Évolution de la maquette de performance
La maquette de performance a évolué comme suit :
1. Suppression des indicateurs et sous-indicateurs suivants :
Nombre de problèmes investigués :
Nombre de produits lancés par an :
Ces deux indicateurs ont été supprimés puisque la plupart des Startups d’État du réseau beta.gouv se lancent désormais dans les incubateurs du réseau (ministères, administrations partenaires) et sont financés par ces-derniers, sans grande implication de la DINUM.
Nombre de produits abandonnés par an :
Cet indicateur qui permettait de mesurer la prise de risque liée au programme beta.gouv a été supprimé puisque cette prise de risque est essentiellement le fait des incubateurs du réseau
2. Création de nouveaux indicateurs et sous-indicateurs :
Deux nouveaux indicateurs ont été intégrés dans la maquette de performance 2023 :
- Nombre de produits accompagnés par le FAST ;
- Nombre de produits lancés par la DINUM selon l’approche Startup d’État.
3. Modification libellé indicateurs et sous-indicateurs :
Le libellé de l’indicateur Nombre d’intrapreneurs formés à la méthode Startup d’État a été modifié comme suit :
Nombre de nouveaux agents publics impliqués dans la diffusion de l’approche Startup d’État. Cet indicateur comprend deux sous-indicateurs :
- Nombre de nouveaux agents publics impliqués dans la diffusion de l’approche Startup d’État ;
- Part des femmes dans les nouveaux agents publics impliqués dans l’approche Startup d’État
OBJECTIF
1 – Favoriser l'émergence de produits numériques utiles aux usagers et aux agents |
INDICATEUR
1.1 – Nombre de produits devenus des services public à impact national majeur au cours de l'année
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de produits devenus des services public à impact national majeur au cours de l’année | Nb | 2 | 5 | 5 | 6 | 7 | 8 |
Précisions méthodologiques
Source des données : tableau de suivi de l’incubateur des services numériques de la DINUM ; beta.gouv.fr/startups
Mode de calcul : Le programme beta.gouv.fr a pour objectif principal de construire des services numériques de grande qualité, qui résolvent réellement le problème des citoyennes et des citoyens, en ayant un impact direct sur leur vie quotidienne. Afin d’évaluer le succès du programme, au début de chaque année, la DINUM analyse l’ensemble du portefeuille de services numériques ayant suivi l’approche « Startup d’État » et dénombre les nouveaux services publics numériques ayant un impact national conçus dans le programme beta.gouv.fr.
En année N, sont qualifiés de « produits devenus services publics numériques à impact national majeur » les services qui répondent aux trois critères suivants :
a) Le service a prouvé son utilité et a été déployé à l’ensemble du territoire national. Il peut être en cours de phase d’accélération, ou déjà pérennisé par son administration d’origine.
b) Le service a atteint un seuil d’impact significatif. Il doit pouvoir justifier, par exemple sur une page rendant compte de ses statistiques, d’un impact significatif sur la vie de centaines de milliers voire de millions de Français.
c) Le service continue de suivre les standards d’un service numérique de qualité : les recommandations de l’observatoire pour des services numériques de qualité sont respectées ; une équipe continue de répondre aux utilisateurs ; le produit évolue régulièrement (il n’est pas mis au placard), avec des objectifs d’amélioration continue et de croissance de l’impact ; le maximum de ressources produites sont partagées (code source ouvert, données ouvertes, APIs, etc) ; les statistiques d’impact sont disponibles en ligne et restent suivies par l’équipe.
Cet indicateur mesure un flux et non un stock : ainsi un service numérique qui a déjà été compté comme « service public numérique à impact national majeur » dans les années précédentes et qui continue à répondre à ces trois critères les années suivantes n’est pas recompté les années suivantes.
Justification des cibles
Le programme beta.gouv.fr est jalonné en quatre phases ; ainsi, chaque service numérique qui suit l’approche « Startup d’État » passe par une phase d’investigation, de construction, d’accélération et enfin de pérennisation. En moyenne, le programme dure 3 ans avant la pérennisation. Il est donc possible de prévoir le nombre de nouveaux services publics numériques à impact national de l’année suivante, en analysant le portefeuille de produits numériques s’inscrivant dans la démarche beta.gouv.fr et en dénombrant les services publics numériques à plus grand potentiel d’impact parmi les services en « phase d’accélération ».
