$@FwLOVariable(annee#2023)

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$@FwLOVariable(libelleProg#Institut national de l'audiovisuel)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF    

1 – Assurer la conservation et la valorisation du patrimoine audiovisuel

 

La réalisation de cet objectif, qui correspond à la mission que l’INA s’est vu confier par la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, est appréciée à travers le suivi de deux indicateurs de performance.


Part des fonds menacés de dégradation sauvegardés en numérique


Fin 2002, une cartographie des fonds en danger avait été élaborée par le cabinet Veritas, qui a servi de base à l’élaboration des COM 1 et 2 tout en fixant la fin du plan de sauvegarde et de numérisation (PSN) à l’horizon 2015. Le « périmètre initial » de ce plan de sauvegarde couvrait les fonds télévisuels ainsi que les fonds radiophoniques conservés sur des supports obsolètes, soit 759 400 heures.


En 2009, une étude a précisé les volumes restant à traiter sur ce périmètre dans le cadre du COM 3, étant entendu que le traitement massif des fonds vidéo sur 2 pouces, 1 pouce et Umatic devait s’achever cette même année. Ces travaux ont permis de réévaluer le volume total des fonds restant à sauvegarder dans le cadre du périmètre initial. À l’issue du COM 3 couvrant les années 2010 à 2014, la numérisation de ces fonds était accomplie à 92 %. Dans le cadre du COM 4 couvrant la période 2015-2019, l’INA a achevé la numérisation de ces fonds (i.e. telle que définie en 2003).


Au cours de la réalisation du plan de sauvegarde numérique, l’INA ayant identifié de nouveaux besoins de numérisation non prévus dans le périmètre initial du PSN, il a redéfini le périmètre du PSN, étendu à des fonds collectés récemment et à certaines archives déjà numérisées qui devront faire l’objet d’une migration sur des supports de conservation plus récents en raison des risques d’obsolescence des supports utilisés initialement. Ce travail de numérisation supplémentaire a déjà été entamé par l’établissement au cours du COM 3 et du COM 4 (2015-2019) pour un taux de réalisation qui s’élevait alors à 93,68 % du volume total des fonds recensés sur le nouveau périmètre.


L’objectif est d’achever et même de dépasser le PSN tel que défini sur ce nouveau périmètre d’ici la fin de l’année 2022 : en effet, ce périmètre reste relatif dans la mesure où il continue à s’accroître, notamment au gré des nouvelles collectes de supports analogiques. Ce dépassement par rapport à la cible révisée lors du COM 2015-2019 devrait donc se poursuivre en 2023. A noter que les fonds collectés ces dernières années présentent des difficultés particulières de traitement, liées à leur état de conservation ou la qualité de leurs supports, qui nécessitent de recourir à des techniques manuelles et des délais de traitement beaucoup plus longs.


Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public


L’un des objectifs du COM 3 était de restituer au public, dans le respect des ayants droit, les images et les sons qui constituent la mémoire collective de ces soixante dernières années. Cet objectif, suivi dans le cadre du COM 4 pour la période 2015-2019, a été maintenu dans le cadre du COM 5 pour la période 2020-2022.


L’INA s’est adapté aux nouveaux modes d’accès aux contenus audiovisuels en développant la mise à disposition de ses contenus sur différentes plateformes. Aujourd’hui, l’offre de l’INA se décline sur tous les écrans, sur les plateformes vidéo, sur les réseaux sociaux, sur de nombreux sites Internet partenaires et à travers des services proposés par les principaux fournisseurs d’accès.


Cette stratégie a permis à l’INA de toucher de nouveaux publics et de se positionner fortement sur les réseaux sociaux pour en devenir un acteur média reconnu, répondant ainsi à l’un des objectifs majeurs du COM 4 consistant à favoriser un accès facilité et augmenté aux contenus de l’INA, notamment à travers des propositions adaptées aux nouveaux usages numériques. La participation de l’Institut à la chaîne d’information continue franceinfo : depuis 2016, la réalisation en partenariat avec la chaîne LCP de l’émission Rembob’Ina en 2018, le lancement en 2020 de la plateforme de streaming madelen, la mise à disposition du nouveau site médiaclip destiné aux professionnels du secteur ainsi que le lancement d’une version optimisée de Lumni en septembre 2022 sont d’autres leviers d’accroissement de la visibilité de ses contenus à la télévision, sur les environnements numériques et pour tous les publics qui démontrent la capacité de l’Institut à s’adapter aux nouveaux usages du secteur audiovisuel.


