Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Dispositifs de contrôle | 0 | 199 951 683 | 199 951 683 | 0 | 199 951 683 | 199 951 683 |
02 – Centre national de traitement | 0 | 89 811 893 | 89 811 893 | 0 | 89 811 893 | 89 811 893 |
03 – Soutien au programme | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 |
04 – Système d'information Education routière et permis de conduire | 0 | 44 100 000 | 44 100 000 | 0 | 44 100 000 | 44 100 000 |
Total | 0 | 339 950 000 | 339 950 000 | 0 | 339 950 000 | 339 950 000 |
Grands projets informatiques
ERPC
La modernisation du système d’information de l’éducation routière et du permis de conduire vise à répondre à quatre enjeux stratégique fixés par le Délégué à la Sécurité Routière : développer la communication et les échanges avec les parties prenantes, assurer une approche continue de bout en bout, garantir la robustesse et la sécurité du SI et être simple tant sur les démarches qu’en usage. La modernisation comporte aussi des enjeux techniques : l’urbanisation du système d’information, l’amélioration des méthodes de développement et de maintenance du SI et le décommissionnement des anciennes briques techniques en fin de vie
Année de lancement du projet | 2019 |
Financement | P751 |
Zone fonctionnelle principale | Sécurité Circulation Routière |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | Total | ||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 19,32 | 16,20 | 27,70 | 23,80 | 15,15 | 15,15 | 7,20 | 9,60 | 0,00 | 1,50 | 69,37 | 66,25 |
Titre 2 | 1,90 | 1,90 | 1,20 | 1,20 | 0,98 | 0,98 | 0,00 | 0,00 | 1,00 | 1,00 | 5,08 | 5,08 |
Total | 21,22 | 18,10 | 28,90 | 25,00 | 16,13 | 16,13 | 7,20 | 9,60 | 1,00 | 2,50 | 74,45 | 71,33 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 71,33 | 71,33 | 0,00 |
Durée totale en mois | 56 | 56 | 0,00 |
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2022 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| Évaluation des |
197 112 349 |
| 0 |
| 339 966 069 |
| 368 963 235 |
| 168 115 182 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
168 115 182 |
| 65 550 000 |
| 44 580 000 |
| 31 300 000 |
| 26 685 182 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2023 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
339 950 000 |
| 274 400 000 |
| 32 000 000 |
| 18 000 000 |
| 15 550 000 |
| ||||||||
Totaux |
| 339 950 000 |
| 76 580 000 |
| 49 300 000 |
| 42 235 182 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023 | ||||||
|
| CP 2023 demandés |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
|
| 80,72 % |
| 9,41 % |
| 5,29 % |
| 4,57 % |
Les restes à payer concernent principalement les dépenses de maintenance, de déploiement et de pilotage des dispositifs de contrôle automatisé.
ACTION (58,8 %)
01 – Dispositifs de contrôle |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 199 951 683 | 199 951 683 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 199 951 683 | 199 951 683 | 0 |
Cette action porte les crédits demandés en vue de maintenir et de moderniser le parc d’équipements de contrôle automatisé.