Compte-tenu de la croissance actuel du programme beta.gouv (plus de 150 services numériques en ligne, dont 44 en phase d’accélération à l’été 2022), il est prévu que le nombre de produits répondant aux critères de « service public numérique à impact national » augmente dans les prochaines années.
La DINUM joue un rôle crucial dans l’émergence de ces services à impact national, même s’ils sont nés dans les incubateurs ministériels, par le biais :
- du Fonds d’accélération des Startups d’État (FAST) qui permet de cofinancer et accompagner les produits les plus prometteurs ;
- de l’accompagnement transverse à la montée en qualité des produits ;
- de l’accompagnement stratégique à l’industrialisation et à la pérennisation assuré par l’équipe de la mission BETA à la DINUM.
À titre d’exemple, voici les 5 produits qui ont répondu aux critères de « service public numérique à impact national » en 2021 :
La Bonne Alternance
Objectif : Permet de rechercher simultanément une formation en apprentissage et une entreprise recrutant des alternants ;
Résultats : plus d’un million d’usagers de la plateforme et 2,5 millions d’appel aux données via le widget ou l’API du service en 2021 ; service exploité notamment par 1jeune1solution et Parcoursup ; 40 000 candidatures en ligne à des entreprises au T4 2021.
Les emplois de l’inclusion
Objectif : Facilite l’embauche des personnes éloignées de l’emploi par des employeurs solidaires (SIAE, GEIQ, EA et EATT).
Résultats : activité tous les mois : en moyenne, 40 000 orientations de personnes éloignées de l’emploi (candidatures) et 12 000 embauches chez des employeurs solidaires;
transport.data.gouv.fr
Objectif : Facilite les déplacements des usagers en leur permettant de déterminer simplement la meilleure option de mobilité lors d’un trajet : bus, tram, ferry, métro, vélo, voiture… ou tout à la fois.
Résultats : Les données sont réutilisées par des calculateurs d’itinéraire grand public, au bénéfice des voyageurs partout en France : Google Maps, Citymapper, Apple Plans, etc.
PassCulture
Objectif : Le pass Culture prend la forme d’une application web et mobile téléchargeable gratuitement, qui révèle et relaie les possibilités culturelles et artistiques accessibles à proximité.
Résultats : en 2021 : 817 400 utilisateurs bénéficiaires ; 5 630 000 réservations.
SignalConso
Objectif : SignalConso accompagne le consommateur et permet de fluidifier les relations entre particuliers et entreprises, en rappelant les droits des consommateurs.
Résultats : en 2021 : 140 000 signalement déposés ; 72 % des signalements lus par les entreprises ; 33 000 promesses d’action faites par des entreprises.
INDICATEUR
1.2 – Nombre de produits accompagnés par le FAST
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de produits accompagnés par le FAST | Nb | 19 | 14 | 12 | 12 | 12 | 12 |
Précisions méthodologiques
Source des données : tableau de suivi des lauréats du FAST de la DINUM
Mode de calcul : nombre de produits numériques lauréats sélectionnés par les comités d’investissements du FAST en année N.
NB : le FAST peut également cofinancer la création de nouveaux incubateurs de Startups d’État au sein des administrations publiques qui souhaitent s’inscrire dans le programme interministériel beta.gouv.fr ; ces lauréats ne sont pas comptés dans cet indicateur.
Justification des cibles
Le Fonds d’accélération des Startups d’État et de Territoire (FAST) est un programme d’accélération proposé par beta.gouv.fr aux produits numériques conçus selon l’approche Startups d’État qui souhaitent bénéficier du soutien de la Direction interministérielle du numérique (DINUM) pour augmenter leur impact et leur qualité de service.
Ce programme est structuré autour d’un cofinancement de la Startup d’État à hauteur de 50 % sur l’année et d’un accompagnement opérationnel et stratégique par une équipe d’experts de beta.gouv.fr.
