Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France | 0 | 1 000 000 000 | 1 000 000 000 | 0 | 647 512 269 | 647 512 269 |
Total | 0 | 1 000 000 000 | 1 000 000 000 | 0 | 647 512 269 | 647 512 269 |
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2022 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| Évaluation des |
1 871 615 720 |
| 0 |
| 1 500 000 000 |
| 311 302 572 |
| 3 060 313 148 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
3 060 313 148 |
| 642 512 269 |
| 607 002 804 |
| 660 580 617 |
| 1 150 217 458 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2023 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
1 000 000 000 |
| 5 000 000 |
| 155 000 000 |
| 155 000 000 |
| 685 000 000 |
| ||||||||
Totaux |
| 647 512 269 |
| 762 002 804 |
| 815 580 617 |
| 1 835 217 458 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023 | ||||||
|
| CP 2023 demandés |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
|
| 0,50 % |
| 15,50 % |
| 15,50 % |
| 68,50 % |
La clé prévisionnelle de décaissement des CP est de : 0,5 % la première année, puis 15,5 % les trois années suivantes, puis 20 % pendant deux ans et 13 % la dernière année.
Le montant des autorisations d’engagement sur années antérieures non couvertes par des crédits de paiement au 31 décembre 2021 correspond au montant des prêts à décaisser sur la totalité des protocoles engagés ; il s’agit d’un majorant de ce qui donnera effectivement lieu à crédits de paiement. Certaines offres de financement ne se concrétiseront pas, soit, dans le cadre d’un appel d’offres avec financement lié, parce que le contrat commercial aura été remporté par des industriels non français, soit, de manière générale, parce que l’État receveur aura choisi d’autres formes de financement (y compris par des banques de développement). De plus, après mise en vigueur du prêt, certaines opérations pourront être abandonnées ou voir leur format réduit.
Par ailleurs, la plupart de ces opérations s’exécutent sur plusieurs années, ce qui explique l’importance du volume d’autorisations d’engagement non couvertes la première année par des crédits de paiement.
Enfin, un travail d’apurement des autorisations d’engagement est effectué annuellement afin de ne conserver que des protocoles « vivants », l’objectif étant, ainsi, de fiabiliser le montant des restes à payer.
ACTION (100,0 %)
01 – Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 1 000 000 000 | 1 000 000 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 647 512 269 | 647 512 269 | 0 |
L’utilisation de ces crédits doit respecter les règles de l’OCDE en matière de crédits à l’exportation. Ces règles fixent notamment un niveau minimum de concessionnalité pour les prêts concessionnels et un taux d’intérêt minimal pour les prêts non concessionnels.
Les pays éligibles aux prêts concessionnels liés sont définis par les règles relatives aux crédits d’aide de l’arrangement de l’OCDE sur les crédits à l’exportation. Les prêts non concessionnels sont disponibles dans des zones géographiques et pour des secteurs d’intervention plus étendus.
Dans ce cadre, les décisions de financement sont prises par les ministres chargés de l’économie et des finances sur avis d’un comité interministériel présidé par la direction générale du Trésor. À titre d’exemple, en 2021, des protocoles ont notamment été signés sur des projets de montants importants avec l’Indonésie (renforcement des capacités d’e-gouvernement).
À compter de 2023, ces accords intergouvernementaux sont mis en œuvre par Bpifrance Assurance Export (succédant à Natixis), agissant au nom et pour le compte de l’État français, dans le cadre d’une convention avec l’emprunteur. La rémunération de Bpifrance Assurance Export est versée dans le cadre d’une convention avec l’État financée sur l’action 7 du programme 134 de la mission « Économie ».
Sur le plan sectoriel, la prédominance des transports et de l’énergie s’explique pour une large part par le montant unitaire très élevé des investissements pour ce type d’infrastructures.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’opérations financières | 1 000 000 000 | 647 512 269 |
Prêts et avances | 1 000 000 000 | 647 512 269 |
Total | 1 000 000 000 | 647 512 269 |
L’engagement juridique de l’État intervient lors de la signature de l’accord intergouvernemental de financement. L’impact budgétaire pour l’État est pluriannuel puisque les besoins de financement se matérialisent par des versements qui interviendront tout au long de la réalisation du projet financé. La concrétisation de décisions de financement liées à des interventions dans des États étrangers dépend fortement de facteurs exogènes (forte concurrence internationale, déroulement des procédures d’approbation locales, délais de passation et de réalisation des marchés, recours in fine à des crédits de marché, etc.) faisant peser un aléa important sur les délais d’engagement et de versement.
Autorisations d’engagement (AE) :
Pour 2023, 1 Md€ est prévu. Ce montant se justifie par des besoins de financement croissants de projets d’infrastructure dans un grand nombre de pays émergents, notamment dans les pays du Maghreb, d’Afrique occidentale et d’Asie.
Par ailleurs, l’opportunité de recourir aux prêts, concessionnels ou non, comme instrument de politique industrielle à l’export, permet à nos entreprises d’acquérir des références sur les marchés porteurs grâce à son caractère lié et contribue à la compétitivité de l’offre française à l’international.
Les projets concernent principalement les secteurs du transport (ferroviaire, métro aérien), de l’environnement (secteur de l’eau), de l’énergie et du numérique.
Crédits de paiement (CP) :
Pour 2023, le montant de CP prévu (647,5 M€) prend en compte les besoins de financement sur la base des estimations de tirages. Les demandes de CP pour 2023 reposent sur des estimations des tirages au titre des protocoles déjà signés, ou dont la signature pourrait intervenir au second semestre 2022 (et pouvant donner lieu à exécution dès 2023).
En 2023, les principaux décaissements prévus concernent les secteurs des transports (réhabilitation, extension de la ligne 4 du réseau de transport ferroviaire urbain de Nairobi au Kenya ; ligne de transport ferré au Vietnam) et de l’énergie (interconnexion électrique entre le cratère géothermique de Menengai et la station de Rongai au Kenya ; éclairage solaire au Togo).