Conformément aux orientations fixées par le comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015, ce parc continue à être maintenu sous la barre de 4700 radars, et devrait compter au 31 décembre 2023, environ 4 600 appareils radars actifs et 1000 cabines leurres (cabine radar vide à un instant donné qui sert de leurre et permet de recevoir par intermittence un équipement actif), ainsi que 300 emplacements intermittents complémentaires de radars autonomes :
600 radars fixes (dispositifs de contrôle du respect des vitesses limites autorisées) ;
800 radars discriminants (radars fixes permettant de distinguer les vitesses des véhicules légers de celle des poids lourds) ;
500 radars mobiles « embarqués/débarqués » (dispositifs de contrôle embarqués dans des véhicules mis à disposition des forces de l’ordre, et permettant des contrôles en mode embarqué ou débarqué, véhicule à l’arrêt) ;
400 voitures radars sont déployées dont plus de 50 % auront une conduite externalisée. L’extension 2022-2023 est évoquée infra. Le parc de voitures radars continue à suivre une logique de volume constant ;
600 radars autonomes de chantiers (radars semi-fixes destinés à assurer un contrôle des vitesses dans les zones de chantier ou de danger temporaire et déplaçables) ;
50 radars vitesse moyenne, aussi appelés radars tronçons (radars permettant de mesurer la vitesse moyenne d’un véhicule sur un tronçon de route de plusieurs kilomètres) ;
400 radars feux rouges stricts (radars permettant de sanctionner les franchissements illicites de feux tricolores). Ce parc est en décroissance régulière pour obsolescence technique et doit être remplacé progressivement par des radars urbains (infra) ;
50 radars passages à niveau (radars permettant de sanctionner les franchissements illicites de passages à niveau). Ce parc est en décroissance régulière ;
1000 radars tourelles actifs dans 1500 cabines (le dispositif de contrôle est installé dans une tourelle fixe afin de contrôler le franchissement feux rouges, la vitesse ou le franchissement des passages à niveau, et peut être régulièrement déplacé) ;
200 radars urbains actifs dans 700 cabines (le dispositif de contrôle est installé dans une tourelle fixe afin de contrôler le franchissement feux rouges, la vitesse, et et peut être régulièrement déplacé). Cela représente le parc le plus en croissance ;
600 itinéraires, pour un total de 10000 kms, dont 1300 emplacements de radars autonomes.
Par ailleurs, la DSR gérait jusque-là directement un parc de radars pédagogiques (880 environ), dont les collectivités sont responsables (et qui signalent aux automobilistes leur vitesse, sans sanctionner les infractions).
En 2023, la DSR devra préparer une rétrocession de ces équipements aux collectivités, en s’appuyant sur le réseau territorial de l’État. Dans la continuité de ce dispositif, cette action se poursuivra, par un financement et une gestion locale de ces équipements.
La dotation demandée pour 2023 doit permettre de financer les dépenses liées :
au déploiement des nouveaux dispositifs de contrôle : radars discriminants, radars mobiles de nouvelle génération (avec notamment l’acquisition de nouveaux véhicules dans lesquels ils sont installés), radars déplaçables ;
à leur maintien en condition opérationnelle : opérations de maintenance préventive et curative et traitement du vandalisme ;
au pilotage des dispositifs de contrôle : suivi du bon déroulement des déploiements et de la maintenance des dispositifs de contrôle.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 153 651 683 | 153 651 683 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 153 651 683 | 153 651 683 |
Dépenses d’investissement | 46 300 000 | 46 300 000 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 46 300 000 | 46 300 000 |
Total | 199 951 683 | 199 951 683 |
1. Maintien en condition opérationnelle des dispositifs de contrôle (98,21 M€ en AE et en CP)
Ce poste permet d’assurer :
l’entretien des dispositifs en place (maintenance) et leur vérification réglementaire ;
leur maintenance curative pour faire face aux pannes et aux accidents ;
leur adaptation aux évolutions logicielles ;
la réparation, voire le remplacement des radars vandalisés ;
le déplacement stratégique des radars ou de la modification de l’implantation des radars en fonction de l’évolution de l’accidentalité routière ;
l’externalisation de la conduite des véhicules contenant les radars mobiles (déploiement progressif par région).
Ces dépenses sont exécutées sur le titre 3 (dépenses de fonctionnement) et se répartissent comme suit :
(en M€) | AE | CP |
Maintien en condition opérationnelle et vie du parc des radars fixes | 26,2 | 26,2 |
Maintien en condition opérationnelle des radars mobiles | 11,3 | 11,3 |
Maintien en condition opérationnelle des radars déplaçables | 27,11 | 27,11 |
Déplacement des radars déplaçables | 6,2 | 6,2 |
Prestations de conduite des équipements mobiles | 22,2 | 22,2 |
Coûts récurrents du SI et des télécoms | 5,2 | 5,2 |
Maintien en condition opérationnelle | 98,21 | 98,21 |
2. Déploiement de nouveaux dispositifs de contrôle en remplacement de dispositifs anciens (46,3 M€ en AE et en CP)
Le déploiement des radars tourelle se concentre désormais sur de nouveaux emplacements en configuration leurre. Le nouveau radar urbain remplacera des radars feux rouges, des radars fixes situés en agglomération ou sur les itinéraires sécurisés, pour couvrir ensuite de nouveaux emplacements. Ce dispositif urbain se compose comme pour le radar tourelle d’une partie fixe (la tourelle) et d’un matériel de contrôle déplaçable (radar). Selon le cas la tourelle peut comprendre ou non un matériel de contrôle qui mesure le respect de la signalisation tricolore ou la vitesse de circulation.
