Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Promotion du sport pour le plus grand nombre | 39 695 310 | 175 219 108 | 214 914 418 | 39 695 310 | 275 219 108 | 314 914 418 |
02 – Développement du sport de haut niveau | 58 902 721 | 240 206 115 | 299 108 836 | 58 902 721 | 239 843 241 | 298 745 962 |
03 – Prévention par le sport et protection des sportifs | 6 402 470 | 21 915 053 | 28 317 523 | 6 402 470 | 21 915 053 | 28 317 523 |
04 – Promotion des métiers du sport | 23 048 891 | 25 235 351 | 48 284 242 | 23 048 891 | 25 235 351 | 48 284 242 |
Total | 128 049 392 | 462 575 627 | 590 625 019 | 128 049 392 | 562 212 753 | 690 262 145 |
Le montant total des crédits inscrits au programme 219 « Sport » s’élève en PLF 2023 à :
590,63 M€ en AE, contre 759,10 M€ en LFI 2022 ;
690,26 M€ en CP, contre 654,39 M€ en LFI 2022.
Evolution des crédits Hors titre 2
Pour 2023, le montant des dotations du programme 219 hors titre 2 s’élèvent à 462,58 M€ en AE et 562,21 M€ en CP, soit une diminution de 28 % sur les AE et une augmentation de 5 % sur les CP par rapport à la LFI 2022.
La baisse significative des AE s’explique par le programme des équipements sportifs de proximité de l’Agence nationale du sport (ANS) : 200 M€ d’AE ont été ouvertes en 2022. En 2023, seuls les CP correspondant au reliquat doivent être ouverts pour 100 M€ .
Les mesures nouvelles décidées pour l’exercice 2023 représentent sont principalement les suivantes :
l’Agence nationale du sport bénéficie, d’une part, d’une revalorisation de sa dotation budgétaire de 14,4 M€ (AE=CP) correspondant à la compensation de la baisse estimative du rendement de la contribution sur la cession à un service de télévision des droits de diffusion (dite « taxe Buffet), et d’autre part, d’une enveloppe supplémentaire en crédits d’intervention de 10 M€ (maintien à titre exceptionnel de mesures relance).
Par ailleurs, la subvention pour charges de service public verra son montant augmenter de 1 M€ (dont 0,20 M€ consécutifs au transfert de la gestion des aides personnalisées aux sportifs de haut niveau du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) vers l’ANS) ;
la dotation en faveur de l’organisation de grands événements sportifs internationaux en France augmente de 8,5 M€ en AE = CP, principalement afin d’organiser des événements de premier plan dans la perspective des JOP 2024 (comme par exemple des actions de promotion de l’e-sport) et de mettre en place une billetterie populaire dans le cadre des Jeux ;
les CREPS bénéficient d’une revalorisation de leurs dotations de 3,05 M€ (1,1 M€ dans le cadre de l’accueil des sportifs Ukrainiens au sein de ces centres, 0,25 M€ pour faire face à l’impact de l’inflation et 1,71 M€ liés à l’évolution de la masse salariale notamment GVT et RIFSEEP) ;
l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) voit sa dotation augmenter de 1,5 M€ (AE=CP) afin de permettre d’atteindre le niveau de contrôles attendu en vue de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 (JOP 2024). L’atteinte de cet objectif passe par un renforcement des moyens humains (+5 ETP) et matériels de cette autorité ;
1 M€ pour dépenses du propriétaire à destination de l’INSEP.
la création de l’école des cadres du sport, au sein du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, s’accompagne d’une allocation de 0,50 M€ (AE=CP). Cette école « hors murs » a vocation à améliorer la formation continue et l’accompagnement des évolutions de mission de l’ensemble des cadres d’État du sport.
Evolution des crédits de titre 2 (rémunération des conseillers techniques sportifs – CTS)
Pour 2023, les crédits consacrés à la masse salariale des conseillers techniques sportifs s’élève à 128,05 M€ (AE=CP), dont 38,09 M€ au titre du CAS pensions, soit une augmentation de 8,34 M€ par rapport à 2022.
Évolution du périmètre du programme
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transferts entrants |
|
|
| +89 852 | +89 852 | +89 852 | +89 852 | |
Transfert d'emploi ENSM | 214 ► |
|
|
| +89 852 | +89 852 | +89 852 | +89 852 |
Transferts sortants |
|
|
|
|
|
|
|
Transferts en ETPT
Prog | ETPT | ETPT | |
---|---|---|---|
Transferts entrants |
| +1,00 | |
Transfert d'emploi ENSM | 214 ► |
| +1,00 |
Transferts sortants |
|
|
Le programme 219 est uniquement concerné par un transfert d’1 ETPT en provenance du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », de la mission interministérielle « enseignement scolaire », pour une masse salariale associée de 89 852 € (crédits HT2).
Emplois et dépenses de personnel
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Plafond | Effet des | Effet des | Effet des | Impact des | dont extension | dont impact | Plafond |
| (1) | (2) | (3) | (4) | (5) = 6-1-2-3-4 |
|
| (6) |
1390 - Personnels de la jeunesse et des sports | 1 442,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 1 442,00 |
Total | 1 442,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 1 442,00 |
Aucune mesure de périmètre et de transfert n’est prévue.
Le schéma d’emplois 2022 et celui de 2023 étant nuls, il n’y a pas d’extension en année pleine sur 2023 et pas d’impact en 2023.
Évolution des emplois
(en ETP) | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Sorties | dont départs | Mois moyen | Entrées | dont primo | Mois moyen | Schéma |
Personnels de la jeunesse et des sports | 90,00 | 30,00 | 7,42 | 90,00 | 0,00 | 7,42 | 0,00 |
Total | 90,00 | 30,00 | 90,00 | 0,00 | 0,00 |
Il est prévu l’organisation d’un concours de professeur de sport externe- option conseillers techniques sportfis (CTS) - et du concours ouvert aux sportifs de haut niveau. Le nombre de postes n’est pas fixé à ce stade.
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Service | LFI 2022 | PLF 2023 | dont mesures | dont mesures | dont corrections | Impact | dont extension | dont impact |
Administration centrale | 392,00 | 373,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
Services régionaux | 1 050,00 | 1 069,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
Total | 1 442,00 | 1 442,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
(en ETP) | ||
---|---|---|
Service | Schéma | ETP |
Administration centrale | 0,00 | 373,00 |
Services régionaux | 0,00 | 1 069,00 |
Total | 0,00 | 1 442,00 |
Sur la base des prévisions 2022, il est opéré plus de recrutements en services régionaux que prévus, notamment au regard des lauréats des concours de professeurs de sport qui sont tous affectés dans les services régionaux.
S’agissant des CTS identifiés en administration centrale, il s’agit des directeurs techniques nationaux (DTN) et entraîneurs nationaux (EN) exerçant leurs missions auprès des fédérations sportives. Tous ces CTS sont recrutés sur un contrat au sein du Centre de gestion opérationnelle des cadres techniques sportifs (CGOCTS), service à compétence nationale de la direction des sports.
Répartition du plafond d'emplois par action
Action / Sous-action | ETPT |
---|---|
01 – Promotion du sport pour le plus grand nombre | 447,00 |
02 – Développement du sport de haut niveau | 663,00 |
03 – Prévention par le sport et protection des sportifs | 72,00 |
04 – Promotion des métiers du sport | 260,00 |
Total | 1 442,00 |
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | LFI 2022 | PLF 2023 |
---|---|---|
Rémunération d'activité | 70 873 193 | 77 256 732 |
Cotisations et contributions sociales | 48 512 994 | 50 457 176 |
Contributions d'équilibre au CAS Pensions : | 37 154 057 | 38 095 728 |
– Civils (y.c. ATI) | 37 154 057 | 38 095 728 |
– Militaires |
|
|
– Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
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|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
|
|
Cotisation employeur au FSPOEIE |
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Autres cotisations | 11 358 937 | 12 361 448 |
Prestations sociales et allocations diverses | 327 513 | 335 484 |
Total en titre 2 | 119 713 700 | 128 049 392 |
Total en titre 2 hors CAS Pensions | 82 559 643 | 89 953 664 |
FDC et ADP prévus en titre 2 |
|
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Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
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Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle Exécution 2022 retraitée | 78,48 |
Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions | 82,15 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023 | 0,00 |
Débasage de dépenses au profil atypique : | -3,66 |
– GIPA | -0,01 |
– Indemnisation des jours de CET | -3,50 |
– Mesures de restructurations | 0,00 |
– Autres | -0,15 |
Impact du schéma d'emplois | 0,00 |
EAP schéma d'emplois 2022 | 0,00 |
Schéma d'emplois 2023 | 0,00 |
Mesures catégorielles | 4,48 |
Mesures générales | 2,34 |
Rebasage de la GIPA | 0,01 |
Variation du point de la fonction publique | 2,32 |
Mesures bas salaires | 0,00 |
GVT solde | 0,80 |
GVT positif | 0,80 |
GVT négatif | 0,00 |
Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA | 3,70 |
Indemnisation des jours de CET | 3,50 |
Mesures de restructurations | 0,00 |
Autres | 0,20 |
Autres variations des dépenses de personnel | 0,15 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,00 |
Autres | 0,15 |
Total | 89,95 |
Les mesures générales concernent le coût estimé de :
La GIPA : 14 055 €
L’augmentation de la valeur du point d’indice de la fonction publique pour l’année 2023 : 2,32 M€ (année pleine)
Les CTS ne sont pas concernés par les mesures de bas salaire
Le GVT solde est estimé à 0,8 M€ et ne concerne que l’estimation du GVT positif.
Le rebasage de dépenses atypiques (hors GIPA) concernent :
L’estimation du coût de l’indemnisation des jours de CET (le programme rémunère exclusivement des personnels de catégorie A) : 3,5 M€
Autres : un rebasage de 200 000 € au titre du dispositif de la rupture conventionnelle.
Les prestations sociales et allocations divers (cat 23) permettent d’inscrire une prévision de dépenses liées aux accidents de travail et de service des CTS à hauteur de 150 000 €.
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
Personnels de la jeunesse et des sports | 55 747 | 55 747 | 55 747 | 47 515 | 47 515 | 47 515 |
Les coûts moyens sont calculés en neutralisant l’indemnisation des jours de CET sur la catégorie 21 (3,5 M€).
