$@FwLOVariable(annee#2023)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Logement

 
 

242 870 100
197 976 057

242 870 100
197 976 057

 
 

183 763 765
176 949 981

183 763 765
176 949 981

02 – Aménagement du territoire

 
 

211 652 309
210 491 632

212 083 809
210 491 632

 
 

158 154 546
185 711 334

158 586 046
185 711 334

03 – Continuité territoriale

 
 

51 987 485
50 318 796

51 987 485
50 318 796

 
 

51 882 512
50 357 033

51 882 512
50 357 033

04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports

 
 

12 150 000
16 775 267

12 150 000
16 775 267

 
 

12 150 000
16 137 473

12 150 000
16 137 473

06 – Collectivités territoriales

 
 

270 504 947
341 450 909

270 504 947
341 450 909

 
 

274 685 749
292 324 475

274 685 749
292 324 475

07 – Insertion économique et coopération régionales

 
 

969 500
737 010

969 500
737 010

 
 

969 500
714 144

969 500
714 144

08 – Fonds exceptionnel d'investissement

 
 

110 000 000
89 106 382

110 000 000
89 106 382

 
 

66 056 396
69 856 881

66 056 396
69 856 881

09 – Appui à l'accès aux financements bancaires

 
 

53 346 329
56 843 000

53 346 329
56 843 000

 
 

36 326 507
37 327 274

36 326 507
37 327 274

Total des crédits prévus en LFI *

0

953 480 670

953 480 670

0

783 988 975

783 988 975

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+154 862 923

+154 862 923

 

+128 530 373

+128 530 373

Total des crédits ouverts

0

1 108 343 593

1 108 343 593

0

912 519 348

912 519 348

Total des crédits consommés

0

963 699 053

963 699 053

0

829 378 596

829 378 596

Crédits ouverts - crédits consommés

 

+144 644 540

+144 644 540

 

+83 140 751

+83 140 751


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

907 480 670

907 480 670

0

737 988 975

737 988 975

Amendements

0

+46 000 000

+46 000 000

0

+46 000 000

+46 000 000

LFI

0

953 480 670

953 480 670

0

783 988 975

783 988 975

 

Onze amendements ont modifié les crédits du programme en 2023 :


Amendement de chiffres AN n° II‑11 adopté le 28 octobre 2022 : minoration de 10 000 000 € en AE et en CP en vue de financer, sur le programme 138, un dispositif de compensation de la hausse des coûts d’approvisionnement en gazole non routier (GNR) des entreprises des collectivités de l’article 73 de la Constitution particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine.


Amendement de chiffres AN n° II‑140, retiré le 28 octobre 2022 puis repris par l’amendement de chiffres Sénat II‑961 adopté le 29 novembre 2022 : majoration de 30 000 000 € en AE et en CP pour doubler l’enveloppe dédiée aux « Contrats de redressement Outre-mer » (COROM), afin de pouvoir ouvrir ce dispositif à un plus grand nombre de collectivités en difficulté.


Amendement de chiffres AN n° II‑311 adopté le 29 octobre 2022 : majoration de 500 000 € en AE et en CP en vue de faciliter la sortie d’indivision et favoriser la mise en œuvre de projets d’aménagement menés par les collectivités.


Amendement de chiffres AN n° II‑1006 adopté le 29 octobre 2022 : majoration de 2 000 000 € en AE et en CP en vue d’augmenter les ressources du fonds de secours outre-mer.


Amendement de chiffres AN n° II‑1507 adopté le 29 octobre 2022 : minoration de 45 000 € en AE et en CP pour abonder les crédits consacrés, sur le programme 138, à l’accompagnement professionnel des jeunes ultramarins dispensé par le service militaire adapté.


Amendement de chiffres AN n° II‑1550 adopté le 29 octobre 2022 : majoration de 1 000 000 € en AE et en CP pour augmenter les ressources dédiées au dispositif de continuité territoriale relatif à l’accompagnement des enfants mineurs évacués sanitaires en France hexagonale.


Amendement de chiffres AN n° II‑1582 adopté le 29 octobre 2022 : majoration de 5 000 000 € en AE et en CP pour augmenter les ressources du fonds de continuité territoriale.


Amendement de chiffres AN n° II‑2720 adopté le 28 octobre 2022 : majoration de 2 500 000 € en AE et en CP afin d’équilibrer les comptes de l’agence de santé du territoire des îles Wallis et Futuna.


Amendement de chiffres Sénat n° II‑16 adopté le 19 novembre 2022 : majoration de 4 000 000 € en AE et en CP pour augmenter les crédits alloués à la résorption de l’habitat indigne et insalubre en outre-mer.


Amendement de chiffres Sénat II‑252 adopté le 29 novembre 2022 : majoration de 1 000 000 € en AE et en CP des crédits alloués au fonds de continuité territoriale.


Amendement gouvernemental au Sénat II‑961 adopté le 29 novembre 2022 : majoration de 10 045 000 € en AE et en CP visant à rétablir les crédits mouvementés par les amendements II‑11 et II‑1507 de première lecture à l’Assemblée nationale, retenus dans le texte transmis au Sénat.




Programme 123

Amendement

AE

CP

Amendement AN n° II 11

‑10 000 000

‑10 000 000

Amendement AN n° II 140

30 000 000

30 000 000

Amendement AN n° II 311

500 000

500 000

Amendement AN n° II 1006

2 000 000

2 000 000

Amendement AN n° II 1507

‑45 000

‑45 000

Amendement AN n° II 1550

1 000 000

1 000 000

Amendement AN n° II 1582

5 000 000

5 000 000

Amendement AN n° II 2720

2 500 000

2 500 000

Amendement Sénat n° II 16

4 000 000

4 000 000

Amendement Sénat n° II 252

1 000 000

1 000 000

Amendement Sénat n° II 961

10 045 000

10 045 000

Total

46 000 000

46 000 000


 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Les décrets de transfert et de virement intervenus au cours de l’exercice ont majoré les crédits du programme de 18 574 519 € en AE et 15 749 519 € en CP.


La loi 2023-1114 de finances de fin de gestion pour 2023 du 30 novembre 2023 a par ailleurs ouvert 115 300 000 € en AE et 102 000 000 € en CP sur le programme.


Le tableau ci-après détaille et précise les motifs de ces mouvements :


Décrets de virement



17 480 770,00

14 380 770,00

DV n° 2023-510 du 27 juin 2023 

Participation du ministère délégué aux outre-mer au règlement de la mission des Nations-Unies pour la révision annuelle des listes électorales spéciales en Nouvelle-Calédonie (virement au programme 232 « Vie politique »)

‑619 230,00

‑619 230,00

DV n° 2023-938 du 12 octobre 2023

Redéploiement de crédits entre programmes de la mission pour le financement de l’accompagnement par l’État de certains régimes de protection sociale de Nouvelle-Calédonie (virement en provenance du programme 138 « Emploi outre-mer »)

18 100 000,00

15 000 000,00

Décrets de transfert


1 093 749,00

1 368 749,00

DT n° 2023-511 du 27 juin 2023

Participation du ministère délégué aux outre-mer au financement des mesures de lutte contre la pollution des sols au Chlordécone (virement au programme 162 « Interventions territoriales de l’État »)

‑247 200,00

‑247 200,00

DT n° 2023-511 du 27 juin 2023

Participation du ministère délégué aux outre-mer au financement du réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte (virement au programme 181 « Prévention des risques »)

‑1 233 051,00

‑1 233 051,00

DT n° 2023-1061 du 20 novembre 2023

Participation du ministère délégué aux outre-mer au financement de l’acquisition de radars destinés à être implantés aux Antilles (virement au programme 146 « Équipement des forces »)

‑275 000,00


DT n° 2023-1061 du 20 novembre 2023

Participation du ministère délégué aux outre-mer au financement d’un appel à projets en lien avec les mesures outre-mer du plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes (virement au programme 137 « Égalité entre les femmes et les hommes »)

‑250 000,00

‑250 000,00

DT n° 2023-1061 du 20 novembre 2023

Participation du ministère délégué aux outre-mer au financement de la pose de barrages contre les sargasses aux Antilles (virement au programme 162 « Interventions territoriales de l’État »)

‑761 000,00

‑761 000,00

DT n° 2023-1061 du 20 novembre 2023

Participation du ministère délégué aux outre-mer au financement des réunions (ministres et experts) de la commission de la jeunesse et des sports de l’océan indien de novembre 2023 à la Réunion (virement au programme 219 « Sport »)

‑40 000,00

‑40 000,00

DT n° 2023-1061 du 20 novembre 2023

Participation du ministère chargé de la santé au financement pour l’acheminement d’eau en bouteille sur lîle de Mayotte (virement en provenance du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes »)

3 900 000,00

3 900 000,00

Loi de finances de fin de gestion



115 300 000,00

102 000 000,00

Loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023

Ouverture de 63,3 M€ en AE=CP au titre de la crise de l’eau à Mayotte; Ouverture de 50 M€ en AE=CP au titre d’une dotation budgétaire au conseil départemental de Mayotte; Ouverture de 2 M€ en AE=CP, au titre de l’extension à la Guadeloupe et à Saint-Martin de l’expérimentation menée en Martinique relative à la prise en charge par l’État de la collecte en mer des sargasses; Annulation de 13,3 M€ en CP non utilisés en gestion sur le programme

115 300 000,00

102 000 000,00

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Les rattachements au titre de l’exercice se sont élevés à 2 867 718,55 € se répartissant comme suit :

  • Fonds de concours n° 12-00724 (actions exceptionnelles en faveur du développement économique et social de l’outre-mer) : 0,77 M€, comprenant d’une part les redevances perçues pour l’utilisation des eaux territoriales françaises au large de Mayotte et des TAAF (0,29 M€), et d’autre part à la contribution de l’office français de la biodiversité aux actions mises en œuvre par l’AFD (0,48 M€).

  • Fonds de concours n° 11-00870 (participation de l’Union européenne au financement de la politique outre-mer) : 2,09 M€, correspondant d’une part au cofinancement par les fonds européens de plusieurs projets engagés outre-mer (construction d’une route entre Maripasoula et Papaïchton en Guyane à hauteur de 0,83 M€, programmes opérationnels en Guadeloupe à hauteur de 0,48 M€), et d’autre part au financement par le FEDER du programme Europ’Act, à hauteur de 0,78 M€.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

0

47 674 033

47 674 033

0

39 199 449

39 199 449

Surgels

0

9 534 807

9 534 807

0

7 839 890

7 839 890

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

0

57 208 840

57 208 840

0

47 039 339

47 039 339

 

La réserve de précaution était de 57 208 840 € en AE et de 47 039 339 € en CP.

L’intégralité de cette réserve a fait l’objet d’un dégel, intervenu en vue de compléter les crédits ouverts par la loi de finances de fin de gestion du 30 novembre 2023, et financer ainsi les dépenses imprévues sur le programme.


Le tableau ci-après présente les dépenses pour lesquels le dégel a été réalisé :


AE

CP

Dotation à la Nouvelle-Calédonie

18 900 000

22 000 000

Surcoût aide à la continuité territoriale

7 000 000


Paiement des factures d’eau à Mayotte dans le cadre de la crise de l’eau

12 000 000

11 739 339

Logement

19 308 840


Gestion de la crise de l’eau à Mayotte


11 300 000

Lutte contre les sargasses


2 000 000

Total dégel

57 208 840

47 039 339


  • 18,9 M€ d’AE et 22 M€ de CP ont complété les 18,1 M€ d’AE et 15 M€ de CP qui ont été transférés par décret de virement du programme 138 vers le programme 123 afin de porter à 37 M€ la dotation budgétaire exceptionnelle au gouvernement de Nouvelle-Calédonie, conformément à l’arbitrage interministériel rendu en juillet 2023. Sur ces 37 M€, 26,1 M€ ont été versés au gouvernement de Nouvelle-Calédonie (18,1 M€ en octobre et 8 M€ en novembre). Un 3e versement de 10,9 M€ était envisagé le 15 décembre. Toutefois, le 12 décembre, le comité de suivi de la mise en œuvre des dispositions de la convention signée entre l’État et le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a constaté que la conditionnalité permettant ce dernier versement n’était pas satisfaite. Il a été reporté en 2024, les travaux du gouvernement et du conseil d’administration de la caisse locale de retraites étant susceptibles d’aboutir dans le courant du 1er semestre 2024 ;

  • 7 M€ d’AE ont financé les dépenses liées l’aide à la continuité territoriale, qui ont connu une forte augmentation engendrée par la reprise de l’activité et par la revalorisation en mars 2023 de la prise en charge des bons de transport. Ils ont été en grande majorité consommés ;

  • 12 M€ d’AE et 11,8 M€ de CP ont financé la prise en charge par l’État des factures d’eau non payées par les usagers ;

  • 19,3 M€ d’AE ont majoré l’enveloppe dédiée aux actions en faveur du logement outre-mer ;

  • 11,3 M€ de CP ont complété les 63,3 M€ d’AE et les 52 M€ de CP ouverts en lois de finances de fin de gestion afin de financer les dépenses liées à la gestion de la crise de l’eau à Mayotte, notamment la commande, l’acheminement et la distribution de bouteilles d’eau. Sur ces 63,3 M€, 21,8 M€ ont été engagés et 11 M€ ont été payés.

  • 2 M€ de CP ont complété les 2 M€ d’AE ouverts en loi de finances de fin de gestion afin de financer l’extension à la Guadeloupe et à Saint-Martin de l’expérimentation menée en Martinique relative à la prise en charge par l’État de la collecte en mer des sargasses. Sur ces 2 M€, 0,5 M€ ont été engagés.


 

Bilan du programme par action et nature de dépenses

Action

Intitulé de l’action

Titre

Cat. Budg.

LFI 2023

Consommation Chorus 31/12/2023

Retraits d’engagement au 31/12

Consommation corrigée des retraits d’engagement sur années antérieures ‑31/12/2023

 

 

 

 

