$@FwLOVariable(annee#2023)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

10 – Fonctionnement des services

 
 

16 951 404
20 680 971

22 951 404
20 680 971

 
 

17 650 728
21 115 380

23 650 728
21 115 380

11 – Systèmes d'information

 
 

64 647 701
71 233 256

64 647 701
71 233 256

 
 

64 618 379
74 577 381

64 618 379
74 577 381

12 – Affaires immobilières

 
 

62 575 634
46 021 084

62 575 634
46 021 084

 
 

95 753 646
82 779 396

95 753 646
82 779 396

14 – Communication

 
 

9 835 098
10 808 836

12 235 098
10 808 836

 
 

9 835 098
12 782 048

12 235 098
12 782 048

15 – Affaires européennes et internationales

 
 

3 890 793
3 370 736

3 890 793
3 370 736

 
 

3 889 956
3 369 612

3 889 956
3 369 612

16 – Statistiques, études et recherche

 
 

11 973 151
11 792 812

11 973 151
11 792 812

 
 

11 241 480
11 557 794

11 241 480
11 557 794

17 – Financement des agences régionales de santé

 
 

624 156 446
612 210 222

624 156 446
612 210 222

 
 

624 156 446
612 210 222

624 156 446
612 210 222

18 – Personnels mettant en oeuvre les politiques sociales et de la santé

269 880 512
270 544 175

 
 

272 480 512
270 544 175

269 880 512
270 544 175

 
 

272 480 512
270 544 175

20 – Personnels mettant en oeuvre les politiques pour les droits des femmes

14 051 355
14 020 757

 
 

14 051 355
14 020 757

14 051 355
14 020 757

 
 

14 051 355
14 020 757

21 – Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l'hébergement

56 123 479
59 261 156

 
 

56 123 479
59 261 156

56 123 479
59 261 156

 
 

56 123 479
59 261 156

22 – Personnels transversaux et de soutien

82 866 339
84 381 638

 
 

82 866 339
84 381 638

82 866 339
84 381 638

 
 

82 866 339
84 381 638

23 – Politique des ressources humaines

 
 

26 847 180
21 439 853

27 050 180
21 439 853

 
 

26 888 722
20 188 579

27 091 722
20 188 579

26 – Formations à des métiers de la santé et du soin

 
 

 
1 297 747

0
1 297 747

 
 

61 537 000
17 558 247

61 537 000
17 558 247

Total des crédits prévus en LFI *

422 921 685

820 877 407

1 243 799 092

422 921 685

915 571 455

1 338 493 140

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+15 166 045

+3 632 880

+18 798 925

+15 166 045

+18 461 007

+33 627 052

Total des crédits ouverts

438 087 730

824 510 287

1 262 598 017

438 087 730

934 032 462

1 372 120 192

Total des crédits consommés

428 207 726

798 855 518

1 227 063 244

428 207 726

856 138 659

1 284 346 385

Crédits ouverts - crédits consommés

+9 880 004

+25 654 770

+35 534 774

+9 880 004

+77 893 803

+87 773 807


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

416 684 985

820 877 407

1 237 562 392

416 684 985

915 571 455

1 332 256 440

Amendements

+6 236 700

0

+6 236 700

+6 236 700

0

+6 236 700

LFI

422 921 685

820 877 407

1 243 799 092

422 921 685

915 571 455

1 338 493 140

 

Le plafond des crédits de titre 2 et celui des emplois du programme 124 ont évolué au cours du débat parlementaire :


  • En première lecture à l’Assemblée nationale, un amendement du Gouvernement (II‑3234) a réhaussé le plafond d’emplois de 1 ETPT au titre du référent énergie pour la transition énergétique de l’immobilier de l’État.


En première lecture au Sénat,


  • L’amendement du Gouvernement II‑1284 a retiré deux ETPT au titre du redéploiement des emplois entre services relevant de l’administration territoriale de l’État (ATE), et a ajouté 70 ETPT afin de tirer les conséquences, d’une part, de la mise en œuvre du contrôle des antécédents judiciaires dans les champs de la protection de l’enfance et des modes d’accueil du jeune enfant, prévue par la loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants (+10 ETPT) et, d’autre part, de la formation du gouvernement de juillet 2022 créant un nouveau ministère et transformant un secrétariat d’État en ministère délégué (+60 ETPT) ;

  • l’amendement du Gouvernement II‑730 est venu abonder la masse salariale du programme à hauteur de 6,24 M€, afin, d’une part, de financer la mise en œuvre du contrôle des antécédents judiciaires dans le champs de la protection de l’enfance et des modes d’accueil du jeune enfant prévu par la loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants (+10 ETPT) et, d’autre part, de prendre en compte les conséquences de la formation du gouvernement de juillet 2022 créant un nouveau ministère et transformant un secrétariat d’État en ministère délégué (+60 ETPT).



Hors titre 2


Les crédits hors titre 2 ont été stabilisés au même niveau qu’en PLF à l’issue de l’examen parlementaire. Si des amendements adoptés en première lecture par le Sénat ont minoré de 54,7 M€ en AE et CP ces crédits, ils ont ensuite été rétablis en 2e lecture à l’Assemblée nationale.


 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

1) Des décrets de transfert et de virement ont modifié les crédits disponibles :

 

Titre 2

1. Les mouvements sortants sont les suivants (pour ‑1 ETPT et un montant de ‑782 874 euros) :

  • deux virements sortants (décret n° 2023-510 du 27 juin 2023 portant virement de crédits et décret n° 2023-1060 du 20 novembre 2023 portant virement de crédits) pour un montant de – 501 507 euros en AE et CP puis de 109 867 euros en AE et en CP, à destination du programme 304 (hors titre 2) « Inclusion sociale et protection des personnes » de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », destinés au financement du groupement d’intérêt public France enfance protégée (sans ETPT) ;

  • un transfert sortant (décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits) pour ‑1 ETPT et un montant de – 171 500 euros en AE et CP à destination : du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État », dans le cadre de la contribution du programme 124 à la constitution de l’équipe du délégué interministériel à l’accueil et à l’intégration des réfugiés ;

 

2. Les mouvements entrants sont les suivants (pour 17,35 ETPT et un montant de +1 140 067 euros en AE et en CP) :

  • deux transferts entrants (décret n° 2023-511 du 27 juin 2023 portant transfert de crédits et décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits) depuis le programme 147 « Politique de la ville » pour, d’une part, +8 ETPT et un montant de +480 000 euros en AE et CP, et d’autre part, +8 ETPT et +495 000 euros en AE et en CP, au titre du remboursement par le ministère chargé de la ville, des agents mis à disposition pour la mise en œuvre de la politique de la ville dans le cadre du dispositif des délégués du préfet ;

  • deux transferts entrants (décret n° 2023-511 du 27 juin 2023 portant transfert de crédits et décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits), d’une part, d’un montant de 69 692 euros en AE et CP et de 0,75 ETPT depuis le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » de la mission « Enseignement scolaire » et, d’autre part, d’un montant de 55 375 euros en AE et CP et de 0,60 ETPT depuis le programme 176 « Police nationale » de la mission « Sécurités », destinés au financement de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants ;

  • un transfert entrant (décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits) depuis le programme 352 « Innovation et transformation numériques » pour un montant de +40 000 euros en AE et en CP, au titre des entrepreneurs d’intérêt général (EIG). Ce mouvement ne s’est pas accompagné de transferts d’ ETPT.

 

Hors titre 2

 

Plusieurs transferts de crédits ont été mis en œuvre par décrets en 2023, pour un solde de -1 584 492 € en AE et -1 588 965 € en CP :

 

1. Les mouvements sortants, pour un total de ‑5 284 535 € en AE et ‑5 289 008 € en CP et portés par les décrets cités infra sont les suivants :

 

Le décret n° 2023-511 du 27 juin 2023 a porté des transferts sortants depuis le programme 124 pour un total de ‑4 289 452 € en AE et ‑4 295 433 € en CP.

Tout d’abord, des transferts sont intervenus dans le cadre de refacturations de prestations informatiques interministérielles :

  • 185 464 € en AE et en CP à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » au titre de la contribution des ministères sociaux au projet « démarches simplifiées » (DS) visant à faciliter la dématérialisation des démarches à faible et moyenne volumétrie sous la forme d’une application Open source ;

  • 330 939 € en AE et en CP à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » au titre de la contribution des ministères sociaux au financement des liens réseaux capillaires en Directions départementales interministérielles (DDI) et d’autres prestations du Réseau interministériel de l’État (RIE) des sites mutualisés ;

  • 88 250 € en AE et 88 059 € en CP à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » au titre de la contribution des ministères sociaux au financement de la montée en résilience du réseau interministériel de l’État (RIE) ;

  • 1 000 € en AE et en CP à destination du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du service public local » au titre de l’émargement des ministères sociaux au marché de support Logiciels Libres ;

  • 32 754 € en AE et en CP à destination du programme 217 « Soutien aux politiques publiques des ministères de la transition écologique et solidaire (MTES) et de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (MCTRCT) » au titre de la participation des ministères sociaux au financement de l’hébergement interministériel DNS (système des noms de domaine) ;

  • 23 333 € en AE et en CP à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » au titre du projet VIVATECH ;

  • 389 716 € en AE et en CP à destination du programme 224 « Soutien aux politiques culturelles du ministère de la culture » au titre de la contribution des ministères sociaux au projet « VAS » d’archivage numérique (phases 1, 2 et 3) ;

  • 38 802 € en AE et en CP à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » au titre du projet OSMOSE ;

 

Puis, d’autres transferts sortants en gestion sont intervenus dans les domaines suivants :

  • 60 000 € en AE et CP à destination du programme 354 « Administration générale et territoriale de l’État » au titre du financement des moyens de fonctionnement des effectifs mis à disposition du Haut-commissariat de la République en Polynésie française pour traiter les dossiers d’indemnisation des victimes du fait du nucléaire ;

  • 3 014 694 € en AE et 3 020 866 € en CP à destination du programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » au titre de la mutualisation des crédits des services déconcentrés des ministères sociaux ;

  • 124 500 € en AE et en CP à destination du programme 148 « Fonction publique » au titre du financement de la plateforme Mentor.

 

Le décret n° 2023-510 du 27 juin 2023 a porté un virement sortant de crédits à destination du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » pour un montant de ‑43 126 € en AE et en CP au titre du financement du Groupement d’intérêt public France Enfance protégée (GIP FEP).

 

Le décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 a porté un transfert sortant depuis le programme 124 pour un montant de 651 957 € en AE et 650 449 € en CP à destination du programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » au titre de la mutualisation des crédits des services déconcentrés des ministères sociaux.

 

Le décret n° 2023-1060 du 20 novembre 2023 a porté un virement sortant à destination du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » pour un montant de ‑300 000 € en AE et CP, au titre de la régularisation du financement d’une étude sur la prostitution infantile en outre-mer.

 

2. Les mouvements entrants, pour un total de 3 700 043 € en AE et en CP sont les suivants :

 

Le décret n° 2023-511 du 27 juin 2023 a également porté des transferts entrants en faveur du programme 124 pour un total de 170 043 € en AE et en CP :

 

  • 50 000 € en AE et en CP en provenance du programme 175 « Patrimoines » au titre de la participation du ministère de la Culture au projet « Archifiltre » ;

  • 105 043 € en AE et en CP en provenance du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » au titre des refacturations informatiques – lien RIE CREPS ;

  • 15 000 € en AE et en CP en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » au titre du financement de l’internet des DREETS.

 

Le décret n° 2023-510 du 27 juin 2023 a également porté trois virements entrants de crédits en faveur du programme 124 pour un total de 3 480 000 € en AE et en CP :

  • 3 000 000 € en AE et en CP en provenance du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » au titre du financement de la campagne de communication sur les violences intrafamiliales ;

  • 180 000 € en AE et en CP en provenance du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » au titre du financement d’une étude sur le non-recours dans le champ de la prime d’activité et du revenu de solidarité active (RSA) ;

  • 300 000 € en provenance du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » au titre du financement de l’étude sur la prostitution infantile en outre-mer.

 

Enfin, le décret n° 2023-1060 du 20 novembre 2023 a porté un virement entrant en provenance du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » au titre du financement de l’évolution du système d’information (SI) ICEA pour 50 000 € en AE et en CP.

