$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#302)

$@FwLOVariable(libelleProg#Facilitation et sécurisation des échanges)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.

566 394 361

27 053 435

593 447 796

566 394 361

29 733 557

596 127 918

03 – Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen

107 732 996

35 349 870

143 082 866

107 732 996

40 648 461

148 381 457

04 – Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement

230 850 994

10 144 293

240 995 287

230 850 994

12 094 053

242 945 047

05 – Fiscalité douanière, énergétique et environnementale

112 622 785

8 152 774

120 775 559

112 622 785

8 623 626

121 246 411

06 – Soutien des services opérationnels

248 927 506

198 697 085

447 624 591

248 927 506

180 040 864

428 968 370

08 – Soutien au réseau des débitants de tabac

0

64 856 202

64 856 202

0

64 856 202

64 856 202

Total

1 266 528 642

344 253 659

1 610 782 301

1 266 528 642

335 996 763

1 602 525 405




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

 

 

 

 

Transferts sortants

-1 459 229

-686 326

-2 145 555

-172 466

-172 466

-2 318 021

-2 318 021

Transfert des missions fiscales de la DGDDI à la DGFiP

► 156

-1 459 229

-686 326

-2 145 555

-87 500

-87 500

-2 233 055

-2 233 055

Transfert de la gestion des permis de plaisance et du droit annuel de francisation des navires

► 354

 

 

 

-84 966

-84 966

-84 966

-84 966

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

 

Transferts sortants

-35,00

 

Transfert des missions fiscales de la DGDDI à la DGFiP

► 156

-35,00

 

 

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2022

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2023

Effet des
mesures de
transfert
pour 2023

Effet des
corrections
techniques
pour 2023

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
des schémas
d'emplois
2023 sur 2023

Plafond
demandé
pour 2023

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1024 - Catégorie A+

328,00

0,00

0,00

0,00

-4,85

+0,35

-5,20

323,15

1025 - Catégorie A

3 956,00

0,00

-4,00

0,00

-14,72

+10,20

-24,92

3 937,28

1026 - Catégorie B

7 308,00

0,00

-20,00

0,00

+3,44

+108,87

-105,43

7 291,44

1027 - Catégorie C

4 980,00

0,00

-11,00

0,00

+51,26

-36,42

+87,68

5 020,26

Total

16 572,00

0,00

-35,00

0,00

+35,13

+83,00

-47,87

16 572,13

 

Un amendement est venu réduire le plafond d’emplois présenté dans le cadre du PLF 2022 de ‑117 ETPT, dont une réduction de 41 ETPT au titre des apprentis qui ne consomment plus d’ ETPT à compter du 1er janvier 2022 et un abattement de 76 ETPT en application de l’article 11 de la loi n° 2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022. Le plafond d’emplois du programme 302 est donc passé de 16 689 ETPT dans le PAP 2022 à 16 572 ETPT en LFI 2022.

 

Pour 2023, le plafond d’emplois du programme s’élève à 16 572 ETPT, dont 2 % de catégorie A+, 24 % de catégorie A, 44 % de catégorie B et 30 % de catégorie C.

 

Le plafond d’emplois a été construit sur les hypothèses suivantes :

  • la suppression de ‑47,87 ETPT correspondant, compte tenu de la quotité de travail des agents et de leur durée de présence sur l’année civile, au schéma d’emplois de ‑11 ETP au titre de 2023 ;

  • l’extension en année pleine des créations de 2022 s’établit en prévision à +83 ETPT compte tenu notamment du calendrier de recrutement des contrôleurs des douanes (catégorie B) dont la scolarité débute en fin d’année.

  • un transfert de ‑35 ETPT correspondant aux transferts d’emplois à la DGFiP au titre du transfert de la gestion et du recouvrement des amendes.

 

 

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Catégorie A+

22,00

16,00

7,00

12,00

4,00

7,20

-10,00

Catégorie A

206,00

128,00

6,30

212,00

164,00

7,90

+6,00

Catégorie B

388,00

282,00

6,60

290,00

237,00

8,80

-98,00

Catégorie C

238,00

141,00

6,50

329,00

309,00

5,10

+91,00

Total

854,00

567,00

843,00

714,00

-11,00

 

Le schéma d’emplois se traduit par une diminution de ‑11 ETP (hors transfert d’emplois). Il n’inclut pas les promotions inter-catégorielles.


Ce schéma d’emplois résulte :

  • d’une part, de créations d’emplois dédiés à la poursuite du renforcement des contrôles sur le e-commerce, à la montée en puissance des brigades situées aux points d’entrée sur le territoire pour y renforcer la lutte contre les trafics, à l’intégration des contrôles sur les marchandises à la frontière ou à l’intérieur du territoire ;

  • d’autre part, du redéploiement d’emplois grâce à des gains de productivité, notamment liés à la dématérialisation et à l’optimisation des processus métier.


Pour l’année 2023, l’évolution des effectifs est retracée ci-après :


Hypothèses de sorties


(en ETP)

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Départs en retraite

16

128

282

141

567

Autres départs définitifs

3

16

21

27

67

Autres départs

3

62

85

70

220

Total des sorties

22

206

388

238

854


Toutes catégories confondues, 854 départs sont prévus, dont 567 au titre des départs à la retraite et 67 au titre des autres départs définitifs. Ceux-ci correspondent aux radiations des cadres, décès, départs d’agents appartenant à une autre administration, ainsi qu’aux démissions et aux fins de contrat.


Les 220 autres départs sont des départs en détachement dans le cadre d’une mobilité hors douane, en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et en disponibilité.


Les dates moyennes de sortie sont estimées comme intervenant en juillet pour les agents de catégorie A, B et C.


Hypothèses d’entrées


(en ETP)

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Primo-recrutements

4

164

237

309

714

Autres entrées

8

48

53

20

129

Total des entrées

12

212

290

329

843


Toutes catégories confondues, 843 entrées sont prévues, dont 714 primo-recrutements par voie de concours, d’examen professionnel ou de contrat de plus d’un an.


 Les autres entrées prévues, au nombre de 129, sont constituées des détachements entrants en provenance d’une autre administration, ou de l’accueil d’agents dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de congé longue durée, des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.


 Les dates moyennes d’entrée sont estimées comme intervenant en juillet pour les agents de catégorie A+, août pour les agents de catégorie A, fin août pour les agents de catégorie B et en juin pour les agents de catégorie C.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2022

PLF 2023

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

669,00

670,39

0,00

0,00

0,00

+1,39

+3,27

-1,88

Services régionaux

13 047,00

13 039,45

-35,00

0,00

0,00

+27,45

+64,86

-37,41

Services à l'étranger

42,00

42,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

2 814,00

2 820,29

0,00

0,00

0,00

+6,29

+14,87

-8,58

Total

16 572,00

16 572,13

-35,00

0,00

0,00

+35,13

+83,00

-47,87


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2023

Administration centrale

-1,00

648,00

Services régionaux

-8,00

12 884,00

Services à l'étranger

0,00

42,00

Autres

-2,00

2 903,00

Total

-11,00

16 477,00


Les effectifs repris dans la rubrique « administration centrale » comprennent le personnel des services centraux de l’administration des douanes.


