$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#354)

$@FwLOVariable(libelleProg#Administration territoriale de l'État)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Coordination de la sécurité des personnes et des biens

189 332 460

0

189 332 460

189 332 460

0

189 332 460

02 – Réglementation générale, garantie de l'identité et de la nationalité et délivrance des titres

474 990 620

9 795 509

484 786 129

474 990 620

9 795 509

484 786 129

03 – Contrôle de légalité et conseil aux collectivités territoriales

141 819 289

0

141 819 289

141 819 289

0

141 819 289

04 – Pilotage territorial des politiques gouvernementales

780 356 220

0

780 356 220

780 356 220

0

780 356 220

05 – Fonctionnement courant de l'administration territoriale

434 477 918

231 748 141

666 226 059

434 477 918

224 654 923

659 132 841

06 – Dépenses immobilières de l'administration territoriale

0

527 539 243

527 539 243

0

323 484 259

323 484 259

Total

2 020 976 507

769 082 893

2 790 059 400

2 020 976 507

557 934 691

2 578 911 198




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+10 432 879

+4 135 940

+14 568 819

+1 390 185

+1 390 185

+15 959 004

+15 959 004

Financement du fonctionnement courant des DRDFE ultramarines

137 ►

 

 

 

+25 750

+25 750

+25 750

+25 750

Transfert de la gestion des permis de plaisance et du droit annuel de francisation des navires

302 ►

 

 

 

+84 966

+84 966

+84 966

+84 966

Transfert de la maintenance des équipements téléphoniques et de serveurs déployés au sein des DRAAF

215 ►

 

 

 

+31 500

+31 500

+31 500

+31 500

Transfert des personnels ESIC (emplois des services d'information et de communication)

155 ►

+1 913 519

+820 080

+2 733 599

 

 

+2 733 599

+2 733 599

Transfert reliquat emplois DATE - directions départementales de l'emploi, du travail et solidarité

155 ►

+2 019 545

+865 519

+2 885 064

 

 

+2 885 064

+2 885 064

Transfert Délégation Sécurité Routière expé Grand Est

216 ►

+2 560 000

+960 000

+3 520 000

 

 

+3 520 000

+3 520 000

Création SGC Nouvelle Calédonie - fusion DRHM/ SATPN + CSPI

176 ►

+1 000 000

+400 000

+1 400 000

+60 000

+60 000

+1 460 000

+1 460 000

Transfert renforcement couronne SGCd SIC - DRIEEAT

217 ►

+409 591

+184 065

+593 656

+1 080

+1 080

+594 736

+594 736

Transfert fluvial axe Rhône Saône

217 ►

+63 724

+26 787

+90 511

 

 

+90 511

+90 511

Prise en charge des frais de missions des agents CCRF affectés dans les services déconcentrés

134 ►

 

 

 

+930 000

+930 000

+930 000

+930 000

Intégration de la direction de programme identité numérique à l'ANTS

155 ►

 

 

 

+84 015

+84 015

+84 015

+84 015

Intégration de la direction de programme identité numérique à l'ANTS

156 ►

 

 

 

+169 000

+169 000

+169 000

+169 000

transfert des effectifs du Conseil supérieur de l’administration territoriale de l’État (CSATE).

216 ►

+2 466 500

+879 489

+3 345 989

 

 

+3 345 989

+3 345 989

DGD EMS 2

119 ►

 

 

 

+3 874

+3 874

+3 874

+3 874

Transferts sortants

-239 216

-120 855

-360 071

-292 763

-292 763

-652 834

-652 834

Transfert de la liquidation des taxes d'urbanisme à la DGFiP - HT2

► 156

 

 

 

-122 333

-122 333

-122 333

-122 333

Transfert formateurs FITP (programme de demétropolisation)

► 216

-239 216

-120 855

-360 071

 

 

-360 071

-360 071

Montant "sac à dos" des agents depuis le P354 pour transfert laboratoires hydrobiologie

► 113

 

 

 

-170 430

-170 430

-170 430

-170 430

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+188,00

+3,00

Transfert des personnels ESIC (emplois des services d'information et de communication)

155 ►

+54,00

 

Transfert reliquat emplois DATE - directions départementales de l'emploi, du travail et solidarité

155 ►

+21,00

 

Transfert Délégation Sécurité Routière expé Grand Est

216 ►

+64,00

 

Création SGC Nouvelle Calédonie - fusion DRHM/ SATPN + CSPI

176 ►

+20,00

 

Transfert renforcement couronne SGCd SIC - DRIEEAT

217 ►

+10,00

 

Transfert fluvial axe Rhône Saône

217 ►

+1,00

 

Intégration de la direction de programme identité numérique à l'ANTS

155 ►

 

+1,00

Intégration de la direction de programme identité numérique à l'ANTS

156 ►

 

+2,00

transfert des effectifs du Conseil supérieur de l’administration territoriale de l’État (CSATE).

216 ►

+18,00

 

Transferts sortants

-5,00

 

Transfert formateurs FITP (programme de demétropolisation)

► 216

-5,00

 

 

Les transferts entrants pour un total de +188 ETPT et 14,57 M€ se regroupent en deux grandes thématiques :

  • la fin de la mise en œuvre de la réforme de l’OTE, qui se traduit par :

    • un renforcement des services informatiques de certains SGC-D en France métropolitaine avec un transfert de 54 emplois des services informatiques et de communication (ESIC) et de 2,73 M€ en provenance du programme 155 ;

    • le transfert des emplois de directeurs départementaux des emplois, du travail et de la solidarité, initié en loi de finances 2021 et bénéficiant d’une extension en année pleine à hauteur de 21 ETPT et de 2,89 M€ ; 

    • le transfert de 10 ETPT SIC de la DRIEEAT et 0,59 M€ depuis le programme 217 du ministère de la transition écologique afin de renforcer les SGC-D de grande couronne d’Île-de-France, à la suite de la mise en place du secrétariat général aux moyens mutualisés (SGAMM) d’Île-de-France ;

  • des évolutions de périmètre de l’administration territoriale :

    • dans la région Grand Est, l’expérimentation de la gestion des effectifs administratifs de la sécurité routière par le programme 354 induit le transfert de 64 ETPT et de 3,52 M€ depuis le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » ;

    • en Nouvelle Calédonie, la fusion des services administratifs et techniques de la police nationale (SATPN) avec la DRH de la préfecture en raison de la création d’un SGC implique le transfert d’effectifs PN des fonctions supports du programme 176 à hauteur de 20 ETPT et de 1,40 M€ ;

    • les prérogatives du conseil supérieur de l’administration territoriale de l’État (CSATE) ayant évolué, 18 ETPT et 3,35 M€ sont transférés depuis le programme 216 " Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur " ;

    • dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le transfert d’un ETPT est destiné à la gestion de l’axe fluvial Rhône-Saône.


Le transfert sortant concerne les formateurs internes à temps plein (FITP) dans le cadre du programme de démétropolisation pour un total de 5 ETPT et 0,36 M€ vers le programme 216 " Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ".