S’agissant du radar urbain, fin 2022 l’expérimentation aura permis d’installer 100 cabines (20 radars opérationnels). La cible est de déployer 700 cabines en 2023 (contenant 200 radars actifs).
Le parc de radars autonomes sera porté à 600 équipements fin 2023. Ces matériels subissent de fortes dégradations, les quantités produites peuvent servir à remplacer des radars détruits. Cela peut atteindre une centaine par an.
Le déploiement de l’externalisation de la conduite des voitures radars est atteint dans 8 régions en 2022. il est prévu, selon les priorités opérationnelles, d’entamer le déploiement dans tout ou partie des 4 régions restantes en métropole (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Occitanie) en 2023.
Le développement du système d’information sera poursuivi en 2023 afin de permettre l’optimisation des multiples déplacements des radars déplaçables et la définition des missions des voitures radars à conduite externalisée.
Ces dépenses sont exécutées sur le titre 5 (dépenses d’investissement) et se répartissent comme suit :
(en M€) | AE | CP |
Acquisition et déploiement d’équipements fixes (dont dév.) | 4 | 4 |
Acquisition et déploiement d’équipements mobiles | 10 | 10 |
Acquisition et déploiement d’équipements déplaçables | 22 | 22 |
Construction du SI du DCA et déploiements télécom | 5,30 | 5,30 |
Prestations et moyens d’essai pour l’homologation | 2 | 2 |
Déploiement de dispositifs de signalisation | 3 | 3 |
Déploiement | 46,3 | 46,3 |
3. Pilotage du déploiement et du maintien en condition opérationnelle (55,44 M€ en AE et en CP)
Le pilotage du déploiement et du maintien en condition opérationnelle se décline en trois grandes actions :
la gestion du déploiement et de la maintenance des dispositifs au quotidien par chacun des équipementiers, incluant notamment une présence permanente au centre national de traitement de Rennes pour la supervision des dispositifs ;
la maintenance et la supervision des télécommunications par un prestataire afin d’assurer l’effectivité des transmissions des messages d’infraction au Centre national de traitement de Rennes ;
l’assistance à maîtrise d’ouvrage confiée à des prestataires chargés de coordonner les différents acteurs de la plupart des marchés, d’assurer le suivi financier ainsi que celui des stocks des pièces de rechange.
Ces dépenses sont exécutées sur le titre 3 (dépenses de fonctionnement) et se répartissent comme suit :
(en M€) | AE | CP |
Pilotage des marchés des équipements fixes | 20,53 | 20,53 |
Pilotage des marchés des équipements mobiles | 5,50 | 5,50 |
Pilotage des marchés des équipements déplaçables | 9,41 | 9,41 |
Pilotage du marché télécom | 2,30 | 2,30 |
AMOA métier | 17 | 17 |
Pilotage de dispositifs de signalisation | 0,7 | 0,7 |
Pilotage | 46,72 | 46,72 |
ACTION (26,4 %)
02 – Centre national de traitement |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 89 811 893 | 89 811 893 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 89 811 893 | 89 811 893 | 0 |
Cette action porte l’ensemble des crédits consacrés au traitement des messages d’infractions constatées par un dispositif de contrôle automatisé et à leur transformation en avis de contravention. Ces crédits sont versés à l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) au travers d’une subvention pour charges de service public (au titre de ses dépenses de fonctionnement et de titre 2) et d’une subvention pour charges d’investissement (pour financer ses dépenses d’investissement).
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 74 811 893 | 74 811 893 |
Subventions pour charges de service public | 74 811 893 | 74 811 893 |
Dépenses d’investissement | 15 000 000 | 15 000 000 |
Subventions pour charges d'investissement | 15 000 000 | 15 000 000 |
Dépenses d’opérations financières |
|
|
Dotations en fonds propres |
|
|
Total | 89 811 893 | 89 811 893 |
L’ANTAI, établissement public administratif de l’État placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur, a été créée par le décret n° 2011-348 du 29 mars 2011. La présentation détaillée de cet opérateur figure dans le projet annuel de performances du programme 753 « Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers ».
