OBJECTIF
1 – Optimiser la qualité et l'efficience des fonctions de soutien |
INDICATEUR
1.1 – Performance énergétique du parc occupé en année N-1
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Consommation d’énergie finale rapportée au m² occupés en surface utile brute | kWh/m² | 184 | Non déterminé | 175 | 175 | 170 | 165 |
Précisions méthodologiques
Consommation d’énergie finale rapportée au m² occupés en surface utile brute.
Cet indicateur est renseigné à partir de l’outil d’aide au diagnostic (OAD) et restitue le ratio kWhEF/m² SUB de l’année écoulée, sur la base des données fiabilisées dans l’OSFi (outil de suivi des fluides interministériel) ou des données directement saisies dans le Référentiel Technique (RT). Son périmètre de calcul actuel repose sur 75 % des surfaces Justice pour lesquelles des consommations d’énergie ont été rattachées. N’y figurent notamment pas les établissements pénitentiaires et tribunaux en contrat de partenariat, ni les EP en gestion déléguée.
Justification des cibles
L’évolution de l’indicateur dans les prochaines années dépendra en partie de l’évolution du rattachement des bâtiments dans l’outil de suivi des fluides, du retraitement des anomalies encore nombreuses et, in fine, de l’évolution de la performance énergétique du parc.
S’agissant de la cible, l’objectif du dispositif éco-énergie tertiaire (DEET) est d’engendrer une consommation d’énergie de ‑40 % d’ici 2030. Concernant les sites complexes, historiques, coûts économiques non supportables, il est proposé de retenir un objectif de consommation d’énergie de ‑20 % en moyenne compte tenu de l’ancienneté du parc immobilier justice et de ses particularités.
Dans le cadre du plan de sobriété 2022/2023, initié le 25 juillet 2022, en continuité du plan résilience débuté le 13 avril 2022, la trajectoire 2023 devrait être atteinte. Ces plans soutiennent et renforcent les efforts menés par les directions et services pour réduire leurs consommations d’énergie.
INDICATEUR
1.2 – Respect des coûts et des délais des grands projets immobiliers
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'écart budgétaire agrégé (immobilier judiciaire) | % | 6,59 | 11,20 | 17,89 | 9,36 | 18,48 | 18,11 |
Taux d'écart calendaire agrégé (immobilier judiciaire) | % | 13,66 | 12,64 | 9,63 | 18,25 | 18,25 | 18,11 |
Taux d'écart budgétaire agrégé (immobilier pénitentiaire) | % | 8,58 | 7,67 | 10,31 | 8,11 | 7,72 | 5,82 |
Taux d'écart calendaire agrégé (immobilier pénitentiaire) | % | 11,31 | 11,82 | 11,88 | 13,83 | 14,51 | 15,44 |
Précisions méthodologiques
Mode de calcul :
Les projets servant de base au calcul des taux portent sur des opérations en maîtrise d’ouvrage publique, conception-réalisation ou en partenariat public-privé, sur des constructions neuves et des réhabilitations. Dans le champ pénitentiaire, les opérations sont comptabilisées par site, même si elles font l’objet d’un contrat global confiant à une même entreprise la réalisation d’un programme de construction. Il est précisé que ce recensement est établi en fonction de la programmation actuelle. Ainsi, le nombre de projets correspond au portefeuille de commandes en conseil d’administration de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) et aux opérations validées dans la circulaire de programmation pour les opérations judiciaires déconcentrées, il ne peut être préjugé des arrêts ou lancements de nouvelles opérations.
Pour calculer les taux d’écart, les paramètres suivants sont pris en compte :
Ne sont prises en compte que les opérations de construction neuve ou de restructuration lourde/extension de plus de 10 M€ dont le passage en phase opérationnelle est validé dans la circulaire budgétaire pour les opérations judiciaires déconcentrées ou ont fait l’objet d’une commande ferme de réalisation dans le cadre du conseil d’administration de l’APIJ ;
Les prévisions au titre d’une année tiennent compte, d’une part, du plan de charge et, d’autre part, des opérations appelées à sortir du champ de l’indicateur en raison de leur livraison ou de leur annulation.
Calcul du taux d’écart calendaire :
les durées (exprimées en mois) prévues initialement sont celles présentées dans le planning initial établi au moment de la commande sur la date prévisionnelle de remise des clés ;
les durées révisées sont celles du planning actualisé.
Calcul du taux d’écart budgétaire :
le coût effectif ou prévisionnel pris en compte est le coût, pour l’ensemble des opérations, validé dans la circulaire de programmation ou approuvé en conseil d’administration.
le coût révisé prend en compte l’ensemble des dépassements, ou, éventuellement des réfactions, de coûts rapportés au total des coûts finaux estimés (CFE) approuvés sont intégrés.
Le coût révisé à N+1 ou N+2 prend en compte l’ensemble des prévisions d’augmentation qui seront nécessaires pour mener à bien les opérations.
