$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#231)

$@FwLOVariable(libelleProg#Vie étudiante)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Aides directes

0

2 541 580 728

2 541 580 728

0

2 541 580 728

2 541 580 728

02 – Aides indirectes

0

407 151 152

407 151 152

0

400 928 652

400 928 652

03 – Santé des étudiants et activités associatives, culturelles et sportives

0

80 557 176

80 557 176

0

80 557 176

80 557 176

04 – Pilotage et animation du programme

0

107 125 389

107 125 389

0

107 125 389

107 125 389

Total

0

3 136 414 445

3 136 414 445

0

3 130 191 945

3 130 191 945




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+1 150 000

+1 150 000

+1 150 000

+1 150 000

Rendez-vous salarial - Médecins du travail (P231)

141 ►

 

 

 

+1 150 000

+1 150 000

+1 150 000

+1 150 000

Transferts sortants

 

 

 

 

 

 

 

 

Un seul transfert affecte les crédits 2023 du programme 231 : celui relatif à la revalorisation de la rémunération des assistants de service social (ASS), des conseillers techniques de service social (CTSS) et des médecins du travail. Ce transfert entrant de 1,15 M€ en provenance du programme 141, déjà effectué en gestion 2022, est intégré au socle de budgétisation en 2023.

 

   Mesures de périmètre

 

Aucune mesure de périmètre n’affecte le programme 231 en 2023.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Contrats de projets État-Région (CPER)

Génération CPER 2015-2020

 

Consommation au 31/12/2022

Prévision 2023

2024 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

02 Aides indirectes

98 950 000

 

92 280 000

 

4 900 000

 

Total

98 950 000

 

92 280 000

 

4 900 000

 


 

Génération CPER 2021-2027

 

Consommation au 31/12/2022

Prévision 2023

2024 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

02 Aides indirectes

114 830 000

25 641 447

11 802 480

17 700 000

13 862 500

17 676 467

Total

114 830 000

25 641 447

11 802 480

17 700 000

13 862 500

17 676 467


 

Total des crédits de paiement pour ce programme

Génération

CP demandés
pour 2023

CP sur engagements
à couvrir après 2023

Génération CPER 2015-2020

4 900 000

 

Génération CPER 2021-2027

13 862 500

17 676 467

Total toutes générations

18 762 500

17 676 467


 

Génération CPER 2015-2020

Dans les priorités définies par le MESRI pour les CPER 2015-2020, l’une d’entre elles avait pour objectif de répondre aux besoins de logements étudiants afin d’offrir aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche des campus attractifs et fonctionnels. L’enveloppe contractualisée pour les opérations de logement étudiant est de 98,95 M€ sur le programme 231.


Le montant total des AE finalement mises à disposition sur le programme 231 entre 2015 et 2020 pour cette génération de CPER est de 97,18 M€. Les CP mis en place pour couvrir ces AE entre 2015 et 2022 représentent un montant total de 92,28 M€ (dont 3,63 M€ inscrits en LFI 2022), soit un taux de couverture en CP des AE ouvertes de 95 %.


L’enveloppe inscrite en 2023 est de 4,9 M€ en CP permettra de solder la couverture des AE mises à disposition sur le programme 231 pour cette génération de CPER.


Génération CPER 2021-2027

Pour la nouvelle génération de CPER pour la période 2021-2027, le MESRI s’engage à soutenir une politique d’investissement volontariste pour l’enseignement supérieur, notamment le développement d’une offre de logement social étudiant de qualité.


A ce stade des négociations des CPER 2021-2027, le montant à contractualiser sur le programme 231 (au titre des logements étudiants) est estimé à environ 10 % des enveloppes régionales allouées par le MESRI pour l’enseignement supérieur (programmes 150 et 231) d’un montant total de 1 176,53 M€, soit une enveloppe de 114,83 M€. Ce montant sera affiné après la signature des contrats de plan État-régions qui s’achèvera fin 2022.


Une programmation anticipée du CPER 2021-2027 a été mise en œuvre dès 2021 pour éviter une année blanche. Pour le logement étudiant, il a été programmé des projets pour lesquels des études avaient déjà été réalisées et/ou qui étaient cofinancés dans le cadre du volet du plan de relance sur la rénovation énergétique des bâtiments de l’État et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche (programme 362). Ainsi, en 2021, une enveloppe d’AE de 10,47 M€ a été mise à disposition et le montant des CP consommés est de 0,32 M€ au titre du CPER 2021-2027.


Une enveloppe a été inscrite en loi de finances 2022 au titre de la deuxième année d’exécution de cette génération de CPER à hauteur de 15,17 M€ en AE et 11,48 M€ en CP (montant qui tient compte des crédits redéployés au profit du financement des contrats de convergence et de transformation -CCT- pour les territoires ultramarins détaillés ci-dessous).


L’enveloppe à financer pour 2023 sur le programme 231 pour les CPER 2021-2027 est de 17,7 M€ en AE et 13,86 M€ en CP (en raison de la prévision de crédits 2023 pour les CCT d’un montant de 0,72 M€ en CP, détaillée ci-dessous).


 

Contrat de convergence et de transformation (CCT)

Contrat de convergence et de transformation 2019-2022

 

Consommation au 31/12/2022

Prévision 2023

2024 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

02 Aides indirectes

1 428 000

1 428 553

460 220

 

715 000

253 333

La Réunion

1 428 000

1 428 553

460 220

 

715 000

253 333

Total

1 428 000

1 428 553

460 220

 

715 000

253 333


 

Dans le cadre des contrats de convergence et de transformation des territoires d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion) pour la période 2019-2022, qui se sont substitués aux CPER 2015-2020 clôturés de façon anticipée fin 2018, le volet « logement étudiant » ne concerne que la Réunion pour une enveloppe de 1,43 M€ sur le programme 231.