Les services régionaux correspondent aux agents en fonction au sein des directions interrégionales et régionales de la douane. Les services à l’étranger regroupent les attachés douaniers, les attachés douaniers adjoints, les contractuels de droit local et les volontaires internationaux.


La rubrique « autres » réunit les services à compétence nationale de la DGDDI qui sont : la direction nationale des gardes-côtes de la douane (DNGCD) créée au 1er juillet 2019, la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), la direction nationale du recrutement et de la formation professionnelle (DNRFP) qui comprend les écoles de formation sur les sites de la Rochelle et de Tourcoing, le centre informatique douanier (CID) et la direction nationale des statistiques et du commerce extérieur (DNSCE), ainsi que le service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF), et le service d’analyse de risque et de ciblage (SARC).


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

01 – Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.

7 411,13

03 – Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen

1 410,00

04 – Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement

3 019,00

05 – Fiscalité douanière, énergétique et environnementale

1 471,00

06 – Soutien des services opérationnels

3 261,00

08 – Soutien au réseau des débitants de tabac

0,00

Total

16 572,13

 

Le programme comprend 16 572 ETPT. La répartition par action est détaillée ci-après :

  •  l’action 01 comporte 7 411 ETPT qui correspondent à 45 % de l’ensemble des ETPT du programme ;

  • l’action 03 comporte 1 410 ETPT qui correspondent à 8 % de l’ensemble des ETPT du programme ;

  • l’action 04 comporte 3 019 ETPT qui correspondent à 18 % de l’ensemble des ETPT du programme ;

  • l’action 05 comporte1 471 ETPT qui correspondent à 9 % de l’ensemble des ETPT du programme ;

  • l’action 06 comporte 3 261 ETPT qui correspondent à 20 % de l’ensemble des ETPT du programme.


La répartition du plafond d’emplois par action pour 2023 tient compte du transfert d’une partie des missions fiscales à la DGFIP à hauteur de 35 ETPT en PLF 2023. Ces transferts se traduisent par une baisse des effectifs de l’action 05 « Fiscalité douanière, énergétique et environnementale ». A l’exception de l’action 05 qui supporte le transfert des missions fiscales, la répartition par action des effectifs est proportionnellement stable par rapport au RAP 2021 et au PAP 2022 (il est à noter qu’à la suite d’une mauvaise imputation des ETPT liés aux transferts des missions fiscales, la répartition par action du plafond d’emplois du PAP 2022 a été corrigée).


Enfin, il convient de souligner que la répartition du plafond d’emplois du PAP 2023 est prévisionnelle et qu’elle pourra être revue en cours de gestion en fonction des priorités stratégiques de la DGDDI, dans la limite du plafond d’emplois de 16 572 ETPT.

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

53,00

0,73

0,39

 

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs intégralement gérés (inclus dans le plafond d’emplois)

Effectifs gérés

16669

Effectifs gérants (en ETP)

409

2,45 %

administrant et gérant

319

1,91 %

organisant la formation

48

0,29 %

consacrés aux conditions de travail

10

0,06 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

32

0,19 %


Effectifs inclus dans le plafond

d’emploi

Effectifs hors plafond d’emplois

Effectifs

intégralement

gérés

Partiellement

gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA)

Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.)

Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)

92,86 %

3,19 %

2,09 %

1,86 %


La DGDDI poursuit l’adaptation de sa fonction « ressources humaines », avec pour objectifs de :


- recentrer la sous-direction des ressources humaines et du dialogue social sur le pilotage, la conduite et l’accompagnement des transformations, en intégrant les priorités stratégiques RH de la direction générale et les leviers offerts par la loi du 6 août 2019 portant transformation de la fonction publique ;

- poursuivre la professionnalisation et l’automatisation de la gestion administrative confiée au CSRH, en utilisant toutes les fonctionnalités associées au plein déploiement de SIRHIUS ;

- parallèlement, développer la dimension qualitative de la fonction RH de proximité assurée par les pôles RH des directions interrégionales.


Pour établir le ratio gérants/gérés prévisionnel au 31 décembre 2023, il est retenu un effectif global d’effectifs gérants évalué à 409 ETP. En termes méthodologiques, il est rappelé que seuls les effectifs dont l’activité principale est consacrée à la gestion RH sont comptabilisés comme « gérants ».


Unités de mesures :

Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l’équivalent temps plein prend en compte la quotité de travail mais pas la durée de la période d’emploi sur l’année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel. En revanche, les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.


Descriptifs des grandes catégories d’effectifs de gestionnaires :

- « Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières administratives, des positions statutaires, de la paye, du temps de travail et des congés, de l’indemnitaire et de la NBI, des frais de mission, des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des instances de dialogue social ; »

- « Effectifs organisant la formation : organisation de la formation initiale et continue, préparation des reclassements et facilitation des reconversions professionnelles en dehors du ministère ou de la fonction publique ; »

- « Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l’action sociale, insertion et gestion des travailleurs en situation de handicap, organisation de l’hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ; »

- « Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse salariale et d’emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus de gestion, analyse des besoins en emplois et en compétences et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives des métiers, anticipation des recrutements et des formations, accompagnement individuel des projets et parcours professionnels des agents, appui aux services dans le domaine de RH, etc. »


Périmètre retenu pour les effectifs gérés :

« Le périmètre retenu intègre : »

  • les agents en position d’activité imputés sur le plafond d’emplois ;

  • les contractuels ;

  • les agents MAD sortants et entrants ;

  • les agents en position normale d’activité « PNA » entrants ;

  • les agents détachés entrants.


« En revanche ne sont pas comptabilisés : »

  • les personnels de statut d’administration centrale ;

  •  les mises à disposition « entrantes » gratuites ;

  • les mises à disposition « sortantes » dont la rémunération est imputée sur un autre programme ;

  • les détachés sortants ;

  • les agents en position normale d’activité « PNA » sortants ;

  • les disponibilités ;

  • les positions hors cadre ;

  • les agents en congé de longue durée ou grave maladie, en congé parental, congé formation professionnelle.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2022

PLF 2023

Rémunération d'activité

767 657 943

788 152 674

Cotisations et contributions sociales

459 191 667

475 111 433

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

372 679 851

384 906 768

    – Civils (y.c. ATI)

370 225 549

382 345 618

    – Militaires

1 000 000

1 000 000

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

1 454 302

1 561 150

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

86 511 816

90 204 665

Prestations sociales et allocations diverses

5 871 241

3 264 535

Total en titre 2

1 232 720 851

1 266 528 642

Total en titre 2 hors CAS Pensions

860 041 000

881 621 874

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant prévu pour l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) s’élève à 0,48 M€ au bénéfice de 30 agents.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2022 retraitée

845,71

Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions

855,69

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023

-1,46

Débasage de dépenses au profil atypique :

-8,52

    – GIPA

-0,05

    – Indemnisation des jours de CET

-6,30

    – Mesures de restructurations

-0,51

    – Autres

-1,66

Impact du schéma d'emplois

-1,58

EAP schéma d'emplois 2022

0,77

Schéma d'emplois 2023

-2,35

Mesures catégorielles

8,75

Mesures générales

23,91

Rebasage de la GIPA

0,05

Variation du point de la fonction publique

23,86

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

-2,36

GVT positif

8,69

GVT négatif

-11,05

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

6,30

Indemnisation des jours de CET

5,50

Mesures de restructurations

0,45

Autres

0,35

Autres variations des dépenses de personnel

0,90

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,15

Autres

0,75

Total

881,62

 

La ligne « autres » des dépenses débasées du socle 2022, comprend les indemnités de rupture conventionnelle (‑0,70 M€), et les indemnités de télétravail (‑0,9 M€), .