L’indicateur retenu pour apprécier la performance de la valorisation des archives auprès du grand public mesure le nombre de vidéos vues sur l’ensemble des plateformes consultées.


INDICATEUR        

1.1 – Part des fonds menacés de dégradation sauvegardée en numérique

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2020

2021

2022
(Cible PAP 2022)

2023
(Cible)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

Part des fonds menacés de dégradation sauvegardée en numérique

%

96,47

98,96

100

102

Non déterminé

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Dans le cadre du COM 2015-2019, le mode de calcul de l’indicateur 1.1 a été modifié. En effet, le périmètre du PSN a été révisé à la suite d’une réévaluation des volumes correspondant à la programmation initiale et à l’identification de besoins nouveaux. Il correspond désormais à 935 373 heures d’archives audiovisuelles dont une partie a déjà fait l’objet d’une numérisation au cours du COM précédent.

Remarque : les fonds photographiques inclus dans le nouveau périmètre du PSN ne sont pas comptabilisés dans cet indicateur.


Mode de calcul : Nombre d’heures sauvegardées sur support numérique rapporté au nombre d’heures menacées de dégradation.

Source des données : INA.

Justification des cibles

Le nouveau périmètre du plan de sauvegarde et de numérisation (PSN) avait été défini dans le cadre des négociations du COM 4 arrivé à échéance le 31 décembre 2019. La cible actualisée 2022 et la cible 2023 ont été calculées sur la base des derniers éléments à sauvegarder, en particulier au regard des collectes analogiques qui continuent à s’opérer, et de la capacité des chaînes de traitement de l’INA à traiter ces fonds particuliers qui nécessitent souvent des actions ne pouvant être automatisées compte tenu de leur qualité ou de leur état de conservation.


De nouvelles difficultés ont été mises en évidence, notamment pour la numérisation de fonds anciens sur films « Nitrate » et le reliquat des fonds « Radio » fragiles, nécessitant certaines précautions et des traitements non industrialisables en chaînes unitaires, qui pourraient affecter la réalisation de l’objectif. Toutefois, celles-ci ne remettent pas pour l’instant en question l’atteinte des cibles 2022 et 2023 qui visent à dépasser l’objectif du PSN établi fin 2019, justifiant ainsi un % supérieur à 100 % en 2023.

 

INDICATEUR        

1.2 – Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2020

2021

2022
(Cible PAP 2022)

2023
(Cible)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public

heure

1 132 000

1 177 500

1 300 000

1 225 000

1 250 500

1 274 570

 

Précisions méthodologiques

Nombre de vidéos de l’INA vues sur toutes les plateformes en ligne grand public (ina.fr, YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, TikTok...).


Périmètre : L’indicateur 1.2 cumule le nombre de vidéos vues par an sur les sites du domaine ina.fr (www.ina.fr, boutique.ina.fr, fresques.ina.fr, api.ina.fr, *.ina.fr), y compris le player exportable, et sur les plateformes externes grand public sur lesquelles l’INA propose une offre (YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, TikTok…).


Mode de calcul : Cumul annuel des vidéos vues sur chaque plateforme en milliers d’heures.

Source des données :

  • pour les vidéos du domaine *.ina.fr : les logs des serveurs de vidéos INA ;

  • pour les vidéos des plateformes externes : les reporting fournis par chacune de ces plateformes.

Justification des cibles

Internet a profondément transformé l’activité de valorisation des archives de la radio et de la télévision de l’Institut : s’adressant auparavant exclusivement aux professionnels, l’INA est devenu en quelques années un véritable diffuseur de contenus audiovisuels en ligne à destination du grand public. Après l’ouverture en 2006 de son site ina.fr, et la mise à disposition d’une partie de son fonds d’archives au grand public, l’INA s’est engagé dans une politique de curation et d’éditorialisation toujours plus fine et plus riche, s’adressant à tous les publics et déployée sur tous les supports, à travers l’animation de multiples vecteurs de diffusion : site Ina.fr, les chaînes YouTube et les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et TikTok).