Un montant de 1,43 M€ en AE et 0,46 M€ en CP a été programmé en 2022 pour le CCT de la Réunion et un montant de 0,72 M€ en CP est prévu pour 2023 par redéploiement en gestion des crédits prévus pour le CPER 2021-2027.



 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

27 030 453

 

0

 

3 102 972 891

 

3 102 620 121

 

27 383 223

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

27 383 223

 

15 052 500
0

 

4 400 000

 

7 930 723

 

0

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

3 136 414 445
1 400 000

 

3 115 139 445
900 000

 

13 350 000

 

8 425 000

 

0

 

Totaux

 

3 131 091 945

 

17 750 000

 

16 355 723

 

0

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

99,31 %

 

0,43 %

 

0,27 %

 

0,00 %

 

 

Justification par action

ACTION     (81,0 %)

01 – Aides directes

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

2 541 580 728

2 541 580 728

400 000

Crédits de paiement

0

2 541 580 728

2 541 580 728

400 000


Les dispositifs d’aides sociales en faveur des étudiants ont pour objectif d’améliorer les conditions de réussite des étudiants issus de familles les moins favorisées et des classes moyennes tout en réduisant la nécessité pour ces jeunes de travailler concurremment à leurs études.

L’action 01 comporte l’ensemble des crédits relatifs aux aides financières directes aux étudiants :

  • La bourse sur critères sociaux de l’enseignement supérieur est attribuée en fonction des ressources et des charges des parents ou du tuteur légal, ainsi que de points de charge dont les critères d’attribution sont l’éloignement entre le domicile et le lieu d’études et le nombre d’enfants à charge du foyer fiscal de référence.

Cette aide peut être complétée :

- de l’aide au mérite pour les étudiants boursiers ayant obtenu une mention « très bien » au baccalauréat ;

- de l’aide à la mobilité master s’adressant aux étudiants boursiers s’inscrivant en première année du diplôme national de master dans une région académique différente de celle dans laquelle ils ont obtenu leur diplôme national de licence l’année précédente ;

- de l’aide à la mobilité internationale, pour les boursiers souhaitant suivre une formation supérieure à l’étranger dans le cadre d’un programme d’échanges ou effectuer un stage international dans le cadre de leur cursus.


  • L’aide spécifique ponctuelle s’adresse aux étudiants boursiers et non boursiers qui rencontrent ponctuellement de graves difficultés financières.Les étudiants qui doivent faire face à des difficultés pérennes peuvent faire une demande d’allocation annuelle.

  • L’aide à la mobilité Parcoursup, destinée aux futurs étudiants, peut être accordée aux bacheliers bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée souhaitant suivre une formation dans un établissement hors de leur académie de résidence, où à l’intérieur de celle-ci, si l’aide permet, compte tenu de la situation du candidat, de faciliter la mobilité.

  • La prise en charge du coût de la certification en langue anglaise pour les étudiants inscrits dans un cursus à dimension internationale et conduisant à un diplôme national.


Par ailleurs, l’aide pour les personnes inscrites dans les formations labellisées de la Grande École du Numérique s’adresse aux apprenants de ces formations ne disposant pas par ailleurs d’aides au titre de la formation et de l’insertion professionnelle. Cette aide est attribuée selon les mêmes modalités que pour les bourses sur critères sociaux.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

35 016 514

35 016 514

Subventions pour charges de service public

35 016 514

35 016 514

Dépenses d’intervention

2 506 564 214

2 506 564 214

Transferts aux ménages

2 495 304 972

2 495 304 972

Transferts aux entreprises

11 259 242

11 259 242

Dépenses d’opérations financières

 

 

Prêts et avances

 

 

Total

2 541 580 728

2 541 580 728

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Les crédits ouverts au PLF 2023 au titre des subventions pour charges de service public, d’un montant de 35 M€ en AE et en CP, correspondent à la part du financement allouée par l’État au réseau des œuvres universitaires pour la couverture de la rémunération (32,5 M€) et des charges connexes (0,2 M€) des personnels administratifs et des assistants sociaux chargés de la gestion des aides directes (gestion du dossier social étudiant) dans les 26 CROUS.

Ce montant prend en compte l’application des mesures salariales interministérielles au personnel rattaché à cette action : dégel du point d’indice, revalorisation indemnitaire des catégories A et B, revalorisation indiciaire de la catégorie C, augmentation des possibilités de promotion des catégories B et C, augmentation du SMIC (2,3 M€).

En outre, ce montant a été majoré de 2 M€ par rapport à 2022 pour permettre le recrutement de 40 assistantes sociales afin d’assurer un renforcement durable des services sociaux, condition de l’amélioration de l’accès des étudiants aux différents dispositifs mis en place pour répondre aux situations de précarité résultant de la crise sanitaire.


DÉPENSES D’INTERVENTION


Cette catégorie de dépenses regroupe les crédits destinés aux aides directes en faveur des étudiants suivant des études dans les établissements d’enseignement supérieur relevant du ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, pour un montant de 2 506,6 M€ en AE et CP.


TRANSFERT AUX MÉNAGES


Les bourses sur critères sociaux : 2 355,2 M€

Les bourses sur critères sociaux se répartissent en 8 échelons (de 0bis à 7), à chacun desquels correspond un montant de bourse.