La ligne « autres » de la rubrique « rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA » correspond aux indemnités de télétravail (0,35 M€).

La ligne « autres » de la rubrique « autres variations des dépenses de personnel » comporte notamment des rétablissements de crédits prévisionnels.

 

Le GVT négatif de ‑11,05 M€, hors pensions est prévu au titre de l’économie naturelle due à l’écart de rémunération entre les effectifs sortants et entrants, soit une diminution de ‑1,25 % de la masse salariale hors CAS. Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif, hors pensions, des agents présents a été provisionnée à hauteur de 8,69 M€, soit 0,98 % de la masse salariale. Le GVT solde ressort ainsi à ‑2,36 M€, soit une diminution de ‑0,27 % de la masse salariale hors CAS.

 

Il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie de pouvoir d’achat (décret n° 2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 0,05 M€ au bénéfice de 30 agents.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Catégorie A+

108 856

121 659

133 151

98 814

110 243

121 700

Catégorie A

38 232

65 772

58 993

33 573

58 968

52 916

Catégorie B

35 143

47 460

48 328

31 230

42 449

43 111

Catégorie C

33 670

40 494

39 901

29 978

36 281

35 527

 

En budgétisation, les crédits permettant de financer la revalorisation du point (23,86 M€), et les mesures catégorielles (8,75 M€) s’inscrivent dans le cadre des mesures générales et catégorielles et n’ont pas d’incidence sur les coûts moyens.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

2 792 204

6 463 932

Diverses mesures indemnitaires

 

A, B, C

11-2022

10

1 062 600

1 275 120

Protocole social du 4 avril 2022 (revalorisation IMT, IRTI, ACF, IFSE)

16 401

A, B, C

05-2022

4

1 729 604

5 188 812

Mesures statutaires

595 200

595 200

Revalorisation des débuts de carrière de la catégorie B

 

01-2023

12

595 200

595 200

Mesures indemnitaires

5 362 582

5 362 582

Protocole sociale du 4 avril 2022 (revalorisation IMT, IRTI, ACF, IFSE)

16 401

A, B, C

01-2023

12

5 362 582

5 362 582

Total

8 749 986

12 421 714

 

L’enveloppe de 8,75 M€ permet le financement des mesures catégorielles suivantes : (hors CAS Pensions) :

  • la poursuite de la mise en œuvre des mesures de l’accord social signé le 4 avril 2022 qui revalorisent plusieurs indemnités (IMT, IRTI, ACF, IFSE) ;

  • les diverses mesures indemnitaires portant notamment sur la modernisation de la filière aéromaritime ;

  • la mesure interministérielle de revalorisation des débuts de carrière de la catégorie B.

 

   Action sociale - Hors titre 2

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours...) est portée par le secrétariat général des ministères économiques et financiers ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la justiication au premier euro du programme 218 « conduite et pilotage des politiques économiques et financières ».

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques

 

   3D

La valorisation des données par la douane constitue un axe majeur de sa stratégie 2022-2025. En effet, la douane dispose d’un patrimoine de données remarquable au travers de ses quelques 200 applicatifs, alimentés principalement par les opérateurs économiques et par ses agents. Mettre en valeur ce patrimoine tout en l’enrichissant de données externes permet de proposer de nouveaux services, avec le potentiel de modifier en profondeur la manière d’assurer les missions de la douane, qu’il s’agisse de l’efficacité des contrôles, du service aux opérateurs ou des fonctions support.

Le projet 3D (« Développement de la Donnée en Douane ») vise à développer le datamining et la science des données dans l’ensemble des métiers de la DGDDI.

Il a pour ambition de tirer parti du patrimoine de données à disposition de la douane au travers d’une plateforme Big Data sur laquelle sont développés des cas d’usage transformant ses métiers, qu’il s’agisse de l’action économique, de la lutte contre la fraude ou des services supports. L’objectif est d’outiller toutes les missions de la douane et d’en améliorer les conditions d’exercice. Le projet doit aussi permettre à la douane de s’approprier ces technologies et les compétences associées.

Le projet est lauréat du troisième appel à projets du FTAP (2e session) en 2019 pour un montant de 18,8 M€. Le contrat de transformation a été signé le 14 janvier 2020.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

P302

Zone fonctionnelle principale

Douane

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Prévision

2023
Prévision

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

7,95

4,51

6,26

5,69

8,82

12,84

2,16

2,16

2,05

2,05

27,24

27,24

Titre 2

0,87

0,87

1,36

1,36

1,52

1,52

0,54

0,54

0,37

0,37

4,66

4,66

Total

8,82

5,38

7,62

7,05

10,35

14,36

2,69

2,69

2,42

2,42

31,90

31,90

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

31,26

31,90

+2,05

Durée totale en mois

36

47

+30,56

 

L’évolution de la durée tient essentiellement à la crise sanitaire, qui a retardé d’environ un an le début des travaux du projet.

 

Le projet 3D a d’ores et déjà permis de lancer 20 cas d’usage, dont 10 ont été déployés dans les services douaniers, notamment :

- des cas d’usage permettant de mieux cibler les contrôles dans le cadre de la lutte contre la fraude. De premiers contentieux ont été réalisés grâce à ces outils en 2022 ;

- « déploiement routier  », qui vise à optimiser le pilotage des activités de contrôle routier sur le terrain ;

- «  visibilité donnée aux opérateurs sur leurs opérations de dédouanement  », qui permet de fournir aux opérateurs un historique de leurs opérations d’importation/d’exportation et de leur transmettre la détection d’éventuelles anomalies ;

- un Chatbot RH (en septembre 2022), qui répond aux questions RH de premier niveau des douaniers .

D’autres cas d’usage sont en cours de prototypage. Ils concernent notamment les implantations de débits de tabac ou encore l’accompagnement des opérateurs en matière viticole et la détection non intrusive de marchandises prohibées dans les colis du e-commerce.

Dans le cadre de son contrat de transformation, le projet 3D rend compte :

- d’indicateurs de résultats, notamment le nombre de cas d’usage déployés et le nombre de contentieux à enjeux ;

- d’indicateurs d’efficience.

 

   France Sesame

FRANCE SESAME est un projet interministériel (ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, ministère de la Transition écologique) porté par la DGDDI, qui vise à créer une plateforme de services numériques permettant, pour l’ensemble des acteurs de l’écosystème portuaire (opérateurs économiques, administrations en charge des différents contrôles, etc.), de fluidifier le passage aux frontières et d’en améliorer la lisibilité. Ce point de contact unique numérique offre en effet un bouquet de services numériques innovants à forte plus-value opérationnelle : suivi en temps réel des formalités, prise en ligne des rendez-pour les contrôles, mise à disposition d’un dossier d’import numérique, envoi de notifications par SMS et par mél.