Les opérations livrées dans l’année N‑2 sont exclues du calcul. L’année suivant la livraison se déroule la GPA qui peut entraîner des révisions de prix, ces opérations ont donc été conservées.
Le coût révisé à N+1 ou N+2 prend en compte l’ensemble des prévisions d’augmentation qui seront nécessaires pour mener à bien les opérations.
Les opérations livrées dans l’année N‑2 sont exclues du calcul. L’année suivant la livraison se déroule la GPA qui peut entraîner des révisions de prix, ces opérations ont donc été conservées.
Source des données : APIJ et service immobilier ministériel du secrétariat général.
Justification des cibles
Opérations judiciaires
Coût prévisionnel | Coût révisé | [ (2) - (1) ] / (1) | Durée prévisionnelle | Durée révisée | [ (4) - (3) ] / (3) | |
JUDICIAIRE | 909 513 000 € | 994 674 000 € | 9,36 % | 1326 | 1568 | 18,25 % |
Basse-Terre (Phase 1) | 39 950 000 € | 50 220 000 € | 25,71 % | 81 | 93 | 14,81 % |
Bayonne | 10 200 000 € | 10 440 000 € | 2,35 % | 67 | 86 | 28,36 % |
Bobigny | 120 000 000 € | 120 000 000 € | 0,00 % | 69 | 81 | 17,39 % |
Bourgoin-Jallieu | 14 595 000 € | 20 636 000 € | 41,39 % | 67 | 81 | 20,90 % |
Cayenne (Cité judiciaire) | 51 800 000 € | 56 600 000 € | 9,27 % | 81 | 81 | 0,00 % |
Cusset | 21 490 000 € | 21 490 000 € | 0,00 % | 60 | 72 | 20,00 % |
Evry | 11 850 000 € | 14 000 000 € | 18,14 % | 56 | 63 | 12,50 % |
Ile de la cité (B2p1) | 114 780 000 € | 114 780 000 € | 0,00 % | 38 | 38 | 0,00 % |
Lille | 93 400 000 € | 137 900 000 € | 47,64 % | 69 | 112 | 62,32 % |
Meaux (Phase 1) | 42 810 000 € | 52 290 000 € | 22,14 % | 69 | 96 | 39,13 % |
Moulins | 15 025 000 € | 15 025 000 € | 0,00 % | 69 | 69 | 0,00 % |
Nancy | 79 630 000 € | 79 630 000 € | 0,00 % | 69 | 84 | 21,74 % |
Nantes | 16 000 000 € | 19 700 000 € | 23,13 % | 38 | 72 | 89,47 % |
Nanterre | 29 300 000 € | 29 300 000 € | 0,00 % | 48 | 48 | 0,00 % |
Papeete | 30 050 000 € | 30 050 000 € | 0,00 % | 72 | 72 | 0,00 % |
Perpignan - Phases 1 et 2 | 67 430 000 € | 67 430 000 € | 0,00 % | 78 | 78 | 0,00 % |
Pointe-à-Pitre | 15 000 000 € | 18 580 000 € | 23,87 % | 60 | 72 | 20,00 % |
Saint-Laurent du Maroni | 30 540 000 € | 30 540 000 € | 0,00 % | 85 | 97 | 14,12 % |
Toulon | 93 600 000 € | 93 600 000 € | 0,00 % | 75 | 86 | 14,67 % |
Vienne | 12 063 000 € | 12 463 000 € | 3,32 % | 75 | 87 | 16,00 % |
Taux d’écart budgétaire agrégé (immobilier judiciaire) :
La prévision 2023 initiale est de 9,36 %, une estimation plus faible que les 17,89 % de la prévision initiale de 2022. Cela s’explique par l’intégration de nouvelles opérations comme Perpignan et Moulins et par le passage en phase opérationnelle de l’opération Île de la Cité sur la première partie du bâtiment B2. De plus, plusieurs opérations subissent des augmentations liées à la crise des matériaux, c’est par exemple le cas d’Évry (consultation travaux) ou de Nantes (sélection du MOE lauréat). L’augmentation budgétaire de l’opération de Vienne est liée à l’intégration du relogement partiel provisoire et celle de Bayonne à la prise en compte des systèmes de visioconférence.
Taux d’écart calendaire agrégé (immobilier judiciaire) :
La prévision 2023 initiale est de 18,25 %, une estimation supérieure aux 9,63 % de la prévision initiale 2022.
Pour les opérations suivies par l’APIJ, cette hausse est engendrée par le recalage des calendriers des opérations de Basse-Terre (problème lié à la définition du programme), de Bobigny (validation du programme et recalage des délais), Meaux (ajustement des délais), Nancy (ajustement des délais), Pointe-à-Pitre (relance de la consultation suite à plusieurs appels d’offre infructueux) et Saint-Laurent du Maroni (prise en compte des délais travaux proposés par les candidats). Pour les départements immobiliers, ces retards sont causés par différents facteurs (mise au point du planning par l’OPC pour Vienne, retard de programmation et un découpage en plusieurs tranches pour Bayonne, reprise d’étude APD en raison du confort thermique pour Évry).