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesures indemnitaires | 4 481 731 | 4 481 731 | |||||
Adhésion au RIFSEEP | 1 389 | A | Conseillers techniques pédagogiques supérieurs et professeurs de sports | 01-2023 | 12 | 4 481 731 | 4 481 731 |
Total | 4 481 731 | 4 481 731 |
Il est prévu que les professeurs de sport et conseillers techniques pédagogiques supérieurs, corps constituant les personnels techniques et pédagogiques sport, adhèrent au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP) en 2023. Ce régime devrait remplacer les indemnités de sujétions qu’ils percevaient selon leur statut. Le coût de ce changement de régime indemnitaire est estimé à 4,48 M€ pour 2023 (année pleine).
Action sociale - Hors titre 2
Type de dépenses | Effectif concerné | Prévision | Prévision | Total |
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Restauration |
|
|
|
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Logement |
|
|
|
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Famille, vacances |
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|
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|
Mutuelles, associations |
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|
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Prévention / secours |
|
|
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|
Autres |
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Total |
|
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Les dépenses d’action sociale sont comptabilisées sur le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».
Marchés de partenariat
Marché de partenariat / Défini par l'ordonnance du 17 juin 2004 modifiée
Le partenariat public privé (PPP) du programme 219 concerne l’opérateur INSEP :
Opération | Acteur public | Pouvoir adjudicateur | Type de contrat | Partenaire | Date de signature |
Contrat de PPP INSEP | Etat | Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques | Contrat de partenariat | Sport Partenariat | 21/12/2006 |
Opération | Année de livraison | Investissement ( M€ TTC) | Dont État | Dont ODAC | Dont APUL (CPER) | Dont Europe (FEDER) | Dédit ( M€ TTC) | Montant de la cession Dailly ( M€ TTC) | Loyers moyens ( M€ TTC) | Nombre d’années |
Contrat de PPP INSEP | 2010 | 87 | 87 | 11 | 33 | 13 / an | 30 | |||
Dont 1re tranche | ||||||||||
Dont 2e tranche |
Ce PPP, signé le 21 décembre 2006 par l’État et le groupement Sport Partenariat (à hauteur de 12 % pour Vinci Construction France et 88 % pour Barclays Infrastructure Funds au 1er octobre 2011), est entré en vigueur le 9 janvier 2007 pour une durée de trente ans. Ce contrat porte sur le financement, la conception, la réhabilitation et l’exploitation technique de la partie Nord de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) ainsi que sur la maintenance/service, la gestion partielle des bâtiments et la gestion des espaces extérieurs de l’ensemble du site de l’INSEP. Le loyer correspondant est financé sur le programme 219 « Sport ».
Le tableau ci-dessus présente un bilan de l’opération en termes de durée de contrat, d’investissement et de loyers moyens, le coût complet pour l’État étant estimé à 410 M€ (en euros courants) sur l’ensemble de la période. Le montant des loyers moyens indiqué correspond au coût annuel moyen, tous loyers confondus (L1 – investissement et financement, L2, L3 et L4 – fonctionnement).
Enfin, dans le tableau ci-dessous, qui présente la dépense complète par nature, il est à noter que ces dépenses incluent 10,8 M€ d’AE engagées pour couvrir un éventuel dédit.
(en millions d'euros) | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
AE | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | Total |
| 63,39 19,76 | 0,00 1,93 | 0,00 2,02 | 0,00 2,11 | 0,00 2,21 | 0,00 35,35 | 63,39 63,38 |
| 107,04 107,04 | 9,90 9,90 | 11,94 11,22 | 9,01 9,41 | 9,19 9,59 | 125,72 125,72 | 272,80 272,88 |
| 49,25 49,25 | 2,37 2,37 | 2,28 2,28 | 2,19 2,19 | 2,09 2,09 | 16,22 16,22 | 74,40 74,40 |
Périmètre et état d’avancement du projet
La rénovation de 14 bâtiments situés dans la partie Nord du site de l’INSEP est achevée depuis 2010. Ces bâtiments, d’une surface de 34 000 m², sont destinés essentiellement à l’hébergement, à la restauration, à la formation, à la recherche, aux services médicaux et à l’administration. La maîtrise d’œuvre de cette rénovation avait été confiée au cabinet Barthélémy & Griño. Le coût de construction assumé par les cocontractants était de 77,17 M€, y compris les frais financiers et annexes, toutes taxes comprises.
L’État s’est engagé de son côté à verser, à compter de la livraison définitive intervenue le 17 mai 2010 et jusqu’à l’échéance du contrat (2036), un loyer annuel d’un montant de 13,6 M€ TTC (valeur 2022) en contrepartie de l’investissement réalisé et de son financement (loyer fixe pour ces deux postes de 4,3 M€ TTC par an), ainsi que des prestations de services fournies (prestations actualisables : gros entretien renouvellement, maintenance, gardiennage, sécurité incendie, gestion hôtelière des hébergements, restauration, entretien des espaces verts, gestion des déchets).
Pour 2023, le niveau des dépenses prévisionnel devrait être en baisse de 1,8 M€ en CP par rapport à 2022 soit un montant prévisionnel de 13,6 M€. Cette baisse entre 2022 et 2023 se justifie essentiellement par le démarrage en 2022 du plan pluriannuel d’investissement (PPI 2022-2024) qui a pour objet de moderniser le site de l’INSEP dans la perspective des JOP de Paris 2024, mais également pour préparer l’après.
Ainsi en 2022, 2 M€ sur les 3 M€ prévus par le PPI 2022-2024, sont consacrés à la modernisation du pôle médical. Ce PPI s’avère nécessaire en terme d’attractivité afin de positionner l’INSEP sur les scènes nationale et internationale, comme un établissement de référence pour la préparation des SHN.
Les avenants au contrat de PPP
L’avenant n° 27 au contrat a été signé en 2022. Cet avenant transfert en gestion depuis le cadre contractuel du partenariat, les prestations de sureté/sécurité à l’INSEP. L’avenant n° 27 répond à la nécessité de clarifier les responsabilités du partenaire et de l’INSEP en terme de sureté/sécurité notamment dans la perspective prochaine des JOP de Paris 2024.
Contrats de projets État-Région (CPER)
Génération CPER 2015-2020 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2022 | Prévision 2023 | 2024 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
ANS - Agence nationale du sport | 9 100 000 |
| 4 510 485 |
| 4 949 515 |
|
Total | 9 100 000 |
| 4 510 485 |
| 4 949 515 |
|
Génération CPER 2021-2027 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2022 | Prévision 2023 | 2024 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
Total des crédits de paiement pour ce programme | ||
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Génération | CP demandés | CP sur engagements |
Génération CPER 2015-2020 | 4 949 515 |
|
Total toutes générations | 4 949 515 |
|
Le CPER 2015-2020 concerne l’Agence nationale du sport. La délibération n° 2014-19 du 19 novembre 2014 du conseil d’administration de l’ex Centre national pour le développement du sport (CNDS) avait donné un avis favorable sur les dispositions prévues dans le CPER 2015-2020 des Pays-de-la-Loire visant à contribuer à hauteur de 5,5 M€ afin que le CREPS puisse disposer d’un complexe sportif pour mener ses différentes missions. Le paiement a commencé en 2017 et devrait s’étaler jusqu’en 2022. En outre, deux autres projets ont été engagés en 2016 (délibération n° 2016-17) : la rénovation du CREPS de Vallon-Pont-d’Arc pour 3,6 M€ (avenant au CPER Auvergne-Rhône-Alpes) et le centre d’entraînement de rugby de La Rochelle pour 0,9 M€, qui n’est finalement pas dans la maquette financière CPER Nouvelle-Aquitaine mais a été labellisé sur le volet territorial. Il a été entièrement payé.
Au total pour l’Agence nationale du sport, les AE s’élèvent à 9,10 M€ pour le CPER 2015-2020 (3,60 M€ en 2016 et 5,50 M€ en 2017). Toutes les opérations du CPER 2015-2020 ont été engagées en totalité. Il reste à ce jour 4 589 515 € de crédits à consommer.
L’Agence poursuit son action en matière d’accès aux pratiques et aux équipements sportifs vers les territoires les plus carencés et les publics les plus éloignés de l’activité sportive. La mise en place des conférences régionales du sport doit permettre l’élaboration d’un projet sportif territorial qui a vocation à couvrir l’ensemble des politiques sportives territoriales. Ce projet se traduira par des contrats pluriannuels d’orientation et de financement qui préciseront les actions que les membres de la conférence s’engagent à conduire. Ainsi dans le cadre du Contrat de plan État – Région 2021-2027, la contractualisation du volet sport comprend le soutien aux équipements sportifs structurants dont ceux du plan aisance aquatique. Les engagements 2021 ont été faits à l’automne 2021. Mais compte tenu du retard pris dans la signature des CPER dans certaines régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Hauts-de-France, Normandie, Occitanie), la visibilité porte aujourd’hui uniquement sur les régions pour lesquelles les dossiers ont été validés pour 2021 (Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur). Les montants engagés dans ces 5 régions sont de 9 604 078 €) et l’exécution au 31/08/2022 est de 1 669 048 €.
Les régions Pays-de-la-Loire et Normandie sont en cours de discussion. Les AE et les CP seront mis à jour ultérieurement
Contrat de convergence et de transformation (CCT)
Contrat de convergence et de transformation 2019-2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2022 | Prévision 2023 | 2024 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
ANS - Agence nationale du sport | 26 250 000 | 21 959 725 | 3 174 473 |
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La Réunion | 5 500 000 | 2 905 648 | 801 094 |
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Martinique | 4 500 000 | 3 095 000 | 412 643 |
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Wallis-et-Futuna | 500 000 | 500 000 |
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Guadeloupe | 4 500 000 | 4 509 000 | 229 340 |
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Guyane | 4 500 000 | 4 532 000 | 350 000 |
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|
Saint-Martin | 500 000 | 500 000 | 20 000 |
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Saint-Pierre-et-Miquelon | 500 000 | 429 955 | 217 938 |
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Nouvelle-Calédonie | 250 000 |
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Mayotte | 5 500 000 | 5 488 122 | 1 143 458 |
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Total | 26 250 000 | 21 959 725 | 3 174 473 |
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L’Agence, dès son premier conseil d’administration en 2019, a souhaité porter un effort significatif sur le soutien à la construction et à la rénovation d’équipements sportifs ultramarins. Les territoires d’outre-mer présentent en effet un déficit en équipements sportifs qui se caractérise par un décalage défavorable par rapport à la moyenne nationale de l’ordre d’un tiers du nombre d’équipements sportifs pour 10 000 habitants et par une qualité moindre en raison de la vétusté des installations et des conditions difficiles d’accès.
