OBJECTIF mission
1 – Améliorer l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur |
L’objectif porte sur l’insertion professionnelle des diplômés issus de l’enseignement supérieur Culture (ESC), en appréciant l’adéquation entre formation et emploi. Il s’agit de mettre en œuvre, à tous les niveaux, les dispositifs de mesure de l’insertion et de suivi des étudiants et diplômés. En termes de suivi des diplômés, la dynamique créée par l’enquête annuelle DESC relative à l’insertion des étudiants de l’ESC a conduit les établissements à actualiser régulièrement leurs annuaires de diplômés, à constituer des observatoires de l’insertion et à développer des actions de soutien aux étudiants et aux diplômés pour favoriser leur accès à l’emploi.
L’insertion professionnelle des diplômés continue de bénéficier des efforts en faveur de l’intégration dans le schéma LMD, de l’attractivité et de la qualité des quelques cent établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes relevant du ministère de la Culture. L’intégration dans le cursus LMD a progressé de manière significative ces dernières années, puisque tous les diplômes à Bac +5 ont été reconnus au grade de master. La participation des établissements aux communautés d’universités et établissements (COMUE) et aux programmes d’investissements d’avenir (LABEX, IDEX) - permet, par ailleurs, de consolider les partenariats scientifiques et pédagogiques entre établissements. Si la relation formation-emploi est toujours au cœur de la politique du ministère en matière d’enseignement supérieur, le ministère encourage également le développement de la recherche dans l’ensemble des secteurs.
Selon l’enquête 2022 sur l’insertion des diplômés 2018 de l’ESC, l’insertion professionnelle reste globalement stable par rapport à 2021 ; soit 87 % de diplômés 2018 insérés (dans le champ et hors du champ du diplôme). On observe que les taux d’insertion des diplômés en architecture et patrimoine d’une part et en arts plastiques d’autres part progressent d’un point chacun avec respectivement 92 et 80 % d’activité.
INDICATEUR mission
1.1 – Taux d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur Culture
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Architecture et patrimoine | % | 88 | 91 | 91 | 91 | 91 | 91 |
Arts Plastiques | % | 73 | 79 | 75 | 75 | 75 | 75 |
Spectacle vivant et cinéma | % | 89 | 87 | 94 | 87 | 87 | 87 |
Établissements d'ESC global | % | 84 | 87 | 85 | 86 | 86 | 86 |
Précisions méthodologiques
L’enquête d’insertion a été mise en place en 2008 et renouvelée annuellement depuis lors en collaboration avec l’ensemble des directions générales et des EP concernés. L’enquête 2022 porte sur les titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur Culture (ESC) acquis en 2018. Le taux de réponse est de 38[DM1] %. Les résultats de cette enquête seront explicités dans le rapport annuel de performance du programme 361 pour l’année 2022.
Les réponses possibles à l’enquête sont les suivantes : en activité, en recherche d’emploi, en formation (y compris stagiaire, en alternance, en formation continue, etc.), sans activité, autre. Une question suivante permet de préciser si l’activité est en rapport ou non avec la formation.
Le taux d’insertion est calculé sur la base des entrants sur le marché du travail. Sont exclus les diplômés qui ont poursuivi leurs études après leur premier diplôme ou qui sont encore en formation au moment de l’enquête.
87 % des diplômés sont en activité professionnelle 3 ans après leur entrée sur le marché du travail, la plupart dans le champ de leur diplôme (55 %). 10 % sont en recherche d’emploi, 2 % sont dans une autre situation. Cette répartition diffère cependant selon la filière.
91 % des diplômés de l’architecture et du patrimoine sont en emploi 3 ans après leur sortie, et la plupart estiment exercer leur activité dans le champ de leur diplôme (58 %).
Les diplômés des arts plastiques connaissent une insertion professionnelle plus difficile que celle des autres filières. Ainsi seuls 79 % d’entre eux sont en emploi au moment de l’enquête, et 47 % seulement dans le champ de leur diplôme.