Les résultats enregistrés depuis 2018 et la tendance à la hausse portée notamment par les efforts de contextualisation et d’éditorialisation des contenus des contenus INA (lien avec des événements phares de l’actualité, hommages à des personnalités majeures, mise en rapport des archives avec des tendances sociétales actuelles…) ont permis une forte progression de l’audience jusqu’en 2021 (les périodes de confinement ayant notamment contribué à la viralisation des contenus). Les résultats enregistrés depuis 2018, la forte augmentation du nombre de vidéos vues en 2020 et 2021 ainsi que la popularité importante de l’INA sur Facebook et YouTube, ont conduit l’Institut à anticiper une forte croissance du nombre de vidéos vues en 2022 et à prévoir une cible ambitieuse (1,3 milliard de vues). Cette progression s’étant toutefois stabilisée depuis, en phase avec l’évolution des usages sur l’ensemble des acteurs de ce secteur, l’INA a actualisé ses objectifs sur la période 2023-2025 afin d’être en phase avec la tendance désormais observée. L’Institut a comme objectif le maintien de ses audiences actuelles et envisage une progression annuelle moyenne d’environ +2 % par an.

 

OBJECTIF    

2 – Constituer et transmettre les savoirs et les compétences

 

Dans le prolongement de son activité de formation professionnelle, l’INA a développé depuis 2007 une école d’enseignement supérieur de référence (Ina SUP) pour les métiers des médias audiovisuels et des nouveaux médias avec pour objectif, dans le cadre d’un ajustement d’organisation, de multiplier les synergies entre formation initiale et professionnelle.


Ina SUP accueille plus de quatre cent étudiants par an, dont près de la moitié en alternance. Avec quinze formations du BTS au master, l’école propose un large éventail de formations à l’ensemble des métiers de la production et de la diffusion, adapté aux besoins du secteur des industries culturelles et créatives et aux évolutions numériques. Immergés dans la vie d’entreprise, à temps plein ou en alternance, les étudiants bénéficient des meilleures conditions d’apprentissage. Cette offre de formation initiale est aujourd’hui largement reconnue tant par les professionnels que par le monde académique.


L’INA a accueilli en 2021 la deuxième promotion de 100 jeunes de la « classe Alpha  » dont la mise en œuvre est essentiellement financée par la Région Île-de-France. La « classe Alpha  », un cursus d’un an qui s’adresse à tous les jeunes, entre 17 et 25 ans, qu’ils soient étudiants titulaires du Bac, sans condition de diplôme mais ayant en commun une forte motivation pour découvrir les métiers de l’audiovisuel et approfondir les connaissances et compétences fondamentales à leur vie d’étudiant et de professionnel.


Toutes ces activités de formation reposent sur deux centres de formation complémentaires : le site historique de Bry-sur-Marne, destiné aux formations technico-artistiques, et le site d’Issy-les-Moulineaux, au plus près des grands acteurs audiovisuels de l’ouest parisien, destiné aux formations sur la stratégie, la conception et le marketing des contenus.

L’indicateur de performance retenu pour suivre la mise en œuvre de cet objectif est le taux d’insertion professionnelle des diplômés, l’Institut devant garantir l’adéquation de ses formations professionnelles avec les besoins des entreprises du secteur. Ce taux d’insertion professionnelle des diplômés d’Ina SUP permet d’apprécier l’efficacité de la formation délivrée par l’école.


INDICATEUR        

2.1 – Taux d'insertion professionnelle des diplômés

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2020

2021

2022
(Cible PAP 2022)

2023
(Cible)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

Taux d'insertion professionnelle des diplômés

%

81

84,1

>70

>75

>75

>75

 

Précisions méthodologiques

Le taux d’insertion est calculé sur l’ensemble des diplômés d’une promotion en recherche effective d’activité (i.e. en excluant les diplômés ayant fait le choix de poursuivre des études et les inactifs). Depuis 2017, son calcul est réalisé par un tiers extérieur.


Périmètre : Anciens élèves des formations initiales INA, diplômés l’année précédant la mesure.


Mode de calcul : Nombre de diplômés ayant trouvé un emploi qualifié dans l’année qui suit l’obtention de leur diplôme (1) rapporté à l’ensemble des diplômés de cette promotion (2).

(1) Anciens étudiants ayant exercé une activité professionnelle qualifiée en lien avec la formation dispensée durant au moins 3 mois cumulés, depuis l’obtention de leur diplôme, au moment de l’enquête (N+1)

(2) hors anciens étudiants en poursuite d’études ou inactifs (hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler…)


Source des données : INA. 

Justification des cibles

Le mode de calcul décrit ci-dessus permet de prendre en compte les comportements des jeunes diplômés vis-à-vis de l’entrée sur le marché du travail, et notamment la propension de plus en plus forte des diplômés du premier cycle à poursuivre leurs études. Le taux d’insertion professionnelle en 2021 atteint 84,1 %, soit un taux en progression par rapport à 2020 : les retours des entreprises elles-mêmes confirment que les formations dispensées par l’INA répondent aux besoins du secteur à la recherche de jeunes professionnels autonomes et dotés de compétences niveau « Bachelor ». On peut par ailleurs noter que les étudiants en BTS s’orientent de plus en plus vers une poursuite d’études comme le démontre une étude de la FICAM (Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia).