AE

CP

AE

CP

AE

AE

CP

0123-01

Logement

3

31

0

0

3 424 484

3 703 039

‑518 102

3 942 585

3 703 039

6

61

62 016 529

47 919 847

18 599 597

22 730 977

‑9 073 398

27 672 996

22 730 977

62

144 838 476

108 587 628

159 883 960

136 283 656

‑31 373 651

191 257 611

136 283 656

63

36 015 095

27 256 290

10 400 775

11 599 537

‑6 420 393

16 821 168

11 599 537

64

0

0

5 722 241

2 687 771

‑17 711

5 739 952

2 687 771

Total 0123-01

242 870 100

183 763 765

198 031 057

177 004 981

‑47 403 254

245 434 311

177 004 981

0123-02

Aménagement du territoire

3

31

1 107 484

1 107 484

6 392 524

4 574 074

‑153 486

6 546 010

4 574 074

32

0

0

33 000

33 000

0

33 000

33 000

5

51

1 187 559

499 855

3 085 918

4 266 603

‑23 716

3 109 634

4 266 603

6

61

0

0

0

28 031

0

0

28 031

62

1 800 000

1 800 000

12 793 989

30 370 902

‑5 663 117

18 457 106

30 370 902

63

195 787 266

139 640 640

163 964 430

117 373 251

‑9 530 844

173 495 275

117 373 251

64

11 770 000

15 106 567

21 364 995

28 177 440

‑3 096 504

24 461 500

28 177 440

Total 0123-02

211 652 309

158 154 546

207 634 857

184 823 302

‑18 467 667

226 102 524

184 823 302

0123-03

Continuité territoriale

3

31

0

0

126 608

121 034

0

126 608

121 034

6

61

40 904 434

40 499 461

34 056 357

33 985 136

‑1 797

34 058 154

33 985 136

62

6 163 901

6 463 901

9 641 832

9 641 832

0

9 641 832

9 641 832

63

2 879 150

2 879 150

2 731 226

2 711 310

‑6 095

2 737 321

2 711 310

64

2 040 000

2 040 000

3 666 593

3 801 541

‑15 467

3 682 060

3 801 541

Total 0123-03

51 987 485

51 882 512

50 314 796

50 353 033

‑23 359

50 338 154

50 353 033

0123-04

Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports

3

31

0

0

248 834

300 553

‑7 794

256 627

300 553

6

61

0

0

455 316

455 316

0

455 316

455 316

62

0

0

868 900

857 100

0

868 900

857 100

63

10 150 000

10 150 000

8 430 107

8 422 642

‑241 334

8 671 440

8 422 642

64

2 000 000

2 000 000

6 747 113

6 076 864

‑7 000

6 754 113

6 076 864

Total 0123-04

12 150 000

12 150 000

16 750 270

16 112 476

‑256 127

17 006 397

16 112 476

0123-06

Collectivités territoriales

3

31

919 101

919 101

22 642 558

11 817 899

‑16

22 642 574

11 817 899

5

51

0

12 000 000

358 999

0

0

358 999

0

6

61

0

0

4 482

300

0

4 482

300

62

10 000 000

8 576 287

35 062 106

32 061 529

0

35 062 106

32 061 529

63

249 585 846

243 190 361

283 124 297

248 156 281

‑4 032 083

287 156 380

248 156 281

64

10 000 000

10 000 000

270 968

300 968

0

270 968

300 968

Total 0123-06

270 504 947

274 685 749

341 463 410

292 336 976

‑4 032 099

345 495 509

292 336 976

0123-07

Insertion économique et coopération régionale

3

31

80 000

80 000

297 315

281 428

0

297 315

281 428

6

61

0

0

0

521

0

0

521

62

0

0

‑23 556

24 040

‑31 556

8 000

24 040

63

0

0

53 940

33 394

‑33 019

86 959

33 394

64

889 500

889 500

450 808

391 258

‑64 120

514 928

391 258

Total 0123-07

969 500

969 500

778 507

730 641

‑128 696

907 202

730 641

0123-08

Fonds exceptionnel d’investissement

6

61

0

0

0

0

0

0

0

62

0

0

13 272 811

6 475 021

0

13 272 811

6 475 021

63

110 000 000

66 056 396

78 610 347

63 959 693

‑3 708 731

82 319 078

63 959 693

64

0

0

0

255 200

0

0

255 200

Total 0123-08

110 000 000

66 056 396

91 883 158

70 689 914

‑3 708 731

95 591 889

70 689 914

0123-09

Appui à l’accès aux financements bancaires

6

61

0

0

0

0

0

0

0

62

0

0

3 000 000

1 007 704

0

3 000 000

1 007 704

63

53 346 329

36 326 507

53 843 000

36 319 570

0

53 843 000

36 319 570

64

0

0

0

0

0

0

0

Total 0123-09

53 346 329

36 326 507

56 843 000

37 327 274

0

56 843 000

37 327 274

Total programme 123

953 480 670

783 988 975

963 699 053

829 378 596

‑74 019 934

1 037 718 986

829 378 596





 

 

Dépenses pluriannuelles

Contrats de convergence et de transformation (CCT)

Génération 2019 - 2022

 

Prévision 2023

Consommation 2023

Consommation cumulée

Action / Opérateur
Territoire

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

02 - Aménagement du territoire

417 666 078

91 672 783

50 623 355

94 753 033

62 466 225

339 791 726

163 372 687

Guadeloupe

35 220 989

7 051 400

2 389 025

7 621 741

1 865 493

38 113 210

7 168 848

Guyane

23 047 322

4 690 035

4 042 393

1 056 599

5 075 237

16 781 416

11 717 372

La Réunion

75 337 932

17 489 346

13 327 979

16 504 023

11 869 306

64 923 496

36 255 758

Martinique

27 865 875

6 342 907

2 482 000

9 859 212

4 039 491

28 093 582

8 209 137

Mayotte

163 012 732

38 075 389

14 210 083

40 578 373

27 454 361

111 135 421

53 064 189

Saint-Martin

49 375 000

9 184 600

5 896 074

10 332 383

4 002 743

38 795 308

8 566 368

Saint-Pierre-et-Miquelon

11 663 228

2 600 000

3 000 000

2 599 925

1 726 048

10 830 902

8 188 094

Wallis-et-Futuna

32 143 000

6 239 106

5 275 801

6 200 777

6 433 546

31 118 391

30 202 921

Total

417 666 078

91 672 783

50 623 355

94 753 033

62 466 225

339 791 726

163 372 687


 

Les contrats de convergence et de transformation, initialement conclus pour la période 2019-2022, ont été prolongés d’une année par avenants.

Les détails des consommations du CCT sont précisées dans la justification de l’action 2 du programme. Les données de consommation cumulées remontées des territoires ont été consolidées au 31/12/2023.

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2023

 

CP 2023

 

 

 

AE ouvertes en 2023 *
(E1)

1 108 343 593

 

CP ouverts en 2023 *
(P1)

912 519 348

 

 

 

AE engagées en 2023
(E2)

963 699 053

 

CP consommés en 2023
(P2)

829 378 596

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E3)

15 881 875

 

dont CP consommés en
2023 sur engagements
antérieurs à 2023

(P3 = P2 – P4)

428 869 692

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E4 = E1 – E2 – E3)

128 762 665

 

dont CP consommés
en 2023 sur
engagements 2023

(P4)

400 508 904

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 brut
(R1)

2 039 117 525

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
(R2)

656 329

 

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 net

(R3 = R1 + R2)

2 039 773 854



CP consommés en 2023
sur engagements
antérieurs à 2023
(P3 = P2 – P4)

428 869 692



=

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R4 = R3 – P3)

1 610 904 162

 

 

AE engagées en 2023


(E2)

963 699 053



CP consommés en 2023
sur engagements 2023

(P4)

400 508 904



=

Engagements 2023 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R5 = E2 – P4)

563 190 149

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

(R6 = R4 + R5)

2 174 094 310

 

 

Estimation des CP 2024
sur engagements non
couverts au 31/12/2023
(P5)

434 804 370


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2024
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2023
(P6 = R6 – P5)

1 739 289 940

 

Le montant des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2023 s’élevait à 2 174,1 M€. Il progresse de 134,4 M€ par rapport à 2022.


Le reste à payer constaté fin 2022 a été résorbé au cours de la gestion 2023 de 445,67 M€. Cette évolution a été le fait, pour partie, de retraits d’engagements sur certaines anciennes opérations à hauteur de 92 M€. Sur ces opérations clôturées, 17,9 M€ ont été autorisés au recyclage.

Pour le reste, l’évolution du reste à payer tient pour 428,9 M€ de paiements réalisés et pour 57,4 M€ de compléments d’engagement sur des opérations initiées antérieurement à 2023.


En gestion 2023, deux actions conjointes ont été menées par le responsable de programme :

  1. Dès l’entrée de gestion, poursuite des efforts d’apurement des opérations antérieures à la gestion en cours ; à cette fin, dans le cadre du contrôle interne financier, un contrôle trimestriel de l’ensemble des engagements non soldés au 31/12/2022 a été mis en œuvre ;

  2. Sur la base du référencement de l’ensemble des opérations antérieures à la gestion 2023, en lien avec l’AIFE, conduite de deux campagnes de finalisation automatique des engagements les plus anciens (2011-2014) n’ayant fait l’objet d’aucun mouvement depuis 2019.

Ces efforts ont permis notamment de diminuer les restes à payer les plus anciens (opérations datant de 2011 à 2013) de 50 % (80 % si l’on exclut du périmètre les opérations spécifiques de bonifications de prêts (action 9), dont l’écoulement des CP est beaucoup plus long que les autres opérations).

La gestion 2023 a généré 580,8 M€ de restes à payer « nouveaux », soit 80 M€ de plus qu’en 2022. Cette évolution s’explique par trois facteurs :

  1. les consommations de CP ont été maximisés sur les EJ antérieurs (429 M€ en 2023 contre 301 M€ en 2022) afin de solder les opérations ;

  2. les ouvertures de crédits dont a bénéficié le programme en loi de finances de fin gestion (115,3 M€) n’ont pas pu être tous soldés avant le 31/12/2023, notamment les crédits ouverts dans le cadre de la crise de l’eau à Mayotte.

  3. le déséquilibre structurel du programme 123 entre les AE et les CP qui augmente mécaniquement les restes à payer d’environ 150 à 200 M€ par an (170 M€ pour l’année 2023).

 

Justification par action

ACTION

01 – Logement

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Logement

 
 

242 870 100
197 976 057

242 870 100
197 976 057

 
 

183 763 765
176 949 981

183 763 765
176 949 981

 

 

Contribution au plan de relance

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Volets du plan de relance
 

Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Verdissement

0

0

0

3 116 296

Total

0

0

0

3 116 296

 

En 2023, l’exécution des engagements réalisés au titre du plan de relance en 2021 s’est poursuivie; 3,12 M€ ont été dépensés à ce titre sur l’action 01 du programme

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

3 369 484

 

3 648 039

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

3 369 484

 

3 648 039

Titre 6 : Dépenses d’intervention

242 870 100

194 606 573

183 763 765

173 301 942

Transferts aux ménages

62 016 529

18 599 597

47 919 847

22 730 977

Transferts aux entreprises

144 838 476

159 883 960

108 587 628

136 283 656

Transferts aux collectivités territoriales

36 015 095

10 400 775

27 256 290

11 599 537

Transferts aux autres collectivités

 

5 722 241

 

2 687 771

Total

242 870 100

197 976 057

183 763 765

176 949 981

 


Après neutralisation des retraits d’engagements des années antérieures (47,4 M€ en AE), et correction des erreurs d’imputation relevées sur le programme, les crédits exécutés en 2023 au titre de cette action s’élèvent à 245 434 311 € en AE et 177 004 981 € en CP.


Les actions financées en 2023 sont présentées globalement par dispositifs ci-après et intègrent les crédits exécutés tant en titre 3 qu’en titre 6.


Accession à la propriété : AE : 2,01 M€ - CP : 2,08 M€


Le nombre de logements construits pour l’accession sociale à la propriété affiche un niveau faible, équivalent à celui de l’exercice précédent : 52 en 2023 contre 51 en 2022. Pour mémoire, l’activité « accession » avait été très fortement pénalisée en 2018 et 2019 par la suppression de l’allocation logement accession. Le rétablissement d’une « aide à l’accession sociale et à la sortie de l’insalubrité spécifique à l’outre-mer » opéré en loi de finances pour 2020 n’a pas permis de réelle reprise de l’activité.


Dans les DROM, l’activité 2023 relative à la relance de l’accession sociale s’est surtout portée sur un travail de fond avec les opérateurs et les partenaires financeurs pour permettre le dépôt de nouveaux dossiers. Pour autant, force est de constater que ce dispositif peine aujourd’hui à être mobilisé : des réflexions sont en cours pour redynamiser cette activité dans le cadre du prochain PLOM.


Amélioration de l’habitat privé : AE : 26,18 M€ - CP : 21,59 M€


Des aides sont accordées aux propriétaires occupants modestes et très modestes de leur logement, sous conditions de ressources, pour réaliser des travaux d’amélioration du logement et de sortie de l’insalubrité, contribuant ainsi à la mise en œuvre de politiques locales d’amélioration de l’habitat privé ciblées pour ces propriétaires (programmes nationaux Action cœur de ville et Petites villes de demain, opérations programmées d’amélioration de l’habitat, RHI, NPNRU etc.). Les travaux effectués par les propriétaires bailleurs, ainsi que par les syndicats de copropriété sont quant à eux pris en charge par l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH).


Au titre de l’exercice 2023, les aides octroyées pour l’amélioration de l’habitat privé ont concerné un total de 861 logements financés, soit une légère progression par rapport à l’exercice précédent (782 en 2022), pour un coût moyen de subvention par logement de 30 139 €, contre 23 000 € en 2021. Cette hausse du coût moyen prend en compte les surcoûts des matériaux.

Ainsi, en Guadeloupe, 83 logements ont été financés, soit une dépense en AE de 1,40 M€ et en CP de 2,40 M€.

En Guyane, 71 dossiers ont pu être portés, pour une consommation de crédits 1,66 M€ en AE et 0,51 M€ en CP, soit un résultat en nette progression par rapport à l’année précédente (16 dossiers).

A La Réunion, en 2023, 308 logements ont été financés, pour un montant total de 11,43 M€ en AE et 8 M€ en CP.

A Mayotte, 22 dossiers ont pu faire l’objet de financement en 2023 (contre 13 en 2022), pour une consommation de crédits 0,58 M€ en AE en gestion et une dépense de 0,42 M€ en CP.


En Martinique, l’aide à l’amélioration de l’habitat demeure élevée mais est en légère baisse : 377 logements ont bénéficié d’un financement en 2023 contre 516 logements en 2022. Le niveau de la dépense s’élève à 10,88 M€ en AE et 10,05 M€ en CP.


Enfin, à Saint-Pierre et Miquelon, 0,24 M€ en AE et 0,21 M€ en CP ont été mobilisés pour aider l’amélioration de l’habitat privé.


Logement locatif social (construction) : AE : 106,51 M€ - CP : 87,88 M€


Les 2 859 logements sociaux financés en 2023 se décomposent comme suit :

  • 1 833 Logements locatifs sociaux (LLS) soit 64 % ;

  • 900 Logements locatifs très sociaux (LLTS) soit 31 % ;

  • 50 Logements locatifs très sociaux adaptés (LLTSA) en Guyane et à Mayotte ;

  • 76 Logements-foyers (maisons relais, résidences sociales, personnes âgées).


Tableau comparatif du nombre de logements financés par territoire



Martinique

Guadeloupe

Guyane

La Réunion

Mayotte

Total

LLS

421

141

965

645

200

2 372

LLTS

79

85

365

557

216

1 302

Total 2021

500

226

1 330

1 202

416

3 674

LLS

156

129

723

704

112

1 824

LLTS

91

53

361

606

152

1 263

Total 2022

247

182

1 084

1 310

264

3 087

LLS

124

113

858

648

90

1 833

LLTS

56

55

240

457

92

900

LLTSA

-

-

23

-

27

50

Logements-foyers

-

-

-

76

-

76

Total 2023

180

168

1 121

1 181

209

2 859


Sur l’ensemble des départements concernés, le nombre de logements sociaux, très sociaux, très sociaux adaptés et les logements-foyers financés en 2023 est en baisse par rapport à 2022 de 7 %. Dans le détail, cette baisse est notable à la Martinique (‑27 %), Mayotte (‑20 %), La Réunion (‑10 %) et Guadeloupe (‑8 %). A l’inverse, une hausse du nombre de logements financés est constatée en Guyane (+3 %).


Cette tendance traduit les difficultés d’aboutir de certaines opérations du fait de l’augmentation significative de leur prix de revient, conséquence de plusieurs phénomènes, dont la forte hausse des tarifs portuaires, des matières premières et des produits semi-finis en lien avec les différentes crises qui se sont succédées.


Ainsi, la Martinique enregistre un volume de 180 logements financés au titre de la construction de logements sociaux neufs en 2023, contre 247 en 2022. En Guadeloupe, le bilan de l’exécution de l’année 2023 connaît aussi une baisse par rapport à 2022 (182), avec 168 logements financés. Pour ces deux territoires, le besoin de recentrage de l’activité sur la réhabilitation des logements locatifs sociaux et très sociaux, identifié dans le PLOM 2 est également un élément d’explication à souligner pour expliquer la baisse de la production.

En Guyane, la forte hausse démographique entretient le phénomène de logements insalubres et appelle la création d’un nombre important de logements neufs. On constate une augmentation en 2023 par rapport à 2022 (1 084), le nombre de logements financés demeure significatif (1 121), ce qui fait de la Guyane le deuxième territoire d’outre-mer en nombre de construction de logements sociaux neufs après La Réunion.

A Mayotte, 209 logements sociaux et très sociaux ont été financés. L’implantation d’un deuxième opérateur de logements sociaux sur le territoire en 2022 laisse entrevoir des perspectives de montée en puissance de la production pour les prochaines années.

A La Réunion, le nombre de financements a diminué (‑10 %) sur l’exercice 2023 (1 181 logements en 2023, contre 1 310 en 2022) après une hausse enregistrée entre 2021 et 2022 (+9 %).


Amélioration du parc locatif social : AE : 40,74 M€ - CP : 21,21 M€ dont 12,72 M€ en AE et 6,98 M€ en CP au titre de la réhabilitation parasismique (plan séisme Antilles)


L’année 2023 a permis le financement de 2 997 logements au titre de l’amélioration du parc locatif social. Ce résultat est inférieur à celui de l’exercice 2022 (3 176 logements), du fait de l’extinction des mesures qui avaient été mises en place dans le cadre du plan de relance et qui avaient permis de dynamiser l’activité sur l’année 2021.