Le taux d’insertion professionnelle des diplômés du spectacle vivant et du cinéma s’établit à un niveau relativement élevé, 87 % d’entre eux sont en activité 3 ans après la sortie de l’enseignement supérieur, la plupart déclarent exercer un métier en rapport avec leur diplôme (60 % des actifs en emploi estiment être insérés dans le champ).
Cependant, ces taux d’insertion cachent des disparités de situations d’emploi entre les diplômés et ne prend pas en compte les cas de précarité (multi activité, multiplication de CDD courts et auto-entreprenariat avec un seul donneur d’ordre notamment).
Justification des cibles
La réévaluation des cibles tient compte de plusieurs facteurs.
Les observations réalisées en 2023, 2024 et 2025 porteront sur l’activité des diplômés des années 2019, 2020 et 2021. Ces trois classes d’âge ont été marquées par la crise sanitaire, par les difficultés du marché du travail et, pour les artistes, par l’impossibilité d’exposer leur travail, alors même que l’enjeu principal en début de carrière est la visibilité du travail artistique.
Les taux d’insertion observés ces trois dernières années entre les différentes filières présentent un relative stabilité. Le taux de réponse de l’enquête 2022 (38 %) appelle cependant une interprétation prudente.
Enfin des disparités existent entre les filières qui ne présentent pas les mêmes dynamiques, ni les mêmes conditions d’emploi.
S’agissant de la filière « architecture et patrimoine », le taux d’insertion des trois dernières années compris entre 88 et 92 %, n’appelle pas de modification de la cible qui est maintenue à 91 %.
S’agissant de la filière arts plastiques, la cible de 66 % historiquement basse au regard des résultats observés au cours des trois dernières années (73 %, 79 % et 80 %) est augmentée à hauteur de 75 %. Cette réévaluation est cependant plafonnée au regard des effets escomptés de la crise sanitaire.
S’agissant de la filière spectacle vivant et cinéma, la cible de 94 %, correspond à des taux d’insertion qui étaient observées avant 2019. Au regard de la connaissance du monde professionnel actuel, elle est jugée aujourd’hui trop optimiste et est diminuée à hauteur de 87 %, taux plus conforme aux résultats observés ces trois dernières années.
L’exploitation plus fine des résultats se poursuit et permettra à l’avenir de confirmer, le cas échéant, ces réévaluations. A titre d’exemple, on observe que l’insertion professionnelle des diplômés « artistes » (comédiens, interprètes) et des diplômés « enseignants » du spectacle vivant n’est pas la même. On constate une insertion meilleure et plus stable pour les diplômés enseignants que pour les artistes, soumis à des contraintes plus conjoncturelles, que la pandémie n’a fait que renforcer.
OBJECTIF mission
2 – Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l'éducation artistique et culturelle |
Cet objectif traduit la volonté de veiller à maintenir l'égalité de traitement vis-à-vis de tous les publics en corrigeant les déséquilibres.
La politique du ministère en faveur de l'éducation artistique et culturelle (EAC) vise à renforcer la capacité d'intervention des structures artistiques et culturelles qu'il subventionne en matière d'EAC. Cette politique s'exerce dans le cadre d'un partenariat renforcé avec les collectivités territoriales.
Les actions d'EAC soutenues par le ministère bénéficient à un nombre croissant de jeunes, dépassant ainsi les objectifs fixés. Ces résultats satisfaisants sont notamment permis grâce au renforcement de pratiques et d'actions partenariales qui peuvent prendre la forme de résidences d'artistes assorties de projets communs avec les étudiants, de jumelages, de conventions locales d'éducation artistique (CLEA), de contrats éducatifs locaux, des parcours, etc. Le ministère s’attache à promouvoir une politique éducative et culturelle globale et partagée.
