Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Agriculture et environnement | | 100 000 | 100 000 | | 100 000 | 100 000 |
02 – Soutien au domaine social, logement, santé | | 39 700 000 | 39 700 000 | | 39 700 000 | 39 700 000 |
03 – Financement des entreprises et industrie | | 2 006 200 000 | 2 006 200 000 | | 2 006 200 000 | 2 006 200 000 |
04 – Développement international de l'économie française | | 121 500 000 | 121 500 000 | | 121 500 000 | 121 500 000 |
04.01 – Assurance-crédit | | | 0 | | | 0 |
04.02 – Assurance-prospection | | 97 500 000 | 97 500 000 | | 97 500 000 | 97 500 000 |
04.03 – Garantie de change | | 1 000 000 | 1 000 000 | | 1 000 000 | 1 000 000 |
04.04 – Garantie du risque économique | | | 0 | | | 0 |
04.05 – Garanties de taux d'intérêt Natixis | | | 0 | | | 0 |
04.06 – Garantie du risque exportateur | | 23 000 000 | 23 000 000 | | 23 000 000 | 23 000 000 |
04.07 – CAP Francexport et CAP Francexport + | | | 0 | | | 0 |
04.08 – Stabilisation de taux | | | 0 | | | 0 |
05 – Autres garanties | | 415 236 463 | 415 236 463 | | 415 236 463 | 415 236 463 |
Total des crédits prévus en LFI * | 0 | 2 582 736 463 | 2 582 736 463 | 0 | 2 582 736 463 | 2 582 736 463 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP |
| -490 883 695 | -490 883 695 |
| -490 883 695 | -490 883 695 |
Total des crédits ouverts | 0 | 2 091 852 768 | 2 091 852 768 | 0 | 2 091 852 768 | 2 091 852 768 |
Total des crédits consommés | 0 | 1 664 873 530 | 1 664 873 530 | 0 | 1 664 873 530 | 1 664 873 530 |
Crédits ouverts - crédits consommés |
| +426 979 239 | +426 979 239 |
| +426 979 239 | +426 979 239 |
|
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 0 | 2 482 736 463 | 2 482 736 463 | 0 | 2 482 736 463 | 2 482 736 463 |
Amendements | 0 | +100 000 000 | +100 000 000 | 0 | +100 000 000 | +100 000 000 |
LFI | 0 | 2 582 736 463 | 2 582 736 463 | 0 | 2 582 736 463 | 2 582 736 463 |
Lors de l’examen du PLF pour 2023, un amendement du gouvernement a été adopté par le Parlement, procédant à la majoration de 100 M€ des AE et des CP du programme 114, dans le cadre de la mise en place d’un fonds de garantie publique pour les garanties exigées par un fournisseur en vue de la souscription d’un contrat de fourniture de gaz ou d’électricité et pour les contrats d’affacturage et risques d’assurance-crédit liés à ces mêmes contrats. Ce montant correspond à l’estimation de la sinistralité anticipée sur ce fonds mis en place pour soutenir les entreprises face à la très importante augmentation du prix du gaz et de l’électricité dans le courant de l’année 2022.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
La loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023 a annulé 490 883 695 Md€ en AE et en CP sur le programme 114, compte tenu des révisions à la baisse des prévisions de dépenses pour la fin d’année 2023.
L’évolution des crédits du P114 s’est inscrite en 2023 dans un contexte de fortes incertitudes sur les anticipations et prévisions d’appels en garantie au titre des dispositifs créés depuis 2020 (appels en garantie au titre des prêts garantis par l’État ou du fonds de garantie paneuropéen de la BEI)
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2023 |
| CP 2023 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2023 * 2 091 852 768 |
| CP ouverts en 2023 * 2 091 852 768 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2023 1 664 873 530 |
| CP consommés en 2023 1 664 873 530 |
| ||
| AE affectées 0 |
| dont CP consommés en 0 |
| ||
| AE non affectées 426 979 239 |
| dont CP consommés 1 664 873 530 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2022 non 0 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 0 |
| |||||
| Engagements ≤ 2022 non 0 |
| CP consommés en 2023 0 |
| Engagements ≤ 2022 non 0 |
|
| AE engagées en 2023 1 664 873 530 |
| CP consommés en 2023 1 664 873 530 |
| Engagements 2023 non 0 |
|
| Engagements non couverts 0 |
| ||||
|
| Estimation des CP 2024 0 | ||||
* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 0 |
ACTION
01 – Agriculture et environnement |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Agriculture et environnement | | 100 000 | 100 000 | | 100 000 | 100 000 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 100 000 |
| 100 000 |
|
Appels en garantie | 100 000 |
| 100 000 |
|
Total | 100 000 |
| 100 000 |
|
La dotation de cette action concerne les garanties accordées par l’État pour le désendettement des agriculteurs installés en Corse et les emprunts destinés à financer des compléments de primes à l’arrachage des vignes dans le bordelais.