S’agissant des crédits hors titre 2, l’évolution du périmètre soutenu par le programme est principalement caractérisée en 2023 par :

  • l’impact négatif des transferts de crédits vers les programmes 113 et 156 (respectivement de ‑170 k€ et ‑122 k€) concernant les moyens de fonctionnement des agents transférés des laboratoires d’hydrobiologie des DREAL et de la DRIEAT vers l’office français de la biodiversité d’une part, et des agents des DDT(M), de la DRIEAT et des DEAL ultramarines chargés de la liquidation de la fiscalité de l’urbanisme vers le réseau DGFiP d’autre part ;

  • la régularisation de la prise en charge des frais de mission des agents de la DGCCRF (930 k€), conformément à l’évolution de la réglementation en matière de régime indemnitaire forfaitaire pour le remboursement des frais de mission des agents dits « enquêteurs » en provenance du programme 134 ;

  • l’intégration de la direction de programme d’identité numérique à l’ANTS en provenance des programmes 155 et 156 (169 k€ et 84 k€) ;

  • le transfert des moyens de fonctionnement des agents de la DGDDI transférés vers les DDTM, la DRIEAT et les DM au titre de la francisation des navires et du droit annuel de francisation et de navigation en provenance du programme 302 (85 k€) ;

  • la création d’un secrétariat général commun (SGC) en Nouvelle Calédonie suite à la fusion des services des ressources humaines et du centre de services partagés interministériel en provenance du programme 176 (60 k€).



 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2022

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2023

Effet des
mesures de
transfert
pour 2023

Effet des
corrections
techniques
pour 2023

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
des schémas
d'emplois
2023 sur 2023

Plafond
demandé
pour 2023

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1160 - Hauts fonctionnaires

1 307,00

0,00

+39,00

0,00

+3,00

0,00

+3,00

1 349,00

1174 - Personnels administratifs cat A

5 253,80

0,00

-4,00

0,00

+45,50

0,00

+45,50

5 295,30

1175 - Personnels administratifs cat B

7 565,20

0,00

+67,00

0,00

+31,42

0,00

+31,42

7 663,62

1176 - Personnels administratifs cat C

10 836,50

0,00

+9,00

-393,00

-54,17

0,00

-54,17

10 398,33

1162 - Personnels techniques

4 119,00

0,00

+72,00

+393,00

0,00

0,00

0,00

4 584,00

Total

29 081,50

0,00

+183,00

0,00

+25,75

0,00

+25,75

29 290,25

 

Le plafond d’emplois du programme 354 s’établit en 2023 à 29 290,25 ETPT, soit une augmentation de 208,75 ETPT par rapport à la LFI pour 2022 (29 081,5 ETPT après déduction des apprentis du plafond).


Cette progression recouvre l’impact du schéma d’emplois et des mesures de transferts :


  • Le schéma d’emplois du programme 354 est de +48 ETP, avec un impact de 25,75 ETPT sur 2023 ;

  • Les transferts d’emplois dont le solde ressort à +183 ETPT.


Une correction technique a été apportée afin de corriger le retraitement des apprentis réalisé sur le plafond 2022. En effet, les 700 apprentis ont été retirés du plafond selon la répartition suivante : 150 personnels de catégorie C et 550 personnels techniques. Or, le RPROG comptabilise 543 personnels de catégorie C et 157 personnels techniques, soit un écart de 393 ETPT avec la répartition retenue.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Hauts fonctionnaires

52,00

17,00

7,00

58,00

6,00

7,00

+6,00

Personnels administratifs cat A

381,00

171,00

6,50

465,00

75,80

6,50

+84,00

Personnels administratifs cat B

617,00

285,10

6,50

675,00

163,70

6,50

+58,00

Personnels administratifs cat C

1 357,00

397,70

6,50

1 257,00

162,60

6,50

-100,00

Personnels techniques

323,00

213,70

6,50

323,00

111,80

6,50

0,00

Total

2 730,00

1 084,50

2 778,00

519,90

+48,00

 

Après deux années de schéma d’emplois neutre et dans le cadre du réarmement de l’État territorial, le programme 354 bénéficie d’un schéma d’emplois positif, à hauteur de +48 ETP en 2023.

Ces créations d’emplois visent à renforcer le réseau de l’administration territoriale et à permettre d’exercer plus efficacement ses missions prioritaires, en particulier au sein des services en charge de l’immigration et de l’intégration.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2022

PLF 2023

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Services régionaux

1 086,00

1 004,55

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services départementaux

27 995,50

28 285,70

+183,00

0,00

0,00

+25,75

0,00

+25,75

Total

29 081,50

29 290,25

+183,00

0,00

0,00

+25,75

0,00

+25,75


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2023

Services régionaux

0,00

1 004,55

Services départementaux

+48,00

28 285,70

Total

+48,00

29 290,25


Les emplois du programme 354 sont dédiés aux services déconcentrés de l’État en région et en département.


Les services départementaux regroupent les membres du corps préfectoral, les directeurs départementaux interministériels et leurs adjoints, les effectifs des préfectures, sous-préfectures et secrétariats généraux communs ainsi que les représentations de l’État dans les collectivités d’outre-mer. Ces effectifs représentent 96,27 % des moyens humains du programme.


Les services régionaux représentent 3,73 % des effectifs du programme et regroupent les emplois suivants :

  • secrétaires généraux et secrétaires généraux adjoints pour les affaires régionales (SGAR),

  • commissaires chargés de la lutte contre la pauvreté,

  • chargés de missions thématiques auprès des SGAR,

  • emplois des plateformes régionales d’achats de l’État (PFRA), dont les expérimentations de PFRA étendues au sein des régions Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur,

  • emplois des plateformes régionales d’appui interministériel à la gestion des ressources humaines (PFRH),

  • gestionnaires budgétaires du programme 354 en SGAR.


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

01 – Coordination de la sécurité des personnes et des biens

2 880,65

02 – Réglementation générale, garantie de l'identité et de la nationalité et délivrance des titres

7 560,95

03 – Contrôle de légalité et conseil aux collectivités territoriales

2 093,75

04 – Pilotage territorial des politiques gouvernementales

9 700,50

05 – Fonctionnement courant de l'administration territoriale

7 054,40

06 – Dépenses immobilières de l'administration territoriale

0,00

Total

29 290,25

 

Dans le cadre des travaux liés au projet de loi de finances 2023, le responsable de programme a souhaité s’engager dans une démarche de chaînage vertueux à partir des données exécutées et présentées en RAP 2021. Ainsi, la répartition du plafond d’emplois par catégorie présentée en 2023 reflète la réalité de la répartition des effectifs au sein de l’administration territoriale.


Les emplois dédiés à la sécurité, à l’ordre public et à la gestion de crises se concentrent sur l’action 1.


L’action 2 regroupe l’ensemble des moyens dédiés à la délivrance des titres comprenant ceux des services étrangers et de naturalisation et ceux liés aux titres d’identité nationaux et aux droits à conduire (instruits par les centres d’expertise et de ressource titres). Le plafond d’emplois présenté au titre de l’année 2023 de cette action est cohérent avec celui présenté en RAP 2021 (7 248 ETPT) et en RAP 2020 (7 314 ETPT).


L’action 3 rassemble les moyens déployés au sein des services des préfectures au profit du conseil aux collectivités et du contrôle de légalité.


L’action 4, consacrée au pilotage territorial des politiques gouvernementales, supporte l’ensemble des emplois des hauts-fonctionnaires, des membres du corps préfectoral, des directeurs de l’administration territoriale de l’État (DATE), des agents des SGAR ainsi que des experts de haut niveau. Sont également recensés dans cette action, les agents des préfectures et des sous-préfectures concourant à la coordination des services de l’État territorial et à la mise en œuvre des politiques publiques interministérielles telles que la politique de la ville, l’emploi, le développement économique, l’environnement et le logement. En cohérence avec le RAP 2021 (9 785 ETPT) et le RAP 2020 (9440 ETPT), le plafond d’emplois de cette action s’élève à 9 700,5 ETPT pour 2023.


L’action 5 regroupe l’ensemble des fonctions supports dont la composante principale relève des secrétariats généraux communs (SGC), services déconcentrés de l’État à vocation interministérielle relevant du ministère de l’Intérieur.