INDICATEUR
2.1 – Taux d’inscription au pass Culture
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des jeunes éligibles au pass Culture ayant initié un compte | % | Sans objet | Non déterminé | 78 | 75 | 80 | 80 |
Part des jeunes de moins de 18 ans éligibles au pass Culture | % | Sans objet | Sans objet | Sans objet | 50 | 55 | 60 |
Précisions méthodologiques
Cet indicateur présente une forte sensibilité car il permet le suivi de la priorité présidentielle de généralisation du pass Culture à tous les jeunes l’année de leurs 18 ans. Le taux d’inscription au pass Culture, obtenu statistiquement par la part des jeunes éligibles au pass Culture ayant initié un compte se calcule en divisant le nombre de jeunes inscrits sur l’année par le nombre de jeunes éligibles au pass Culture. Le mode de calcul de l’indicateur est ainsi le ratio présentant au numérateur le nombre de bénéficiaires et au dénominateur le nombre de jeunes éligibles au pass Culture. La collecte de ces données se fait via l’application du pass Culture en lien avec la SAS pass Culture.
Justification des cibles
Un an après la généralisation, le pass Culture connait un franc succès auprès des jeunes de 18 ans avec plus de 1,1 millions d’inscrits depuis le 21 mai 2021 portant à plus de 1,2 millions le nombre de jeunes de 18 ans ayant bénéficié du pass Culture depuis le lancement du dispositif. Après un pic d’inscriptions supérieur aux projections établies en mai et juin 2021, le nombre de nouveaux inscrits au pass Culture s’est stabilisé à un niveau élevé conforme aux objectifs fixés pour 2022 avec plus de 70 % des jeunes éligibles inscrits. Cette tendance confirme la connaissance et l’attrait des jeunes pour le dispositif.
Désormais, le pass Culture doit confirmer cette notoriété et maintenir ce fort taux d’inscriptions auprès du public cible tout en garantissant une juste représentativité des profils notamment ceux dont il a été démontré qu’ils accédaient moins facilement à l’information culturelle (jeunes issus des quartiers de la politique de la ville, jeunes sortis du système scolaire, etc.). Pour cela, les actions en faveur des publics éloignés et l’articulation avec le pass Culture réservé aux moins de 18 ans, appuyés par des actions de communication digitale et les améliorations continues de l’application et de l’offre culturelle proposée, constitueront des moyens clés pour y parvenir.
INDICATEUR mission
2.2 – Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d'une action d'éducation artistique et culturelle
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des enfants scolarisés en école ou collège se voyant proposer une action d’EAC en temps scolaire | % | Non applicable | 65 | 80 | 85 | 90 | 100 |
Précisions méthodologiques
Cet indicateur présente une forte sensibilité car il permet le suivi de la mise en œuvre de la priorité présidentielle « 100 % EAC à l’école », fixant pour objectif que 100 % des enfants bénéficient d’une action EAC en temps scolaire.
Il est donc essentiel que l’indicateur et son mode de calcul soient le plus fiable et le plus pertinent possible. Le mode de calcul de cet indicateur s’appuie désormais sur les données de l’application Adage (système d’information du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des Sports), qui recense les actions d’EAC dans les établissements scolaires. Mis en place pour la première fois en 2021, ce recensement ne sera pas immédiatement exhaustif et nécessitera un traitement statistique des données sur un échantillon représentatif. Il faut rappeler que l’indicateur 2.3 reste très perturbé par la crise sanitaire et ses conséquences sur l’organisation du temps scolaire eu égard aux protocoles mis en place.
Justification des cibles
L’éducation artistique et culturelle trouve désormais toute sa place à l’école. En dépit de la fermeture prolongée des lieux culturels et des confinements successifs, une majorité d’élèves avait pu bénéficier en 2020-21 d’actions d’éducation artistique et culturelle (49 % des collégiens et 73 % des élèves du 1er degré). Si les chiffres stabilisés ne sont pas encore connus pour l’année scolaire 2021-2022, les premières tendances confirment cet ancrage, la mobilisation des équipes éducatives, des artistes intervenants et professionnels du secteur culturel, et une reprise des projets en dépit des contraintes sanitaires restées fortes tout au long de l’année scolaire.
Le déploiement de la part collective du pass Culture dans les classe de 4e et 3e a notamment soutenu cette dynamique en 2022, et devrait s’avérer porteuse pour l’ensemble du collège en 2023, avec l’annonce de l’extension à venir aux classes de 6e et 5e. Ces éléments permettent de considérer une cible de 85 % comme un objectif ambitieux mais atteignable, même s’il faut envisager avec prudence la reprise post-crise : la levée complète des contraintes sanitaires n’est pas aujourd’hui l’hypothèse la plus vraisemblable, et d’autres expériences d’événements affectant la fréquentation des lieux culturels par les publics scolaires (attentats) ont démontré que le simple retour aux pratiques antérieures s’inscrit généralement dans un temps long.