L’article 105 de la loi n° 2004-1485 de finances rectificative pour 2004 a instauré une garantie de l’État aux créances résiduelles de la procédure d’abandon de créances engagée par la Caisse régionale du Crédit agricole de la Corse, dans les conditions prévues dans la convention avec l’État en date du 29 janvier 2004. Cette garantie a été octroyée afin de faciliter la restructuration de la dette des agriculteurs installés en Corse surendettés. Le montant de l’encours en capital restant dû est inchangé à 2,95 M€.
S’agissant de la garantie des emprunts destinés à financer des compléments de primes à l’arrachage des vignes, les articles 120 et 121 de la loi n° 2005-1720 de finances rectificative pour 2005 ont accordé la garantie de l’État au Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) et à l’Interprofession du Beaujolais pour les emprunts destinés au financement de compléments de primes à l’arrachage des vignes. La garantie à l’Interprofession du Beaujolais n’a pas été mise en place car les viticulteurs de cette région n’ont finalement pas été intéressés par cette procédure. La garantie concernant le CIVB porte sur un total de tirages de 16,5 M€ en capital. Le montant de l’encours en capital restant dû est de 5,10 M€.
Aucun appel en garantie de l’État n’est intervenu en 2023 .
ACTION
02 – Soutien au domaine social, logement, santé |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Soutien au domaine social, logement, santé | | 39 700 000 | 39 700 000 | | 39 700 000 | 39 700 000 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 39 700 000 | 21 000 000 | 39 700 000 | 21 000 000 |
Appels en garantie | 39 700 000 | 21 000 000 | 39 700 000 | 21 000 000 |
Total | 39 700 000 | 21 000 000 | 39 700 000 | 21 000 000 |
Les crédits inscrits sur cette action permettent le financement des appels en garantie concernant les secteurs de l’action sociale, du logement et de la santé, parmi lesquels figurent les dispositifs suivants.
Les prêts à l’accession sociale (PAS) et les prêts à taux zéro (PTZ, NPTZ, PTZ+, éco-prêt) dont la garantie est gérée par la SGFGAS. Dans le cadre de son action en faveur du logement, l’État encourage l’accession à la propriété ou la rénovation du logement en accordant sa garantie notamment aux dispositifs suivants :
les prêts à l’accession sociale à la propriété (PAS) institués par l’article 34 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 modifiée de finances pour 2006 ;
les prêts à taux zéro, notamment le prêt à taux zéro + (PTZ+) institué par l’article 90 de la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 modifiée de finances pour 2011 ;
les éco-prêts à taux zéro individuels (éco-PTZ) institués par l’article 99 de la loi n° 2008-1425 du 27 décembre 2008 modifiée de finances pour 2009, ayant vocation à financer des travaux d’amélioration de la performance énergétique globale des logements utilisés ou destinés à être utilisés en tant que résidence principale.
Cette garantie des prêts à l’accession sociale et des prêts à taux zéro, prévue à l’article L. 312-1 du code de la construction et de l’habitation, est gérée par la SGFGAS (Société de gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété) pour le compte de l’État à travers le fonds de garantie de l’accession sociale (FGAS).
En 2023, la SGFGAS a versé 16,9 M€ aux établissements de crédit au titre de l’indemnisation des sinistres (contre 22,5 M€ en 2022). Ce montant est net des reprises suite à sanctions pour un montant de 3,3 M€ (6,9 M€ en 2022).
L’écart constaté entre les crédits ouverts en LFI (39,7 M€ en AE et en CP) et l’exécution (21 M€ en AE et en CP) s’élève à 18,7 M€, soit un taux d’exécution de 53 %. Ce taux s’avère sensiblement supérieur à celui de 2022 (taux d’exécution de 48 %, soit un réalisé de 24 M€ pour des crédits LFI 2022 de 50 M€).