Enfin, l’action 6 n’a pas vocation à porter des emplois, ni de dépenses de personnels.

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

700,00

9,10

2,10

 

Le programme 354 s’est fixé un objectif de 700 apprentis présents dans le réseau de l’administration territoriale pour l’année scolaire 2022-2023. Les apprentis n’étant plus intégrés dans le plafond d’emplois depuis 2021, cet objectif ne constitue toutefois pas une limite de recrutement.

Au 31 décembre 2021, 622 apprentis étaient présents dans le réseau des préfectures, soit le double par rapport au 31 décembre 2020 (305 apprentis).

Cette augmentation de 317 apprentis est la déclinaison, pour le programme 354, du plan 10 000 jeunes du ministère de l’Intérieur, destiné à renforcer le lien avec la population.

Ces apprentis sont présents pour 77 % principalement sur des fonctions administratives essentiellement auprès des ressources humaines ainsi que des coordinations des politiques publiques, et 23 % sur des missions techniques.

Le coût total chargé par apprenti, constaté en 2021, est de 13 000 euros en masse salariale. Concernant les dépenses hors titre 2, le coût par apprenti est estimé à 3 000 euros et est essentiellement destiné à la formation.

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont présentés dans le volet « Performance » du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur ».

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2022

PLF 2023

Rémunération d'activité

1 142 837 884

1 248 199 276

Cotisations et contributions sociales

721 888 565

758 201 121

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

559 596 194

577 564 267

    – Civils (y.c. ATI)

559 565 694

577 461 427

    – Militaires

30 500

102 840

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

162 292 371

180 636 854

Prestations sociales et allocations diverses

13 895 199

14 576 110

Total en titre 2

1 878 621 648

2 020 976 507

Total en titre 2 hors CAS Pensions

1 319 025 454

1 443 412 240

FDC et ADP prévus en titre 2

250 000

 

 

La catégorie des dépenses de personnels affectées au versement des prestations sociales et allocations diverses intègre une prévision de dépenses au titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) d’un montant de 7,5 M€ hors CAS au bénéfice de 2700 bénéficiaires estimés pour 2023.


   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2022 retraitée

1 383,26

Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions

1 386,86

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023

10,19

Débasage de dépenses au profil atypique :

-13,79

    – GIPA

-0,03

    – Indemnisation des jours de CET

-6,77

    – Mesures de restructurations

-0,74

    – Autres

-6,26

Impact du schéma d'emplois

6,90

EAP schéma d'emplois 2022

4,71

Schéma d'emplois 2023

2,19

Mesures catégorielles

9,66

Mesures générales

18,61

Rebasage de la GIPA

0,15

Variation du point de la fonction publique

17,57

Mesures bas salaires

0,89

GVT solde

12,78

GVT positif

17,94

GVT négatif

-5,16

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

12,23

Indemnisation des jours de CET

6,77

Mesures de restructurations

0,59

Autres

4,88

Autres variations des dépenses de personnel

-0,02

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

-0,02

Total

1 443,41

 

Pour 2023, la prévision de consommation de masse salariale intègre pour ce qui relève du hors CAS :

  • Au titre du retraitement du socle d’exécution 2022 (dans la partie « autres »), sont débasées du socle les dépenses suivantes :

    • Fonds d’accompagnement interministériel aux ressources humaines (FAIRH) pour ‑0,30 M€ ;

    • Factures CNRACL et RAFP pour ‑0,38 M€ ;

    • Indemnité spécifique de rupture conventionnelle (ISRC) pour ‑1 M€ ;

    • Prime de précarité des contractuels pour ‑3 M€ ;

    • Indemnité inflation pour ‑1,58 M€.

Il est à noter que la prévision 2022 intègre l’impact de l’ensemble des mesures indemnitaires interministérielles mises en œuvre en 2022 ainsi que la hausse de la valeur du point d’indice appliquée au 1er juillet 2022.

  • Au titre de l’évolution des emplois du programme :

    • Un impact du schéma d’emplois représentant 6,55 M€ dont 1,85 M€ lié au schéma d’emplois 2023 et 4,71 M€ lié à l’extension en année pleine de l’exécution 2022 ;

    • Un GVT solde de 12,78 M€, dont 17,94 M€ de GVT positif ((soit 1,24 % de la masse salariale) et 5,16 M€ de GVT négatif (soit 0,35 % de la masse salariale).

  • Au titre des dépenses non liées à l’évolution des emplois :

    • Des mesures catégorielles à hauteur de 9,66 M€ (cf tableau spécifique ci-après) ;

    • Des mesures générales comprenant la variation du point d’indice (17,57 M€) et les mesures bas salaires. Ces mesures bas salaires correspondent à l’extension en année pleine du relèvement de l’indice minimum de traitement à 352, mis en œuvre au 1er mai 2022 ;

    • les autres dépenses au profil atypique rebasées (4,88 M€) sont : la prime de précarité des contractuels à hauteur de 3,5 M€, l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle (ISRC) à 1 M€ et les factures CNRACL et RAFP à 0,38 M€ ;

  • Les autres variations des dépenses de personnel recouvrent le coût de la dépense relative au financement de la titularisation des concours Sauvadet (0,23 M€) et le surcoût lié aux majorations DOM au titre de l’intégration de 15 agents décroisés de Wallis et Futuna (0,09 M€).


Il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret n° 2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 0,15 M€ au bénéfice de 800 agents.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Hauts fonctionnaires

111 663

112 250

115 258

100 297

101 061

103 262

Personnels administratifs cat A

52 475

57 113

57 388

46 307

50 944

50 354

Personnels administratifs cat B

36 791

38 957

39 666

32 143

34 409

34 554

Personnels administratifs cat C

32 510

33 551

33 945

28 351

29 508

29 495

Personnels techniques

41 726

39 927

42 014

36 640

34 458

36 806

 

Les coûts moyens d’entrée et de sortie s’appuient sur l’exécution salariale de l’année 2021, hors contractuels, pour les personnels administratifs et techniques.

L’ensemble des catégories d’emplois présente un coût d’entrée inférieur au coût de sortie dans une logique de carrière.

Ces coûts ne prennent pas en compte l’impact des mesures catégorielles de la loi de finances 2022 et des mesures interministérielles intervenues en 2022 (augmentation du point d’indice, convergence indemnitaire des personnels de catégories A et B administratifs notamment).

Pour rappel, la catégorie d’emploi " personnels techniques " regroupe tant des agents de catégorie A, B et C des filières techniques et SIC (services d’information et de communication), ce qui rend la lecture des coûts moyens complexe.