A l’issue des signatures des CCT, CDEV (pour la Nouvelle-Calédonie) et CDT (pour la Polynésie Française), les engagements portent sur 27 M€. Le montant des AE hors Polynésie Française est de 26,25 M€. A fin 2021, le montant engagé est de 21,96 M€ (hors Polynésie Française). La consommation des crédits de paiement s’élève à 3,22 M€ au 31/08/2022.
En complément, le programme de développement des équipements sportifs en outre-mer qui est la première priorité sport du Livre bleu Outre-mer (2019-2022), a été validé par le Conseil d’administration de l’Agence nationale du sport du 24 avril 2019, et se déploie depuis en cohérence avec le plan de convergence et de transformation.
Pour 2022, le solde des engagements est de 4 331 725 €.
En dehors de l’enveloppe dédiée à ces territoires, les DROM-COM ont la possibilité de bénéficier des dispositifs de droit commun de l’ANS (Plan aisance aquatique, Mise en accessibilité, Programme des équipements sportifs de proximité, Équipements destinés à la Haute Performance notamment pour les travaux relatifs aux CREPS, Plan de relance en matière de rénovation énergétique, Centres de préparation des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024).
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2022 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| Évaluation des |
130 593 073 |
| 0 |
| 663 718 769 |
| 637 702 884 |
| 156 608 958 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
156 608 958 |
| 109 044 249 |
| 33 390 000 |
| 11 564 709 |
| 2 610 000 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2023 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
462 575 627 |
| 453 168 504 |
| 5 000 000 |
| 3 000 000 |
| 1 407 123 |
| ||||||||
Totaux |
| 562 212 753 |
| 38 390 000 |
| 14 564 709 |
| 4 017 123 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023 | ||||||
|
| CP 2023 demandés |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
|
| 97,97 % |
| 1,08 % |
| 0,65 % |
| 0,30 % |
Le solde prévisionnel des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2022 (156,61 M€) provient des échéanciers prévisionnels des dispositifs suivants :
le contrat de partenariat public-privé conclu en 2006 pour une période de 30 ans pour la rénovation de la partie Nord de l’INSEP, pour lequel il reste à payer 39,67 M€ de loyer d’investissement ;
le soutien aux grands événements sportifs internationaux- GESI (7,83 M€) ;
le programme équipements sportifs de proximité pour 100 M€;
divers marchés d’assistance et conventions pluriannuelles, pour 9,1 M€.
Les clés d’ouverture des crédits de paiement sur AE 2023 indiquées dans l’échéancier ci-dessus ne sont pas significatives car elles sont très globales, s’appliquant à l’ensemble du programme 219 « Sport », où prédominent très largement les crédits d’intervention (plus des ¾ des crédits du programme hors titre 2, hors programme équipements sportifs de proximité) pour lesquels la budgétisation est AE = CP.
ACTION (36,4 %)
01 – Promotion du sport pour le plus grand nombre |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 39 695 310 | 175 219 108 | 214 914 418 | 0 |
Crédits de paiement | 39 695 310 | 275 219 108 | 314 914 418 | 0 |
on constate une erreur d’imputation de +0,5 m€ sur cette action.
Les crédits de cette action, majoritairement versés à l’Agence nationale du sport (ANS), visent à accroître la pratique d’activités physiques et sportives, tout particulièrement au sein des clubs, en renforçant la dimension éducative et le rôle du sport en matière d’insertion et de cohésion sociale.
L’objectif visant à promouvoir le sport pour le plus grand nombre, au niveau national et au niveau local, s’inscrit dans le cadre de l’objectif de 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici les Jeux olympiques et paralympiques de Paris de 2024.
Hors subvention attribuée à l’ANS, l’action 1 du programme 219 « Sport » contribue au sport pour tous par :
la conduite d’actions internationales centrées sur le développement du sport et de ses valeurs éducatives et sociales. Le ministère participe à des programmes de coopération sportive bilatérale avec de nombreux partenaires ainsi qu’à des forums internationaux, dans le cadre notamment de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe, de Conférence des ministres de la jeunesse et des sports ayant le français en partage (CONFEJES), de l’UNESCO et de l’Organisation internationale de la francophonie. Cette action vise également à coordonner les réglementations au plan international et à promouvoir de manière volontariste la place de la France et de la langue française dans les instances sportives internationales élues, ainsi que le savoir-faire français en matière de réalisation d’équipements et de matériels sportifs et d’organisation de grands événements sportifs ;
le soutien à l’exploitation du Musée national du sport ;
la mise en œuvre d’une fonction réglementaire d’observation et de conseil en matière d’équipements sportifs et de partage des sites de pratique. L’adaptation de ces équipements à l’évolution de la demande sociale et aux nouvelles formes de pratiques est encouragée par l’État. L’État veille également à ce que les règles fédérales concernant les équipements qui accueillent des compétitions soient adoptées selon une procédure régulière et facilite la concertation entre mouvement sportif et collectivités locales pour limiter l’impact financier de ces règles ;
le recensement intégral des équipements sportifs, sites et espaces de pratique, qui, par ses résultats et leur exploitation, fournit une connaissance partagée très précise de l’état du patrimoine sportif de notre pays et contribue à la définition et à la mise en œuvre de stratégies mieux adaptées. Le recensement fait l’objet d’une actualisation en continu et d’une vérification quadriennale exhaustive de ses données. L’analyse de l’offre d’équipements issue des données du recensement des équipements sportifs, espaces et sites de pratiques permet de réaliser un atlas national des équipements sportifs qui offre des indicateurs et des points de repère qui peuvent être partagés par l’ensemble des acteurs du sport ;
la contribution à la réalisation d’enquêtes et d’études sur la pratique sportive des Français ;
le financement du dispositif Pass’Sport (aide de 50 € par jeune pour la prise d’une licence dans un club agréé).
Enfin, l’ANS est chargée du soutien financier au développement des pratiques sportives, notamment en direction des publics, territoires ou thématiques prioritaires, au plan national et territorial, selon les orientations de son conseil d’administration et conformément à la convention d’objectifs 2020-2024 qu’elle a conclu avec l’État en application de la loi n° 2019-812 du 1er août 2019.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de personnel | 39 695 310 | 39 695 310 |
Rémunérations d’activité | 23 949 586 | 23 949 586 |
Cotisations et contributions sociales | 15 641 724 | 15 641 724 |
Prestations sociales et allocations diverses | 104 000 | 104 000 |
Dépenses de fonctionnement | 7 520 819 | 7 520 819 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 693 376 | 693 376 |
Subventions pour charges de service public | 6 827 443 | 6 827 443 |
Dépenses d’intervention | 167 698 289 | 267 698 289 |
Transferts aux ménages | 3 661 | 3 661 |
Transferts aux collectivités territoriales | 909 971 | 909 971 |
Transferts aux autres collectivités | 166 784 657 | 266 784 657 |
Total | 214 914 418 | 314 914 418 |
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT
Les crédits de fonctionnement courant de cette action (0,69 M€ en AE=CP) correspondent à la reconduction du montant de la LFI 2022.
SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC
Il est prévu une dotation pour les subventions pour charges de service public d’un montant total de 6,43 M€ en AE=CP.
On constate donc une erreur d’imputation à hauteur de +0,4 M€ sur les SCSP.
Cette dotation est destinée en premier lieu à couvrir les charges du Musée national du sport (MNS), opérateur du programme sport, à hauteur de 3,19 M€ (AE=CP). Ce montant est en légère augmentation par rapport à celui de la LFI 2022 (3,11 M€) :
s’agissant de la rémunération des agents, la subvention est revalorisée à 1,45 M€ pour un effectif inchangé de 23 ETPT ;
de même la subvention de fonctionnement passe à 1,73 M€ (en 2022, elle était de 1,69 M€) du fait de l’impact de l’inflation et du coût de l’énergie.
En deuxième lieu, des subventions pour charges de service public sont versées aux Écoles et à l’INSEP pour la mise en œuvre d’actions entrant dans le champ des protocoles et accords intergouvernementaux : la dotation de la LFI 2022 (0,13 M€ en AE=CP) est reconduite à cet effet. Ces accords ont pour objet de favoriser la formation de formateurs, de développer des échanges d’experts (entraîneurs, etc.) et d’étendre la connaissance réciproque de l’organisation du sport.
En troisième lieu, la subvention versée à l’Agence nationale du sport dans le cadre de son fonctionnement (principalement pour le financement de la masse salariale) relevant du développement des pratiques sportives est de 3,11 M€ (AE=CP) en 2023.
L’erreur d’imputation se situe sur cette ligne.
Une subvention de fonctionnement est également inscrite à l’action 02 au titre du sport de haut niveau pour le même montant (cf. infra pour l’action 02).
dépenses d’intervention
Le montant des crédits d’intervention s’élève à 167,60 M€ en AE et 267,60 M€ en CP.
On constate une erreur d’imputation de +0,1 M€ sur les dépenses d’intervention.
L’année 2023 constitue la deuxième et dernière année de la mise en œuvre du Programme des équipements sportifs de proximité, lancé en 2022. En 2023, la dernière tranche de CP est inscrite au PLF pour 100 M€.
Une subvention globalisée de 64,65 M€ en AE et 164,65 M€ CP attribuée à l’ANS au titre du soutien financier au développement des pratiques sportives. Cette subvention permettra à l’Agence de décliner les objectifs de la convention passée avec l’État :
de soutenir les fédérations sportives dans le cadre des conventions d’objectifs conclues entre elles et l’Agence pour la promotion du sport pour le plus grand nombre ;
d’accompagner le développement des pratiques sportives en soutenant notamment des projets sportifs de territoire préparés à l’échelon régional dans le cadre de conférences des financeurs du sport associant l’État, le mouvement sportif, la région, les départements ainsi que les blocs communaux et leurs groupements ;
de poursuivre le subventionnement des « emplois sportifs qualifiés (ESQ)" nationaux.
Par ailleurs, la dotation de l’ANS tient compte d’une mesure nouvelle de 14,43 M€ en AE=CP visant à compenser une perte de rendement estimative de la taxe Buffet, et d’une enveloppe de 10 M€ (AE=CP) au titre de la poursuite du financement à titre exceptionnel des mesures initiées par le plan de relance.