Les résultats de l’exercice 2023 sont toutefois supérieurs à ceux des exercices antérieurs au plan de relance (soit 1 699 logements en 2020 et 646 en 2019), attestant d’une montée en puissance de l’activité de réhabilitation du parc social, en écho aux besoins des territoires de Guadeloupe, Martinique et La Réunion, soulignés à l’occasion de l’élaboration du PLOM 2 (2019-2023).


Études et manifestations et autres interventions : AE : 3,20 M€ - CP : 2,17 M€


En 2023, le montant global consacré aux « études et autres dépenses d’intervention » a été inférieur à celui constaté en 2022 (5,23 M€ en AE et 3,69 M€ en CP).

Localement, ces crédits ont pu être mobilisés pour soutenir les collectivités dans différents projets, notamment dans l’élaboration ou la révision des Programmes locaux d’habitat (PLH) et des Plans intercommunaux de lutte contre l’habitat indigne (PILHI), le lancement d’études pour améliorer la connaissance (observatoire foncier, formation des métiers de la filière BTP, besoin en logement des jeunes, etc.) ou encore sur l’adaptation des règles techniques de construction ou la connaissance des filières de déchets de déconstruction.

Au niveau central, 1,59 M€ ont été engagés et 1,36 M€ ont été consommés en CP dans le cadre de partenariats nationaux : deux conventions triennales ont ainsi été conclues en 2023 avec Action logement services d’une part, avec l’association SOLIHA d’autre part, pour renforcer l’intervention dans les départements et régions d’outre-mer des acteurs de l’accession à la propriété et de l’amélioration de l’habitat privé.




Résorption de l’habitat insalubre (RHI) et travaux d’office : AE = 34,14 M€ - CP = 21,25 M€


Les départements et régions d’outre-mer se caractérisent par un double phénomène de prévalence de l’habitat insalubre, près de 150 000 logements étant concernés sur un parc total de plus de 900 000 logements, et de développement de l’habitat illégal et spontané, en particulier en Guyane et à Mayotte. Les besoins en matière de résorption et d’amélioration de l’habitat indigne et insalubre constituent donc un enjeu majeur de santé publique.

Une évaluation de la mise en œuvre de la loi n° 2011-725 du 23 juin 2011 portant dispositions particulières relatives aux quartiers d’habitat informel et à la lutte contre l’habitat indigne dans les départements et régions d’outre-mer a été réalisée en 2022 avec la réalisation d’un diagnostic stratégique pour apprécier la mise en œuvre de la loi, la construction de scénarios d’évolution qui se déclineront par un plan pluriannuel de redynamisation de la lutte contre l’habitat indigne en outre-mer dès 2023. Les principales actions mises en œuvre en 2023 au titre du plan pluriannuel sont l’élaboration des feuilles de route « du bidonville au logement » en Guyane et à Mayotte et la formation aux procédures LHI en Guadeloupe et en Martinique. Les autres actions seront intégrées au sein du plan logement outre-mer 2024-2027


En 2023, l’effort de l’État en matière de RHI dans les DOM s’est élevé à 34,13 M€ en AE et 21.25 M€ en CP soit une augmentation de plus 10 M€ en AE par rapport à l’année 2022.

Plus de 70 % des crédits engagés en AE concerne Mayotte en cohérence avec la prégnance de l’habitat insalubre sur ce territoire. L’objectif est le traitement de l’insalubrité irrémédiable par acquisition publique de terrains ou d’immeubles impropres à l’habitation, dans le but de reloger, protéger et améliorer les conditions de vie des occupants. Actuellement, 56 opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI) sont déployées sur le territoire de Mayotte dont 35 en phase d’études pré-opérationnelles et 21 en phase opérationnelle avec travaux.

Toujours à Mayotte, 2,16 M€ ont par ailleurs été engagés pour des opérations de démolition d’habitat informel menées au titre des dispositions de l’article 197 de la loi ELAN. En 2023, ce sont 760 habitats illégaux qui ont ainsi été démolis en sus des 434 démolitions de 2022.


Aménagement urbain : AE = 30,76 M€ - CP = 20,14 M€


En accompagnement des projets de construction ou de réhabilitation de logements sociaux, des actions d’aménagement urbain sont entreprises par les collectivités territoriales, compétentes en la matière. Au vu de l’ampleur des besoins, l’État accompagne ces politiques, au travers notamment de sa participation aux Fonds régionaux d’aménagement foncier et urbain (FRAFU) créés par l’article 31 de la loi d’orientation pour l’outre-mer du 13 décembre 2000 pour répondre aux problématiques de production de terrains viabilisés et de réduction du coût du foncier aménagé, et au soutien de l’opération d’intérêt national en Guyane.

Le ministère des outre-mer participe en outre, sous forme de subventions, au cofinancement des opérations de rénovation urbaine menées dans le cadre de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), ainsi qu’à l’accompagnement des collectivités dans leurs projets de développement territorial et d’aménagement urbain (ORT, action cœur de ville, petites villes de demain…).


En 2023 l’effort de l’État en matière d’aménagement urbain dans les DROM s’est élevé à 30,8 M€ en AE et 20,1 M€ en CP. Les crédits LBU visant à financer l’aménagement urbain ont été essentiellement utilisés pour abonder les FRAFU particulièrement actifs dans deux territoires : Guyane et Mayotte.

En Guyane, la consommation s’est établie à 17,11 M€ en AE et 10,79 M€ en CP, soit un niveau équivalent à la consommation de 2022. L’Établissement public foncier et d’aménagement de Guyane (EPFAG) est le principal bénéficiaire des subventions du FRAFU pour les opérations d’aménagement menées dans les secteurs de l’opération d’intérêt national.

3,25 M€ de crédits ont par ailleurs été directement alloués à l’établissement, pour une recapitalisation de la structure.

A Mayotte, 6,1 M€ ont été engagés, ce qui est inférieur à l’année précédente mais à un niveau équivalent à 2021. 0,7 M€ ont été consommés en CP.; dans ce département, des crédits ont également été destinés au soutien de structures intervenant dans le domaine de l’aménagement urbain, en particulier la Commission d’urgence foncière (CUF) dont l’objet est de régulariser les titres de propriété (1,5 M€ en AE, 0,3 M€ en CP).








 

ACTION

02 – Aménagement du territoire

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Aménagement du territoire

 
 

212 083 809
210 491 632

212 083 809
210 491 632

 
 

158 586 046
185 711 334

158 586 046
185 711 334

 

 

Contribution au plan de relance

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Volets du plan de relance
 

Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Verdissement

0

0

0

2 818 465

Total

0

0

0

2 818 465

 

En 2023, le programme 123 a poursuivi l’exécution des engagements conclus en 2021 au titre du plan de relance. Dans ce cadre, 2,82 M€ ont été payés au cours de l’exercice.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

1 438 984

6 480 524

1 438 984

4 662 074

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 438 984

6 447 524

1 438 984

4 629 074

Subventions pour charges de service public

 

33 000

 

33 000

Titre 5 : Dépenses d’investissement

1 187 559

3 085 918

499 855

4 266 603

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

1 187 559

3 085 918

499 855

4 266 603

Titre 6 : Dépenses d’intervention

209 457 266

200 925 190

156 647 207

176 782 657

Transferts aux ménages

 

 

 

28 031

Transferts aux entreprises

1 900 000

12 793 989

1 900 000

30 370 902

Transferts aux collectivités territoriales

195 787 266

166 766 206

139 640 640

118 206 284

Transferts aux autres collectivités

11 770 000

21 364 995

15 106 567

28 177 440

Total

212 083 809

210 491 632

158 586 046

185 711 334

 

Les dépenses exécutées sur l’action 2 du programme sont principalement des opérations contractualisées et des opérations non contractualisées ainsi que le programme d’assistance technique européenne exposées ci-après



OPÉRATIONS CONTRACTUALISÉES (185,36 M€ EN AE ET 146,76 M€ EN CP)



I. Contrats de convergence et de transformation – CCT pour la période 2019-2023 AE : 94,75 M€ - CP : 62,47 M€


Au titre des contrats de convergence et de transformation (CCT), pour la période 2019-2022, 475,93 M€ ont été contractualisés sur le programme 123 de l’action 2, pour les 5 DROM et ainsi que pour les 4 collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna, Saint-Martin et Polynésie française).

Le contrat de développement territorial de la Polynésie française a été signé le 30 mars 2021 pour un montant contractuel de 89, 35 M€. Il couvre la période 2021-2023.

Dans l’attente d’une nouvelle génération de CCT, des avenants de reconduction ont été conclus en 2023 à hauteur de 30,34 M€.

L’année 2023 marque la fin de la première génération des contrats de convergence et de transformation.

124,29 M€ ont été engagés et 82,54 M€ ont été mandatés.

L’année 2023, a été marquée par une forte consommation des engagements du fait qu’il s’agissait de la dernière année d’exécution des CCT.


P123/Territoire

Montant contractualisé
2019-2022 * 

Avenant de prolongation
2023

Montant contractualisé
2019-2023

Exécution 2023

Exécution cumulée 2019 - 2023

 AE 

 CP 

 AE 

 CP

 Taux d’engagement
 

 Taux de couverture des engagements 

Guadeloupe

30,50

4,72

35,22

7,62

1,87

38,11

7,17

108 %

19 %

Guyane

15,04

8,01

23,05

1,06

5,08

16,78

11,72

73 %

70 %

La Réunion

75,34

-

75,34

16,50

11,87

64,92

36,26

86 %

56 %

Martinique

27,87

-

27,87

9,86

4,04

28,09

8,21

101 %

29 %

Mayotte

163,01

-

163,01

40,58

27,45

111,14

53,06

68 %

48 %

Saint-Pierre-et-Miquelon

9,50

2,16

11,66

2,60

1,73

10,83

8,19

93 %

76 %

Saint-Martin

39,50

9,88

49,38

10,33

4,00

46,87

9,81

95 %

21 %

Wallis-et-Futuna

26,57

5,57

32,14

6,20

6,43

31,12

30,20

97 %

97 %

 Sous Total

387,33

30,34

417,67

94,75

62,47

347,87

164,61

83 %

47 %

Polynésie Française (2021-2023

89,35

-

89,35

29,53

20,08

92,36

39,93

103 %

43 %

 TOTAL 

476,68

30,34

507,02

124,29

82,54

440,23

204,54

87 %

46 %

Montants en millions d’euros


CCT de Guadeloupe : AE = 7,62 M€ CP = 1,87 M€

A fin 2023, la Guadeloupe a engagé l’intégralité de son enveloppe.

Les principales opérations engagées sont :

  • la valorisation de la recherche et de l’innovation locale pour accélérer le développement économique (1,38 M€) ;

  • les équipements sportifs (1,3 M€) ;

  • la requalification du centre des arts et de la culture (1,2 M€) ;

  • la piste cyclable de Vieux-Habitants (1,1 M€) ;

  • Le réaménagement des infrastructures pour la Société aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes (SAGPC) (1,1 M€).


CCT de Guyane : AE = 1,06 M€ CP = 5,08 M€

Pour la période 2020 à 2022, les crédits contractualisés au titre du P123 ont été transférés au programme 162 « Interventions territoriales de l’État ».

Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour plusieurs projets sportifs qui sont :

  • la construction d’une couverture et de rénovation de 2 cours de tennis extérieurs municipaux à Saint-Laurent-du-Maroni (0,48 M€) ;

  • l’aménagement d’un plateau sportif à Maripasoula (0,20 M€) ;

  • la création de terrains playground sur la plaine des sports à Matoury (0,17 M€) ;

  • la création d’un fitness park à Soula à Macouria (0,13 M€) ;

  • la création de deux plateaux fitness au Bourg et à Bellevue (0,04 M€).



CCT de La Réunion : AE = 16,50 M€ CP = 11,87 M€

Le taux d’engagement du CCT de La Réunion est de 86 %.

En 2023, les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour différents projets tels que :

  • l’Éco-cité (2,67 M€) ;

  • la prévention du risque requins (1,87 M€) ;

  • l’accompagnement de la production de logement social et amélioration du cadre de vie (1,56 M €) ;

  • l’alimentation en eau potable et l’assainissement des eaux usées (1,54 M€) ;

  • la construction d’équipements sportifs (1,29 M€) ;

  • la réduction des impacts des inondations (1,07 M€).


CCT de Martinique : AE = 9,86 M€ CP = 4,04 M€

A fin 2023, l’intégralité des crédits programmés sur le CCT de la Martinique a été engagée.

Les autorisations d’engagement de 2023 ont été mobilisées pour différents projets tels que :

  • les infrastructures sportives (1,7 M€) ;

  • le développement de projets touristiques 1,7 M€ (le Golf de l’Espérance 0,6 M€, l’hippodrome Maurice Bruère Dawson 0,6 M€), sentier Nord de grande Randonnée 0,5 M€) ;

  • le soutien au filières de production (1, 30 M€) ;

  • le CHU (1 M€) ;

  • la Maison du retour et de la famille, dispositif destiné à maintenir et favoriser le retour au pays des martiniquais de 18 à 40 ans (0,9 M€) ;

  • l’aménagement des centres bourgs et amélioration du cadre de vie (0,87 M€).


CCT de Mayotte : AE = 40,58 M€ CP = 27,45 M€

A fin 2023, le taux d’engagement du CCT de Mayotte est de 68 %.

Les autorisations d’engagement de 2023 ont été mobilisées pour différents projets tels que :

  • l’alimentation en eau potable et assainissement des eaux usées (20 M€) ;

  • les routes départementales – réfection et aménagement de réseau et sécurité hors Plan Global Transports et Déplacements de Mayotte (9,82 M€) ;

  • la mise aux normes et rénovation des équipements sportifs (7,61 M€) ;

  • les aménagements touristiques (1,41 M€).


CCT de Saint-Pierre-et-Miquelon : AE = 2,60 M€ CP = 1,73 M€

Le taux d’engagement du CCT de Saint-Pierre-et-Miquelon est de 93 %.

Les principales opérations engagées en 2023 concernent :

  • le barrage de la Vigie – études et travaux (2,28 M€) ;

  • la mise en œuvre du Plan de développement agricole durable à Saint-Pierre et Miquelon : création d’une ferme pédagogique/pépinière d’entreprises - Études de définition (0,2 M€).


CCT de Saint-Martin : AE = 10,33 M€ CP = 4 M€

A fin 2023, le taux d’engagement du CCT de Saint-Martin est de 95 %.

Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour différents projets tels que :

  • la rénovation et reconstruction du collège du Quartier d’Orléans (3,5 M€) ;

  • l’alimentation en eau potable et assainissement des eaux usées (1,65 M€) ;

  • des études pour la création d’une liaison routière Savane – Galisbay (1,5 M€) ;

  • la rénovation et l’aménagement du Stade Telbert Carti (1,35 M€) ;

  • l’enlèvement des épaves de navires du lagon de Simpson Bay (1,07 M€) ;

  • la réhabilitation d’une médiathèque en abri anticyclonique (1 M€).


CCT de Wallis-et-Futuna : AE = 6,20 M€ CP = 6,43 M€

A fin 2023, le taux d’engagement du CCT de Wallis-et-Futuna est de 97 %.

Les principales opérations engagées portent sur :

  • l’alimentation en eau potable et assainissement des eaux usées (1,43 M€) ;

  • les infrastructures scolaires (1,16 M€) ;

  • la rénovation des infrastructures routières sur Wallis et sur Futuna (1,12 M€) ;

  • l’aide à l’enfance (0,4 M€) ;

  • le programme pluriannuel d’investissement de l’Agence de santé (0,26 M€).


II. CDT de la Polynésie française  AE = 29,53 M€ CP = 20,08 M€


Le CDT 2021-2023 comprend 2 volets :

  • Volet Pays pour les investissements entrant dans le champ de compétences de la Polynésie française : secteur primaire, transition énergétique, logement social, développement touristique, développement culturel, infrastructures et équipements sportifs, santé, solidarité ;

  • Volet communes pour les investissements communaux (adduction en eau potable, assainissement des eaux usées, gestion des déchets).