 

 

2) Reports de crédits :

 

Titre 2

 

Par arrêté du 27 janvier 2023 portant report de crédits de fonds de concours, 1 882 069 € en AE et CP ont été reportés, correspondant à des contributions de la commission européenne au financement des projets européens auxquels participe le ministère, ainsi qu’au financement de la participation de l’assurance maladie au pilotage du SEGUR numérique.

 

 

Hors titre 2

Par arrêté du 27 janvier 2023, les crédits de fonds de concours non consommés en 2022 ont été reportés en 2023 pour un montant de 4 780 617 € en AE et 12 093 385 € en CP et se décomposent comme suit :

 

Intitulé du fonds de concours crédités

AE

CP

1-1-00926 -HT2 Contribution UE au financement d’actions en matière sociale ou de santé

 

313 994

269 659 €

1-2-00014 - Participation de l’assurance maladie au pilotage du Ségur numérique (T2 + HT2)

 

673 030 €

 

5 972 342 €

1-1-00074 - Participation des parents au fonctionnement des crèches, du jardin d’enfant et du centre de loisirs

 

23 493 €

 

18 213 €

1-2-00075 - Participation au financement de projets communs et d’investissement d’avenir en matière de sécurité sociale

197 242 €

547 938 €

1-2-00267 - Participation du fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique aux dépenses d’insertion et de maintien

677 068 €

814 004 €

1-2-00337 - HT2 Legs et donations

 

919 828 €

920 284 €

1-2-00970 - Participation de tiers au financement d’enquêtes et d’opérations de communication autour de politiques publiques sociales ou de santé

1 975 962 €

3 550 945 €

Total

4 780 617 €

12 093 385 €

 

 

Le programme 124 a en outre bénéficié en 2023 d’un report de crédits budgétaires 2022 non consommés, pour un montant total de 1 297 747 € en AE et de 14 774 320 € en CP.

 

 

3) Fonds de concours et attributions de produits reçus en 2023 :

 

Titre 2

 

Par voie de fonds de concours, 2 921 105 € en AE et en CP ont été rattachés au programme dont 126 005 € annulés, soit une ouverture nette de 2 795 100 € en AE et CP en 2023.

Le détail par fonds de concours est précisé dans la partie « origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits ».

 

Hors titre 2

 

Des crédits à hauteur de 14 235 715,19 € en AE et en CP ont été rattachés par voie de fonds de concours et attribution de produits. Le détail par fonds de concours est précisé dans la partie « origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits ».

 

 

4) Loi de finances de fin de gestion

 

Titre 2

 

Le plafond d’emplois de la mission, fixé à 4 999 ETPT en LFI 2023, a été porté à 5 074 ETPT, soit +75 ETPT, par la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023, afin d’intégrer les emplois temporaires autorisés en renforts au titre de l’accueil des déplacés ukrainiens, dans les services déconcentrés. Les crédits correspondants ont été rattachés au programme par arrêté de répartition en fin de gestion.

Hors titre 2

En 2023, la loi de fin de gestion (LFG) n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 a porté annulation partielle des crédits de la réserve de précaution pour 15 096 707 € en AE et 21 053 448 € en CP sur les crédits HT2 du programme 124.

 

5) Arrêté de répartition 2023 :

Titre 2

Un arrêté de répartition est venu abonder le programme 124 pour couvrir les dépenses nouvelles de la gestion 2023 pour un montant de 10,1 M€ :

 

  • Arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition de crédits : 10 131 683 euros sur l’enveloppe hors CAS Pensions.

 

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Titre 2


En 2023, deux fonds de concours destinés à financer des dépenses de titre 2 ont été abondés. La répartition d’ouverture sur ces fonds est la suivante :


N° 

Libellé du fonds de concours

Total

1-1-00444

Contributions européennes aux crédits de titre 2 du programme 124

275 000

1-2-00014

Participation de l’assurance maladie au pilotage du SEGUR numérique

2 646 105

TOTAL


2 795 100




Hors titre 2


En 2023, six fonds de concours destinés à financer des dépenses hors titre 2 ont été abondés. Des produits de cession ont également été rattachés au programme. La répartition des ouvertures ou annulations se décrit comme suit :


N° 

Libellé du fonds de concours

Montant

1-1-00926

Contribution de la Commission européenne au financement d’actions en matière sociale ou de santé

2 421 814,57

1-2-00014

Participation de l’assurance maladie au pilotage du Ségur numérique

9 029 900

1-2-00074

Participation des parents au fonctionnement des crèches, du jardin d’enfant et du centre de loisirs

106 491,26

1-2-00075

Participation au financement de projets communs et d’investissement d’avenir en matière de sécurité sociale


536 259

1-2-00267

Participation du fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique aux dépenses d’insertion et de maintien (FIPHFP)

57 327,85

1-2-00970

Participation de tiers au financement du soutien des politiques sanitaires et sociales

2 020 042,51


sous-total fonds de concours

14 171 835,19

2-2-00703

Produits de cessions de biens mobiliers

63 880


sous-total attributions de produits

63 880

Total général (FDC et ADP)

14 235 715,19


 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

2 114 609

16 332 273

18 446 882

2 114 609

21 066 975

23 181 584

Surgels

0

3 266 455

3 266 455

0

4 213 395

4 213 395

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

2 114 609

19 598 728

21 713 337

2 114 609

25 280 370

27 394 979

 

Titre 2


La réserve de précaution, constituée en début d’exercice, s’élevait à 2 114 609 € (AE=CP), soit 0,5 % des crédits de Titre 2 ouverts en loi de finance initiale. Elle a été rendue disponible en fin de gestion.


Hors titre 2


La mise en réserve initiale s’est élevée à 16 332 273 € en AE et 21 066 975 € en CP, soit 2,3 % des crédits hors titre 2 ouverts en loi de finances initiale. Ce taux s’explique par l’application d’un taux de réserve de 5 % aux crédits hors titre 2 du programme et d’un taux de réserve pondéré pour les subventions versées aux opérateurs.


Au cours de la gestion 2023, la réserve de précaution a évolué à la suite des évènements ci-dessous :

  • le surgel, à hauteur de 3,3 M€ en AE et de 4,2 M€ en CP, intervenu sur une partie des crédits ouverts en 2023 ;

  • le dégel partiel en fin de gestion à hauteur de 4,5 M€ en AE et de 4,2 M€ en CP ;

  • et l’annulation à hauteur de 15,10 M€ en AE et 21,05 M€ en CP intervenue suite à la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023.


 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2022

(1)

Réalisation

2022

(2)

LFI + LFR

2023

(3)

Transferts
de gestion
2023

(4)

Réalisation

2023

(5)

Écart à
LFI + LFR 2023
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1372 – Emplois fonctionnels

0,00

96,00

92,00

-1,00

103,00

+12,00

1373 – A administratifs

+20,25

2 087,25

2 207,00

+10,35

2 160,00

-57,35

1374 – A techniques

+4,00

863,00

696,00

+7,00

815,00

+112,00

1375 – B administratifs

0,00

1 146,00

1 168,00

0,00

1 234,00

+66,00

1377 – Catégorie C

0,00

837,00

911,00

0,00

758,00

-153,00

Total

+24,25

5 029,25

5 074,00

+16,35

5 070,00

-20,35


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2023

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact du
schéma d'emplois
2023 sur 2023

1372 – Emplois fonctionnels

0,00

0,00

+3,19

+4,81

-0,15

+4,96

1373 – A administratifs

0,00

0,00

-16,15

+98,80

+68,03

+30,77

1374 – A techniques

0,00

-1,00

-3,72

-46,28

-40,85

-5,43

1375 – B administratifs

0,00

0,00

+34,54

+53,46

+50,25

+3,21

1377 – Catégorie C

0,00

0,00

-55,80

-23,20

-2,70

-20,50

Total

0,00

-1,00

-37,94

+87,59

+74,58

+13,01

 

Le plafond d’emplois du programme 124 a été fixé à 4 999 ETPT en LFI 2023.

Il a été porté à 5 074 ETPT (+75 ETPT) par la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023 afin d’intégrer les emplois temporaires autorisés en renforts au titre de l’accueil des déplacés ukrainiens en services déconcentrés.

Le plafond actualisé en 2023 s’élève à 5 090,35 ETPT, tenant compte des transferts d’emplois en gestion représentant un solde de +16,35 ETPT :

  • +16 ETPT au titre des délégués du préfet,

  • – 1 ETPT au titre de la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés,

  • +1,35 ETPT au titre de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE).


La consommation des emplois constatée en 2023 atteint 5070 ETPT, soit une vacance de 20 ETPT ou 0,4 % sous le plafond actualisé des mouvements en gestion.


La correction technique correspond à l’écart entre l’incidence en ETPT du schéma d’emplois 2023 (intégrant l’extension en année pleine du schéma d’emploi 2022 sur 2023) et la variation de la consommation des emplois (ETPT), hors transferts, entre 2022 et 2023.

Cette correction rend compte de l’évolution de la consommation des agents qui ne sont pas pris en compte dans le schéma d’emplois : il s’agit d’une part des occasionnels (variation de ‑3 ETPT par rapport à 2022) et d’autre part des renforts en administration centrale (variation de ‑19 ETPT par rapport à 2022) et en services déconcentrés (variation de +46 ETPT par rapport à 2022). 

La correction technique rend par ailleurs compte des décalages entre la gestion administrative et la prise en charge effective en paie sur le programme ; ainsi, la correction technique négative traduit principalement l’existence de rémunérations versées par acompte (recrutements) qui ne donnent pas lieu, pour autant, à consommation d’ ETPT dans le plafond d’emplois. A contrario, le schéma d’emplois déclaré décompte des ETPT aux dates d’effet administratives indiquées.


 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1372 – Emplois fonctionnels

10,00

3,00

5,90

15,00

0,00

4,30

+5,00

+4,00

1373 – A administratifs

412,00

43,00

7,10

500,00

26,00

7,40

+88,00

+134,00

1374 – A techniques

157,00

39,00

6,60

116,00

51,00

4,90

-41,00

+1,00

1375 – B administratifs

239,00

47,00

7,50

246,00

20,00

7,50

+7,00

+1,00

1377 – Catégorie C

149,00

51,00

7,00

120,00

0,00

7,60

-29,00

-86,00

Total

967,00

183,00

997,00

97,00

+30,00

+54,00

 

Le schéma d’emplois réalisé pour 2023 est de +30 ETP. L’objectif du schéma d’emplois sous-jacent à la LFI 2023 était de +54 ETP. Cet écart à la cible s’explique par le fait que la dynamique des sorties est plus forte que celle des entrées.

 

Différentes tendances ont été constatées en gestion :

  • On constate une légère baisse des « entrées concours » (‑30 ETP) par rapport à la prévision. Cela s’explique essentiellement par un réajustement du concours interministériel de Catégorie B et par des lauréats de concours qui étaient déjà pris en charge sur le programme.

  • La dynamique des sorties est portée par d’autres facteurs que les retraites. En effet, la réforme des retraites (qui concerne les agents nés après le 01.09.1961) a produit ses effets dès 2023. Il s’agit du principal facteur de baisse des départs à la retraite par rapport aux prévisions initiales de l’année 2023 (baisse de 14 % par rapport à l’année 2022).

 

Pour rappel, les recrutements d’agents temporaires en renforts dans les DREETS n’impactent pas le schéma d’emplois mais seulement le plafond d’emplois.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

2 327,40

2 427,00

-1,00

0,00

-102,07

+45,62

+43,60

+2,02

Services régionaux

716,90

715,00

0,00

0,00

+64,13

+41,97

+30,98

+10,99

Services à l'étranger

24,60

24,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services départementaux

1 832,10

1 845,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

98,00

59,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

4 999,00

5 070,00

-1,00

0,00

-37,94

+87,59

+74,58

+13,01

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2023
Réalisation

Administration centrale

+20,00

2 455,00

Services régionaux

+9,00

731,00

Services à l'étranger

0,00

34,00

Services départementaux

+25,00

1 887,00

Autres

0,00

49,00

Total

+54,00

5 156,00

 

La consommation des emplois en 2023 du programme 124 a pour source les outils interministériels INDIA Rémunérations et Chorus.