L’erreur d’imputation se situe sur cette ligne.
Doté de 100 M€, soit le même montant que celui inscrit en LFR 2021 et en LFI 2022, le dispositif Pass’sport est quant à lui reconduit. Il s’agit d’une allocation de rentrée sportive de 50 € par enfant pour financer tout ou partie de son inscription dans une association sportive volontaire, et lui permettre de participer aux activités qu’elle organise pour la saison sportive 2022-2023.
Le Pass’Sport s’adresse aux enfants de 6 à 17 ans qui bénéficient soit de l’allocation de rentrée scolaire, de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou de l’allocation aux adultes handicapés (entre 16 et 18 ans). Son bénéfice a été étendu aux étudiants, jusqu’à 28 ans inclus et bénéficiant de bourses sur critères sociaux ou encore d’aides sous conditions de ressources.
Ce dispositif, qui constitue un transfert aux autres collectivités, sera géré, par l’Agence de services et de paiement (ASP) pour ce qui concerne les paiements.
Concernant certains autres dispositifs relevant de l’action 01 du programme 219, ils voient leurs dotations de la LFI 2022 reconduites au PLF 2023 :
0,91 M€ (AE=CP) destinés au financement des actions et du fonctionnement de 3 des 4 pôles ressources nationaux (PRN) implantés dans les Centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS), intervenant sur les thématiques « sport et handicaps », « sport innovation » et « sports de nature ». Les pôles ressources nationaux sont des outils de conseil et d’expertise qui agissent comme tête de réseau, non seulement au bénéfice des établissements et des services du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, mais aussi des fédérations sportives, des associations, des collectivités territoriales et des autres ministères.
Leur vocation est de diffuser de l’expertise et de valoriser les bonnes pratiques et les actions innovantes. Ce dispositif constitue un transfert aux collectivités territoriales ;
0,98 M€ (AE=CP) prévus pour la mise en œuvre d’actions menées par les fédérations et associations au titre des relations bilatérales et accords intergouvernementaux. Ce dispositif d’intervention constitue un transfert aux autres collectivités ;
0,50 M€ (AE=CP) correspondant à la participation financière de la France à l’organisation des jeux de la francophonie qui doivent se dérouler à Kinshasa en 2023. Il s’agit d’un transfert aux autres collectivités ;
0,33 M€ (AE=CP) pour soutenir le pilotage d’actions de normalisation des matériels et équipements sportifs et de développement de la connaissance des réalités et de leurs évolutions dans le domaine sportif (s’agissant notamment des équipements). Ce dispositif d’intervention constitue un transfert aux autres collectivités ;
0,22 M€ (AE=CP) pour des projets sportifs prenant en compte les sports de nature, le développement durable et la préservation de l’environnement – que ce soit au plan national ou à l’échelon déconcentré, le ministère continuant à accorder la priorité au développement durable. Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités.
ACTION (50,6 %)
02 – Développement du sport de haut niveau |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 58 902 721 | 240 206 115 | 299 108 836 | 0 |
Crédits de paiement | 58 902 721 | 239 843 241 | 298 745 962 | 0 |
On constate une erreur d’imputation à hauteur de ‑0,5 M€ sur cette action.
Les crédits de cette action ont vocation, d’une part, à soutenir la haute performance et les grands événements sportifs, et d’autre part, à favoriser l’insertion sociale et professionnelle des sportifs de haut niveau.
Soutien à la préparation aux compétitions de haut niveau et aux parcours de l’excellence sportive et à la participation de l’État à la mise en œuvre de grands événements sportifs internationaux (GESI)
Le maintien du sport français à un rang international très élevé passe, entre autres, par une contribution spécifique et significative de l’État à l’organisation et au financement du sport de haut niveau. La politique ministérielle de soutien au sport de haut niveau repose sur une ambition en matière de performances sportives dans les grandes compétitions internationales et sur l’exigence d’une intégrité morale et physique des athlètes, dans le respect de leur double projet, sportif et professionnel.
L’Agence nationale du sport contribue à cet objectif, notamment par le biais de la conclusion des conventions d’objectifs traduisant le soutien financier aux fédérations sportives pour la préparation et la participation aux grandes compétitions sportives.
En outre, dans le cadre d’un nouveau volet « optimisation de la performance », l’Agence est appelée à développer des programmes d’accompagnement transverses à destination des fédérations, de leurs sportifs et de leurs entraîneurs, permettant d’aller chercher un avantage concurrentiel pour progresser durablement et contribuer de manière significative au tableau des médailles, lors des grandes échéances olympiques et paralympiques, mondiales ou européennes.
Le champ du sport de haut niveau repose sur des critères bien établis qui sont : la reconnaissance du caractère de haut niveau des disciplines sportives ; les compétitions de référence ; la liste des sportifs de haut niveau ; les Projets de performance fédéraux (PPF) (qui ont succédé aux parcours de l’excellence sportive (PES)). Il s’appuie sur le réseau existant des 1 442 conseillers techniques sportifs (CTS) auprès des fédérations sportives (effectif correspondant au plafond d’emplois inscrit au PLF 2023 dont 663 rattaché à l’action 02), dont les crédits de rémunération et de cotisations sociales (titre 2) sont imputés sur le programme 219 depuis 2020.
Depuis la réforme de l’INSEP (décret du 25 novembre 2009), cet établissement est chargé de l’animation du réseau du sport de haut niveau, constitué par les établissements publics du ministère et les structures retenues dans le cadre des parcours de l’excellence sportive des fédérations sportives. Depuis 2013, cette mission s’est considérablement renforcée avec la conduite de plusieurs actions dans le cadre du réseau « Grand INSEP » dont le pilotage est assuré par l’INSEP.
Le principal objectif poursuivi par ce dispositif est de renforcer le travail collaboratif entre les établissements (mutualisation, partage d’outils et d’expériences, travaux techniques thématiques conduits par 8 équipes projet, etc.) et donc d’améliorer la qualité de l’accompagnement des sportifs de haut niveau sur l’ensemble du territoire.
Le PPF, validé par les instances fédérales nationales, doit comprendre deux programmes distincts :
un programme d’excellence qui prend en compte la population des sportifs de haut niveau et du collectif France en liste et l’ensemble des structures ou dispositifs de préparation ciblés sur cette population ;
un programme d’accession au haut niveau qui s’adresse plus particulièrement aux sportifs en liste de sportif Espoir en assurant la détection et le perfectionnement de ces talents, ainsi qu’aux sportifs régionaux.
La direction des sports, en liaison avec l’INSEP, pilote la formation continue des CTS en l’adaptant sans cesse à l’évolution de l’environnement technique et socio-économique du sport.
S’agissant des grands événements sportifs internationaux (GESI), l’État soutient l’organisation en France de grandes manifestations sportives internationales (championnats du monde, championnats d’Europe, etc.), en particulier par le biais d’aides financières à la réalisation d’équipements d’envergure mondiale.
Il apporte également un soutien aux organisateurs des GESI (fédérations, associations, groupements d’intérêt public constitués spécifiquement) en s’appuyant sur un comité technique qui examine les candidatures. Les subventions sont accordées par voie de conventions annuelles, ou pluriannuelles si besoin, passées avec les organisateurs, conformément à la stratégie redéfinie en 2018, valorisant notamment l’impact de ces grands événements en matière de développement économique, de développement durable et d’ouverture aux populations éloignées de la pratique sportive.
Insertion sociale et professionnelle des sportifs de haut niveau, aides aux sportifs de haut niveau, retraite et couverture accidents du travail / maladies professionnelles des sportifs de haut niveau
En matière d’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau, il revient désormais à l’ANS de favoriser la conclusion de conventions nationales d’insertion professionnelle avec de grandes entreprises publiques et privées. Au niveau déconcentré, des « conventions d’insertion professionnelle » (CIP) régionales sont également mises en œuvre.
Par ailleurs, des aides directes aux sportifs de haut niveau en matière financière sont attribuées par l’ANS (sous la forme de bourses pour concrétiser la garantie d’un niveau de ressources aux sportifs potentiellement sélectionnables aux Jeux olympiques et paralympiques), alors que le soutien à cette population en matière d’orientation, de formation et d’insertion professionnelle est partagé entre l’Agence elle-même et les établissements sous tutelle du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Ainsi, les moyens d’intervention de l’ANS sont axés principalement sur le recrutement, la rémunération et la formation individualisée d’entraîneurs de très haut niveau, la mise en place de plateaux techniques et l’acquisition de matériel de haute technologie afin notamment d’améliorer l’entraînement et la récupération des athlètes.
S’agissant de la retraite des sportifs de haut niveau, instaurée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, le ministère assure, sur le programme « Sport », la compensation du coût de la validation de trimestres par le versement d’une contribution à la branche vieillesse du régime général de sécurité sociale.
Depuis 2016, la couverture des accidents du travail et des maladies professionnelles, instaurée par la loi n° 2015-1541 du 27 novembre 2015 visant à protéger les sportifs de haut niveau et professionnels et à sécuriser leur situation juridique et sociale, est financée par des crédits spécifiques.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de personnel | 58 902 721 | 58 902 721 |
Rémunérations d’activité | 35 538 097 | 35 538 097 |
Cotisations et contributions sociales | 23 210 301 | 23 210 301 |
Prestations sociales et allocations diverses | 154 323 | 154 323 |
Dépenses de fonctionnement | 40 960 151 | 40 960 151 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 13 740 855 | 13 740 855 |
Subventions pour charges de service public | 27 219 296 | 27 219 296 |
Dépenses d’investissement |
| 2 107 493 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 2 107 493 |
Dépenses d’intervention | 195 545 964 | 191 403 597 |
Transferts aux ménages | 4 380 000 | 4 380 000 |
Transferts aux entreprises | 271 914 | 329 547 |
Transferts aux collectivités territoriales | 67 161 748 | 67 161 748 |
Transferts aux autres collectivités | 123 732 302 | 119 532 302 |
Dépenses d’opérations financières | 3 700 000 | 5 372 000 |
Dotations en fonds propres | 3 700 000 | 5 372 000 |
Total | 299 108 836 | 298 745 962 |
Dépenses DE FONCTIONNEMENT COURANT
Les crédits de fonctionnement courant de l’action 02 s’élèvent à 13,74 M€ (AE=CP).