FRANCE SESAME est une mesure-phare du plan gouvernemental de 2019 « Notre ambition pour la logistique » ambitionnant de faire des ports français des carrefours logistiques stratégiques. Le projet a ainsi été dans la nouvelle stratégie nationale portuaire présentée par le Premier ministre en 2021.


Le projet est lauréat du quatrième appel à projets du FTAP (1re session) en 2020 pour un montant de 4,9 M€. Le contrat de transformation a été signé le 24 mars 2021.


FRANCE SESAME a été déployé le 17 novembre 2021 sur les grands ports maritimes du Havre, de Marseille et de Dunkerque.


 

Année de lancement du projet

2020

Financement

P302

Zone fonctionnelle principale

Douane

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Prévision

2023
Prévision

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

3,61

2,40

4,05

5,26

1,00

1,00

0,32

0,32

0,32

0,32

9,30

9,30

Titre 2

0,22

0,22

0,30

0,30

0,27

0,27

0,16

0,16

0,16

0,16

1,10

1,10

Total

3,83

2,62

4,35

5,56

1,27

1,27

0,48

0,48

0,48

0,48

10,40

10,40

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

11,00

10,40

-5,44

Durée totale en mois

32

48

+50,00

 

Le déploiement de l’offre fonctionnelle intégrale FRANCE SESAME est bien planifié d’ici fin 2022.


Compte-tenu des délais incompressibles liés à l’ouverture de la plateforme à tous les sites éligibles métropolitains et ultra-marins, la fin du projet est planifiée au plus tard pour fin 2023, avec un retard potentiel d’un an par rapport au planning initial.

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

169 939 902

 

0

 

362 467 753

 

348 472 346

 

101 490 971

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

101 490 971

 

88 134 129
0

 

8 462 781

 

2 834 610

 

2 059 453

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

344 253 659
9 471 614

 

247 862 634
9 471 614

 

55 080 585

 

24 097 756

 

17 212 683

 

Totaux

 

345 468 377

 

63 543 366

 

26 932 366

 

19 272 136

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

72,75 %

 

15,57 %

 

6,81 %

 

4,87 %

 

Le solde prévisionnel des engagements non couverts au 31 décembre 2022 est évalué à 101,5 M€. Il concerne les dépenses ne permettant pas, par nature, une gestion en AE=CP. Il s’agit en particulier :


  • des dépenses immobilières (43 M€) : dont 27 M€ pour la couverture pluri-annuelle des loyers, 4,7 M€ pour les engagements liés aux marchés de fluides engagés antérieurement, 7,3 M€ au titre de l’entretien des locaux et 3,9 M€ sur des opérations immobilières.


  • Des dépenses d’investissements en moyens de surveillance (17,1 M€) : dont 15 M€ correspondant au paiement des locations d’heures de vol de 2 hélicoptères pour les Antilles et aux dépenses relatives à l’obsolescence des avions. D’autres dépenses d’équipements moindre devraient également faire l’objet de restes à payer, mais dans des proportions similaires aux précédents exercices.


  • des dépenses informatiques (24,5 M€) : La nature des prestations, notamment le développement de projets informatiques, la maintien en condition opérationnelle et la maintenance, repose sur des contrats pluriannuels ou semestriels qui génèrent mécaniquement un volume incompressible de reste à payer .


  • des autres dépenses (16,9 M€) : ces dépenses regroupent des dépenses de fonctionnement engagées en 2022 qui feront l’objet de paiement en 2023.

 

Justification par action

ACTION     (36,8 %)

01 – Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

566 394 361

27 053 435

593 447 796

180 000

Crédits de paiement

566 394 361

29 733 557

596 127 918

180 000


L’action retrace les moyens consacrés à la lutte contre les trafics internationaux de produits prohibés et au démantèlement des organisations criminelles qui se livrent à ces trafics. Elle couvre les contrôles exercés sur les marchandises en mouvement en vue de vérifier leur situation au regard des réglementations douanières ou fiscales.


Effectifs

A+

146

A

1 750

B

3 281

C

2 235

Total

7 412


Les effectifs correspondant à cette action sont ceux des brigades de surveillance douanière présentes sur les frontières tierces terrestres, portuaires, aéroportuaires ainsi que sur les nœuds routiers et autoroutiers, des services régionaux d’enquête (SRE) qui réalisent les contrôles douaniers et fiscaux des entreprises, ainsi que la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) qui dispose de compétences spécialisées en matière de renseignement, d’enquêtes et d’action anti-fraude. Ils intègrent également les effectifs du service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF) qui assure les développements judiciaires de dossiers de délinquance douanière, économique ou financière et constitue un service d’enquête judiciaire spécialisé.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

566 394 361

566 394 361

Rémunérations d’activité

352 463 589

352 463 589

Cotisations et contributions sociales

212 470 865

212 470 865

Prestations sociales et allocations diverses

1 459 907

1 459 907

Dépenses de fonctionnement

20 239 613

20 146 947

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

20 239 613

20 146 947

Dépenses d’investissement

6 813 822

9 586 610

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

579 617

7 447 074

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

6 234 205

2 139 536

Total

593 447 796

596 127 918

 

1- DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 20,2 M€ EN AE ET 20,1 M€ CP


Ces montants comprennent :


  • 12,7 M€ en AE et 13,4 M€ en CP, destinés à l’acquisition et à l’entretien de matériels et d’équipements dédiés à la surveillance terrestre ;

  • 5 M€ en AE et CP pour le financement des frais de stockage des marchandises contrefaites, de poursuite et de contentieux engagés suite à des contrôles ;

  • 2,2 M€ en AE et 1,4 M€ en CP pour assurer les dépenses informatiques liées aux abonnements et le maintien en condition opérationnelle des applications dédiées à la surveillance et à la lutte contre la fraude ;

  • 0,3 M€ en AE et CP pour assurer les dépenses de fonctionnement courant et les dépenses liées aux frais de déplacement.


2 - DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 6,8 M€ EN AE ET 9,6 M€ CP


Ces crédits doivent notamment permettre de financer l’acquisition de 8 camionnettes équipées d’un système de scanner à rayons X et destinées à renforcer les dispositifs de contrôles douaniers dans les principales plates-formes portuaires françaises, et de deux scanners fixes pour le contrôle du fret postal dans les grands centres de dédouanement postal de la région parisienne (5 M€ en AE et 9,2  M€ en CP). Ces matériels font l’objet d’un co-financement de la Commission européenne au travers de l’instrument de financement des équipements de contrôle douanier (IFECD).

Ils doivent permettre à la Douane d’acquérir une capacité de détection non intrusive efficace, en particulier dans le cadre de sa mission prioritaire de lutte contre les trafics de stupéfiants, dont la criminalisation croissante nécessite une réponse adaptée à l’intensité de la menace.


Afin d’améliorer l’efficacité des contrôles, la Douane met en place depuis 2020 l’application de radio-communication AGNET. Grâce à cette application, les douaniers de la surveillance terrestre peuvent échanger via des canaux sécurisés sur leurs smartphones lors des opérations sur le terrain, autorisant ainsi une meilleure coordination des actions entre le terrain et les centres opérationnels, ainsi qu’une mise en sécurité des agents via une géolocalisation immédiate des appels de détresse.