Opérations pénitentiaires
| Coût prévisionnel | Coût révisé | [ (2) - (1) ] / (1) | Durée prévisionnelle | Durée révisée | [ (4) - (3) ] / (3) |
PENITENTIAIRE | 3 635 754 600 € | 3 930 594 600 € | 8,11 % | 2531 | 2881 | 13,83 % |
Angers | 227 340 000 € | 227 340 000 € | 0,00 % | 72 | 72 | 0,00 % |
Arras-InSERRE | 64 900 000 € | 64 900 000 € | 0,00 % | 60 | 57 | ‑5,00 % |
Baie-Mahault | 54 300 000 € | 61 020 000 € | 12,38 % | 69 | 99 | 43,48 % |
Basse-Terre | 62 385 000 € | 67 485 000 € | 8,18 % | 73 | 145 | 98,63 % |
Baumettes 3 | 110 000 000 € | 149 650 000 € | 36,05 % | 69 | 107 | 55,07 % |
Bernes-sur-Oise | 190 550 000 € | 190 550 000 € | 0,00 % | 81 | 81 | 0,00 % |
Bordeaux-Gradignan | 125 110 000 € | 148 700 000 € | 18,86 % | 85 | 114 | 34,12 % |
Caen (CP) | 115 000 000 € | 125 910 000 € | 9,49 % | 73 | 79 | 8,22 % |
Caen (SAS) | 16 530 000 € | 22 815 000 € | 38,02 % | 57 | 57 | 0,00 % |
CFC | 12 100 000 € | 15 000 000 € | 23,97 % | 57 | 69 | 21,05 % |
CFS | 13 700 000 € | 19 200 000 € | 40,15 % | 49 | 76 | 55,10 % |
Colmar (SAS) | 24 130 000 € | 28 330 000 € | 17,41 % | 49 | 55 | 12,24 % |
Crisenoy | 287 910 000 € | 287 910 000 € | 0,00 % | 84 | 84 | 0,00 % |
Doncherry - InSERRE | 52 500 000 € | 52 500 000 € | 0,00 % | 66 | 66 | 0,00 % |
Ducos (SAS) | 40 800 000 € | 40 800 000 € | 0,00 % | 61 | 61 | 0,00 % |
ENAP - Phase 2 | 27 400 000 € | 28 600 000 € | 4,38 % | 36 | 40 | 11,11 % |
ENAP - Phase 3 | 30 000 000 € | 30 000 000 € | 0,00 % | 62 | 68 | 9,68 % |
Entraigues | 119 500 000 € | 132 100 000 € | 10,54 % | 62 | 65 | 4,84 % |
Fleury ex-CJD | 60 000 000 € | 77 920 000 € | 29,87 % | 73 | 66 | ‑9,59 % |
Le Mans - Coulaines (SAS) | 15 050 000 € | 23 280 000 € | 54,68 % | 54 | 55 | 1,85 % |
Le Muy | 185 410 000 € | 185 410 000 € | 0,00 % | 72 | 72 | 0,00 % |
Lille-Loos | 126 770 000 € | 150 740 000 € | 18,91 % | 69 | 96 | 39,13 % |
Montpellier (SAS) | 18 300 000 € | 29 840 000 € | 63,06 % | 54 | 54 | 0,00 % |
Nîmes (DAC) | 26 520 000 € | 34 800 000 € | 31,22 % | 63 | 75 | 19,05 % |
Nîmes Sud | 201 380 000 € | 201 380 000 € | 0,00 % | 84 | 84 | 0,00 % |
Noiseau | 239 280 000 € | 239 280 000 € | 0,00 % | 81 | 81 | 0,00 % |
Noisy (SAS) | 18 160 000 € | 31 440 000 € | 73,13 % | 54 | 66 | 22,22 % |
Orléans (SAS) | 15 370 000 € | 23 315 000 € | 51,69 % | 57 | 63 | 10,53 % |
Osny (SAS) | 45 080 000 € | 68 230 000 € | 51,35 % | 57 | 66 | 15,79 % |
Meaux(SAS) | 57 | 66 | 15,79 % | |||
Rivesaltes | 142 300 000 € | 142 300 000 € | 0,00 % | 72 | 84 | 16,67 % |
Saint-Laurent du Maroni | 207 569 600 € | 207 569 600 € | 0,00 % | 85 | 97 | 14,12 % |
Seine Saint-Denis | 204 000 000 € | 241 300 000 € | 18,28 % | 74 | 86 | 16,22 % |
Toul - InSERRE | 52 500 000 € | 52 500 000 € | 0,00 % | 66 | 66 | 0,00 % |
Toulon (SAS) | 65 340 000 € | 88 540 000 € | 35,51 % | 46 | 59 | 28,26 % |
Valence (SAS) | 46 | 47 | 2,17 % | |||
Avignon (SAS) | 46 | 49 | 6,52 % | |||
Toulouse-Muret | 159 900 000 € | 159 900 000 € | 0,00 % | 72 | 73 | 1,39 % |
Troyes (Lavau) | 108 300 000 € | 109 670 000 € | 1,27 % | 69 | 75 | 8,70 % |
Vannes | 170 370 000 € | 170 370 000 € | 0,00 % | 72 | 72 | 0,00 % |
Taux d’écart budgétaire agrégé (immobilier pénitentiaire) :
La prévision 2023 initiale est de 8,11 %, une estimation inférieure aux 10,31 % de la prévision initiale 2022. Cette baisse est liée à l’intégration de nouvelles opérations (Angers, Bernes-sur-Oise, Crisenoy, Le Muy, Nîmes Sud, Noiseau, Vannes, Donchery – InSERRE et Toul - InSERRE).