Le plafond d’emplois du programme a été fixé à 4 999 ETPT en LFI 2023. Il a été porté à 5 074 ETPT (+75 ETPT) par la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023 afin d’intégrer les emplois temporaires autorisés en services déconcentrés, en renforts au titre de l’accueil des déplacés ukrainiens.

La comparaison de la réalisation 2023 avec la prévision initiale doit être appréciée avec prudence dans la mesure où la prévision (réalisée à l’été 2022) est indicative.

Les effectifs inscrits dans la catégorie « Autres » correspondent aux élèves des métiers sanitaires et sociaux inscrits en formation initiale à l’École des hautes études en santé publique (EHESP).

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

18 – Personnels mettant en oeuvre les politiques sociales et de la santé

3 090,00

3 081,00

20 – Personnels mettant en oeuvre les politiques pour les droits des femmes

161,00

161,00

21 – Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l'hébergement

770,00

825,00

22 – Personnels transversaux et de soutien

978,00

1 003,00

Total

4 999,00

5 070,00

Transferts en gestion

+16,35

 

La répartition par action de la consommation 2023 est établie sur la base du poids des effectifs affectés à la mise en œuvre de chaque politique publique et aux fonctions soutien tel qu’observé en administration centrale mais aussi en services déconcentrés sur la base des résultats de l’ « Enquête sur les Affectations Opérationnelles » (EAO) la plus récente, au 31 décembre 2022.

Il s’agit d’une enquête annuelle pilotée par la DFAS permettant de rendre compte de la répartition des ressources humaines dans les services déconcentrés des ministères sociaux entre les différentes fonctions et missions assurées par ces services.


Non inclus dans le plafond de la LFI 2023, les renforts recrutés en services déconcentrés au titre de l’accompagnement des déplacés d’Ukraine se sont élevés à 98 ETPT et sont inscrits en réalisation sur l’action 21 « Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l’hébergement ». Ces emplois ont conduit à une ouverture de +75 ETPT en loi de fin de gestion 2023.


En plus de la comparaison entre la réalisation 2023 et la LFI 2023, le rapprochement de la réalisation 2023 à la réalisation 2022 (répartition basée sur les résultats de l’« Enquête sur les Affectations Opérationnelles » (EAO) au 31 décembre 2021) apporte un éclairage complémentaire.



 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

178,00

3,17

0,88

 

La consommation des emplois d’apprentis sur le programme 124 en 2023 s’élève à 178 ETPT. Conformément aux orientations interministérielles, les recrutements d’apprentis sont dynamiques : 140 ETPT étaient constatés en 2022 et 99 ETPT en 2021.

Depuis la gestion 2022, les apprentis ne sont plus décomptés dans le plafond d’emplois, mais la masse salariale des apprentis reste imputée sur le programme.

 

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2022

Prévision
LFI 2023

Exécution
2023

Rémunération d’activité

261 563 753

272 252 607

277 471 867

Cotisations et contributions sociales

137 157 003

146 225 647

145 464 265

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

91 371 011

102 856 700

95 216 699

    – Civils (y.c. ATI)

91 327 904

102 856 700

95 082 676

    – Militaires

43 107

 

134 023

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

45 785 992

43 368 947

50 247 566

Prestations sociales et allocations diverses

3 887 320

4 443 431

5 271 594

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

402 608 076

422 921 685

428 207 726

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

311 237 065

320 064 985

332 991 027

FdC et AdP prévus en titre 2

2 600 000

 

Les prestations sociales et allocations diverses versées en 2023 s’élèvent à 4,79 M€ dont 1,32 M€ au titre de l’allocation de retour à l’emploi.

L’évolution de l’exécution entre 2022 et 2023 s’explique par différents facteurs, liés à la valorisation du schéma d’emplois et aux mesures nouvelles relatives au pouvoir d’achat des gestions 2022 (effet année pleine) et 2023 (hausse du point d’indice de la fonction publique, prime pouvoir d’achat, mesures bas salaires).

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2022 retraitée

302,70

Exécution 2022 hors CAS Pensions

311,24

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

-8,53

    – GIPA

-0,07

    – Indemnisation des jours de CET

-1,44

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

-7,02

Impact du schéma d'emplois

4,12

EAP schéma d'emplois 2022

2,27

Schéma d'emplois 2023

1,85

Mesures catégorielles

3,14

Mesures générales

6,10

Rebasage de la GIPA

0,24

Variation du point de la fonction publique

5,48

Mesures bas salaires

0,38

GVT solde

1,24

GVT positif

3,29

GVT négatif

-2,05

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

7,16

Indemnisation des jours de CET

1,42

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

5,74

Autres variations des dépenses de personnel

8,53

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,62

Autres variations

7,90

Total

332,99

 

Socle Exécution 2022 retraitée

Les 7,02 M€ inscrits sur la ligne « Autres dépenses de masse salariale » du poste « Débasage de dépenses au profil atypique » correspondent notamment aux rémunérations des agents en activité dans les services déconcentrés mais dont une partie de l’activité a été transférée dans le cadre de la mise en œuvre de l’organisation territoriale de l’État (4,8 M€), aux rémunérations versées aux agents recrutés en administration centrale dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire (4,5 M€), aux rémunérations versées aux apprentis (2,4 M€), aux rémunérations versées aux agents recrutés en renforts dans les services déconcentrés pour l’accueil et l’accompagnement des déplacés d’Ukraine (2,3 M€).

Le solde (‑6,9 M€) correspond aux rémunérations prises en charge par les fonds de concours (2,4 M€), aux versements d’indemnités diverses (1,3 M€), ainsi qu’au retraitement des rétablissements de crédits mobilisés en 2022 (‑10,6 M€).


GVT solde

Le glissement vieillesse-technicité (GVT) positif hors CAS Pensions s’élève à 3,29 M€, soit 1 % des crédits hors CAS Pensions consommés en 2023.

Le GVT négatif, économie réalisée au titre de l’écart de rémunération entre les entrants et les sortants, s’élève quant à lui à ‑2,05 M€, soit 0,6 % des crédits hors CAS Pensions consommés en 2023.

Le GVT solde est évalué à 0,4 % et à 1,24 M€.


Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

Les 5,74 M€ figurant dans l’item « autres rebasages » couvrent la rémunération des apprentis (3,19 M€), la rémunération des agents en activité dans les services déconcentrés mais dont une partie de l’activité a été transférée dans le cadre de la mise en œuvre de l’organisation territoriale de l’État (1,75 M€), ainsi qu’aux dépenses relatives à la mesure « prime pouvoir d’achat » versée aux agents éligibles uniquement en 2023 (0,80 M€).


Autres variations des dépenses de personnels

Les 7,90 M€ inscrits sous ce poste au titre des autres variations couvrent les dépenses relatives aux renforts Ukraine (4,19 M€), les dépenses relatives aux agents recrutés pour la gestion des crises en administration centrale (3 M€), ainsi que les dépenses relatives aux fonds de concours (2,61 M€).

Cet item rend compte également de l’imputation de rétablissements de crédits (atténuation de dépenses) à hauteur de ‑1,9 M€ Hors CAS Pensions qui ont été exécutés au cours de la gestion 2023.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1372 – Emplois fonctionnels

126 038

144 374

151 971

110 821

128 085

133 788

1373 – A administratifs

70 603

77 699

70 941

59 291

63 893

60 403

1374 – A techniques

59 086

62 238

64 238

50 186

54 949

54 955

1375 – B administratifs

40 423

43 827

42 813

33 860

37 229

36 109

1377 – Catégorie C

36 780

36 582

38 156

30 703

31 595

32 088

 

Le coût global correspond au coût moyen par agent, hors catégorie 23, constaté en 2023.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

40 000

60 000

Nouvelle grille indiciaire catégorie B

B

Secrétaires administratifs

09-2022

8

40 000

60 000

Mesures statutaires

997 500

1 100 000

Mesure indiciaire A+

A+

Administrateurs de l'Etat

01-2023

12

690 000

690 000

Mesure statutaire IASS

A

Inspecteur de l’action sanitaire et sociale

04-2023

9

307 500

410 000

Mesures indemnitaires

2 100 000

2 100 000

Mesure d'attractivité ministérielle

Toutes

Tous

01-2023

12

1 500 000

1 500 000

IFSE IASS et filière sociale

A

Inspecteur de l'action sanitaire et sociale

01-2023

12

600 000

600 000

Total

3 137 500

3 260 000

 

Les mesures catégorielles exécutées en 2023 comprennent :

 

 a) Effet d’extension en année pleine d’une mesure prise en 2022 (0,04 M€) :

 

  • la revalorisation de la grille indiciaire de la catégorie B pour un montant de 40 k€ hors CAS Pensions.

 

 b) Mesures statutaires (1 M€) :

 

  • la mise en œuvre de la réforme statutaire du corps des inspecteurs de l’action sanitaire et sociale (IASS) pour un montant de 0,3 M€ hors CAS Pensions ;

  • la mise en œuvre d’une mesure statutaire interministérielle (reclassement indiciaire) en faveur de l’encadrement supérieur pour un montant de 0,7 M€ hors CAS Pensions.

 

 c) Mesures indemnitaires (2,1 M€) :

 

  • la mise en œuvre d’une mesure d’attractivité du ministère pour un montant de 1,5 M€ hors CAS Pensions ;

  • la mise en œuvre d’une mesure de revalorisation de l’IFSE du corps des inspecteurs de l’action sanitaire et sociale ainsi que de la filière sociale pour un montant de 0,6 M€ hors CAS Pensions.

 

 

   Action sociale - hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Réalisation
Titre 3

Réalisation
Titre 5

Total

Restauration

 

1 525 725

 

1 525 725

Famille, vacances

 

336 344

 

336 344

Mutuelles, associations

 

559 546

 

559 546

Prévention / secours

 

225 026

 

225 026

Autres

 

258 466

 

258 466

Total

2 905 107

 

2 905 107

 

Aux dépenses décrites ci-dessous il convient d’ajouter la somme de 22 500 € imputée par erreur par la DCSTEP sur le titre 6 (Action sociale, rubrique Mutuelles, associations).

 

Ainsi, les dépenses d’action sociale se sont élevées à 2,9 M€ en CP en 2023. Elles ont permis de financer des prestations collectives visant à améliorer les conditions de vie des agents rémunérés sur le programme 124 et de leur famille.

 

La forte reprise d’activité des services constatée en 2022 n’est pas aussi visible en 2023. En effet, on observe un ralentissement global de ces dépenses de ‑200 k€ soit ‑6,5 % par rapport à 2022. Cet impact est surtout visible sur les postes Famille, vacances, Prévention/secours et Autres (peu ou pas de consommation sur le marché auxiliaires de vie et les prêts à taux zéro).

Il est à noter que ces dépenses bénéficient en 2023 essentiellement aux agents d’administration centrale, en conséquence de la mutualisation des crédits sur le P155 pour les agents des services déconcentrés.

 

Ces dépenses se décomposent selon le schéma suivant :

 

  • 1 525 725 € pour le poste Restauration qui recouvre les droits d’admission et frais de gestion des restaurants administratifs ; l’augmentation constatée par rapport à 2022 sur ce poste de dépenses (près de 90 k€) reflète l’augmentation générale des coûts de fonctionnement auxquels ont dû faire face les prestataires ;

  • 336 344 € pour le poste Famille, vacances, qui regroupe les dépenses liées à l’organisation des arbres de Noël, bons cadeaux, et à la distribution des Chèques Emploi Service Universel préfinancés ;

  • 559 546 € pour le poste Mutuelles, associations, qui concerne l’aide du ministère à la protection sociale complémentaire des agents, ainsi que l’ensemble des subventions versées aux associations du personnel pour les activités culturelles et sportives proposées aux agents affectés aussi bien en administration centrale qu’en services déconcentrés ; la forte hausse du montant par rapport à 2022 (près de 187 k€) s’explique un nombre croissant d’adhérents aux mutuelles référencées par les ministères sociaux (MGAS/MGEN) ainsi qu’une allocation de moyens en hausse destinée aux associations sportives et culturelles du ministère (nouvelle convention conclue avec l’ASMAS depuis l’emménagement des directions sur le site de la Tour Olivier-de-Serres).