La prévision à la baisse du nombre de lauréats du FAST à partir de 2020 s’explique par plusieurs facteurs :
En 2021 et début 2022, les Startups d’État se sont davantage orientées vers les guichets du plan de relance (programme 363) pour financer leurs activités ;
L’enveloppe consacrée au Fonds d’accélération des Startups d’État a été réduite en 2022 sur le programme 352 au profit du financement de produits interministériels portés par la DINUM, à l’instar de Tchap (messagerie instantanée de l’État) et d’Audioconf (solution d’audioconférence pour les agents publics).
Il est prévu que l’enveloppe budgétaire consacrée aux lauréats FAST se stabilise pour les années 2023 à 2025 autour de 2,5 M€ par an, d’où une stabilisation du nombre de lauréats par an entre 2023 et 2025.
INDICATEUR
1.3 – Nombre de produits lancés par la DINUM selon l’approche Startup d’État
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de produits lancés par la DINUM selon l’approche Startup d’État | Nb | Non déterminé | Non déterminé | 8 | 8 | 8 | 8 |
Précisions méthodologiques
Source des données : site internet de beta.gouv.fr : https ://beta.gouv.fr/startups/ ?incubateur=dinum
Mode de calcul : cet indicateur compte le nombre de produits lancés dans l’année N dans l’incubateur de la DINUM.
Justification des cibles
Ce nouvel indicateur fait suite aux évolutions du programme interministériel beta.gouv ces dernières années :
Quasiment l’ensemble des ministères se sont dotés de structures de type « incubateur de Startups d’État », alors qu’auparavant, la plupart des Startups d’État étaient incubées par la DINUM ;
Un marché interministériel de réalisation de services numériques en mode Startup d’État a été notifié en septembre 2021, ce qui a contribué à l’autonomisation des ministères ; auparavant, la DINUM passait commande sur son marché.
À partir de 2022, l’incubateur de la DINUM et la mission BETA se concentreront donc sur le lancement et l’accompagnement :
des Startups d’État interministérielles directement portées par la DINUM : Tchap, Audioconf, Métiers numériques, etc
de manière résiduelle, de Startups d’État liés à des partenariats avec des ministères et administrations ne disposant pas encore d’incubateur de Startups d’État ou souhaitant bénéficier de l’expertise de la DINUM. En fonction de la création de nouveaux incubateurs publics au sein des ministères et des administrations publiques, une partie de l’activité de l’incubateur de la DINUM pourrait être transféré à d’autres administrations. Par exemple, le ministère de l’agriculture et le ministère de l’éducation nationale ne disposent pas encore de structure de type « incubateur » pouvant construire et exploiter des produits selon l’approche Startup d’État ; dans le cadre de la transformation numérique de ces ministères, ceux-ci pourraient envisager la mise en place d’une telle structure, sans que cela ne soit encore prévu de manière officielle à la date d’aujourd’hui.
La trajectoire prévue à l’incubateur de la DINUM est de 8 nouveaux produits par an de 2022 à 2025, soit une stabilisation du flux entrant, compte tenu du fait que certains des produits numériques lancés en année N à l’incubateur de la DINUM continueront à devoir être opérés et financés sur le programme 352 les années suivantes. Ainsi, un trop grand nombre de nouveaux produits numériques lancés résulterait en une trajectoire à long-terme non soutenable sur le programme 352.
OBJECTIF
2 – Développer des méthodes de recrutement innovantes pour résoudre des défis publics |
INDICATEUR
2.1 – Nombre de profils atypiques dédiés à l'innovation numérique sélectionnés dans l'année
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de profils atypiques dédiés à l'innovation numérique sélectionnés dans l'année | Nb | 53 | 39 | 45 | 70 | 64 | 60 |
Part des femmes dans les profils atypiques dédiés à l'innovation numérique sélectionnés dans l'année . | % | 19 | 49 | 50 | 50 | 50 | 50 |
Précisions méthodologiques
Source des données
Chaque année, un appel à candidatures d’EIG est ouvert à destination de profils du numérique (notamment développement, sciences des données, design) qui souhaitent s’impliquer pour une période courte dans le service public. Les candidats postulent à des « défis de transformation numérique » portés par des acteurs publics. Le département Étalab de la DINUM pilote la sélection des candidats.