Cependant certaines opérations ont fait l’objet d’une rehausse de budget : Centre pénitentiaire (CP) de Caen (aléas, modifications de programme et impact crise des matières premières sur la PHP), Entraigues et Seine-Saint-Denis (impact de la crise des matières premières sur la PHP), les structures d’accompagnement vers la sortie (SAS) de Coulaines, Noisy-le-Grand, Montpellier, Colmar, Osny-Meaux, Toulon-Valence-Avignon et Caen (modifications de programme).
La prévision pour 2023 est à la baisse étant donné la sortie du périmètre des opérations de la structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de Caen, ENAP 2 et de Montpellier qui accusent un surcoût.
Taux d’écart calendaire agrégé (immobilier pénitentiaire) :
La prévision 2023 initiale est de 13,83 %, une estimation supérieure aux 11,88 % de la prévision initiale 2022.
Les principales évolutions de planning concernent les opérations de Basse-Terre (retard important dû aux impacts du COVID, des mouvements sociaux, de désamiantage et déplombage complémentaire et de la gestion de terres polluées), de Rivesaltes (approbation du programme et saisine de la préfecture sur le dossier de déclaration d’utilité publique (DUP)), de Saint-Laurent du Maroni (prise en compte des plannings des candidats), de Seine-Saint-Denis (planning recalé suite au recours sur la déclaration publique d’utilité (DUP)) et de la structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de Toulon (fouilles archéologiques).
La sortie du périmètre des 3 opérations dont la livraison est prévue en 2022 entraîne une prévision à la hausse du taux 2023 du fait d’une assiette concernée plus faible.
INDICATEUR transversal *
1.3 – Efficience de la fonction achat
(du point de vue du contribuable)
* "Efficience de la fonction achat"
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Gains relatifs aux actions achat | M€ | 9,1 | 9,6 | 22 | 10 | 10 | 10 |
Précisions méthodologiques
Mode de calcul :
Valorisation de l’action de l’acheteur à travers les leviers utilisés (standardisation, mutualisation, négociation, meilleure définition du besoin, etc.). La principale méthode de calcul est fondée sur la comparaison entre un montant de référence et un nouveau montant obtenu après intervention de l’acheteur. L’écart de prix ou de coût est multiplié par le volume prévisionnel annuel. Est ainsi calculé un « gain achat base 12 mois » comptabilisé une seule fois, pour l’année de réalisation (notification pour les marchés).
La collecte des données se fait au travers du logiciel IMPACT, instrument de mesure de la performance achats.
Source des données : Secrétariat général, sous-direction du budget et des achats, bureau de la stratégie et de la programmation des achats.
Justification des cibles
Les chiffres concernant les gains cibles au titre de l’année 2022 ont été surévalués. En effet, dans le cadre du plan achat de l’État, un outil devait être mis à disposition afin de suivre les gains réalisés à la suite de la mise en place d’actions visant à générer des économies.
Les données cibles au titre des années 2023 à 2025 sont ainsi revues à la baisse en raison l’indisponibilité de cet outil.
Une communication à l’attention des acheteurs sera mise en place afin d’améliorer la qualité des données relatives aux gains renseignés dans l’outil Appach, notamment ceux liés aux actions de progrès.
La mise en place des travaux du plan achat de l’État a débuté en juin, les prévisions d’économies ne sont à ce jour pas stabilisées.
INDICATEUR transversal *
1.4 – Respect des coûts et des délais des grands projets informatiques
(du point de vue du contribuable)
* "Respect des coûts et délais des grands projets"
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'écart budgétaire agrégé | % | 5,8 | 0,9 | 28,8 | 5 | 20 | 20 |
Taux d'écart calendaire agrégé | % | 1,2 | -10 | 10,8 | 7 | 15 | 15 |
Précisions méthodologiques
Taux d’écart budgétaire :
Moyenne pondérée des écarts entre budgets réactualisés et budgets prévus initialement pour chaque grand projet informatique
Taux d’écart calendaire :
Moyenne pondérée des écarts entre délais réactualisés et délais prévus initialement pour chaque grand projet informatique
Les valeurs « 2023 Cible » ont été calculées pour les grands projets informatiques suivants : ASTREA, ATIGIP360, NED, PORTALIS, PPN et PROJAE-AXONE. Une description détaillée de ces projets et de leur périmètre est incluse dans la partie « Grands projets informatiques ». Cette modification de la liste des projets retenus a été effectuée notamment afin de correspondre à la liste des applications présentes dans le panorama des grands projets informatiques de l’État.