En application du contrat de Partenariat public-privé (PPP) signé en 2006 pour la rénovation de l’INSEP, le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques prévoit de verser, en 2022, 11,95 M€ (AE=CP) au titre du loyer d’exploitation au prestataire chargé de la rénovation (i.e. la société Sport Partenariat), sur la base du prix contracté en 2006 et actualisé (selon les formules de révision inscrites au contrat). Ce loyer est destiné à couvrir l’ensemble des dépenses relevant du titre 3 (fonctionnement) : gros entretien, renouvellement et maintenance pour la totalité des bâtiments livrés en 2010, gestion des services (hôtellerie/nettoyage, gardiennage/sécurité incendie, restauration, déchets, espaces verts).
Par ailleurs, 0,6 M€ (AE=CP) sont destinés à couvrir en 2023 (soit un montant reconduit par rapport à la LFI 2022) le montant de la redevance due à la Ville de Paris, propriétaire du terrain d’assiette des installations de l’INSEP, en application de la convention d’occupation du domaine public signée en 2009 avec l’État pour une durée de 30 ans.
Enfin, diverses dépenses sont nécessaires à la mise en œuvre des interventions en faveur du sport de haut niveau : marchés d’assistance juridique et financière (notamment pour le suivi de la concession du Stade de France), prestations d’études (en particulier dans le cadre du contrat de filière sport), frais d’organisation de réunions, frais de déplacement d’experts conviés à participer à des réunions organisées par la direction des sports, documentation, etc.
Ces dépenses sont évaluées à 1,2 M€ (AE=CP) pour 2023 afin de renforcer les moyens en prestations extérieures concernant l’avenir du Stade de France, l’État se préparant à l’échéance du contrat de concession le 30 juin 2025.
SUBVENTIONS Pour charges de service public
Il est prévu des subventions pour charges de service public d’un montant total de 27,22 M€ (AE=CP).
On constate donc une erreur d’imputation à hauteur de -0,6 M€ sur les SCSP.
La subvention prévue pour l’INSEP, d’un montant de 23,43 M€ (AE=CP) sur l’action 02, est destinée à couvrir les charges de service public de cet opérateur du programme « Sport ». Elle se décompose comme suit :
20,14 M€ correspondant à la prise en charge d’une part importante de la masse salariale de l’établissement. L’augmentation de +0,53 M€ par rapport à la dotation inscrite en LFI 2022 s’explique par les facteurs d’évolution de la masse salariale notamment le GVT et le RIFSEEP ;
2,93 M€ destinés à la fois à la conduite des missions traditionnelles de l’établissement relatives au sport de haut niveau, essentiellement l’accompagnement des sportifs de haut niveau dans la réalisation de leur double projet (sportif et professionnel), et à l’élargissement de ses missions en matière d’expertise et d’animation technique du réseau national du sport de haut niveau, ainsi qu’au financement des frais de fonctionnement liés à la poursuite des travaux en cours. Ce montant est en augmentation de 0,13 M€ par rapport à la LFI 2022 afin de tenir compte de l’impact des surcoûts engendrés par l’accueil des réfugiés ukrainiens et leurs familles et de la hausse du coût de l’énergie ;
0,24 M€ destinés à soutenir la formation des cadres du sport de haut niveau (directeurs techniques nationaux et conseillers techniques sportifs) ;
0,12 M€ correspondant aux crédits de formation professionnelle continue des agents de l’INSEP.
Par ailleurs, une subvention de 4,11 M€ (AE=CP) (soit une hausse de 1 M€ par rapport à la LFI 2022) est prévue pour le fonctionnement de l’ANS (financement de la masse salariale principalement) relevant du haut niveau.
On constate une erreur d’imputation de ‑0,6 M€ sur cette ligne.
Enfin, une dotation de 0,27 M€ (AE=CP) pour les Écoles nationales (ENSM et ENVSN) et l’IFCE, identique à la dotation des années précédentes, est destinée à l’accompagnement des sportifs de haut niveau et des sportifs classés en liste ministérielle « Espoir » dans la réalisation de leur double projet, sportif et scolaire, au sein de ces établissements, en particulier à travers le déploiement des projets de performance fédéraux construits pour l’olympiade 2017-2020.
Des éléments de présentation complémentaires figurent dans la partie « Opérateurs » du projet annuel de performances.
dépenses d’investissement
Ils concernent uniquement l’amortissement du contrat de partenariat public-privé (PPP) de l’INSEP.
Ainsi, dans le cadre du contrat de PPP de l’INSEP signé fin 2006, la rénovation de la partie Nord du site, qui comprend les locaux d’hébergement, de formation et d’administration, a été confiée à la société Sport Partenariat. Au total, 115 M€ d’AE auront été engagés fin 2021 (dont 10,8 M€ pour permettre, conformément aux règles de budgétisation applicables en matière de PPP, de couvrir un éventuel dédit de l’État dans l’hypothèse la plus défavorable). Selon les termes de ce contrat, le ministère doit verser à la société Sport Partenariat un loyer destiné à compenser l’investissement, son financement et la maintenance/exploitation du bâtiment (s’agissant de la prestation de maintenance/exploitation, le loyer est assimilé d’un point de vue comptable à une dépense de fonctionnement, de même que la somme due au titre des charges financières – voir supra). La réception définitive des bâtiments de la partie Nord a eu lieu le 17 mai 2010.
Pour 2023, l’annuité de l’ensemble du loyer d’investissementreste fixée à 2,11 M€ de CP au titre de l’amortissement imputé en titre 5.
dépenses d’intervention
Les crédits d’intervention de l’action 02 s’élèvent à 195,45 M€ en AE et 191,30 M€ en CP.
On constate donc une erreur d’imputation à hauteur de +0,1 M€ sur les crédits d’intervention.
Ces crédits financent :
1) la subvention globalisée de 92,8 M€ (AE=CP), attribuée à l’Agence nationale du sport (ANS) au titre de la haute performance et du haut niveau. Ce montant correspond à :
la reconduction de celui inscrit en LFI 2022 (98,7 M€ minorés de 6 M€ au titre des centres de préparation aux Jeux redéployés au sein du budget de l’ANS) ;
Cette subvention devra notamment permettre de :
soutenir les fédérations sportives dans le cadre des conventions d’objectifs conclues entre elles et l’Agence pour la mise en œuvre de la politique du sport de haut niveau ;
soutenir les athlètes, via la création de bourses destinées à garantir un niveau de ressources aux sportifs, potentiellement sélectionnables aux prochains Jeux olympiques et paralympiques ;
décliner un objectif d’optimisation de la performance, notamment autour du programme national de recherche et des data pour accompagner la performance sportive ;
développer les différents dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau ;
décliner au plan territorial les PPF hors établissements, afin d’accroître le soutien au sport de haut niveau ;
subventionner les équipements structurants nationaux en faveur de l’accueil, de l’organisation et du développement de la pratique de haut niveau.
Cette subvention globalisée à l’ANS constitue un transfert aux autres collectivités ;
2) la subvention correspondant à la rémunération du personnel des Centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS), pour un montant de 57,59 M€ (AE=CP).
Son augmentation (+1,71 M€) par rapport à la dotation inscrite en LFI 2022 (55,88 M€) s’explique, par les facteurs d’évolution de masse salariale (GVT et RIFSEEP notamment).
Ce dispositif constitue un transfert aux collectivités territoriales ;
On constate une erreur d’imputation de +0,1 M€ sur cette ligne.
3) la subvention de fonctionnement aux CREPS, hors dépenses de personnel, pour un montant de 9,57 M€ (AE=CP), soit une hausse de 1,34 M€ par rapport à la LFI 2022 tenant compte des surcoûts générés par l’accueil des athlètes ukrainiens et leurs familles et ceux liés à la hausse des coûts de l’énergie.
Cette subvention intègre le financement du plan Étudiants PARCOURSUP en liaison avec le ministère de l’enseignement supérieur, plan visant à accueillir des élèves bacheliers (notamment dans la filière sport).
Cette subvention, versée aux CREPS, est destinée :
à l’accompagnement des sportifs de haut niveau et des sportifs classés en liste ministérielle « Espoir » dans la réalisation de leur double projet, sportif et scolaire ;
au plan Étudiants ;
à la formation professionnelle continue des agents des CREPS (dans le cadre du plan national et des plans régionaux de formation).
Ce dispositif constitue un transfert aux collectivités territoriales ;
4) la prise en charge des cotisations retraite des sportifs de haut niveau éligibles à ce dispositif instauré par l’article L.351-3 du code de la sécurité sociale complété par l’article 85 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, pour un montant 2 M€ (AE=CP).
Ce dispositif constitue un transfert aux ménages ;
5) le dispositif de couverture au titre des accidents du travail et maladies professionnelles des sportifs de haut niveau, reconduit pour le même montant soit 2,38 M€ (AE=CP).
Ce dispositif constitue un transfert aux ménages ;
6) le financement de l’exploitation du dispositif de dépollution des terrains assuré par le concessionnaire du Stade de France (dispositif incombant à l’État conformément au contrat de concession du Stade de France), pour un montant reconduit à 0,27 M€ (AE=CP).
Ce dispositif constitue un transfert aux entreprises ;
7) le financement des travaux d’accessibilité du Stade de France dans le cadre de l’Agenda d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) 2017-2022, pour un montant de 0,06 M€ en CP en 2023, clôturant ainsi cette opération.
Ce dispositif constitue un transfert aux entreprises ;
8) la subvention versée aux organismes nationaux (CNOSF et CPSF) à hauteur de 11,05 M€ (AE=CP), soit une baisse de 0,2 M€ par rapport aux crédits inscrits en LFI 2022, liée au transfert de la gestion d’aides aux athlètes à l’ANS (cf. supra).
Les conventions pluriannuelles d’objectifs conclues avec ces deux organismes sont en cours de renouvellement.
Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ;
9) les subventions pour l’organisation des grands événements sportifs internationaux (GESI), pour un montant de 18,4 M€ en AE et 14,2 M€ en CP. Ce montant tient compte d’une mesure nouvelle de 5,5 M€ (AE=CP) au titre de la billetterie sociale ainsi qu’une autre à hauteur de 3 M€ (AE=CP) au titre du financement de grands événements sportifs internationaux en amont des Jeux olympiques et paralympiques (permettant notamment le développement du e-sport).
Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ;
10) les conventions et subventions à des associations nationales, pour un montant reconduit à 1,10 M€ (AE=CP) en 2023.
Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ;
11) le financement par le programme sport du GIP « campus de l’excellence sportive de Bretagne », structure ayant repris les activités de l’ex-CREPS (dissous) de Dinard, à hauteur de 0,29 M€ (AE=CP), soit la reconduction du montant arrêté en LFI 2022.
Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités.
dépenses d’opérations financières
La dépense a été imputée sur le titre 7 « Dépenses d’opérations financières » / catégorie 72 « Dotations en fonds propres » en lieu et place du titre 5 / catégorie 53 « Subvention pour charges d’investissement ».
En 2023, sont imputées sur cette ligne les opérations d’investissement immobilier dont la maîtrise d’ouvrage est assurée directement par les établissements concernés :
1 M€ en AE = CP pour engager de nouvelles opérations de rénovation de la partie Sud du site de l’INSEP : rénovation de la piste du stade Gilbert Omnes et installation de vestiaires modulables afin de maintenir les bâtiments et installations sportives de l’INSEP, dans la perspective des JOP de 2024, à la hauteur des espérances de médailles ;
1,67 en CP pour les restes à payer (rénovation thermique ENVSN et travaux zone Sud INSEP).
2,7 M€ en AE = CP ont été imputés sur les dépenses d’investissement des opérateurs à tort.
ACTION (4,8 %)
03 – Prévention par le sport et protection des sportifs |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 6 402 470 | 21 915 053 | 28 317 523 | 0 |
Crédits de paiement | 6 402 470 | 21 915 053 | 28 317 523 | 0 |
Le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, en étroite interaction avec l’Agence nationale du sport, consolide les actions qu’il mène pour promouvoir les activités physiques et sportives (APS). Par ailleurs, le ministère initie des actions de prévention des accidents de sport et de protection des sportifs et veille à réduire les risques sanitaires liés aux activités physiques et sportives, quelle que soit l’intensité de la pratique.
Promotion des activités physiques et sportives comme facteur de santé / suivi médical des sportifs
La stratégie nationale sport-santé, inscrite dans le plan national de santé publique (PNSP) adopté le 26 mars 2018 et portée par les ministres de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de la santé, a lancé sur la période 2019-2024 une nouvelle dynamique qui vient consolider les liens entre le sport et la santé. En reconnaissant l’activité physique et sportive comme un élément déterminant, à part entière, en matière de santé et de bien-être, pour toutes et tous, tout au long de la vie.
Cette ambition répond à deux fléaux :
le premier, celui de la sédentarité et du manque d’activité physique, première cause de mortalité évitable dans le monde, plus que le tabagisme ;
le second, celui des inégalités dans l’accès aux activités physiques et sportives en favorisant l’accès à toutes et tous sur l’ensemble du territoire, ce qui doit permettre aussi de réduire les inégalités sociales de santé.
Cette stratégie est structurée autour de 4 axes visant à renforcer et diffuser les connaissances sur le sujet, protéger la santé des sportifs et assurer la sécurité des pratiquants, préserver la santé et développer des parcours de soin intégrant des activités physiques et sportives pour le traitement des affections de longue durée.
Le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques veille également à la mise en place des actions relatives à la promotion de l’activité physique et sportive prévues par les différents plans nationaux de santé publique (plan cancer, plan diabète...).
Au niveau européen, le ministère contribue aux travaux du groupe d’experts « sport et santé » de la Commission européenne. Il dispose d’un pôle ressources national « sport, santé, bien-être », chargé de lui apporter son expertise, son soutien et ses conseils ainsi qu’aux différents partenaires et acteurs qui interviennent dans ce domaine.
Les fédérations sportives ayant l’obligation de veiller à la santé de tous leurs licenciés, il revient à l’ANS de financer les actions au titre de la surveillance médicale réglementaire des sportifs inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau ou appartenant au projet de performance fédérale (sportifs espoirs et des collectifs nationaux) dont les fédérations ont la responsabilité, en accompagnant ces dernières dans le cadre des conventions d’objectifs. L’aide financière correspond à la prise en charge partielle des coûts des examens médicaux de cette surveillance réglementaire et apporte un soutien pour une meilleure structuration de leur secteur médical. L’objectif de cette surveillance médicale réglementaire est de prévenir les risques sanitaires inhérents à la pratique sportive intensive. Par ailleurs, l’Agence accompagne également le ministère dans le soutien à la présence médicale et paramédicale auprès des équipes de France dans la préparation des échéances sportives majeures.
Prévention des accidents
Avec ses partenaires, le MSJOP initie ou participe à la réalisation d’actions de prévention des accidents liés aux diverses formes de pratiques sportives (loisirs nautiques, activités sportives en montagne, baignade et natation, sports urbains, cyclisme, VTT, activités d’entretien physique, etc.). Il effectue un suivi de la réglementation visant à sécuriser la pratique physique et sportive.
Des actions spécifiques sont initiées en matière de lutte contre les noyades, en déclinaison du plan « aisance aquatique » lancé par la ministre chargée des sports au printemps 2019. Depuis, les supports de communication ont été retravaillés et une campagne de communication, qui s’appuie sur la diffusion d’affiches et de supports en ligne, a été mise en œuvre.
De même, le lancement du « savoir rouler à vélo », mesure du Comité interministériel à la sécurité routière du 9 janvier 2018, également axe majeur du plan Vélo et mobilités actives, a été lancé en avril 2019. Ce programme interministériel et multi-partenarial, piloté par le ministère des sports, est actuellement dans une phase de déclinaison territoriale. L’objectif de ce programme est que tous les enfants qui entreront au collège devront maîtriser la pratique du vélo en autonomie, dans les conditions réelles de circulation, sur la base de l’offre de services (https ://www.sports.gouv.fr/) mise en œuvre (formalisation d’un socle commun de connaissance, cartographie de l’offre de formation, livret de formation, tutoriels, outils de communication).
Aussi, le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques s’engage particulièrement en faveur de la prévention pour les plus jeunes par l’apprentissage de la natation et du vélo dans le cadre des campagnes « J’apprends à nager », « aisance aquatique » et « Savoir rouler à vélo ».
Prévention du dopage
La prévention du dopage est une mission assurée par l’État. Les médecins conseillers dans les délégations régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES), et les antennes médicales de prévention du dopage (AMPD) implantées dans des établissements de santé contribuent à promouvoir la santé des sportifs et à prévenir les risques de dopage. Par ailleurs, la France participe aux travaux des groupes spécialisés (éducation, questions juridiques, science) du groupe de suivi de la convention contre le dopage du Conseil de l’Europe.
Le ministère a présenté le plan national de prévention du dopage 2019-2024 qui doit permettre d’améliorer la formation des sportifs et des acteurs de la prévention. Dans ce cadre, un travail de construction d’un module de e-learning à destination de l’ensemble des sportifs listés a été engagé. Il a été mis en ligne avec le renouvellement des listes ministérielles de sportifs 2020. L’implication des fédérations dans ce domaine a aussi vocation à être renforcée, ce qui a conduit à l’élaboration d’un guide d’accompagnement à l’élaboration d’une politique de prévention du dopage à destination des fédérations, présenté à l’automne 2020. Le ministère réaffirme la position des Conseillers interrégionaux antidopage (CIRAD) dans la lutte contre les trafics de substances dopantes avec la publication prochaine d’une instruction.
Le ministère renforcera en 2023 les moyens de l’AFLD et du laboratoire d’analyse antidopage dans le cadre des JOP. De même, le soutien financier à l’Agence mondiale antidopage sera en légère hausse en 2023.
Contrôle des conditions de pratique des activités physiques et sportives, sécurité des équipements sportifs
Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et celui des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques mettent en œuvre un contrôle des établissements d’activités physiques et sportives et des éducateurs sportifs via les directions académiques et des services départementaux de l’éducation nationale (DASDEN) afin d’assurer la sécurité des pratiquants. Dans un souci de prévention des accidents et pour une meilleure adéquation de l’encadrement juridique aux pratiques physiques ou sportives, les directions départementales veillent à l’effectivité des déclarations d’accident et mènent des enquêtes administratives telles que prévues par le code du sport, afin d’éclairer les autorités de tutelle sur leurs conditions de survenue.
Par ailleurs, la sécurité des équipements sportifs représente un enjeu fondamental pour la sécurité des pratiquants et des spectateurs. Le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques mobilise les compétences de ses personnels en ce qui concerne, d’une part, les procédures d’homologation des enceintes accueillant des manifestations sportives et d’homologation des circuits de vitesse et, d’autre part, la participation aux commissions consultatives départementales de sécurité et d’accessibilité.
Prévention et lutte contre les incivilités et la violence dans le sport / prévention de la radicalisation dans le sport
La politique du ministère chargé des sports vise à mieux ancrer les sujets sociétaux dans le champ du sport et à mieux les prévenir. Cet ancrage concerne les problématiques liées aux incivilités, violences, discriminations et radicalisation dans le champ du sport. Cet ancrage est articulé autour de 4 piliers :
Prévenir la banalisation des comportements contraires aux valeurs du sport ;
Prévenir la banalisation des discriminations à caractère religieux dans le champ du sport ;
Prévenir les violences sexuelles/ Veiller à ce que les violences sexuelles soient dénoncées ;
Responsabiliser les acteurs du sport vis-à-vis de ces problématiques (dont celui des référents supporters).
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de personnel | 6 402 470 | 6 402 470 |
Rémunérations d’activité | 3 862 837 | 3 862 837 |
Cotisations et contributions sociales | 2 522 859 | 2 522 859 |
Prestations sociales et allocations diverses | 16 774 | 16 774 |
Dépenses de fonctionnement | 805 169 | 805 169 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 605 169 | 605 169 |
Subventions pour charges de service public | 200 000 | 200 000 |
Dépenses d’intervention | 21 109 884 | 21 109 884 |
Transferts aux collectivités territoriales | 100 000 | 100 000 |
Transferts aux autres collectivités | 21 009 884 | 21 009 884 |
Total | 28 317 523 | 28 317 523 |
Dépenses de fonctionnement courant
Les crédits de fonctionnement courant de l’action 03 s’élèveront en 2023 à 0,6 M€ (AE=CP), soit la reconduction du montant inscrit en LFI 2022.
Ils couvrent la réalisation de campagnes de communication visant à promouvoir la sécurité des pratiquants sportifs (campagne montagne - hiver et été, campagne de sécurité des loisirs nautiques, campagne sur les risques liés aux baignades, prévention des noyades et développement de l’aisance aquatique etc.), ainsi que des actions de prévention des accidents avec des partenaires publics (conseil supérieur de la montagne, commission de sécurité des consommateurs, Institut de veille sanitaire, etc.) et l’établissement des cartes professionnelles pour tous les éducateurs sportifs qualifiés, rémunérés et déclarés par les services déconcentrés du ministère chargé des sports.