La sélection a lieu en deux temps : une première présélection est réalisée par l’administration. Un jury composé d’agents publics, d’experts, de membres de la société civile est ensuite organisé. Une fois sélectionnés, les lauréats intègrent ensuite les administrations qui portent les défis en signant un contrat de dix mois. Le nombre d’EIG sélectionnés reflète à la fois l’attractivité du programme auprès de l’administration et auprès des profils extérieurs (à condition d’indiquer aussi le nombre de candidatures) et la qualité des candidatures (si les prévisions sont atteintes).
Mode de calcul : comptage manuel effectué chaque année à la suite de l’appel à candidatures (EIG) et les recrutements pour la brigade d’intervention du numérique.
Justification des cibles
La prévision de 2022 peut être actualisée : 34 entrepreneurs d’intérêt général ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel à candidatures mené de mars à juin 2022 pour constituer la sixième promotion.
Le programme des entrepreneurs d’intérêt général a confirmé son attractivité avec environ 10 candidats pour 1 poste à pourvoir et 2,7 candidats présélectionnés par poste (contre 2,5 en 2021) permettant de soutenir un nombre quasi-stable de projets numériques dans les administrations : 14 projets seront ainsi soutenus contre 15 en 2021 et 16 en 2020.
Concernant la part des femmes dans les recrutements, le programme confirme son attractivité pour les profils féminins, avec 16 expertes du numérique recrutées, contre 18 experts, ce qui correspond à 47 % de la sixième promotion du programme. On soulignera une augmentation, cette année, de la part des femmes dans les métiers du développement et de la programmation (désormais à 36 %) ainsi que le maintien à 42 % de la part des femmes dans les métiers de la donnée – des chiffres bien supérieurs aux moyennes du marché de l’emploi dans ces domaines.
La bonne évolution des chiffres du programme des entrepreneurs d’intérêt général depuis deux années est le résultat d’une politique volontariste pour attirer un maximum d’entrepreneures : mobilisation de réseaux dédiés à la promotion de la diversité Homme-Femme (Ladies4Code, Women in Data Science, Women who Code, Data Women, R Ladies, Ada Tech School…), discours inclusif lors des événements de présentation du programme, mise en avant d’entrepreneures lors des actions de communication. Par ailleurs, le programme a bénéficié d’un accompagnement spécifique du cabinet MozaïkRH au printemps 2022 pour améliorer le processus de sélection des candidats et candidates au programme en assurant un recrutement inclusif et diversifié.
Ainsi, l’un des efforts clés du programme concerne son ouverture à des formations et à des trajectoires professionnelles variées, à l’image des parcours en autodidaxie ou en reconversion. Ces derniers représentent par exemple un tiers de la promotion 5 et 45 % de la promotion 6 du programme – des chiffres qui contribuent à ne pas fermer de portes aux femmes, plus susceptibles que les hommes de s’être reconverties dans des métiers techniques, et aux personnes qui ne sont pas issues des « filières d’excellence », très homogènes en termes de classe sociale.
Les cibles des entrepreneurs d’intérêt général jusqu’en 2025 restent réalistes et en ligne avec la cible 2022. La taille des promotions, constituées de 30 à 40 personnes selon les besoins de recrutement des projets, représente le volume idéal pour conserver un esprit de promotion tout en garantissant la qualité de l’accompagnement.
A ces entrepreneurs d’intérêt général vient s’ajouter la brigade d’intervention du numérique, à l’expertise très pointue, destinée à mener ou appuyer les politiques prioritaires du gouvernement. Constituée de 14 agents en 2022 (profils de devOps, bizdev, coach...), cette brigade s’est déjà investie sur l’automatisation de la tarification solidaire des transports, l’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments individuels, l’insertion des personnes en contrat d’engagement jeune.