Contrat de développement et de transformation – volet Pays


Le CDT Pays prévoit la mise à disposition par l’État, à parité avec la collectivité de Polynésie française, de crédits à hauteur de 66,45 M€ pour la période du contrat.


Les autorisations d’engagement de 2023 ont été mobilisées à hauteur de 22,15 M€ pour soutenir la poursuite des démarches stratégiques portées par le gouvernement de la Polynésie française en vue de :

  • Soutenir l’agriculture et l’agrotransformation (6 M€) : Ces crédits ont notamment permis la construction du centre technique des plants et semences de Ua Huka aux Marquises, la construction du bâtiment technique Agropol 3, l’aménagement du domaine « Boubée-Barrier » ou encore la création d’un abattoir à Raiatea ;


  • Développer l’offre locative : 5,23 M€ ont ainsi été attribués à l’office polynésien de l’habitat pour financer la viabilisation de 28 lots à Faaroa, la reconstruction de la STEP Vaitavatava et du lotissement Nahoata, l’acquisition de terrains et la réalisation d’études préliminaires en vue d’accroître l’offre de logements sociaux ;


  • Moderniser les structures de santé de proximité : 7,82 M€ ont été consacrés à cette politique prioritaires, ayant permis notamment la Construction d’un nouveau bâtiment pour l’hôpital Louis Rollin, le renouvellement du matériel médical de la Direction de la santé, l’acquisition de nouveau matériels de soins au centre hospitalier ;


  • Moderniser les infrastructures sportives : 2,38 M€ ont été alloués à l’IJSPF, ayant permis de financer la tour d’arbitrage pour les épreuves de surf à Teahupoo ainsi que la viabilisation et l’aménagement du domaine Rose dans le cadre de la préparation des jeux olympiques et paralympiques de 2024.


S’agissant des CP, les opérations en cours et nouvellement programmées ont donné lieu à des décaissements à hauteur de 17,52 M€.


Contrat de développement et de transformation- volet Communes


Le CDT communes prévoit la mise à disposition par l’État, à parité avec la collectivité de Polynésie française, de crédits à hauteur de 22,15 M€ pour la période du contrat, pour des opérations conduites par les communes.


En 2023, l’engagement s’est élevé à 7,38 M€ et a permis de financer 9 opérations relatives aux services publics environnementaux. S’agissant des CP, 15 opérations ont généré des liquidations pour un montant total de 2,55 M€.


34 opérations ont été engagées sur les thématiques suivantes :

  • Adduction d’eau potable : 21

  • Assainissement des eaux usées : 9

  • des déchets : 4


III. Contrat de développement (CDEV) AE : 60,84 M€ - CP : 57,02 M€


Plusieurs de ces contrats qui concernent les collectivités d’outre-mer et la Nouvelle-Calédonie sont arrivés à leur terme mais des opérations pluriannuelles continuent à mobiliser des CP.

En 2023, le montant des dépenses consacrées aux contrats dans les collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie s’élève à 60,84 M€ en AE et à 57,02 M€ en CP


CDEV en M€

Collectivités

Montant inscrit au contrat relevant du P123

Exécution 2023

Exécution cumulée sur la durée des contrats

AE

CP

AE

CP

Taux d’engagement

Taux de couverture des engagements

Saint-Martin (2014-2020)

39,0

‑0,27

2,04

34,13

24,99

88 %

73 %

Saint-Pierre et Miquelon (2015-2018)

7,5

0,00

0,00

5,96

5,83

79 %

98 %

Wallis et Futuna
(2012-2018)

34,0

0,00

0,00

32,60

32,16

96 %

99 %

Polynésie Française
(2015-2020)

175,7

0,02

8,83

141,01

110,33

80 %

78 %

Nouvelle-Calédonie
(2017-2023)

449,1

61,09

46,15

418,01

278,16

93 %

67 %

TOTAL COM

705,31

60,84

57,02

631,71

451,46

90 %

71 %



Contrat de développement de Saint-Martin 2014-2020 : AE = 0,11 M€ et CP = 2,04 M€


Pour 2023, 2,04 M€ de CP ont été consommés sur les opérations engagées entre 2014 et 2020. Par ailleurs, 0,11 M€ ont fait l’objet d’un réengagement du CDEV afin de payer le solde de la subvention de Bibliothèque sans frontière.


Contrat de développement de la Polynésie française 2015-2020 : AE = 0,02 M€ et CP = 8,83 M€


Signé en mars 2015, le contrat de projets 2015-2020 a pris fin au 31 décembre 2020.


Cependant, en début d’année un engagement complémentaire de 20 708,17 euros a dû être régularisé pour l’opération « Réalisation d’une déchetterie dans la vallée de Punaruu ». Cette opération relève de la programmation 2020 du contrat de projet 2015-2020, sur le volet « communes ». Elle avait fait l’objet d’un engagement partiel en fin de gestion 2020. Des incertitudes sur le démarrage de l’opération avaient contraint le RBOP à repousser l’engagement complémentaire. C’est en toute fin d’année 2022 qu’un commencement d’exécution a été confirmé.


Malgré un exercice 2023 marqué par un contexte économique peu favorable au bon déroulement des chantiers, le total des paiements s’élève à 8,83 M€.


Contrat de développement de Nouvelle-Calédonie 2017-2023 : AE = 61,09 M€ CP = 46,15 M€


Comme pour les CCT le contrat de développement de Nouvelle-Calédonie 2017-2022 a été prolongé d’une année. Le montant contractualisé du programme 123 sur la période 2017-2023 est de 449,1 M€.

Pour cette année d’exécution, 61,09 M€ ont été engagés et 46,15 M€ ont été mandatés. Une partie de ces crédits a été consommée par appel à projet sur des opérations de soutien à l’investissement (SAI).


Répartition de la consommation par périmètre :


PERIMETRES

Exécution 2023 en M€

AE

CP

Nord

17,61

20,65

Sud

10,55

12,89

Îles

8,89

3,97

Nouvelle-Calédonie

10,39

6,51

Intercollectivités

1,67

0,73

Gouvernance et évaluation

0,00

0,00

Sous-total

49,11

44,75




Soutien à l’investissement (AAP) *

11,98

1,40

Total

61,09

46,15

*La ligne « Soutien à l’investissement » correspond à la partie des crédits CDEV opérée par appel à projet en 2023

Répartition de la consommation du soutien à l’investissement par commune :



2023 en M€

Communes

AE

CP

Boulouparis

0,11

0,03

Dumbea

0,84

0,00

Farino

0,06

0,00

Île des Pins

0,24

0,00

Kaala-Gomen

0,43

0,13

Koumac

0,35

0,00

La Foa

0,13

0,04

Mont-Dore

0,16

0,00

Noumea

1,81

0,00

Nouvelle-Calédonie

0,35

0,11

Païta

0,79

0,24

Ponerihouen

0,18

0,00

Province des Îles Loyaute

0,04

0,00

Province Nord

0,64

0,00

Province Sud

5,04

0,76

Sarramea

0,03

0,00

Thio

0,12

0,00

Voh

0,32

0,10

Mare

0,35

0,00

Total SAI AAP (Soutien à l’investissement)

11,98

1,40


IV. La mise en œuvre du plan de relance


En 2021, le plan de relance prévoyait une accélération de la mise en œuvre des contrats, une enveloppe de 20 M€ en AE a été ouverte, cette dotation a été intégralement engagée. En 2023, la consommation continue en CP uniquement.


Pour cette année la consommation en CP est de 2,64 M€, portant le bilan des paiements à 13,34 M€, soit un taux de couverture de 67 %.


V - Contrat plan État-Région – CPER


 Contrat plan État-Région – CPER 2015 – 2019 : AE = ‑0,15 M€ CP = 4,42 M€


Les derniers engagements sur cette génération de contrats ont été effectués en 2018.

En 2023, 4,42 M€ de CP ont été consommés, portant le bilan des paiements sur cette génération de contrat à 104,38 M€, soit un taux de couverture de 73 %.

Par ailleurs, 0,15 M€ ont fait l’objet d’un retrait d’engagement en Martinique.


Contrat plan État-Région – CPER 2007 – 2014 CP = 0,14 M€


En 2023, 0,14 M€ de CP ont été consommés, portant le bilan des paiements sur cette génération de contrat à 331,14 M€, soit un taux de couverture de 85 %.




OPÉRATIONS NON CONTRACTUALISÉES (40,73 M€ en AE et 38,05 M€ en CP)



Cette rubrique comprend :

  • Le programme d’assistance technique européenne ;

  • Les opérations non intégrées aux contrats et conventions, mais résultant d’accords ou d’engagements antérieurs de l’État.


Les principales opérations sont répertoriées ci-après.


Programme national d’assistance technique européenne (EUROP’ACT) : AE 0,53 M€ - CP 0,52 M€

Le ministère chargé des outre-mer participe à une mission d’appui aux programmes opérationnels des régions ultrapériphériques dans le cadre de la programmation des fonds européens structurels d’investissement 2014-2020.

En 2023, 0,39 M€ en AE et 0,39 M€ en CP ont été consommés pour le concours du ministère chargé des outre-mer au programme Europ’Act. Le reste des dépenses de crédits d’assistance technique concernent des frais de transport et de mission pour les agents du ministère se rendant aux comités de suivi organisés dans les régions ultrapériphériques afin de représenter le ministère chargé des outre-mer dans ces instances.


Par ailleurs, la préfecture de Mayotte a financé la constitution du nouveau GIP « L’Europe à Mayotte » destiné à optimiser l’utilisation des fonds européens et en faire bénéficier le plus grand nombre d’acteurs socio-économiques du territoire. En 2023, une subvention de 0,08 M€ a été versée à ce titre.


Le Fonds mahorais de développement économique social et culturel (FMDESC) : AE 0,72 – CP 1,37 M€

Le FMDESC a bénéficié en 2023 de 0,72 M€ en AE et de 1,37 M€ en CP.


Actions en faveur du tourisme : AE 0,24 M€ - CP 0,25 M€

En 2023, 0,2 M€ ont été engagés et 0,21 M€ ont été consommés en CP dans le cadre du partenariat conclu avec Atout France pour ses actions de promotion du tourisme ultramarin.

Par ailleurs, 40 k€ ont été engagés et 38 k€ payés pour soutenir l’agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte.


Recherche : AE 0,22 M€ - CP 0,16 M€

Comme en 2022, la préfecture de Guyane a réservé 223 k€ pour soutenir les projets de recherche et innovation, 164 k€ de CP ont été versés.


Études et évaluation : AE 2,30 M€ - CP 1,53 M€

Le ministère chargé des outre-mer conduit un programme d’évaluations des politiques publiques en collaboration avec les ministères et collectivités territoriales concernés et a participé à différentes études effectuées en lien avec l’INSEE. En parallèle, les préfectures d’outre-mer mènent des études relatives aux problématiques de leur territoire.

En 2023, la direction générale des outre-mer (DGOM) a maintenu son action en termes d’évaluation des politiques publiques outre-mer.


L’année a été marquée par la mise en œuvre du plan d’évaluation du régime fiscal d’aide à l’investissement productif neuf outre-mer validé par la Commission européenne et la poursuite des travaux sur le régime fiscal ultramarin d’imposition sur la consommation. La DGOM a également conduit un travail sur les dispositifs de mobilité des jeunes et démarré une évaluation du dispositif de formation en apprentissage dans les DROM.


Enfin, la DGOM, en partenariat avec l’ANCT, a continué à soutenir des études conduites par les services déconcentrés de l’État et les collectivités territoriales, mais également à y développer la prospective en permettant aux collectivités des DROM de participer au programme des Fabriques de prospectives mis en place par l’ANCT. Ainsi, la Communauté de communes du Sud de Mayotte a pu bénéficier d’un accompagnement sur la thématique du tourisme responsable.

Par ailleurs, dans la perspective négociations sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, deux audits sur l’accord de Nouméa et la décolonisation ont été engagés, pour un montant total de 324 k€.


Actions en faveur de l’environnement : AE 6,81 M€ - CP 6,22 M€


  • Au niveau central, 5,75 M€ en AE et 5,15 M€ en CP ont été consacrés à des actions en faveur de l’environnement, dont 5,19 M€ dans le cadre de la convention conclue avec l’office national des forêts, chargé par le ministère de la mise en œuvre des trois actions suivantes :

    • La surveillance et la gestion du foncier forestier public, hors terrains du Conservatoire du Littoral (Action 4)

    • Le suivi et l’évaluation des impacts de l’orpaillage sur les milieux, comprenant la gestion de l’Observatoire de l’activité minière et l’organisation de missions héliportées en Guyane (Action 5) ;

    • L’accompagnement des communautés locales en Guyane (Action 8).


  • Consommation relevant de l’administration territoriale : 1,10 M€ en AE et 1,06 M€ en CP.


Les crédits ont été mobilisés sur différentes actions qui sont les suivantes :


La lutte contre les sargasses : en complément des actions mises en œuvre dans le cadre du plan interministériel piloté sur le programme des interventions territoriales de l’État, le programme a financé à hauteur de 0,60 M€ en AE et 0,43 M€ en CP an Guadeloupe et 0,03 M€ en AE et 0,43 M€ en CP en Martinique.


En Guyane, 0,20 M€ ont été engagés pour le financement de travaux d’urgence pour la station d’épuration Leblond de Cayenne portée par la CACL afin de permettre le traitement des boues de vidanges, en complément des crédits engagés sur le fonds vert.


L’Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) mobilise plusieurs conventions :


  • La Polynésie française a consommé en 2023, 0,07 M€ en AE et 0,02 M€ en CP sur des projets liés au tourisme et loisirs marins, approvisionnement en nourriture et opportunités de pêche lagonaire et côtière, protection du littoral et adaptation au changement climatique, bio-prospection et recherche et éducation, assainissement des eaux et lutte contre les pollutions.


  • La Nouvelle-Calédonie a consommé au titre de l’IFRECOR 0,09 M€ en AE et en CP attribués au conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Calédonie et destinés à financer la mise en œuvre d’une action de bancarisation des données récifales de Nouvelle-Calédonie.


  • Dans le cadre de la mise en œuvre du plan local de l’IFRECOR sur les Terres australes et antarctiques françaises, une dotation a été allouée d’un montant de 54 k€ en AE et en CP.


Enfin, 0,02 M€ ont été versés à l’office français de la biodiversité pour l’organisation des rencontres annuelles Biodiversité et Territoires de décembre 2023.


Actions en faveur du développement économique : AE 0,36 M€ - CP 0,20 M€

Les dépenses en faveur des observatoires des prix, des marges et des revenus ont concerné la mise en place de baromètre de suivi des prix, des campagnes de communication sur la formation des prix, actions de communication relative au Bouclier Qualité/Prix (BQP) et l’organisation de séminaires de travail.



Montants notifiés (M€)

Exécution 2023 (M€)


AE

CP

AE

CP

Guadeloupe

0,12

0,12

0,00

0,00

Martinique

0,08

0,08

0,00

0,00

Guyane

0,08

0,08

0,04

0,01

La Réunion

0,08

0,06

0,22

0,12

SPM

0,03

0,04

0,04

0,04

Mayotte

0,10

0,11

0,05

0,02

Wallis-et-Futuna

0,08

0,08

0,01

0,01

TOTAL

0,57

0,56

0,36

0,20



L’agence pour le développement rural et l’aménagement foncier : AE 1,23 M€ - CP 1,23 M€

Chaque année, une dotation a été versée à l’Agence pour le développement rural et l’aménagement foncier (ADRAF), qui participe à la mise en œuvre de la politique foncière, d’aménagement et de développement rural dans chaque province de la Nouvelle-Calédonie, en procédant notamment aux opérations d’acquisition et d’attribution des terres foncières et agricoles, enjeu majeur en Nouvelle-Calédonie. Cette année la dotation s’est élevée à 1,23 M€ (AE = CP).


Convention de fonctionnement Nouvelle-Calédonie : AE 10,06 M€ - CP 9,83 M€

Lors de la négociation de l’avenant du contrat de développement en 2020, il a été décidé de sortir du contrat les opérations de fonctionnement. En 2023, la Nouvelle-Calédonie a consommé 10,06 M€ en AE et 9,83 M€ en CP.