 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

1 432 189

2 148 284

Nouvelles grilles des B

2 681

B

Personnels administratifs et techniques (sauf SIC)

09-2022

8

1 432 189

2 148 284

Mesures statutaires

1 994 079

1 994 079

Avantages spécifiques d'ancienneté (ASA)

 

A,B,C

01-2023

12

362 039

362 039

Extinction du corps des C SIC et repyramidage vers B SIC

59

B,C

Techniques

01-2023

12

138 146

138 146

Mission accueil du public en préfectures

 

01-2023

12

1 000 000

1 000 000

Révision du référentiel des contractuels

2 260

A,B,C

Agents contractuels techiques et administratifs

01-2023

12

493 894

493 894

Mesures indemnitaires

6 232 555

6 232 555

Bonification pour ancienneté des catégories C

 

C

Personnels administratifs et techniques

01-2023

12

1 112 762

1 112 762

Convergence indemnitaire des emplois supérieurs de l'administration territoriale

 

HF

01-2023

12

3 354 065

3 354 065

Extension dispositif Indeminité temporaire de mobilité (2ème vague)

55

A,B,C

Personnels administratifs, techniques, SIC

01-2023

12

176 000

176 000

Organisation territoriale de l'Etat (OTE) : réexamen de l'IFSE des SGC

 

A,B,C

Personnels administratifs

01-2023

12

1 000 000

1 000 000

Prime de fidélisation territoriale dans la FPE ("Prime 93")

85

A,B,C

Personnels administratifs et techniques, agents contractuels

01-2023

12

390 000

390 000

Revalorisation de l'IFSE du corps des ISIC

 

A

Ingénieurs des systèmes d'information et de communication

01-2023

12

199 728

199 728

Total

9 658 823

10 374 918

 

DIx mesures catégorielles nouvelles sont prévues en 2023 :

  • 4 mesures statutaires (1,99 M€), dont notamment :

    • la revalorisation de la mission d’accueil du public en préfecture (1,0 M€) ;

    • la révision du référentiel des contractuels (0,5 M€) ;

    • la mise en œuvre de l’avantage spécifique d’ancienneté (0,4 M€) ;

  • 6 mesures indemnitaires (6,23 M€), dont notamment :

    • la convergence indemnitaire des emplois supérieurs de l’administration territoriale (3,35 M€) ;

    • la bonification pour ancienneté des agents de catégorie C (1,11 M€) ;

    • la montée en puissance de la prime de fidélisation territoriale, dite " prime 93 " (0,39 M€) ;

    • la mise en œuvre de la deuxième vague du dispositif d’indemnité temporaire de mobilité (ITM) visant à renforcer l’attractivité de certains postes de l’administration territoriale de l’État (0,18 M€).


La mesure concernant les nouvelles grilles des agents de catégorie B, ayant été mise en œuvre en septembre 2022, son coût pour 2023 représente 1,43 M€ pour un coût en année pleine de 2,15 M€.

 

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Prévision
Titre 3

Prévision
Titre 5

Total

Restauration

 

 

 

 

Logement

 

 

 

 

Famille, vacances

 

576 770

 

576 770

Mutuelles, associations

 

 

 

 

Prévention / secours

 

486 693

 

486 693

Autres

 

2 762 562

 

2 762 562

Total

3 826 025

 

3 826 025

 

Les crédits d’action sociale concernent :

  • Pour les agents de préfectures et de sous-préfectures, des crédits dédiés au titre de l’arbre de Noël et des subventions aux œuvres (même si la majeure partie des dépenses d’action sociale à leur bénéfice est portée par le programme 216 « conduite et pilotage des politiques de l’intérieur »).

  • Pour l’ensemble des agents, le financement d’expérimentation de dispositifs de médecine de prévention sur les territoires qui en sont dépourvus.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques

 

   SGIN - France identité numérique

Lancé en 2020, le projet Service de Garantie de l’Identité Numérique (SGIN), renommé France Identité[1], du nom de l’application accessible sur smartphone, est conçu en conformité avec le règlement européen eIDAS (Électronic Identification Authentification and trust Services) qui instaure un cadre commun en matière d’identification numérique au sein de l’union européenne.

Ce projet , sous la maîtrise d’ouvrage de la direction de programme interministériel France Identité Numérique, vise à terme de permettre à l’ensemble des personnes physiques une authentification élevée[2] au sens eIDAS pour les transactions électroniques et dans le cadre d’un parcours sécurisé, simple et universel.

L’application France Identité destinée à proposer un prolongement numérique de l’identité portée par la CNIe, actuellement en expérimentation, permet sur ses premières fonctionnalités de créer des justificatifs d’identité à usage unique puis de pouvoir se connecter à tous les services proposés par FranceConnect.

Au-delà des usages envisagés lors du lancement du projet, de nouveaux cas d’usage[3] sont apparus et le nouvel enjeu du « portefeuille européen d’identité numérique », notamment, nécessitent une redéfinition précise de la trajectoire du projet.


[1] Le projet SGIN visait, initialement, à étendre le projet ALICEM mené par le ministère de l’intérieur entre 2016 et 2020, projet d’enrôlement d’identité et de reconnaissance faciale. Néanmoins, en raison de la décision d’abandon de la reconnaissance faciale, c’est tout le projet SGIN qui a été redéfini, du fait de la position incontournable de la reconnaissance faciale dans l’architecture initiale d’ALICEM. Le projet change alors de nom pour prendre celui de FIN (France identité numérique) et s’appuie notamment sur les nouvelles Cartes Nationales d’Identité électronique (CNIe), déployées à partir du printemps 2021.

[2] Élevée : objectif d’empêcher l’utilisation abusive ou l’altération de l’identité.

[3] Actuellement : e-procuration.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

P354

Zone fonctionnelle principale

Identité numérique

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Prévision

2023
Prévision

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

2,47

0,40

7,90

3,41

12,09

13,26

14,43

14,93

18,80

23,68

55,68

55,68

Titre 2

1,30

1,30

1,40

1,40

1,40

1,40

1,40

1,40

1,40

1,40

6,90

6,90

Total

3,77

1,70

9,30

4,81

13,49

14,66

15,83

16,33

20,20

25,08

62,58

62,58

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

60,70

62,58

+3,10

Durée totale en mois

72

63

-12,50

 

Le financement du projet se partage entre le budget de l’ANTS (y compris les crédits du plan de relance de 2021) et l’enveloppe accordée du Fonds de transformation de l’action publique (FTAP) qui s’élève à 27,4 M€ sur quatre ans.


Une nouvelle évaluation budgétaire en fonction du nouveau périmètre qui sera défini par la prochaine feuille de route est attendue. L’estimation initiale à 53.8 M€ est donc gelée.


 

Les économies et gains générés sont à ce jour à la fois diffus et difficilement quantifiables. La mission de l’inspection génale des finances (IGF), de l’inspection générale de l’administration (IGA), et de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur l’identité numérique, indique dans son rapport de janvier 2020 ne pas être en mesure d’estimer les gains et les économies attendues, faute de données disponibles et parce qu’ils dépendront du rythme de déploiement. Néanmoins sont confirmés :

-- des gains de simplification : une solution universelle pour l’accès aux services public en ligne,

-- des gains liés à la lutte contre la fraude à l’identité : aide à la prévention et à la détection de la fraude à l’identité -- à moyen terme des gains de productivité liés à la réduction des pièces justificatives de l’identité.

 

   SIV

Lancé en 2021, le projet Refonte SIV a pour finalité la « gestion des pièces administratives du droit de circuler des véhicules sur les voies ouvertes à la circulation publique ».

Le projet Refonte SIV vise une refonte progressive du système d’information actuel d’immatriculation des véhicules SIV qui date de 2009 et qui à l’époque a remplacé le « Fichier National des Immatriculations » (FNI), base concentrant toutes les informations liées à la situation administrative et aux caractéristiques techniques du véhicule, ainsi que l’identité et l’adresse du titulaire du certificat d’immatriculation.


 

Année de lancement du projet

2022

Financement

P354

Zone fonctionnelle principale

Gestion et contrôle des accès

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Prévision

2023
Prévision

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

4,92

2,35

1,87

1,71

36,96

6,67

8,76

18,20

32,19

55,77

84,70

84,70

Titre 2

0,00

0,00

0,75

0,75

1,15

1,15

1,15

1,15

5,75

5,75

8,80

8,80

Total

4,92

2,35

2,62

2,46

38,11

7,82

9,91

19,35

37,94

61,52

93,50

93,50

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

90,00

93,50

+3,89

Durée totale en mois

72

72

0,00

 

La phase de cadrage est en cours. A ce jour, la mise en service de la solution est prévue en janvier 2023 avec les taxes issues de la LFI 2023. Le coût complet du projet est estimé à 93,5 M€ et le délai a 72 mois.