INDICATEUR
2.2 – Nombre de profils atypiques dédiés à l'innovation numérique recrutés dans l'administration à la suite de leur mission
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de profils atypiques dédiés à l'innovation numérique recrutés dans l'année dans l'administration à la suite de leur mission | Nb | 14 | 20 | 17 | 18 | 18 | 18 |
Part des femmes dans les profils atypiques dédiés à l'innovation numérique recrutés dans l'année dans l'administration à la suite de leur mission | % | Non déterminé | 30 | 40 | 50 | 50 | 50 |
Précisions méthodologiques
Source des données : l’une des ambitions du programme Entrepreneurs d’Intérêt Général est de susciter, pour des profils externes à l’administration et experts du numérique, des parcours au sein du service public. Dans ce but, EIG mobilise son réseau et, depuis la promotion 4, apporte un soutien technique et financier à la prolongation des talents recrutés dans leur administration d’accueil.
Cet indicateur reflète donc la capacité de l’État à améliorer sa marque employeur pour des profils numériques, offrir un environnement propice à l’innovation, s’engager dans des projets à fort impact. Il peut également être lu comme un marqueur du taux de transformation de certains projets accompagnés par le programme : ainsi, certains entrepreneurs d’intérêt général ont été recrutés à la suite de leur défi afin de faire grandir le projet. L’une des limites de cet indicateur : il ne reflète pas d’autres modalités de travail avec l’administration. Par exemple, certains entrepreneurs d’intérêt général travaillent ensuite comme entrepreneurs indépendants sur des projets de l’administration. Par ailleurs, cet indicateur comptabilise tous les recrutements, quelle que soit la durée du contrat.
Mode de calcul : comptage réalisé auprès de tous les EIG à la fin de la promotion.
Justification des cibles
En 2022, à l’issue de la cinquième promotion, 13 entrepreneurs d’intérêt général ont été pérennisés par leur administration d’accueil, en grande majorité en contrat à durée déterminée afin d’approfondir le projet numérique soutenu par le programme. Par ailleurs, un quatorzième membre de la cinquième promotion a choisi de poursuivre son engagement dans le secteur public, en rejoignant une nouvelle administration à l’issue des 10 mois du programme. Au total, 37 % de la promotion sortante poursuit une trajectoire dans l’administration.
Ce chiffre confirme la volonté des administrations de s’engager sur le long-terme avec ce type de profils atypiques. Toutefois, compte-tenu des objectifs de maîtrise de la dépenses publique et des effectifs, des cibles prudentes jusqu’en 2025 ont été maintenues.
En 2021, les femmes ont représenté seulement 30 % des entrepreneurs d’intérêt général pérennisés ; en 2022, ce chiffre atteint 57 %. Compte-tenu de l’objectif du programme d’atteindre la parité dans les recrutements, il paraît tout à fait réaliste d’afficher une cible à 50 % pour la pérennisation des profils féminins jusqu’en 2025.
INDICATEUR
2.3 – Nombre de nouveaux agents publics impliqués dans la diffusion de l'approche Startup d'État
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de nouveaux agents publics impliqués dans l'approche Startup d'État | Nb | 105 | 180 | 200 | 210 | 220 | 230 |
Part des femmes dans les nouveaux agents publics impliqués dans l'approche Startup d'État | % | 36 | Non déterminé | 50 | 50 | 50 | 50 |
Précisions méthodologiques
Source des données : https ://beta.gouv.fr/communaute
Mode de calcul : nombre de nouveaux agents publics ayant été formés à la méthode Startups d’État en année N
Justification des cibles
Le programme interministériel beta.gouv a pour objectif de faire monter en compétences des agents publics au rôle d’intrapreneurs dans des Startups d’État, mais aussi de favoriser le recrutement et la formation d’agents publics développeurs, designers, chargés de déploiement, etc.
La trajectoire de croissance du nombre de nouveaux agents publics formés est en hausse sur la période 2022-2025, sans pour autant prévoir une croissance aussi importante que pendant la période 2018-2022, où l’approche Startup d’État était encore émergente au sein du secteur public.