Commencé à la mi‑2021 sur l’ensemble du territoire métropolitain, le déploiement de l’application a été achevé mi‑2022. Dans le cadre d’une expérimentation sur le second semestre 2022 visant une généralisation en 2023, le projet va s’étendre à des directions assurant une surveillance autre que terrestre (Direction nationale Garde-Côtes des Douanes, Direction interrégionale des douanes et droits indirects de Paris-Aéroports) et aux territoires d’Outre-mer dans le cadre d’une expérimentation sur le second semestre 2022 visant une généralisation en 2023.


Enfin, les crédits d’investissement de cette action permettront de poursuivre sur 2023 les travaux de refonte du système d’information dédié à la lutte contre la fraude.

 

ACTION     (8,9 %)

03 – Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

107 732 996

35 349 870

143 082 866

6 475 834

Crédits de paiement

107 732 996

40 648 461

148 381 457

6 475 834


L’action retrace la contribution de la DGDDI à la protection des frontières terrestres, maritimes et aériennes nationales et communautaires, à la sécurisation des flux de marchandises et aux contrôles de sûreté.

En matière de sûreté, la DGDDI exerce l’ensemble des contrôles de sûreté sur les passagers, les véhicules de tourisme, les poids lourds et le fret empruntant le tunnel sous la Manche. Elle audite et supervise les opérateurs privés chargés de la sûreté du fret aérien.  

La Douane exerce la mission de garde-frontières sur les 77 points de passage frontaliers (PPF) dont elle a la responsabilité. Cette mission, fondée sur l’application du code frontières Schengen, consiste à vérifier que les personnes, leurs moyens de transport et les objets en leur possession, peuvent être autorisés à entrer sur le territoire des États membres ou à le quitter.

Le Parlement européen et le Conseil ont adopté une série de règlements visant à renforcer et à moderniser le contrôle migratoire aux frontières extérieures. Ces règlements se traduiront par la mise en service opérationnel de systèmes d’information (EES et ETIAS), déployés sur l’ensemble des points de passage frontaliers à partir du printemps 2023.

Par ailleurs, avec le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, la mission de garde-frontières s’exerce également aux points de passage autorisés (PPA) des frontières intérieures intra-Schengen. La douane tient 69 des 190 PPA terrestres.


En mer, la Direction nationale Garde-Côtes des Douanes (DNGCD) met en œuvre un dispositif aéronaval dans le cadre de missions de surveillance générale et de contrôle des navires. Ce dispositif participe également à la réalisation des autres missions de l’action de l’État en mer (police des pêches, détection de pollutions du milieu marin, sauvetage et d’assistance en mer). La DNGCD est par ailleurs associée au dispositif de sûreté maritime et de lutte contre le terrorisme maritime et participe aux opérations de contrôle de l’immigration menées sous l’égide de l’agence européenne FRONTEX.


Effectifs

A+

28

A

332

B

623

C

427

Total

1 410


Les effectifs correspondent aux services de pilotage opérationnel des contrôles, des brigades de surveillance maritime, aéroterrestre et aéromaritime et à une partie des brigades de surveillance terrestre (brigades de surveillance intérieures - BSI).


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

107 732 996

107 732 996

Rémunérations d’activité

67 041 554

67 041 554

Cotisations et contributions sociales

40 413 755

40 413 755

Prestations sociales et allocations diverses

277 687

277 687

Dépenses de fonctionnement

25 282 191

25 468 614

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

25 282 191

25 468 614

Dépenses d’investissement

10 067 679

15 179 847

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

10 067 679

15 179 847

Total

143 082 866

148 381 457

 

1 - DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 25,3 M€ EN AE ET 25,5 M€


Ces crédits permettront de financer :


  • le maintien en condition opérationnelle (MCO) du parc aéromaritime et naval (20,5 M€ en AE/CP) ;

  • le carburant naval et aérien (3,3 M€ en AE/CP)

  • le maintien en condition opérationnelle du système d’information et de communication de la garde-côtes des douanes ;

  • l’entretien des réseaux, des matériels et des solutions logiciels du système d’information aéromaritime ;

  • le développement des solutions logicielles de gestion des moyens (OCEAN).


2 - DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 10,1 M€ EN AE ET 15,2 M€ EN CP


Ces montants permettront de financer :


  • le renforcement de la flotte navale (4,3 M€ en CP) ;

  • la modernisation de la flotte aérienne avec le traitement de l’obsolescence des Beechcraft King Air 350 et leur système (3,3 M€ en AE/CP) ;

  • la modernisation à mi-vie des hélicoptères EC135 et la location de 2 hélicoptères aux Antilles (6,4 M€ en AE et 6,9 M€ en CP) ;

  • la modernisation du système d’information aéromaritime (SIAM) ;

  • l’acquisition de nouveaux équipements embarqués assurant le fonctionnement du système informatique aéromaritime et l’achat d’équipements destinés aux contrôles migratoires.



 

ACTION     (15,0 %)

04 – Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

230 850 994

10 144 293

240 995 287

0

Crédits de paiement

230 850 994

12 094 053

242 945 047

0


Cette action représente l’activité de dédouanement des marchandises importées et exportées pour soutenir l’activité et la compétitivité des entreprises à l’international. Elle est menée par le réseau des bureaux de douane.


L’action s’inscrit dans un mouvement encouragé par de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et, surtout, par l’Union européenne avec le programme « e-customs » de douanes sans papier. Elle comprend la personnalisation des prestations offertes (statut d’opérateur économique agréé, mission dédiée aux « grands comptes », entretiens-conseils avec les PME), une démarche qualité volontariste (constitution d’un guichet unique national dans lequel la douane devient l’interlocuteur unique pour l’accomplissement de l’ensemble des formalités administratives liées au passage de la frontière) et des méthodes de travail rénovées (recours à l’audit, à l’analyse de risque et au ciblage pour mieux sélectionner les contrôles).


Effectifs

A+

59

A

722

B

1 321

C

918

Total

3 019



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

230 850 994

230 850 994

Rémunérations d’activité

143 657 097

143 657 097

Cotisations et contributions sociales

86 598 868

86 598 868

Prestations sociales et allocations diverses

595 029

595 029

Dépenses de fonctionnement

7 999 576

9 711 385

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

7 999 576

9 711 385

Dépenses d’investissement

2 144 717

2 382 668

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

2 144 717

2 382 668

Total

240 995 287

242 945 047

 

1 - DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 8 M€ EN AE ET 9,7 M€ CP


Ces montants correspondent aux dépenses relatives au maintien en condition opérationnelle des applications dédiées (ICS2, SI Brexit, Delta H7, France Sésame, etc.).

Ces crédits permettront également l’acquisition d’équipements de protection individuelle pour les agents des opérations commerciales (dédouanement). Il s’agira à la fois d’introduire de nouveaux éléments d’uniforme, principalement pour adapter les dotations aux différents contextes de contrôle et conditions d’exercices, ainsi que de moderniser certains effets.


Une partie de la dotation sera consacrée à l’acquisition de matériel « poste de contrôle frontalier  » dans le cadre de la reprise des missions de contrôle à l’importation des denrées d’origine non animale de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) par la DGDDI depuis janvier 2020.


