$@FwLOVariable(annee#2023)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Coordination de l'action diplomatique

78 390 262
72 045 765

28 355 504
33 632 998

106 855 766
105 678 762

78 390 262
72 045 765

28 355 504
33 230 820

106 855 766
105 276 585

02 – Action européenne

12 521 850
12 634 231

122 295 246
86 108 919

134 817 096
98 743 150

12 521 850
12 634 231

122 295 246
86 103 709

134 817 096
98 737 940

04 – Contributions internationales

 
 

707 469 304
681 115 855

707 469 304
681 115 855

 
 

707 469 304
681 115 855

707 469 304
681 115 855

05 – Coopération de sécurité et de défense

78 974 535
56 110 147

36 437 645
32 072 462

115 412 180
88 182 609

78 974 535
56 110 147

36 437 645
33 773 398

115 412 180
89 883 545

06 – Soutien

145 325 259
138 226 906

125 999 755
123 510 987

271 735 014
261 737 894

145 325 259
138 226 906

132 925 770
126 894 703

278 661 029
265 121 610

07 – Réseau diplomatique

459 499 667
463 524 971

289 500 388
325 777 881

753 600 055
789 302 852

459 499 667
463 524 971

280 762 552
278 818 303

744 862 219
742 343 273

Total des crédits prévus en LFI *

774 711 573

1 310 057 842

2 084 769 415

774 711 573

1 308 246 021

2 082 957 594

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-42 053

+56 215 366

+56 173 313

-42 053

-550 050

-592 103

Total des crédits ouverts

774 669 520

1 366 273 208

2 140 942 728

774 669 520

1 307 695 971

2 082 365 491

Total des crédits consommés

742 542 019

1 282 219 101

2 024 761 121

742 542 019

1 239 936 788

1 982 478 807

Crédits ouverts - crédits consommés

+32 127 501

+84 054 107

+116 181 608

+32 127 501

+67 759 183

+99 886 684


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

774 711 573

1 310 057 842

2 084 769 415

774 711 573

1 308 246 021

2 082 957 594

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

774 711 573

1 310 057 842

2 084 769 415

774 711 573

1 308 246 021

2 082 957 594

 

Aucun amendement au PLF 2023 n’est venu modifier les crédits du programme 105.

 

   Modifications de maquette

Aucune modification de maquette n’est intervenue dans le cadre des crédits de titre 2 du programme 105.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Crédits de titre 2 :

Les ressources du programme 105 fixées en LFI 2023 ont été modifiées en cours de gestion à la suite des mouvements réglementaires suivants :

  • décret n° 2023-511 du 27 juin 2023 portant transfert de crédits de +24 730 € de crédits de titre 2 hors CAS « Pensions » en provenance du programme 212 « Soutien de la politique de la défense » de la mission « Défense » et destiné au financement de la contribution du ministère des armées aux dépenses de personnel en poste à l’étranger supportées par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères ;

  • décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de +66 783 € dont +43 295 en hors CAS « Pensions » et +23 488 € de crédits CAS « Pensions » en provenance du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » de la mission « Action extérieure de l’État » et à destination du programme 176 « Police nationale » de la mission « Sécurités », destiné au financement des dépenses de personnel d’un agent du ministère de l’intérieur et des outre-mer mis à disposition du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.


Crédits hors titre 2  :


Trois arrêtés du 19 janvier, 3 février et 5 mars 2023 portant report de crédits 2022 sur la gestion 2023 ont ouvert des crédits à hauteur de 73,2 M€ en AE et 26,4 M€ en CP.


Le programme a fait l’objet de décrets de transfert pour un montant net de 6,5 M€ en AE et 6,6 M€ en CP, qui se décomposent de la façon suivante :


-Transferts entrants pour un total de 13,6 M€ en AE et 13,7 M€ en CP :

  • Trois transferts en provenance du ministère des Armées (P144 « Environnement et prospective de la politique de défense ») au titre de sa contribution :

    - aux dépenses de fonctionnement (charges communes) à l’étranger (9,8 en AE et 9,85 en CP) ;

    - au Forum de Paris sur le paix (0,25 en AE et en CP) ;

    - pour la Commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA ; 0,03 M€) ;

  • Trois transferts en provenance du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique :

    - du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » : contribution pour le Nouveau pacte financier Mondial (1 M€) et le Forum de Paris sur la paix (0,25 M€) ;

    - du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » : Prise en charge des frais de mission du cabinet du représentant personnel du Président de la République auprès des acteurs et des réseaux de la gastronomie et de l’alimentation (0,01 M€) ;

  • Un transfert en provenance du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (programme150 « Formations supérieures et recherche universitaire » : 1,03 M€) pour sa participation à la rénovation du Palais Farnèse à Rome ;

  • Deux transferts du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires pour :

    - sa contribution au Forum de Paris sur la paix (programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » : 0,25 M€) ;

    - les frais de fonctionnement afférents aux missions de l’ambassadeur chargé des pôles et des enjeux maritimes (programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » : 0,03 M€) ;

  • Un transfert en provenance du Ministère de la transition énergétique (programme 174 « Énergie, climat et après-mines », 1 M€) pour le Nouveau pacte financier mondial.


- Transferts sortants pour un total de 7,14 M€ en AE et CP :

  • Trois transferts sortants vers le ministère des Armées (programme 178 « Préparation et emploi des forces ») pour le remboursement des frais associés aux prestations de formation des stagiaires étrangers (‑5,9 M€) et de deux commandes auprès de titulaires de marché porté par le MINARM (‑0,76 M€);

  • Cinq transferts sortants vers les services du Premier ministre (programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » : ‑0,18 M€) pour de financement d’applications et projets informatiques ;

  • Un transfert vers le ministère de la Culture (programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ») dans le cadre de la convention MAC et VITAM (archivage numérique) d’un montant de ‑0,26 M€ en AE et en CP ;

  • Un transfert sortant vers le ministère de la Transition écologique et solidaire (programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ») pour l’élaboration du Web conférence (‑0,01 € en AE et en CP) ;

  • Un transfert sortant vers le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques (programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale »), pour participation du MEAE à un Webinaire (‑0,01 M€ en AE et CP).


Quatre virements d’un montant total de 1,47 M€ en AE et CP ont été effectués en 2023 dont :

  • 3 virements entrants en provenance :

    - du programme 209 pour la prise en charge des frais de mission de l’Envoyé Spécial pour la Reconstruction de l’Ukraine (0,1 M€) et le Nouveau Pacte Financier Mondial (0,5 M€) ;

    - du programme 185 pour le financement du projet immobilier de l’Institut français du Maroc (0,87 M€) ;

  • 1 virement sortant à destination du programme 185 pour la Commission mixte France Cameroun d’un montant de 0,07 M€.


Des crédits d’un montant de 55 M€ en AE et 65 M€ en CP ont été annulés par la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023,

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Crédits de titre 2 :


Le programme 105 ne comporte aucun fonds de concours ou dispositif d’attribution de produit.


Crédits hors titre 2 :


Le programme 105 a bénéficié d’ouverture de crédits au titre des fonds de concours en HT2, soit 14 169 446,88 € en AE et en CP, se décomposant de la manière suivante :


1-1-00241

Participation de la Commission européenne aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France

 :

2 129 486,35

1-1-00637

Participation de la Commission européenne aux dépenses du centre de crise et de soutien

 :

329 857,50

1-2-00289

Participation de tiers métropolitains aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France

 :

32 145,00

1-2-00641

Participations diverses aux dépenses du centre de crise et de soutien

 :

300,00

1-3-00240

Contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l’étranger

 :

5 384 126,11

1-3-00242

Participation de tiers étrangers aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France

 :

5 908 812,45

1-3-00982

Participations volontaires d’organismes extérieurs aux projets menés à l’étranger par les postes diplomatiques

 :

384 719,47


Le programme 105 a bénéficié d’ouverture de crédits au titre des attributions de produits, soit 15 893 833,42 € en AE et en CP, se décomposant de la manière suivante :


2-2-00012

Produit de la rémunération de certains services rendus par le ministère des affaires étrangères

 :

46 303,51

2-2-00517

Valorisation du patrimoine immatériel du ministère des affaires étrangères en métropole

 :

285 951,36

2-2-00582

Produit provenant de la rémunération des prestations de l’École pratique des métiers de la diplomatie (EDI)

 :

170 000,00

2-2-00713

Produit des cessions de biens mobiliers reçus de tiers situés en métropole

 :

101 500,00

2-3-00001

Produit des recettes perçues au titre de la location d’immeubles diplomatiques et consulaires situés à l’étanger (investissement)

 :

12 985 620,46

2-3-00447

Valorisation du patrimoine immatériel du ministère des affaires étrangères et européennes à l’étranger

 :

1 727 056,79

2-3-00778

Produit des cessions de biens mobiliers reçus de tiers situés en outre-mer, à l’étranger ou en Europe

 :

577 401,30

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

3 873 558

65 502 892

69 376 450

3 873 558

65 412 301

69 285 859

Surgels

0

13 100 578

13 100 578

0

13 082 460

13 082 460

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

3 873 558

78 603 470

82 477 028

3 873 558

78 494 761

82 368 319

 

Crédits de titre 2 :


Le dispositif de mise en réserve initiale 2023 a été constitué d’un gel de la réserve de précaution instituée selon le 4° bis de l’article 51 de la LOLF, calculée sur la base de 0,5 % des crédits de titre 2 s’élevant ainsi à 3 873 558 €. En fin de gestion, la réserve de précaution portant sur les crédits de titre 2 du programme a été dégelée dans son intégralité.


Les crédits T2 du programme 105 n’ont fait l’objet d’aucun mouvement de fongibilité asymétrique en 2023.


Crédits hors titre 2 :


En début de gestion, la réserve de précaution s’élevait à 65,5 M€ en AE et 65,4 M€ en CP.

Un surgel de 13,1 M€ en AE et 13,08 M€ en CP a eu lieu en mai 2023.


23,6 M€ en AE et 13,5 M€ en CP ont été dégelés de la réserve.

55 M€ en AE et 65 M€ en CP ont été annulés par la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2022

(1)

Réalisation

2022

(2)

LFI + LFR

2023

(3)

Transferts
de gestion
2023

(4)

Réalisation

2023

(5)

Écart à
LFI + LFR 2023
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

0,00

2 101,55

2 268,67

0,00

2 079,95

-188,72

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

0,00

1 552,87

1 535,00

0,00

1 549,81

+14,81

1103 – CDD et volontaires internationaux

0,00

866,86

579,90

0,00

947,76

+367,86

1104 – Militaires

0,00

638,07

643,23

0,00

641,88

-1,35

1105 – Agents de droit local

0,00

3 013,08

3 095,20

0,00

2 966,14

-129,06

Total

0,00

8 172,43

8 122,00

0,00

8 185,54

+63,54


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2023

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact du
schéma d'emplois
2023 sur 2023

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

0,00

0,00

0,00

-21,60

+37,24

-58,84

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

0,00

0,00

0,00

-3,06

-49,35

+46,29

1103 – CDD et volontaires internationaux

0,00

0,00

0,00

+80,90

+28,82

+52,08

1104 – Militaires

0,00

0,00

0,00

+3,81

-13,68

+17,49

1105 – Agents de droit local

0,00

0,00

+0,02

-46,96

-28,09

-18,87

Total

0,00

0,00

+0,02

+13,09

-25,06

+38,15

 

Le plafond d’emplois du ministère de l’Europe et des affaires étrangères s’élève à 13 635 ETPT en LFI 2023, soit une évolution de +69 ETPT par rapport au plafond fixé en LFI 2022 (13 566 ETPT).


La consommation 2023 du plafond d’emplois ministériel s’élève à 13 574 ETPT, soit 99,6 %.


Par catégorie , l’exécution 2023 par rapport au plafond LFI s’établit comme suit :


- catégorie G1 : la consommation se situe à 2 776 ETPT, soit 92 % du plafond d’emplois pour cette catégorie ;

- catégorie G2 : la consommation se situe à 2 738 ETPT, soit 99,9 % du plafond d’emplois pour cette catégorie ;

- catégorie G3 : la consommation se situe à 2 586 ETPT, soit 115,6 % du plafond d’emplois pour cette catégorie ;

- catégorie G4 : la consommation se situe à 642 ETPT, soit 99,8 % du plafond d’emplois pour cette catégorie ;

- catégorie G5 : la consommation se situe à 4 832 ETPT, soit 96,9 % du plafond d’emplois pour cette catégorie ;


La consommation du programme 105 s’établit au total à 8 186 ETPT pour une dotation de 8 122 ETPT en loi de finances initiale.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

594,00

134,00

7,44

595,53

0,00

8,64

+1,53

+31,00

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

475,30

0,00

8,15

476,78

0,00

7,00

+1,48

+50,00

1103 – CDD et volontaires internationaux

606,74

0,00

7,61

713,42

0,00

7,54

+106,68

0,00

1104 – Militaires

178,48

0,00

8,51

177,42

0,00

7,30

-1,06

0,00

1105 – Agents de droit local

185,57

0,00

7,69

132,21

0,00

7,26

-53,36

0,00

Total

2 040,09

134,00

2 095,36

0,00

+55,27

+81,00

 

Le schéma d’emplois s’élève à +107 ETP dont +55 ETP sur le programme 105 contre +81 ETP prévu en LFI 2023. Il permet de soutenir les priorités politiques suivantes :

  • le renforcement de notre présence dans l’Indopacifique ainsi que de la capacité d’analyse politique dans nos directions et nos postes les plus exposés ;

  • la sécurisation de nos emprises ;

  • la cyber sécurité et la lutte contre les manipulations de l’information ;

  • l’appui aux services consulaires, notamment au travers d’un centre de soutien spécialisé annoncé par la Ministre ;

  • la consolidation de la tutelle sur les opérateurs du ministère ;

  • la poursuite de l’effort en faveur des secrétariats généraux d’ambassade les plus sollicités.


Détail du schéma d’emplois par catégorie :


Catégories d’emplois

Schéma d’emplois 2023 en ETP

G1

+2

G2

+18

G3 - CDD et VI

+126

G4 – Militaires

‑1

G5 – ADL

‑38

Total

+107



Le schéma d’emplois de 107 ETP s’est traduit par des recrutements qui se sont échelonnés au cours de l’année, selon trois modalités de recrutements ayant un impact en ETPT différent :


  • certains recrutements jugés prioritaires ont été effectués dès le début d’année afin de répondre rapidement aux missions confiées au MEAE, ce qui a pu se traduire, en l’absence d’agents titulaires alors disponibles, par le recrutement de contractuels ;


  • d’autres recrutements ont été réalisés grâce au vivier représenté par les lauréats des concours du MEAE, au deuxième et troisième trimestre 2023 ;


  • enfin, les postes à pourvoir dans des directions requérant des compétences spécialisées (immobilier ou numérique par exemple) ont été pourvus par des contractuels, le MEAE ne disposant pas systématiquement des compétences en interne.


Les résultats présentés ci-dessus constituent le solde des mesures prises à l’étranger : le MEAE mène une gestion dynamique de son réseau afin de préserver son adaptation aux enjeux auxquels la diplomatie française est confrontée, dans le domaine politique, comme dans le domaine consulaire, celui de la sécurité, de la coopération militaire et de la coopération et l’action culturelle.



  • CONSOMMATION DES ETP PAR CORPS :


La répartition par corps des effectifs titulaires du MEAE est la suivante (résultats au 31 décembre 2023 incluant les agents détachés dans les corps du MEAE) :


Programme

LOLF

Cat A

AMB/MP/EF

Cat A

CAE

Cat A

SAE

Cat A

ASIC

Cat A

autres

Cat B

SCH

Cat B

SESIC

Cat B

autres

Cat C

ADJCH

Cat C

ADJTEC

Total

105

574

97

636

92

71

427

148

28

1 316

93

3 482

151

105

0

55

0

9

345

0

0

989

10

1513

185

21

7

49

0

0

23

0

0

15

0

115

209

41

11

109

0

0

37

0

0

47

1

246

Total

741

115

849

92

80

832

148

28

2367

104

5356


AMB/ambassadeur de France, MP/ministre plénipotentiaire, EF/emploi fonctionnel, CAE/conseiller des affaires étrangères, SAE/secrétaire des affaires étrangères, ASIC/attaché des systèmes d’information et de communication, SCH/secrétaire de chancellerie, SESIC/secrétaire des systèmes d’information et de communication, ADJCH/adjoint administratif de chancellerie, ADJTEC/adjoint technique de chancellerie


 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

2 268,00

2 079,95

0,00

0,00

0,00

-21,60

+37,24

-58,84

Services à l'étranger

4 632,00

4 515,95

0,00

0,00

0,00

-50,02

-77,44

+27,42

Autres

1 222,00

1 589,64

0,00

0,00

+0,02

+84,71

+15,14

+69,57

Total

8 122,00

8 185,54

0,00

0,00

+0,02

+13,09

-25,06

+38,15

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2023
Réalisation

Administration centrale

+31,00

2 099,86

Services à l'étranger

+50,00

4 517,09

Autres

0,00

1 664,02

Total

+81,00

8 280,97

 

Il n’est pas possible de répartir de façon prévisionnelle les personnels relevant de la catégorie G3 « CDD et volontaires internationaux » et ceux de la catégorie G4 « militaires » entre administration centrale et services à l’étranger. Ils sont donc inscrits par défaut dans la rubrique « autres » en LFI.