La couverture des indemnisations (17 M€) a été réalisée grâce aux abondements du FGAS consentis par l’État (21 M€). Le solde comptable, d’un montant à l’ouverture de 19,0 M€, diminué des indemnisations de sinistres et augmenté des deux abondements de l’État intervenus en 2023 (8 M€ en juillet et 13 M€ en décembre), s’élève à la fin de l’année 2023 à 23,2 M€. Ce niveau peut être considéré comme satisfaisant pour assurer la bonne gestion des procédures liées à des demandes d’indemnisation de fin d’année et de début d’année suivante.
Le coût du dispositif pour 2023 (16,9 M€) a conduit à une dépense d’indemnisation des sinistres nettement plus faible que celle constatée les années précédentes (22,5 M€ en 2022 et 33,1 M€ en 2021). Les facteurs structurels suivants restent pour leur part à l’origine des sinistres enregistrés :
une croissance tendancielle de l’encours des prêts garantis avec la prise en compte d’une nouvelle génération de prêts tandis que le recours au dispositif est plus présent sur les générations les plus récentes ;
en volume, la sinistralité augmente proportionnellement à l’encours de prêts et la précocité à laquelle interviennent incidents de paiement et sinistres a augmenté pour les générations les plus récentes ;
le recours à la procédure de surendettement est plus facile (effet de diverses lois, notamment la loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation) ;
une valeur de décote observée lors des reventes des biens immobiliers qui tend à augmenter au cours des années récentes ;
les changements dans l’organisation des banques (automatisation et/ou recrutements) ont un impact sur le nombre de dossiers et sur le niveau et le rythme de déclaration de la sinistralité.
En 2023, le nombre moyen de déclarations de sinistres par les établissements de crédit à la SGFGAS a été de 113 par mois (160 en 2022 et 191 en 2021). 1 361 sinistres ont été pris en charge et indemnisés (part État de 16,9 M€) en 2023, contre 2 072 en 2022 (part État de 22,5 M€).
Si la sinistralité a augmenté de manière dynamique jusqu’en 2010, il convient cependant de souligner qu’elle reste très faible au regard de l’encours des prêts garantis par l’État. Le taux de sinistralité flat constaté pour la génération la plus exposée à un risque de sinistre (2012), hors établissements extinctifs, s’élève en effet à 0,29 %.
Les garanties concernant les fonds d’épargne (garanties données aux épargnants et à la CDC) n’ont donné lieu à aucun appel en garantie en 2023.
Le financement des régimes de l’assurance chômage n’a donné lieu à aucun appel en garantie en 2023.
Au 31 décembre 2023, la garantie accordée à l’Unedic s’élève à 48,75 Md€ en principal (51,70 Md€ au 31 décembre 2022), montant auquel s’ajoutent les intérêts : 1,9 Md€ au 31 décembre 2023 contre 2 Md€ au 31 décembre 2022.
ACTION
03 – Financement des entreprises et industrie |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
03 – Financement des entreprises et industrie | | 2 006 200 000 | 2 006 200 000 | | 2 006 200 000 | 2 006 200 000 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 2 006 200 000 | 1 470 095 276 | 2 006 200 000 | 1 470 095 276 |
Appels en garantie | 2 006 200 000 | 1 470 095 276 | 2 006 200 000 | 1 470 095 276 |
Total | 2 006 200 000 | 1 470 095 276 | 2 006 200 000 | 1 470 095 276 |
Prêts garantis par l’État :
Le dispositif des prêts garantis par l’État (PGE) a connu une évolution de son périmètre à l’été 2022. En effet, les PGE dit « classiques » ne sont plus distribués depuis le 30 juin 2022 et ont été remplacés par les PGE Résilience, octroyés jusqu’au 31 décembre 2023 et dont les caractéristiques sont très proches.
Les versements du programme 114, incluant par ailleurs les indemnisations de décembre 2022, se sont élevés à 1 469 914 748, 37 € en 2023.
Garanties relatives aux passifs environnementaux d’entreprises :
Ces garanties ont donné lieu en 2023 à une dépense budgétaire de 0,18M € dans le cadre de trois appels en garantie. Cette dépense est imputable à la garantie relative aux passifs environnementaux accordée à la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE). Dans le cadre d’une garantie de passif, l’État s’est en effet engagé, dans l’article 98 de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010, sous certaines conditions, à prendre en charge dans la limite de 216 M€ une partie du coût de la dépollution des terrains des filiales de la SNPE cédées à Safran et transférées depuis juin 2016 dans la joint-venture Airbus Safran Launchers, devenue ArianeGroup.