 


Le projet de refonte permet de réaffirmer le rôle stratégique du SIV pour l’État :

- Favoriser et garantir un haut niveau de sécurité routière ;

- Lutter contre la fraude, la criminalité et faire appliquer la réglementation ;

- Mettre à disposition des usagers des services correspondants à l’évolution technologique des usages et des normes ;

- Garantir un haut niveau de sécurité, d’accessibilité, de fiabilité et de qualité des données ;

- Gérer et optimiser la fiscalité des transports ;

- Disposer à tout moment d’une vision consolidée et exhaustive du parc automobile français pour la mettre à disposition de l’ensemble des acteurs économiques.

La refonte du SIV doit permettre de fluidifier le parcours usager et d’améliorer le service rendu.

La refonte du SIV a également pour objectif, la mise à disposition d’un outil aux bases techniques et fonctionnelles saines, capable d’évoluer pour accompagner les évolutions réglementaires et les attentes de l’écosystème

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

589 625 582

 

0

 

663 542 466

 

598 059 111

 

655 108 236

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

655 108 236

 

168 440 655
42 110 000

 

208 823 146

 

98 902 196

 

136 579 224

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

769 082 893
42 110 000

 

389 494 036
0

 

198 317 380

 

93 926 487

 

129 708 005

 

Totaux

 

600 044 691

 

407 140 526

 

192 828 683

 

266 287 229

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

48,01 %

 

24,45 %

 

11,58 %

 

15,99 %

 

La plupart des engagements non couverts au 31 décembre 2022 concernent les loyers issus des baux pluriannuels, des opérations immobilières relevant du programme national d’équipement des préfectures (PNE) ainsi que des marchés pluriannuels passés par les services déconcentrés de l’État.

Le rythme de décaissement à venir tient compte, pour les opérations immobilières, de l’état d’avancement des travaux et pour les baux de marchés pluriannuels, de l’échelonnement des paiements prévus dans les contrats.

 

Justification par action

ACTION     (6,8 %)

01 – Coordination de la sécurité des personnes et des biens

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

189 332 460

0

189 332 460

0

Crédits de paiement

189 332 460

0

189 332 460

0


Cette action comprend les fonctions de coordination et de pilotage du préfet dans le domaine de la sécurité des personnes et des biens qui relèvent des missions fondamentales des préfectures. Celles-ci sont au cœur de l’animation des dispositifs mis en œuvre en la matière, à la fois dans le domaine propre du ministère de l’Intérieur, sécurité intérieure et sécurité civile, mais également dans la conduite opérationnelle de la gestion de crise sur le territoire.


La sécurité des biens et des personnes est une notion large qui comprend plusieurs composantes :

- la sécurité intérieure et ordre public ;

- la sécurité et la défense civiles ;

- la sécurité interne de la préfecture ;

- les polices administratives spéciales ;

- le concours de la force publique ;

- la prévention de la radicalisation ;

- la circulation et la sécurité routières pour les aspects de prévention, de gestion des activités réglementées ainsi que des sanctions applicables.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

189 332 460

189 332 460

Rémunérations d’activité

114 892 065

114 892 065

Cotisations et contributions sociales

73 030 860

73 030 860

Prestations sociales et allocations diverses

1 409 535

1 409 535

Total

189 332 460

189 332 460

 

Les dépenses prévisionnelles de personnel ventilées sur l’action 01 sont directement corrélées aux 2 880,65 ETPT. Cette évaluation de 189,33 M€ résulte de la prise en compte du nombre d’emplois au sein de chaque catégorie valorisé au coût moyen de chacune de ces catégories.


Par rapport à l’exécuté 2021, cette action a progressé de 35,02 M€, soit une augmentation de 22,70 %.

 

ACTION     (17,4 %)

02 – Réglementation générale, garantie de l'identité et de la nationalité et délivrance des titres

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

474 990 620

9 795 509

484 786 129

28 000 000

Crédits de paiement

474 990 620

9 795 509

484 786 129

28 000 000


Le réseau des préfectures assure les fonctions relevant de la réglementation générale, de la garantie apportée à l’identité des personnes physiques et à la nationalité, et celles afférentes à la délivrance de titres. Elles appartiennent à la sphère des libertés publiques à laquelle se rattachent également les droits à conduire et le suivi des véhicules au titre de la liberté d’aller et venir.


Cette action couvre les domaines suivants :

  • le droit des étrangers : demandes d’asile, séjour, reconduites à la frontière et naturalisation. Ce domaine connait une extension pour l’année 2021 avec la nouvelle compétence attribuée au réseau des préfectures de l’instruction de réglementation applicable à la main d’œuvre étrangère ;

  • les cartes nationales d’identité (CNI) et les passeports biométriques ;

  • les certificats d’immatriculation des véhicules (CIV). Depuis le 1er novembre 2017, les demandes de CIV sont instruites par les 9 CERT dédiés (dont 3 CERT mixtes CIV/permis de conduire en outre-mer) via des téléprocédures et les titres sont produits par l’ANTS. Le contrôle relève des missions de la préfecture ;

  • les droits à conduire qui recouvrent, en amont de la délivrance du permis de conduire, les opérations d’inscription des candidats et de répartition des places aux examens et, en aval, la délivrance du titre puis la gestion des droits tout au long de la vie du conducteur (décisions de suspension de permis, procédure de retrait des points, commissions médicales) ;

  • depuis le 1er novembre 2017, les 24 CERT dédiés aux permis de conduire (21 CERT en métropole dont le CERT de Nantes dédié aux échanges de permis étrangers et aux demandes de permis international et 3 CERT mixtes) assurent l’instruction des demandes de titres et de la gestion des droits à conduire, à l’exception des suspensions administratives du permis qui restent du ressort des préfectures ;

  • la mise en œuvre des réglementations hors sécurité dont la délivrance de certaines cartes professionnelles (comme les guides interprètes), législation funéraire, jury d’assises, classement des communes et des offices de tourisme ;

  • l’organisation et le contrôle des élections par les préfectures ;

  • le suivi des associations.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

474 990 620

474 990 620

Rémunérations d’activité

287 478 853

287 478 853

Cotisations et contributions sociales

183 929 066

183 929 066

Prestations sociales et allocations diverses

3 582 701

3 582 701

Dépenses de fonctionnement

9 795 509

9 795 509

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

9 795 509

9 795 509

Dépenses d’intervention

 

 

Transferts aux autres collectivités

 

 

Total

484 786 129

484 786 129

 

Dépenses de personnel


Les dépenses prévisionnelles de personnel ventilées sur l’action 02 sont directement corrélées aux 7 560,95 ETPT qui ont vocation à être affectés dans les services déconcentrés des préfectures et sous-préfectures, dans des fonctions relevant de la réglementation générale, de la garantie apportée à l’identité des personnes physiques et à la nationalité, et celles afférentes à la délivrance des titres.


Cette évaluation de 474,99 M€ résulte de la prise en compte du nombre d’emplois au sein de chaque catégorie valorisé au coût moyen de chacune de ces catégories.


Deuxième action du programme en termes d’emplois, cette action a progressé de 56,10 M€ par rapport à l’exécuté 2021, soit une augmentation de 13,39 %.


Dépenses de fonctionnement


Les dépenses de fonctionnement de l’action 02 concernent principalement les dépenses d’achat de titres et de formulaires d’équipement et de matériel de sécurisation des titres et relèvent des dépenses « métiers » des préfectures.