Pour le premier semestre 2023 au titre de l’année universitaire 2022-2023, l’effectif prévisionnel d’étudiants boursiers est de 731 952, correspondant à une augmentation des boursiers à la rentrée 2022 de 0,54 % par rapport au nombre de boursiers constaté en 2021-2022. Ce taux prend en compte l’évolution prévisionnelle du nombre d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2022.


Cet effectif prévisionnel est ventilé selon la répartition constatée lors de l’année universitaire 2021-2022, soit :

• échelon 0bis = 233 182 boursiers (31,9 %)

• échelon 1 = 101 989 boursiers (13,9 %)

• échelon 2 = 52 777 boursiers (7,2 %)

• échelon 3 = 53 539 boursiers (7,3 %)

• échelon 4 = 52 660 boursiers (7,2 %)

• échelon 5 = 95 236 boursiers (13,0 %)

• échelon 6 = 83 964 boursiers (11,5 %)

• échelon 7 = 58 605 boursiers (8,0 %)


Il ressort de cette ventilation que les échelons 5 à 7 concentrent environ 33 % de la population boursière.


Par ailleurs, les taux annuels sur 10 mois des bourses sur critères sociaux ont été revalorisés à hauteur de 4,0 % à la rentrée 2022 pour les échelons 0bis à 7, afin de compenser la perte de pouvoir d’achat des étudiants boursiers. Ainsi, les taux annuels des bourses à la rentrée 2021 sont les suivants :


• échelon 0 bis .................1 084 €

• échelon 1 ……………… 1 793 €

• échelon 2 ........................2 701 €

• échelon 3 ........................3 458 €

• échelon 4 ........................4 217 €

• échelon 5 ........................4 842 €

• échelon 6 ........................5 136 €

• échelon 7 .............………5 965 €


Par ailleurs, à compter de la rentrée 2022, le soutien financier est renforcé pour les étudiants en mobilité de longue distance, en particulier les étudiants ultra-marins en mobilité en métropole. Ces derniers bénéficient de points de charge supplémentaires dans l’examen de leur droit à bourse lorsqu’ils effectuent leurs études à plus de 3 500 km de leur foyer : un point de charge supplémentaire est attribué pour une mobilité entre 3 500 et 13 000 kilomètres et deux points de charge supplémentaire à compter de 13 000 km. Ces points de charge sont attribués pour majorer les plafonds de revenus déterminant l’éligibilité.


Pour le dernier quadrimestre 2023, au titre de l’année universitaire 2023-2024, l’évolution prévisionnelle du nombre de boursiers est relativement stable par rapport à l’année 2022-2023. En conséquence, la dépense prévisionnelle de bourses sur critères sociaux pour 2023 est maintenue à 2 355,2 M€.


Ce montant comprend également la dépense au titre du dispositif « grandes vacances universitaires » destiné à certaines catégories d’étudiants boursiers qui ne peuvent rentrer chez eux durant les vacances universitaires, boursiers ultramarins, notamment.


Les aides au mérite : 42,8 M€

L’aide au mérite est accordée aux étudiants ayant obtenu une mention « très bien » à la dernière session du baccalauréat et bénéficiant d’une bourse sur critère sociaux. Sous réserve de progression dans les études, cette aide est versée pendant une durée de trois ans. Elle s’élève à 900 € annuels.

Les crédits inscrits au projet de loi de finances 2023, sont stables par rapport à la LFI 2022 et permettront d’attribuer plus de 47 000 aides.


Les aides à la mobilité internationale : 28,9 M€

D’un montant mensuel de 400 €, les aides à la mobilité internationale, compléments aux bourses sur critères sociaux, sont accordées pour une durée de 2 à 9 mois aux étudiants boursiers suivant une formation d’enseignement supérieur à l’étranger dans le cadre d’un programme d’échanges au cours de leurs cursus d’études. Cette dotation permet de verser 72 250 mensualités d’aide. 

L’enveloppe des aides à la mobilité internationale est majorée de 3 M€ en projet de loi de finances 2023 par rapport à la LFI 2022 afin de poursuivre la volonté du Président de la République de voir passer la moitié d’une classe d’âge, avant ses 25 ans, au moins 6 mois dans un autre pays européen.


Les aides spécifiques : 48,8 M€

Ces moyens, gérés par les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS), permettent de financer :

  • l’aide ponctuelle en faveur des étudiants, qu’ils soient boursiers ou non. Elle est versée en une seule fois et son montant maximal correspond au montant annuel de l’échelon 2 des bourses de l’enseignement supérieur sur critères sociaux. Dans le cas où plusieurs aides ponctuelles sont accordées au titre de la même année universitaire, le montant cumulé des aides ne peut excéder deux fois le montant annuel de l’échelon 2.

  • l’allocation annuelle accordée aux étudiants rencontrant des difficultés pérennes et qui ne remplissent pas les conditions d’attribution d’une bourse sur critères sociaux. Elle est versée pendant toute l’année universitaire en mensualités. Ce nombre peut être réduit si la situation de l’étudiant le justifie, mais ne peut être inférieur à 6 mensualités. Elle peut donner lieu à un versement pendant les grandes vacances universitaires. Le montant de l’allocation annuelle correspond à l’un des échelons des bourses sur critères sociaux. L’allocation annuelle équivaut à un droit à bourse. Elle donne droit à l’exonération des droits de scolarité à l’université et de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) créée en 2018 par la loi relative à l’Orientation et à la Réussite des étudiants du 8 mars 2018.