Garantie du financement de la ligne ferroviaire à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) :
Dans le cadre du plan de relance créé par l’article 6 de la loi n° 2009-122 du 4 février 2009 de finances rectificative pour 2009 puis modifié par l’article 101 de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010, le ministre chargé de l’économie a été autorisé à octroyer, à titre onéreux, la garantie de l’État aux prêts accordés aux entreprises signataires d’un contrat de partenariat et destinés à financer des projets dont la réalisation est jugée prioritaire (dans la limite de 10 Md€ et pour les contrats déclarés éligibles au dispositif de garantie avant le 10 novembre 2010).
Le seul projet pour lequel ce dispositif a été utilisé concerne la construction de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique. L’État avait accordé deux garanties : une première de 1,06 Md€ sur des prêts commerciaux ; la seconde de 400 M€ sur un prêt long terme de la BEI.
La première garantie a fait l’objet d’une mainlevée en janvier 2019 suite au refinancement des prêts commerciaux garantis en décembre 2018. La garantie pour le projet de LGV SEA est ainsi réduite au prêt de la BEI dont l’encours s’élève à 392,5 M€ au 31 décembre 2023. Ce dispositif n’a donné lieu à aucun appel en garantie en 2023.
Garantie accordée à Dexia :
Au 31 décembre 2023, l’encours de dettes émises par Dexia et garanties par l’État s’élève à 17,8 Md€. Compte tenu (i) du ratio de solvabilité très confortable affiché par Dexia, soutenu par la hausse des taux, avec un fort excédent de capital contre les exigences prudentielles, (ii) de l’excellente position de liquidité de Dexia, (iii) et des informations disponibles sur l’évolution des risques résiduels auxquels est soumise l’entité, un appel en garantie est très peu probable et ce faisant, aucune inscription de crédit n’était apparue nécessaire en loi de finances initiale et aucune dépense n’a été constatée à ce titre en 2023.
Garantie accordée au Crédit immobilier de France :
L’article 108 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 a accordé la garantie de l’État pour :
une garantie interne pour les créances de la société de crédit foncier « CIF Euromortgage » et du fonds commun de titrisation « CIF Assets » à l’égard de la Caisse centrale du Crédit immobilier de France, pour un encours total maximal en principal de 12 Md€ ;
une garantie externe pour les titres financiers chirographaires, en principal, intérêts, intérêts de retard, frais et accessoires, émis par la Caisse centrale du Crédit immobilier de France ayant la nature de titres de créance, pour un encours total maximal en principal de 16 Md€.
L’encours garanti évolue constamment en fonction des besoins des entités internes et des émissions ou remboursements de titres par la Caisse centrale du Crédit immobilier de France. Au 31 décembre 2023, il atteignait (y compris intérêts) 2,64 Md€ dont 0,01 Md€ de garantie interne et 2,63 Md€ de garantie externe. Aucun appel en garantie n’est intervenu sur ce dispositif en 2023.
Affacturage à la commande :
Ce dispositif n’a donné lieu à aucun appel en garantie en 2023.
CAP et CAP+, CAP Relais :
Ces trois dispositifs n’ont donné lieu à aucun appel en garantie en 2023.
Garantie aux opérateurs de voyages et de séjour (OVS)
Les appels en garantie ont été couverts par les primes, ne donnant lieu à aucun appel en garantie de l’État.
ACTION
04 – Développement international de l'économie française |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Développement international de l'économie française | | 121 500 000 | 121 500 000 | | 121 500 000 | 121 500 000 |
04.01 – Assurance-crédit | | | 0 | | | 0 |
04.02 – Assurance-prospection | | 97 500 000 | 97 500 000 | | 97 500 000 | 97 500 000 |
04.03 – Garantie de change | | 1 000 000 | 1 000 000 | | 1 000 000 | 1 000 000 |
04.04 – Garantie du risque économique | | | 0 | | | 0 |
04.05 – Garanties de taux d'intérêt Natixis | | | 0 | | | 0 |
04.06 – Garantie du risque exportateur | | 23 000 000 | 23 000 000 | | 23 000 000 | 23 000 000 |
04.07 – CAP Francexport et CAP Francexport + | | | 0 | | | 0 |
04.08 – Stabilisation de taux | | | 0 | | | 0 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 115 508 450 |
| 115 508 450 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 115 508 450 |
| 115 508 450 |
04.02 – Assurance-prospection |
| 95 298 200 |
| 95 298 200 |
04.03 – Garantie de change |
| 2 157 111 |
| 2 157 111 |
04.06 – Garantie du risque exportateur |
| 18 053 139 |
| 18 053 139 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 121 500 000 |
| 121 500 000 |
|
Appels en garantie | 121 500 000 |
| 121 500 000 |
|
04.02 – Assurance-prospection | 97 500 000 |
| 97 500 000 |
|
04.03 – Garantie de change | 1 000 000 |
| 1 000 000 |
|
04.06 – Garantie du risque exportateur | 23 000 000 |
| 23 000 000 |
|
Total | 121 500 000 | 115 508 450 | 121 500 000 | 115 508 450 |
S’agissant des versements du budget général à un compte spécial, les dépenses sont enregistrées en titre 3. Pour autant, la nature de la dépense sous-jacente – imputée sur le compte de commerce 915 « Soutien financier au commerce extérieur » – reste de la dépense d’intervention (titre 6) dans la mesure où il s’agit des flux nets avec les assurés.