La ventilation des dépenses de l’action 02 se répartit comme suit :

  • 9,34 M€ en AE et en CP pour l’achat des titres et des formulaires et l’impact du commissionnement bancaire ;

  • 0,3 M€ en AE et en CP de dépenses d’acheminement des titres ;

  • 0,15 M€ en AE et en CP pour l’équipement et le matériel de sécurisation des titres.

Par rapport à la LFI 2022, les crédits demandés en PLF 2023 au titre de l’action 02 sont stables.


Par ailleurs, l’action 02 bénéficie de fonds de concours et d’attributions de produits d’un montant évalué pour 2023 à 28 M€. Ces crédits proviennent de la redevance pour l’acheminement des certificats d’immatriculation, qui est ensuite intégralement reversée à l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS).



 

ACTION     (5,1 %)

03 – Contrôle de légalité et conseil aux collectivités territoriales

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

141 819 289

0

141 819 289

0

Crédits de paiement

141 819 289

0

141 819 289

0


Cette action recouvre les missions des préfectures en matière de contrôle de légalité et de contrôle budgétaire, y compris le contrôle des actes d'urbanisme. La répartition des dotations de l'État réservées aux collectivités est également un pan non négligeable du champ d'activités que cette action recouvre, tout comme le conseil aux collectivités.

Les préfectures demeurent en effet les interlocuteurs dédiés des élus et des services des collectivités territoriales dans le souci de construire une relation partenariale au service d'une action publique partagée, agile et adaptée à chaque territoire.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

141 819 289

141 819 289

Rémunérations d’activité

86 134 093

86 134 093

Cotisations et contributions sociales

54 637 741

54 637 741

Prestations sociales et allocations diverses

1 047 455

1 047 455

Total

141 819 289

141 819 289

 

Les dépenses de personnel envisagées sur l’action 03 en 2023 reposent sur la prévision que 2 093,75 ETPT seront affectés aux relations avec les collectivités locales.


Cette évaluation de 141,82 M€ résulte de la prise en compte du nombre d’emplois au sein de chaque catégorie valorisée au coût moyen de chacune de ces catégories.


Par rapport à l’exécuté 2021, cette action a progressé de 18,39 M€, soit une augmentation de 14,90 %.


 

ACTION     (28,0 %)

04 – Pilotage territorial des politiques gouvernementales

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

780 356 220

0

780 356 220

0

Crédits de paiement

780 356 220

0

780 356 220

0


Le pilotage territorial des politiques gouvernementales recouvre à la fois le management stratégique exercé par l’encadrement supérieur des services concernés ainsi que la coordination des services de l’État et la conduite de politiques publiques stratégiques.

Ce dernier volet a pour objectif de tenir compte des enjeux particuliers de chaque territoire selon des axes de travail définis collégialement dans le cadre du comité de l’administration régionale puis déclinés au niveau départemental et infra-départemental.

A cette fin, l’action 04 regroupe les emplois :

 

  • de l’ensemble des hauts-fonctionnaires : membres du corps préfectoral, secrétaires généraux pour les affaires régionales (SGAR) et leurs adjoints, directeurs départementaux des directions départementales interministérielles et leurs adjoints, hauts-commissaires dédiés à la lutte contre la pauvreté ainsi que les directeurs de l’administration de l’État affectés en Guyane ;

  • au niveau régional, les collaborateurs des SGAR représentés par les chargés de mission thématiques, les agents des PFRA et des PFRH ainsi que les gestionnaires locaux du programme 354 ;

  • au niveau départemental, les agents des services des préfectures et des sous-préfectures œuvrant à la conduite de politiques publiques spécifiques nécessitant une forte coordination interministérielle : politique de la ville, rénovation urbaine, logement, lutte contre les exclusions, accompagnement et suivi des mutations économiques, développement durable, aménagement et attractivité du territoire etc.

 


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

780 356 220

780 356 220

Rémunérations d’activité

490 563 929

490 563 929

Cotisations et contributions sociales

284 525 341

284 525 341

Prestations sociales et allocations diverses

5 266 950

5 266 950

Total

780 356 220

780 356 220

 

L’action 04 regroupe les emplois dédiés au management stratégique ainsi qu’à la coordination interministérielle, soit 9 697,50 ETPT en 2023 pour un total de 780,36 M€.

Le regroupement de l’ensemble des hauts fonctionnaires sur cette action explique que le coût moyen de cette action est supérieur au coût moyen des autres actions.


Première action du programme en terme de masse salariale, cette action a progressé de 56,13 M€ par rapport à l’exécuté 2021, soit une augmentation de 7,75 %.

 

ACTION     (23,9 %)

05 – Fonctionnement courant de l'administration territoriale

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

434 477 918

231 748 141

666 226 059

13 910 000

Crédits de paiement

434 477 918

224 654 923

659 132 841

13 910 000


Au-delà des dépenses de personnel relatives aux SGC et à quelques fonctions support de préfectures, l’action 05 du programme 354 regroupe les crédits de fonctionnement :

  • Des préfectures (dont celles des SGAR pour les préfectures de région), des sous-préfectures et des représentations de l’État dans les collectivités d’outre-mer ;

  • Des directions départementales interministérielles (DDI), des directions régionales de l’ATE sous l’autorité des préfets de région, pour la métropole. Elle couvre aussi celle des directions placées sous l’autorité des préfets dans les départements et régions d’outre-mer.

Au total, l’action 05 supporte les moyens de fonctionnement courant de près de 74 000 agents.


Ces dépenses s’entendent comme les moyens quotidiennement nécessaires à la bonne marche des services, dont notamment les dépenses relatives aux parcs informatique et automobile. Elles intègrent également les frais d’organisation et de communication de manifestations publiques. Ces moyens concourent à la réalisation des politiques publiques ministérielles mises en œuvre par les services déconcentrés de l’État. A contrario, l’action 5 ne porte pas les crédits spécifiques liés aux missions techniques des services.


Enfin, l’action 05 bénéficie de fonds de concours et d’attributions de produits d’un montant évalué pour 2023 à 13 910 000 €. Ces crédits proviennent :

  • De la participation du FEDER, aux dépenses de fonctionnement d’assistance technique (500 000 €) ;

  • De la part de la recette revenant au programme 354 pour la production des titres de séjour et de voyage électroniques (2 500 000 €) ;

  • De la participation de l’agence nationale pour la rénovation urbaine et de l’agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances aux frais engagés par l’État dans le concours apporté à son action (650 000 €) ;

  • De la participation aux diverses actions menées par les administrations déconcentrées (100 000 €) ;

  • De la valorisation du patrimoine immatériel de l’administration générale et territoriale de l’État (5 500 000 €) ;

  • De la cession de biens mobiliers de l’administration territoriale (4 000 000 €) ;

  • Du produit de la redevance perçue au titre de l’exploitation du bac « La Gabrielle », qui assure la traversée du Maroni entre la Guyane et le Suriname et en rémunération des prestations fournies en outre-mer (500 000 €) ;

  • De la rémunération des prestations fournies par l’administration territoriale (100 000 €).


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

434 477 918

434 477 918

Rémunérations d’activité

269 130 336

269 130 336

Cotisations et contributions sociales

162 078 113

162 078 113

Prestations sociales et allocations diverses

3 269 469

3 269 469

Dépenses de fonctionnement

208 447 640

201 475 157

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

208 447 640

201 475 157

Dépenses d’investissement

23 300 501

23 179 766

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

23 300 501

23 179 766

Total

666 226 059

659 132 841

 

Dépenses de personnel


Les dépenses prévisionnelles de personnel ventilées sur l’action 05 en 2023 correspondent aux 7054,4 ETPT qui ont intégré en 2021 des missions au sein des secrétariats généraux communs.