Les projets suivants ont été retirés du périmètre par rapport au PAP 2022 :
Cassiopée V2 : déploiement réalisé de l’application à la majorité des Cours d’Appel du territoire et atteinte du jalon défini pour le PAP 2022. Cadrage métier de la modernisation de Cassiopée à engager en 2023 avec objectif d’une inscription dans le PAP 2024.
SIAJ : avancement significatif des travaux avec engagement de phase de déploiement & généralisation des portails agents/usagers en 2022 ne nécessitant de ne plus suivre l’application comme un projet informatique au titre du PAP 2023.
SITENJ : ce projet n’existe plus dans sa définition initiale qui a mené à son inscription dans la liste du panorama des grands projets informatiques. En effet, les décisions prises lors du CRG2 du mois d’août 2021 ont conduit à revoir la trajectoire de mise en œuvre du SITENJ (Système d’information des techniques d’enquêtes numériques, englobant la PNIJ). Par ailleurs, la conjoncture actuelle annonce une érosion progressive des parts de marché de la PNIJ si la trajectoire initiale inscrite au PLF 2018 est maintenue, avec l’inévitable conséquence d’une augmentation massive des frais de justice. Le comité d’orientation (instance créée et définie par le décret n° 2017-614 du 24 avril 2017) du 13 octobre 2021 a entériné cette inflexion de trajectoire. Les actions de l’ANTENJ devront favoriser en priorité l’ouverture aux nouvelles techniques d’enquêtes numériques et reporter l’internalisation du noyau de la PNIJ (objet principal de la fiche TOP50).
L’ANTENJ continuera donc à développer des services complémentaires relatifs aux techniques d’enquêtes judiciaires, mais devra également mener certains projets d’internalisation ciblant les modules satellites du cœur de la PNIJ. Plusieurs projets sont donc en cours de réalisations (ou à venir) actuellement, en lieu et place du projet monolithique d’internalisation de la PNIJ retranscrit dans la fiche TOP50.
Le périmètre retenu pour les grands projets informatiques dans le cadre de ce PAP est précisé ci-après :
| Périmètre retenu dans le cadre du PAP | Date de début | Date de fin prévisionnelle |
ASTREA (nouveau projet) | Refonte du casier judiciaire national des personnes physiques (ASTREA PP)
Échange entre les casiers judiciaires européens des condamnations de ressortissants de pays tiers à l’UE (ECRIS TCN) | Début 2021
Début 2021 | 2025
V1 en 2023 V2 en 2024 |
ATIGIP360 (nouvelle base) | TIG360 : jusqu’à fin des travaux suivants :
PE360° : Gestion du placement à l’extérieur (PE)
IPRO 360 : jusqu’à fin des travaux suivants :
Développement et déploiement du dossier professionnel de la personne sous main de justice et de l’outil d’orientation et d’accompagnement vers l’emploi | Février 2019
| Début 2024
|
NED (nouvelle base) | Déploiement du portail détenus/agents sur le plan national Déploiement d’environ 20000 équipements à destination des détenus | Mi 2022 | 2025 |
Portalis (PCN) (nouveau projet) | Programme général Portalis
Généralisation aux Conseils des Prud’hommes
Expérimentation JAF
Généralisation JAF
|
1T 2023
2T 2023
4T 2023 | Décembre 2026
3T 2023
4T 2023
2T 2024 |
PPN (nouvelle base) |
Déploiement des petits X en Outre-mer
Poursuite du déploiement de la PPN sur les filières correctionnelles avec poursuite
Automatisation des classements sans suite et le déploiement France entière (hors groupe 1 faisant l’objet d’un déploiement spécifique)
Amélioration des relations partenariales : lancement d’un portail à destination des tierces administrations, INFOPARQUET (constats d’infractions des administrations vers les juridictions), amélioration des interfaces permettant des échanges simplifiés avec les huissiers et les avocats
Réalisation d’un outil à destination des magistrats et des greffiers facilitant la préparation d’audience dans un monde numérique
Diffusion de signature électronique en mode store dans le domaine pénal |
Juin 2022
Janvier 2022
Octobre 2022
2022
2021
2023 |
2024
2024
2024
2024
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PROJAE-AXONE | Mise en production d’Axone et du raccordement entre Axone et PPN | 2017 | 2024 |
Justification des cibles
Valeurs par projet pour la cible 2023
Coût prévisionnel | Coût révisé | [ (2) - (1) ] I (1) | Durée prévisionnelle en mois | Durée révisée en mois | [ (4) - (3) ] I (3) | |
ASTREA | 43,1 | 43,1 | 0,0 % | 60,0 | 60,0 | 0,0 % |
ATIGIP360 | 10,7 | 11,5 | 7,5 % | 48,0 | 48,0 | 0,0 % |
NED | 4,4 | 6,9 | 56,6 % | 132,0 | 149,0 | 12,9 % |
PORTALIS | 77,7 | 77,7 | 0,0 % | 60,0 | 60,0 | 0,0 % |
PPN | 67,4 | 75,9 | 12,6 % | 69,0 | 69,0 | 0,0 % |
PROJAE-AXONE | 13,3 | 13,1 | ‑1,7 % | 72,0 | 85,0 | 18,1 % |
Total | 216,6 | 228,2 | 5,3 % | 441,0 | 471,0 | 6,8 % |
Le choix est fait de concentrer le PAP sur des projets limités dans le temps et dans leur périmètre plutôt que de considérer l’ensemble des travaux portant sur un même projet. On pourra dès lors comparer les coûts et les durées révisés avec les coûts et durées prévisionnels sur un périmètre constant.