 

A titre indicatif, sur le périmètre ministériel, la catégorie G3 s’élève à 1 830 ETP à l’étranger et à 875 ETP en administration centrale. La catégorie G4 compte 597 ETP à l’étranger et 53 ETP en administration centrale.

 

Le programme 105 comporte 18,2 % d’agents contractuels (hors agents de droit local) exerçant majoritairement leurs fonctions dans des métiers pour lesquels il n’existe pas de filière organisée au sein de la fonction publique.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Coordination de l'action diplomatique

843,00

848,53

02 – Action européenne

105,00

105,55

05 – Coopération de sécurité et de défense

366,00

369,03

06 – Soutien

1 533,00

1 546,16

07 – Réseau diplomatique

5 275,00

5 316,27

Total

8 122,00

8 185,54

Transferts en gestion

0,00

 

 

 

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

87,00

1,35

0,00

 

Le Quai d’Orsay s’engage pour la jeunesse en recrutant des apprentis. L’augmentation des offres d’apprentissage à Paris et à Nantes s’inscrit dans la volonté du MEAE de faire découvrir aux jeunes Françaises et Français toute une palette de métiers. Il s’agit par ce biais offrir des contrats d’apprentissage aux étudiants jusqu’à 26 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap) et d’initier les jeunes aux métiers de la diplomatie.


Au 31 décembre 2023, le MEAE accueillait 87 apprentis sur le programme 105 pour un montant de 1,35 M€.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2022

Prévision
LFI 2023

Exécution
2023

Rémunération d’activité

544 523 530

594 967 534

568 251 278

Cotisations et contributions sociales

161 855 618

175 232 016

167 548 970

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

116 586 280

128 211 525

119 652 900

    – Civils (y.c. ATI)

88 116 948

95 050 321

91 142 258

    – Militaires

28 469 332

33 161 204

28 510 642

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

45 269 338

47 020 491

47 896 070

Prestations sociales et allocations diverses

6 224 968

4 512 023

6 741 771

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

712 604 117

774 711 573

742 542 019

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

596 017 836

646 500 048

622 889 119

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale « Pensions » a été de 91,1 M€ pour les personnels civils (calculé sur la base d’un taux de 74.6 %) et de 28,5 M€ pour les personnels militaires (calculé sur la base d’un taux de 126.07 %).


Le montant des allocations de retour à l’emploi versées en 2023 s’élève à 1,8 M€ pour 86 bénéficiaires.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2022 retraitée

594,80

Exécution 2022 hors CAS Pensions

596,02

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022

-0,02

Débasage de dépenses au profil atypique :

-1,20

    – GIPA

-0,08

    – Indemnisation des jours de CET

-1,12

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

 

Impact du schéma d'emplois

8,73

EAP schéma d'emplois 2022

4,17

Schéma d'emplois 2023

4,56

Mesures catégorielles

5,16

Mesures générales

3,36

Rebasage de la GIPA

0,20

Variation du point de la fonction publique

3,17

Mesures bas salaires

 

GVT solde

4,50

GVT positif

6,33

GVT négatif

-1,83

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,05

Indemnisation des jours de CET

1,05

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

 

Autres variations des dépenses de personnel

5,28

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

1,92

Autres variations

3,36

Total

622,89

 

Le socle d’exécution 2022 du programme 105 à hauteur de 596,02 M€ hors CAS Pensions tient compte du débasage de dépenses au profil atypique, parmi lesquelles la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) (‑0,08 M€) et le compte épargne-temps (CET) ‑1,2 M€.


L’impact du schéma d’emplois est de +8,73 M€ dont +4,17 M€ au titre de l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2022 et +4,56 M€ au titre du schéma d’emplois 2023.


Le montant des mesures catégorielles s’élève à +5,16 M€.


Les mesures générales s’élèvent à +3,36 M€. Elles se décomposent comme suit :


  • 189 552 € versées en 2023 à 288 bénéficiaires au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret n° 2008539 du 6 juin 2008) ;

  • 3,17 M€ au titre de l’impact de la revalorisation au 1er juillet 2023 du point d’indice sur les rémunérations.


Le glissement vieillesse technicité (GVT) solde est évalué à hauteur de +4,50 M€ soit 0,75 % de la masse salariale. Il se décompose entre le GVT positif (effet de carrière) exécuté à +6,33 M€ (soit 1,06 % de la masse salariale hors CAS « Pensions »), compte tenu de l’évolution indiciaire des agents et des mesures de fidélisation pour les agents de droit local et le GVT négatif (effet de noria) exécuté à hauteur de –1,83 M€ (soit ‑0,30 % de la masse salariale hors Cas Pensions.


La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA » correspond au rebasage de +1,05 M€ au titre du compte épargne-temps.


Les autres variations des dépenses de personnel sont exécutées à hauteur de +5,28 M€. Elles se décomposent comme suit :

  • les prestations sociales et allocations diverses de catégorie 23 sont exécutées à hauteur de 1,92 M€ ;

  • la ligne « Autres » exécutée à hauteur de 3,36 M€ regroupe les autres facteurs explicatifs de variation de la masse salariale hors CAS Pensions, dont notamment les effets de l’inflation sur la rémunération des personnels expatriés.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

61 185

61 803

62 421

29 981

30 283

30 586

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

149 245

150 752

152 260

34 326

34 673

35 020

1103 – CDD et volontaires internationaux

76 283

77 054

77 825

37 379

37 756

38 134

1104 – Militaires

126 295

127 571

128 847

35 363

35 720

36 077

1105 – Agents de droit local

27 566

27 844

28 122

23 982

24 224

24 467

 

Les coûts moyens constatés des catégories LOLF G1 (Titulaires et CDI en administration centrale), G2 (Titulaires et CDI dans le réseau) et G4 (militaires) sont en moyenne supérieurs aux coûts prévisionnels en PLF 2023 notamment en raison de la réforme de l’encadrement supérieur ainsi que des différentes mesures interministérielles intervenues en gestion 2023 afin d’améliorer le pouvoir d’achat des agents de la fonction publique (dégel du point fonction publique en juillet 2023, mesures bas salaires).


Pour les catégories LOLF G3 (CDD et volontaires internationaux), les coûts moyens sont en moyenne supérieurs à ceux prévus en PLF 2023 notamment en raison des mesures catégorielles appliquées en 2023 et qui visaient à faire converger les rémunérations des agents contractuels sur celles des agents titulaires.


 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

1 755 136

2 632 704

Mesures d'accompagnement à la mobilité

12

G1/G2

Tous

09-2022

8

671 450

1 007 175

Valorisation des fonctions d'expertise

20

G1

Tous

09-2022

8

183 280

274 920

Autres mesures (dont révision de la cartographie)

66

G1

Tous

09-2022

8

26 070

39 105

1ère tranche du plan de convergence des rémunérations entre agents titulaires et contractuels affectés à l’étranger (fonctions cœur)

86

G3

Tous

09-2022

8

63 348

95 022

Réforme des astreintes et interventions

426

G1

Tous

09-2022

8

24 748

37 122

Fluidification du déroulement des carrières

573

G1/G2

Tous

09-2022

8

786 240

1 179 360

Mesures statutaires

568 871

568 871

Création d'un 3ème grade dans le corps des SAE et ASIC

4

G1/G2

A

01-2023

12

25 229

25 229

Revalorisation indiciaire des agents de catégorie B

504

G1/G2

B

01-2023

12

96 970

96 970

Fluidification du déroulement des carrières

548

G1/G2

Tous

01-2023

12

446 672

446 672

Mesures indemnitaires

2 831 867

3 203 495

Mesures IRE en faveur des secrétaires de chancellerie

12

G2

B

09-2023

4

65 814

197 442

Autres mesures (dont révision de la cartographie)

34

G3

Tous

01-2023

12

65 880

65 880

Mesures IRE en faveur des SESIC

40

G2

Tous

09-2023

4

120 000

360 000

Mesures en faveur des volontaires internationaux

98

G3

Tous

01-2023

12

296 020

296 020

Plan de convergence de rémunération des CDD à l'étranger

334

G3

Tous

01-2023

12

165 895

165 895

Plan de convergence de rémunération des CDD en administration centrale

363

G3

Tous

01-2023

12

538 258

538 258

Mesures en faveur des agents de droit local

775

G5

Tous

01-2023

12

1 580 000

1 580 000

Total

5 155 874

6 405 070

 

En 2023, le montant exécuté des mesures catégorielles est de +5,2 M€ sur le programme 105, et a permis de financer les principales mesures suivantes :

 

  • le plan de convergence de rémunération des CDD en administration centrale et à l’étranger ;

  • des mesures d’accompagnement à la mobilité ;

  • le coût lié à la réforme des astreintes et interventions ;

  • un soutien en faveur des agents de droit local et des volontaires internationaux ;

  • des mesures de valorisation des fonctions d’expertise, de fluidification du déroulement des carrières et de révision de la cartographie (changement de groupes de primes) ;

  • le coût lié à la revalorisation indiciaire des agents de catégorie B ;

  • le coût lié à la revalorisation du groupe d’indemnité de résidence des secrétaires des systèmes d’information et de communication et des secrétaires de chancellerie.

 

Le coût de ces mesures s’élève à +10 M€ sur le périmètre ministériel, dont +7,1 M€ pour la mission Action extérieure de l’État.

 

   Action sociale - hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Réalisation
Titre 3

Réalisation
Titre 5

Total

Restauration

846

1 745 020

 

1 745 020

Logement

264

1 718 640

 

1 718 640

Mutuelles, associations

15 194

1 878 639

 

1 878 639

Prévention / secours

3 071

206 217

 

206 217

Autres

120

469 837

 

469 837

Total

6 018 353

 

6 018 353

 

Les dépenses de restauration concernent la participation du ministère au coût des repas pris par ses agents dans les restaurants administratifs du ministère à Paris et Nantes ainsi que dans les restaurants inter-administratifs ou d’entreprise pour les agents travaillant sur des sites extérieurs en régions parisienne et nantaise. Ces dépenses impliquent également le coût d’une assistance à maîtrise d’ouvrage pour le suivi du marché de restauration à Paris ainsi que le renouvellement éventuel de matériels de cuisine pour les restaurants du MEAE.


En 2023, le montant des dépenses de restauration a été maintenu à un niveau élevé en lien avec les fortes augmentations du coût des denrées alimentaires, des frais fixes des restaurants en lien avec l’inflation actuelle et des contraintes qui pèsent sur les prestataires. En raison de la fermeture du restaurant du Quai d’Orsay en 2023, des coûts supplémentaires se sont rajoutés afin de maintenir une offre de restauration pour les agents concernés (mise en place d’une proposition de restauration sur place de 5 frigos connectés et augmentation du nombre de places réservées dans le restaurant extérieur au MEAE de l’AURI) entraînant un maintien du niveau du budget consacré à la restauration.


Les dépenses de logement concernent principalement les conventions de réservation pluriannuelles passées avec des bailleurs sociaux, et dans une moindre mesure, le paiement de loyers d’inoccupation et de l’hébergement d’urgence. Le niveau de la dépense s’est maintenu à un niveau d’environ 2 M€, après l’effort exceptionnel de 2022 qui avait permis d’atteindre un montant de 5 M€ afin de consolider le parc de logements sociaux pour les trois années à venir.


Pour la petite enfance (crèches), un nouveau marché de réservation avec le réseau LPCR a permis d’atteindre la cible de 300.000 € afin de proposer des places de crèches supplémentaires, autour d’une offre financière attractive proposée par le titulaire du nouveau marché.


Concernant la mutuelle, la convention de référencement sur la période 2017-2024, visant à assurer la protection sociale complémentaire pour les risques « santé » et « prévoyance » des agents publics actifs et retraités du MEAE, fixe la contribution à la Mutuelle des affaires étrangères et européennes, entre 0,9 M€ et 1,2 M€.


Par ailleurs, des associations bénéficient de subventions (ADOS – Association Des Œuvres Sociales du ministère des Affaires étrangères, AFCA – Association Française des Conjoints d’Agents, AACS – Association Artistique Culturelle et Sportive à Paris, ASCAEN – Association Sportive et Culturelle des Affaires Étrangères à Nantes, AAEMAE – Association Amicale d’Entraide des Affaires étrangères, ARAMAEN – Association des Retraités et Anciens du MEAE à Nantes, AREMAE - Association des Retraités du MAE à Paris). Ces associations proposent des activités artistiques, culturelles et sportives ou mènent des actions sociales au bénéfice du personnel, des retraités, des ADL et de leur famille.


La dotation « prévention / secours » concerne les frais médicaux (analyses, consultations) liés aux visites de départ en poste et le fonctionnement du service de la médecine de prévention. Elle inclut aussi la prise en charge d’éventuels frais médicaux exceptionnels d’agents de droit local (ADL), ainsi que les frais médicaux de ces agents dans 12 pays dans lesquels le système de couverture santé est défaillant.


Les « autres types de dépenses » concernent notamment les fêtes de Noël de Paris et de Nantes pour les enfants d’agents jusqu’à 12 ans révolus, le paiement des consultants spécialisés (psychologue, notaire, avocat...) mis à disposition des agents par le service social à Paris et à Nantes ainsi que l’adhésion du ministère au CINDEX, organisme permettant aux conjoints d’agents de bénéficier de certains avantages lorsqu’ils suivent leur conjoint en poste à l’étranger.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   SAPHIR

DESCRIPTION DU projet


Le projet « Saphir » (système d’archivage pour l’histoire, l’information et la recherche) a pour but de mettre en œuvre un système d’archivage électronique basé sur le logiciel « Vitam », lancé officiellement le 9 mars 2015 et auquel les ministères de la Culture, des Armées, des Affaires étrangères ainsi que les Services du Premier ministre se sont associés pour créer et maintenir une solution logicielle qui réponde aux problématiques d’archivage électronique pour l’État. « Saphir » permet de répondre aux besoins de conservation au format électronique et sur le long terme de la totalité de la production dématérialisée du ministère des Affaires étrangères. On citera notamment la correspondance diplomatique, les bases de données documentaires, les données des applications consulaires (état civil, registre mondial), les supports particuliers (documents numérisés, image, texte et son) ainsi que les données de l’intranet ministériel.


 

Année de lancement du projet

2015

Financement

Programme 105 - Soutien

Zone fonctionnelle principale

Archives définitives

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

3,63

3,55

0,72

0,67

0,96

0,82

0,77

0,77

0,00

0,00

0,47

0,47

0,54

0,54

6,32

6,05

Titre 2

2,30

2,30

0,25

0,25

0,25

0,25

0,25

0,25

0,00

0,00

0,08

0,08

0,16

0,16

3,04

3,04

Total

5,93

5,85

0,97

0,92

1,21

1,07

1,02

1,02

0,00

0,00

0,55

0,55

0,70

0,70

9,36

9,09


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

5,00

9,09

+81,80 %

Durée totale en mois

45

96

+113,33 %

 

Après une version pilote déployée en mai 2019, la suite de l’année a été consacrée au développement des fonctionnalités nécessaires à la première version cible, ainsi qu’à la stabilisation de ce système à l’architecture complexe. Le déploiement a été repoussé en mars 2020, mais stoppé suite au confinement. A l’été, des travaux ont pu reprendre afin de déployer le système complet en production, mais aussi de mener à bien une chaîne automatisée de versement d’archives. La fin de l’année a été consacrée à l’étude de la mise en œuvre d’un troisième système de stockage (dit « offre froide »).

Il reste encore des pans fonctionnels non aboutis, en cours de priorisation, qui devront faire l’objet d’un arbitrage afin de déterminer les conditions d’atterrissage du projet. La grande complexité technique du projet à laquelle s’est ajoutée la crise sanitaire, a conduit à repousser à 7 ans (au lieu de 6 ans en 2020), la durée totale du projet, afin notamment de terminer les pilotes de versement automatiques et de mettre en œuvre le stockage sur bande.

 

Le projet s'inscrit dans le « cadre stratégique commun de modernisation des archives » de la circulaire du Premier ministre N°5815/SG du 7 octobre 2015.
Il est destiné à répondre à l'obligation légale d'archivage. Les gains sont difficilement chiffrables étant donné qu'il est question d'une valeur non destructive ; le projet ne permet pas d'engendrer des gains, mais de se prémunir d'une perte.