2 - DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 2,1 M€ EN AE ET 2,4 M€ EN CP


En concordance avec l’entrée en vigueur du code des douanes de l’Union (CDU), l’Union européenne a défini les évolutions informatiques à mettre en œuvre par les États membres dans le Multi Annual Strategic Plan (MASP). L’objectif est à la fois de finaliser la dématérialisation et la gestion électronique de l’ensemble des procédures douanières dans un environnement interopérable, ainsi que d’harmoniser les pratiques dans l’ensemble des États membres. Cette ambition européenne se double d’une ambition nationale, puisque ces évolutions seront une opportunité, d’une part de moderniser l’architecture des systèmes d’informations de la Douane, d’autre part d’améliorer l’attractivité des plateformes logistiques françaises auprès des opérateurs, grâce à des procédures efficaces de dédouanement.


Lancé en 2020, le programme import/export comprend notamment : la refonte du dédouanement à l’import et à l’export, avec le projet Delta IE (déploiement en mars 2023 pour la composante import et en octobre 2023 pour la composante export) ; le projet NAPNTS, relatif aux notifications d’arrivée et de présentation, et au dépôt temporaire (juin 2023 ; le passage à la phase 5 du système communautaire de transit NCTS. Enfin, le système national de transit Delta T sera mis à niveau en septembre 2023.


Des travaux d’adaptation du SI Brexit (frontière intelligente, mis en service le 1er janvier 2021) au nouveau système de dédouanement Delta IE seront menés début 2023. Toujours dans l’optique d’améliorer la fluidité du trafic à la frontière, ils feront suite à ceux achevés en 2022 (avec notamment l’optimisation du processus d’appairage et son ergonomie)..


Pour la mise en œuvre à l’échelle de l’UE du paquet TVA e-commerce, débutée en 2020, la douane a fait le choix de développer un nouveau service en ligne – l’applicatif Delta H7 - adapté aux spécificités du dédouanement des envois de faible valeur (forte volumétrie de déclarations/an, processus de traitements douaniers spécifiques, nouvelle déclaration au format défini par le code des douanes de l’Union). Après une mise en service du 1er lot en 2021, le lot 2 a été livré en 2022 et intègre des nouvelles fonctionnalités ou exigences réglementaires (déploiement dans les DROM, dépôt et traitement des demandes de rectification des déclarations et analyse de risque sur la déclaration anticipée). En 2023, la douane fera évoluer Delta H7, en l’adaptant aux outils de mobilité, avec la possibilité pour les agents de libérer une déclaration sous contrôle depuis un téléphone portable.


La transformation du système de contrôle des importations ICS, qui permet de connaître l’ensemble des marchandises à bord d’un moyen de transport, se poursuit dans le cadre du projet ICS2 pour répondre aux exigences du code des douanes de l’Union. Après la mise en service du 1er lot (relatif à la sûreté aérienne) en mars 2021, le lot 2, intégrant le volet sécurité du vecteur aérien, sera livré en juin 2023. L’année 2023 permettra également d’entamer la réalisation du lot 3, relatif à l’ensemble des modes de transport (échéance en juin 2024).


Les travaux entamés depuis 2019 pour la refonte technique du système d’information SOPRANO, qui supporte le processus dématérialisé de demandes d’autorisations douanières et fiscales octroyées aux opérateurs, se poursuivront en 2023.



Les crédits d’investissement de l’action n° 4 financeront également la pousuite du projet France Sésame (cf. supra partie consacrée aux grands projets informatiques),avec sa généralisation à l’ensemble des sites portuaires.

 

ACTION     (7,5 %)

05 – Fiscalité douanière, énergétique et environnementale

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

112 622 785

8 152 774

120 775 559

0

Crédits de paiement

112 622 785

8 623 626

121 246 411

0


Cette action a pour finalité la perception des droits et taxes confiées à la DGDDI. Elle perçoit aujourd’hui la fiscalité sur les produits énergétiques, les tabacs et les alcools. A travers la gestion des contributions indirectes, elle poursuit une mission de régulation des filières économiques de la viticulture, du tabac et des produits pétroliers en faisant respecter les règles de production, de stockage, de circulation et de commercialisation de ces produits.

Les lois de finances 2019, 2020, 2021 et 2022 ont acté les transferts de plusieurs fiscalités, ainsi que des amendes, de la DGDDI vers la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) et la Direction des Affaires maritimes (DAM), selon un calendrier établi jusqu’en 2024.

Les premiers transferts (dont certains encore en cours) regroupent notamment les taxes sur les boissons non alcooliques, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), la TVA sur les produits pétroliers, les taxes intérieures de consommation (TIC) portant sur l’électricité, le gaz et le charbon, ainsi que le recouvrement des droits de navigation.

En 2023, l’action 05 supporte un transfert au profit de la DGFiP de ‑35 ETPT l au titre de la gestion et du recouvrement des amendes.


Effectifs

A+

30

A

357

B

631

C

453

Total

1 471



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

112 622 785

112 622 785

Rémunérations d’activité

70 084 439

70 084 439

Cotisations et contributions sociales

42 248 056

42 248 056

Prestations sociales et allocations diverses

290 290

290 290

Dépenses de fonctionnement

1 689 521

2 051 291

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 689 521

2 051 291

Dépenses d’investissement

434 370

536 528

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

434 370

536 528

Dépenses d’intervention

6 028 883

6 035 807

Transferts aux ménages

6 028 883

6 035 807

Total

120 775 559

121 246 411

 

1 - DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 1,7 M€ EN AE ET 2,1 M€ CP

Ces crédits financent le maintien en condition opérationnelle des applications dédiées telles que GAMMA (Gestion des Mouvements de Marchandises soumises à Accises), CVI (Casier Viticole Informatisé) et l’applicatif inter-administrations PortailPro (contribution de la DGDDI à hauteur de 20 %). Cela concerne également un grand nombre d’applications plus généralistes et touchant l’ensemble des domaines de la fiscalité (par exemple PABLO, pour la détaxe voyageur, et SIDECAR, pour le remboursement de la TICPE).

Ces montants couvrent aussi les applications correspondant aux missions transférées ou à transférer à la DGFIP et à la DAM, pour une durée minimale de trois ans après la date de transfert (TGAP, TSVR -véhicule routier-, TETICE -taxe intérieure sur les carburants-, DANI -francisation-, ISOPE -produits pétroliers-).


Une partie de ces crédits sera consacrée à l’acquisition d’équipements individuels pour les agents en charge des contrôles de la filière viticulture.


2 - DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 0,4 M€ EN AE ET 0,5 M€ EN CP

Les transferts de missions fiscales à la DGFiP et à la DAM se traduisent informatiquement par une désactivation partielle des applications associées (référentiel, liquidation et mis en recouvrement, fonctionnalités de dépôt de déclaration), à savoir TTC (base des numéros TVA), CIEL (contributions Indirectes) et ISOPE (mise à la consommation de produits pétroliers). Ils nécessitent des travaux coordonnés entre les systèmes d’informations de la DGDDI, de la DGFIP et de la DAM.

Par ailleurs, sans attendre le transfert de la gestion de la TICPE à la DGFIP, le projet de blockchain sur la gestion des certificats de biocarburants (TIRUERT) en partenariat avec le Comité professionnel du pétrole sera mené à son terme.