  • 225 026 € pour le poste Prévention, dont les dépenses ne relèvent pas de l’action sociale au sens strict, mais accompagnent les objectifs conduits par la DRH. Ainsi sont financées des actions liées aux conditions de travail avec la mise en place d’un réseau de psychologues du travail pour les risques psychosociaux, une cellule d’écoute et d’alerte afin de lutter contre la discrimination ainsi que des actions liées à l’obligation de l’employeur et qui concernent la médecine de prévention (honoraires et expertises, fournitures et matériel pharmaceutiques) ;

  • 258 466 € pour le poste Autres qui correspond à l’accompagnement et l’amélioration des conditions de travail des travailleurs handicapés (par exemple frais de transport et aménagement des postes de travail) et aux autres dépenses d’action sociale.

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2023

 

CP 2023

 

 

 

AE ouvertes en 2023 *
(E1)

824 510 287

 

CP ouverts en 2023 *
(P1)

934 032 462

 

 

 

AE engagées en 2023
(E2)

798 855 518

 

CP consommés en 2023
(P2)

856 138 659

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2023 sur engagements
antérieurs à 2023

(P3 = P2 – P4)

148 574 946

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E4 = E1 – E2 – E3)

25 654 770

 

dont CP consommés
en 2023 sur
engagements 2023

(P4)

707 563 713

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 brut
(R1)

487 493 640

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
(R2)

-641 272

 

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 net

(R3 = R1 + R2)

486 852 368



CP consommés en 2023
sur engagements
antérieurs à 2023
(P3 = P2 – P4)

148 574 946



=

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R4 = R3 – P3)

338 277 421

 

 

AE engagées en 2023


(E2)

798 855 518



CP consommés en 2023
sur engagements 2023

(P4)

707 563 713



=

Engagements 2023 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R5 = E2 – P4)

91 291 805

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

(R6 = R4 + R5)

429 569 226

 

 

Estimation des CP 2024
sur engagements non
couverts au 31/12/2023
(P5)

169 713 919


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2024
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2023
(P6 = R6 – P5)

259 855 307

 

 

Justification par action

ACTION

10 – Fonctionnement des services

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

10 – Fonctionnement des services

 
 

22 951 404
20 680 971

22 951 404
20 680 971

 
 

23 650 728
21 115 380

23 650 728
21 115 380

 

Les dépenses de fonctionnement des services portées par l’action n 10 recouvrent :

  • l’ensemble des dépenses de fonctionnement courant des services centraux et cabinets des ministères sociaux et une partie résiduelle des dépenses de fonctionnement des D(R)(I)EETS (ex-D(R)(D)JSCS) ;

  • les dépenses de modernisation des ministères sociaux ;

  • les frais de justice et de réparations civiles de l’administration sanitaire et sociale ;

  • les crédits de fonctionnement liés au pilotage de la sécurité sociale ;

  • des crédits issus d’un fonds de concours au titre du Ségur du numérique.


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

22 951 404

19 979 216

23 650 728

19 906 969

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

22 951 404

19 979 216

23 650 728

19 906 969

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

115 315

 

621 971

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

115 315

 

621 971

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

586 440

 

586 440

Transferts aux collectivités territoriales

 

586 440

 

586 440

Total

22 951 404

20 680 971

23 650 728

21 115 380

 

La consommation constatée sur l’action 10 en 2023 s’élève à 20,68 M€ en AE et 21,12 M€ en CP, soit ‑2,27 M€ en AE et ‑2,54 M€ en CP par rapport aux crédits inscrits sur cette action en LFI.

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

 

FONCTIONNEMENT COURANT DES SERVICES

 

Dépenses de fonctionnement courant des services en 2023

AE

CP

Administration centrale

14 507 489

14 349 698

Services déconcentrés

199 481

198 978

Total

14 706 970

14 548 675

 

Les dépenses de fonctionnement courant des services s’élèvent en 2023 à 14 706 970 € en AE et 14 548 675 € en CP.

 

1. Administration centrale

 

1. Administration centrale

 

En administration centrale, les dépenses s’élèvent à 14,51 M€ en AE et 14,35 M€ en CP.

Elles concernent l’ensemble des dépenses de fonctionnement courant de l’administration centrale des ministères sociaux, y compris pour le ministère en charge du travail. Elles correspondent à des dépenses logistiques et administratives variées : achats de matériels, fournitures de bureau, frais de déplacements, de correspondances, de représentations et de réceptions, abonnements et documentations, reprographies, audiovisuels, achats de carburants, réparations et entretiens des mobiliers et des véhicules.

En CP, 70 % de ces dépenses se concentrent essentiellement sur les cinq postes suivants : les frais de déplacement (3,51 M€), les déménagements (1,94 M€), les dépenses de fonctionnement et d’achats du service audiovisuel (1,58 M€), le recours à des interprètes ou des travaux de traduction (1,03 M€) et le transport des personnes (0,84 M€), le mobilier (0,78 M€) et la documentation (0,76 M€).

 

Des dépenses exceptionnelles (2,11 M€ en AE et 2,12 M€ en CP) sont enregistrées en 2023 dans le cadre d’opérations de déménagement intervenues en 2023 :

  • 1,31 M€ en AE et CP au titre des services de déménagement ;

  • 0,32 M€ en AE et 0,35 M€ en CP au titre de l’achat de mobilier ;

  • 0,31 M€ en AE et 0,28 M€ en CP au titre de l’achat de matériels et notamment l’acquisition des équipements de la cuisine de TODS.

 

L’écart constaté (+2,22 M€ en AE et +1,37 M€ en CP) par rapport aux crédits prévus en LFI 2023 (12,29 M€ en AE et 12,98 M€ en CP) s’explique par :

  • Les crédits non consommés en 2022 et reportés sur 2023 (soit 0,5 M€ en CP) ;

  • Des ouvertures de crédits fonds de concours pour 0,1 M€ en AE et CP ;

  • Des redéploiements internes au programme pour 2,12 M€ en AE et 0,77 M€ en CP qui ont visé à financer des dépenses inévitables en raison notamment du contexte de déménagement et de réaménagement des locaux sur les sites de TODS et de Duquesne.

 

2. Services déconcentrés

 

Pour les services déconcentrés, les crédits de fonctionnement courant de l’action 10 correspondent désormais à un champ limité de dépenses :

  • d’une part, pour l’ensemble des services déconcentrés, les frais d’organisation des sessions de concours dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et hors VAE, du secteur social et paramédical ;

  • d’autre part, pour la Direction de la cohésion sociale, du travail, de l’emploi et de la population (DCSTEP) de Saint-Pierre et Miquelon, l’ensemble de son fonctionnement courant.

 

En effet, l’essentiel des crédits de fonctionnement courant des D(R)(I)EETS a été transféré en trois temps :

  • en premier lieu, en 2017, les crédits de fonctionnement courant des DR(D)JSCS de métropole ont été transférés en base au programme 333 « Moyens mutualisés des administrations déconcentrées », dans le cadre de la mutualisation des moyens de fonctionnement généraux des services de l’État placés sous l’autorité des préfets ;

  • en second lieu, les crédits de fonctionnement courant des DJSCS de la Martinique, de la Guadeloupe, de Mayotte et de la Réunion ont été transférés en base en LFI 2020 au nouveau programme 354 « Administration territoriale de l’État » (fusionné avec l’ex-programme 333) ;

  • enfin, les crédits de fonctionnement courant des services jeunesse et sports des collectivités d’outre-mer ont été transférés en gestion 2021 et en LFI 2022 au programme 214 « Soutien de la politique de l’Éducation nationale » du ministère de l’éducation nationale de la jeunesse et des sports.

 

A noter qu’une expérimentation de la mutualisation des crédits HT2 des services déconcentrés des ministères sociaux a été menée en 2023 sur le programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail ».

En effet, un transfert à hauteur de 3,7 M€ en AE et en CP a été effectué vers le programme 155 au titre de la mutualisation des crédits des services déconcentrés afin de simplifier et de faciliter leur gestion dans le sens d’un renforcement de la déconcentration budgétaire. Cette mutualisation des crédits sur le programme 155 a eu pour effet de minorer l’exécution des services déconcentrés sur le programme 124.

Seule la Direction de la cohésion sociale, du travail, de l’emploi et de la population (DCSTEP) de Saint-Pierre-et-Miquelon conserve en service déconcentré des crédits de fonctionnement courant sur le programme 124.

 

MODERNISATION DES SERVICES

 

 

Exécution sans retraitement des imputations des premières dépenses Ségur du numérique

Exécution réelle

Autorisations d’engagement

432 344

429 303

 Crédits de paiement

760 393

674 263

 

L’exécution réelle sur cette opération budgétaire en 2023 s’élève à 429 303 € en AE et 674 263 € en CP.

 

Les principaux projets financés en 2023 concernent :

  • les missions d’accompagnement et d’appui des directions dans le cadre des déménagements et aménagements pour 0,6 M€ en AE et 0,29 M€ en CP ;

  • des retraits d’engagements juridiques antérieurs pour ‑0,32 M€ en AE ;

  • l’audit des process au sein de la DRH (0,17 M€ en CP) ;

  • la réorganisation du réseau des assistantes et gestionnaires de la DREES (0,07 M€ en CP) ;

  • l’élaboration de la nouvelle feuille de route des 1000 premiers jours de l’enfant (0,07 M€ en AE et CP).

 

A noter que l’exécution indiquée ci-dessus tient compte des erreurs d’imputations effectuées par le BOP DNS sur l’opération budgétaire (OB) Modernisation à hauteur de 3 040,66 € en AE et de 86 130,14 € en CP.

 

FRAIS DE JUSTICE ET DE REPARATIONS CIVILES

 

Autorisations d’engagement

265 602

Crédits de paiement

265 602

 

En administration centrale, les dépenses de contentieux s’élèvent en 2023 à 265 602 € en AE et en CP qui correspondent :

 

  • Pour 0,02 M€ aux condamnations de l’État au titre de sa responsabilité dans sa mission de pilotage des politiques de sécurité sociale (par exemple les contentieux relatifs à la protection sociale complémentaire ou les litiges nés des autorisations de mise sur le marché des produits de santé) ;

 

  • Pour 0,13 M€ aux dépenses relatives à la protection fonctionnelle des agents publics (honoraires d’avocats, condamnations civiles) poursuivis devant les juridictions pénales ou civiles ou victimes de violences ;

 

  • Pour 0,03 M€ aux dépenses d’assistance juridique dans un contentieux opposant le ministère de la Santé à la Commune de Malakoff au titre d’un litige relatif aux travaux de déconstruction de la « Tour INSEE » située sur la commune de Malakoff ;

 

  • Pour 0,08 M€ à l’indemnisation des préjudices subis par les agents des services de l’administration sanitaire et sociale (contentieux de personnels).

 

PILOTAGE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

 

Autorisations d’engagement

143 738

 Crédits de paiement

196 707

 

En 2023, les dépenses concourant à améliorer la performance de la sécurité sociale s’élèvent à 143 738 € en AE et 196 707 € en CP.

 

Il s’agit principalement de marchés statistiques et informatiques conclus par le Comité économique des produits de santé (CEPS), pour un montant de 0,12 M€ en AE et 0,13 M€ en CP, dans le cadre de son rôle dans l’élaboration de la politique du médicament et notamment à la fixation de ses prix et dans la régulation financière du marché.

 

SEGUR DU NUMÉRIQUE HORS COMMUNICATION (fonds de concours)

 

Autorisations d’engagement

5 005 098

 Crédits de paiement

4 793 745

 

Les dépenses hors communication du Ségur du numérique sur l’action 10 s’élèvent à 5 005 098 € en AE et 4 793 745 € en CP

 

Elles ont permis d’engager les actions suivantes :

  • des prestations pour l’accompagnement des programmes numériques (2,9 M€) pour :

  1. l’accompagnement de la direction, de la direction technique et des équipes chargées de mettre en œuvre le dispositif d’aide à l’équipement, à travers un système d’achat pour compte (le « système ouvert non sélectif ») ;

  2.  l’appui aux équipes chargées de concevoir et d’accompagner la mise en œuvre des programmes d’incitation à l’usage, en l’occurrence le programme « Ségur Usages Numériques en Établissements de Santé » (SUN-ES) dans les hôpitaux publics et le programme ESMS numérique, dans les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS).