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2023

 

CP 2023

 

 

 

AE ouvertes en 2023 *
(E1)

1 366 273 208

 

CP ouverts en 2023 *
(P1)

1 307 695 971

 

 

 

AE engagées en 2023
(E2)

1 282 219 101

 

CP consommés en 2023
(P2)

1 239 936 788

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E3)

22 050 067

 

dont CP consommés en
2023 sur engagements
antérieurs à 2023

(P3 = P2 – P4)

89 417 156

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E4 = E1 – E2 – E3)

62 004 040

 

dont CP consommés
en 2023 sur
engagements 2023

(P4)

1 150 519 632

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 brut
(R1)

125 604 313

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 net

(R3 = R1 + R2)

125 604 313



CP consommés en 2023
sur engagements
antérieurs à 2023
(P3 = P2 – P4)

89 417 156



=

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R4 = R3 – P3)

36 187 157

 

 

AE engagées en 2023


(E2)

1 282 219 101



CP consommés en 2023
sur engagements 2023

(P4)

1 150 519 632



=

Engagements 2023 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R5 = E2 – P4)

131 699 470

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

(R6 = R4 + R5)

167 886 626

 

 

Estimation des CP 2024
sur engagements non
couverts au 31/12/2023
(P5)

42 216 723


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2024
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2023
(P6 = R6 – P5)

125 669 903

 

 

Justification par action

ACTION

01 – Coordination de l'action diplomatique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Coordination de l'action diplomatique

78 390 262
72 045 765

28 465 504
33 632 998

106 855 766
105 678 762

78 390 262
72 045 765

28 465 504
33 230 820

106 855 766
105 276 585

 

Les montants de l’exécution 2023 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

78 390 262

72 045 765

78 390 262

72 045 765

Rémunérations d’activité

53 373 385

55 135 059

53 373 385

55 135 059

Cotisations et contributions sociales

24 264 754

16 256 580

24 264 754

16 256 580

Prestations sociales et allocations diverses

752 123

654 126

752 123

654 126

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

23 937 987

29 286 395

23 937 987

29 005 566

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

23 937 987

29 286 395

23 937 987

29 005 566

Titre 6 : Dépenses d’intervention

4 527 517

4 346 603

4 527 517

4 225 254

Transferts aux ménages

4 527 517

296 060

4 527 517

346 060

Transferts aux entreprises

 

984 237

 

812 887

Transferts aux autres collectivités

 

3 066 306

 

3 066 306

Total

106 855 766

105 678 762

106 855 766

105 276 585

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

 

Centre de crise

 

Consommation AE : 12,96 M€

Consommation CP : 12,66 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Fonctionnement du CDC

2,99

2,99

3,91

3,70

Gestion de crises au CDC

1,50

1,50

9,05

8,96

Total

4,49

4,49

12,96

12,66

 

Le Centre de crise et de soutien (CDCS) veille à la sécurité des Français à l’étranger notamment en intervenant dans le cadre des crises survenant à l’étranger (crises sécuritaires, crises socio-politiques, attentats, risques naturels, climatiques, sanitaires, accidents collectifs, etc.) et en éditant les fiches « Conseils aux voyageurs » dont le processus d’élaboration est certifié ISO 9001.

 

L’année 2023 a été marquée par une poursuite de l’augmentation des dépenses de fonctionnement du Centre de crise (3 M€ en 2022 contre 3,7 M€ en CP en 2023) notamment en matière :

  • d’installation et de modernisation des moyens de communication autonomes utilisés par le réseau diplomatique et consulaire à l’étranger en cas de crise (2,3 M€). Le premier poste des dépenses de fonctionnement concerne, en effet, les moyens de communication autonomes (radio et téléphonie satellitaire), couvrant à la fois la fourniture en matériel et les missions d’audit et d’installation. Dans un contexte de multiplicité des crises internationales et de contraintes toujours fortes liées à la pénurie de semi-conducteurs, à l’augmentation des prix de ces matériels et aux délais d’approvisionnement allongés, le CDCS observe une forte demande d’intervention des postes. Les équipements installés depuis 2010 arrivent progressivement en fin de vie, notamment dans les postes d’Afrique sub-saharienne, et doivent être renouvelés ou réparés, entraînant une hausse des dépenses dans ce domaine. Par ailleurs, depuis la crise ukrainienne, des postes qui n’étaient pas encore dotés de ce type de matériels (Europe), en font la demande.

  • de fourniture de stocks de sécurité, médicaments et autres matériels destinés à équiper les points de regroupement des communautés françaises en cas d’évacuations (0,5 M€) ;

  • de formation des ambassades et consulats à la gestion des crises consulaires (0,2 M€) ;

  • dépenses de fonctionnement de la cellule de crise (0,18 M€) : support technique en téléphonie et informatique, transports et repas notamment ;

  • Les frais de fonctionnement divers du CDCS (équipement des équipes projetées en cas de crise, abonnements, assurances, insertions publicitaires, organisation de la journée des entreprises) s’élèvent à 0,5 M€.

 

En matière de gestion des crises, si les opérations d’évacuations des ressortissants français du Soudan fin avril 2023 par vols militaires via Djibouti (0,94 M€) ont pu être financées sur les crédits ouverts en LFI, des abondements de crédits ont été nécessaires pour le financement d’autres crises. Cela concerne notamment les évacuations de ressortissants français du Niger par vols militaires (2,7 M€) et le retour de ressortissants français depuis Tel Aviv (5 vols militaires (1,7 M€) et 10 vols civils (2,9 M€) qui ont permis le retour en France de 3 576 personnes). L’opération de rapatriement du Niger a également permis d’appuyer le départ de ressortissants européens et de pays partenaires. Les vols ayant été déclarés à l’UE (ECHO) – mécanisme MPCU-, un remboursement de 75 % (soit 2,06 M€) est prévu en 2024.

 

Une demande d’aide de la Commission européenne, dans le cadre du mécanisme MPCU a aussi été faite pour les vols au départ de Tel Aviv, mais au regard du faible nombre d’Européens embarqués, la France ne pourrait être éligible qu’à un remboursement maximal de 225 k€.

 

Les opérations de retour des ex-otages du Mali et d’Iran (267 k€), les premières évacuations de ressortissants français et ayant droits de Gaza (109 k€), les campagnes de messages de télé-alerte sécuritaires des postes et la gestion de crises locales de moindre ampleur (344 k€) ont également été imputées sur les crédits de crise du CDCS.

 

État-major :

 

Consommation AE : 7 M€

Consommation CP : 6,78 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Déplacements ministériels

5,15

5,15

4,83

4,83

Dépenses fonctionnement de l’hôtel ministre

1,92

1,92

2,14

1,92

Dépenses à l’extérieur de l’HM

0,04

0,04

0,03

0,03

Total

7,11

7,11

7,00

6,78

 

 

L’année 2023 a vu une reprise d’activité des déplacements ministériels sur une année complète. Le rythme de déplacements traduit une situation caractérisée par la poursuite ou le surgissement de conflits, tensions ou crises, avec des répercussions immédiates sur les déplacements des cabinets ministériels, organisés à la dernière minute et composés d’importantes délégations.

 

Plus précisément, la répartition des déplacements des délégations ministérielles est de :

  • 60 % soit 2,88 M€ sur le marché voyagiste, contre 1,5 M€ en 2022 (+96 %). Le recours au marché voyagiste concerne les billets de train ou de vols commerciaux ainsi que les affrètements de jets privés ;

  • 20 % soit 1 M€ par recours aux affrètements publics contre 0,6 M€ en 2022 (+63 %) ;

  • 16 % soit 0,8 M€ de dépenses lors des déplacements à l’étranger et réglés par les postes diplomatiques sans ordonnancement préalable (dispositif des autres dépenses justifiées, ADJ) contre 0,5 M€ en 2022 (+49 %) ;

  • 4 % soit 0,2 M€ pour les autres dépenses : taxis, états de frais, factures internes (remboursement Présidence) etc. contre 0,14 M€ en 2022.

 

Les crédits de fonctionnement de l’hôtel du ministre sont dédiés au financement des activités diplomatiques et de représentation, organisées à l’hôtel du ministre :

  • Par le cabinet de la ministre en exercice en 2023, Madame Catherine Colonna,

  • Par le cabinet du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger en exercice en 2023, Monsieur Olivier Becht,

  • Par le cabinet de la secrétaire d’État chargée de l’Europe en exercice en 2023, Madame Laurence Boone,

  • Par le cabinet de la Secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Madame Chrysoula Zacharopoulou

Il s’agit principalement d’achats de denrées alimentaires, boissons, fleurs, petits matériels, frais de sonorisation, blanchisserie et personnel intérimaire.

 

Pour l’année 2023, la consommation des AE s’élève à 2,1 M€ soit 92 % des crédits disponibles (APIE compris) contre 88 % en 2022. La consommation des CP s’élèvent à 1,9 M€ contre 1,6 M€ en 2022. La différence de consommation entre AE et CP s’explique par des restes à payer ainsi que des charges à payer.

 

Les dépenses affectées à l’extérieur de l’hôtel du ministre sont les frais de représentation de la ministre, des secrétaires d’État, du ministre délégué et de leurs conseillers à l’occasion d’évènements organisés sur le territoire national hors de l’hôtel du ministre. Elles sont liquidées principalement sous la forme de remboursements de frais avancés par les agents (frais de restaurant) ou bien de dépenses de traiteurs lors de déplacements en France. En 2023, la consommation en AE s’élève à 26 k€ en 2023 (soit 79 % de la dotation) et la consommation en CP s’élève à 34 k€.

 

Protocole :

 

Consommation AE : 6,68 M€

Consommation CP : 7,06 M€

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Visites de chefs d’État étrangers

1,20

1,20

0,65

0,63

Accueil de personnalités (aéroports)

0,55

0,55

0,41

0,42

Frais liés aux déplacements à l’étranger du Premier Ministre

1,00

1,00

0,22

0,22

Conférences internationales

3,00

3,00

3,84

4,22

Distinctions honorifiques

0,29

0,29

0,00

0,00

Interprétation et traductions

0,80

0,80

0,85

0,86

Manifestations intermédiaires

0,40

0,40

0,67

0,67

Missions et Voyages officiels

0,37

0,37

0,04

0,04

Total

7,61

7,61

6,68

7,06

 

Les dépenses liées aux visites d’État (Royaume-Uni et Mongolie), aux visites officielles (Ouzbékistan, Kazakhstan, Ukraine, Irak, Vietnam, République populaire de Chine, Chili, Inde, Sultanat de Brunei, Cambodge, République Tchèque) et aux visites de travail (72), soit 85 visites au total, sont en hausse par rapport à l’année 2022 qui totalisait 63 visites.

 

Les dépenses liées à l’accueil de personnalités sont principalement liées aux visites d’État en France. En 2023, le pavillon et les salons d’honneur d’aéroport de Paris (ADP) ont été ouverts pour l’accueil de 475 personnalités contre 410 en 2022. 114 personnes ont bénéficié de l’ouverture du salon d’honneur de l’aéroport de Strasbourg (ADS), contre 106 en 2022.

 

Les dépenses liées aux déplacements de la Première ministre à l’étranger concernent l’organisation de six déplacements (missions de reconnaissance et délégations officielles) à Berlin, Bruxelles, Madrid, Dublin, Genève, Ottawa/Montréal/Québec. Plusieurs déplacements ont été annulés in extremis : Madrid, Genève et Canada.

 

Les dépenses liées aux conférences internationales concernent principalement trois événements : le Conseil des Ministres franco-allemand (22 janvier), le Conseil franco-britannique (10 mars), la conférence « Nouveau pacte financier mondial » (22 et 23 juin) organisée au Palais Brongniart. Outre les crédits du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le financement de cet événement de grande ampleur, a été assuré par la direction générale du Trésor (DGT) et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT).

 

Les réserves de distinctions honorifiques détenues par la direction du protocole ont conduit à ne pas passer de commande en 2023.

 

Concernant les frais d’interprétation et traduction, les dépenses ont été réparties de la manière suivante :

  • Interprétation : 201 interprètes ont livré 845 prestations en 46 langues différentes pour un montant de 756 900 €. 95,23 % des dépenses sont concentrées entre : le MEAE, avec 358 k€ (47,28 %) pour 367 prestations, l’Élysée, avec 302 k€ (39,91 %) pour 332 prestations et le Forum de Paris pour la paix, avec 61 k€ pour 79 prestations.

  • En matière de traductions, l’activité du service reste importante : 4 325 demandes de traduction dans 47 langues différentes ont été traitées (12 620 pages traduites et 10470 pages révisées). Parmi ces demandes de traduction, 78 % ont été effectuées en interne et 22 % ont été sous-traitées auprès de prestataires extérieurs.

 

La direction du protocole a organisé ou co-organisé une dizaine de manifestations intermédiaires concernant pour les principales :

    • la préparation des JOP 2024 (briefing à destination des missions diplomatiques étrangères),

    • les événements liés à la « diplomatie féministe », à la situation à Gaza (9 novembre et 6 décembre),

    • les séquences officielles du sommet One Polar Planet (OPPS) au Muséum National d’Histoire Naturelle (10 novembre 2023),

    • la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme au théâtre national de Chaillot (10 décembre 2023).

 

Communication :

 

Consommation AE : 2,52 M€

Consommation CP : 2,36 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Acquisition d’information et de documentation

2,38

2,38

1,57

1,45

Actions de communication événementielle

0,38

0,38

0,14

0,14

Autres actions de communication (multimédia, internet,…)

1,94

1,94

0,81

0,77

Total

4,70

4,70

2,52

2,36

 

La ligne acquisition d’information, de documentation et d’outils de veille couvre l’achat de titres de presse d’information générale et spécialisée, l’accès aux dépêches de presse anglo-saxonnes ainsi qu’à plusieurs bases de données, à la production de panoramas de presse ainsi que le paiement des droits de copie afférents. Les destinataires en sont les services d’administration centrale et les postes à l’étranger. Cette ligne comprend également les dépenses liées aux outils de veille et de prestations de veille stratégique externalisées. Cette ligne de dépense est stable par rapport à 2022, mais légèrement sous-exécutée en 2023, en raison de prestations prévues et finalement annulées.

 

La consommation liée aux actions de communication événementielle a été conforme aux prévisions avec la remise du prix Simone Veil pour l’égalité femmes – hommes et l’organisation d’une exposition « Femmes engagées pour la liberté » le 8 mars ; l’organisation de la Conférence des ambassadeurs et le lancement du « Plan export », nouvelle stratégie de soutien au commerce extérieur, fin août ; la tenue des journées du Patrimoine mi-septembre et la remise du prix Politkovskaïa du courage journalistique en novembre. L’accompagnement du déploiement de la campagne de communication Marque France s’est traduit par des affichages sur les grilles des sites parisiens et nantais du ministère. La sous-consommation s’explique par l’annulation de certaines manifestations.

 

Le MEAE a poursuivi en 2023 le développement d’actions de communication digitale et audiovisuelle avec l’animation et le pilotage de son site internet France Diplomatie, disponible en six langues (français, anglais, allemand, espagnol, arabe et russe) qui draine près de 3 millions de visiteurs mensuels. La DCP anime également les 270 sites internet des postes à l’étranger et ses réseaux sociaux, qui comptabilisent désormais plus de 12 millions d’abonnés, à travers ses 215 comptes Facebook, ses 275 comptes Twitter, ses comptes LinkedIn, Instagram, YouTube et désormais Tik Tok. Il a également poursuivi la production de capsules vidéos « 100 % diplo » et de podcasts « sources diplomatiques ». La refonte des sites internet France diplomatie et des postes se poursuit, la première phase étant terminée.

 

La consommation des lignes liées à la communication multimédia, internet/intranet, audiovisuel et réseaux sociaux, est globalement conforme aux prévisions, à l’exception du financement de la chaîne vidéo du GIP la Maison des mondes africains qui, en raison d’un glissement de calendrier, sera financée en 2024. Créé en 2023 à la demande de la ministre, le fonds d’innovation a permis de financer près d’une centaine de projets de communication innovants présentés par les postes.

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Centre de crise

 

Consommation AE : 0,21 M€

Consommation CP : 0,21 M€

Trois subventions ont été accordées aux associations de victimes et d’aide aux victimes (AFVT, France Victimes et FENVAC).

 

État-major

 

Consommation AE : 3,92 M€

Consommation CP : 3,83 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Interventions, dont subventions du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS)

0,97

0,97

0,93

0,76

Programme d’Invitations des Personnalités d’Avenir

0,73

0,73

0,67

0,70

CNEMA

0,08

0,08

0,06

0,06

Subventions des cabinets du MAE

1,87

1,87

2,12

2,07

Autres interventions et prestations au service de l’action diplomatique

0,00

0,00

0,14

0,24

Total

3,65

3,65

3,92

3,83

 

Les subventions du centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), versées à des think tanks œuvrant dans le domaine d’intervention du CAPS, ont représenté 0,42 M€ en 2023. Les principaux instituts soutenus ont été l’Institut français des relations internationales (0,18 M€), le Conseil européen des relations internationales ECFR (0,07 M€), la Fondation pour la recherche stratégique (0,05 M€) et l’Institut de relations internationales et stratégiques (0,05 M€). Par ailleurs, le CAPS a assuré la prise en charge de deux experts techniques internationaux placés auprès de think tanks à Washington via Expertise France, pour 0,43 M€ en AE et 0,26 M€ en CP.

 

Les dépenses du programme d’invitation des personnalités d’avenir (PIPA) ont été consacrées principalement à la mise en œuvre du Programme d’invitation des personnalités d’avenir par l’établissement public Campus France (0,58 M€) et ont été conformes aux prévisions, ainsi qu’au développement d’une plateforme pour le développement d’un réseau professionnel à destination des anciens participants du programme (0,02 M€ en AE).

 

Les dépenses de la Commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA) se sont élevées à 62 k€, constituées en grande majorité de contributions au Centre international de déminage humanitaire, pour différents objets (conférence d’Ottawa, convention d’Oslo, International campaign to ban landmine), ainsi que de frais de missions pour l’ambassadeur thématique.