La généralisation de l’autoliquidation de la TVA à l’import en 2022, qui a impliqué une ré-ingénierie du dispositif en place au sein des applications de dédouanement Delta et la mise en ligne d’un service de restitution des bases taxables aux redevables de la TVA à l’import (service TVAI sur douane.gouv.fr), sera poursuivie dans le cadre du projet de refonte du dédouanement import. Par ailleurs, la restitution sera améliorée en 2023.


En tant que maillon de la chaîne du recouvrement fiscal et social de l’État, la Douane a contribué en 2022 aux versions 1 et 2 du projet PortailPro.fr visant à offrir aux professionnels une vision unifiée des contributions obligatoires. Les travaux d’interconnexion au sein du portail, d’adaptation de son système d’authentification unique et d’évolution de son système comptable pour exposer des informations de recouvrement, seront complétés en 2023 par la mise à disposition de nouvelles informations.


Pour se conformer aux exigences communautaires prévues pour début 2023 en matière de suivi des mouvements de produits soumis à accises en droits acquittés (EMCS 4.0), tout en simplifiant son offre de service aux usagers, la Douane a initié dès 2020 la refonte de l’application de Gestion de l’Accompagnement des Mouvements de Marchandises soumises à Accises (GAMMA). Ce projet GAMMA2 sera finalisé début 2024 avec un deuxième lot, qui assurera la mise en conformité aux exigences communautaires EMCS 4.1 et la bascule depuis GAMMA du suivi actuel des mouvements de produits soumis à accises en droits exonérés, permettant ainsi le décommissionnement de GAMMA.


En matière de régulation de la filière viticole, la modernisation des démarches liées au domaine foncier (projet PARCEL) et au domaine de la production (application VENDANGES) initiée en 2022, sera reconduite en 2023. De même pour la filière tabacs, suite à la refonte technique de l’application GIMT (Gestion des débitants), le nouveau cadre réglementaire et de nouvelles fonctionnalités (ex : requêtage) seront mis en œuvre.


3 - DÉPENSES D’INTERVENTION : 6 M€ EN AE ET EN CP


Elles concernent les aides versées aux ménages via le dispositif des secours financiers. Créé en 1810 sous la forme d’une aide par l’octroi d’un débit de tabac, puis transformé en 1967 en un régime de secours en numéraire consenti aux ayants droits de personnes ayant particulièrement œuvré pour la Nation, le système des « parts de redevance des débits de tabac » a été complètement refondu en 2006. Depuis 2006, il est fermé à tout nouveau bénéficiaire et évolue en fonction des reconductions et suppressions des secours déjà consentis et de l’évolution des ressources des intéressés.


Le nombre de bénéficiaires du dispositif s’élève à 3 361 à la fin du second trimestre 2022

 

ACTION     (27,8 %)

06 – Soutien des services opérationnels

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

248 927 506

198 697 085

447 624 591

2 815 780

Crédits de paiement

248 927 506

180 040 864

428 968 370

2 815 780


Cette action regroupe les services dont les activités de soutien permettent l’exercice des missions opérationnelles. Le périmètre de l’action correspond aux fonctions d’état-major et de pilotage des services (commandement et secrétariat général des directions territoriales, services de l’administration centrale), à la gestion des ressources humaines (y compris la formation professionnelle) et des moyens budgétaires, informatiques et immobiliers.


Effectifs

A+

61

A

777

B

1 435

C

987

Total

3 261



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

248 927 506

248 927 506

Rémunérations d’activité

154 905 995

154 905 995

Cotisations et contributions sociales

93 379 889

93 379 889

Prestations sociales et allocations diverses

641 622

641 622

Dépenses de fonctionnement

162 826 342

148 949 702

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

162 826 342

148 949 702

Dépenses d’investissement

34 246 714

29 465 842

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

29 901 106

26 789 025

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

4 345 608

2 676 817

Dépenses d’intervention

1 624 029

1 625 320

Transferts aux autres collectivités

1 624 029

1 625 320

Total

447 624 591

428 968 370

 

1 - DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 163 M€ en ae et 149 m€ en cp

A) Immobilier : 61,5 M€ en AE et 47,8 M€ en CP


Ces crédits regroupent :

  • les loyers non budgétaires (21,5 M€ en AE et CP). L’enveloppe d’AE prévue permettra de faire face au renouvellement de baux arrivant à échéance en 2023 et à la prise à bail de nouveaux locaux lorsqu’il n’existe pas de solution domaniale ;

  • les dépenses d’énergie et fluides (16,8 M€ en AE et 6,2 M€ en CP). La dotation d’AE en 2023 doit couvrir les engagements pluriannuels liés au renouvellement de certains contrats d’énergie et de fluides ;

  • les dépenses d’entretien à la charge du propriétaire (3,3 M€ en AE et 2,9 M€ en CP) ;

  • autres dépenses d’immobilier au titre de l’occupant (19,9 M€ en AE et 17,2 M€ en CP). Prestations d’entretien courant, de maintenance, etc.


B) Informatique : 38,5 M€ en AE et 38 M€ en CP


Ces crédits regroupent :

  • l’achat de matériel bureautique, frais de téléphonie et de réseau et services d’infrastructure pour financer les abonnements et le maintien en condition opérationnelle des infrastructures hébergeant le système d’information douanier (29,3 M€ en AE et en CP).

  • applications transverses pour financer les abonnements et le maintien en condition opérationnelle des applications dédiées (9,2 M€ en AE et 8,7 M€ en CP).


C) Fonctionnement des services : 58,7 M€ en AE et 59 M€ en CP


Ces crédits regroupent :

  • des subventions de fonctionnement (9,7 M€ en AE et CP), au profit notamment de la mutuelle des douanes, d’associations d’action sociale dont celle gérant l’hébergement et la restauration des élèves stagiaires dans les écoles des douanes ;

  • la formation des agents (7,2 M€ en AE et 7,5 M€ enCP), frais de déplacements compris ;

  • les frais d’affranchissement (2,8 M€ en AE et CP) ;

  • les frais de déplacement (17,6 m€ et 17,7 M€ en CP), à l’exclusion de ceux qui se rattachent à la formation des agents ;

  • les dépenses de fonctionnement prévues pour l’entretien du parc automobile (7,7 M€ en AE et CP), incluant le coût du carburant et des péages ;

  • les dépenses de fonctionnement courant (13,7 M€ et 13,6 M€), dont les contentieux et les prestations juridiques qui ne sont pas liés à l’activité de contrôle des flux.


D) Mises à disposition tardives de droits de douanes : 4,3 M€ en AE et CP


Ces crédits doivent garantir le financement des mises à disposition tardives de droits de douanes auprès de l’Union européenne (ressources propres traditionnelles).


2 - DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 34,2 M€ EN AE ET 29,5 M€ EN CP


A) Immobilier : 20,7 M€ en AE et 16,6 M€ en CP


Une enveloppe de 11,8 M€ en AE et de 6,7 M€ en CP doit permettre de financer la création des points de contact unique au Havre et à Marseille (9 M€ en AE et 3,6 M€ en CP), l’adaptation des locaux des points de contact unique dans les ports (0,9 M€ en AE et 0,3 M€ en CP) et l’accompagnement de la réforme (0,9 M€ en AE et en CP).