  • une contribution visant au développement de la formation au numérique des professionnels de santé et des citoyens à hauteur de 0,63 M€ ;

  • un co-financement avec la DGCL et la CNSA de 18 postes de coordinateurs d’ambassadeurs de Mon Espace Santé en région à hauteur de 0,59 M€ ;

  • des travaux de mise en œuvre d’un produit minimum viable de base nationale ECLAIRE (Essais CLiniques Accessibles Interconnectés pour la Recherche ouverts à l’Écosystème) pour un montant de 0,36 M€ ;

  • des travaux d’élaboration d’un calculateur d’impact carbone des systèmes informatiques hospitaliers pour un montant de 0,26 M€ ;

  • diverses prestations et achats, dont une prestation d’AMO pour le marché d’appui de la DNS.

 

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

Les dépenses d’investissement s’élèvent en 2023 sur l’action n° 10 à 115 315 € en AE et 621 971 € en CP.

 

Elles relèvent des dépenses de fonctionnement courant des services d’administration centrale et concernent principalement le renouvellement du parc automobile de l’administration centrale (0,09 M€ en AE et 0,6 M€ en CP), conformément aux dispositions interministérielles et instructions de la Mission Interministérielle Parc Automobile (MIPA).

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Les dépenses d’intervention s’élèvent en 2023 sur l’action n° 10 à 586 440 € en AE et en CP.

 

Une dépense de 586 440 € a été exécutée dans le cadre d’une convention avec la DGCL, l’ANCT et la Banque des territoires. Il s’agit du co-financement de 18 postes de coordinateurs d’ambassadeurs de Mon espace santé, en région. Cette action vise à faciliter l’accès aux services numériques, en particulier Mon espace santé, pour les personnes exposées à l’illectronisme.

 

 

 

 

 

 

 

ACTION

11 – Systèmes d'information

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

11 – Systèmes d'information

 
 

64 647 701
71 233 256

64 647 701
71 233 256

 
 

64 618 379
74 577 381

64 618 379
74 577 381

 

L’action n° 11 porte les dépenses dédiées aux systèmes d’information de l’administration centrale des ministères sociaux y compris pour le secteur travail et emploi. Dans le détail, les dépenses effectuées recouvrent :

  • les dépenses de gouvernance du pilotage des systèmes d’information, ;

  • les charges d’infrastructures informatiques pour l’administration centrale, les services déconcentrés et les ARS ;

  • les dépenses de bureautique ;

  • les dépenses relatives au développement, à la maintenance d’applications et de produits numériques de gestion ou visant à la mise en œuvre des politiques publiques portées par les directions d’administration centrale des ministères sociaux.

Depuis 2018, les crédits destinés aux infrastructures, ainsi qu’à la bureautique (pour l’administration centrale) du ministère en charge du travail, du plein emploi et de l’insertion sont en effet inscrits sur le programme 124, pour tenir compte de la mutualisation, au sein d’un secrétariat général commun, des fonctions soutien des administrations centrales des ministères sociaux. Les dépenses dédiées aux applicatifs métiers relevant des politiques publiques du travail, de l’emploi et de l’insertion restent, en revanche, essentiellement financées sur le programme 155.


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

63 285 701

69 444 030

63 256 379

72 824 371

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

63 285 701

69 444 030

63 256 379

72 824 371

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

65 773

 

29 557

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

65 773

 

29 557

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 362 000

1 723 453

1 362 000

1 723 453

Transferts aux autres collectivités

1 362 000

1 723 453

1 362 000

1 723 453

Total

64 647 701

71 233 256

64 618 379

74 577 381

 

Les dépenses inscrites sur l’action 11 en 2022 s’élèvent à 71,2 M€ en AE et 74,6 M€ en CP.

Elles sont supérieures de +6,6 M€ en AE et +10 M€ en CP aux crédits prévus en LFI. Cet écart a été couvert par divers mouvements en gestion :

  • un abondement réitéré chaque année en début de gestion en provenance de l’action 17 « Financement des agences régionales de santé » pour financer les SI mutualisés des ARS (+9,2 M€ en AE et CP en 2023) ;

  • des financements externes dédiés à des projets applicatifs informatiques, provenant d’autres programmes et issus de fonds de concours, de virements ou transferts ;

  • un abondement complémentaire à hauteur de 1,7 M€ en AE et en CP dans le cadre du schéma de fin de gestion issu, de redéploiements réalisés au sein du programme pour le financement de dépenses prioritaires pilotées par la DNUM pour les services applicatifs

  • un abondement complémentaire à hauteur de 2,4 M€ en AE et CP dans le cadre de redéploiements réalisés au sein du programme pour le financement de dépenses prioritaires pilotées par la DNUM pour les infrastructures

  • Une déduction consécutive à l’application du surgel (1,2 M€ en AE et 1 M€ en CP).



DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


La majeure partie de ces dépenses est exécutée en administration centrale par la Direction du numérique (DNUM).


Elles s’élèvent en 2023 à 69 424 260 € en AE et 72 806 615 € en CP.

Le tableau ci-dessous présente la consommation en 2023 des crédits par opérations budgétaires issues de la nomenclature interministérielle de la Délégation interministérielle du numérique (DINUM) :



AE

CP

Services bureautiques

15 965 655

15 732 250

Services d’infrastructures

26 590 866

29 623 141

Services applicatifs

25 436 196

25 339 071

Services mutualisés

1 431 544

2 112 152

TOTAL

69 424 260

72 806 615



Pour l’administration centrale, l’exécution constatée pour la bureautique et les infrastructures s’élève à 42,56 M€ en AE et 45,36 M€ en CP. Elle relève, pour l’essentiel, d’un socle incompressible de dépenses liées au fonctionnement et au maintien en conditions opérationnelles, aux redevances et flux. Ainsi des projets visant à améliorer la résilience (modernisation et sécurisation) du support des systèmes d’information ont été déployés pendant l’année notamment l’environnement de travail Office 365.

Sur ce périmètre ont également été financés des projets de cybersécurité préconisés par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) tels que :

  • La construction d’une CSIRT (Computer Security Incident Response Team), équipe spécialisée dans la gestion des incidents de sécurité informatique ;

  • Le projet CIENCE, qui permet d’analyser le niveau de « conformité/ mesure de maturité » de la Sécurité des Systèmes d’Information établi sur la base d’environs 160 indicateurs ;

  • L’homologation de conformité NIS2 (Network and Information Security) : renforcement des normes en matière de sécurité suite à leur publication au Journal Officiel de l’Union européenne en décembre 2022 ;

  • Le renforcement de la sécurisation des infrastructures où sont entreposées les annuaires (bases de données contenant les habilitations, droits d’accès au SI, à la messagerie, aux espaces partagés, aux applications métiers, … 


Dans le cadre de la gouvernance des applications et produits numériques des Ministères sociaux, la DNUM a financé 26,54 M € en AE et 25,3 M€ en CP principalement sur les domaines métiers suivants :

  • Domaine santé (15,7 M € en AE et 16,5 M € en CP)

  • Domaine fonctions support (2,6 M € en AE et 2,7 M € en CP)

  • Domaine offres de soins (1,3 M € en AE et 0,6 M € CP)

  • Domaine sécurité sociale (1,2 M € en AE et 0,7 M € en CP)

  • Domaine cohésion sociale (0,6 M € en AE et 0,6 M € en CP)

  • et dépenses transverses à tous les applicatifs (4 M € en AE et 4,2 M € en CP)


Par exemple la DNUM a financé le SI-Autorisation, rendu nécessaire par la réforme des autorisations sanitaires. Ce SI permet de faciliter les demandes de création et de renouvellement des autorisations par les établissements de santé et d’en suivre la gestion au sein des ARS jusqu’à la rédaction des arrêtés.


L’accompagnement des ARS a été également poursuivi par la refonte du système de suivi budgétaire et comptable des ARS (SIBC).

Le projet Aqua-sise est en outre mené afin de refondre le système d’information de l’eau potable et des eaux de baignades. L’objectif est de faciliter le suivi de la qualité de l’eau par les ARS, de mieux informer les citoyens et de s’assurer du respect des obligations européennes.


En 2023, la DNUM a également financé la refonte du système d’information dédié à la lutte anti-vectorielle (LAV). Les objectifs attendus sont d’aider et de faciliter l’exécution des activités opérationnelles de la lutte anti vectorielle, favoriser une prise de décision rapide des services de lutte anti vectorielle et des autorités sanitaires afin de diminuer l’incidence des maladies à transmission vectorielle, faciliter l’échange d’informations entre les différents partenaires, aider à harmoniser les pratiques, assurer une communication sociale.


La DNUM a pu financer des évolutions concernant la base de données publique Transparence - Santé qui rend accessible l’ensemble des informations déclarées par les entreprises produisant ou commercialisant des produits à finalité sanitaire et cosmétique destinés à l’homme sur les liens d’intérêts qu’elles entretiennent avec les acteurs du secteur de la santé.



Le volet « services mutualisés » recouvre des dépenses qui ont permis en 2023 de financer l’appui à la transformation numérique des directions d’administration centrale, des actions de gouvernance et stratégie numérique visant l’amplification du pilotage des politiques publiques ministérielles par la data et des actions de formation au numérique.


Les autres dépenses de titre 3 exécutées sur l’action 11 en 2023 relèvent des services déconcentrés et s’élèvent à 0,02 M€ en AE et en CP. Elles concernent des dépenses relatives à la bureautique de la DCSTEP de Saint-Pierre et Miquelon


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


Les dépenses d’investissement sur l’action n° 11 s’élèvent à 65 773 € en AE et 29 557 € en CP. Elles concernent l’achat d’équipements réseau pour l’aménagement du nouveau site locatif situé rue Olivier de Serres dans le 15e arrondissement de Paris, qui a accueilli en 2023 une partie des agents d’administration centrale des ministères sociaux.



DÉPENSES D’INTERVENTION


Les dépenses d’intervention sur l’action n° 11 s’élèvent en 2023 à 1 723 453 € en AE et CP.

Il s’agit d’une subvention allouée à l’agence du numérique en santé (ANS) destinée au déploiement du moteur de recherche Santé.fr dans le cadre du projet « Service public d’information en santé » (SPIS). Son montant est supérieur de 361 453 € à celui indiqué en prévision LFI à la suite de développements complémentaires qui se sont révélés nécessaires en cours de gestion 2023.






 

ACTION

12 – Affaires immobilières

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

12 – Affaires immobilières

 
 

62 575 634
46 021 084

62 575 634
46 021 084

 
 

95 753 646
82 779 396

95 753 646
82 779 396

 

L’action n° 12 porte l’ensemble des dépenses immobilières de l’administration centrale des secteurs santé/solidarités et travail/emploi (y compris des cabinets ministériels des ministères sociaux) et, par exception, de la DCSTEP de Saint-Pierre et Miquelon.

 

Il s’agit des loyers privés, de la maintenance, de la mise en conformité et de la remise en état des locaux, des charges locatives, des taxes, de l’installation d’équipements techniques et des dépenses d’entretien.

 

En 2022, l’impossibilité de renouveler les baux des sites de Montparnasse (fin du bail en mars 2023) et de Mirabeau (fin du bail en décembre 2024), a conduit les ministères sociaux à rechercher deux nouveaux sites, dans l’attente de la livraison du nouveau site de Malakoff prévue en septembre 2027.

Le bail de l’immeuble rue Olivier de Serres à Paris a été signé et engagé en cours de gestion 2022. Le second site a également été trouvé, il s’agit des locaux Highline à Montrouge et le bail a été engagé en début d’année 2024. Les déménagements de plusieurs directions d’administration centrale vers la tour Olivier de Serres ont eu lieu tout au long de l’année 2023.

 

Cette action porte également les dépenses d’investissement relatives au second grand site domanial de l’administration centrale (« Malakoff »). Cette opération permet à terme le regroupement des services sur deux équipements publics domaniaux (Duquesne et Malakoff) au lieu des divers sites occupés dans le parc locatif privé. Le projet prévoit ce regroupement sur une partie de l’emprise de l’ancien site de l’INSEE situé à Malakoff. La maîtrise d’ouvrage de l’opération a été confiée à la Direction des finances, des achats et des services (DFAS). Le projet Malakoff est réalisé dans le cadre d’un marché global de performance (MGP) lancé en 2020, associant conception, réalisation et entretien maintenance. Le marché a été notifié le 14 novembre 2022 à un groupement dont le mandataire est la société Eiffage Construction grands travaux, accompagné notamment de l’agence Viguier en tant que concepteur. La déconstruction du bâti actuel est engagée et la livraison du nouvel immeuble est prévue à la fin du premier semestre de l’année 2027. Son armement complet (agencement des espaces, mobilier, fonctionnement à blanc des prestations nécessaires à l’usage du site) permettra une entrée dans les lieux pour les services au cours du second semestre 2027.