L’aide à la mobilité Parcoursup : 10 M€

L’aide à la mobilité Parcoursup vise à accompagner l’entrée dans l’enseignement supérieur des futurs étudiants qui souhaitent suivre une formation hors de leur académie de résidence. Elle est ouverte aux bacheliers bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée au regard de leur situation et de l’impact matériel et financier de la mobilité envisagée, notamment en raison de la distance, du coût de la vie et des frais d’installation. Elle peut également être accordée aux bacheliers bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée qui acceptent une proposition d’admission dans un établissement situé dans leur académie de résidence après examen de leur situation par la commission régionale d’accès à l’enseignement supérieur lorsque l’attribution de l’aide permet, compte tenu de la situation du candidat, de faciliter cette mobilité.


Les demandes d’aide sont instruites par le directeur général du CROUS de l’académie où se situe la formation pour laquelle le candidat a confirmé définitivement son acceptation d’une proposition d’admission. Le directeur général du CROUS décide de l’attribution de l’aide. L’aide est définitivement accordée au candidat quand son inscription est validée par l’établissement d’inscription. Le paiement de l’aide est confié au CROUS « d’accueil ». Son montant est de 500 €. Le montant de l’enveloppe de l’aide à la mobilité Parcoursup permettra d’aider 20 000 étudiants.


L’aide à la mobilité master : 7,2 M€

L’aide à la mobilité master est accordée aux étudiants titulaires du diplôme national de licence et primo-entrants en première année de formation conduisant au diplôme national de master qui changent de région académique entre la troisième année de licence et la première année de master.

Cette aide d’un montant de 1 000 € est attribuée à l’étudiant bénéficiaire d’une bourse sur critères sociaux ou d’une allocation annuelle dans le cadre du dispositif des aides spécifiques. Le réseau des œuvres universitaires s’est vu confier l’instruction des demandes et le paiement de cette aide.


La Grande École du Numérique : 2,4 M€

Pour favoriser l’insertion des jeunes en décrochage scolaire dans une filière d’avenir, la Grande École du numérique (GEN), constituée sous la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP), labellise sur le territoire national des formations courtes et qualifiantes. Ces formations préparent aux métiers du numérique et permettent d’acquérir un socle professionnalisant de compétences numériques susceptibles d’offrir des débouchés aux apprenants. Ces formations s’adressent à des personnes diplômées en situation de recherche d’emploi ou dépourvues de qualification professionnelle ou de diplôme.

Des aides peuvent être accordées aux apprenants de la GEN ne disposant pas par ailleurs d’aides au titre de la formation et de l’insertion professionnelles, selon les mêmes modalités d’attribution que pour les bourses sur critères sociaux.


TRANSFERT AUX ENTREPRISES


Financement d’un fonds de garantie géré par BPI France : 4,0 M€

Un système de prêts bancaires garantis par l’État est ouvert à tous les étudiants qui le souhaitent, lesquels sont ainsi dispensés de caution bancaire ou familiale. Ce prêt permet de diversifier les sources de financement des étudiants et contribue à renforcer l’égalité des chances entre les étudiants devant l’emprunt. D’un montant maximal de 20 000 €, ce prêt est ouvert à l’ensemble des étudiants sans condition de ressources et sans caution parentale ou d’un tiers. La possibilité de rembourser l’emprunt de manière différée est prévue. Le risque de défaillance est garanti par l’État à hauteur de 70 %.


Les établissements bancaires qui offrent ce type de prêts sont les Caisses d’épargne, la Banque Populaire, le Crédit mutuel, le Crédit industriel et commercial, la Société générale, le Crédit agricole, la Banque postale…

Le fonds de garantie mis en place est géré par BPI France. Les étudiants bénéficiaires de la garantie sont issus de toutes les filières et de tous les niveaux d’études.


Prise en charge du coût de la certification en langue anglaise : 7,3 M€

Une attestation de niveau linguistique peut être proposée aux étudiants inscrits dans un cursus à dimension internationale et conduisant à un diplôme national. Cette attestation donne un niveau internationalement reconnu. La certification est proposée de manière progressive.

L’enveloppe de crédits 2023 permet le versement d’une compensation aux établissements proposant aux étudiants une certification en langue.

 

ACTION     (13,0 %)

02 – Aides indirectes

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

407 151 152

407 151 152

1 000 000

Crédits de paiement

0

400 928 652

400 928 652

500 000


Cette action concerne essentiellement le logement étudiant et la restauration universitaire gérés par le réseau des œuvres universitaires :

  • la restauration universitaire poursuit une mission de service public et de santé publique en offrant des prestations équilibrées à prix réduit. À ce titre, elle s’adresse à l’ensemble des étudiants et contribue à améliorer leur qualité de vie sur les sites. Les étudiants ont la possibilité de prendre un repas pour un prix modique.

Ce tarif social permet l’accès à une alimentation équilibrée et durable dans plusieurs centaines de structures gérées par les Crous, qui maillent le territoire national.

Pour répondre aux difficultés pour s’alimenter renforcées par la crise sanitaire et l’évolution de l’inflation, l’ensemble des étudiants boursiers sur critères sociaux et certains étudiants non boursiers en situation de précarité continuent à bénéficier à la rentrée 2022 d’un repas à 1 € dans les restaurants universitaires gérés par les Crous. Les autres étudiants bénéficient d’un tarif social à hauteur de 3,30 €.