Plan séisme Antilles (PSA) : AE : 4,5 M€ - CP : 1,06 M€

En Guadeloupe, 0,3 M€ ont été engagés pour l’opération « confortement parasismique de l’école Soliveau du Moule ». En Martinique, 0,22 M€ ont été payés au titre du PSA.


Abris anticyclonique en Polynésie française  : AE 4,20 M€ - CP 0,84 M€

Les crédits consommés ont permis d’assurer le financement de 10 opérations.

  • 2 opérations de travaux ;

  • Travaux de construction d’une infirmerie abri à Rangiroa/ Tiputa ;

  • Travaux de construction d’un abri-école à Hikueru.

  • 8 opérations d’études à Fakarava, Rangiroa (x2), Arutua, Nukutavake, Fangatau (x2) et Anaa



Agriculture et pêche : AE 6,84 M€ - CP 6,67 M€


  • Consommation relevant de l’administration centrale : 6 M€ en AE = CP


Le Programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (POSEI) : conformément aux engagements du Président de la République de fin 2019, le ministère chargé des outre-mer a attribué une enveloppe annuelle de 6 M€ à l’Office pour le développement de l’économie agricole en outre-mer (ODEAOM) pour le financement de projets d’investissement au profit de l’agriculture.


  • Consommation relevant de l’administration territoriale : 0,84 M€ en AE ; 0,43 M€ en CP


A La Réunion, un montant de 0,81 M€ a été engagée au titre du programme global de maîtrise sanitaire bovine. 430 k€ ont été mandatés


A Mayotte, 0,02 M€ ont été engagés et 0,24 M€ ont été payés sur des dossier antérieures pour le soutien au secteur de la pêche



Infrastructures : AE 2,40 M€ - CP 2,36 M€

Au titre des infrastructures, la Guyane a engagé 2,40 M€ et payé 2,36 M€. Ces crédits ont été mobilisés principalement pour les travaux de réhabilitation de la route de Petit-Saut (2,2 M € en AE).


Autres opérations : AE 4,38 M€ - CP 6,43 M€


A Saint-Martin 1,54 M € ont été payés sur des engagements antérieurs pour l’opération « construction de génie civil souterrain pour la résilience des réseaux filaires THD.


Une subvention exceptionnelle de 626 k€ a été attribuée à Saint-Pierre-et-Miquelon pour l’aide au fioul. Dans le cadre de cette subvention, Saint-Pierre-et-Miquelon a consommé 626 k€ en AE et 500 k€ en CP.


Le programme expérimental au profit de la jeunesse en errance à Mayotte a été lancé en 2022 à hauteur de 1,4 M€. En 2022, 200 k€ ont été consommés. En 2023, Mayotte a décidé de reconduire le reliquat des crédits non engagés et ainsi de financer les actions aux bénéfices des jeunes sur le territoire notamment quatre associations développant un projet sectorisé de médiation sociale à destination des 11-17 ans (cœur de cible : 12-16 ans). A ce titre, 842 k€ ont été engagés et payés.


A Wallis-et Futuna, 0,53 M€ en AE et 0,06 M€ en CP ont été mobilisés pour financer plusieurs projets dont des travaux urgents sur le lycée et sur le quai de Léava.


 

ACTION

03 – Continuité territoriale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Continuité territoriale

 
 

51 987 485
50 318 796

51 987 485
50 318 796

 
 

51 882 512
50 357 033

51 882 512
50 357 033

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

222 788

 

217 214

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

130 608

 

125 034

Subventions pour charges de service public

 

92 180

 

92 180

Titre 6 : Dépenses d’intervention

51 987 485

50 096 008

51 882 512

50 139 819

Transferts aux ménages

40 904 434

34 056 357

40 499 461

33 985 136

Transferts aux entreprises

6 163 901

9 641 832

6 463 901

9 641 832

Transferts aux collectivités territoriales

2 879 150

2 731 226

2 879 150

2 711 310

Transferts aux autres collectivités

2 040 000

3 666 593

2 040 000

3 801 541

Total

51 987 485

50 318 796

51 882 512

50 357 033

 

Après neutralisation des retraits d’engagements sur opérations antérieures et correction des erreurs d’imputation relevées sur le programme, le total des dépenses au titre de cette action s’élève à 50 338 154 € en AE et 50 353 033 € en CP.

Les actions financées en 2023 sont présentées globalement par dispositifs ci-après.


FONDS DE CONTINUITE TERRITORIALE : 36,78 M€ en AE et 36,67 M€ en CP


Périmètre LADOM : 30,00 M€ en AE=CP


LADOM assure l’activité et la gestion des crédits du fond de continuité territoriale pour les DROM au travers de trois dispositifs : l’aide à la continuité territoriale (ACT), le passeport pour la mobilité Études (PME), et le passeport pour la mobilité en formation professionnelle (PMFP). Ces crédits sont destinés aux aides aux transports aériens. Dans certaines conditions, le transport terrestre des stagiaires de la formation professionnelle peut aussi être couvert.


Les crédits d’intervention alloués en 2023 à l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM) sur le programme 123 se sont élevés à 30 M€ en AE et en CP. Les dépenses de l’opérateur relatives à la continuité territoriale se sont élevées à 42,5 M€ dont 1,7 M€ financées par les collectivités locales



  • Aide à la continuité territoriale (ACT)


L’activité de LADOM a fortement augmenté en 2023. Cette augmentation s’explique principalement par la revalorisation des bons de transport au premier trimestre 2023.

L’île de La Réunion est la principale zone de mobilisation de l’aide à la continuité territoriale avec 33 097 bons de transport réalisés en 2023, contre 28 257 en 2022.


ÉVOLUTION ACTIVITÉ 2022/2023

GUADELOUPE

GUYANE

MARTINIQUE

REUNION

MAYOTTE

TOTAL

Nombre de bons ACT réalisés décembre 2022

7 307

2 248

7 430

28 257

2 851

48 093

Nombre de bons ACT réalisés décembre 2023

10 199

2 628

10 028

33 097

3 603

59 555

Variation 22/23

2 892

380

2 598

4 840

752

11 462

Variation 22/23 en %

40 %

17 %

35 %

17 %

26 %

24 %

Budget État réalisé décembre 2022

1 972 890

674 400

2 005 931

10 173 956

1 254 440

16 081 617

Budget État réalisé décembre 2023

3 336 858

1 001 564

3 340 021

14 924 319

1 878 524

24 481 286

Variation budget réalisé 22/23

1 363 968

327 164

1 334 090

4 750 363

624 084

8 399 669

Variation budget réalisé 22/23

69 %

49 %

67 %

47 %

50 %

52 %

*NB : Tableau présentant le nombre et le coût des transports réalisés au cours de l’exercice et non le volume de paiements réalisés par l’agence, qui s’est élevé au total à 20,74 M€ en 2023


  • Passeport pour la mobilité des études (PME)


LADOM a émis 16 947 mesures de transport au titre du programme PME, soit une augmentation d’activités de 7 % entre 2022 et 2023. Pour mémoire, l’activité de 2022 était déjà en augmentation de 8 % par rapport à 2021.

Le budget engagé a été de 15,8 M€, soit 1 M€ de plus qu’en 2022. L’activité 2023 a dépassé l’activité de 2019 qui était jusqu’alors, l’année ayant connu la plus forte activité. Pour rappel, l’agence avait réalisé en 2019, 16 767 mesures.


ÉVOLUTION ACTIVITÉ 2022/2023

GUADELOUPE

GUYANE

MARTINIQUE

REUNION

MAYOTTE

TOTAL

Nombre de mesures PME réalisés décembre 2022

3 188

880

2 165

2 431

7 135

15 799

Nombre de mesures PME réalisés décembre 2023

3 626

1 195

2 758

2 243

7 125

16 947

Variation 22/23

438

315

593

‑188

‑10

1148

Variation 22/23 en %

14 %

36 %

27 %

‑8 %

0 %

7 %



PASSEPORT MOBILITE ÉTUDES 2023

TOTAL

Nombre de bénéficiaires

10 018

Nombre de mesures (trajets)

16 947

Rappel activité au 31 décembre 2022

15 799

Variation 2023/2022

7 %

Rappel activité au 31 décembre 2021

14 616

Variation 2022/2021

8 %


  • Passeport pour la mobilité de la formation professionnelle (PMFP)


Ce budget concerne les allers/ retours des stagiaires en formation qualifiante longue, ainsi que les allers/retours des stagiaires en période d’application en entreprise ou formations de courte durée. En 2023, 1 775 bénéficiaires sont entrés en formation, contre 1 695 en 2022. LADOM finance le billet aller pour tous les bénéficiaires, ainsi que les billets retour pour les bénéficiaires qui en font la demande à l’issue de leur parcours de formation dans la France hexagonale.


De plus, 661 bénéficiaires ont bénéficié d’un billet aller/retour dans le cadre du PMFP transits, 657 bénéficiaires pour les oraux de concours contre 517 en 2022, 4 bénéficiaires pour la validation des acquis et de l’expérience (non prise en charge en 2022). Enfin, 401 bénéficiaires ont sollicité un billet aller dans le cadre du dispositif prise de poste contre 158 en 2022.

Les dépenses engagées en 2023 sont à hauteur de 3,6 M€ contre 3,3 M€ en 2022.


  • Passeport pour la mobilité en stage professionnel (PMSP)


Ce budget concerne les allers/retours des stagiaires devant réaliser un stage. En 2023, 445 bénéficiaires ont bénéficié de ce dispositif, contre 392 en 2022. LADOM finance le billet aller/retour pour tous les bénéficiaires.

Les dépenses engagées en 2023 sont à hauteur de 0,5 M€.


  • ACT obsèques et rapatriement funéraire


Les paiements s’établissent en 2023 à 0,15 M€ pour 369 mesures, soit une stabilité par rapport à 2022 (0,12 M€ pour 378 mesures). En 2021, 180 mesures avaient été validées ce qui correspond à une hausse de 52 % en 2023. Les décisions prises en 2021, avaient permis d’élargir le champ des bénéficiaires (ouverture de l’aide aux sœurs et frères, possibilité d’utiliser l’aide en vue de rendre une dernière visite à un proche...) ce qui explique cette augmentation.


S’agissant du rapatriement de corps, 6 transports ont été réalisés en 2023 pour un montant de 7 444 €.


Périmètre hors LADOM : 6,78 M€ en AE et 6,68 M€ en CP


Dans les collectivités françaises du Pacifique et à Saint-Pierre-et-Miquelon, où LADOM ne disposent pas d’implantations locales, la gestion des aides allouées au titre du fonds de continuité territoriale relève des services locaux de l’État.

Les crédits consommés au titre de la continuité territoriale dans ces collectivités en 2023 se sont élevés à 6,78 M€ en AE et 6,67 M€ en CP, soit une hausse de +30 % en AE et +28 % en CP par rapport à 2022 (4,73 M€ en AE et 4,80 M€ en CP).


A Saint-Pierre-et-Miquelon, le total des dépenses s’est élevé à 140 285,66 € en AE et 135 177,69 € en CP.


172 dossiers de passeport mobilité Études ont été instruits dont 104 ont obtenu une décision favorable ; Par ailleurs, 10 dossiers de prise en charge de passeport mobilité formation ont été financés et seules deux aides à la continuité territoriales ont été attribuées.


En Polynésie française, en raison de l’attractivité suscitée par la revalorisation du montant forfaitaire de l’aide à la continuité territoriale et la forte reprise des échanges internationaux depuis 2022, la consommation des crédits du fonds de la continuité territoriale en Polynésie française atteint un niveau exceptionnel en 2023.

Ainsi, l’enveloppe de 1,1 M€ initialement programmée s’est avérée insuffisante pour couvrir les besoins de la continuité territoriale. Des crédits complémentaires ont été dégagés en gestion sur le programme à hauteur de 0,60 M€, le niveau de consommation finale apparaissant ainsi en progression de plus de 59 % par rapport à 2022.


En Nouvelle-Calédonie, comme les années précédentes, une subvention de 2,2 M€ (AE=CP) a été octroyée au GIP Cadres Avenir chargé d’assurer la gestion des passeports mobilité Études et Formation professionnelle pour le compte de l’État.

Le passeport mobilité a bénéficié en 2023 à 807 étudiants, 314 adultes en formation professionnelle, et 37 stages professionnels. Soit 1158 bénéficiaires, contre 1080 l’an dernier.

Par ailleurs, 2 077 289,13 € ont été consommés en AE et 2 022 296,41 € en CP au titre de l’aide à la continuité territoriale.

La forte reprise des déplacements des bénéficiaires entre la France hexagonale et l’outre-mer, ainsi que la revalorisation du montant de l’aide au passage aérien expliquent l’augmentation du coût de ce poste de dépense.


A Wallis-et-Futuna, 617 625 € en AE et 600 335 € en CP dont 485 480 € en AE=CP consommés par versement au budget du Territoire.

Consommation au 31/12/2023 (CHORUS)

AE 2023

CP

Aide à la continuité territoriale + Volet funéraire (ACT)

132 145 €

114 855 €

Passeport Mobilité Formation Professionnelle – Stage professionnel (PMFP)

100 000 €

100 000 €

Passeport Mobilité Études (PME)

385 480 €

385 480 €

TOTAL

617 625 €

600 335 €

Toutefois, ces consommations ne reflètent pas la réalité de l’activité, puisqu’ils ne prennent pas en compte les dépenses réalisées grâce aux soldes des dotations versées avant 2023 au budget du Territoire. Ainsi, au-delà de l’enveloppe notifiée par l’État en 2023, les dispositifs de l’aide à la continuité territoriale et du passeport mobilité études disposaient déjà respectivement de 276 540 € et 55 716,19 € provisionnés sur le budget territorial de correspondant aux reliquats des versements antérieurs à 2023.

Eu égard aux crédits antérieurs à 2023 disponibles, la consommation réelle de l’ACT et du PME s’élèverait respectivement à 404 662 € et 433 457 € au 31 décembre 2023. La consommation réelle en 2023 du FCT, tous dispositifs confondus, était donc de 923 676 €.


Le tableau ci-après détaille le nombre de bénéficiaires par dispositif au cours de l’exercice :


Dispositif

Nombre de bénéficiaire

Coût moyen/bénéficiaire

Aide à la continuité territoriale

306

1 195,32 €

Volet funéraire (ACT)

37

1 192,94 €

Passeport Mobilité Formation Professionnelle[1]

63

1 358 €

Passeport Mobilité Stage Professionnel

0

X

Passeport Mobilité Études (PME)

400

1 083,64 €

TOTAL

806





DÉSENCLAVEMENT - DESSERTES : 11,79 M€ en AE = CP


Desserte maritime à Saint-Pierre-et-Miquelon : 9,65 M€ en AE = CP


L’attributaire de la délégation de service public (DSP) assure le service public pour les deux lignes maritimes :

• la desserte entre Saint-Pierre et Halifax (Nouvelle-Écosse) à raison de 50 rotations dans l’année dite internationale ;

• la desserte entre Saint-Pierre et l’île de Miquelon dite inter-îles pour assurer la continuité des marchandises entre les deux îles à raison de 70 rotations maximum.


Rapportés aux dotations inscrites en loi de finances initiale (6,16 M€ en AE et 6,46 M€ en CP), les crédits consommés pour l’exercice connaissent au 31 décembre 2023, une forte augmentation essentiellement liée à l’effet de la revalorisation annuelle de la rémunération versée au concessionnaire.


Par ailleurs, 839 k€ ont été versés cette année en vue de mettre un terme aux réclamations de l’opérateur sur la compensation des surcoûts auxquels il avait dû faire face en 2020 et 2021, du fait des effets de la crise sanitaire



Desserte aérienne de Wallis-et-Futuna : 2,14 M€ en AE=CP

La délégation de service public de transport aérien intérieur entre Wallis et Futuna signée en 2018 entre le Territoire et la compagnie Air Calédonie International a pris fin le 31 décembre 2023. Une nouvelle DSP a pris la suite au 1er janvier 2024 pour cinq ans, selon un cahier des charges proche du précédent. Le délégataire est Air Loyauté. Bien que la DSP relève de la compétence du Territoire, l’État apporte chaque année un soutien au Territoire dans son financement. La DSP 2018-2023 était couverte par une convention État-Territoire fixant la part aidée par l’État, sur le Programme 123. Cette part était fixée à 55 % du coût des compensations financières dues chaque année à l’opérateur.