 

Les crédits dédiés aux subventions se composent des subventions du cabinet du ministre, de la direction des affaires politiques et de sécurité et du délégué interministériel à la Méditerranée. Les subventions ont été principalement versées à des associations. Cinq grands domaines d’intervention ont caractérisé la politique de subvention du cabinet :

 

  • Le renforcement de l’action diplomatique de la France dans le cadre de relations bilatérales ou en matière de promotion du multilatéralisme : 1 M€ versés à l’association « Forum de Paris sur la Paix », 42 k€ versés au GIP « Mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire », 72 k€ AE=CP par transfert pour notre participation aux travaux de la Commission mixte franco-camerounaise ;

  • La défense des droits de l’homme et les travaux mémoriels, dont le Prix Simone Veil en faveur de la défense des droits des femmes dans le monde (100 k€ AE et 150 k€ CP), la fondation nationale pour la mémoire de l’esclavage (40 k€ AE=CP), la fondation mémorielle IBUKA pour la mémoire et le soutien pour les victimes du génocide Tutsi (30 k€ AE=CP), notre participation au projet de Musée mémorial du terrorisme (137 k€ AE=CP) ;

  • Les subventions aux associations (641 k€) dans le cadre de projets présentant un intérêt au regard des priorités politiques du Département (multilatéralisme, égalité femmes/hommes, maintien de la paix, lutte contre les dérèglements climatiques, contre les inégalités mondiales, promotion des droits de l’Homme…) ;

  • Les subventions du Délégué interministériel à la Méditerranée se sont élevées à 0,26 M€ AE=CP et ont permis de soutenir des projets œuvrant notamment dans le domaine de la culture, de la jeunesse et du développement durable en Méditerranée ;

  • Enfin, les subventions de la Direction des affaires politiques et de sécurité ont été versées au bénéfice de projets en soutien des intérêts de la France dans le Pacifique, pour un montant total de 20 k€ AE=CP.

 

La consommation ne comprend pas la participation du MEAE à la commission mixte d’historiens entre la France et l’Algérie et au colloque international de septembre 2023 sur le génocide au Rwanda (les appels de fond n’ont finalement pas été reçus. Des crédits avaient également été provisionnés pour honorer nos commandes de conseils et de représentations juridiques dans le cadre du contentieux internationale de la Montagne d’or en Guyane, les décaissements interviendront finalement en 2024.

 

Communication

 

Consommation AE : 0,36 M€

Consommation CP : 0,35 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Invitations de journalistes étrangers

0,57

0,57

0,32

0,31

Subventions aux associations de presse diplomatique

0,03

0,03

0,04

0,04

 

La consommation liée aux invitations de journalistes étrangers a été conforme aux prévisions, avec l’invitation à Paris de 55 journalistes en 2023, issus du continent africain, du continent américain, de la zone Asie et du continent européen à l’occasion de la préparation du One Forest Summit, pour participer au salon Vivatech, pour la préparation du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, pour des programmes axés sur la lutte contre la désinformation, l’enseignement supérieur et la recherche, l’innovation industrielle et l’attractivité économique ou sur la thématique État de droit, ou encore à l’occasion de la coupe du monde de rugby et du Forum des Industries culturelles et créatives. Conformément à la convention actuellement en vigueur, les frais d’invitation sont réglés par appels de fonds quadrimestriels auprès de Campus France en février (30 %), mai (30 %) et octobre (40 %) sur la base du relevé des dépenses effectives.

 

Quatre subventions aux associations de presse diplomatique ont été octroyées pour un montant total de 43 500 € :

  • 10 500 € ont été accordés à la « School of civic education » pour contribuer à l’organisation d’un séminaire en France à destination de 15 à 20 journalistes d’Europe continentale. L’objectif était de sensibiliser ce public à la lutte contre la désinformation.

  • 15 000 € ont également été versés à la Maison des Journalistes étrangers afin de soutenir l’accueil de journalistes exilés dans le cadre du dispositif Ukraine-MDJ.

  • 8 000 € ont été accordés à l’Association de la presse diplomatique française (APDF)

  • 10 000 € ont été accordés pour la Société de géopolitique pour financer une formation destinée à sensibiliser chercheurs, analystes et journalistes aux techniques d’open source intelligence (OSINT) pertinentes dans un contexte russophone.

 

 

ACTION

02 – Action européenne

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Action européenne

12 521 850
12 634 231

122 295 246
86 108 919

134 817 096
98 743 150

12 521 850
12 634 231

122 295 246
86 103 709

134 817 096
98 737 940

 

Les montants de l’exécution 2023 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

12 521 850

12 634 231

12 521 850

12 634 231

Rémunérations d’activité

9 320 086

9 668 703

9 320 086

9 668 703

Cotisations et contributions sociales

3 130 559

2 850 818

3 130 559

2 850 818

Prestations sociales et allocations diverses

71 205

114 710

71 205

114 710

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

15 000

9 216

15 000

4 006

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

15 000

9 216

15 000

4 006

Titre 6 : Dépenses d’intervention

122 280 246

86 099 703

122 280 246

86 099 703

Transferts aux ménages

 

5 000

 

5 000

Transferts aux entreprises

 

1 393 700

 

1 393 700

Transferts aux autres collectivités

122 280 246

84 701 003

122 280 246

84 701 003

Total

134 817 096

98 743 150

134 817 096

98 737 940

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Communication du ministre délégué chargé des affaires européennes


Dotation LFI : 15 000 € en AE=CP

Consommation d’AE : 9 216 €

Consommation de CP : 4 006 €


Ces dépenses sont relatives aux actions d’information et de communication menées par le cabinet de la secrétaire d’État chargée des Affaires européennes. La plupart des dépenses s’y rattachant sont réalisées sur une carte d’achat.



DÉPENSES D’INTERVENTION


Contributions européennes


Dotation LFI : 121,6 M€ en AE=CP

Consommation : 86,5 M€ en AE=CP (comprenant une contribution imputée par erreur sur l’action 4 dans Chorus).



LFI 2023

Exécution 2023


AE = CP

AE = CP

Conseil de l’Europe

47 768 483

46 657 985

Expertise France – Dispositif END

2 300 000

1 393 700

OSCE (Fonds fiduciaire)

Cette contribution a été imputée par erreur sur l’action 4 dans Chorus.

1 000 000

1 000 000

Union de l’Europe occidentale

1 541 628

1 567 955

Fondation Anna Lindh

250 000

250 000

Union pour la Méditerranée

400 000

400 000

Facilité européenne pour la paix (FEP)

67 830 000

34 723 199

Fonds européen pour la démocratie (FEDEM)

500 000

500 000


121 590 111

86 492 839


Le taux de consommation des contributions européennes sur crédits ouverts en LFI s’établit à 71 %. Cette sous-consommation est principalement imputable à la Facilité européenne pour la paix (FEP) dont les appels pour contribuer aux mesures d’assistance non-létales du Pilier 2 de l’Instrument ont été moins importants qu’anticipés. En effet, la contribution de la France à la FEP est assurée à la fois par le MEAE et le MINARM, en fonction de la nature des mesures des actions mises en œuvre et qui font l’objet de décisions votés par les États membres et intervenant après la budgétisation.


On observe par ailleurs en 2023 une sous-consommation des crédits alloués au financement du dispositif des Experts nationaux détachés (END) dans les instances européennes, via l’opérateur Expertise France. Des difficultés à identifier des candidats sur des postes nécessitant une expertise pointue se sont traduites par une sous-consommation en 2023.


L’exécution des autres dépenses est globalement conforme à la programmation initiale. La contribution volontaire au FEDEM, en augmentation par rapport à 2022, a été versée pour financer les activités de l’organisation, conformément au programme de travail adopté par ses organes exécutif, en faveur de la démocratie, de la liberté des médias et son travail pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme vulnérables, en particulier dans les États du voisinage.


Subventions cabinet du secrétaire d’État chargé des Affaires européennes


Dotation LFI : 0,7 M€ en AE=CP

Consommation : 0,6 M€ en AE=CP


Les subventions attribuées par le cabinet au Affaires européennes à des associations œuvrant en faveur de l’intégration et du développement européens, de la citoyenneté, de la jeunesse, de la culture et des valeurs européennes, se sont élevées à 635 k€ en 2023. Celles-ci ont concerné 36 associations, en poursuite de l’effort de diversification des bénéficiaires qui a été mené par le cabinet depuis 2021 (29 associations subventionnées en 2021, 37 en 2022).

 

ACTION

04 – Contributions internationales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Contributions internationales

 
 

707 469 304
681 115 855

707 469 304
681 115 855

 
 

707 469 304
681 115 855

707 469 304
681 115 855

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 6 : Dépenses d’intervention

707 469 304

681 115 855

707 469 304

681 115 855

Transferts aux collectivités territoriales

 

776 667

 

776 667

Transferts aux autres collectivités

707 469 304

680 339 188

707 469 304

680 339 188

Total

707 469 304

681 115 855

707 469 304

681 115 855

 

DÉPENSES D’INTERVENTION




LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Contributions internationales en euros

101,30

101,30

110,76

110,76

Contributions internationales en euros à l’ONU et institutions spécialisées

89,03

89,03

92,61

92,61

Contributions en devises : contributions aux autres organisations internationales

1,04

1,04

1,19

1,19

Contributions en devises : Contributions obligatoires en devises à l’ONU et institutions spécialisées

216,33

216,33

211,53

211,53

Opérations de maintien de la paix

299,76

299,76

264,02

264,02

Total

707,46

707,46

680,11

680,11



La consommation des Contributions internationales payables en euros est supérieure de 13 M€ aux crédits votés pour les raisons suivantes :


  • Une contribution non programmée en LFI pour le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) de 0.77 M€ pour payer les arriérés de paiement dus à un retard des actions prévues sur cette ligne ;

  • Une surconsommation à l’OCDE de 2,05 M€ en raison du retour de l’inflation dans le calcul de la contribution et de coûts d’électricité supplémentaires. Le budget a également absorbé une partie de la hausse salariale.

  • Une consommation supérieure aux prévisions de 4,4 M€ pour l’enveloppe des contributions volontaires ASD au bénéfice du CAP OTAN ;

  • L’enveloppe des crédits sur le maintien et la prévention de la paix (3 M€) a également bénéficié de redéploiements pour financer la mission multinationale de soutien sécuritaire en Haïti ;


Certaines contributions ont en revanche été inférieures au montant budgété :

  • Une moindre dépense de l’enveloppe OSCE MSOU (0,95 M€) en raison de difficultés administratives rencontrées avec le Secrétariat de l’OSCE, qui ont en partie été reversés sur l’enveloppe CAP OTAN (ci-dessous) ;

  • une sous-consommation des versements en euros au titre des programmes jeunes JEA et VNU (2 M€) : la promotion 2023 a été majoritairement affectée dans des Organisations dont les budgets sont libellés en dollars ;

  • une dépense inférieure à la budgétisation au titre de la contribution de la France au Tribunal spécial pour le Liban, qui était en phase de clôture et a officiellement fermé le 31 décembre 2023.



LFI 2023

Exécution 2023

Contributions internationales payables en euros

AE = CP

AE = CP

AIEA - Agence internationale de l’énergie

14 884 150

14 961 226

AIEA - Fonds de coopération technique

3945752

3 891 715

CCNUCC - Convention cadre contre le changement climatique

1 414 078

1 283 470

CICR - Centre international de la Croix Rouge

7 500 000

7 500 000

CIRC - Centre International de Recherche sur le Cancer

0

776 667

CPI - Cour Pénale Internationale

14 542 812

14 034 060

CPS - Communauté du Pacifique

2 400 000

2 400 000

OAA - Organisation des NU pour l’alimentation et l’agriculture

8 334 005

8 334 005

OCDE - Organisation de coop et de développement économiques

21 821 688

23 880 313

OIAC - Organisation pour l’interdiction des armes chimiques

3 043 565

3 044 769

ONU - Jeunes experts associés

2 024 160

1 340 849

IMA - Institut du monde arabe

12 354 000

12 354 000

OSCE - Organisation pour la sécurité et la coop en Europe - Budget ordinaire

Une contribution de 1 M€ a été imputée par erreur sur l’action 4, alors qu’elle relève de l’action 2.

14 004 622

12 957 567

OSCE - MSOU Mission d’information spéciale en Ukraine

2 500 000

1 550 000

OTAN - Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

36 779 350

37 536 338

OTICE - Commission préparatoire de l’organisation pour le traité d’interdiction complète des essais nucléaires

2 430 470

2 377 435

PNUE ‑740 - Convention Barcelone pour la protection de la mer méditerranée contre la pollution

1 999 423

1 999 323

TSL - Tribunal spécial pour le Liban

1 000 000

0

UNESCO - Organisation des NU pour l’Éducation, la science et la culture - Budget ordinaire

6 219 629

6 255 695

Contributions volontaires maintien de la paix (ONU DOP, PBF, DPPA, ONUDC)

12 835 000

15 835 000

Contributions volontaires ASD (AIEA, OIAC, OSCE, ONUDC...)

9 750 000

14 295 652

Contributions volontaires DJ

1 000 000

1 650 000

Autres contributions

9 542 675

15 108 481

TOTAL

190 325 379

203 366 565



Le taux de consommation des contributions internationales payables en devises représente 98 % des crédits votés en LFI. La sous-consommation constatée en exécution par rapport aux crédits votés en LFI (5 M€) sur la ligne en devises est principalement imputable à :


  • Un écart à la budgétisation en loi de finance initiale au budget régulier de l’ONU (3 M€) ;

  • Une moindre consommation de la ligne dédiée à l’Organisation internationale du Travail (1,5 M€).


Les versements en dollars au titre des programmes jeunes JEA et VNU sont supérieurs aux prévisions (8,4 M€), nos jeunes experts ayant été en majorité recrutés par des Organisations dont les budgets sont libellés en dollars, entraînant ainsi un report de charge depuis les contributions internationales en euros.


Le risque au change a été limité sur les paiements en dollars et en francs suisse grâce à l’utilisation du dispositif d’Ordre d’achat à terme (OAT) à hauteur de 85 % pour les contributions payées en devises.




LFI 2023

Exécution 2023

Contributions internationales payables en devises

AE = CP

AE = CP

AIEA - Agence internationale de l’énergie atomique

2 176 619

2 226 758

MTPI - Mécanisme international résiduel TPI

3 200 614

2 862 232

OAA - Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

10 840 875

10 870 696

OACI - Organisation de l’aviation civile internationale Budget civil

1 209 885

1 091 423

OIM - Organisation internationale pour les migrations

2 620 395

2 861 234

OIT - Bureau international du travail

16 115 057

14 604 013

OMC - Organisation mondiale du commerce

7 256 652

6 818 101

OMM - Organisation météorologique mondiale

2 903 546

2 831 062

OMS - Organisation mondiale de la santé

19 959 160

19 406 320

ONU - Organisation des Nations Unies - Budget régulier

118 882 803

115 896 478

ONU - Jeunes experts associés

7 211 656

8 408 605

OTICE - Commission préparatoire de l’organisation pour le traité d’interdiction complète des essais nucléaires

3 017 789

3 006 013

PNUE ‑700 - Programme des NU pour l’environnement

7 122 641

6 847 639

UNESCO - Organisation des NU pour l’Éducation, la science et la culture - Budget ordinaire

7 210 967

7 249 893

Autres contributions

7 650 779

7 747 480

Total

217 379 438

212 727 947




La consommation sur la ligne des opérations de maintien de la paix s’établit à 88 % par rapport à la LFI. Cet écart entre prévision et exécution s’explique principalement par l’évolution du périmètre des OMP suite à l’annonce du retrait et de la fermeture de la MINUSMA, réalisés en 2023 (liquidation en cours en 2024).


Au-delà du retrait de la MINUSMA, l’écart entre la budgétisation des OMP en PLF 2023 et l’exécution s’explique par deux facteurs :

  • le décalage des calendriers budgétaires français et onusien : le budget des OMP 2023-2024 a été voté par l’Assemblée générale des Nations unies fin juin 2023 pour la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024 ;

  • les incertitudes de la situation internationale, qui conditionnent l’évolution des mandats de chaque OMP et donc les budgets adoptés à l’été.


La quote-part de la France au budget des OMP demeure inchangée (5,2894 %) pour les 3 années 2022, 2023 et 2024. Par ailleurs, les contributions aux OMP étant couvertes par les ordres d’achats à terme, contractés auprès de l’Agence France Trésor dans le cadre de la budgétisation, le risque au change est neutralisé.



LFI 2023

Exécution 2023

Opération de maintien de la paix

AE = CP

AE = CP

BANUS (ex-UNSOA) - Soutien à l’AMISOM : Bureau d’appui des Nations Unies à la Somalie

26 849 022

24 578 769,27

FINUL : Force intérimaire des Nations Unies au Liban

25 160 658

25 595 520,79

FISNUA : Force intérimaire des Nations Unies à Abiyé

13 479 717

17 553 144,01

FNUOD : Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement – Golan

3240838

3 384 041,17

MINUK : Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo

1 953 648

1 777 723,67

MINURSO : Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental

2 842 525

3 028 380,72

MINUSCA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

53 635 241

56 116 752,37

MINUSMA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali

60 572 285

33 086 283,05

MINUSS : Mission des Nations Unies au Soudan du Sud

57 154 963

53 138 099

MONUSCO : Mission des Nations Unies en république démocratique du Congo

53 356 659

44 405 535,75

FNUCHYP : Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre

1 518 924

1 357 090,30

Total

299 764 486

264 021 340


 

ACTION

05 – Coopération de sécurité et de défense

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Coopération de sécurité et de défense

78 974 535
56 110 147

36 437 645
32 072 462

115 412 180
88 182 609

78 974 535
56 110 147

36 437 645
33 773 398

115 412 180
89 883 545

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

78 974 535

56 110 147

78 974 535

56 110 147

Rémunérations d’activité

56 530 043

42 939 876

56 530 043

42 939 876

Cotisations et contributions sociales

22 246 326

12 660 829

22 246 326

12 660 829

Prestations sociales et allocations diverses

198 166

509 442

198 166

509 442

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

4 091 832

6 773 578

4 091 832

6 613 313

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 091 832

6 773 578

4 091 832

6 613 313

Titre 6 : Dépenses d’intervention

32 345 813

25 298 885

32 345 813

27 160 085

Transferts aux ménages

 

2 687 136

 

4 102 258

Transferts aux entreprises

 

163 660

 

255 385

Transferts aux autres collectivités

32 345 813

22 448 088

32 345 813

22 802 442

Total

115 412 180

88 182 609

115 412 180

89 883 545

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT




LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Fonctionnement et appui à l’activité de la DCSD

4,09

4,09

3,40

3,44

Total

4,09

4,09

3,40

3,44


Les crédits de fonctionnement sont principalement dédiés à la prise en charge des frais de déménagement des 313 coopérants et de leurs familles. Toutes les dépenses de fonctionnement sont réalisées, soit depuis l’administration centrale, soit par le biais de services exécutants du ministère des Armées et du ministère de l’Intérieur, soit depuis les postes à l’étranger qui reçoivent des crédits délégués.