Subventions pour charges de service public
Il est prévu une subvention pour charges de service public d’un montant de 0,2 M€ (AE=CP) en faveur de l’INSEP, correspondant à la reconduction 2022 des enveloppes consacrées au suivi médical et épidémiologique des sportifs de haut niveau.
dépenses d’intervention
Les crédits d’intervention de cette action s’élèvent à 21,11 M€ (AE=CP). Ils couvrent les dispositifs suivants (le premier est un transfert aux collectivités territoriales, les suivants sont des transferts aux autres collectivités) :
1) le financement du pôle ressources national (PRN) « sport, santé, bien-être » implanté au CREPS de Vichy (0,10 M€ en AE=CP), montant reconduit par rapport à la LFI 2022. La dotation des 3 autres PRN émargeant sur l’action 01 (cf. supra) ;
2) les actions nationales relevant des stratégies et priorités de politiques publiques pour 0,38 M€ (AE=CP), soit la reconduction de la dotation des années précédentes ;
3) les actions déconcentrées de promotion des APS et de suivi médical des sportifs pour 1,91 M€ (AE=CP).
Ces actions permettent en premier lieu, de financer, au niveau déconcentré, des actions de promotion des APS comme facteur de santé, notamment pour la prise en charge de publics spécifiques (personnes sédentaires, seniors, personnes atteintes de pathologies chroniques, jeunes obèses, etc.), conformément aux orientations du plan national d’action pluriannuel « sport, santé, bien-être » mis en place depuis 2013.
En deuxième lieu, s’agissant du suivi médical des sportifs, différentes actions sont menées en régions, hors suivi médical réglementaire (effectué par les fédérations dans le cadre des conventions d’objectifs) : aide au financement de plateaux techniques en médecine du sport accueillant notamment les sportifs de haut niveau ; équipement et soutien de centres médico‑sportifs identifiés dans le réseau régional de médecine sportive ; prise en charge d’interventions de professionnels de santé sur les pôles ; partenariat avec les CHU s’agissant de l’accidentologie dans le sport ; conventions avec les organismes de formation des professionnels de santé (ex. soutien à l’enseignement de la médecine du sport).
En troisième lieu, il est prévu d’assurer principalement le fonctionnement des commissions régionales de lutte contre le trafic de substances et méthodes dopantes - dont le secrétariat est assuré par les directions régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et au sport (DRAJES) - ainsi que la formation des animateurs de prévention du dopage et la structuration de leur réseau ;
4) les actions de prévention et lutte contre les incivilités et la violence dans le sport pour 2,2 M€ (AE=CP), soit le niveau de la dotation en LFI 2022.
5) les subventions accordées, au titre de la lutte contre le dopage, à l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et à l’Agence mondiale antidopage (AMA), à hauteur de 12,12 M€ (AE=CP).
L’AFLD, autorité publique indépendante, n’est pas un opérateur de l’État. Elle a pour missions principales l’organisation des contrôles antidopage et les analyses de prélèvements.
La subvention attribuée par l’État passera de 9,44 M€ en 2022 à 10,94 M€ en 2023, soit une mesure nouvelle de 1,5 M€ pour tenir compte d’un accroissement du nombre de contrôles et des besoins en ressources humaines et matérielles dans la perspective de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris.
La contribution annuelle de la France au fonctionnement de l’Agence mondiale antidopage (AMA) sera augmentée de 0,16 M€ en 2023 pour atteindre 1,18 M€, conformément à la décision du Conseil de fondation de l’Agence de 2018 d’augmenter son budget (alimenté par tous les États participants).
6) le financement du plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes, arrêté sur la période 2019-2024, à hauteur de 0,20 M€ (AE=CP) par an.
Il s’agit principalement d’actions nationales de prévention, qui sont dédiées au développement d’opérations spécifiques de prévention du dopage (comprenant, outre des actions de communication et de formation, le développement de la recherche et le fonctionnement d’un observatoire du dopage et des conduites dopantes) ;
7) la reconduction de la mesure de 4,2 M€ (AE=CP) pour poursuivre la mise en œuvre de la stratégie nationale sport santé (2019-2024) portée par la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et plus précisément permettre le financement des Maisons sport-santé (MSS) dont l’enveloppe représente 4 M€.
Enfin, il est rappelé que, depuis 2020, les subventions aux fédérations sportives sont attribuées par l’Agence nationale du sport, toujours dans le cadre de conventions d’objectifs relatives à la structuration et au développement des activités médicales (suivi médical réglementaire des sportifs de haut niveau et des sportifs classés « espoirs », encadrement sanitaire des équipes de France, promotion de la santé par la pratique sportive, prévention du dopage). Ces crédits sont issus de la subvention globalisée versée par le ministère à l’Agence sur le programme 219 « Sport ».
ACTION (8,2 %)
04 – Promotion des métiers du sport |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 23 048 891 | 25 235 351 | 48 284 242 | 0 |
Crédits de paiement | 23 048 891 | 25 235 351 | 48 284 242 | 0 |
L’action 04 concourt (avec l’action 01) à l’atteinte de l’objectif de « promotion du sport pour le plus grand nombre » en veillant à la formation d’éducateurs pour encadrer la pratique sportive.
Observation des différents aspects du sport et des besoins de qualification
Un soutien est apporté aux initiatives qui concourent à la promotion du sport, à l’aménagement du territoire et au développement durable. Une meilleure connaissance en matière d’offre et de demande des pratiques physiques et sportives et d’équipements sportifs est recherchée.
Des études prospectives, quantitatives et qualitatives, en matière d’emploi et de formation dans le domaine des métiers du sport sont menées par les DRAJES. Ces études apportent des éléments stratégiques permettant d’apprécier l’évolution des métiers dans le champ du sport et de contribuer à mesurer l’opportunité d’adapter ou de créer de nouvelles spécialités, mentions ou qualifications.
Création, mise en œuvre et contrôle des certifications adaptées aux besoins des branches professionnelles
Les certifications sont créées en lien avec les partenaires sociaux de la commission professionnelle consultative (CPC) des métiers du sport et de l’animation, afin de favoriser leur reconnaissance sur le marché du travail. Les services déconcentrés mettent en œuvre et contrôlent les dispositifs de certification, validation des acquis de l’expérience professionnelle et d’organisation des examens (jurys) conduisant à l’ensemble des diplômes délivrés par le ministère.
Mise en œuvre et contrôle des actions de formation professionnelle
La formation professionnelle conduisant aux qualifications du sport permet aux employeurs de s’attacher le concours de personnels qualifiés. L’organisation de ces formations peut relever de la sphère privée ou publique.
Les établissements publics de formation relevant du ministère des sports et leurs structures associées de formation jouent un rôle déterminant dans ce dispositif. Ils conçoivent et conduisent des formations en poursuivant les objectifs suivants :
répondre aux besoins des secteurs professionnels de l’animation et du sport ;
contribuer à l’employabilité des titulaires des diplômes « jeunesse et sport » ;
favoriser des parcours individualisés d’accès à l’emploi ;
répondre aux besoins des territoires et des politiques locales (projet éducatif de territoire) ;
répondre aux besoins des fédérations sportives notamment en matière d’excellence sportive ;
concourir à la sécurité des pratiques.
De plus, ils portent une attention particulière au développement de l’apprentissage et à la formation des jeunes recrutés sur des dispositifs d’emplois aidés dans les champs du sport et de l’animation.
Les contrats d’objectifs et de performance (COP) des établissements tiennent compte de ces éléments.
Enfin, les DRAJES habilitent l’ensemble des formations conduites sur le territoire permettant ainsi de garantir une certaine qualité de ces dernières.
Dispositif SESAME (Sésame vers l’emploi dans le sport et l’animation pour les métiers de l’encadrement)
Ce dispositif permet d’accompagner des jeunes de 16 à 25 ans rencontrant des difficultés d’insertion sociale et/ou professionnelle et résidant très prioritairement au sein d’un Quartier Politique de la Ville (QPV) ou d’une Zone de Revitalisation Rurale (ZRR), dans le cadre d’un parcours individualisé, en favorisant leur accès à un emploi dans le sport ou l’animation par l’obtention d’une qualification professionnelle.
SESAME s’appuie sur un cofinancement du programme 219 « Sport » (2,8 M€ en AE et CP) : même montant qu’en LFI 2022) et du programme 163 « Jeunesse et vie associative », avec une répartition stable depuis son lancement (en 2015) d’environ 2/3 sport et 1/3 jeunesse.
Ecole des cadres du sport
L’École des Cadres du sport (EDC) a été créée au sein de la Direction des sports (DS) en 2022. Cette structure à l’interface entre la DS et la DGRH du MENJ, a pour objet d’améliorer la formation continue et l’accompagnement des évolutions de missions de l’ensemble des cadres d’État du sport, qu’ils soient affectés ou détachés en établissement, en DRAJES (placés ou non auprès d’une fédération), en SDJES, à l’ANS ou en administration centrale.
A ce titre, elle est plus particulièrement chargée de :
• orienter la formation continue des agents du ministère chargé des sports ;
• favoriser l’accompagnement à la formation, le développement professionnel et l’orientation de carrière des agents du ministère ;
• favoriser la capitalisation et la circulation des savoirs d’expériences dans les activités d’encadrement sportif ainsi que le développement de connaissances sur les évolutions métiers ;
• assurer le diagnostic des besoins de formation et l’évaluation de l’offre.
Pour déployer une dynamique à la hauteur de ses ambitions, l’EDC doit s’assurer d’un contact permanent avec les acteurs sur les territoires. Elle se doit ainsi de développer des collaborations par un travail en réseau avec les cadres auxquels son action est destinée.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de personnel | 23 048 891 | 23 048 891 |
Rémunérations d’activité | 13 906 212 | 13 906 212 |
Cotisations et contributions sociales | 9 082 292 | 9 082 292 |
Prestations sociales et allocations diverses | 60 387 | 60 387 |
Dépenses de fonctionnement | 22 093 398 | 22 093 398 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 2 512 494 | 2 512 494 |
Subventions pour charges de service public | 19 580 904 | 19 580 904 |
Dépenses d’intervention | 3 141 953 | 3 141 953 |
Transferts aux ménages | 175 000 | 175 000 |
Transferts aux autres collectivités | 2 966 953 | 2 966 953 |
Total | 48 284 242 | 48 284 242 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT
Les crédits de fonctionnement courant de l’action 04 s’élèvent à 2,51 M€ (AE=CP).