Les autres dépenses d’investissement (8,9 M€ en AE et 9,9 M€ en CP) comprennent principalement :

  • l’amélioration des conditions de travail (3,1 M€ en AE et 2,7 M€ en CP). Il s’agit de réduire les points noirs immobiliers, de travailler sur les zones amiantées encore présentes, de sécuriser les implantations et d’initier l’implantation de nouveaux espaces de travail ;

  • l’inscription de la Douane dans la feuille de route de la transition énergétique de l’État (2,7 M€ en AE et CP), avec notamment le remplacement des chaudières au fuel et l’amélioration de la gestion des bâtiments ;

  • l’entretien lourd du parc immobilier (1,4 M€ en AE et CP). 


B) Informatique : 8,4 M€ en AE et 7,8 M€ en CP


Ces crédits doivent permettre de financer :


  • Le développement de l’environnement numérique de travail des agents (2,7 M€ en AE et 2,1 M€ en CP)

La Douane veut offrir à ses agents les meilleures conditions d’exercice de leurs missions. Le projet TELEMAC (terminal électronique embarqué en mobilité pour l’appui au contrôle) s’inscrit dans cette démarche. Il vise à améliorer les conditions d’exercice des missions des agents de terrain, en les faisant gagner en efficacité opérationnelle grâce au développement d’outils numériques leur permettant d’effectuer un maximum de tâches en mobilité, depuis les lieux de contrôles, sans avoir à retourner au bureau ou à la brigade.

Avec le développement du télétravail, la douane a, en 2022, priorisé l’amélioration progressive de la gestion du parc de machines renouvelées en 2021 et l’environnement numérique de travail des télétravailleurs via la dotation en périphériques (écrans notamment), d’outils de coédition ainsi que d’outils de visioconférence. Ce travail de dotation se poursuit sur 2023 avec un accompagnement renforcé des agents aux outils collaboratifs.


Le système de téléphonie fixe étant obsolète, l’infrastructure doit être remplacée et modernisée en vue du déploiement de la communication unifiée et la convergence fixe – mobile. Les travaux ont démarré en 2021 pour se terminer au premier semestre 2023.


Les travaux de refonte et modernisation de l’infrastructure de la messagerie MERCURE ont été initiés en 2021 et se prolongeront jusqu’au premier semestre 2023 en vue d’installer un site de secours sur le datacentre du ministère de l’Agriculture en cas de défaillance du site principal sur la DNSCE.


  • Le développement des infrastructures (3,5 M€ en AE/CP)

En 2023, se poursuit le projet d’homologation au Référentiel Général de Sécurité (RGS) des applications de la douane qui permet le renforcement de la sécurité de l’écosystème informatique douanier. Dans cet alignement, le déploiement d’outils tels que SIEM, Wallix, Active Directory va permettre un renforcement de la sécurité de la donnée utilisateur et une meilleure efficacité des échanges.

Afin de répondre aux besoins croissants de mobilité et disponibilité réseaux liés à l’augmentation des flux de données échangés (H7, vidéoconférence, ETIAS), la Douane poursuit en 2023 les travaux de modernisation des réseaux locaux et distants de l’ensemble de ses sites et met en place un maillage de bornes WiFi sur l’ensemble des emprises douanières.

Dans le cadre du programme de désendettement technique, le renouvellement des infrastructures de stockage de données, initié en 2022, se poursuivra en 2023 afin de réduire les coûts de la maintenance des baies arrivant en fin de vie. La modernisation des infrastructures permet également d’appliquer les pratiques de l’informatique durable dans le cadre de la démarche Green IT.


  • La Valorisation des données de la Douane (2,2 M€ en AE/CP)


Cf. supra partie consacrée aux grands projets informatiques.


C) Investissement automobile

5,1 M€ en AE et CP sont consacrés au renouvellement du parc automobile. La Douane poursuivra en 2023 le verdissement de sa flotte automobile (hors restes à payer des 12,5 M€ de crédits dont a bénéficié la Douane en 2022 au titre du plan France Relance pour l’acquisition de véhicules électriques et hybrides et l’installation des bornes électriques).


2 - DÉPENSES D’INTERVENTION : 1,6 M€ EN AE ET CP



Il s’agit des subventions versées :

- aux organisations internationales (Organisation mondiale des douanes, Organisation des douanes d’Océanie et Conférence douanière intercaraïbes) pour un montant de 0,6 M€ (AE et CP) ;

- à l’E.P.A. de la « Masse des douanes » (1 M€ en AE et CP) pour le doter des moyens lui permettant d’assurer sa mission de pourvoir au logement des agents de la DGDDI t et de gestion de son parc locatif.



 

ACTION     (4,0 %)

08 – Soutien au réseau des débitants de tabac

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

64 856 202

64 856 202

0

Crédits de paiement

0

64 856 202

64 856 202

0


Cette action regroupe l’ensemble des dépenses d’intervention pour le soutien et la transformation du réseau des débitants de tabac.


L’actuel protocole d’accord 2018-2022, qui régit la majeure partie du soutien au réseau des débitants de tabac, arrive à son terme. Les modalités de la poursuite de ces aides étant à définir, le montant et la répartition des dépenses afférentes en 2023 pourraient donc évoluer.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

64 856 202

64 856 202

Transferts aux entreprises

64 856 202

64 856 202

Total

64 856 202

64 856 202

 

1 - DÉPENSES D’INTERVENTION : 64,9 M€ EN AE ET CP

 

En application du protocole d’accord 2018-2022 sur la transformation des buralistes, plusieurs dispositifs permettent de soutenir le secteur des débitants de tabac. Ces aides se répartissent en plusieurs catégories :

 

A) Les aides destinées à compenser la perte d’activité

 

Elles comprennent :

  • la remise compensatoire, destinée à compenser la perte de rémunération des débitants de tabac dont le point de vente est affecté, principalement du fait de leur situation géographique, par des achats de tabac au détail réalisés en dehors du territoire métropolitain, notamment frontaliers. La dernière année au titre de laquelle la remise compensatoire est due est 2022 et le dernier versement au titre de 2022 interviendra en mars 2023 ;

  • le complément de remise réservé aux débits de tabacs ordinaires dont les livraisons de tabacs manufacturés de l’année précédente ne dépassent pas le seuil de 500 000 €.

 

 

B) Les aides à la transformation de l’activité des buralistes

 

Elles comprennent :

  • le fonds de transformation, qui a pour objectif d’accompagner les buralistes dans la transformation de leur métier et de leur commerce afin de les rendre moins dépendants économiquement de la vente de produits du tabac ;

  • la prime de diversification des activités versée aux débits implantés dans les communes rurales de moins de 3 500 habitants, dans les départements en difficultés ou frontaliers et les quartiers prioritaires, pouvant justifier d’une offre de 5 services et sous condition d’un chiffre d’affaires n’excédant pas 400 000 €.

 

C) Les autres aides

 

Elles comprennent :

  • une enveloppe destinée à financer des travaux de sécurisation des débits de tabacs au moyen du remboursement forfaitaire d’un ensemble de matériels. Cette aide à la sécurité est indépendante du protocole d’accord 2018-2022 ;

  • une enveloppe destinée à financer l’aide à la cessation d’activité versée aux buralistes dont le point de vente n’est plus viable sur le plan économique.