L’INA prévoit que le taux d’insertion professionnelle des diplômés de ses formations se maintienne à un niveau supérieur à 75 % sur la période 2023-2025, compte tenu de la qualité et de la notoriété de ses filières d’enseignement initial, et de son travail de développement d’offres innovantes ( e-learning) et de renouvellement de ses propositions de formation.

 

OBJECTIF    

3 – Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire

 

L’objectif est double : maîtriser l’évolution des charges et maintenir l’équilibre entre ressources propres et ressources publiques, Trois indicateurs de performance permettent de mesurer l’atteinte de cet objectif :


Maîtrise des charges et des effectifs : cet indicateur se compose de deux sous-indicateurs :

  • Maîtrise des charges de personnel


L’Institut s’est engagé à poursuivre son effort de maîtrise de sa masse salariale.

Les dépenses de personnel constituent en effet le poste principal de charges de l’Institut. Leur suivi est complété par le suivi des effectifs permanents et non-permanents exprimés en équivalents temps plein ( ETP) à fin d’année (indicateur de suivi 3.1.1).

  • Frais généraux


L’effort de maîtrise engagé dans les quatre précédents COM a été poursuivi dans le cadre du COM5. Des résultats pérennes ont déjà été obtenus notamment par une politique d’optimisation des achats et une rationalisation, à titre d’exemple, des parcs de téléphonie et de photocopieurs.


Ressources propres de l’INA


Cet indicateur doit permettre de vérifier que l’intensification et la diversification des activités de l’INA s’accompagnent d’une maîtrise de l’équilibre entre ressources propres et ressources publiques.

Cet indicateur est complété par le suivi du chiffre d’affaires des activités de formation et de cessions de droits, qui sont les deux activités les plus génératrices de revenus pour l’Institut (indicateur de suivi 3.2.1).


Index égalité femmes-hommes


Comme l’ensemble des entreprises de l’audiovisuel public, l’INA est pleinement mobilisé pour faire progresser la conscience individuelle et collective des citoyens dans l’ensemble des champs de responsabilité sociale et environnementale. Son organisation interne, son fonctionnement et ses politiques de ressources humaines reflètent le même souci d’exemplarité, notamment en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. L’index égalité femme- homme, indicateur repris du COM 5, doit permettre de mesurer la pleine efficacité des mesures prises au sein de l’Institut en la matière.


INDICATEUR        

3.1 – Maîtrise des charges

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2020

2021

2022
(Cible PAP 2022)

2023
(Cible)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

Charges de personnels

M€

66,2

66,3

67

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Frais généraux

M€

2,2

2,2

<3

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Mode de calcul :

Le montant des charges de personnel correspond à l’ensemble des coûts des personnels permanents et non-permanents de l’établissement (hors intermittents).

Les frais généraux correspondent à l’ensemble dépenses d’énergie, charges locatives et de copropriété, locations mobilières, frais de mission, frais de réception, transport collectif du personnel, téléphonie, fournitures administratives, documentations et photocopies.


Source des données : INA.


Indicateur de suivi 3.1.1 : Nombre d’ ETP permanents et non-permanents




Unité

Réalisation 2016

Réalisation 2017

Réalisation 2018

Réalisation 2019

Réalisation 2020

Réalisation 2021

Prévision 2022

Prévision

2023

 ETP permanents fin d’année


ETP


927


925


920


915


921


898


888

Non renseigné

 ETP non permanents fin d’année


ETP


71


70


74


68


75


61


73

Non renseigné

Justification des cibles

Maîtrise des charges de personnel


L’INA entend poursuivre sa politique de maîtrise de sa masse salariale, conformément aux engagements qu’il a pris dans le cadre du COM5.


Pour mémoire, l’Institut a mis en place une stratégie visant à garantir la maîtrise du niveau de sa masse mariale, tout en assurant un suivi rigoureux de ses effectifs, en identifiant les ajustements et leviers possibles de la gestion, puis en mesurant l’impact de ces mesures au fur et à mesure de leur mise en œuvre. Cet objectif est maintenu pour 2023. La prévision de masse salariale pour 2023 sera précisée dans le projet d’avenant 2023 au COM 2020-2022 qui sera transmis au Parlement dans le cadre de la préparation du débat sur le PLF 2023.