  • l’objectif de la politique du logement étudiant menée par le ministère en charge de l’enseignement supérieur est de permettre au plus grand nombre d’étudiants qui en font la demande d’accéder à un hébergement de qualité et à un moindre coût.


Pour pallier les difficultés des étudiants impactés par la crise sanitaire, il a été décidé de maintenir la non indexation des loyers 2023 en résidences universitaires gérées par les Crous jusqu’au 1er septembre 2023. Les loyers n’ont plus été augmentés dans ces résidences depuis l’année universitaire 2018-2019.


La stratégie immobilière, mise en œuvre par le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) est déclinée au niveau des Crous, notamment dans leurs schémas directeurs immobiliers. Elle vise à mettre à disposition de l’ensemble de la population étudiante une offre de logement et de restauration rénovée et performante. L’action du réseau s’inscrit dans le cadre de ces plans de construction ainsi que dans la modernisation et la réhabilitation des structures de restauration et de logements via des financements divers (CPER, bailleurs sociaux, collectivités territoriales).




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

290 898 690

290 898 690

Subventions pour charges de service public

290 898 690

290 898 690

Dépenses d’investissement

110 288 706

104 066 206

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

17 700 000

19 477 500

Subventions pour charges d'investissement

92 588 706

84 588 706

Dépenses d’intervention

5 963 756

5 963 756

Transferts aux autres collectivités

5 963 756

5 963 756

Dépenses d’opérations financières

 

 

Dotations en fonds propres

 

 

Total

407 151 152

400 928 652

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

 

Dans le cadre de la subvention pour charges de service public versée par l’État au réseau des œuvres universitaires, 290,9  M€ en AE et en CP sont destinés à financer les dépenses relatives à la gestion du logement et de la restauration universitaires, selon la répartition suivante :

 

  • les dépenses de fonctionnement du réseau des œuvres universitaires, y compris la part de la rémunération des personnels des Crous financée par l’État (216,3 M€) ;

  • l’application des mesures salariales interministérielles du personnel rattaché à cette action : dégel du point d’indice, revalorisation indemnitaire des catégories A et B, revalorisation indiciaire des catégories C, augmentation des possibilités de promotion des catégories B et C, augmentation du SMIC (15,6 M€) ;

  • les mesures concernant spécifiquement le réseau des œuvres universitaires : revalorisation des grilles indiciaires des personnels ouvriers relevant des DAPOOUS et développement de l’offre de restauration étudiante (4 M€) ;

  • la prolongation du repas à 1 € dans les restaurants universitaires gérés par les Crous et le financement supplémentaire pour l’application de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Loi EGALIM) pour un montant de 55 M€. Cette loi prévoit qu’au plus tard au 1er janvier 2022, le réseau des œuvres compte, pour sa mission de restauration, 50 % de produits de qualité et durables dont au moins 20 % de produits biologiques

 

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

CONTRATS DE PLAN ÉTAT-REGIONS 2015-2020 et 2021-2027 - CCT 2019-2022

 

La description détaillée des moyens destinés aux crédits contractualisés est présentée au sein des « Grands projets transversaux et crédits contractualisés » dans la partie consacrée aux éléments transversaux du programme.

 

L’enveloppe 2023, d’un montant total de 17,70 M€ en AE et 19,48 M€ en CP correspond :

  • au solde des paiements des opérations engagées au titre des CPER 2015-2020 (4,9 M€ en CP),

  • à l’exécution de la 3e année de la génération de CPER 2021-2027 (17,7 M€ en AE et 13,86 M€ en CP),

  • à la poursuite de l’opération engagée au titre du contrat de convergence et de transformation (CCT) 2019 - 2022 de la Réunion (0,72 M€ en CP sur les AE ouvertes en 2022).

 

En plus des crédits budgétaires pour l’exécution des CPER, il est prévu de rattacher des crédits de fonds de concours provenant de collectivités territoriales et d’autres organismes, tels les centres régionaux des œuvres universitaires (CROUS) pour un montant de 1 M€ en AE et 0,5 M€ en CP, correspondant à leurs participations au financement des opérations (montants non intégrés au PLF 2023).

 

Le logement et la restauration étudiants : 92,6 M€ en AE, 84,6 M€ en CP

Le réseau des œuvres universitaires est l’un des principaux acteurs en matière de politique de logement étudiant et participe au financement de réhabilitations en assurant le premier équipement des nouveaux logements. Il poursuit ses actions de réhabilitation, de modernisation et de mise aux normes d’hygiène et de sécurité des restaurants universitaires.

Une description de la politique menée par le réseau des œuvres universitaires en termes de logement étudiant et de restaurant universitaire est décrit dans le volet opérateur.

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Les crédits prévus au titre des transferts aux autres collectivités s’élèvent à 6,0 M€.

Ils se répartissent comme suit :

• 5,4 M€ destinés au financement du fonctionnement et de la maintenance de la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP). Cette fondation a pour mission d’héberger des étudiants de toutes nationalités, d’accueillir les chercheurs, professeurs, artistes poursuivant en France des missions temporaires de recherche ou d’enseignement supérieur, et d’organiser des manifestations présentant prioritairement un caractère international ;

• 0,6 M€ financera des frais de fonctionnement de la Fondation santé des étudiants de France (FSEF)

 

 

ACTION     (2,6 %)

03 – Santé des étudiants et activités associatives, culturelles et sportives

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

80 557 176

80 557 176

0

Crédits de paiement

0

80 557 176

80 557 176

0


La santé des étudiants constitue une dimension importante de l’intégration et de la réussite universitaires. Priorité du ministère chargé de l’enseignement supérieur, le déploiement d’actions de prévention et l’accès à la santé sont des axes majeurs de sa politique publique définie sous l’égide de la Conférence de prévention étudiante, installée en 2019.