Cette action a progressé de 64,28 M€ par rapport à l’exécuté 2021, soit une augmentation de 17,36 %.


Dépenses de fonctionnement


Les crédits de titre 3 de l’action 05 s’élèvent à 208,7 M€ en AE et 201,73 M€ en CP, soit 89,7 % des crédits affectés à cette action.


Par rapport à la LFI 2022, les crédits demandés en PLF 2023 au titre de l’action 05 sont en hausse de 4,11 M€ (soit +2,1 %).

Cette évolution s’explique par la prise en compte de l’inflation qui progresse depuis le début de l’année 2022 et qui devrait persister en 2023. L’inflation est particulièrement marquée sur l’activité « frais liés aux véhicules » qui comprend les dépenses de carburants (+11 %).


En outre, le PLF 2023 prévoit différents transferts qui concernent tout ou partie le titre 3 de l’action 5 :


- l’impact négatif du transfert vers le programme 156 des moyens de fonctionnement des agents chargés de la liquidation des taxe urbanisme à la DGFIP (‑0,12 M€) et du transfert au profit du programme 113 des crédits liés aux moyens de fonctionnement des agents des laboratoires d’hydrobiologie transférés à l’office français de biodiversité (OFB) (‑0,17 M€) ;


- l’impact positif du transfert des frais de déplacements des agents « enquêteurs » de la CCRF (+0,93 M€), du transfert des moyens de fonctionnement des agents chargés de la gestion des permis de plaisance et du droit annuel de francisation des navires transférés aux DDTM, à la DRIEAT et aux DM (+0,09 M€), du transfert des moyens de fonctionnement des directions régionales du droit des femmes des territoires ultra-marins (+0,03 M€), du transfert relatif à l’intégration de la direction de programme identité numérique à l’ANTS (+0,25 M€), du transfert lié à la création du SGC en Nouvelle-Calédonie (+0,06 M€) et du transfert des crédits d’infrastructures de réseau pour les DRAAF (+0,03 M€).


Crédits d’investissement


Les crédits d’investissement concernent principalement le renouvellement du parc automobile et des équipements téléphoniques et informatiques. Ils représentent 23,30 M€ en AE et 23,18 M€ en CP, soit 10,3 % des crédits de HT2 de l’action 05.


Par rapport à la LFI 2022, les crédits demandés en PLF 2023 au titre de l’action 5 sont stables.


 

ACTION     (18,9 %)

06 – Dépenses immobilières de l'administration territoriale

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

527 539 243

527 539 243

200 000

Crédits de paiement

0

323 484 259

323 484 259

200 000


Les crédits de l’action 6 « Dépenses immobilières de l’administration territoriale » sollicités au titre du PLF 2023 s’élèvent à 527,54 M€ en AE et 323,48 M€ en CP, soit une augmentation de 180,12 M€ AE (+51,8 %) et 20,68 M€ de CP (+6,8 %) par rapport à la LFI 2022.


L’action 6 porte deux grandes natures de dépenses :


A. Les dépenses immobilières de l’État occupant


Les dépenses immobilières de l’occupant sont notamment constituées pour le programme par l’entretien courant bâtimentaire des services, les loyers, leurs charges connexes, les fluides et autres dépenses liées à l’occupation d’immeubles), ainsi que les dépenses de nettoyage et de gardiennage.

Le périmètre immobilier soutenu s’entend comme celui de l’administration territoriale sous l’autorité des préfets. Il comporte les services déconcentrés suivants :

  • les 101 préfectures situées en métropole et départements régions d’outre-mer, ainsi que leurs sous-préfectures;

  • les 235 directions départementales interministérielles ;

  • les 65 directions régionales du champ de l’administration territoriale de l’État, dont 20 en départements-régions d’outre-mer ;

  • les 28 services de l’éducation nationale installés en cité administrative, dans des locaux communs avec les précédents services.


Le programme assure l’entretien immobilier courant du périmètre précité. Les travaux d’investissement de l’occupant (notamment les frais de recloisonnements ou de câblages informatiques) relèvent du P354 pour le seul réseau préfectoral, les dépenses d’investissement immobilier des DDI et DR étant historiquement assurées par d’autres vecteurs budgétaires.


Au niveau régional

  • les directions régionales et interdépartementales de l’emploi, du travail et des solidarités, créées en avril 2021 par fusion des DIRECCTE et DR(D)JSCS ;

  • les plateformes de services main d’œuvre étrangère (SMOE) créées en avril 2021 par regroupement d’effectifs spécialisés en DIRECCTE;

  • en Île-de-France : la direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports, créée en avril 2021 par fusion des DRIEE et DRIEA.


Au niveau départemental

  • les secrétariats généraux communs aux DDI et préfectures (SGC-D) ;

  • les directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités et de la protection des populations (DDETS-PP) ;

  • les regroupements d’unités départementales d’ex-DIRECCTE et DDCS(PP) ;

  • les regroupements d’unités départementales de DREAL et d’UDAP avec certaines DDT(M) ;

  • en Île-de-France : la fusion des unités départementales des ex-DRIEE et DRIEA.


En août 2022, les crédits dédiés aux dépenses immobilières de l’occupant du P354 assurent le financement courant d’un ensemble d’environ 2500 sites, pour une surface brute (SUB) occupée de 2,8 millions de mètres carrés, incluant 1,8 millions de mètres carrés de surfaces de bureau utiles. Le périmètre soutenu comporte tous types de bâtiments : bureaux, résidences ou logements de fonction, locaux de stockage ou encore parkings.


Montant et ventilation des dépenses de l’occupant


Avec 438,74 M€ en AE et 255,48 M€ en CP sollicités au titre du PLF 2023, les dépenses immobilières de l’occupant représentent 79 % des crédits affectés (en CP) à cette action.

Entre la LFI 2022 et le PLF2023 ces dépenses augmentent de 148,40 M€ en AE (+51,1 %), et de 8,96 M€ de CP (+3,6 %).


L’évolution par titre et par activité budgétaire est la suivante :


En titre 3

Les crédits immobiliers de l’occupant de titre 3 proposés en PLF 2023 s’élèvent à 438,65 M€ AE et 255,39 M€ en CP. ​


S’agissant des AE, les évolutions sont portées par les activités suivantes :

  • Loyers externes : les AE nécessaires progressent de de 40 M€ (+47,6 %).

  • Fluides et énergies : les AE nécessaires progressent de 108,3 M€ (+152 %);

Ces augmentations sont liées à la prise en compte du caractère cyclique du renouvellement de certains baux et marchés pluriannuels. Devront notamment être renouvelés ceux relatifs aux énergies et fluides à des conditions contractuelles dégradées au regard des prévisions particulièrement inflationnistes pour 2023.


S’agissant des CP, les évolutions sont portées sur les mêmes activités :

  • Loyers externes : les CP nécessaires progressent de de 3,10 M€ (+3,5 %).

  • Fluides et énergies : les CP nécessaires progressent de 5,77 M€ (+15 %);

Ces augmentations sont liées à la prise en compte de l’inflation prévue pour 2023 qui concernera en tout premier lieu les deux postes de dépense fluides et énergies.


En titre 5

Les dépenses immobilières de l’occupant comportent 3,04 M€ de travaux d’aménagement et de rénovation de locaux, à l’identique de la LFI 2022.


Cette enveloppe a pour objet d’assurer certains travaux d’investissement de l’occupant non rattachables au PNE, car entrepris par une DDI, ou bien dans un site préfectoral mais pour un montant inférieur au seuil d’intervention du PNE (100 k€).