L’exécution de cette ligne s’explique par l’impact de l’inflation sur le coût des déménagements et sur les déménagements supplémentaires consécutifs aux départs de tous les coopérants du Niger. Un redéploiement a néanmoins pu être effectué par rapport aux crédits LFI.




DÉPENSES D’INTERVENTION



LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Formations en sécurité-défense-développement

21,45

21,45

17,67

17,17

Ingénierie et expertise sécurité-défense-développement

3,75

3,75

3,49

4,84

Aide logistique directe aux partenaires

7,15

7,15

7,50

8,32

Total

32,35

32,35

28,66

30,33


Les crédits d’intervention sont dédiés à des projets participant au renforcement de l’État de droit et de la sécurité intérieure, à l’appui au commandement et au renforcement des capacités des États partenaires.


En 2023, les axes d’effort de cette direction ont accompagné les priorités de l’action diplomatique française dans les zones identifiées comme sensibles (bande sahélo-saharienne, Liban, Indopacifique, Balkans), sur des thématiques principales de lutte contre le terrorisme, contrôle des flux migratoires irréguliers et trafics associés, cyber sécurité, ainsi que de renforcement générale des capacités en sécurité intérieure et protection civile. Ils ont été déclinés en trois catégories d’action :


Les activités de formations, formations initiales ou continues, bénéficient aux cadres des pays partenaires dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure et de la protection civile. Elles sont assurées en France ou à l’étranger parmi le réseau des 72 centres de formation soutenus, écoles nationales à vocation régionales (ENVR) ou internationales (EIVR).

Le décret de transfert au titre du remboursement des frais de formation de stagiaires étrangers au profit du ministère des Armées s’élève pour 2023 en AE et CP à 5,9 M€. Ce montant, qui apparaît sur la restitution doit être ajouté au montant de la consommation de l’activité « Formations en sécurité-défense-développement ».

La comparaison entre ressource LFI et l’exécution s’explique, par la réserve légale et le surgel (1 %) et par la non prise en compte de la dépense réalisée par le décret de transfert (5,9 M€).

En outre :

  • certaines formations programmées initialement, dont les stages à la carte, n’ont pas pu être réalisées pour 450 k€ pour notamment des raisons d’incapacité d’accueil par les organismes de formation ;

  • le transport des stagiaires vers les ENVR a généré une économie de 300 k€ ;

  • le transport des stagiaires vers la France a généré une économie de 100 k€ ;

  • les dépenses IHEDN ont généré une économie de 100 k€ suite aux efforts de rationalisation des dépenses réalisés.


Les missions d’expertise et de conseil consistent à envoyer des experts à l’étranger pour des missions d’évaluation des dispositifs de sécurité intérieure et de défense, de conseil de haut niveau, d’instruction des unités d’intervention et des formateurs des États partenaires. L’écart entre ressource LFI et l’exécution s’explique, par la réserve légale, le surgel et l’annulation de missions d’expertise en particulier au Maroc, en Tunisie, au Liban et en Libye (pour 460 k€) et pour le reste des postes (400 k€).

L’aide logistique directe vise à acquérir puis à transférer aux partenaires des équipements permettant de renforcer les capacités de ces derniers dans des domaines présentant également un intérêt pour la sécurité de la France et de ses ressortissants. Ces matériels ont concerné le secteur de la défense (cyber, matériel de mobilité terrestre), de la sécurité intérieure (cyber, déminage, matériel de mobilité terrestre, matériel de maintien de l’ordre), et de la protection civile (véhicules de secours).


La forte exécution de ces lignes s’expliquent d’une part par des redéploiements internes, et d’autre part par des ressources extrabudgétaires, qui ont été perçues par voie de fonds de concours pour un montant total de 8,07 M€ en AE et CP (hors reports de l’exercice 2022). Ces versements ont été obtenus dans le cadre des projets suivants :

  • FDC 1-3-00289 « Participation de tiers métropolitains aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montant total de 32 145 € perçus de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) au titre de sa participation au projet « Formation francophone de formateurs aux opérations de maintien de la paix » dans le cadre de l’ONU.

  • FDC 1-3-00242 « Contributions de tiers étrangers au financement des dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montants perçus 5,9 M€ au titre de leur participation au projet « Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) » en Côte d’Ivoire.

  • FDC 1-3-00241 « Participation de la Commission européenne aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montants totaux de 2,13 M€ perçus au titre des projets « Defend Ghana / Togo » et « Defend Burkina / Bénin ».







 

ACTION

06 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Soutien

145 325 259
138 226 906

126 409 755
123 510 987

271 735 014
261 737 894

145 325 259
138 226 906

133 335 770
126 894 703

278 661 029
265 121 610

 

Les montants de l’exécution 2023 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation. 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

145 325 259

138 226 906

145 325 259

138 226 906

Rémunérations d’activité

98 508 808

105 782 049

98 508 808

105 782 049

Cotisations et contributions sociales

45 508 879

31 189 852

45 508 879

31 189 852

Prestations sociales et allocations diverses

1 307 572

1 255 005

1 307 572

1 255 005

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

110 610 225

120 069 515

118 095 770

120 827 595

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

110 610 225

120 069 515

118 095 770

120 827 595

Titre 5 : Dépenses d’investissement

15 799 530

3 315 557

15 240 000

5 949 693

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

15 799 530

751 791

15 240 000

2 819 942

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

2 563 766

 

3 129 751

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

125 915

 

117 415

Transferts aux ménages

 

104 329

 

104 329

Transferts aux autres collectivités

 

21 586

 

13 086

Total

271 735 014

261 737 894

278 661 029

265 121 610

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT :

 

 

 

ADMINISTRATION GÉNÉRALE

 

Consommation en AE : 23,65 M€

Consommation en CP : 23,56 M€

 

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Frais de mission des services en France

5,81

5,81

5,09

5,10

Frais de représentation des services en France

0,50

0,50

0,35

0,34

Achats en France et dépenses exceptionnelles

0,50

0,50

0,75

0,79

Archives

1,31

1,31

1,18

1,53

Fonctionnement des services en Île-de-France 

6,90

6,10

7,03

6,91

Fonctionnement des services à Nantes

0,78

0,78

0,85

0,51

Fonctionnement des centres de conférences ministériels

0,34

0,34

0,52

0,56

Valise diplomatique

6,50

6,50

7,88

7,82

Total

22,64

21,84

23,65

23,56

 

L’exécution des crédits sur la ligne Frais de mission des services augmente de 9 % par rapport à 2022 et dépasse le niveau d’avant la crise sanitaire (4,15 M€ en 2019). L’année 2022 avait été marquée par une très forte hausse de la consommation et ce, suite à la réouverture des frontières à l’issue de la crise COVID et à la hausse du coût des billets d’avion (+17,3 % constatés sur les vols à l’international). L’inflation est restée sensible sur le prix des billets d’avion, avec une hausse au départ de la France de plus de 10 % en 2023 vers l’Asie-Pacifique, le Moyen-Orient et les pays de l’espace économique européen et la Suisse. Dans une démarche d’éco-sobriété les services visent à privilégier les trajets les plus directs, dès que les conditions tarifaires proposées par les compagnies le permettent, ce qui entraîne une augmentation du prix moyen des billets.

 

La consommation 2023 se répartit comme suit :

  • 3 205 639 € au titre des déplacements aériens et ferroviaires, location de bus, réservation d’hébergement, affrètement d’avions commerciaux, prestations réalisées auprès des agences de voyage Air France et CMSV. Ce montant était de 3 052 894 € en 2022 soit une hausse de 5 % ;

  • 1 451 866 € au titre des états de frais remboursés aux agents au retour de leurs missions (versement des indemnités journalières) contre 1 215 380 € en 2022 ;

  • 198 252 € ont été délégués dans les postes, afin de prendre en charge les missions des services en France (IGAE notamment) ;

  • 141 124 € de licence et prestations informatiques, qui étaient facturées directement par l’UGAP dans le cadre de l’ancienne convention. En 2023, compte tenu de la mise en œuvre d’un marché voyagiste conclu dans un contexte d’urgence impérieuse, le ministère a dû engager des coûts spécifiques de raccordements informatiques ;

  • 84 944 € pour les autres prestations (taxi, péage, transport en commun…) contre 77 985 € l’an passé ;

  • 7 893 € de factures internes (remboursement de la Présidence suite à des déplacements officiels), ces modalités de refacturation aux directions géographiques est un nouveau dispositif mis en place par la Présidence.

 

En 2023, la consommation des frais de représentation des services en France s’est établie à 348 698 € en AE (soit 75 % de la dotation du DRICE) et à 337.955 € en CP (73 % du DRICE). Ces chiffres ne prennent pas en compte les écritures en interne liées à la réservation de salles et aux services liés au sein de l’Hôtel du Ministre, en les incluant, la consommation des frais de représentation des services en France s’élève à hauteur de 95,3 % de la dotation du DRICE (AE=CP). Cette ligne couvre les dépenses de frais de représentation de l’ensemble des services d’administration centrale (directions politiques et géographiques, ambassadeurs thématiques, direction générale de l’administration, direction de l’Union européenne, direction du numérique, direction des affaires juridiques, direction des archives, Centre d’analyse de prévision et de stratégie, protocole, secrétariat général) émargeant sur le programme 105 (hors inspection générale des affaires étrangères, direction de la coopération de sécurité et de défense, centre de crise et de soutien et Cabinets).

 

L’enveloppe des archives recouvre de nombreuses dépenses correspondant à des prestations de restauration de documents, numérisation de fonds d’archives, à la commande de fournitures de conservation, au reconditionnement de fonds d’archives.

 

Une légère surconsommation est constatée sur le fonctionnement des services en Île-de-France. En 2023, le principal poste de dépense (4,5 M€) a concerné le marché multi-technique-multiservices (MTMS), en particulier dans son volet « services » (nettoyage, aménagements – déménagements, gestion des déchets). La convention UGAP pour l’accueil téléphonique ministériel commun aux sites parisiens et nantais (AE : 0,2 M€ / CP : 0,6 M€), ainsi que le contrat d’entretien des parcs et jardins (en AE, engagement pour 2 ans pour un montant de 1 M€ et en CP 0,4 M€) constituent les deux autres postes de dépenses principaux. Cette activité supporte également l’approvisionnement courant des services en mobilier, reprographie et commandes diverses de fournitures de bureau. Aussi, 250 k€ ont dû être fléchés pour le financement d’un space-planner, afin de réaménager des espaces de travail et prendre en compte l’augmentation des effectifs en administration centrale, initiée au 1er septembre 2023.

 

Les dépenses prises en charge sur l’activité « Fonctionnement des services à Nantes » portent essentiellement sur les prestations courantes de nettoyage des quatre sites nantais, et porte également les dépenses de matériel, de fournitures, de mobilier et de prestations diverses. Une légère surconsommation, sans impact sur la programmation budgétaire globale, est constatée en AE. Depuis 2022, le centre de conférences ministériel a pu retrouver une activité du niveau de la période avant la pandémie. Ce retour à la normale s’est confirmé en 2023 avec une légère surconsommation constatée et anticipée en cours de gestion par des mouvements de crédits.

 

Les centres de conférences ministériels : le CCM a ainsi accueilli 312 réunions pour un total de plus de 35 000 personnes accueillies. Le contexte international, l’attention portée au réseau diplomatique et aux dialogues avec les agents du ministère ont conduit le CCM à accueillir des évènements diplomatiques, des réunions urgentes, ainsi que des réunions de dialogue social durant toute l’année 2023 (exemples : les sessions bi-annuelles de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) en mars et octobre, les élections législatives partielles en avril, les réunions plénières du Conseil national du Développement et de la solidarité internationale (CNDSI), la Conférence des ambassadeurs en août, les briefings diplomatiques JOP Paris 2024…).

 

En raison de l’augmentation du prix des liaisons aérienne constatée depuis la crise sanitaire, la consommation de la valise diplomatique excède la dotation prévue en LFI. Cependant, la valise diplomatique bénéficie de rétablissements de crédits, à hauteur de 2,4 M€, du fait de prestations réalisées au titre d’autres ministères.

 

 

RESSOURCES HUMAINES

 

Consommation en AE : 14,24 M€

Consommation en CP : 15,13 M€

 

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Formation

6,10

6,10

5,73

6,25

Action sociale

6,54

6,54

6,02

6,34

Divers dont MAD et frais de justice

1,67

1,67

1,60

1,65

Accompagnement VI contractuels et experts

0,87

0,87

0,89

0,88

Total

15,18

15,18

14,24

15,13

 

La ligne formation regroupe les crédits formation stricto sensu mais aussi les dépenses pour l’organisation des concours, la gratification des stagiaires et celles liées à l’apprentissage.

 

Les dépenses ont été réparties comme suit :

 

DÉPENSES de l’école diplomatique et consulaire

AE (M€)

CP (M€)

- Centre de Formation Linguistique (CFL), incluant préparations aux concours et examens professionnels

0.35

0.37

- Centre de Formation Continue (CFC), incluant CPF

1.19

1.15

- Institut Diplomatique et Consulaire (IDC)

0.2

0.2

- Académie Diplomatique d’été (ADE)

0.05

0.05

- Institut de Formation aux Affaires Administratives et Consulaires (IFAAC)

0.11

0.1

- Coachings

0.04

0.03

- Cellule audiovisuelle

0.11

0.07

- Bureau de la Formation en ligne, y compris le développement de la nouvelle plateforme de formation Diplomatica

0.47

1.08

- Dépenses diverses de fonctionnement de l’EDI

0.03

0.04

- Formations de sécurité

0.31

0.35

- Centre des Hautes Études de l’Institut Diplomatique (CHEID) – sur ADP

0.15

0.13

- Délégation de crédits aux postes

1.46

1.46

DÉPENSES HORS EDI

AE (M€)

CP (M€)

- Bureau des concours et examens professionnels

0.42

0.41

- Bureau des Stages et de l’Apprentissage

  • Gratification des stagiaires

0.24

0.24

  • Frais liés à l’apprentissage

0.58

0.56

 

Certaines prestations de formation (apprentissage par exemple) se déroulant selon un « rythme scolaire », ont entrainé un rythme de consommation plus important en fin d’année. De nombreuses dépenses n’ont ainsi été finalisées qu’en fin de gestion, créant l’écart entre AE et CP.

 

Une grande partie de la consommation en CP du E-learning vient d’engagements effectués en 2022, voire en 2021, mais qui n’ont été soldés que dans le courant de l’année 2023. Il s’agit du transfert des données de la plateforme de langue MAEL en fin de vie vers MOODLE. 0,39 M€ utilisés proviennent de l’ADP 2-2-00582 et ont permis de financer le CHEID (administration centrale et postes), l’ADE, la formation TREMPLIN et une grande partie des besoins pour la délégation à l’encadrement supérieur.

 

Comme chaque année, l’EDI a délégué des crédits à d’autres directions du MEAE dans le but de contribuer à leurs formations spécifiques :

 

  • 60 k€ délégués à la DCP ;

  • 40 k€ délégués à la DNUM ;

  • 0,1 M € dont 40 k€ provenant de l’ADP ont été délégués au bureau des voyages et des missions (DAF/3/VEM) en complément de la dotation initiale des enveloppes attribuées à l’EDI ;

  • 0,1 M€ ont été redéployés en fin d’année sur d’autres secteurs en grande partie suite à la non reconduction de certains contrats pour la formation en ligne qui n’ont pas été reconduits car jugés obsolètes.

 

Pour les dépenses d’action sociale, se référer supra.

 

Concernant l’activité Divers, qui regroupe notamment les frais de justice et diverses dépenses en centrale et dans les postes, 1,60 M€ en AE et 1,65 M€ en CP ont été exécutés afin de financer :

 

  • Des indemnités en règlement de décisions de justice ou résultant de la protection fonctionnelle ou protocole d’accord, en centrale et dans les postes (474 k€ en AE et en CP) ;

  • La tenue des élections professionnelles de décembre 2022 (241 k€ en AE et 384 k€ en CP) ;

  • Le remboursement de trois mises à disposition (385 k€ en AE et en CP) ;

  • La contribution 2023 au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (31 k€ en AE et en CP) ;

  • Diverses dépenses en centrale et à l’étranger pour des aménagements de postes de travail d’agents et d’agentes en situation de handicap (mobilier ergonomique, logiciels spécifiques et formations à leur utilisation, écrans de grande taille, claviers et souris spécifiques, télé agrandisseurs etc.), des frais de transports adaptés et des prestations d’interprétation en langue des signes française (421 k€ en AE et 328 k€ en CP) à la fois en centrale et dans les postes ;

  • Des dépenses diverses comme l’achat d’ouvrages techniques pour le SAJI, l’impression de l’annuaire diplomatique et la rédaction du verbatim des réunions de dialogue social (48 k€ en AE et 48 k€).