Afin de ne pas dépasser le montant total de la contribution de l’État prévu entre 2019-2023 par la « Convention relative à la participation financière de l’État aux frais d’exploitation des services aériens entre les aéroports de Wallis et Futuna » seulement 2 137 568 € en AE=CP ont été versés au budget territorial sur les 2 450 000 € ouverts en loi de finances initiale.



FONDS D’ÉCHANGES A BUT ÉDUCATIF, CULTUREL ET SPORTIF (FEBECS) : 1,77 M€ en AE et 1,89 M€ en CP


Inférieur aux montants inscrits en LFI (2,04 M€), le bilan d’exécution au titre de ce dispositif affiche un léger recul par rapport à l’exercice 2022 (1,89 M€ avaient alors été engagés et 1,92 M€ payés au titre de l’exercice).

Le tableau ci-après détaille les consommations budgétaires par territoire concerné :




TERRITOIRE

AE

CP

GUADELOUPE

210 328

243 421

SAINT MARTIN

90 000

90 000

GUYANE

317 626

396 219

MARTINIQUE

333 516

338 016

MAYOTTE

382 042

375 258

LA REUNION

173 559

186 685

SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON

9 659

9 659

WALLIS ET FUTUNA

50 000

50 000

NOUVELLE-CALEDONIE 

99 503

99 503

POLYNESIE FRANCAISE

100 000

100 000

TOTAL FEBECS

1 772 233

1 888 761







 

ACTION

04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports

 
 

12 150 000
16 775 267

12 150 000
16 775 267

 
 

12 150 000
16 137 473

12 150 000
16 137 473

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

273 831

 

325 551

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

273 831

 

325 551

Titre 6 : Dépenses d’intervention

12 150 000

16 501 436

12 150 000

15 811 922

Transferts aux ménages

 

455 316

 

455 316

Transferts aux entreprises

 

868 900

 

857 100

Transferts aux collectivités territoriales

10 150 000

8 430 107

10 150 000

8 422 642

Transferts aux autres collectivités

2 000 000

6 747 113

2 000 000

6 076 864

Total

12 150 000

16 775 267

12 150 000

16 137 473

 

Après neutralisation des retraits d’engagements des années antérieures, et correction des erreurs d’imputation relevées sur le programme, les crédits exécutés en 2023 au titre de cette action s’élèvent à 17 006 397 € en AE et 16 112 476 € en CP, déclinés comme suit :



Aides sociales : 0,51 M€ en AE et 0,47 M€ en CP


  • Aide au logement en Polynésie française, 0,46 M€ en AE=CP


L’aide au logement étudiant est un dispositif mis en place en 2008. Au titre de l’année universitaire 2022-2023, 455 316 euros ont été mobilisés au bénéfice des 339 étudiants remplissant les conditions d’accès au dispositif. On observe une diminution du nombre de bénéficiaires de l’ALE par rapport à l’année universitaire 2021-2022 en raison de travaux de rénovation de deux bâtiments du centre d’hébergement étudiant géré par l’Office Polynésien pour l’Habitat.


Les étudiants boursiers de la tranche la plus élevée du dispositif (Tranche C) représentent 60 % des bénéficiaires de l’ALE 2023, quasiment la même proportion qu’en 2022, ce qui vient confirmer le constat d’une paupérisation de la population étudiante. Le montant mensuel moyen de l’ALE par étudiant s’élève à 134 euros pour l’année universitaire 2022-2023


  • Aide sociale en Martinique : 0,06 M€ en AE 0,02 M€ en CP


55 000 € ont été engagés et 16 500 € en CP ont été réglés en vue de subventionner une association à caractère social ayant vocation à lutter contre le dépeuplement de la Martinique et de mettre en valeur l’attractivité du territoire.



Actions dans le domaine sanitaire et social  : 11,34 M€ en AE et 10,70 M€ en CP


  • Sur le territoire de la Polynésie Française (4 M€ en AE et 4,1 M€ en CP)


La contribution financière de l’État au régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) s’est achevée en 2020. Pour poursuive l’accompagnement du territoire dans le domaine de la santé, une convention globale de santé couvrant la période 2021-2023 a été signée le 14 octobre 2021 entre l’État et le Pays, portant sur un montant annuel de 13,2 M€ dont 8 M€ financés par le MOM, imputés pour moitié sur l’action 2 et pour moitié sur l’action 4.

4 M€ en AE= CP ont été mobilisés à ce titre en 2023 pour le financement de petits investissements et du fonctionnement (à l’exception des évacuations sanitaires), pour les mises à niveau entreprises par la Polynésie française en matière d’offre de soins, la formation des acteurs et le développement de la recherche locale.

Par ailleurs, 0,1 M€ en CP ont été versés pour la finalisation d’opérations engagées dans le cadre de la convention Oncologie, arrivée à échéance en 2019.



  • Sur le territoire de Wallis-et-Futuna (4,2 M€ en AE et 4,03 M€ en CP) :


Le contrat social n’avait pas fait l’objet d’échanges approfondis ni de revalorisation depuis 2015.



Suite au mandat donné au préfet, Administrateur supérieur, un nouveau contrat social portant sur la période 2023-2027 a été signé le 7 mars 2023 avec le Territoire. Ont dans ce cadre été prévues la revalorisation des aides et l’actualisation de la clé de financement entre les deux parties en vue de parvenir à un meilleur équilibre dans les contributions respectives.

Pour 2023, la part de l’État dans le financement du Contrat social a été revalorisé à hauteur de +2,5 M€ afin d’augmenter les allocations ainsi versées d’environ 200 € par mois.

Pour sa première année d’exécution, 4 200 000 € en AE et 4 027 162 € en CP de l’État ont été consommés suite à leurs versements au budget du Territoire. La ventilation de cette dépense par dispositif du contrat social était la suivante :


Dispositif du Contrat social

AE

CP

Aides aux personnes âgées (APA)

2 772 418,50 €

2 772 418,50 €

Allocation aux personnes dépendantes / handicapées(APH/APD)

950 655,00 €

950 655,00 €

Subventions aux associations pour les personnes handicapées (SUBV)

131 250,00 €

131 250,00 €

Mise en place d’un pôle professionnalisé d’intervenants à domicile (POLE)

345 676,50 €

172 838,25 €

TOTAL

4 200 000,00 €

4 027 161,75 €





  • A Mayotte AE= 1,77 M€ ; CP : 1,54 M€


Cette dotation a permis de financer des dispositifs de proximité à destination de la population de l’archipel et notamment les médiations citoyennes, le volet social des opérations de lutte contre l’habitat indigne, les dispositifs d’accompagnement social et d’accès au droit ainsi que l’insertion des jeunes les plus défavorisés.

Une subvention de 0,18 M€ a dans ce cadre été accordée à l’association MLEZI MAORE pour le financement des ambassadeurs de l’eau dans le cadre de la gestion de la crise de l’eau.


  • Autres interventions dans le domaine sanitaire et social : AE : 1,37 M€ CP : 1,03 M€


    • Dans le domaine sanitaire (AE : 0,73 M€ - CP : 0,41 M€)


Le ministère des outre-mer a choisi notamment de soutenir les actions de santé s’inscrivant dans les plans nationaux de santé publique et qui affectent particulièrement les outre-mer, notamment :

  • La santé sexuelle : actions de prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et d’accompagnement des familles, notamment en Guyane. L’infection par le VIH est encore très active dans les départements des Antilles et en Guyane et doit être combattue en poursuivant les actions d’information, de sensibilisation et de promotion de la santé sexuelle ; le MOM contribue également aux actions du Mouvement National du Planning Familial dans les DROM ;

  • La lutte contre les conduites addictives et la participation financière aux études menées par l’OFDT ;

  • L’accompagnement des femmes atteintes de cancers ;

  • Diverses actions dans le domaine des maladies rares et de pathologies particulièrement fréquentes en outre-mer telles que l’endométriose ;

  • Diverses actions dans le domaine de la nutrition et du diabète ;

  • Diverses actions de lutte contre les inégalités territoriales et sociales de santé.



    • Dans le domaine social (0,63 M€ CP  : 0,62 M€)


Le ministère chargé des outre-mer soutient les actions dans les domaines suivants :

  • La lutte contre les violences et égalité femmes hommes notamment par l’accompagnement et la prise en charge des femmes victimes de violences. La sensibilisation et l’action de prévention sur les violences auprès du grand public sont également des actions soutenues par le ministère chargé des outre-mer ;

  • L’accès aux droits ainsi que la lutte contre le sans-abrisme et la grande pauvreté ;

  • Le soutien aux personnes en situation de handicap ;

  • L’enfance et la parentalité dont les « Enfants de la Creuse » ou la prévention des violences dans le sport ;

  • Le soutien aux personnes âgées dont les assises du bien vieillir en Guadeloupe ;

  • Le soutien des associations « têtes de réseau » qui mènent des actions de structuration et formation au sein des associations locales.


En 2023, en lien avec le ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, et dans le cadre du plan interministériel égalité entre les femmes et les hommes, le MOM a lancé un appel à projets visant à améliorer l’autonomisation des femmes et à améliorer leur santé, intitulé « Mobilisés en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes en outre-mer ». Le montant total alloué de 0,5 M€ (0,25 M€ chacun) a permis de soutenir 38 projets sur l’ensemble des territoires.


Culture, jeunesse et sports  : 5,16 M€ en AE et 4,95 M€ en CP


  • Domaine Culture : AE = 3,31 M€ ; CP=3,18 M€


    • Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour l’outre-mer (FEAC)

Établi par un protocole d’accord entre les ministères des outre-mer et de la culture, le FEAC favorise les échanges et la circulation des œuvres et des artistes et de fait leur visibilité. Ce fonds est doté à parité par le ministère des outre-mer et par le ministère de la culture. Les décisions sont prises en commission sur avis des directions des affaires culturelles des départements, des directions centrales spécialisées (musique, théâtre, danse, musées notamment) et du ministère des outre-mer.

Le fonds global de 1 M€ en 2023 par les deux ministères (0,5 M€ chacun) a permis de subventionner, en 2023, 232 projets.


    • Subventions aux projets sur le secteur de la culture


Le ministère des outre-mer réserve par ailleurs une enveloppe financière afin de soutenir les projets culturels des associations et les grandes manifestations culturelles ultramarines en métropole ou celles se déroulant dans les collectivités ultramarines. En 2023, elle s’est élevée à 1,575 M€ correspondant à 137 actions culturelles et socioculturelles. Cet effort correspond notamment aux premières concrétisations du Pacte en faveur des artistes et de la culture ultramarine, signée en mars 2022 par le ministre des outre-mer et la ministre de la culture.

Le ministère a également soutenu d’autres projets sociaux-culturels, dont :

  • Un versement de 0,3 M€ en AE = CP pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage ;

  • Un versement pour la convention d’études préalables relative à la création d’un mémorial national des victimes de l’esclavage de 0,144 M€ en AE et 0,72 M€ en CP ;

  • La déconcentration de crédits à hauteur de 0,2 M€ (AE=CP) pour le financement de projets « Microfolies » dans les territoires.


  • Éducation, jeunesse et sports : AE= 1,55 M€ ; CP=1,47 M€


Le ministère chargé des outre-mer accorde des subventions pour la réalisation de projets ou la tenue d’événements ayant trait aux sports ou à la jeunesse. Il participe au financement de grandes manifestations qui s’inscrivent dans l’environnement régional des collectivités ultramarines. Il accompagne des actions structurantes. Sur le volet jeunesse, les actions soutenues ont porté notamment sur les champs de l’éducation, du périscolaire, de la médiation en milieu scolaire, de l’illettrisme, du décrochage scolaire et de l’insertion professionnelle.

En 2023, des subventions ont été accordées à 77 actions dans le champ de la jeunesse et des sports sur présentation de projets intéressant les publics de l’outre-mer et les ultramarins en métropole pour un montant de 0,718 M€ AE = CP.


En 2023, dans la perspective des Jeux olympique et paralympiques 2024, le MdOM a contribué au financement du passage de la flamme en outre-mer. à hauteur de 0,25 M€ en AE=CP, versés au comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques (COJOP) pour le passage dans cinq territoires ultramarins, conformément à la convention signée entre les deux structures.


  • Aide à la production et la diffusion audiovisuelle : 0,3 M€ en AE et 0,29 M€ en CP


Le ministère chargé des outre-mer finance un programme de soutien à la production audiovisuelle en attribuant des subventions aux sociétés de production. En 2023, 0,3 M€ (en AE) ont ainsi été consacrés au secteur audiovisuel. Ces crédits ont favorisé la production de 48 documentaires et fictions, principalement consacrés aux thématiques culturelle, historique, environnementale et d’actualité des outre-mer.



 

ACTION

06 – Collectivités territoriales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Collectivités territoriales

 
 

270 504 947
341 450 909

270 504 947
341 450 909

 
 

274 685 749
292 324 475

274 685 749
292 324 475

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

919 101

22 630 057

919 101

11 805 398

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

919 101

22 630 057

919 101

11 805 398

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

358 999

12 000 000

 

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

358 999

12 000 000

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

269 585 846

318 461 852

261 766 648

280 519 077

Transferts aux ménages

 

4 482

 

300

Transferts aux entreprises

10 000 000

35 062 106

8 576 287

32 061 529

Transferts aux collectivités territoriales

249 585 846

283 124 297

243 190 361

248 156 281

Transferts aux autres collectivités

10 000 000

270 968

10 000 000

300 968

Total

270 504 947

341 450 909

274 685 749

292 324 475

 

Après neutralisation des retraits d’engagements des années antérieures, et correction des erreurs d’imputation relevées sur le programme, les crédits exécutés en 2023 au titre de cette action s’élèvent à 345 495 509 € en AE et 292 336 976 € en CP.


Les actions financées en 2023 sont présentées globalement par dispositifs ci-après et intègrent les crédits exécutés tant en titre 3 qu’en titre 6.


Lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane : AE = 0,551 M€ CP = 0,539 M€


La lutte contre l’orpaillage illégal est une opération interministérielle pilotée par le préfet de la région Guyane et le procureur de la République. Elle est conduite conjointement par les forces armées en Guyane, les forces de gendarmerie nationale et les autres services de l’État (PAF, ONF, DEAL, douanes, parc amazonien de Guyane). Elle exerce une pression constante sur l’orpaillage illégal empêchant l’exploitation clandestine des ressources aurifères du territoire par les « garimpeiros » en limitant ainsi les conséquences environnementales, sociales et économiques.


Dans la continuité de la réforme de 2018, l’implication forte des militaires et la meilleure coordination avec les forces de sécurité intérieure (FSI) a permis de conserver une constante capacité de saisie et de destruction. En 2023, la lutte contre l’orpaillage illégal représente 902 patrouilles conjointes Gendarmerie/FAG et 200 patrouilles autonomes Gendarmerie ; 213 mesures de garde-à-vue, 107 déferrements, 53 comparutions immédiates, 75 condamnés et 45 écroués, permettant ainsi la saisie de 60 M€ d’avoirs criminels.


En 2023, l’opération Harpie a aussi permis la saisie ou la destruction de matériels nécessaires aux orpailleurs tels que 60 concasseurs, 1 188 motopompes, 187 pirogues, 111 quads, 290 190 litres de carburant, et 5,775 kilos d’or. De plus, 4700 carbets illégaux ont également été détruits.

La lutte contre l’orpaillage illégal s’appuie sur le programme 123 depuis plusieurs années. Jusqu’en 2020, les 200 000 € alloués servaient essentiellement au financement des missions héliportées de la gendarmerie. Depuis 2021, une dotation spéciale du ministère de la transition écologique (programme 113) a été dédiée à ces coûts de transports. Ce complément a permis d’utiliser les crédits du ministère délégué des outre-mer au profit d’autres postes de dépenses, notamment concernant les cinq volets incombant à l’état-major de lutte contre l’orpaillage et les pêches illicites (EMOPI) : répressif, diplomatique, économique, social et l’observatoire de l’activité minière.