En outre, la Contribution de Vie Étudiante et de Campus créée par la loi « Orientation et Réussite des étudiants » permet le financement d’actions en faveur de la santé des étudiants notamment sur la prévention des addictions, l’alcoolisation massive, la santé mentale et la santé sexuelle. Ces orientations ont pour objet d’apporter des réponses aux difficultés d’adaptation, de santé et d’accès aux soins que les étudiants peuvent rencontrer au cours de leur scolarité.

 

À cet effet, les services universitaires ou inter-universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS), pivots de la santé étudiante prennent une part active dans la réalisation de campagnes de prévention, de sensibilisation et d’éducation sanitaire. Ils conduisent des actions visant notamment à favoriser l’adaptation des étudiants en situation de difficultés psychologiques et proposent des prestations, individuelles (consultations médico-psychologiques…) ou collectives, de prise en charge du stress, de l’anxiété et de l’isolement. Un élargissement des missions des SSU qui deviendront SSE (service de santé étudiante) est prévue pour inclure tous les étudiants d’un territoire, inscrits ou non à l’université, par convention avec l’établissement d’origine pour ces derniers. Les SSE en relation avec les acteurs de santé sur leur territoire mettront en place une offre socle définie au niveau national ainsi qu’une offre répondant aux enjeux identifiés localement.

 

Ils sont chargés d’effectuer, au cours du cursus dans l’enseignement supérieur de l’étudiant, un examen de prévention dans le cadre d’un examen de santé au profit des étudiants prioritaires, de contribuer au dispositif d’accompagnement et d’intégration des étudiants handicapés dans l’établissement et enfin d’exercer un rôle de veille sanitaire, de conseil et de relais dans le cadre de programmes de prévention et de plans régionaux en santé publique. 26 SUMPPS, constitués en centres de santé, proposent une prise en charge curative qui donne accès au parcours de soins coordonnés.

 

Les services de santé universitaires, non constitués en centre de santé, peuvent, depuis le décret de février 2019, prescrire des moyens de contraception, des traitements de substitution nicotinique, de radiographies du thorax, le dépistage, le diagnostic et le traitement ambulatoire des infections sexuellement transmissibles ainsi que la prescription et la réalisation des vaccinations. Une dérogation au parcours de soins permet aux étudiants qui consultent un médecin en service de santé universitaire de ne pas se voir appliquer de majoration. En outre, les médecins des SUMPPS peuvent être choisis comme médecin traitant par l’étudiant.

 

L’intégration et la réussite des étudiants handicapés passent par la mise en œuvre de moyens permettant d’assurer de meilleures conditions d’accueil et un suivi personnalisé de ces étudiants. Les travaux de mise en accessibilité des locaux, tant dans les établissements d’enseignement supérieur que dans les résidences et les restaurants universitaires, se poursuivent.

 

Par ailleurs, le temps des études doit être aussi celui du développement personnel. Ainsi, il est important d’aider les étudiants à devenir acteurs de la vie culturelle universitaire en accompagnant notamment leurs projets artistiques. Des établissements ont créé des services culturels chargés à la fois de proposer des activités culturelles et artistiques sur le site même de l’université, mais aussi de faciliter l’accès aux institutions culturelles locales grâce à une politique de partenariat.

 

Une période de césure au cours des formations relevant de l’enseignement supérieur, permet aux étudiants de conserver leur statut d’étudiant, pendant une période pouvant aller de 6 mois à un an afin de vivre une expérience personnelle, professionnelle ou d’engagement, en France ou à l’étranger. Elle contribue à la maturation des choix d’orientation, au développement personnel et à l’acquisition de compétences nouvelles.

 

Enfin, les établissements d’enseignement supérieur sont dotés de services d’activités physiques et sportives ainsi que d’associations sportives qui offrent de nombreuses activités collectives ou individuelles et encouragent les étudiants à la pratique sportive de loisir ou de compétition.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

72 292 704

72 292 704

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 385 000

3 385 000

Subventions pour charges de service public

68 907 704

68 907 704

Dépenses d’intervention

8 264 472

8 264 472

Transferts aux ménages

 

 

Transferts aux autres collectivités

8 264 472

8 264 472

Total

80 557 176

80 557 176

 


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL

Les dépenses de fonctionnement de cette action s’élèvent à 3,4 M€.


2,0 M€ en AE et en CP sont destinés :

• aux cotisations URSSAF accidents du travail – maladies professionnelles pour les stages effectués par certains étudiants, et devant obligatoirement être intégrés à un cursus pédagogique, conformément aux dispositions de la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013. En matière de protection contre les accidents du travail et maladies professionnelles, l’obligation de l’employeur, notamment pour le paiement des cotisations afférentes à cette protection, revient à l’État en l’absence de rémunération ou lorsque la gratification est égale ou inférieure au seuil fixé par l’article D.242-2-1 du code de la sécurité sociale ;

• aux rentes versées par l’État pour la réparation des accidents du travail survenus aux étudiants bénéficiant des dispositions du titre IV du Code de la sécurité sociale.