 

L’écart entre la dotation LFI et la consommation réelle s’explique par :

 

  • une incertitude, au moment de la programmation, quant au montant total des factures liées aux élections professionnelles à la charge du Département (marché porté par le MEFR) ;

  • une incertitude, au moment de la programmation, quant au montant nécessaire pour faire face aux dépenses liées au contentieux et à la protection fonctionnelle.

 

Concernant l’activité Accompagnement VI, contractuels et experts, la consommation de ces crédits se décompose de la manière suivante :

 

  • protection sociale des volontaires internationaux : 0,71 M € en AE et 0,65 M € en CP dans le cadre du marché d’assurance mis en place pour la protection sociale des volontaires internationaux ;

  • actions de formation en faveur des agents contractuels en fin de mission : 400 k€ pour soutenir 3 projets de formation. Cette participation financière s’inscrit dans le cadre du Compte Personnel de Formation et de la politique d’accompagnement des agents contractuels du ministère afin de contribuer à l’enrichissement des compétences et de favoriser la fluidité des parcours ;

  • frais de gestion Pôle Emploi concernant la gestion de l’indemnisation chômage (suite conclusion annexe conventionnelle en 2020). Ces frais représentant un pourcentage des dépenses d’allocations d’aide au retour à l’emploi ont été versés tous les deux mois, pour un montant total de 96 k€ ;

  • souscription LinkedIn proposant des solutions de recrutement et de développement d’une marque employeur à destination notamment des agents contractuels. Ont été engagés 128 341 € correspondant à la souscription déc. 2023/janv. 2026 ; une avance de 121 923 € a également été réglée, sur la base d’une convention d’avance, la facture n’ayant pu être émise avant la fin 2023 par l’UGAP.

 

IMMOBILIER EN FRANCE

 

Consommation en AE : 24,64 M€

Consommation en CP : 23,24 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Entretien et maintenance courant en Île-de-France 

7,10

6,60

7,23

7,10

Entretien et maintenance courant à Nantes

0,46

0,46

1,03

0,92

Énergie et fluides en Île-de-France 

3,97

2,84

4,29

4,61

Énergie et fluides à Nantes

1,29

0,84

1,34

1,51

Décoration et patrimoine

0,90

0,90

2,19

1,83

Locations et charges en France

2,11

2,48

8,56

2,20

Loyer La Courneuve

0,00

5,02

0,00

5,07

Total

15,83

19,14

24,64

23,24

 

 

 

Pour rappel, l’activité « Entretien et maintenance courant en Île-de-France » avait fait l’objet d’une mesure tendancielle (+4 M€ en AE et +1,7 M€ en CP) afin de prendre en compte l’avenant de la période n° 4 du marché MTMS (maintenance multi-technique et multiservices). Les crédits dédiés à l’entretien et à la maintenance des bâtiments parisiens sont consommés principalement par la partie forfaitaire du marché MTMS pour un montant de 3,4 M€ en CP, couvrant les dépenses récurrentes de maintenance des sites parisiens du ministère (Quai d’Orsay, Convention, La Courneuve, Invalides). Le reste des dépenses de cette activité (3,7 M€) concerne des opérations de maintenance (rafraîchissement de bureaux, réparation d’équipements techniques), dont nombre concourent à la sobriété énergétique.

 

Les principaux postes de dépenses relatifs à la ligne Entretien et maintenance courant à Nantes ont concerné l’entretien et la maintenance des bâtiments dans le cadre de la convention UGAP, ainsi que l’entretien des ascenseurs, des équipements techniques et des espaces verts. L’ancienneté des sites nantais a rendu nécessaire un nombre élevé d’interventions. La surconsommation constatée (un peu moins de +600 k€ en AE et +500 k€ en CP, soit respectivement +135 % et +110 %) a été financée par des mouvements en gestion. 

 

Concernant l’énergie et les fluides en Île-de-France, les fluctuations des tarifs de l’énergie et l’obligation de procéder à des engagements sur deux ans pour la fourniture d’électricité et de gaz 2024-2025 des sites franciliens du lot 1 (4 M€) ont conduit à une forte surconsommation en AE (5 M€ au total) . Ce besoin excédentaire a pu être financé par le recours à des fonds fléchés sur attribution de produits à hauteur de 1 M€. En CP, la consommation également excédentaire par rapport à la dotation (4,6 M€ contre 2,8 M€ prévus en LFI, dont la période d’élaboration était antérieure à la hausse des tarifs) a pu être absorbée par redéploiement de crédits depuis d’autres activités.

 

Pour Nantes, les fluctuations des tarifs de l’énergie et l’obligation de procéder à un engagement sur deux ans pour la fourniture d’électricité 2024-2025 des sites nantais (1,5 M€) ont conduit à une surconsommation en AE (1,8 M€ pour le total de l’activité, contre 1,3 M€ prévus en LFI). En CP, la consommation a également été excédentaire par rapport à la dotation (1,5 M€ contre 0,9 M€ prévus en LFI, dont la période d’élaboration était antérieure à la hausse des tarifs). Ces besoins supplémentaires ont pu être absorbés par redéploiement de crédits à destination de l’activité Énergie et fluides à Nantes.

 

Une forte surconsommation (+1,3 M€ en AE et +0,9 M€ en CP, soit respectivement +143 % et +103 %), financée majoritairement par des attributions de produits, est constatée sur l’activité Décoration et patrimoine. Tant en poste qu’à l’étranger, ce sont 1,2 M€ en AE et 875 k€ en CP qui ont été consacrés à des opérations d’aménagement (ex : tapisserie de l’escalier et rideau de l’hôtel du ministre (100 k€), ambassades à Mascate (117 k€), Nouakchott (98 k€) etc.), afin de répondre aux besoins croissants liés à l’augmentation des crédits de travaux lourds en France et à l’étranger, ainsi qu’à une équipe d’architectes d’intérieurs étoffée. Aussi, le budget de cette activité a été consacré à la restauration d’œuvres et de mobiliers de la collection du ministère et des institutions déposantes, ainsi qu’à l’augmentation continue du mouvement des œuvres (rapatriements et prêts), afin de contribuer au rayonnant de la France à travers les collections d’œuvres d’art du ministère.

 

En ce qui concerne les locations et charges en France, en raison, d’une part, de l’augmentation des effectifs du ministère et, d’autre part, du lancement fin 2024 d’importants travaux sur le site du Quai d’Orsay pour une durée prévisionnelle de 5 ans, le MEAE a pris à bail des locaux temporaires (un peu moins de 4 000 m²) afin d’y relocaliser une partie de ses effectifs franciliens pour un montant de 5,7 M€, engagé en fin d’exercice 2023. Sous réserve de la levée des clauses suspensives en 2024, cet engagement, effectué pour une durée ferme de 5 ans, explique la forte surconsommation en AE sur cette activité. L’année 2023 a également été celle du renouvellement du bail de la Valise Diplomatique à Châtillon, pour une durée de 3 ans (1,1 M€). Les autres dépenses correspondent à diverses taxes (1 M€) et aux charges de copropriété (site de l’Ilot Saint-Germain essentiellement pour un montant de 0,5 M€), ainsi qu’au loyer de la représentation permanente auprès de l’Unesco.

 

Le loyer du bâtiment des archives de la Courneuve s’inscrit dans le cadre d’une opération de partenariat public/privé (engagement de 141,7 M€ passé fin 2008). Ce loyer est versé conformément à une autorisation d’occupation temporaire du domaine public qui aboutira au bout de 30 ans au transfert de la propriété à l’État. L’engagement passé fait l’objet de liquidations à hauteur de 5 M€ de CP environ chaque année, les charges sont revalorisées annuellement selon les termes de la convention avec la SCI qui gère le site.

 

 

SÉCURITÉ FRANCE

 

Consommation en AE : 12,73 M€

Consommation en CP : 13,32 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Contrats de gardiennage en France

7,97

7,97

6,86

7,23

Sécurité incendie en France

2,52

2,52

3,07

3,05

Sécurité passive en France (fonctionnement)

1,85

1,85

2,80

3,04

Total

12,34

12,34

12,73

13,32

 

Le gardiennage en France prend en charge les prestations de sûreté, mais également les prestations d’accueil sur les sites franciliens et nantais. Les investissements dans les équipements de contrôles de sûreté dont la durée d’amortissement est approximativement de 7 ans (notamment tunnels à rayons X), réalisés les années précédentes, permettent de limiter les coûts de gardiennage et de sécurisation sur les dispositifs évènementiels (ex. Conférence sur l’Ukraine de décembre 2022). 

 

Les dépenses de la ligne « Sécurité incendie en France » concernent essentiellement le marché de prestation de gardiennage spécialisé en sécurité incendie pour les sites parisiens et nantais (2,6 M€) ainsi que la quote-part due au titre de l’occupation du site Oudinot-Invalides (0,2 M€). La surconsommation constatée sur cette activité s’explique principalement par l’augmentation des bons de commande annuels couvrant les dépenses règlementaires pour la sécurité incendie des quatre sites parisiens et des sites nantais pour la période allant du 1er avril 2023 au 31 mars 2024. A cela ce sont ajoutées des prestations complémentaires liées à l’encadrement d’évènements ou de zones en chantier.

 

La sécurité passive permet le maintien en condition opérationnelle et la mise à niveau des dispositifs de sécurité des sites métropolitains. En 2023, seule une opération d’investissement a été initiée pour un montant de 635 k€. Celle-ci concerne la sécurisation des entrées et sorties du parking du site de Convention. Le reliquat de crédits dédiés aux investissements a été ventilé sur le fonctionnement pour procéder à des mises à niveau d’installation de sécurité des sites français du MEAE.

 

 

NUMÉRIQUE

 

Consommation en AE : 45 M€

Consommation en CP : 49,83 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Services bureautiques

19,45

19,81

12,60

15,24

Postes de travail

11,00

11,26

8,45

9,75

Solutions d’impression

0,75

0,75

0,55

0,60

Télécommunications individuelles

7,70

7,80

3,60

4,89

Services d’infrastructure

16,65

18,36

22,25

23,35

Services de transport de données

11,15

12,76

3,60

4,00

Services de sécurité du SI

2,00

2,00

14,41

15,54

Services d’hébergement applicatif

3,50

3,60

4,24

3,79

Services applicatifs

10,70

13,70

8,95

9,95

Domaine Ressources humaines

2,00

3,50

2,19

2,90

Domaine Finances

2,00

2,00

1,43

1,66

Domaine Gestion documentaire

1,50

1,50

1,02

1,31

Domaine Action diplomatique

2,30

3,05

1,52

1,42

Domaine des moyens généraux

0,50

0,50

0,30

0,29

Domaine Gestion du SI

2,40

3,15

2,48

2,37

Services mutualisés

0,31

0,31

0,66

0,73

Total

47,11

52,18

44,47

49,23

 

Services bureautiques :

La consommation de l’axe « services bureautiques » s’établit à 12,61 M€ en AE et 15,2 M€ en CP. Cet axe regroupe les services correspondant à des équipements mis à disposition des utilisateurs : station de travail, téléphonie, licences bureautiques et anti-virus.

 

Poste de travail : Un investissement massif a été réalisé en 2022 avec l’acquisition de 5 000 PC portables. En 2023, ce matériel a été déployé et ainsi engendré des coûts d’infogérance. En hausse en 2023, ils s’élèvent à 6,75 M€ en 2023. Il a été acquis dans l’année 6 900 écrans (4 900 écrans pour la centrale et 2 000 écrans pour les postes) pour un coût de 1,39 M€ afin de lancer une vaste rénovation du parc d’écran de la centrale et des postes. La consommation sur l’activité « poste de travail » s’est ainsi portée à 8,45 M€ en AE et 9,75 M€ en CP. La différence entre AE et CP s’explique par un dépôt tardif des factures par les fournisseurs (essentiellement l’UGAP) en 2022. La régularisation de ces paiements s’est réalisée en 2023.

 

Solutions d’impression : 0,55 M€ en AE et 0,60 M€ en CP ont été consacrés à la location de copieurs multifonctions et à l’achat des consommables en administration centrale. Le marché interministériel de solutions d’impression porté par la DAE (SOLIMP 3) a basculé vers le marché SOLIMP4, avec un changement des matériels sur l’ensemble de ses sites en centrale. La Direction du numérique avait ainsi anticipé en 2022 toute rupture de service en passant un EJ pluriannuel pour couvrir les 2 premiers trimestres 2023, qui explique une consommation de CP supérieure aux AE.

 

Télécommunications individuelles : Enfin, 3,60 M€ en AE et 4,88 M€ en CP ont été consacrés aux télécommunications individuelles. Les consommations sont largement inférieures à la programmation initiale. Cette sous consommation s’explique par les mesures nouvelles liées à la migration vers la solution Dphone. Initialement la totalité de cette migration était prévue sur cette activité. Seuls les terminaux (2 341) ont ainsi été acquis sur cette activité pour un montant de 2,07 M€. En revanche, les cartes de chiffrement et licences nécessaires à la sécurisation de la flotte de smartphone sécurisés du ministère ont été acquises sur l’activité service de sécurité du SI. Il convient de noter que la consommation supérieure de CP par rapport aux AE sur cette activité s’explique par le paiement du matériel commandé en 2021 liée au regroupement les infrastructures des centraux téléphoniques autour de la vingtaine de centre régionaux d’assistance aux systèmes d’information et de communication (CRASIC). Au titre d’une mesure nouvelle il a été acquis, en 2023, 4 000 licences de téléphonie logicielle (0,37 M€) qui vont permettre aux agents d’être contactés directement sur leurs ordinateurs portables.

 

Services d’infrastructures  :

La consommation sur cet axe s’établit à 22,25 M€ en AE et 23,35 M€ en CP. Cet axe regroupe l’essentiel des dépenses du socle informatique de base, indispensable au fonctionnement du ministère.

 

Services d’hébergement applicatif : 3,6 M€ en AE et 4 M€ en CP ont été consacrés aux services d’hébergement applicatifs en vue de la rénovation des équipements d’infrastructure qui permettront d’offrir de nouveaux services et d’améliorer le chiffrement et la sécurité de notre réseau de télécommunication mondial. En 2023, l’installation de ces nouveaux équipements (pare-feu) a été réalisée et la migration sur certaines zones a débuté. Elle se poursuivra en 2024. Toutes les applications internet sont concernées telles que Diplomatie, Étude en France, Crisenet, fil d’Ariane… Une partie des crédits complémentaires transférés à la DNUM en fin de gestion, ont été utilisés pour le renouvellement de maintenances SFR, limitant ainsi tout risque de rupture de service. La surconsommation en CP sur cette activité s’explique par les charges et restes à payer N‑1, dont la 3e année des licences Splunk.

 

Services transports de données : Les services de transports de données en France et à l’international représentent la part la plus importante des dépenses (14,41 M€ en AE et 15,54 M€ en CP). Le très fort taux de consommation sur cette activité s’explique par les EJ flux 3, dont le flux 3 – liaisons de données internationales du WAN pour lequel les AE et CP ont été engagés et décaissés en totalité. En 2023, a également été acquis des commutateurs pour l’étranger (2 M€).

 

Service de sécurité du système d’information : Enfin, 4,24 M€ en AE et 3,79 M€ en CP, ont été consacrés à la sécurité des infrastructures centrales, des données et du contrôle d’accès de celles-ci. La mesure nouvelle 2023 « migration vers la solution Dphone » a impacté cette activité. En effet, cette solution propose un niveau de protection au niveau Diffusion Restreinte homologué par l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) afin de renforcer la protection des informations sensibles (2,5 M€ en AE et en CP). Enfin, l’écart entre les AE et les CP s’explique par une commande de licences OLVID réalisée en fin d’exercice et qui n’a pas pu donner lieu à un paiement en 2023. L’objectif de ces licences est de permettre la sécurisation des communications interministérielles axées sur la messagerie instantanée.

 

Services applicatifs :

La consommation de l’axe « services applicatifs », s’établit à 8,95 M€ en AE et 9,95 M€ en CP.

Cet axe regroupe les crédits alloués aux projets informatiques du ministère, répartis en six domaines fonctionnels en référence au plan d’occupation des sols (POS) du système d’information des services publics français.

 

Les crédits ont été engagés en priorité sur les opérations classées stratégiques et hautes par le comité de programmation. Les projets inscrits au TOP 50 (Panorama) des grands projets numériques de l’État par la DINUM, CROCUS (logiciel de gestion comptable à l’étranger) et SAPHIR (système d’archivage électronique), ont ainsi conservé leur trajectoire respective.

 

Il convient de rappeler qu’au titre des mesures nouvelles :

 

  • 6 M€ en AE en 2022 avec décaissement pluriannuel ont été prévues afin de résorber la « dette technique » applicative. En 2023, le montant d’exécution en CP pour cette mesure nouvelle est de 1,3 M€ ;

  • 0,1 M€ CP ont permis en 2023 de mettre en paiement le solde des commandes au titre de la mesure nouvelle « développement agile à distance ».

 

Une forte sous-consommation est constatée sur cet axe par rapport aux prévisions (10,7 M€ en AE et 13,7 M€ en CP). En effet, cette sous-consommation s’explique notamment par des difficultés de recrutement de chefs de projets ou de sélection de prestataires en adéquation avec les attendus de la DNUM.