Le programme 114 compense en année N, pour chacune des procédures, l’éventuel déficit constaté en année précédente (N‑1) sur chaque section dédiée du compte de commerce, étant précisé que l’éventuel versement du budget général intervenu en année N‑1 au titre de la compensation du déficit de l’année N‑2 n’est pas pris en compte pour le calcul du déficit de la procédure considérée.
La dépense 2023 de 88,8 M€ correspond au déficit (inférieur à la prévision initiale) enregistré en 2022 au titre de l’assurance prospection (95,3 M€), de la garantie du risque exportateur (18,1 M€) et de la garantie de change (2,2 M€).
Les autres dispositifs de soutien financier au commerce extérieur n’ont donné lieu à aucun appel en garantie.
ACTION
05 – Autres garanties |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
05 – Autres garanties | | 415 236 463 | 415 236 463 | | 415 236 463 | 415 236 463 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 415 236 463 | 58 269 804 | 415 236 463 | 58 269 804 |
Appels en garantie | 415 236 463 | 58 269 804 | 415 236 463 | 58 269 804 |
Total | 415 236 463 | 58 269 804 | 415 236 463 | 58 269 804 |
Dispositif créé en 2020 pour répondre à la crise issue de la pandémie de Covid ‑19 : contribution de la France au Fonds paneuropéen de garantie (PEGF) de la BEI (33 140 486 €)
À la demande du Conseil européen, le groupe BEI a mis en place un « Fonds pan-européen de garanties » (validé par son Conseil d’administration le 26 mai 2020), garanti par les 22 États-membres participants à hauteur de 24,4 Md€ permettant de déployer 200 Md€ de financements. Le fonds prend la forme d’un véhicule juridique ad hoc géré par la BEI, doté via des garanties nationales appelables sans nécessité de déboursement. Les États apportent une contribution proportionnelle à leur quote-part du capital de la BEI, soit un plafond de garantie fixé à 4,7 Md€ pour la France.
Ce dispositif a donné lieu à quatre appels en garantie en 2023, pour un total de 33,1 M€. L’écart par rapport à la prévision initiale en LFI de 377 M€, établie en 2022, s’explique par les délais associés à l’approbation des projets, leur signature, leur décaissement puis les défauts se matérialisant in fine et engendrant des appels par rapport à la prédiction ex ante.
Au 30 septembre 2023, le montant total de la garantie mobilisée signée s’élève à 20,4 Md€ (soit environ 83 % de la contribution des États membres), et celui des opérations à plus de 188 Md€ (soit environ 94 % du total des investissements prévus initialement).
Appel en garantie au titre de la convention de 2011 de l’État avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC) au titre d’avances remboursables pour financer un programme industriel : 2 5129 318 €
En raison de commandes insuffisantes ne permettant pas à l’industriel de rembourser l’intégralité de la facilité accordée par la CDC, cette dernière a conformément à la convention établie en 2011 appelé la garantie de l’État au titre de l’année 2021-2022.
Aucun appel en garantie de l’État n’est intervenu sur les dispositifs suivants, pour lesquels un financement avait été prévu en loi de finances initiale :
prêts et garanties consentis par l’Agence française de développement (AFD) et sa filiale de promotion et de participation pour la coopération économique (PROPARCO) aux entreprises et institutions financières du secteur privé africain. Les garanties de ce dispositif ont été octroyées avant le 31 décembre 2021 mais pouvait couvrir des portefeuilles de prêts déployés au cours de l’année 2022 jusqu’au 31 décembre ; les prêts ayant été déployés au cours de l’année 2022, les défauts n’ont pas encore pu se matérialiser ;
garantie apportée à la BEI au titre de la convention de Lomé et des accords de Cotonou.