Jusqu’au PAP 2021, plusieurs « grands projets informatiques » ont été traités dans le PAP en y intégrant les extensions de périmètre survenues après le lancement du premier périmètre du projet. Ces extensions provoquent des écarts importants de coût ou de durée (par exemple : pour le projet ASTREA).
Afin d’éviter ce biais dans l’analyse, nous avons défini dès le PAP2022 ces jalons et leurs dates de fin prévisionnelle. Une fois atteints, nous avons défini un nouveau périmètre pour chaque grand projet informatique concerné et établi les budgets et durées prévisionnels correspondants.
Ainsi, des nouveaux projets ont été considérés en tant que tel : ASTREA et PORTALIS puisqu’ils rentrent dans une nouvelle phase ou un nouveau palier.
Globalement, le taux d’écart budgétaire agrégé est à la hausse en 2023, conséquence d’investissements complémentaires sur plusieurs projets dont NED et ATIGIP et liés à la fois à des changements de périmètre métier (sortie de projet sans écart budgétaire ou calendaire), l’accélération de déploiement et la prise en compte d’externalités comme les exigences liées à la mise en conformité Sécurité des Systèmes d’information. Le taux d’écart calendaire est quant à lui positif et traduit le recalibrage des projets.
INDICATEUR transversal *
1.5 – Performance des SIC
(du point de vue du contribuable)
* "Ratio d'efficience bureautique"
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Durée moyenne d'indisponiblité d'un lot d'applications (en sortie des centres de production) hors maintenance programmée | jours | 6,1 | 2,5 | 2,3 | 2,1 | 1,7 | 1,7 |
Satisfaction utilisateurs sur leur environnement de travail | % | 32,8 | 40,9 | 40 | 50 | 60 | 60 |
Part de sollicitations du support utilisateurs résolues au niveau 1 (périmètre CSI : techniques, fonctionnelles, justiciables). | % | 40 | 32 | 50 | 55 | 65 | 75 |
Proportion de sites dont le débit réseau a été optimisé | % | 67 | 77 | 97 | 95 | 100 | 100 |
Précisions méthodologiques
Durée moyenne d’indisponibilité d’un lot d’applications (en sortie des centres de production) hors maintenance programmée
Mode de calcul :
Cet indicateur affiche la moyenne des durées mensuelles d’indisponibilité d’un ensemble d’application, ces données étant collectées par le département « Infrastructure & Service Socle » du SNUM.
Le numérateur de l’indicateur reprend les durées d’indisponibilité des applications concernées calculées en sortie du centre de production par mois. Les indisponibilités calculées correspondent à des incidents en production qui rendent l’application totalement indisponible. Ces incidents peuvent impacter une application ou plusieurs (dès lors que celui-ci trouve son origine dans l’infrastructure de production y compris le réseau local). Ces indisponibilités impactent l’ensemble des utilisateurs de l’application concernée. Ne sont pas prises en compte les indisponibilités liées au réseau après le centre de production, réseau étendu (RIE) ou réseau local de certains sites.
Dorénavant, le périmètre de l’indisponibilité ne se fait plus sur les applications de référence mais sur le recours à l’exploitation des 6 applications métiers majeures ainsi que la messagerie. Le dénominateur correspond au produit du nombre d’applications soit 7 et du nombre de mois d’évaluation soit 12 pour une année complète.
Le lot applicatif concerné comprend pour le PAP 2023 : Cassiopée (application cœur uniquement), Genesis (application de gestion des PPSMJ pour la DAP), Harmonie (SIRH du ministère), Portalis (portail du justiciable et portail des juridictions), ASTREA (cœur historique), Parcours (gestion de parcours des mineurs) et la messagerie. Par rapport à l’indicateur présent dans le PAP 2022, les briques transverses ont été retirées à savoir PLINE-PLEX, la PFE et l’application ROMEO.
Les applications ne sont pas pondérées les unes par rapport aux autres. Pour chaque application la disponibilité est observée sur la période d’ouverture du service (qui peut être différente selon les applications) de laquelle on retire les périodes d’indisponibilité programmées pour des opérations de maintenance.
Pour être à l’état de l’art, tout comme la plupart des autres ministères, le calcul est converti en nombre d’heures sur un an.
Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)
Satisfaction des utilisateurs sur leur environnement de travail
Mode de calcul :
Les données utilisées pour le calcul de l’indicateur sont issues des enquêtes de satisfaction réalisées annuellement auprès des agents du ministère de la Justice. Il mesure le ratio entre le nombre de répondants à ces enquêtes s’estimant satisfait de leur environnement de travail par rapport au nombre total de répondants.
La valeur de l’indicateur est calculée selon cette formule : Nombre de répondants à l’enquête dont la satisfaction globale est comprise entre 7 et 10 compris) /(Nombre total de répondants à l’enquête)
La satisfaction globale est évaluée au travers de la question « Sur une échelle de 0 à 10 (0 signifiant que vous êtes peu satisfait et 10 que vous êtes totalement satisfait), quelle note attribuez-vous à l’informatique en général (c’est à dire à minima tous les items évoqués précédemment) ? », question posée en fin d’enquête.
Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)
Proportion de sollicitations résolues au niveau 1
L’indicateur correspond à la proportion de sollicitations résolues par le Centre de Support Informatique (CSI) au niveau 1 (voir ci-dessous) parmi l’ensemble des sollicitations reçues par le CSI.
La valeur de l’indicateur est calculée selon cette formule : (Nombre de sollicitations résolues par le CSI en niveau1) / (Nombre total de sollicitations prises en charge par le CSI)
Ces sollicitations peuvent être de différentes natures, entre autres :
des signalements d’incidents sur une application ou un matériel informatique ;
des demandes d’assistance dans l’utilisation d’une application ou d’un matériel (par exemple : demande de création d’un compte utilisateur pour accéder à une application).
Ces sollicitations sont considérées comme ayant été résolues au niveau 1 dès lors que le CSI a pu les traiter de bout en bout sans faire appel à un autre intervenant (ce qui constituerait un support de niveau 2 ou 3).
Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)
Proportion de sites dont le débit réseau a été optimisé
L’indicateur correspond au ratio entre le nombre de sites dont le débit réseau est optimisé et le nombre total de sites du ministère de la Justice raccordés au Réseau Interministériel de l’État.
La valeur de l’indicateur est calculée selon cette formule : (Nombre de sites dont le débit réseau est optimisé) / (Nombre total de sites)
L’indicateur est basé sur un débit programmé et la qualité de service présente des variations au cours de la période. Toutefois, la mise à jour du niveau de débit utile pour chaque site de manière annuelle permet d’ajuster au besoin réel des utilisateurs.
Par ailleurs, la cible de cet indicateur suivant les besoins des sites, elle peut être amenée à évoluer (le plus souvent à la hausse) au fil des années.
L’usage de l’informatique (centralisation des applications, dématérialisation croissante, recours à la visioconférence…) va croissant et devrait poursuivre son évolution ascendante et générer des besoins de débits réseaux toujours plus conséquents. Certains besoins ne peuvent pas être intégralement anticipés et une évolution de la cible devra intervenir pour prendre en compte ces besoins.
Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)
Justification des cibles
Durée moyenne d’indisponibilité d’un lot d’applications (en sortie des centres de production) hors maintenance programmée
Si les applications n’ont pas connu de dysfonctionnement majeur, des difficultés ponctuelles du socle technique (réseau ou composant transverses) ont engendré des indisponibilités, la plupart du temps, partielles (dégradations des performances, dysfonctionnement d’un module applicatif tel que l’éditique…) plutôt que totales.
A titre d’exemple, un dysfonctionnement sur un serveur de messagerie (sur un système global composé de 32 serveurs) a un impact sur plusieurs centaines de personnes mais le service reste opérationnel pour la majorité des utilisateurs. Il est à noter que le calcul inclut des périodes de fortes perturbations pour une majorité d’utilisateurs.
Pour mémoire, en valeur absolue, la durée d’indisponibilité des applications liées aux travaux programmés sur l’applicatif est très largement supérieure à l’interruption de services liée au socle technique.
Les prévisions sur 2023 à 2025 vont de 51 à 40 heures d’indisponibilité.
Cet objectif est tenable sous quelques conditions :
le socle technique continue d’améliorer son niveau de stabilité ;
le réseau interministériel de l’État (RIE) continue les efforts sur la stabilisation et l’amélioration des débits sur les centres de données ;
l’amélioration de la qualité des développements ;
la capacité des applications à gérer la montée en charge et la redondance
la migration des applications sur une infrastructure de type Cloud, synonyme de haute résilience des infrastructures.
Les points 3 et 4 ont été la principale cause par le passé de difficultés d’accès aux applications concernées.
Satisfaction des utilisateurs sur leur environnement de travail
Initiée en juin 2019, l’enquête de satisfaction vis-à-vis de l’informatique a été réalisée auprès de l’ensemble des agents du ministère sur base de campagnes régulières. Le niveau de satisfaction des agents à l’égard de l’informatique s’est progressivement amélioré.