INDICATEUR
2.3 – Mesure de l'effort en faveur des territoires prioritaires (% des crédits)
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des crédits de l'action 2 (éducation artistique et culturelle et accès à la culture) dirigés vers les territoires prioritaires par rapport à la totalité des crédits de l'action 2 | % | 22,32 | 18,97 | 27 | 27 | 30 | 30 |
Précisions méthodologiques
Cet indicateur consiste à mesurer l’effort des DRAC en faveur des territoires prioritaires tels que définis par le gouvernement et également l’effort en faveur des territoires listés par les DRAC elles-mêmes, c’est-à-dire les territoires ciblés comme prioritaires dans leur région.
La définition des territoires prioritaires s’appuie sur :
La géographie de la politique de la ville ;
La géographie de la ruralité ;
Les territoires intégrés dans les programmes de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) : Action Cœur de ville et Petites villes de demain (ou autre dispositif défini par le gouvernement comme prioritaire) ;
La cartographie prioritaire définie par les DRAC, laissant à chacune le rôle de la définir en fonction des spécificités de son territoire, en lien avec les autres services déconcentrés et les collectivités.
L’administration s’attachera à vérifier la bonne mise en place et l’absence d’erreur manifeste de cette cartographie.
L’indicateur résulte donc :
Au numérateur, du montant des crédits déployés vers les territoires prioritaires ;
Au dénominateur, du montant total des crédits de l’action 2 du programme 361.
Source des données : Arpège (logiciel ministériel), OPUS
Justification des cibles
Comme précisé dans le RAP 2021, la réalisation 2021 est inférieure à la prévision car une partie des dépenses correspondantes n’a pu être identifiée. En effet, les crédits déployés en faveur des territoires prioritaires dans certains territoires n’ont pas été retracés dans les outils de programmation sur les axes dédiés.
Une nécessaire prise en compte des conséquences de la crise sanitaire a conduit à une révision de la projection des cibles sur les années 2022 et 2023 pour permettre une évolution progressive jusqu’à l’objectif de 30 % en 2024 et 2025. Les cibles sur les années à venir seront revues en fonction du réalisé 2022 qui correspond à une période de reprise de l’activité culturelle.
OBJECTIF
3 – Promouvoir, auprès du public le plus large, la recherche culturelle et la culture scientifique et technique |
L’établissement public du Palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie (CSI), dit « Universcience », créé par le décret du 3 décembre 2009, est le principal opérateur de la culture scientifique et technique. La performance de la politique de diffusion de la culture scientifique et technique peut se mesurer à la fois, sur le plan quantitatif, par le niveau de fréquentation physique, et sur le plan qualitatif, par l’intérêt et le degré de satisfaction suscités par les actions de diffusion. Il est à cet égard pertinent de mesurer la fréquentation physique des lieux.
Universcience accueille, sur ses deux sites, une part très importante de jeune public, jouant ainsi son rôle dans la démocratisation de l’accès à la culture scientifique et technique. Il convient de signaler que le site du Palais de la découverte est fermé pour travaux depuis la fin de l’année 2020. Le temps des opérations, un site éphémère, les Étincelles du Palais de la découverte, accueille des activités de médiation dans le 15e arrondissement.
INDICATEUR
3.1 – Évolution du nombre annuel de visiteurs physiques d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Fréquentation physique | millions | 0,79 | 1,03 | 0,98 | 2 | 1,73 | 2,47 |
Précisions méthodologiques
Source des données : Universcience
Mode de calcul : La fréquentation physique de l’établissement s’entend comme la somme de la fréquentation des espaces payants et des espaces ressources neutralisées des soirées commerciales (privatisation et activités du centre des congrès de la Villette).