Les crédits sont ainsi dédiés au financement d’interventions interministérielles de LCOI qui ne relèvent pas du cœur de métier des services engagés. Quelques dépenses emblématiques sur le P123 en 2023 pour la LCOI :

- Volet répressif : les crédits délégués à l’EMOPI ont permis l’installation d’un barrage fluvial pour bloquer les ravitaillements des sites d’extraction illégaux, pour un coût de 233 833,25 €. Ils ont aussi permis l’acquisition de matériels de surveillance au profit de la Gendarmerie dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal pour un coût de 36 557,53 €.

 - Volet diplomatique : en juin 2023, l’EMOPI a organisé à Brasilia une conférence multilatérale (ILEN ‑7, régionale) sur l’orpaillage à l’échelle amazonienne et un échange technique avec la police fédérale sur les coopérations à venir, dont la traçabilité de l’or, la traçabilité du mercure, la surveillance du couvert forestier et l’enrôlement biométrique pour un coût de 89 208,17 €.

 - Volet économique : l’EMOPI a participé à Genève à l’Assemblée générale du Forum intergouvernemental (IGF) sur la mine pour un coût de 2 537,16 €.

 - L’observatoire des activités minières (OAM) : Des travaux de modernisation ont été lancés avec le recrutement de COEXIA en tant qu’assistant à maîtrise d’ouvrage et une étude par le CNRS sur les indicateurs permettant de rendre compte du phénomène de l’orpaillage illégal. De plus, une étude sur l’influence chinoise au Suriname par la fondation pour la recherche stratégique (FRS) a été lancée sur l’analyse des modes d’extraction des garimpeiros pour un coût total de 76 384,90 €.


Moyens de sécurité civile AE = 0,594 M€ CP = 0,466 M€


Cette dotation s’attache principalement à soutenir les projets d’investissement relatifs à l’amélioration de la prévision des risques majeurs et des capacités opérationnelles des services participant aux missions de sécurité civile dans ces territoires. Ce financement intervient en complément et jamais en substitution des moyens pouvant être mis en œuvre par les services de l’État ou les collectivités territoriales.


Les projets sont organisés autour de trois axes :

• améliorer la prévention et l’alerte à la population ;

• améliorer l’équipement des centres d’incendie et de secours ;

• améliorer l’équipement des centres opérationnels de gestion de crise des préfectures et hauts commissariats.


Un effort particulier est consacré au renforcement de l’organisation de la réponse de sécurité civile et des moyens dédiés à Wallis-et-Futuna, soumis à de nombreux risques naturels avec des moyens de sécurité civile limités et dont l’emploi est coordonné directement par l’administrateur supérieur.


Les consommations par territoire ont été les suivantes :


  • Saint-Pierre-et-Miquelon : 48 220 € en AE et 48 220 € en CP pour l’acquisition de divers matériels liée au fonctionnement de la sécurité civile et au financement de formations pour les sapeurs-pompiers de l’archipel, dont notamment des caissons d’entraînement pour le centre de formation des pompiers (14 k€) ;


  • Wallis-et-Futuna : 264 795 € en AE et 155 240 € en CP qui ont servi notamment au renforcement du dispositif d’alerte tsunami (sirènes d’alarme) et des centres d’accueil et de regroupement des populations de Wallis-et-Futuna. Les délais de réception de certains équipements ont contraint les services de l’État à engager en 2023 pour un décaissement prévu en 2024 ;


  • Polynésie française : 33 467 € en AE et 14 227 € en CP pour l’achat de divers matériels de sécurité civile (gyrophares, sacs de secours, sirènes); 0,11 M€ ont par ailleurs été pris en charge, en AE et CP, pour rembourser les forces armées mettant à disposition leur moyens héliportées dans le, cadre de missions de sécurité civile dans l’archipel.


  • Guyane : 140 000 € en AE/CP pour une subvention octroyée à la Croix Rouge française pour assurer l’approvisionnement d’urgence de denrées sur les communes du fleuve sous la coordination de l’état-major interministériel zonal suite à la sécheresse exceptionnelle, la liquidation d’Air Guyane rendant difficile l’approvisionnement des communes isolées.




Fonds de secours pour l’outre-mer AE = 26,82 M€ CP = 10,9 M€




Le fonds de secours pour l’outre-mer est un dispositif de soutien aux sinistrés de catastrophes naturelles, fréquentes outre-mer. Il permet à l’État de mobiliser une aide d’urgence et de prendre en charge l’indemnisation partielle des biens mobiliers des particuliers non assurés, des dégâts causés à l’agriculture et aux infrastructures et équipements des collectivités territoriales.


L’objet du fonds de secours est double :


• pendant une catastrophe : dans le cadre d’un secours d’urgence, il permet de subvenir aux besoins de première nécessité d’une population sinistrée (alimentation, couvertures, tentes…), de financer l’acquisition de matériels destinés à protéger les bâtiments endommagés (bâches, étais…) ou de traiter les conséquences immédiates et urgentes de la catastrophe (achat de tronçonneuses, d’outillages divers…) ;


• après une catastrophe : il fournit une aide directe aux particuliers et aux entreprises à caractère artisanal ou familial, en situation économique difficile, dont les biens non assurés ont subi d’importants dommages.


Les exploitants agricoles ultramarins peuvent également bénéficier du fonds de secours pour les pertes de revenus et de récolte subies par leur exploitation, ainsi que les collectivités territoriales pour les dégâts causés à leurs équipements publics non-assurables (ponts, routes, réseaux d’adduction d’eau potable, réseaux d’assainissement…).

Hormis les décisions relatives à l’attribution rapide de secours d’urgence, les dossiers de demandes d’intervention du fonds de secours font l’objet d’une instruction par les services de l’État déconcentrés. Ils sont ensuite soumis à la validation du Comité interministériel du fonds de secours (CIFS), auquel participent les représentants du ministère de l’agriculture et de l’alimentation, en tant que de besoin, et de la direction du budget.


En 2023, le fonds de secours a été doté en loi de finances initiale de 12 M€ afin de répondre aux nombreuses catastrophes climatiques des années précédentes.


Sur la dotation classique du FSOM, les crédits exécutés suite aux décisions prises dans le cadre des CIFS se répartissent comme suit entre les territoires :


  • La Réunion : 5,25 M€ en AE et 4,3 M€ en CP pour l’indemnisation des exploitants agricoles à la suite du passage du cyclone Batsiraï et de la sécheresse de 2022 ;

  • Martinique : 1,41 M€ en AE et 2,1 M€ en CP pour l’indemnisation des exploitants agricoles à la suite dela sécheresse de 2021-2022 et aux fortes pluies de 2022 ;

  • Guadeloupe : 6,98 M€ en AE et 1,17 M€ en CP pour l’indemnisation des exploitants agricoles, entreprises et particuliers à la suite des dégâts provoqués par la tempête Fiona, les fortes pluies de 2022 et la sécheresse de 2021 ; Par ailleurs,9,99 M€ en AE et 1,3 M€ en CP ont permis d’accompagner les collectivités territoriales sinistrées lors de ces évènements climatiques

  • Guyane : 1,87 M€ en AE et en CP au profit des exploitations agricoles et collectivités à la suite des inondations de 2022 ;

  • Nouvelle-Calédonie  : 1,3 M€ en AE et 0,17 M€ en CP pour les collectivités à la suite des fortes intempéries de 2022 ;

  • Polynésie française : 0,02 M€ en AE et en CP à la suite d’un épisode de fortes houles en 2022.



Accompagnement de Mayotte dans le cadre de la crise de l’eau : AE : 33,94 M€ CP : 20,09 M€


Mayotte a dû faire face en 2023 à une sécheresse majeure provoquant une grave pénurie d’eau. Pour répondre à cette crise et accompagner la collectivité et les populations sinistrées, l’État a déployé d’importants moyens pour assurer l’approvisionnement en eau potable de l’archipel.


Dans ce cadre, 6,26 M€ en AE et 5,63 M€ en CP ont été mobilisés localement pour l’approvisionnement et la distribution d’eau à la population mahoraise.


Le ministère chargé des outre-mer a par ailleurs pris en charge l’acheminement par voie maritime de conteneurs à destination de la population mahoraise pour un montant de 15,4 M€ en AE et 5,4 M€ en CP.


Enfin, une aide de 12,29 M€ en AE et 9,06 M€ en CP a été dédiée au soutien à L’Eau de Mayotte, opérateur de la gestion de l’eau à Mayotte, pour compenser les pertes engendrées par cette crise majeure



Dotations aux collectivités territoriales : AE = 283,54 M€ ; CP = 260,46 M€


1. Dotations de rattrapage et d’aide au développement  : 64,45 M€ en AE et 68,86 M€ en CP


Les principales dotations sont les suivantes :


  • Dotation spéciale de construction d’équipement des établissements scolaires à Mayotte (DSCEES)  : 8,48 M€ en CP


Cette dotation est versée aux communes sous forme de subventions sur projets individualisés attribuées par le préfet (décret n° 2014-616 du 12 juin 2014 relatif aux modalités de versement de la dotation spéciale de construction et d’équipement des établissements scolaires à Mayotte).


Aucun nouveau projet n’a été engagé en 2023. 8,48 M€ ont été mandatés au titre des projets engagés au cours des années antérieures, soit un montant en forte augmentation par rapport aux années précédentes, du fait de l’avancement des opérations, notamment en rénovation, et du travail d’accompagnement renforcé des services de l’État vis-à-vis des communes pour réduire les restes à payer en aidant à la formalisation des demandes d’acomptes et de solde sur les opérations les plus anciennes.


  • Subvention en faveur de la construction et l’équipement scolaire en Guyane  :  14,08 M€ en AE et 12,38 M€ en CP


Considérant les besoins en matière de construction et d’extension d’établissements scolaires en Guyane du fait notamment de la démographie croissante, l’instauration pour la Guyane d’une dotation spéciale d’équipement scolaire pour les écoles permet de répartir la charge financière des constructions de ces équipements entre l’État, au titre d’un effort de solidarité, et les collectivités, compétentes en la matière.


Quatre projets ont été engagés sur les communes de l’ouest, Cayenne et Matoury pour plus de 14 M€.

Suite aux clôtures automatiques d’engagements juridiques (EJ), un recyclage de 1,47 M€ a par ailleurs été autorisé pour la poursuite du projet de construction du groupe scolaire La Cotonnière de Matoury.

Concernant les CP, la consommation s’élève à plus de 12 M€, soit trois fois plus que celle constatée en 2022.



  • Dotation spéciale de construction et d’équipement des lycées et des collèges en Guyane  :  31,64 M€ en AE et 29,16 M€ en CP


Cette dotation vise à répondre aux engagements pris par l’État dans le cadre du plan d’urgence des accords de Guyane (PUG) pour la période 2018-2023.

Trois opérations ont pu être engagées cette année pour 31,6 M€ (lycée professionnel du Larivot, collège III de Macouria, lycée V à Cayenne-phase études).

La diminution constatée cette année dans l’exécution en AE sur cette dotation résulte des difficultés à identifier un terrain pour un nouveau collège à Cayenne, aboutissant à ce que la collectivité territoriale de Guyane privilégie le lancement des études et de l’acquisition foncière pour la construction d’un nouveau lycée (3,4 M€ engagés en fin d’année au lieu de 20 M€ initialement prévus). La consommation en CP a en revanche été très dynamique cette année (29 M€), soit 5 M€ de plus qu’en 2022 du fait de l’avancement des opérations engagées depuis 2017.


  • Dotation globale de construction et d’équipement des collèges de Nouvelle-Calédonie (DGCEC) :  11,10 M€ en AE = CP


Pour rappel cette dotation, prévue au IV de l’article 181 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, est indexée sur le taux d’évolution, entre les deux années précédant l’année de son versement, du nombre d’élèves inscrits dans les collèges d’enseignement public à la rentrée scolaire.


  • Lycée de Wallis-et-Futuna 0,36 k€ en AE et 0,08 k€ en CP


Versée en application de la loi statutaire du 29 juillet 1961, l’enseignement de second degré étant demeurée une compétence de l’État à Wallis-et-Futuna, cette dotation est destinée à l’entretien du lycée d’État de Wallis-et-Futuna. Créé en 1993, son état est aujourd’hui dégradé et l’établissement ne peut plus accueillir dans des conditions de confort et de sécurité les élèves de l’île. Une rénovation complète du bâtiment est en phase d’études. Les travaux ne pourront de fait débuter qu’en 2024.


Les dotations octroyées cette année ont permis à couvrir les dépenses d’entretien les plus urgentes



  • Fonds intercommunal de péréquation (FIP) en Polynésie française  : 7,26 M€ AE=CP



Créé en 1971, le Fonds intercommunal de péréquation (FIP) est actuellement régi par la loi organique statutaire du 27 février 2004. Sa vocation est de doter les communes polynésiennes d’une source de financement stable et pérenne en l’absence d’une fiscalité propre suffisante. Il s’agit de la principale ressource financière des communes, tant en fonctionnement qu’en investissement.


2. Aide à la reconversion de l’économie polynésienne  :  60,36 M€ en AE –  49,41 M€ en CP


Les contributions de l’État à la reconversion polynésienne demeurent stables ces dernières années ce qui constitue un signal fort de l’engagement de l’État vis-à-vis des communes. Elle se répartit en deux enveloppes :


  • Dotation territoriale pour l’investissement des communes (DTIC)  : 9,06 M€ en AE=CP


Instituée par l’article 168 de la loi de finances pour 2011, la dotation territoriale pour l’investissement au profit des communes de la Polynésie française est affectée au financement des projets des communes et de leurs établissements en matière de traitement des déchets, d’adduction d’eau, d’assainissement des eaux usées, d’adaptation face aux effets du changement climatique et au financement des projets de constructions scolaires pré-élémentaires et élémentaires. Depuis, la loi de finances pour 2016, le montant est désormais fixé en loi de finances.

La réalisation au 31 décembre 2023 sur ce dispositif, soit 9,05 M€ en AE=CP est donc conforme à la LFI.


  • Troisième instrument financier (3IF)  :  51,3 M€ en AE et 40,3 € en CP


Autre composante de l’aide à la reconversion de l’économie polynésienne, le troisième instrument financier est né de la réforme de l’ex-dotation globale de développement économique en 2011. Calibré pour un engagement annuel de l’État de 51 312 800 euros, ce dispositif contractualisé vise à soutenir à hauteur de 70 % du montant TTC (80 % du montant HT avant 2020), les investissements prioritaires de la Polynésie française en matière d’infrastructures :

  • routières ;

  • aéroportuaires ;

  • maritimes ;

  • de défense contre les eaux.


En 2023, 50 nouvelles opérations ont été engagées. Depuis la création de ce dispositif, 850 opérations ont été engagées pour un montant total de participation de l’État de 650 millions d’euros.

Eu égard à la nature des opérations subventionnées et aux modalités de paiement, le troisième instrument financier connaît un décalage temporel entre engagements et paiements. En effet, la majeure partie des chantiers étant structurants, la conduite des opérations programmées implique généralement un délai de réalisation de 36 mois. De plus, l’État intervient principalement en remboursement des dépenses justifiées par la collectivité. De ce fait, les crédits de paiement mobilisés en année N correspondent généralement à des autorisations d’engagement consommées en année N‑3. Le montant des demandes de paiement émises suit donc une courbe ascendante depuis le troisième exercice de programmation.


En 2023, le total des paiements s’élève à 40,2 M€, soit 78 % d’une année d’engagement.

Ce niveau de consommation est en retrait par rapport aux années précédentes (46,8 M€ en 2020, 45,6 M€ en 2021 et 41,1 M€ en 2022) et vient confirmer une tendance amorcée avec la crise sanitaire et qui s’explique par différents facteurs :


- difficultés d’approvisionnement sur certains matériaux comme par exemple les agrégats ;

- renchérissement des coûts qui obligent les porteurs de projet à revoir leurs opérations et à rendre les marchés infructueux ;

- étroitesse du marché local avec des entreprises qui n’arrivent pas à répondre à la demande (carnet de commandes surchargés) et dont certaines se trouvent en situation de quasi-monopole.



3. Subventions de fonctionnement  : AE = 158,77 M€ ; CP = 142,24 M€


Les principales subventions sont les suivantes :


  • Soutien au Conseil départemental de Mayotte  : 50 M€ en AE=CP


Par contrat signé en décembre dernier par la Première ministre, l’État a accordé au Conseil départemental de Mayotte une aide à hauteur de 150 M€ dont 50 M€ ont été engagés et versés en 2023 afin d’améliorer structurellement sa situation financière et organisationnelle.