Depuis la crise sanitaire, tous les agents éligibles à la mobilité disposent maintenant d’un ordinateur portable, avec un accès à distance au travers du VPN Justice. Les accès sont de meilleure qualité avec le déploiement de bornes wifi et l’augmentation des débits réseaux des sites du ministère.
Les points suivants devraient permettre d’améliorer la satisfaction utilisateurs en 2023 :
Le programme ETNA (Environnement de Travail Numérique de l’Agent) visant à améliorer l’environnement de l’agent. Il adopte une approche tournée sur l’utilisateur en utilisant notamment des enquêtes, la construction de personas métiers, et va mettre en place des plans d’actions sous-jacents.
Le déploiement d’équipements de terminaux mobiles pour les agents dont les missions sont incompatibles avec l’usage d’ordinateurs portables (ex : surveillants pénitentiaires) et à la suite d’expérimentations conduites en 2022.
Une réorganisation de la chaîne de soutien (support utilisateur) qui vise à l’amélioration de la qualité de service de l’utilisateur et l’uniformisation en s’appuyant sur des processus centraux (portail de gestion d’incidents uniques, chaîne de gestion d’assistance rationalisée, etc.).
Proportion de sollicitations résolues au niveau 1
Différents périmètres fonctionnels et techniques ont été transférés au CSN pour augmenter progressivement son activité de support.
Le ministère s’est engagé dans un nouveau programme de rénovation profonde de sa chaîne de soutien. Les premières réflexions visent à globaliser l’engagement des différentes composantes de la chaîne de soutien (CSN, support de proximité, support d’expertise) pour une qualité de service uniformisée et harmonisée pour l’utilisateur.
Le CSN joue un rôle majeur dans cette nouvelle transformation et doit ainsi poursuivre son déploiement, en permettant sa montée en compétence sur les applicatifs métiers, sur les applicatifs de gestion et sur les demandes métiers – le tout de manière intégrée et coordonnée avec les autres chaînes de support à disposition des agents. Aucun nouveau périmètre d’évolution du CSN est acté à ce stade. La trajectoire moyen terme 2024-2025 sur l’évolution du CSN et la répartition de charges avec les autres composantes de la chaîne de soutien dépendra de l’issue des études associées au programme soutien dont les conclusions sont attendues début 2023.
Proportion de sites dont le débit réseau a été optimisé
Le ministère poursuit son rattrapage sur l’augmentation de débit (ADD) de ses différents sites combinant le raccordement au RIE, le déploiement de la fibre optique, la conduite de travaux de normalisation des sites et la généralisation de bornes wifi.
La troisième vague ADD a commencé en juillet 2022 et se poursuivra en 2023, pour se conclure à mars 2024. Elle correspond à la migration de 1581 liens du RIE 1.0 vers le RIE 2.0 et à l’augmentation de débit de l’ensemble de ces liens au minimum à 100Mbps et à 2x500Mbps pour les sites sécurisés. Près de 1000 sites vont ainsi bénéficier en 2023 d’une augmentation de débit de réseau dont certains sites ayant déjà eu des ADD sur des précédentes vagues de modernisation.
Ces travaux bénéficient de financement issu du plan de relance à hauteur de 8,57 M€ entre 2021 et 2023. Du fait de retard dans le déploiement en 2022, ils se poursuivront jusqu’en 2024.
OBJECTIF
2 – Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes |
INDICATEUR
2.1 – Part des femmes et des hommes ayant pris un congé parental au cours de l'année
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des femmes ayant pris un congé parental au cours de l’année | % | Non déterminé | Non déterminé | Sans objet | 96,5 | 96 | 95,5 |
Part des hommes ayant pris un congé parental au cours de l’année | % | Non déterminé | Non déterminé | Sans objet | 3,5 | 4 | 4,5 |
Précisions méthodologiques
Source des données
Les données concernent l’ensemble des programmes du ministère de la justice. Il s’agit d’un indicateur pérenne du rapport de situation comparée du ministère et plus largement du bilan social. Les données sont issues du SIRH via l’outil infocentre IRHIS.
Mode de calcul
L’indicateur rapporte en pourcentage le nombre de femmes et d’hommes ayant pris un congé parental sur le nombre total d’agent ayant pris un congé parental aur cours de l’année. Il est décliné pour les femmes et pour les hommes au total de la mission justice.
Justification des cibles
En 2022, 95 % des 493 agents en congés parental étaient des femmes. L’objectif fixé est de favoriser la possibilité pour les hommes de prendre un congé parental afin d’augmenter la part de ceux-ci dans le nombre total des congés parentaux accordés.
L’information relative au congé parental avec notamment l’accent mis sur la possibilité pour les hommes de prendre ce congé a été renforcée. il est d’ailleurs prévu d’augmenter de +0,5 % par an la part des hommes prenant un congé parental dans le nombre total des congés parentaux accordés.
Les cibles renseignées visent à garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes notamment dans le déroulé de carrière, le ministère souhaitant accentuer les sensibilisations aux thématiques de l’égalité professionnelle et plus particulièrement à l’impact du temps de travail sur la carrière et la rémunération.