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

49 211 051

38 664 042

61 243 229

58 402 327

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

49 211 051

38 664 042

61 243 229

58 402 327

Titre 5 : Dépenses d’investissement

13 364 583

7 357 042

34 510 417

24 377 070

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

13 364 583

7 357 042

34 510 417

24 377 070

Total

62 575 634

46 021 084

95 753 646

82 779 396

 

La LFI 2023 prévoyait sur l’action 12 une ouverture de crédits à hauteur de 62,58 M€ en AE et 95,75 M€ en CP dont 13,36 M€ en AE et 34,51 M€ en CP au titre des dépenses relatives au projet immobilier Malakoff et 49,2 M€ en AE et 61,24 M€ en CP pour les autres dépenses immobilières de l’action.


La consommation constatée en 2023 pour le projet immobilier Malakoff s’élève à 7,92 M€ en AE et 24,85 M€ en CP.

L’écart constaté (‑5,45 M€ en AE et ‑9,66 M€ en CP) par rapport aux crédits prévus en LFI 2023 s’explique par :

  • le montant de réserve de précaution pour ‑0,7 M€ en AE et ‑1,7 M€ en CP ;

  • et le calendrier de l’opération qui n’a pas permis de consommer la totalité des AE et CP dans l’année.


S’agissant des autres dépenses immobilières, la consommation constatée en 2023 s’élève à 38,11 M€ en AE et 57,93 M€ en CP.


L’écart constaté (‑11,1 M€ en AE et ‑3,31 M€ en CP) par rapport aux crédits prévus en LFI 2023 s’explique principalement :

  • En AE par le décalage calendaire de la prise à bail du site Highline pour la DNUM (11 M€) ;

  • En CP par le montant de la réserve de précaution pour 3,1 M€.


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


1. Les dépenses locatives

Dépenses locatives 2023

AE

CP

Loyers privés et charges locatives administration centrale

8 474 751

34 034 405


Ces crédits couvrent les dépenses de loyers et de charges locatives prévues dans le cadre de baux privés.

En 2023, le protocole de sortie du site de Montparnasse (9,2 M€ en CP) et la prolongation de ce bail pour 2 mois (2,7 M€) ont été décaissés.


2. Les autres dépenses immobilières

Ces dépenses se répartissent entre l’administration centrale des ministères sociaux et la DCSTEP de Saint-Pierre et Miquelon.


Autres dépenses immobilières 2023

AE

CP

Dépenses d’acquisition, construction (AC) : schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI)

656 316

468 740

Dépenses d’exploitation et d’entretien du patrimoine immobilier (AC) dont dépenses liées aux déménagements

29 132 020

23 498 227

Erreur d’imputation (dépenses audiovisuelles)

398 451

398 451

Sous total : administration centrale

30 186 787

24 365 418

Dépenses d’exploitation et d’entretien du patrimoine immobilier (SD)

2 504

2 504

Sous total : services déconcentrés

2 504

2 504

Total

30 189 291

24 367 922


Les dépenses d’exploitation et d’entretien du patrimoine immobilier correspondent essentiellement (en CP) aux fluides (5,3 M€), aux frais de gardiennage (4,4 M€), aux taxes (3,5 M€), à l’agencement des locaux (2,8 M€), au nettoyage des locaux (2,6 M€) et à la maintenance préventive (2,1 M€).


Les dépenses liées aux déménagements vers la Tour Olivier de Serres : elles s’élèvent en 2023 à 1,8 M€ en AE et 2,4 M€ en CP et correspondent principalement à des travaux d’installation technique (0,39 M€ en AE et 0,84 M€ en CP), d’agencement des locaux (0,31 M€ en AE et 0,74 M€ en CP) et des frais de nettoyage (0,76 M€ en AE et 0,51 M€ en CP).


Le projet « Malakoff », dont les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 0,66 M€ en AE et 0,47 M€ en CP au titre de l’accompagnement du projet – études et diagnostics complémentaires, divers assistants à maîtrise d’ouvrage et prestataires réglementaires, ainsi que le paiement des indemnités de concours des groupements non retenus à l’issue de la procédure de dialogue compétitif du marché global de performance.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


En 2023, les dépenses d’investissement, à hauteur de 7,4 M€ en AE et 24,4 M€ en CP correspondent principalement aux dépenses liées au marché global de performance du projet immobilier Malakoff.



 

ACTION

14 – Communication

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

14 – Communication

 
 

12 235 098
10 808 836

12 235 098
10 808 836

 
 

12 235 098
12 782 048

12 235 098
12 782 048

 

L’action n° 14 couvre les dépenses de communication des services de l’administration sanitaire et sociale. Elles sont effectuées par la Délégation à l’information et à la communication (DICOM) des ministères sociaux.

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

12 235 098

10 808 836

12 235 098

12 782 048

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

12 235 098

10 808 836

12 235 098

12 782 048

Total

12 235 098

10 808 836

12 235 098

12 782 048

 

La consommation constatée en 2023 sur l’action 14 s’élève à 10 808 836 € en AE et 12 782 048 € en CP. A noter que l’exécution indiquée ci-dessus tient compte des dépenses suivantes :

  • 600 € en AE et en CP réalisée parle BOP DAEI ;

  • 16 736 € en AE et en CP imputés sur l’opération budgétaire (OB) communication par la DCSTEP de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Ainsi, l’écart (‑1,44 M€ en AE et +0,53 M€ en CP) par rapport aux crédits prévus en LFI, s’explique d’une part par la consommation de crédits en provenance du P304 vers le P124 pour financer une campagne de communication sur la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants, et d’autre part par des redéploiements de crédits au sein du programme.


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Les dépenses de fonctionnement (titre 3) imputées par la DICOM sur l’action n° 14 s’élèvent en 2023 à 10 791 500 € en AE et 12 764 712 € en CP et se répartissent comme suit :


1. Dépenses de socle


Les dépenses dites de socle se sont élevées à 1,16 M€ en AE et 1,18 M€ en CP. Elles correspondent à des prestations de communication venant en appui de l’activité des services tout au long de l’année. Ces dépenses sont incontournables et recouvrent la production et la diffusion de documents imprimés ou en ligne (tels le projet annuel de loi de financement de la sécurité sociale, les dossiers de presse thématiques), la fourniture de prestations de services audiovisuels et photographiques, les abonnements à des services d’agence de presse ou de veille média, les dépenses de communication interne des ministères sociaux, la gestion des sites internet et des comptes du ministère sur les réseaux sociaux (maintenance, évolutions techniques, production de contenus).



2. Communication sur les politiques publiques sanitaires


  • 3,6 M€ en AE et 2,82 M€ en CP pour la communication sur le champ santé hors crédits fléchés (DNS et SPIS)

Une campagne de communication pour valoriser et mieux faire connaître le métier d’assistant de régulation médicale (ARM) a été réalisée de mai à juillet auprès des jeunes et profils en reconversion. Le métier d’assistant de régulation médicale (ARM) est un métier clé de la chaîne de secours préhospitalier. Il est l’interlocuteur de toute personne qui appelle le 15 mais cette profession de santé est peu connue alors qu’il y a d’importants besoins de recrutement.

Dans un contexte de saturation des services d’urgence, plus particulièrement durant l’été, une campagne de communication a présenté aux Français les alternatives existantes avant de se rendre aux urgences : appeler son médecin traitant, consulter la carte des lieux de soins disponibles sur Sante.fr, appeler le 15 ou encore chercher un rendez-vous en téléconsultation.

En septembre, le ministère a diffusé des messages pour rappeler aux parents et à l’entourage des enfants les bons gestes pour prévenir la diffusion de la bronchiolite.

Dans le cadre du plan interministériel pour la sécurité des professionnels de santé, une campagne de lutte contre les violences faites aux professionnels de santé a été lancée en décembre. Elle vise à sensibiliser les usagers au changement de comportement en rappelant que toute violence est punie par la loi. Son objectif était également d’inciter les professionnels de santé à porter plainte.

En fin d’année, des dépenses ont été engagées pour préparer une campagne de communication sur Mon bilan prévention. Cette campagne dont la diffusion est prévue en 2024 vise à faire connaître ce dispositif novateur et ambitieux de prévention, permettant à la fois d’agir sur les habitudes et les modes de vie des personnes, et d’améliorer l’accessibilité et l’effectivité des opérations de dépistage.

Le reste de la dépense a porté sur des prestations événementielles, graphiques, digitales, vidéos et la réalisation d’études. Le ministère a notamment participé au salon SANT’EXPO dédié aux professionnels de santé ainsi qu’au salon des Maires.


  • 0,32 M€ en AE et 0,21 M€ en CP pour le service public d’information en santé (SPIS).

Les dépenses ont eu pour objet la gestion de contenus et la promotion du portail « Sante.fr ».


  • 0,67 M€ en AE et 1,07 M€ en CP pour la communication de la Délégation ministérielle du numérique en Santé (DNS).

Dans la continuité des actions de 2022, la DNS a organisé les assises citoyennes du numérique en santé durant lesquelles les membres du comité citoyen, constitué en 2022, ont restitué la teneur des débats, leurs conclusions et partagé les enjeux autour de l’usage des données de santé pour la prévention personnalisée dans Mon espace santé et dans la relation aux professionnels de santé.

Elle a poursuivi la valorisation du programme Ségur numérique auprès de l’écosystème du numérique en santé (industriels, structures médico-sociales, associations de patients, etc.).

La DNS a également poursuivi ses actions de sensibilisation des établissements de santé et des professionnels de santé à l’usage de Mon espace santé.

En mai, elle a publié et lancé la nouvelle feuille de route du numérique en santé pour la période 2023-2027 : « Mettre le numérique au service de la santé ».

Dans le cadre des actions visant à renforcer la cyber sécurité des établissements de santé et des structures médico-sociales, elle a publié le plan CaRE (Cybersécurité, accélération et Résilience des établissements) qui permet d’accélérer la mise à niveau des systèmes d’informations hospitaliers face à l’état de la menace et à renforcer durablement la résilience des structures de soins.


3. Communication sur les politiques publiques sociales


  • 1,30 M€ en AE et 0,80 M€ en CP pour la communication sur les solidarités et le handicap (hors crédits fléchés de la Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement (DI-TND))

Une campagne de promotion des métiers de la petite enfance a été lancée par le ministère chargé des Solidarités. Le dispositif a été déployé lors de deux vagues de communication : la première en début d’année avec des crédits engagés en fin d’année 2022 et la seconde en novembre. Au regard des besoins de recrutement, l’objectif est de valoriser les professionnels et les métiers du secteur de la petite enfance, en mettant en avant leur importance au sein de la société, afin de renforcer l’attractivité de ces métiers.

La 6e Conférence nationale du handicap a été organisée le 26 avril 2023 avec pour objectif de présenter le bilan des politiques publiques engagées pour les personnes en situation de handicap et de fixer les orientations et les moyens de cette politique pour les années à venir.

Au-delà des crédits fléchés dédiés à la communication de la Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement (DI-TND), des crédits supplémentaires ont été engagés notamment pour financer des actions de communication notamment lors de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (2 avril) et pour la réalisation d’une concertation citoyenne visant à enrichir les mesures de la nouvelle stratégie nationale 2023-2027.

Un appui en communication a été apporté à la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) au travers de relations presse pour les réunions d’information organisées en région et la réalisation du rapport de la CIIVISE.

Le reste de la dépense a porté sur des prestations événementielles, graphiques, digitales et vidéos ou encore pour la réalisation d’études.


  • 0,27 M€ en AE et 0,28 M€ en CP pour la communication de la Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement (DI-TND).

Ces crédits fléchés ont servi au financement d’une partie de la consultation citoyenne visant à enrichir les mesures de la nouvelle stratégie nationale 2023-2027.