Justification des cibles
La crise sanitaire a eu en 2020 et 2021 un impact marqué sur la fréquentation de l’établissement. Cependant, les bons résultats constatés depuis la réouverture au public à l’été 2021, notamment s’agissant des publics individuels, permettent d’espérer un retour progressif à la normale en 2022 et 2023. Pour 2024, la cible intègre l’effet conjoncturel de la fermeture partielle pour travaux des espaces de la Cité des enfants, élément d’offre particulièrement moteur en termes de fréquentation. En 2025, la réouverture au public du Palais de la découverte rénové à mi-année devrait permettre de reconstituer des niveaux de fréquentation correspondant aux équilibres d’avant crise.
INDICATEUR
3.2 – Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience | % | 74,6 | 71,2 | 76 | 77 | 77,5 | 78 |
Précisions méthodologiques
Source des données : Universcience
Mode de calcul : Conformément au COP 2021-2025, le taux de satisfaction des visiteurs est calculé sur la base des enquêtes de satisfaction réalisées auprès des visiteurs payants de l’établissement. Cet indicateur correspond au pourcentage des visiteurs ayant attribué une note supérieure ou égale à 8 sur 10 pour la qualité et la satisfaction générale de leur visite. L’enquête est conduite par un observatoire des publics sur des échantillons représentatifs, tout au long de l’année, sur les différents espaces d’offre.
Justification des cibles
Après deux exercices où les règles sanitaires – visites écourtées, contraintes de déplacement et indisponibilité de certains éléments d’offre – ont affecté la satisfaction des visiteurs, l’établissement anticipe un retour progressif à des niveaux de satisfaction d’avant-crise. Sachant toutefois que la hausse de la fréquentation espérée aura pour corolaire, sur les périodes de forte activité (vacances de la Toussaint et de Noël) une diminution de la satisfaction en raison de l’inconfort de visite qu’elle tend à générer (saturation de certains espaces).
OBJECTIF
4 – Renforcer l'autonomie financière des établissements publics diffusant la culture scientifique et technique notamment par l'amélioration de la part de leurs ressources propres |
Le ministère de la Culture encourage ses opérateurs à améliorer le taux de leurs ressources propres, quel que soit leur domaine d’activité (patrimoine, spectacle vivant, ou culture scientifique). Les leviers d’action pour y parvenir sont la politique tarifaire dans le respect de l’objectif d’égal accès de tous à la culture, une promotion active, la recherche de mécénat, le développement de la fréquentation notamment par une proposition culturelle diversifiée et des activités annexes (concessions, location d’espaces, éditions, diffusions, travail approfondi sur la protection des marques et définition d’éléments de négociations pour le droit et la tarification d’utilisation de celles-ci, etc.).
INDICATEUR
4.1 – Part des ressources propres d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de ressources propres d'Universcience | % | 9,94 | 11,91 | 15,93 | 16,39 | 17,03 | 20,87 |
Précisions méthodologiques
L’indicateur de performance retenu pour Universcience correspond à celui inscrit dans le contrat d’objectifs et de performance de l’établissement. Il diffère par conséquent de l’indicateur commun aux opérateurs des programmes 131 « Création » et 175 « Patrimoines ».
Sources des données : Universcience
Mode de calcul :
L’indicateur se fonde sur un périmètre comprenant les agrégats pertinents sur lesquels une croissance peut être constatée d’un exercice au suivant. Ce périmètre de ressources propres est composé par la billetterie et les abonnements, les espaces locatifs, les concessions, les éditions, les produits dérivés, le chiffre d’affaires hors les murs, les mécénats et les partenariats. Ce montant de ressources, divisé par le montant total des ressources propres et de la subvention de fonctionnement par année, indique la part des ressources propres.
Les subventions liées aux investissements sont exclues du périmètre de calcul.
Justification des cibles
En cohérence avec les prévisions retenues en matière d’activité et de fréquentation, les années 2022 à 2025 devraient permettre de reconstituer des niveaux de ressources propres conformes aux étiages d’avant-crise (taux de ressources propres s’élevant à 22,7 % en 2019). Parmi les sous-jacents structurants de cette trajectoire figurent notamment la fermeture de la Cité des enfants pour travaux en 2024, et la réouverture du Palais de la découverte au public en 2025.