 

Services mutualisés

La consommation de l’axe « services mutualisés » s’établit à 0,66 M€ en AE et 0,73 M€ en CP. Ces crédits ont été mobilisés pour les activités transverses de la DNUM relatives à la gouvernance et au pilotage des différentes missions du service, ainsi que pour les éventuels développements applicatifs ou acquisitions d’équipements mis à disposition de l’ensemble des utilisateurs.

 

Sur cette activité, il était prévu en mesure nouvelle 0,085 K en AE et en CP pour la formation des agents en matière de sécurité. En raison de la difficulté de disposer des formateurs adéquats dans les temps impartis, il n’a été consommé 0,07 M€ en AE et 0,06 M€ en CP. La surconsommation s’explique en partie par des prestations sur les applicatifs DIGDASH et PENTHAO (visualisation des données et tableaux de bord pour le pilotage des politiques publiques) réalisées en 2023 et fléchées sur l’activité « services mutualisés ».

 

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

ADMINISTRATION GÉNÉRALE :

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Parc automobile

0,60

0,60

0,95

0,85

 

La consommation constatée sur cette activité (948,7 k€ en AE et 845 k€ en CP) en 2023 était nettement supérieure à la programmation (570 k€ AE=CP). Cette surconsommation avait été anticipée en cours de gestion et avait fait l’objet d’un mouvement de crédit, afin de compléter le financement nécessaire à l’achat de nouveaux véhicules hybrides ou 100 % électrique. Il s’agit d’un investissement éco-responsable qui a permis de pallier la vétusté d’une partie de notre parc automobile et de respecter la norme de 50 % a minima d’acquisition de véhicules à faible émission. Cette consommation s’explique également par la hausse des coûts du carburant. Fin 2023, le parc automobile du ministère réparti entre Paris et Nantes était constitué de 104 véhicules (dont 7 deux roues, 9 camionnettes et 1 4x4). Les véhicules achetés sont majoritairement français (Peugeot, Renault, Citroën). Par ailleurs, le département continue à s’inscrire dans une dynamique éco-responsable avec l’acquisition en 2023 de 9 véhicules hybrides rechargeables ou électriques supplémentaires.

 

IMMOBILIER FRANCE :

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Entretien lourd en France

11,16

10,50

1,68

1,02

 

Une enveloppe globale de 10,6 M€ en AE et 9,98 M€ en CP était envisagée. Au 31/12/2023, la consommation réelle était de 1,6 M€ en AE et 1 M€ en CP. Cette forte sous-consommation s’explique par la comptabilisation d’une atténuation de dépense de 1,7 M€ en AE=CP d’une part, et par de grands projets d’entretien – maintenance et d’entretien lourds des sites qui ont subi d’importants décalages d’autre part.

 

S’agissant de l’entretien maintenance  :

  • le projet de mise en sûreté du site de Convention (estimé initialement à 1,5 M€ puis 4,5 M€ en AE=CP) a dû être reporté compte tenu des conditions contraignantes pour l’utilisation du site constatées après études (pose de films de sécurisation au RDC et aux étages nécessitant la dépose complète des vitrages et un temps de séchage de près d’un mois). En lien avec la direction de la sécurité diplomatique, l’opération de travaux sera redimensionnée au titre de l’exercice 2024 (passer de films anti-blast à des films opacifiants qui permettent une mise en œuvre plus rapide) ;

  • les travaux de rénovation de la Représentation de la France auprès de l’OCDE rue O. Cruz à Paris, programmés à hauteur de 1,5 M€ en AE=CP, ont dû être repris et décalés dans le temps également, car les études ont engendré des travaux plus conséquents que prévu. Des mises en conformité incendie ou encore des faisabilités de création de surfaces complémentaires de bureaux n’ont pas été réalisées. La consommation au 31/12/2023 était de 450 k€ en AE=CP, consacrés au seul raccordement au chauffage urbain.

 

S’agissant de l’entretien lourd, la programmation était de 5,5 M€ en AE et 4,2 M€ en CP, pour une consommation de l’ordre de 3,2 M€ en AE et 2,8 M€ en CP. Ces écarts de consommation s’expliquent par :

  • l’abandon du projet de bureaux modulaires prévus au Quai d’Orsay (1,25 M€ AE) ;

  • le décalage calendaire des travaux sur les ascenseurs du bâtiment administratif au Quai d’Orsay (1 M€ AE) ;

  • le décalage des opérations nantaises (955 k€ en AE), compte tenu des évolutions de la stratégie immobilière à prendre en compte (schéma pluriannuel d’administration centrale 2025-2030) suite à l’augmentation des effectifs et la circulaire de la Première Ministre relative à la nouvelle doctrine d’occupation des immeubles tertiaires de l’État (8 février 2023).

 

Les crédits consommés à hauteur de 1,7 M€ en AE et 1 M€ en CP après atténuation de dépense, ont permis entre autres, de financer en 2023 des opérations majeures d’amélioration du quotidien des agents en administration centrale telles que le remplacement des ascenseurs du bâtiment A du Quai d’Orsay (1,1 M€ en AE, 60 k€ en CP), ainsi que des ascenseurs des bâtiments Breil 4, 3 et 1 à Nantes (50 k€ AE=CP) ou bien encore la livraison de la salle Delamare, nouvel espace de convivialité sur le site du Quai d’Orsay (480 k€ AE, 360 k€ CP).

 

 

NUMÉRIQUE

 

 

Consommation 2023

En M€

AE

CP

Services bureautiques

0,3

0,6

Services infrastructures

0

0

Services applicatifs

2,3

2,7

Services mutualisés

0

0

TOTAL

2,6

3,4

 

Sur l’axe « services bureautiques », 303,95 k€ ont été engagés et 596,50 k€ consommés en CP. Ces dépenses d’investissement concernent les commandes bureautiques passées dans le cadre du développement du projet ITINEO.

 

Les dépenses d’investissement s’élèvent 100,36 k€ en CP sur l’axe « services infrastructures ». Celles-ci concernent le paiement de commandes engagées en 2022 relatives aux développements du projet ITINEO dans son versant sécurité des systèmes d’information.

 

Enfin, l’axe « services applicatifs » concentre la majorité des dépenses d’investissement de la DNUM (2,34 M€ en AE et 2,75 M€ en CP). Environ 32 % des dépenses d’investissement sur cet axe concernent le projet TOP50 CROCUS (735 k€ en AE), et 27 % le projet TOP50 SAPHIR (630 k€ en AE). Notons par ailleurs que 15 % des dépenses concernent le projet PORHTAIL (345 k€ en AE) et 11 % le projet MODEPAC (260K).

 

ACTION

07 – Réseau diplomatique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Réseau diplomatique

459 499 667
463 524 971

294 100 388
325 777 881

753 600 055
789 302 852

459 499 667
463 524 971

285 362 552
278 818 303

744 862 219
742 343 273

 

Les montants de l’exécution 2023 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation. 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

459 499 667

463 524 971

459 499 667

463 524 971

Rémunérations d’activité

377 235 212

354 725 591

377 235 212

354 725 591

Cotisations et contributions sociales

80 081 498

104 590 891

80 081 498

104 590 891

Prestations sociales et allocations diverses

2 182 957

4 208 488

2 182 957

4 208 488

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

205 571 065

220 217 230

205 371 065

215 381 328

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

205 571 065

220 217 230

205 371 065

215 381 328

Titre 5 : Dépenses d’investissement

88 529 323

105 106 966

79 991 487

62 983 290

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

88 529 323

105 106 966

79 991 487

62 983 290

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

261 099

 

261 099

Transferts aux ménages

 

1 394

 

1 394

Transferts aux entreprises

 

2 500

 

2 500

Transferts aux autres collectivités

 

257 206

 

257 206

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

192 585

 

192 585

Prêts et avances

 

192 585

 

192 585

Total

753 600 055

789 302 852

744 862 219

742 343 273

 

L’année 2023 a vu une reprise d’activité des postes sur une année complète. Elle a aussi été caractérisée par la poursuite ou le surgissement de conflits, tensions ou crises, avec des répercussions immédiates sur nos ambassades et leurs services, sur le plan budgétaire : outre la guerre en Ukraine, les crises au Mali et au Soudan survenues en 2022 et dont les effets se sont poursuivis, se sont ajoutés en particulier les crises au Niger, au Burkina Faso ainsi qu’en Israël et dans les Territoires palestiniens.

 

Les ressources extra-budgétaires ont progressé, retrouvant un rythme d’avant crise sanitaire et témoignant du regain d’activité des postes qui s’est accéléré en 2023.

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

 

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES

 

Consommation en AE  : 111,44 M€

Consommation en CP : 110,09 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Frais de représentation de la RP UNESCO

0,05

0,05

0,04

0,04

Fonctionnement courant

53,25

53,25

53,88

53,32

Frais de représentation à l’étranger

12,30

12,30

16,05

15,77

Voyages et missions statutaires départ de l’étranger

14,00

14,00

13,01

12,99

Formation linguistique

0,75

0,75

0,64

0,64

Gratification des stagiaires

1,20

1,20

1,08

1,06

Énergie et fluides postes

16,00

16,00

13,07

12,74

Téléphone et internet postes

7,20

7,20

5,69

5,57

Dépenses de structures à l’étranger hors Ministère des Affaires Étrangères

0,00

0,00

7,61

7,59

Contentieux et transactions sur contrats ADL

0,90

0,90

0,19

0,19

Attachés de coopération ultramarins

0,00

0,00

0,18

0,18

Total

105,65

105,65

111,44

110,09

 

 

L’activité des frais de représentation de la RP UNESCO couvre les dépenses de frais de représentation de la représentation permanente de la France auprès de l’UNESCO à Paris. La consommation de la RP-UNESCO s’établit en 2023 à 44 329 € en AE soit 94 % de la dotation du DRICE.

 

Avec une consommation de 53 876 455 € en AE et 53 316 678 € en CP, l’activité fonctionnement courant regroupe des dépenses de natures diverses (contrats, frais de tournées, valise diplomatique, achat de petits matériels, charges de copropriété…). La part des contrats (jardinage, nettoyage, entretien et maintenance technique notamment) est en augmentation (16,2 M€, contre 15,6 M€ en 2022 et 13,6 M€ en 2021) en raison de l’indexation des contrats sur les salaires minima, de la priorité donnée à l’entretien et à la maintenance des matériels techniques ainsi que des décisions d’externalisation. Les ambassades mènent une politique d’achats maîtrisée, fondée sur le principe de la remise en concurrence régulière et une négociation concertée avec les opérateurs.

 

Les dépenses de frais de tournées ont augmenté en 2023 (7,9 M€) par rapport à 2022 (7 M€) et 2021 (4,7 M€), confirmant là aussi la reprise de l’activité. Enfin, les « dépenses diverses » ont diminué en 2023 (12,5 M€), avec un niveau inférieur à 2022 (13,7 M€) et 2021 (14,4 M€), illustrant les efforts de rationalisation des achats et d’affectation plus précise des dépenses.

 

En 2023, la consommation de l’enveloppe de frais de représentation globale s’élève à 15 772 459 € en CP (16 050 949 € en AE), pour une dotation globale de 19,3 M€ (LFI : 12,3 M€ et FDC/ADP : 7 M€). La forte hausse par rapport à 2022 (13,5 M€) s’explique par l’augmentation du coût des denrées alimentaires dans tout le réseau et par la reprise complète de l’activité de représentation. Stable depuis plusieurs années, l’enveloppe dédiée à cette activité a été augmentée de +10 %, de manière forfaitaire pour l’ensemble du réseau.

 

Le recours au mécénat sous forme de fonds de concours 01-1-3-240 « contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l’étranger », destiné à financer les réceptions de notre fête nationale, a connu un rebond, permettant ainsi le retour au format habituel du 14 juillet sur l’ensemble du réseau (alors que des restrictions s’appliquaient encore dans certains postes en 2022).

 

La ressource disponible des voyages et missions statutaires (LFI 2023) s’établit à 14 M€, pour une consommation totale de 13 007 775 € en AE et 12 986 943 € en CP pour la prise en charge des frais de voyages statutaires et de missions hors zone de compétence. Les crédits ont été consommés à hauteur de 93 % de l’enveloppe dédiée (contre seulement 88 % en 2022). La tarification des billets, tendanciellement à la hausse depuis la pandémie, constitue un point de vigilance, même si la stabilisation des prix semble se dessiner sur la durée désormais. Les voyages statutaires (congés, ruptures d’établissement, participation à un concours) représentent plus de 66 % de cette consommation. Les missions et appels par ordre en France représentent 22 % des dépenses et les missions hors circonscription environ 12 %. Le montant de la dépense statutaire sur cette ligne peut varier sensiblement d’une année sur l’autre, selon l’ampleur des mutations et la composition familiale des agents.

 

La consommation 2023 de l’activité formation linguistique s’élève à 644 361 € en AE et en CP pour l’apprentissage de la langue du pays d’affectation par le personnel expatrié et le perfectionnement en français des agents de droit local, sur une enveloppe (LFI) de 750 000 € en AE et en CP. C’est une enveloppe nécessaire au maintien des compétences linguistiques, indispensables à l’activité des agents.

 

La ligne gratification des stagiaires concerne les gratifications versées aux étudiants qui effectuent un stage de plus de deux mois dans une ambassade. La consommation en 2023 de 1 056 194 € en CP (1 075 282 € en AE) sur une dotation (LFI) fixée à 1,2 M€ illustre le besoin important des stagiaires dans le fonctionnement des ambassades, sans pour autant que l’enveloppe ait été entièrement consommée.

 

Dotée à hauteur de 16 M€ (LFI), la consommation de la ligne énergie et fluides s’élève à 13 068 451 € en AE et 12 743 791 € en CP. Les dépenses d’énergie et fluides sont soumises aux aléas du change, à la fluctuation des prix du pétrole et du gaz, à la hausse des tarifs de l’électricité. La dépense avait augmenté de manière significative de près de 22,5 % entre 2019 (12 M€) et 2022 (14,7 M€). En 2023, la consommation énergétique a en revanche baissé de 13 % par rapport à 2022. Ces chiffres illustrent les effets de la politique d’économie énergétique (isolation des bâtiments, changement des éclairages notamment) malgré le renchérissement du coût de l’énergie. Les boucliers tarifaires adoptés par certains États, notamment en Europe de l’Ouest, ont pu également contenir ces dépenses.

 

La consommation de la ligne téléphonie et internet, dotée de 7,2 M€ (LFI), s’élève à 5 693 541 € en AE et 5 569 385 € en CP. Cette ligne reste soumise à des tensions, en raison du déploiement des outils de mobilité et de la nécessité de sécuriser et de renforcer les liaisons internet nécessaires au bon fonctionnement d’applications en ligne (Diplomatie, France Visa, Crocus) utilisant la dématérialisation des documents. Une stabilisation des dépenses est observée cette année (5,7 M€ en 2022, 5,9 M€ en 2020), ce qui atteste des efforts de maîtrise des coûts par les postes.

 

Créée en 2016 et dotée d’une provision de 900 000 € en LFI, l’activité contentieux et transactions sur contrats ADL supporte les dépenses relatives aux contentieux et transactions concernant les agents de droit local dans les postes, qui ne relèvent pas du domaine du titre 2. Par nature difficilement prévisible, la dépense en 2023 s’est élevée à 189 582 € en AE et en CP, stable par rapport à 2022 (198 983 €). Certains dossiers restent en cours d’instruction (en Turquie par exemple), dont les délais peuvent être parfois de plusieurs années.

 

Créée en 2016 et non dotée en LFI, l’activité attachés de coopération ultramarins correspond aux dépenses de fonctionnement des chargés de coopération des conseils régionaux de Martinique, de Guadeloupe, de la Nouvelle Calédonie et de la Guyane affectés dans certaines ambassades. La dépense 2023 s’élève à 175 989 € en AE et en CP, sur des crédits du fonds de concours 01-01-3-982.

 

IMMOBILIER A L’ETRANGER

 

Consommation en AE : 44,74 M€

Consommation en CP  : 44,55 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Locations à l’étranger

29,75

29,55

32,17

32,03

Entretien et maintenance à l’étranger

10,65

10,65

12,57

12,52

Total

40,40

40,20

44,74

44,55

 

405 contrats de location à l’étranger (associés à leurs charges connexes) ont été pris en charge par le ministère en 2023, dont 63 baux supérieurs à 18 k€ nouveaux ou bien renouvelés.

 

La programmation budgétaire 2023 pour les loyers à l’étranger était 29 M€ en AE et 28,8 M€ en CP, pour une consommation au 31/12/2023 de 32,2 M€ en AE et 32 M€ en CP, soit +3,1 M€ (+10,7 %) en AE et +3,2 M€ (+11 %) en CP. Cette surconsommation s’explique par :

 

  • le taux de chancellerie de l’euro : entre la demande de dotation budgétaire et la consommation en année 2023, il a évolué défavorablement, impliquant des besoins budgétaires supplémentaires des postes pour couvrir leurs dépenses locatives ;

  • les montants des loyers négociés par les postes : ces derniers ont dû tenir compte, dans le nouveau montant, de la prise en charge demandée par certains bailleurs d’un pourcentage d’inflation du pays hôte. Ces hausses, non anticipables, sont de l’ordre de 5 à 25 % ;

  • des doubles loyers : ils ont dû être versés dans certains pays du fait de retards de travaux liés au contexte sécuritaire ou sanitaire (ex : Kiev, Tel-Aviv, Wuhan) ;

  • l’augmentation significative des crédits alloués à la ligne budgétaire « entretien lourd à l’étranger » (+15 M€ en AE 2023) : celle-ci a entrainé une augmentation des demandes de relocalisation en prise à bail sur des sites temporaires pendant la durée des travaux.