B. Les dépenses immobilières de l’État propriétaire


Le programme porte également les dépenses immobilières du propriétaire de certains services de l’ATE. Les dépenses immobilières du propriétaire sont principalement constituées par des opérations d’acquisitions et/ou de construction d’immeubles. Elles comportent également les opérations d’entretien lourd, de mises aux normes ainsi que les travaux structurants. A l’instar des dépenses d’investissement de l’occupant, le périmètre soutenu est historiquement constitué par les seuls bâtiments préfectoraux (services administratifs et résidences).

Les ressources immobilières du propriétaire sont en partie centralisées dans le programme national d’équipement des préfectures (PNE). Ce vecteur national est complété par une enveloppe mutualisée et déconcentrée d’investissement régional (EMIR).


Montant et ventilation des dépenses du propriétaire


En PLF 2023, les crédits immobiliers du propriétaire sollicités s’élèvent 88,8 M€ en AE et 68 M€ en CP, soit 21 % des crédits affectés à l’action 6. Ils progressent de 31,72 M€ en AE et de +29,66 M€ en CP (+55,6 % AE et +20,8 % CP) par rapport à la LFI 2022.


L’évolution par titre et par activité budgétaire est la suivante :


En titre 3

La part des crédits de titre 3 dans la somme de dépenses concernée est de 20,6 %, soit 16,21 M€ AE et 14,04 M€ CP. Ces dépenses nécessaires au maintien en condition des implantations préfectorales restent stables par rapport à la LFI 2022.


En titre 5

Les dépenses immobilières du propriétaire sont à 79,4 % des dépenses de titre 5, soit 72,58 M€ AE et 53,96 M€ CP. Le programme national d’équipement des préfectures, doté de 35,13 M€ représente plus de 48,3 % du montant des crédits immobiliers du propriétaire de titre 5 du programme.

Les crédits d’investissement de l’immobilier du propriétaire sollicités en PLF 2023 progressent de +55,6 % en AE et de +20,8 % en CP par rapport aux montants votés en LFI 2022.


Cette évolution, portée sur trois activités budgétaires, doit permettre la mise en œuvre des priorités immobilières suivantes :

    • « PNE Entretien lourd et développement durable » : L’augmentation de 6,25 M€ des crédits consacrés à ce poste de dépense doit permettre d’accélérer la mise en œuvre de travaux nécessaires à la transition énergétique des bâtiments préfectoraux conformément aux priorités définies par la Première ministre.

    • « PNE Travaux structurants des services administratif » : Les 3 M€ supplémentaires sollicités sur cette activité budgétaire seront consacrés à la poursuite du plan de mise à niveau des centres opérationnels départementaux (COD) initié en 2021 dans le prolongement d’une instruction du ministre de l’Intérieur relative à l’amélioration de la préparation locale de l’État à la gestion de crise.

    • « Travaux d’investissement des services administratifs » : L’augmentation de 2,47 M€ des crédits portés sur cette activité doit permettre de poursuivre l’effort de sécurisation des installations préfectorales entrepris, depuis trois exercices budgétaires, et de l’étendre au périmètre des directions départementales interministérielles sous l’autorité des préfets.


Dans le détail, et par grande thématique d’investissement, les principales opérations financées sont :

- la construction de la nouvelle sous-préfecture de Palaiseau (91) pour 602k € AE et 5,3 M€ CP ;

- l’extension de la préfecture de Mamoudzou (976), pour 2,3 M€ CP.

- la création d’une nouvelle sous-préfecture à Saint-Georges de l’Oyapock (973) pour 595 k€ AE et 638 k€ CP


  • Entretien lourd et développement durable :

- la restauration de la façade, de la toiture et des menuiseries de la préfecture de Strasbourg (67) pour 1,4 M€ CP

- la restauration de la résidence du sous-préfet de Saint-Laurent du Maroni pour 1,36 M€ AE et 1,27 M€ CP ;

- la réfection des façades de la sous-préfecture d’Antony (92) pour 1,17 M€ CP ;

- la restauration d’une partie des menuiseries de la préfecture e Châlons-en-Champagne pour 1,15 M€ ;

- le désamiantage et l’isolation du bâtiment C de la préfecture d’Aurillac (15) pour 1 M€ ;

- la rénovation de la toiture du bâtiment central et du bâtiment D de la préfecture de Rouen (76) pour 720 k€ AE et 905 k€ CP.


  • Mise aux normes :

- la participation au financement de l’opération de réhabilitation et confortement parasismique de la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre (971) pour 860 k€ AE et 981 k€ CP ;

- la réalisation d’un réseau d’assainissement dans le lotissement administratif de Wallis (986) pour 450 k€ AE et 950 k€ CP ;

- la mise aux normes électrique des grandes salles de réunion de la préfecture de Limoges (87) pour 870 k€.


  • Travaux structurants :

- la restructuration de la préfecture de Marseille (13), site Saint-Sébastien pour 1,12 M€ AE et 4,0 M€ en CP ;

- la restructuration de la préfecture de Haute-Corse à Bastia (2B) pour 2,1 M€ en CP ;

- le réaménagement des services de la préfecture de Quimper (29) pour 226 k€ AE et 1,4 M€ CP ;

- la rénovation du COD de la préfecture du Rhône (69) pour 1,13 M€ AE et 1 M€ CP ;

- le relogement de la sous-préfecture de Boulogne-Billancourt (92) pour 800 k€.


Hors activités du PNE, les travaux du propriétaire du réseau préfectoral de montants inférieurs à 0,1 M€ sont généralement assurés en régions par une enveloppe d’investissement déconcentrée (EMIR). Cette enveloppe est valorisée à 9,3 M€ en AE/CP.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

451 916 186

266 487 860

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

451 916 186

266 487 860

Dépenses d’investissement

75 623 057

56 996 399

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

75 623 057

56 996 399

Total

527 539 243

323 484 259

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2022

PLF 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ANTS - Agence nationale des titres sécurisés (P354)

32 000 000

32 000 000

28 000 000

28 000 000

Transferts

32 000 000

32 000 000

28 000 000

28 000 000

Total

32 000 000

32 000 000

28 000 000

28 000 000

Total des subventions pour charges de service public

0

0

0

0

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

32 000 000

32 000 000

28 000 000

28 000 000

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

0

0

 

Le programme 354 ne verse pas de subventions pour charges de service public à l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS). Les ressources de l’Agence sont exclusivement constituées de taxes affectées et de ressources propres.

Parmi les ressources de l’agence, les sommes perçues au titre de la redevance d’acheminement destinée à couvrir les frais d’acheminement des certificats d’immatriculation des véhicules (décret n° 2008-850 du 26 août 2008) ne sont pas versées directement à l’agence. Elles transitent par une attribution de produits au programme 354 (identifiés en tant que transferts) et sont reversées à l’ANTS.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2022

PLF 2023

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ANTS - Agence nationale des titres sécurisés

 

 

140

6

 

6

 

 

148

8

 

8

Total ETPT

 

 

140

6

 

6

 

 

148

8

 

8


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2022

140

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022

 

Impact du schéma d'emplois 2023

5

Solde des transferts T2/T3

3

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2023


Rappel du schéma d’emplois 2023 en ETP

148
 
 
5

 

Le plafond autorisé d’emplois de l’ANTS augmentera de 8 ETPT en 2023 : 5 ETPT au titre du schéma d’emplois et 3 ETPT transférés des ministères sociaux et du ministère chargé des comptes publics, pour le projet d’identité numérique régalienne.

Le nombre de contrats d’alternance et d’apprentissage devrait être porté à 8.