  • 3,47 M€ en AE et 6,41 M€ en CP pour la communication sur l’enfance 

Un budget de 3 M€ en AE et en CP, transféré par un décret de virement du programme 304 vers le programme 124, a été consacré à la communication sur la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants. Une campagne a été déployée entre septembre et décembre 2023. L’objectif est de faire prendre conscience de l’ampleur des violences sexuelles faites aux enfants, de rappeler l’existence du 119 et d’inciter à dénoncer ces violences.

Le reste de la dépense a porté sur des prestations graphiques, digitales et vidéos notamment pour accompagner le lancement du plan de lutte contre les violences faites aux enfants.




 

ACTION

15 – Affaires européennes et internationales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

15 – Affaires européennes et internationales

 
 

3 890 793
3 370 736

3 890 793
3 370 736

 
 

3 889 956
3 369 612

3 889 956
3 369 612

 

Cette action regroupe les crédits nécessaires aux missions de coopération et d’activités européennes et internationales, qui sont notamment de :


  • veiller à la préparation et à la coordination des orientations stratégiques et des positions des ministères sociaux à la fois dans le champ multilatéral et dans les relations bilatérales ; 

  • coordonner les activités européennes et internationales des directions métiers des ministères sociaux de manière à garantir la cohérence des analyses et des propositions ; 

  • veiller à la représentation des ministères sociaux et à la défense des positions françaises ou les assurer elle- même dans les organisations internationales ainsi qu’au Conseil de l’Europe ; 

  • piloter le réseau des conseillers bilatéraux, régionaux et multilatéraux (conseillers pour les affaires sociales) en poste dans les ambassades ou représentations / missions permanentes de la France.


Ces crédits sont portés par la Délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI) au sein du Secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales (SGMCAS).


L’activité européenne et internationale reflète l’engagement de la DAEI dans un contexte marqué par de nombreux bouleversements (pandémie de la Covid‑19, conflit militaire en Ukraine, contestations du multilatéralisme). Ces chocs s’ajoutent aux transformations structurelles du travail, de l’emploi, de la protection sociale engagées sous l’effet des transitions démographique, numérique et climatique.


Face à ces défis, la DAEI a œuvré collectivement et sans relâche à porter la voix de la France. Après la Présidence française du Conseil de l’Union européenne en 2022, alors que l’Europe sociale est en plein renouveau et qu’une Union de la Santé s’affirme, l’action de la Délégation s’est jouée en 2023 à de multiples autres moments et dans bien d’autres enceintes, aux Nations Unies - singulièrement à l’Organisation internationale du Travail et à l’Organisation mondiale de la Santé -, à l’OCDE, au Conseil de l’Europe, sans compter les relations bilatérales, marquées par une nouvelle dynamique d’accords signés par les ministres et l’intensification de la coopération transfrontalière avec les pays voisins.




 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

290 793

162 670

289 956

161 546

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

290 793

162 670

289 956

161 546

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 600 000

3 208 066

3 600 000

3 208 066

Transferts aux entreprises

 

100 000

 

100 000

Transferts aux autres collectivités

3 600 000

3 108 066

3 600 000

3 108 066

Total

3 890 793

3 370 736

3 889 956

3 369 612

 

dépenses dE FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement exécutées sur l’action n° 15, pour un montant de 0,16 M€ en AE et en CP ont couvert un champ très limité de dépenses, à savoir :

 

  • les gratifications de stagiaires recrutés par les conseillers aux affaires sociales (CAS) au sein des ambassades et autres dépenses résiduelles de fonctionnement de la DAEI ;

 

  • les indemnités de changement de résidence des CAS ;

 

  • la location des postes sécurisés (EOLE, ITINEO, SMARTEO, DPHONE...) dont le suivi et la gestion sont assurés par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) auprès des CAS et de quelques agents identifiés à la DAEI (stations ITINEO).

 

Pour mémoire, depuis le 1er janvier 2019, hors gratification des stagiaires, les dépenses de fonctionnement des conseillers aux affaires sociales (CAS) ont été transférées en base sur le programme 105 du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

S’agissant des dépenses d’intervention exécutées sur l’action 15, pour un montant de 3,21 M€ en AE et en CP, elles correspondent au financement de contributions volontaires à différents programmes de coopération prévus par des conventions pluriannuelles, notamment :

 

  • les contributions entre la France et l’Organisation internationale du travail (OIT), dans le cadre de l’accord de partenariat signé en mars 2020 pour une période de cinq ans (2020-2024) ;

 

  • les contributions entre la France et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le cadre de l’accord-cadre conclu en décembre 2019 pour la période 2020-2025 ;

 

  • d’autres contributions volontaires.

 

 

Le tableau suivant détaille l’ensemble des dépenses d’intervention effectuées en 2023, par bénéficiaire et par action :

 

Bénéficiaires

Exemples d’actions menées

Dépenses 2023

Organisation internationale du travail (OIT)

Appui aux activités de l’OIT en France, soutien au compte supplémentaire du budget ordinaire (CSBO), à l’égalité femmes-hommes, à la transition écologique, à l’accès à la protection sociale et à la lutte contre le travail des enfants (2 440 k€)

2,44 M€

Organisation mondiale de la santé (OMS)

Soutien au programme contre les maladies non transmissibles du bureau régional de l’OMS pour l’Europe (2023-2027) (300 k€)

0,30 M€

Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

Participation aux travaux de l’OCDE sur la thématique « santé et dérèglement climatique » (200 k€) et Enquête pluriannuelle PaRIS (72 k€)

0,27 M€

Autres contributions

Agence de Biomédecine : soutien au développement du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules souches hématopoïétiques, au Liban (26 k€)

0,03 M€

Expertise France (EF)

Projets de coopérations bilatérales (financement sur crédits 2023)

0,17 M€

TOTAL

 

3,21 M€

 

 

 

 

ACTION

16 – Statistiques, études et recherche

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

16 – Statistiques, études et recherche

 
 

11 973 151
11 792 812

11 973 151
11 792 812

 
 

11 241 480
11 557 794

11 241 480
11 557 794

 

L’action 16 regroupe les dépenses de production de statistiques, études et recherches de l’administration sanitaire et sociale. Elles sont exécutées en administration centrale par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

10 473 151

10 074 241

10 141 480

9 675 199

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 473 151

9 185 491

10 141 480

8 957 556

Subventions pour charges de service public

 

888 750

 

717 644

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 500 000

1 718 571

1 100 000

1 882 595

Transferts aux ménages

 

88 078

 

88 078

Transferts aux entreprises

 

517 550

 

517 550

Transferts aux autres collectivités

1 500 000

1 112 943

1 100 000

1 276 967

Total

11 973 151

11 792 812

11 241 480

11 557 794

 

En 2023, les crédits de la LFI ont été complétés par des mouvements entrants à hauteur de 0,5 M€ en AE et 0,9 M€ en CP ainsi que par des crédits de fonds de concours à hauteur de 2,2 M€ en AE et 3,8 M€ en CP.


La consommation 2023 s’élève à 11 792 812 € en AE et 11 557 794 € en CP.

Pour mémoire, les crédits des DREETS ont intégralement basculé en gestion sur le programme 155 dans le cadre de la démarche de mutualisation pour les ministères sociaux des crédits supports HT2 des DREETS sur un seul programme.


Le détail de la consommation des crédits 2023 est présenté par nature de dépenses ci-après.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

En 2023, les dépenses de fonctionnement exécutées sur l’action 16 s’élèvent à 10,1 M€ en AE et 9,7 M€ en CP.

La consommation différenciée en AE et en CP se justifie par un décalage entre la notification des dossiers et leurs paiements.


Dans le détail, ces dépenses se décomposent comme suit :


1 - Études et statistiques : 6,9 M€ en AE et 5,8 M€ en CP

Les travaux marquants du programme de travail 2023 d’études et de statistiques s’organisent autour de deux axes :


1.1) dans le domaine de la solidarité (3,7 M€ en AE et 1,8 M€ en CP)


En administration centrale, la consommation a été de 3,7 M€ en AE et 1,8 M€ en CP principalement pour :

  • L’enquête « Autonomie » qui porte sur le handicap et la perte d’autonomie, et notamment son volet « établissements » ;

  • L’enquête annuelle « Baromètre d’opinion » de la DREES, portant sur les attitudes et les opinions des Français à l’égard de leur santé, de la protection sociale ainsi que des inégalités et de la cohésion sociale.



1.2) dans le domaine de la santé (3,2 M€ en AE et 4 M€ en CP)


En administration centrale, ces dépenses ont concerné :

  • La collecte annuelle de l’enquête SAE qui constitue l’une des principales sources de données sur les établissements de santé et a pour principaux objectifs de caractériser les établissements, de caractériser l’activité réalisée par type d’activité ou de discipline d’équipement et de recueillir des indicateurs sur la mise en œuvre des politiques nationales et le suivi des activités de soins soumises à autorisation ;

  • La conduite de l’enquête URGENCES 2023 auprès de l’ensemble des services des urgences des hôpitaux et cliniques de France (y compris DROM) qui apporte un descriptif démographique et médical des patients pris en charge dans ces structures, et à décrire les évolutions structurelles majeures des urgences depuis 10 ans ;

  • La finalisation de l’enquête ÉpiCov visant à mesurer la prévalence de l’infection au Covid‑19 en population générale et son impact sur les conditions de vie et assurer son suivi ;

  • La finalisation de l’enquête PaRIS (Patient-Reported Indicator Survey, littéralement « enquête sur les indicateurs renseignés par les patients ») pour mieux connaître et évaluer la prise en charge des maladies chroniques reconnues dans le cadre du dispositif d’affection de longue durée (ALD). Cette enquête inédite a été menée simultanément par plusieurs autres pays membres de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).



2 - Valorisation des travaux : 0,6 M€ en AE et CP

La valorisation de l’ensemble de ces travaux (publications, diffusion, colloques, séminaires) mais aussi l’administration du site internet de la DREES ont été financées à hauteur de 0,6 M€ en AE et CP

La DREES diffuse gratuitement toutes ses publications et ses données sur son site internet pour améliorer l’accès à ses productions dans une optique open data.


3 - Informatique : 2,6 M€ en AE et 3,3 M€ en CP

Outre les dépenses récurrentes relatives aux assistances à maîtrise d’ouvrage et aux tierces maintenances applicatives des systèmes d’information en production, les crédits ont été mobilisés pour financer les prestations d’accompagnement aux enquêtes menées par la DREES, la migration et l’assistance autour du langage R (le langage R remplacera à terme le langage SAS pour les traitements statistiques) ainsi que la sécurité des moyens de calcul, de collecte et de diffusion.


De plus, depuis 2021, la DREES assure la montée en puissance de son rôle d’administrateur ministériel des données, des algorithmes et des codes sources (AMDAC) dans les domaines de la santé et des solidarités. À ce titre, elle intervient auprès des directions et des opérateurs concernés pour encourager la mise à disposition d’open data, d’algorithme et l’ouverture de codes, et le partage des données. En 2023, les travaux entrepris pour fédérer les acteurs en charge de ces questions représentaient 0,9 M€ (contre 0,45 M€ en 2022).



DÉPENSES D’INTERVENTION


En 2023, en administration centrale, les dépenses d’intervention s’élevaient à 1,7 M€ en AE et 1,9 M€ en CP dont :

  • 1,6 M€ en AE et 1,4 M€ en CP dans le domaine de la santé, essentiellement pour :

    • Le financement de l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (IRDES) et de la plateforme des données de santé (Health Data Hub) ;

    • La réédition de l’enquête protection sociale complémentaire d’entreprise (PCSE) qui sera conduite en 2024 par le GIP IRDES dans le but de répondre aux forts enjeux de connaissances et de recherche en matière de couverture prévoyance ;

    • Le défraiement des établissements de santé ayant participé à l’enquête URGENCES 2023 ;

  • 0,1 M€ en AE et 0,5 M€ en CP dans le domaine de la solidarité, avec notamment la réalisation d’une étude en lien avec l’OCDE relative à la comparaison internationale des échelles d’équivalence.