 

En 2023, l’activité Entretien, maintenance à l’étranger bénéficie d’une dotation (LFI) fixée à 10 648 912 €, auxquels s’ajoutent les crédits issus de l’ADP 2-3-00447 pour un montant de 1 746 182 € en AE et 1 714 289 € en CP. Les dépenses exécutées sur cette ligne s’élèvent à 12 519 025 € en CP (12 571 354 € en AE), en hausse de 27 % par rapport à 2022 (9,9 M€) : elle a bénéficié d’un report de ressources lié à la baisse d’autres activités (énergie, déplacements). Le taux de consommation sur cette activité (101 %) demeure à un niveau élevé. L’entretien courant constitue une priorité afin d’éviter toute dégradation du bâti, ce qui évite de recourir par la suite à des opérations de rénovation plus lourdes et plus coûteuses pour le budget de l’État. Ces dépenses ont également permis de poursuivre les efforts d’amélioration des conditions de travail des personnels et d’hébergement dans les logements mis à disposition des agents dans certains postes.

 

 

INDEMNITES DE CHANGEMENT DE RESIDENCE

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

ICR et voyages statutaires départ de France

22,76

22,76

20,30

20,30

 

Les principaux facteurs affectant la consommation de l’activité Voyages statutaires de France vers l’Étranger, indemnité de résidence (ICR) et fret VI demeurent le nombre d’agents mutés, la composition de leur famille, les pays d’affectation et l’évolution des coûts moyens du fret. La sous-consommation s’explique par la baisse non prévisible des mouvements de mutation en 2023 de près de 6 % par rapport à 2022, qui a permis d’atténuer la hausse du coût moyen des indemnités de changement de résidence, ainsi que par la diminution du nombre de compléments de 20 % sur les ICR.

 

La consommation se compose des frais de mutation des agents et plus précisément de :

  • le versement d’une indemnité de changement de résidence calculée suivant les modalités du décret n° 86-416 soit 16 655 431 € (82 % de la dépense totale de l’activité) pour 1 891 mouvements contre 15 463 368 € (80 %) pour 2003 mouvements en 2022, soit une hausse de 1 192 063 €. Dans le prolongement des années 2021 et 2022, l’année 2023 a vu se poursuivre une moindre hausse du coût du fret aérien alors que le fret maritime a montré une légère diminution de ses tarifs. Le montant moyen de l’ICR versée est de 8 807 € en 2023 contre 7 720 € l’an passé. La nette hausse du montant moyen versé par ICR a été fortement atténuée par la baisse du nombre de mouvements (1891 en 2023, 2003 en 2022 contre 1940 en 2020 et 2015 en 2019). A la différence des années précédentes, moins de 15 % des agents mutés ont sollicité le versement des 20 % complémentaires de l’ICR.

  • la prise en charge du voyage d’affectation France/Poste pour l’agent et ses ayants droit : 2 710 026 € (13 % de la dépense totale de l’activité) contre 2 895 714 € (15 %) en 2022 soit une légère baisse de 185 688 € (‑9 %). L’importante anticipation des réservations a permis de maîtriser la hausse des tarifs aériens qui s’est poursuivie sur 2022 ;

  • Le coût de la prise en charge du forfait du fret pour les VI (dans la limite de 150 kg) est en légère baisse : 935 920 € (5 %) contre 944 556 € en 2022.

 

 

SÉCURITÉ A L’ETRANGER

 

Consommation en AE : 35,39 M€

Consommation en CP : 34,02 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Gardiennage étranger (prestations récurrentes et ponctuelles)

 

 

 

 

Sécurité passive des postes (fonctionnement)

6,00

6,00

8,68

7,33

Missions de renfort et missions d’audit de sécurité

5,10

5,10

4,55

4,54

Frais de déménagement des gendarmes

2,60

2,60

2,16

2,16

Total

34,76

34,76

35,39

34,02

 

Les dépenses de gardiennage à l’étranger prennent en compte le gardiennage des sites, ainsi que la protection des agents lors de leurs déplacements en dehors de nos emprises (trajets de et vers l’aéroport, rendez-vous extérieurs,…) dans les pays où les risques sont les plus importants. Il s’agit des pays identifiés comme des pays en crise (catégorie 1 de la doctrine de sécurité du MEAE) tels que la Libye, l’Irak, Haïti ou ceux sujets à une menace terroriste (catégorie 2).

 

La ligne consacrée au gardiennage est en constante augmentation depuis plusieurs années en raison de :

  • facteurs structurels : les législations locales du travail qui prévoient des revalorisations annuelles obligatoires des salaires et entraînent une augmentation des masses salariales dont le coût constitue l’essentiel du prix prestation ; taux d’inflation engendrant une augmentation automatique du coût des services ;

  • facteurs contextuels : l’augmentation des risques sur l’ensemble des secteurs géographiques ; la mise en place de dispositifs spéciaux et particulièrement renforcés des postes situés en catégorie 1 de la doctrine de sécurité ;

  • facteurs de gestion : une politique d’externalisation (remplacement d’agents de sécurité ADL par des prestations de gardiennage, occasionnant un transfert de charge du titre 2 vers le titre 3) ; le regroupement des budgets de gardiennage des autres services ministériels sur le programme 105.

 

Dans le but de contenir la hausse des moyens budgétaires consacrés à ces prestations, des mesures de rationalisation et de mutualisation sont entreprises (remise en concurrence des entreprises locales, tous les cinq ans maximum, avec des entreprises locales ou le cas échéant des entreprises françaises de sécurité, ajustement au strict nécessaire des amplitudes horaires, etc.). La consommation 2023 par rapport à 2022 est en hausse de 7,4 %. Ce niveau d’augmentation est très proche de l’inflation mondiale annoncée à 6,9 % par le FMI.

 

Les dépenses de fonctionnement en sécurité passive des postes concernent les contrats de maintenance des installations (tunnels rayons X, vidéo-protection, dispositifs anti-intrusion) et les travaux de réparation ou de remplacement d’appareils. La mise en place progressive de nouveaux systèmes et installations de sûreté sur l’ensemble du réseau des postes à l’étranger nécessite d’en assurer le maintien en condition opérationnelle ainsi que la mise à niveau suivant les évolutions techniques.

 

La forte hausse de 11 % de 2022 à 2023 est liée :

  • à la systématisation de la mise en place de contrats de maintenance pour l’ensemble des dispositifs nouvellement installés ou rénovés, afin de garantir un maintien en condition opérationnelle et d’assurer une meilleure sécurité des sites

  • au niveau de complexité croissant des matériels installés (vidéo-surveillance, détection d’intrusion, contrôle d’accès, …)

  • à l’inflation ayant conduit à d’importantes hausses de prix dans les domaines des transports, des matières premières et des matériels électroniques

 

Les crédits affectés sur la ligne des missions de renfort et missions d’audit de sécurité financent essentiellement les missions de longue durée de gardes de sécurité (police et gendarmerie) affectés en mission de renfort dans les postes diplomatiques et consulaires particulièrement exposés. A ces missions de renfort s’ajoutent des missions d’audit. Ces missions de renfort temporaire dans les postes sont indispensables pour ajuster les dispositifs de sécurité face aux survenances de crises. Ainsi, l’année 2023 a connu un fort accroissement des missions de renfort déployées sur les théâtres d’Israël, d’Ukraine, du Burkina Faso et d’Haïti, ou en accompagnement de l’ouverture, en raison d’une décision présidentielle, d’un consulat à Mossoul (Irak).

 

Les frais de changement de résidence des gendarmes et de déplacements sont consécutifs à la mise à disposition du MEAE de sous-officiers de gendarmerie pour servir en qualité de gardes de sécurité dans les postes diplomatiques à l’étranger.

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES - INVESTISSEMENT

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Véhicules et gros matériel

3,00

3,00

3,36

3,36

 

Après le transfert en 2019 sur le P105 HT2 du parc automobile des autres ministères, la politique de renouvellement progressif du parc automobile des postes à l’étranger arrive à son terme. En effet, le parc automobile du réseau se stabilise autour de 1 500 véhicules environ, en 2023. Le remplacement des véhicules est systématiquement soumis à un examen de la rationalisation du parc de chaque ambassade et s’inscrit dans une logique de services publics éco-responsables par l’acquisition de véhicules « propres » autant que possible et quand cela apparaît pertinent au regard du contexte. La consommation sur cette ligne est de 3 356 894 € en AE en CP, pour une dotation en LFI de 3 M€, augmentée de 1,3 M€ en crédits ADP 2-3-00778.

 

IMMOBILIER A L’ETRANGER – ENTRETIEN LOURD

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Entretien lourd à l’étranger

56,66

50,16

69,62

46,16

 

La programmation 2023 de l’entretien lourd à l’étranger était de 66 M€ (78,9 M€ en incluant les reports d’AENE) et 51,8 M€ en CP. Cette programmation, supérieure aux crédits alloués au DRICE (53,8 M€ en AE et 47,6 M€ en CP), a été rendue possible grâce aux transferts et reports de crédits intervenus en cours de gestion (dont 11,2 M€ de reports d’AENE).

 

Au 31/12/2023, la consommation sur cette brique budgétaire était de 69,6 M€ en AE (+6,6 M€ de reports AENE, soit un solde d’AE de 1 M€) et 46,2 M€ en CP (soit un solde de 5,5 M€).

 

S’agissant des AE, ce léger écart dans la consommation des crédits est dû aux remontées de crédits des postes à l’étranger suite à la réception des travaux intervenue en fin de gestion. En effet, il s’agit des crédits sanctuarisés pour les aléas éventuels (entre 5 et 10 % du montant total d’une opération), qui n’ont pas été mobilisés.

S’agissant des CP, la tenue tardive (avril 2023) du comité de programmation des investissements immobiliers (CPII), organe ministériel chargé de valider la programmation immobilière annuelle, a conduit à retarder le lancement de certaines grosses opérations, décalant à 2024 la consommation d’une partie des CP. Ainsi l’opération à Dakar de création de 8 logements de type studios et 9 logements pour les gendarmes, initialement prévue au premier trimestre, a été décalée au dernier trimestre 2023. Seuls 500 k€, sur les 800 k€ programmés, ont pu être consommés.

Le décalage opérationnel, et de facto budgétaire, d’autres opérations s’expliquent par le rallongement du délai prévu pour les études préalables, décalant le lancement des travaux (ex : Lisbonne – Palais Dos Santos – restauration des façades intérieures et remplacement de certaines menuiseries : 362 k€ en AE et 127 k€ consommés sur les 3,3 M€ en AE et 1,3 M€ de CP prévus).

 

Ces travaux n’auraient pas pu être conduits en 2023 sans le déploiement continu de missions transverses, à savoir :

  • l’avancement de la campagne amiante. La campagne amiante a permis la mise aux normes françaises du parc à l’étranger. En 2023, les diagnostics (dossiers techniques amiante - DTA) ont été effectués sur la quasi-totalité (96 %) du parc et le retrait des matériaux à risque est systématiquement effectué dans les meilleurs délais après mise en évidence ;

  • la mise en place des contrôles périodiques et contrôles préalables aux travaux sont réalisés ou programmés ;

  • le désamiantage complet est effectué dès lors que des opérations immobilières d’importance le permettent ;

  • l’accessibilité des bâtiments pour les personnes à mobilité réduite : Toutes les opérations de construction ou de relocalisation intègrent les impératifs d’accessibilité des locaux. Les mises en accessibilité des bâtiments représentent environ 5 % du nombre d’opérations annuelles (environ 400 k€). En 2023, 11 projets ont été menés, tels que la mise en accessibilité du consulat à Djeddah (40 k€), la création d’accès PMR pour la résidence à Stockholm (40 k€), la création de toilettes PMR à Istanbul (27,7 k€) ;

  • la transition écologique. La politique immobilière intègre la transition écologique dans ses projets neufs et de gros entretien à travers :

    • le recours à une certification à un haut niveau de performance de manière systématique est toujours recherché dans les projets neufs (ambassades de Libreville et Doha) ;

    • des objectifs dans les rénovations lourdes avec des appels d’offres cibles de haute qualité environnementale sont intégrés systématiquement (isolation, amélioration des systèmes…) ;

    • la performance environnementale est recherchée en priorité pour les opérations annuelles.

 

Aussi, le développement des énergies renouvelables est une solution pour sécuriser l’alimentation électrique de certains postes exposés à des variations de réseau (coupures liées à l’infrastructure…) ou coupures intentionnelles ou accidentelles (zone sismique, de guerre…). Par exemple, l’ambassade de France à Canberra deviendra la première ambassade à énergie positive du réseau (projet de 2,8 M€, travaux débutés en juillet 2023).

 

SÉCURITÉ A L’ETRANGER

 

Consommation en AE : 40,89 M€

Consommation en CP  : 20,32 M€

 

 

LFI 2023

Consommation 2023

En M€

AE

CP

AE

CP

Sécurité passive des postes (investissement)

20,94

18,90

36,09

16,74

Véhicules blindés (achat, entretien et réparation)

5,33

5,33

4,80

3,58

Total

26,27

24,23

40,89

20,32

 

Les dépenses d’investissement pour la sécurité passive des postes sont relatives à la mise à niveau des dispositifs de sûreté en protection périmétrique, équipements et systèmes de sécurité passive ainsi qu’à l’accompagnement, pour leur volet sécuritaire, des opérations immobilières du MEAE. A partir de 2019 et jusqu’en 2020, des projets immobiliers structurants ont été imputés sur le CAS 723.

 

Les dernières opérations imputées sur le CAS 723 ont été lancées en 2022. De ce fait, les opérations nouvelles sont prises en charge par le Programme 105. Le niveau d’engagement présente une forte croissance et est en dépassement, alors que, du fait de la pluri-annualité des opérations et des engagements juridiques, la consommation de CP reste plus faible.

 

La forte consommation d’AE est liée à l’utilisation de 10 M€ positionnés sur tranche fonctionnelle les années précédentes et d’un abondement en fin d’année de 6,5 M€ en AE afin de démarrer des opérations lourdes de sécurisation des consulats généraux de France à Oran et Londres ainsi que de l’ambassade de France au Pakistan.

 

Par ailleurs, l’application Crocus (pour la gestion des dépenses à l’étranger) ayant imposé aux postes de solder leurs engagements juridiques en fin de gestion 2022, 4,4 M€ d’AE ont été reportés sur 2023.

 

Les principales opérations menées en 2023 sont les suivantes :

 

Pays

AE

CP

Burkina

6 067 922 €

2 864 863 €

Algérie

3 177 344 €

268 898 €

Guinée

3 042 066 €

81 526 €

Inde

2 115 007 €

915 259 €

Israël

1 354 038 €

747 284 €

Pakistan

1 347 367 €

60 238 €

Centrafrique

1 321 188 €

715 647 €

Cuba

1 312 776 €

19 322 €

Allemagne

1 232 055 €

689 339 €

Soudan

1 044 630 €

991 880 €

 

Les dépenses en matière de véhicules blindés ont concerné la maintenance du parc déployé dans les postes (près de 200 véhicules), la location pour certaines situations urgentes (Irak, Libye, Burkina) et les actions de formation des chauffeurs.

 

Comme pour la maintenance des installations de sécurité passive, l’extension du parc des véhicules blindés, notamment par l’intégration du parc des autres services ministériels (suite à la RREE) entraîne un accroissement des dépenses consacrées à leur entretien. De même la constitution d’un stock de pièces de rechange pour ces véhicules constitue une dépense essentielle pour le maintien en condition opérationnelle de ces véhicules.

 

En 2023, deux véhicules blindés ont été achetés par l’ambassade de France au Mali (411 k€), 1 minibus a été acquis à Haïti (113 k€) et un minibus a été commandé par l’ambassade de France en Irak (724 k€).

 

Une commande de 5 véhicules blindés a par ailleurs été passée (1,33 M€), ceux-ci seront livrés en début d’année 2025.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2022

Prévision LFI 2023

Réalisation 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CAMPUS France (P185)

4 822 817

3 407 695

 

 

3 381 346

4 796 468

Transferts

4 822 817

3 407 695

 

 

3 381 346

4 796 468

IHEDN - Institut des hautes études de Défense nationale (P129)

409 041

615 809

 

 

407 440

381 591

Transferts

409 041

615 809

 

 

407 440

381 591

ENM - Ecole nationale de la magistrature (P166)

7 292

10 617

 

 

66 658

66 489

Transferts

7 292

10 617

 

 

66 658

66 489

Universités et assimilés (P150)

 

 

 

 

8 000

8 000

Transferts

 

 

 

 

8 000

8 000

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

15 000

15 000

 

 

6 814

6 814

Transferts

15 000

15 000

 

 

6 814

6 814

ENSPolice - Ecole nationale supérieure de la police (P176)

 

 

 

 

 

848

Transferts

 

 

 

 

 

848

ENAC - Ecole nationale de l'aviation civile (P613)

 

 

 

 

 

14 256

Transferts

 

 

 

 

 

14 256

Total

5 254 149

4 049 121

 

 

3 870 258

5 274 467

Total des transferts

5 254 149

4 049 121

 

 

3 870 258

5 274 467


Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.