Le financement du dispositif des « cordées de la réussite » mobilise par ailleurs 0,5 M€ en AE et en CP. Ce dispositif, consistant à établir un partenariat entre des établissements d’enseignement supérieur et des établissements de l’enseignement secondaire (collèges et lycées), met l’accent sur les actions de tutorat assurées par des étudiants, sur la base du volontariat, au bénéfice de lycéens ou d’étudiants de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Durant l’année 2021-2022 plus de 800 cordées impliquant 3 800 collèges et lycées ont permis à 220 000 élèves de bénéficier du dispositif.


En outre un montant de 0,9 M€ est prévu pour le financement des prestations offertes par la coordination nationale d’accompagnement des étudiants qui comprend un marché de réponse téléphonique pour tous les étudiants.

Ce dispositif existant pour les étudiants en santé sera ouvert à tous les étudiants au premier semestre 2023. Il constitue une porte d’entrée pour signaler des situations relevant de problèmes sociaux, de violences sexistes et sexuelles, d’harcèlement voire d’emprise et pour réorienter ces étudiants vers les acteurs locaux pouvant assurer une prise en charge. Les étudiants en santé bénéficieront de leur côté d’un site dédié ainsi que de formations de formateurs référents au sein des établissements.



SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

Les subventions pour charges de service public aux établissements d’enseignement supérieur, d’un montant total de 53,4 M€ en AE et en CP, contribuent aux dépenses relatives aux secteurs de la santé, des activités sportives, socioculturelles et assurent le financement des mesures en faveur des étudiants en situation de handicap.


Elles se décomposent de la manière suivante :

- Les crédits de fonctionnement au bénéfice des établissements d’enseignement supérieur, à hauteur de 22,1 M€ destinés :

• à l’animation des campus par le développement de la vie culturelle, artistique, sportive, associative, le déploiement d’actions en faveur de la santé et de l’accompagnement des étudiants handicapés. L’ensemble de ces dispositifs contribuent à la réussite des étudiants, et renforcent l’attractivité des établissements, notamment à l’égard des étudiants étrangers ;

• au fonctionnement des services de santé universitaires et inter-universitaires de médecine préventive et de protection de la santé (SUMPPS) mis en place par les établissements dans le cadre de leurs obligations de protection médicale des étudiants.

• au fonctionnement des services universitaires et inter-universitaires d’activités physiques et sportives (SUAPS). Toutes les universités en sont dotées, ainsi que les grandes écoles (bureau des sports). Ces services sont chargés de coordonner et d’organiser la pratique sportive des étudiants et des personnels.


- Au titre des subventions pour charges de service public, figurent également les crédits relatifs au financement des mesures d’accompagnement des étudiants en situation de handicap et de mise en accessibilité du cadre bâti des établissements, soit 31,3 M€. En application de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les établissements d’enseignement supérieur sont chargés de mettre en place toutes les aides et accompagnements nécessaires à la réussite des étudiants en situation de handicap.


Ainsi, 15 M€, soit une augmentation de l’enveloppe de 7,5 M€ par rapport à la LFI 2022, sont consacrés au financement :

• des aides individuelles adaptées aux besoins spécifiques de chaque étudiant pour le suivi des enseignements et la passation des épreuves d’examen : transcription en braille, aide à la prise de notes, aménagements pédagogiques, tutorat, etc ;

• des aides au financement de dispositifs structurels et collectifs nécessaires à l’accompagnement des études : acquisition de matériel et de logiciels adaptés, mise en accessibilité de la documentation des bibliothèques, actions d’information et de communication à destination des étudiants en situation de handicap...


16,3 M€ sont destinés à financer les travaux immobiliers de mise en accessibilité des établissements d’enseignement supérieur, en complément de la dotation sur le programme 150, ainsi que dans les restaurants et résidences universitaires des CROUS et de la Cité internationale universitaire de Paris. Les travaux financés sont pour la plupart prévus dans les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) des établissements et concernent tous les handicaps. Ces travaux peuvent consister notamment en l’installation ou la mise en conformité d’ascenseurs, en l’aménagement des circulations dont les escaliers, la création de rampes d’accès, ou l’automatisation d’ouverture des portes, l’adaptation des sanitaires ou la mise en place d’une signalétique. Ces crédits seront répartis en fonction des besoins les plus prioritaires recensés par le MESR après des établissements publics d’enseignement supérieur dans le cadre d’une enquête actualisée tous les deux ans et dont la dernière couvrira la période 2023-2024.



En outre, 15,5  M€ sont destinés au réseau des œuvres universitaires et couvrent :

• la rémunération des personnels administratifs, sociaux et de santé ainsi que des personnels des services culturels rattachés à cette action (3,5 M€)

• l’application des mesures salariales interministérielles du personnel rattaché à cette action (1,9 M€), y compris la revalorisation salariale des personnels des services sociaux et médecins de prévention (1,4 M€) ;

• la rémunération d’étudiants référents en résidence universitaire Crous afin d’assurer une relation individuelle et suivie avec les autres étudiants logés dans ces résidences, avec pour objectif de vérifier qu’ils ne rencontrent pas de difficultés et de faire le lien le cas échéant avec les services susceptibles d’apporter le soutien approprié ainsi que la distribution de protections périodiques gratuites dans les résidences universitaires des Crous et dans certains espaces de restauration (10,1 M€) ;


DEPENSES D’INTERVENTION


Le montant des transferts aux autres acteurs de cette action s’élève à 8,3 M€ en AE et en CP. Il permet de financer des activités associatives, culturelles et sportives. 3,0 M€ permettent d’allouer des subventions à des associations étudiantes, correspondant :

• à la prise en charge de la formation des élus des associations étudiantes, conformément à l’article L.811-3 du code de l’éducation, qui prévoit des aides financières à ces associations pour la formation de leurs élus, en fonction de leurs résultats électoraux aux scrutins du Cnous et du CNESER ;

• à la subvention attribuée par le ministère à titre de participation au fonctionnement de ces mêmes associations étudiantes représentatives ;

• à la mise en œuvre de conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO), visant à inscrire dans la durée le financement d’actions ciblées, signées entre le ministère et certaines associations telles que le réseau des associations étudiantes ANIMAFAC, l’association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV);

• au soutien financier des projets développés par des associations dans le cadre de conventions annuelles.