En 2023, le programme 751 prévoit d’allouer à l’ANTAI une dotation globale de 89,8 M€.
Cette dotation est versée pour partie sous la forme d’une subvention pour charges de service public et pour partie sous la forme d’une subvention pour charges d’investissement.
La subvention pour charges de service public de 74,8 M€ permettra à l’ANTAI de couvrir les charges liées :
à l’exploitation des systèmes informatiques ;
aux frais d’éditique et d’affranchissement des avis de contravention relevant du contrôle automatisé : édition, publipostage, routage et affranchissement des avis de contravention, traitement du courrier reçu au CNT dans le cadre des recours émis par des contrevenants ;
au marché de paiement ;
au centre d’appels pour les demandes liées au contrôle automatisé ;
à des dépenses partagées avec le procès-verbal électronique : gestion du bâtiment du centre national de traitement (CNT) de Rennes, pilotage et support (assistance à maîtrise d’ouvrage, fonctionnement courant, immobilier hors CNT…), masse salariale.
La subvention pour charges d’investissement de 15 M€ permettra à l’ANTAI d’assurer la maintenance évolutive de ses applications informatiques afin d’y intégrer de nouvelles fonctions ou d’en améliorer le fonctionnement. Ces crédits étaient perçus sous la forme d’une dotation en fonds propres avant 2023.
ACTION (1,8 %)
03 – Soutien au programme |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 | 0 |
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 6 086 424 | 6 086 424 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 6 086 424 | 6 086 424 |
Dépenses d’intervention |
|
|
Transferts aux entreprises |
|
|
Total | 6 086 424 | 6 086 424 |
1. Fonctionnement des structures dédiées au pilotage du projet de contrôle automatisé (0,4 M€ en AE et en CP)
Ces dépenses concernent le fonctionnement courant des services du département du contrôle automatisé (DCA) de la DSR pour un montant de 0,4 M€, notamment les déplacements.
2. Communication (0,89 M€ en AE et en CP)
La DSR mobilisera en 2023 une enveloppe de 0,89 M€ pour financer des campagnes de communication nationales sur les dangers de la vitesse au volant, en direction des motocyclistes et des automobilistes, et les vecteurs aggravants d’insécurité routière, notamment les conduites addictives.
La communication constitue un levier de la lutte contre l’accidentalité routière. Elle agit dans un axe de prévention, d’information et d’éducation afin de changer les comportements. Elle permet également de faire la pédagogie de la règle et de favoriser l’acceptabilité sociale des mesures.
3. Frais de fonctionnement de la Trésorerie du contrôle automatisé (4,8 M€ en AE et en CP)
Depuis la LFI 2013, le programme 751 participe aux frais de fonctionnement que supporte la trésorerie du contrôle automatisé au titre de sa mission de recouvrement des amendes des radars. Ces dépenses concernent :
• le commissionnement bancaire (2,91 M€ en AE et en CP) ;
• l’affranchissement (0,57 M€ en AE et en CP) ;
• les frais d’huissiers (1,32 M€ en AE et en CP).
ACTION (13,0 %)
04 – Système d'information Education routière et permis de conduire |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 44 100 000 | 44 100 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 44 100 000 | 44 100 000 | 0 |
Le dispositif du permis de conduire à points, instauré en 1992, constitue un instrument privilégié de la politique de prévention et de lutte contre l’insécurité routière et fait partie intégrante du système de formation et de suivi de l’évolution des comportements des conducteurs.
L’intérêt pédagogique du permis à points reste conditionné par la qualité des informations effectivement délivrées aux conducteurs responsables d’infractions donnant lieu à un retrait de points. À ce titre, le Code de la route prévoit l’envoi de différents types de courriers destinés à assurer la meilleure information possible de chaque titulaire du permis de conduire quant au nombre de points affectés à son dossier et à la validité de ses droits à conduire.