Frais généraux


Depuis 2016, l’objectif de l’INA est de stabiliser le niveau de ses frais généraux par une politique des achats adaptée et un pilotage de gestion permanent afin de les maintenir à un niveau inférieur à 3 M€.


Cette stratégie a permis à l’Institut de réaliser des économies pérennes, notamment rendues possibles par la renégociation à la baisse de ses contrats de reprographie et de téléphonie, l’allègement de ses charges locatives, de transports et d’abonnements.


Elle sera poursuivie en 2023. Il convient toutefois de noter que l’inflation actuelle qui touche notamment le marché de l’énergie, va entraîner une augmentation du coût de l’énergie pour l’INA.

 

INDICATEUR        

3.2 – Ressources propres

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2020

2021

2022
(Cible PAP 2022)

2023
(Cible)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

Ressources propres

M€

34,1

40,2

38

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Mode de calcul : somme des recettes commerciales de l’INA


Source des données : INA, rapports d’exécution du COM 4 et rapports de gestion des exercices clôturés pour les réalisations 2015-2019. Budget initial et budget révisé pour l’exercice 2020.


Indicateur de suivi 3-2-1 : Chiffres d’affaires des activités de formation et de cessions des droits [1]


Mode de calcul : somme des recettes commerciales de l’INA


Source des données : INA, rapports de gestion des exercices clôturés pour les réalisations, plan d’affaires pluriannuel pour les cibles.


Indicateur de suivi 3-2-1 : Chiffres d’affaires des activités de formation et de cessions des droits [1]





Unité


Réalisation 2016


Réalisation 2017


Réalisation 2018


Réalisation 2019


Réalisation 2020

Réalisation 2021

Prévision 2022

Prévision 2023

Chiffre d’affaires provenant des activités de formation


M €


7,6


7,81


7,9


6,51


5,05


6,38



6,35


Non

renseigné

Chiffre d’affaires provenant des cessions de droits


M €


22,5


23,52


23,6


23,51


22,21


25,20


23,08


Non

renseigné


[1] Le chiffre d’affaires issu de la formation présenté dans le tableau ne correspond pas à l’intégralité du chiffre d’affaires de la Direction déléguée à l’enseignement et la formation continue (DG Campus), qui génère par ailleurs des recettes liées aux missions d’expertise et de conseil qu’elle conduit.



Justification des cibles

Sur l’exercice 2021, les ressources propres ont atteint 40,2 M€, en hausse de 18 % par rapport à 2020 et de 14 % par rapport au BI. La cession de contenus a connu une hausse de 29 % par rapport à 2020 (année Covid) et 38 % par rapport au budget 2021. Le chiffre d’affaires des activités de formation a quant à lui progressé de +26 % par rapport au BI.


Pour l’exercice 2022, le chiffre d’affaires budgété atteint 38,7 M€, supérieur de 1,9 M€ (+5,1 %) à celui de la prévision d’exécution budgétaire 2021 et de 0,7 M€ (+1,8 %) au montant inscrit au COM5. Le chiffre d’affaires provenant des cessions de droits, principalement assis sur le produit des conventions pluriannuelles d’archivage et de mise à disposition conclues avec France Télévisions, Radio France et France Médias Monde, demeure stable à 12,2 M€ (‑0,2 %). Il en est de même pour le chiffre d’affaires des activités de formation budgété à 6,35 M€ (6,38 M€ en 2021).


La prévision de chiffre d’affaires pour 2023 sera précisée dans le projet d’avenant 2023 au COM 2020-2022 qui sera transmis au Parlement dans le cadre de la préparation du débat sur le PLF 2023.

 

INDICATEUR        

3.3 – Index égalité femmes-hommes

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2020

2021

2022
(Cible PAP 2022)

2023
(Cible)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

Résultat de l'index égalité femmes-hommes

ratio

98

98

≥ 2021

≥ 98

≥ 98

≥ 98

 

Précisions méthodologiques

Source des données :   INA

Mode de calcul : Cet indicateur est défini par la loi du 5 septembre 2018 et comporte cinq paramètres : l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes à poste égal et âge comparable, le nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations, le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année de leur retour de congés maternité, l’écart de taux de promotions entre les femmes et les hommes ainsi que l’écart de taux d’augmentations individuelles de salaire.

Justification des cibles

L’index de l’égalité professionnelle a été instauré par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel afin de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.


Depuis son instauration en 2018, l’index d’égalité professionnelle femmes / hommes de l’INA se maintient à un niveau élevé (98/100). Ce niveau a été maintenu en 2021 et il est prévu de le maintenir à nouveau pour la période 2023 à 2025.