Ils se décomposent en :
1) moyens consacrés à l’organisation des certifications mises en œuvre au niveau déconcentré au sein des BOP régionaux (frais de déplacement et de fonctionnement divers permettant d’assurer les sessions d’examen pour l’accès aux diplômes conduisant aux qualifications sportives). La dotation est reconduite à hauteur de 1,31 M€ (AE=CP) ;
2) moyens permettant d’animer les dispositifs régionaux d’observation de l’emploi et de la formation (DROEF), à hauteur de 0,50 M€ (AE=CP) à un niveau identique à celui des années précédentes. Ces crédits, mis en œuvre au niveau régional, servent au recueil des données régionales sur l’emploi, les métiers et l’insertion professionnelle dans le champ de l’animation sportive et visent à permettre d’analyser la relation emploi – formation ainsi que les besoins en matière de formation, en cohérence avec les données des conseils régionaux et des partenaires sociaux. Par ailleurs, ils contribuent à l’émergence de schémas régionaux du sport ;
3) dépenses de fonctionnement courant au niveau central, reconduites au niveau atteint ces dernières années (0,20 M€ en AE et en CP). Ces dépenses sont nécessaires à la mise en œuvre des actions de formation et de promotion des métiers du sport : soutien au fonctionnement du Pôle national des métiers de l’encadrement du ski et de l’alpinisme ;
4) dépenses de fonctionnement au niveau central et déconcentré au titre des actions de l’école des cadres du sport nouvellement créée (0,5 M€ en AE = CP).
SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC
Il est prévu une subvention pour charges de service public d’un montant de 19,58 M€ (AE=CP). Cette subvention intègre un transfert entrant, issu du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », de la mission « Enseignement scolaire », au profit de l’École nationale des sports de montagne (ENSM) (1 ETPT), de 89 852 €.
Cette dotation concerne 3 établissements : École nationale des sports de montagne (ENSM), école nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN)et institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).
Elle est destinée à participer au financement des dépenses et actions suivantes :
1) les dépenses de personnel des 3 Écoles nationales, à hauteur de 18,36 M€ (AE=CP). Cette subvention est en hausse de 0,46 M€, se répartissant ainsi :
+0,37 M€ en raison de l’impact des mesures de revalorisation indemnitaire de certaines filières et catégories intervenues en 2021/2022, de la prise en charge partielle de la protection sociale complémentaire, du versement de l’aide inflation et du télétravail et des facteurs d’évolution de la masse salariale liés au taux de GVT à 2,5 % et au RIFSEEP ;
+0,09 M€ lié au transfert entrant évoqué supra.
2) les actions prioritaires menées au niveau national dans les domaines de la formation professionnelle et de la professionnalisation de l’encadrement sportif par les Écoles (0,56 M€ en AE=CP) et par l’INSEP (0,25 M€ en AE=CP) ;
3) une partie des dépenses de fonctionnement courant des Écoles (0,28 M€ en AE=CP) dont 0,03 M€ concernant l’inflation ;
4) une partie du plan de formation continue des agents des Écoles (0,14 M€ en AE=CP).
dépenses d’intervention
Les crédits d’intervention de cette action s’élèvent au total à 3,14 M€ (AE=CP), stables par rapport à la LFI pour 2022, et couvrent :
1) les rémunérations versées par l’État (via l’Agence de services et de paiement – ASP) aux seuls stagiaires de l’INSEP relevant de la formation professionnelle continue et inscrits dans des formations à recrutement national (0,17 M€ en AE=CP). Le montant de la dépense prévue est calculé sur la base d’un effectif de 55 stagiaires pour un coût moyen par stagiaire de l’ordre de 3 182 €, frais de gestion inclus.
Ce dispositif constitue un transfert aux ménages.
2) les études relatives à la conception des certifications pour 0,17 M€ (AE=CP), soit au même niveau que ces dernières années.
Le travail d’ingénierie qui est réalisé consiste en la définition des métiers, la construction des diplômes, l’élaboration des référentiels professionnels et de certification, l’élaboration de documents méthodologiques, la formation de formateurs et l’organisation de sessions de regroupement des partenaires impliqués dans ces travaux.
Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ;
3) le dispositif SESAME : 2,80 M€ (AE=CP) sont reconduits. Ces crédits doivent permettre d’accompagner 1 000 nouveaux jeunes dans le champ du sport et de l’animation (hors Plan de relance).
Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités.
Par ailleurs, il est rappelé que les subventions aux fédérations sportives sont attribuées depuis 2020 par l’Agence nationale du sport, toujours dans le cadre de conventions d’objectifs relatives à l’effort de formation. Ces crédits sont issus de la subvention globalisée versée par le ministère à l’Agence sur le programme 219 « Sport ».
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| LFI 2022 | PLF 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
Ecoles nationales des sports (P219) | 14 031 819 | 13 131 819 | 12 425 820 | 13 625 820 |
Subventions pour charges de service public | 11 931 819 | 11 931 819 | 12 425 820 | 12 425 820 |
Dotations en fonds propres | 2 100 000 | 1 200 000 | 0 | 1 200 000 |
MNS - Musée national du sport (P219) | 3 112 597 | 3 112 597 | 3 188 169 | 3 188 169 |
Subventions pour charges de service public | 3 112 597 | 3 112 597 | 3 188 169 | 3 188 169 |
ASP - Agence de services et de paiement (P149) | 175 000 | 175 000 | 97 175 000 | 97 175 000 |
Transferts | 175 000 | 175 000 | 97 175 000 | 97 175 000 |
IFCE - Institut français du cheval et de l'équitation (P149) | 7 230 000 | 7 230 000 | 7 230 000 | 7 230 000 |
Subventions pour charges de service public | 7 230 000 | 7 230 000 | 7 230 000 | 7 230 000 |
INSEP - Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (P219) | 26 299 924 | 24 799 924 | 27 655 106 | 28 127 106 |
Subventions pour charges de service public | 23 299 924 | 23 299 924 | 23 955 106 | 23 955 106 |
Dotations en fonds propres | 3 000 000 | 1 500 000 | 3 700 000 | 4 172 000 |
ANS - Agence nationale du sport (P219) | 345 241 092 | 245 241 092 | 164 675 694 | 264 675 694 |
Subventions pour charges de service public | 6 228 548 | 6 228 548 | 7 028 548 | 7 028 548 |
Transferts | 339 012 544 | 239 012 544 | 157 647 146 | 257 647 146 |
Total | 396 090 432 | 293 690 432 | 312 349 789 | 414 021 789 |
Total des subventions pour charges de service public | 51 802 888 | 51 802 888 | 53 827 643 | 53 827 643 |
Total des dotations en fonds propres | 5 100 000 | 2 700 000 | 3 700 000 | 5 372 000 |
Total des transferts | 339 187 544 | 239 187 544 | 254 822 146 | 354 822 146 |
Total des subventions pour charges d'investissement | 0 | 0 | 0 | 0 |
Le tableau ci-dessus comporte plusieurs erreurs :
* la dotation en fonds propres concernant les écoles nationales du sport est de 672 000 €
* la dotation en fond propres concernant l’INSEP et de 1 M€ en AE et 2 M€ en CP
* la répartition entre SCSP et crédits d’intervention concernant l’ANS est de +0,2 M€ et ‑0,2 M€
Le périmètre des Écoles nationales recouvre l’École nationale des sports de montagne (ENSM) et l’École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN).
Le montant des subventions pour charges de service public (SCSP) en faveur des opérateurs augmente de 2,2 M€ (AE=CP) par rapport à la LFI 2022, s’établissant à 54,03 M€ (AE=CP). Cette augmentation vise non seulement à financer les impacts liés à l’inflation et au coût de l’énergie, mais également à tenir compte de l’augmentation des dépenses de l’ANS résultant de dépenses nouvelle notamment en matière de dépenses de personnels et de reprise de missions du CNOSF. Cette enveloppe tient également compte d’un transfert entrant du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », de la mission interministérielle « Enseignement scolaire », au profit de l’ENSM (+1 ETPT / +89 852 €).
Les dotations en fonds propres, à hauteur de 1 M€ en AE et 1,67 M€ en CP, sont destinées aux Écoles et à l’INSEP (partie Sud non couverte par le contrat de partenariat public privé - PPP).
Les transferts, dont les montants augmentent de 125,63 M€ en AE et 225,63 M€ en CP par rapport à la LFI 2022, correspondent essentiellement :
• aux subventions prévues pour l’ANS au titre de ses dépenses d’intervention (157,45 M€ en AE et 257,45 M€ en CP), dont 64,65 M€ en AE et 164,65 M€ en CP pour le développement des pratiques, comprenant les 100 M€ en CP pour le programme équipements sportifs de proximité, et 92,80 M€ (AE=CP) pour la haute performance et le haut niveau ;
• à la mise en œuvre du Pass’Sport dont la gestion est confiée à l’ASP (97,18 M€ en AE=CP).
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
| LFI 2022 | PLF 2023 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
ANS - Agence nationale du sport |
|
| 70 |
|
|
|
|
| 70 |
|
|
|
Ecoles nationales des sports |
|
| 192 |
|
|
|
|
| 193 | 6 | 6 |
|
INSEP - Institut national du sport, de l'expertise et de la performance |
|
| 277 | 25 | 25 |
|
|
| 282 | 27 | 6 |
|
MNS - Musée national du sport |
|
| 23 |
|
|
|
|
| 23 | 5 |
|
|
Total ETPT |
|
| 562 | 25 | 25 |
|
|
| 568 | 38 | 12 |
|
|
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2022 | 562 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022 |
|
Impact du schéma d'emplois 2023 | 5 |
Solde des transferts T2/T3 | 1 |
Solde des transferts internes |
|
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques |
|
Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2023 | 568 |
Les emplois sous plafond s’établissent à 568 ETPT pour 2023 (contre 562 ETPT en 2022).
Cette variation de +6 ETPT par rapport à la LFI 2022 est justifiée par un schéma d’emploi positif de 5 ETPT en faveur de l’INSEP et d’un transfert de +1 ETPT en provenance du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », de la mission interministérielle « Enseignement scolaire », en faveur de l’ENSM.