  • Soutien à la Collectivité territoriale de Guyane  :  40 M€ en AE et 20 M€ en CP


Dans le cadre de l’accord structurel signé en 2021 entre l’État et la collectivité territoriale de Guyane prévoyant un soutien exceptionnel pour aider la collectivité à rétablir sa capacité d’autofinancement, l’État verse annuellement une subvention à la CTG sous réserve du respect des engagements contractualisés dans l’accord (maîtrise des dépenses de fonctionnement, notamment en matière de ressources humaines, fiabilisation des comptes, respect des délais de paiement).


A ce titre, 40 M€ avaient été ouverts en loi de finances initiale et ont été engagés au titre de l’exercice 2023. Sur ces 40 M€, seuls 20 M€ ont été mobilisés en CP au cours de l’exercice, du fait de difficultés techniques rencontrées en fin de gestion. Le solde de la subvention a été versé en début de gestion 2024.


  • Subventions d’équilibre  :  10,18 M€ en AE = CP


Des subventions d’équilibre sont versées chaque année au budget de l’assemblée territoriale des îles de Wallis-et-Futuna (5,68 M€ en AE=CP) et des Terres australes et antarctiques françaises (4,5 M€ en AE=CP) afin de compenser la faiblesse des ressources propres de ces territoires.


  • Contrats de redressement outre-mer (COROM)  : 5,36 M€ en AE et 11,84 M€ en CP


Introduit par amendement à la loi de finances pour 2021 avec une enveloppe de 30 M€ en AE et 10 M€ annuels en CP sur 3 ans (dont 4,5 M€ dédiés au financement de l’assistance technique apportée aux communes par l’AFD, financés sur l’action 9 du programme), le dispositif des contrats de redressement outre-mer vise à accompagner les communes ultramarines souhaitant assainir leur situation financière et réduire les délais de paiement de leurs fournisseurs locaux.


Ce dispositif a fait l’objet de deux évaluations en 2023, l’une menée par le Sénat, la seconde par une mission commune IGA/CGEFi. Ces deux missions ont souligné l’intérêt du dispositif dont la mise en œuvre s’est traduite par une amélioration de la situation financière des communes bénéficiaires, et notamment l’apport bénéfique des mesures d’assistance technique.


Le dispositif a donc été reconduit en 2023, année au cours de laquelle deux dispositifs COROM se sont donc superposés, le premier, issu de la première vague de sélection lancée en 2021 concernant neuf communes, le second, ayant trait à la deuxième vague de sélection, lancée en 2023 et concernant treize nouvelles communes.


Sur la première génération de contrats, hors assistance technique de l’AFD, 25,35 M€ ont été engagés et 24,06 M€ ont été payés aux communes concernées, selon le détail suivant :


 En M€

Bénéficiaires

AE 2021

CP 2021

AE 2022

CP 2022

AE 2023

CP 2023

Guadeloupe

Basse-Terre

2,73

1,05

0,00

0,84

0,00

0,63

Pointe-à-Pitre

2,81

1,13

0,95

1,79

0,58

1,42

Sainte-Rose

0,00

0,00

2,40

0,80

0,19

1,79

Martinique

Fort-de-France

4,42

1,78

2,27

3,59

1,32

2,64

Saint-Pierre

0,80

0,32

0,00

0,05

0,00

0,31

Guyane

Cayenne

2,30

0,80

0,00

0,35

0,00

0,38

Iracoubo

0,66

0,26

0,13

0,33

0,07

0,07

La Réunion

Saint-Benoît

2,81

1,13

0,00

0,84

0,00

0,63

Mayotte

Sada

0,00

0,00

0,80

0,40

0,09

0,49

Total

16,54

6,48

6,55

8,99

2,26

8,59



Concernant les COROM 2023, 13 communes ont été sélectionnées, 7 communes ont signé un contrat en 2023, 6 devraient le faire début 2024. 3 100 000 € ont été engagés et payés au titre de ces nouveaux contrats, selon la répartition suivante :.



 En M€

Bénéficiaires

AE 2023

CP 2023

Guadeloupe

Capesterre-Belle-Eau 

0,700

0,700

Saint-Louis de Marie- Galante 

0,000

0,000

GrandBourg 

0,200

0,200

Capesterre de Marie-Galante 

0,000

0,000

Saint-François

0,000

0,000

Martinique

Gros-Morne

0,000

0,000

Le Prêcheur

0,000

0,000

La Trinité

0,000

0,000

Saint-Esprit

0,700

0,700

La Réunion

Sainte-Marie

0,700

0,700

Guyane

Roura

0,200

0,200

Awala-Yalimapo

0,200

0,200

Mayotte

Bouéni

0,400

0,400

Total

3,100

3,100



  • Soutien exceptionnel au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie  : 26,10 M€ en AE=CP


Afin de pallier en urgence les difficultés de trésorerie de certains organismes sociaux dépendant de la Nouvelle-Calédonie et d’éviter ainsi une rupture des paiements des pensions de retraite et d’allocations sociales, l’État s’est engagé à apporter un soutien budgétaire à la Nouvelle-Calédonie.


Cette aide exceptionnelle, d’un montant de 37 M€ a fait l’objet d’une convention financière signée le 27 septembre 2023, prévoyant son versement échelonné entre 2023 et 2024, en contrepartie de l’engagement par la Nouvelle-Calédonie, dès 2023, de réformes fiscales, structurelles et de maîtrise de ses dépenses, nécessaires pour redresser les finances publiques locales et garantir l’équilibre de son budget et la pérennisation des régimes sociaux.


Ces crédits ont été ouverts en loi de finances de fin de gestion.


Au 31 décembre 2023, 26,1 M€ avaient été engagés et versés à la Nouvelle-Calédonie.



  • Soutien du syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG) : AE= 27 M€ CP= 24 M€


Afin d’accompagner son redressement financier, un contrat d’accompagnement renforcé a été signé entre l’État, la Région, le Département et le syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe, couvrant la période 2023-2025.


Au titre de ce contrat, outre une assistance technique avec la mise à disposition pendant trois ans de six experts chargés d’assister l’équipe de direction du SMGEAG dans la réforme de l’établissement, l’État s’est engagé à verser au syndicat une subvention exceptionnelle d’exploitation, en contrepartie de réformes structurantes et d’actions ciblées visant à l’amélioration de sa gestion ainsi que de ses capacités opérationnelles, dont le suivi a été confié à un comité local d’accompagnement composé du Préfet, des présidents de la Région et du département, du président du syndicat et du directeur régional des finances publiques, chargé de rendre compte de l’avancement du contrat.


27 M€ ont été inscrits en loi de finances initiale et engagés en 2023, au titre de cette subvention exceptionnelle.


Afin de suivre et mesurer l’avancement du contrat, quatre réunions du comité de suivi national ont été organisées au cours de l’année.


Au cours de l’exercice, 24 M€ ont été versés au syndicat, du fait notamment d’un respect partiel de ses engagements.


  • Versements à divers organismes locaux en Nouvelle-Calédonie :  0,12 M€ en AE=CP


L’ADECAL est une association créée le 20 janvier 1995 dont les membres de droit sont l’État, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ainsi que les trois provinces du territoire (Nord, Sud et îles Loyautés). Conformément au PAP 2023, l’ADECAL a été financée à hauteur de 0,10 M€ en AE=CP.

En sa qualité de membre adhérent au groupement, l’État a par ailleurs alloué une subvention afin d’accompagner le GIP « Maison de l’Étudiant de la Nouvelle-Calédonie » dans la mise en œuvre d’actions au profit des étudiants, contribuant ainsi, en partenariat avec les collectivités locales, à la prise en charge de dépenses de fonctionnement de cette structure.


     

    ACTION

    07 – Insertion économique et coopération régionales

     

     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Action / Sous-action

    Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
    Réalisation 

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    07 – Insertion économique et coopération régionales

     
     

    969 500
    737 010

    969 500
    737 010

     
     

    969 500
    714 144

    969 500
    714 144

     

     

    Éléments de la dépense par nature

     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Titre et catégorie

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP
     

    Réalisation

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP

    Réalisation

    Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

    80 000

    280 818

    80 000

    264 931

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    80 000

    280 818

    80 000

    264 931

    Titre 6 : Dépenses d’intervention

    889 500

    456 191

    889 500

    449 213

    Transferts aux ménages

     

     

     

    521

    Transferts aux entreprises

     

    -23 556

     

    24 040

    Transferts aux collectivités territoriales

     

    28 940

     

    33 394

    Transferts aux autres collectivités

    889 500

    450 808

    889 500

    391 258

    Total

    969 500

    737 010

    969 500

    714 144

     

    Après neutralisation des retraits d’engagements des années antérieures, et correction des erreurs d’imputation relevées sur le programme, les crédits exécutés en 2023 au titre de cette action s’élèvent à 907 202 € en AE et 730 641 € € en CP.


    Les fonds de coopération régionale (FCR) contribuent à l’insertion des départements, régions et collectivités des outre-mer, dans leur environnement géographique et concourent aux actions de coopération économique, sociale et culturelle avec les pays de la région. Ces fonds sont mis en œuvre en liaison avec les différents postes diplomatiques des pays de l’océan Indien ou de la zone Atlantique. Ils constituent l’un des instruments principaux de la coopération régionale de l’État et des collectivités territoriales pour les actions de coopération menées avec les États des Caraïbes, les pays de la zone sud océan Indien, ou les Provinces atlantiques du Canada.


    Après deux années 2020 et 2021 marquées par la fermeture des frontières liée à la crise sanitaire, l’année 2022 a connu une reprise de l’activité internationale. La dynamique engagée s’est poursuivie en 2023 et une coopération diversifiée autour de la mobilité des jeunes, de la recherche scientifique, de la sécurité civile, de la valorisation de la culture et des métiers de la création ou des échanges sportifs a cette année encore, été impulsée dans les collectivités d’outre-mer.


    La réalisation au 31 décembre 2023 s’établit ainsi à 0,86 M€ en AE et 0,71 M€ en CP, soit un montant légèrement supérieur à la consommation de 2022 (0,87 M€ en AE et 0,52 M€ en CP).


    Le tableau ci-après détaille par géographie les dépenses exécutées au titre de cette action.


    En €

    AE

    CP

    Administration centrale

    20 000

    20 000

    Guadeloupe

    128 787

    130 968

    Guyane

    193 939

    187 533

    Martinique

    357 618

    189 395

    Mayotte

    24 365

    24 365

    La Réunion

    152 178

    153 877

    Polynésie Française

    5 701

    5 701

    Saint-Pierre et Miquelon

    24 614

    18 802

    TOTAL

    907 202

    730 641


     

    ACTION

    08 – Fonds exceptionnel d'investissement

     

     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Action / Sous-action

    Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
    Réalisation 

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    08 – Fonds exceptionnel d'investissement

     
     

    110 000 000
    89 106 382

    110 000 000
    89 106 382

     
     

    66 056 396
    69 856 881

    66 056 396
    69 856 881

     

     

    Éléments de la dépense par nature

     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Titre et catégorie

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP
     

    Réalisation

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP

    Réalisation

    Titre 6 : Dépenses d’intervention

    110 000 000

    89 106 382

    66 056 396

    69 856 881

    Transferts aux entreprises

     

    13 272 811

     

    6 475 021

    Transferts aux collectivités territoriales

    110 000 000

    75 833 571

    66 056 396

    63 126 660

    Transferts aux autres collectivités

     

     

     

    255 200

    Total

    110 000 000

    89 106 382

    66 056 396

    69 856 881

     

    Après neutralisation des retraits d’engagements des années antérieures, et correction des erreurs d’imputation relevées sur le programme, les crédits exécutés en 2023 au titre de cette action s’élèvent à 95 360 888 € en AE et 69 625 881 € en CP.


    Les projets financés par le fonds exceptionnel d’investissement participent de manière déterminante au développement économique, social, environnemental et énergétique des territoires ultramarins, en complément des contrats de développement, de convergence et de transformation.


    En 2023, les crédits d’intervention du fonds ont été renforcés : le total des subventions allouées sur le programme a ainsi progressé de 15,3 % par rapport à l’année 2022.


    Comme les années précédentes, les dotations inscrites en loi de finances initiale ont en partie été redéployées au sein du programme ou vers d’autres missions ministérielles, pour financer des projets prioritaires ultramarins.

    Ainsi, 1,01 M€ ont fait l’objet d’un transfert vers le programme « interventions territoriales de l’État » de la mission « cohésion du territoire » au titre de la contribution du ministère au plan de lutte contre les sargasses aux Antilles (0,76 M€) et au plan chlordécone (0,25 M€).


    Au sein du programme, 7,6 M€ ont par ailleurs fait l’objet d’un redéploiement vers l’action 2 au titre du volet « sports » des contrats de convergence et de transformation (7 M€) et de l’aide au fioul à Saint-Pierre-et-Miquelon (0,6 M€) et 0,2 M€ ont abondé l’action 4 pour l’organisation de micro-folies dans les outre-mer.


    Conformément à l’engagement pris dans le cadre du plan pour l’avenir pour Mayotte de 2018, une enveloppe de 20 M€ a encore cette année été réservée sur le FEI pour le financement des constructions scolaires dans ce département, qui a par ailleurs bénéficié cette année d’un accroissement de ses subventions dans le cadre de la distribution de l’eau : 8,7 M€ ont ainsi été alloués à l’opérateur « L’eau de Mayotte » (LEMA) pour augmenter la capacité de production d’eau potable dans l’archipel et équilibrer sa distribution dans les communes du sud.


    Sur l’ensemble des outre-mer, 124 opérations (dont les opérations de constructions scolaires à Mayotte) ont bénéficié d’une subvention du fonds exceptionnel d’investissement, pour un montant total d’engagement de 95,36 M€.

    En augmentation de 5,53 M€ par rapport à 2022, la consommation des crédits de paiement s’élève à 69,63 M€, soit un niveau légèrement supérieur aux crédits ouverts en loi de finances initiales. Enfin, il convient de signaler que 60 opérations financées par le FEI depuis sa mise en place en 2009, ont été achevées au cours de l’exercice 2023.


    Les tableaux suivants détaillent, par thématique et par territoire concernée, les subventions allouées par le ministère au cours de l’exercice 2023 :

    Thématiques des projets

    Montant FEI 2022 AE consommées

     %

    Constructions Scolaires/Jeunesse (hors FEI scolaire)

    2 590 093

    3 %

    Culture

    3 530 912

    4 %

    Désenclavement du territoire

    8 228 651

    9 %

    Développement économique

    5 119 068

    5 %

    Eau potable-Assainissement

    30 443 896

    32 %

    Domaine sanitaire et social

    2 226 978

    2 %

    Établissement public de proximité

    6 089 101

    6 %

    Infrastructures numériques

    4 853 810

    5 %

    Infrastructures accueil des entreprises

    0

    0 %

    Prévention des risques majeurs

    4 359 412

    5 %

    Sport

    628 500

    1 %

    Tourisme

    230 000

    0 %

    Traitement et gestion des déchets

    6 710 246

    7 %

    Transition énergétique

    319 000

    0 %

    FEI scolaire (Mayotte)

    20 031 222

    21 %

    TOTAL

    95 360 888

    100 %





    Le tableau ci-dessous précise les montants d’AE consommées par chacun des territoires en 2023 :


    Territoires

    Montant FEI 2022 AE consommées

     %

    Nombre d’opérations

    Guadeloupe

    13 483 731

    14 %

    16

    St Martin - St Barthélémy

    2 120 000

    2 %

    2

    Martinique

    5 271 232

    6 %

    13

    Guyane

    10 308 978

    11 %

    11

    Réunion

    8 138 828

    9 %

    8

    Mayotte

    35 677 141

    37 %

    33

    Saint-Pierre et Miquelon

    3 561 245

    4 %

    5

    TAAF

    1 400 000

    1 %

    6

    Wallis-et-Futuna

    3 091 006

    3 %

    10

    Polynésie française

    5 196 444

    5 %

    4

    Nouvelle-Calédonie

    7 112 284

    7 %

    16

    TOTAL

    95 360 888

    100 %

    124






    Liste des projets engagés en 2023 par territoire et communes bénéficiaires