Un montant de 5,3 M€ est alloué à la Fédération Française du Sport Universitaire (FFSU) :

• 1,1 M€ est affecté au financement des actions de la FFSU qui organise, avec ses comités régionaux du sport universitaire (CRSU), les compétitions sportives entre les associations sportives d’établissements adhérentes ;

• 4,2 M€ correspondent à une aide financière visant à permettre l’accueil en détachement des personnels exerçant les fonctions de directeurs nationaux et régionaux.

 

ACTION     (3,4 %)

04 – Pilotage et animation du programme

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

107 125 389

107 125 389

0

Crédits de paiement

0

107 125 389

107 125 389

0


Les moyens de cette action sont ceux du réseau des œuvres universitaires. Ils correspondent au fonctionnement :

  • du réseau (Cnous et Crous), à savoir les rémunérations des personnels administratifs ainsi que les dépenses de fonctionnement ;

Le Cnous, tête de réseau assurant des fonctions de pilotage, impulse sur l’ensemble du réseau une modernisation de la gestion. Elle passe par la rénovation des outils informatiques et du système d’information de manière à disposer d’instruments d’analyse permettant un contrôle de gestion efficace.


A l’avenir, l’opérateur mettra l’accent sur le partenariat avec les universités dans le cadre des politiques de site mais aussi sur l’engagement du réseau à améliorer la performance, par la formation de ses agents, le développement des mutualisations entre Crous, et une maîtrise des coûts renforcée, et servira de base à l’élaboration du prochain projet d’établissement.


  • de l’observatoire de la vie étudiante (OVE) : cette instance, adossée au Cnous, est chargée de fournir des données et des informations complètes et détaillées sur les conditions de vie des étudiants et sur la manière dont ils appréhendent le déroulement de leurs études, de manière à éclairer la réflexion politique et sociale et aider la prise de décisions.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

104 493 928

104 493 928

Subventions pour charges de service public

104 493 928

104 493 928

Dépenses d’investissement

2 631 461

2 631 461

Subventions pour charges d'investissement

2 631 461

2 631 461

Dépenses d’opérations financières

 

 

Dotations en fonds propres

 

 

Total

107 125 389

107 125 389

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC


L’enveloppe de 104,5 M€ prend en compte :

• la rémunération de personnels administratifs du réseau des œuvres universitaires et des actions spécifiques (formation continue, communication) pour un montant de 86,8 M€ ;

• l’application des mesures salariales interministérielles du personnel rattaché à cette action : dégel du point d’indice, revalorisation indemnitaire des catégories A et B, revalorisation indiciaire catégorie C, augmentation des possibilités de promotion des catégories B et C, augmentation du SMIC (3,8 M€) ;

• le fonctionnement du réseau des œuvres et de l’OVE dont le montant s’élève à 13,9 M€.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


Cette enveloppe de 2,6 M€ est allouée au Cnous pour le financement de ses dépenses liées à l’informatique et à la sécurité des locaux.


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2022

PLF 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

729 862

729 862

729 862

729 862

Subventions pour charges de service public

729 862

729 862

729 862

729 862

Communautés d'universités et d'établissements (P150)

286 106

286 106

286 106

286 106

Subventions pour charges de service public

286 106

286 106

286 106

286 106

Ecoles et formations d'ingénieurs (P150)

4 766 415

4 766 415

4 766 415

4 766 415

Subventions pour charges de service public

2 710 415

2 710 415

2 710 415

2 710 415

Transferts

2 056 000

2 056 000

2 056 000

2 056 000

Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231)

574 777 296

566 777 296

610 409 634

602 409 634

Subventions pour charges de service public

410 277 129

410 277 129

445 903 467

445 903 467

Dotations en fonds propres

95 220 167

87 220 167

0

0

Transferts

69 280 000

69 280 000

69 286 000

69 286 000

Subventions pour charges d'investissement

0

0

95 220 167

87 220 167

Universités et assimilés (P150)

65 833 026

65 833 026

73 327 986

73 327 986

Subventions pour charges de service public

42 189 026

42 189 026

49 686 986

49 686 986

Transferts

23 644 000

23 644 000

23 641 000

23 641 000

Total

646 392 705

638 392 705

689 520 003

681 520 003

Total des subventions pour charges de service public

456 192 538

456 192 538

499 316 836

499 316 836

Total des dotations en fonds propres

95 220 167

87 220 167

0

0

Total des transferts

94 980 000

94 980 000

94 983 000

94 983 000

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

95 220 167

87 220 167

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2022

PLF 2023

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

Réseau des œuvres universitaires et scolaires

 

 

12 724

 

 

 

 

 

12 724

 

 

 

Total ETPT

 

 

12 724

 

 

 

 

 

12 724

 

 

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2022

12 724

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022

 

Impact du schéma d'emplois 2023

40

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

-40

Emplois sous plafond PLF 2023


Rappel du schéma d’emplois 2023 en ETP

12 724
 
 
40