Ces courriers sont édités à partir des données traitées par l’application réglementaire « système national des permis de conduire (SNPC) », qui comporte toutes les informations nécessaires à la gestion des droits à conduire (examens du permis de conduire, commissions médicales, mesures administratives et judiciaires, retraits et restitutions de points…).
En 2023, les crédits de cette action ont pour objet de financer :
• l’édition et l’affranchissement des courriers destinés aux conducteurs, titulaires du permis de conduire français, dans des conditions comparables à la situation actuelle ;
• les dépenses liées à la mise en œuvre de la dématérialisation de la communication du solde et des lettres de retrait et de restitution de points aux conducteurs en faisant la demande ;
• les dépenses de fonctionnement liées à la maintenance de l’application SNPC ;
• les dépenses de modernisation de l’ensemble de l’écosystème de l’éducation routière et du permis de conduire.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 30 650 000 | 30 650 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 30 650 000 | 30 650 000 |
Dépenses d’investissement | 13 450 000 | 13 450 000 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 13 450 000 | 13 450 000 |
Total | 44 100 000 | 44 100 000 |
1) Fichier national du permis de conduire (19,4 M€ en AE et en CP)
Envoi de lettres de notification de points :
Le montant des dépenses destinées à l’éditique (matérielle ou numérique) et à l’affranchissement des lettres de retrait et de restitution de points est évalué à 19,3 M€ pour 2023. Ces dépenses seront exécutées sur le titre 3.
Les besoins 2023 se fondent sur la nécessité d’éditer et d’expédier par voie postale ou dématérialisée 21,3 millions de lettres, soit 11,2 millions de lettres de retrait de points et 10,1 millions de lettres de restitution de points. Cette prévision prend en compte le parc de radars déployés sur le territoire national et le nombre d’infractions constatées.
Fonctionnement du bureau national des droits à conduire :
Au titre de 2023, il est prévu de consacrer 0,1 M€ en AE et CP aux dépenses de fonctionnement du bureau national des droits à conduire. Ces dépenses, destinées notamment à la numérisation des preuves de notification des courriers d’invalidation du permis de conduire pour solde nul de points, ou des injonctions de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière, seront exécutées sur le titre 3.
2) Système d’information de l’éducation routière et du permis de conduire (SI-ERPC) (24,7 M€ en AE et en CP)
La modernisation et le fonctionnement de l’écosystème de l’éducation routière et du permis de conduire nécessitent en 2023 les dépenses suivantes :
Dépenses de tierce maintenance applicative : 4,2 M€ en AE et en CP ;
Dépenses de maintien en condition opérationnelle et d’hébergement : 2,55 M€ en AE et en CP ;
Dépenses de conduite du projet d’évolution : 4,5 M€ en AE et en CP ;
Dépenses de mise en œuvre du projet d’évolution : 13,45 M€ en AE et en CP. Ces dépenses portent sur la modernisation du SI du permis de conduire et notamment le déploiement progressif du dispositif Rdv permis (plateforme de réservation permettant aux écoles de conduite et aux candidats libres de réserver en ligne des places d’examen).
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| LFI 2022 | PLF 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
ANTAI - Agence nationale de traitement automatisé des infractions (P753) | 89 811 893 | 89 811 893 | 89 811 893 | 89 811 893 |
Subventions pour charges de service public | 74 811 893 | 74 811 893 | 74 811 893 | 74 811 893 |
Dotations en fonds propres | 15 000 000 | 15 000 000 | 0 | 0 |
Subventions pour charges d'investissement | 0 | 0 | 15 000 000 | 15 000 000 |
Total | 89 811 893 | 89 811 893 | 89 811 893 | 89 811 893 |
Total des subventions pour charges de service public | 74 811 893 | 74 811 893 | 74 811 893 | 74 811 893 |
Total des dotations en fonds propres | 15 000 000 | 15 000 000 | 0 | 0 |
Total des transferts | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions pour charges d'investissement | 0 | 0 | 15 000 000 | 15 000 000 |
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2022 |
|
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022 |
|
Impact du schéma d'emplois 2023 |
|
Solde des transferts T2/T3 |
|
Solde des transferts internes |
|
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques |
|
Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2023 | |