 

ACTION

17 – Financement des agences régionales de santé

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

17 – Financement des agences régionales de santé

 
 

624 156 446
612 210 222

624 156 446
612 210 222

 
 

624 156 446
612 210 222

624 156 446
612 210 222

 

Cette action recouvre la subvention pour charges de service public versée aux agences régionales de santé (ARS).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

615 375 779

612 210 222

615 375 779

612 210 222

Subventions pour charges de service public

615 375 779

612 210 222

615 375 779

612 210 222

Titre 5 : Dépenses d’investissement

8 780 667

 

8 780 667

 

Subventions pour charges d'investissement

8 780 667

 

8 780 667

 

Total

624 156 446

612 210 222

624 156 446

612 210 222

 

L’écart de 11,9 M€ en AE et en CP constaté entre les crédits inscrits en LFI et les crédits notifiés aux ARS s’explique principalement par :

  • la quote-part de la réserve de précaution du programme appliquée à la subvention pour charges de service public des ARS (6,5 M€ en AE et en CP) ;

  • une mesure incluant le redéploiement de crédits au sein du programme en faveur de la direction du numérique du ministère (DNUM), à hauteur de 9,2 M€ en AE et en CP. Ces crédits ne sont pas versés directement aux ARS, mais permettent de financer des systèmes d’information mutualisés à destination de l’ensemble des agences ;

  • un abondement à hauteur de 3,75 M€ par dégel de la réserve de précaution afin de couvrir, à hauteur de 75 %, le coût 2023 des mesures salariales dîtes « Guérini » annoncées par le gouvernement en juin.


Suite à la parution de la loi organique n° 2021-1836 du 28 décembre 2021 relative à la modernisation des finances publiques de l’État, un montant estimatif avait été inscrit à titre informatif en PLF 2023 au titre de la subvention pour charges d’investissement (SCI) aux ARS.


Au regard de l’instruction du 20 décembre 2023 de la Direction générale des Finances publiques relative aux « modalités d’imputation des subventions pour charges d’investissement, catégorie budgétaire 53 », il apparaît que les ARS n’ont pas vocation à réaliser d’investissement consécutif à l’exécution de politiques publiques confiées par l’État. Par conséquent, en application de cette instruction, les montants estimatifs inscrits à titre informatif en PLF ne se sont pas confirmés en exécution 2023. Seule une subvention pour charges de service public a été versée.


 

ACTION

18 – Personnels mettant en oeuvre les politiques sociales et de la santé

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

18 – Personnels mettant en oeuvre les politiques sociales et de la santé

272 480 512
270 544 175

 
 

272 480 512
270 544 175

272 480 512
270 544 175

 
 

272 480 512
270 544 175

 

Constitués des personnels mettant en œuvre les politiques sociales et de santé, les effectifs de l’action 18 s’élèvent à 3 081 ETPT annuels, soit 60,8 % des emplois consommés en 2023.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

272 480 512

270 544 175

272 480 512

270 544 175

Rémunérations d’activité

178 546 869

176 012 941

178 546 869

176 012 941

Cotisations et contributions sociales

90 948 661

91 161 088

90 948 661

91 161 088

Prestations sociales et allocations diverses

2 984 982

3 370 146

2 984 982

3 370 146

Total

272 480 512

270 544 175

272 480 512

270 544 175

 

 

ACTION

20 – Personnels mettant en oeuvre les politiques pour les droits des femmes

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

20 – Personnels mettant en oeuvre les politiques pour les droits des femmes

14 051 355
14 020 757

 
 

14 051 355
14 020 757

14 051 355
14 020 757

 
 

14 051 355
14 020 757

 

Constitués des personnels mettant en œuvre les politiques pour les droits des femmes, les effectifs de l’action 20 s’élèvent à 161 ETPT annuels, soit 3,2 % des emplois consommés en 2023.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

14 051 355

14 020 757

14 051 355

14 020 757

Rémunérations d’activité

8 899 524

9 137 866

8 899 524

9 137 866

Cotisations et contributions sociales

5 063 782

4 751 397

5 063 782

4 751 397

Prestations sociales et allocations diverses

88 049

131 494

88 049

131 494

Total

14 051 355

14 020 757

14 051 355

14 020 757

 

 

ACTION

21 – Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l'hébergement

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

21 – Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l'hébergement

56 123 479
59 261 156

 
 

56 123 479
59 261 156

56 123 479
59 261 156

 
 

56 123 479
59 261 156

 

Constitués des personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l’hébergement, les effectifs de l’action 21 s’élèvent à 825 ETPT annuels, soit 16,3 % des emplois consommés en 2023, dont 98 ETPT en renfort au titre de l’accueil des déplacés de l’Ukraine

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

56 123 479

59 261 156

56 123 479

59 261 156

Rémunérations d’activité

34 315 816

37 131 891

34 315 816

37 131 891

Cotisations et contributions sociales

21 573 133

21 553 174

21 573 133

21 553 174

Prestations sociales et allocations diverses

234 530

576 090

234 530

576 090

Total

56 123 479

59 261 156

56 123 479

59 261 156

 

 

ACTION

22 – Personnels transversaux et de soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

22 – Personnels transversaux et de soutien

82 866 339
84 381 638

 
 

82 866 339
84 381 638

82 866 339
84 381 638

 
 

82 866 339
84 381 638

 

Constitués des personnels transversaux et de soutien, les effectifs de l’action 22 s’élèvent à 1 003 ETPT annuels, soit 19,8 % des emplois consommés en 2023.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

82 866 339

84 381 638

82 866 339

84 381 638

Rémunérations d’activité

53 090 398

55 189 169

53 090 398

55 189 169

Cotisations et contributions sociales

28 640 071

27 998 605

28 640 071

27 998 605

Prestations sociales et allocations diverses

1 135 870

1 193 864

1 135 870

1 193 864

Total

82 866 339

84 381 638

82 866 339

84 381 638

 

 

ACTION

23 – Politique des ressources humaines

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

23 – Politique des ressources humaines

 
 

27 050 180
21 439 853

27 050 180
21 439 853

 
 

27 091 722
20 188 579

27 091 722
20 188 579

 

Cette action regroupe l’ensemble des dépenses de personnel, hors masse salariale, suivantes :

– les dépenses de formation et d’action sociale de l’ensemble des personnels d’administration centrale rémunérés par le programme ;

– les dépenses d’accompagnement du management et des organisations ;

– les frais liés à la médecine de prévention et les actions liées aux conditions de travail ;

– les dépenses de remboursement des personnels mis à disposition et de gratification des stagiaires.


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

27 050 180

21 276 979

27 091 722

20 025 705

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

27 050 180

21 276 979

27 091 722

20 025 705

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

162 874

 

162 874

Transferts aux ménages

 

136 874

 

136 874

Transferts aux autres collectivités

 

26 000

 

26 000

Total

27 050 180

21 439 853

27 091 722

20 188 579

 

La consommation hors titre 2 constatée en 2023 sur l’action 23 s’élève donc à 21 439 853 € en AE et 20 188 579 € en CP.


L’écart constaté (‑5,61 M€ en AE et ‑6,9 M€ en CP par rapport aux crédits inscrits en LFI 2023) s’explique, d’une part, par une sous-exécution principalement sur l’accompagnement du management et des organisations Ceci s’explique par le décalage dans le temps des conclusions des missions confiées à l’inspection générale des affaires sociales, qui ont été dévoilées en toute fin d’année 2023. De plus, les actions à conduire en directions des services déconcentrés en vue d’accompagner leurs réorganisations consécutives à la mise en place de l’Organisation territoriale de l’État, ont été moins nombreuses qu’attendu.


Cet écart s’explique aussi, d’autre part, en raison de l’expérimentation en 2023 de la mutualisation des crédits HT2 des services déconcentrés des ministères sociaux sur le programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » concernant notamment les dépenses de formation et d’action sociale de l’ensemble des personnels rémunérés en services déconcentrés par le programme 124.


En effet, un transfert de 3,7 M€ en AE et en CP a été réalisé vers le programme 155 au titre de la mutualisation des crédits des services déconcentrés afin de simplifier et de faciliter leur gestion dans le sens d’un renforcement de la déconcentration budgétaire. Cette mutualisation des crédits sur le programme 155 a eu pour effet de minorer l’exécution des services déconcentrés sur le programme 124.


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Les dépenses de fonctionnement sur l’action n° 23 s’élèvent en 2023 à 21 276 979 M€ en AE et 20 025 705 M€ en CP, dont 21 237 590 M€ en AE et 20 002 115 M€ en CP pour la DRH ministérielle.

Elles se répartissent de la façon suivante :


Action sociale


Les dépenses d’action sociale sur le titre 3 s’élèvent en 2023 à 2,5 M € en AE et 2,9 M € en CP. La justification de cette consommation est décrite dans la partie dépenses de personnel - Action sociale Hors titre 2 de la justification au premier euro.


Formation


En 2023, les dépenses de formation s’élèvent à 2,7 M€ en AE et 2,1 M€ en CP. Elles ont permis de réaliser, au titre de la formation continue, les formations mises en œuvre en administration centrale et les formations relevant des priorités nationales réalisées en services déconcentrés liées aux métiers de la santé, de la cohésion sociale.

En administration centrale, les formations transverses relevant des priorités nationales ont notamment porté sur la professionnalisation des acteurs, dans les domaines suivants : ressources humaines, achats publics, économie, finances et gestion, communication, informatique et bureautique, et langues. 

Ces crédits ont également servi à financer :

  • les préparations aux examens professionnels et concours internes des corps communs et spécifiques aux ministères sociaux ;

  • les formations initiales statutaires des corps relevant des champs santé ;

  • et les conventions de formation des apprentis recrutés dans les services d’administration centrale en nette progression en 2023 dans le cadre du plan jeune.


Autres dépenses de personnel


Les crédits consommés s’élèvent en 2023 à 15,1 M€ en AE et 14,1 M€ en CP et ont principalement permis de financer :

  • le remboursement des agents mis à disposition de l’administration centrale par les divers opérateurs des politiques sanitaires et sociales (hôpitaux, agences, caisses de sécurité sociale, organismes privés) : 14,6 M€ en AE et 13,6 M€ en CP.

  • le paiement des gratifications des étudiants de l’enseignement supérieur accueillis en stage en administration centrale : 0,3 M€ en AE et CP.


Accompagnement à la gestion des RH


Les dépenses destinées à l’accompagnement du management et des organisations se sont élevées en 2023 à 0,9 M€ en AE et 0,8 M€ en CP.

Ce dispositif d’appui aux réorganisations et aux évolutions managériales en administration centrale et en services déconcentrés piloté par un pôle d’accompagnement du management et des organisations au sein des ministères sociaux propose des accompagnements collectifs (CODIR, nouvelles structures…) ou en administration centrale des accompagnements individuels (bilans de compétences, formations managériales, coaching). En 2023, l’action prioritaire a été l’accompagnement des nouvelles D(R)EETS nées de la réforme de l’organisation territoriale (OTE).


DÉPENSES D’INTERVENTION


Le montant de 162 874 € en AE et en CP résulte d’opérations imputées sur le titre 6.

Ainsi, une subvention à hauteur de 136 874 € en AE et en CP a été versée à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) au titre de la convention relative aux modalités de reconnaissance et à l’accompagnement social et financier des pupilles de la République.

La somme de 3 500 € en AE et en CP correspond à un versement destiné à l’Association des médecins exerçant des missions de santé publique en administration (AMISPA), correctement imputé au compte budgétaire 64 (sur les indications du service comptable ministériel).

Enfin, une opération d’un montant de 22 500 € en AE et en CP et résultant d’une erreur d’imputation sur le titre 6 (groupe de marchandises) a été imputée par la Direction de la Cohésion Sociale, du Travail, de l’Emploi et de la Population de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il s’agit en réalité d’une dépense relevant du titre 3. Ce montant doit en conséquence être considéré comme du titre 3 (Action sociale, rubrique Mutuelles, associations).

 

ACTION

26 – Formations à des métiers de la santé et du soin

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

26 – Formations à des métiers de la santé et du soin

 
 

 
1 297 747

0
1 297 747

 
 

61 537 000
17 558 247

61 537 000
17 558 247

 

L’action n° 26 « Formations à des métiers de la santé et du soin », créée en 2022, regroupe les dépenses dédiées à la poursuite du financement par l’État de création de places supplémentaires dans les instituts de formation à des métiers de la santé et du soin et à la revalorisation salariale des personnels dans ces instituts.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

1 297 747

61 537 000

17 558 247

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 297 747

61 537 000

17 558 247

Total

 

1 297 747

61 537 000

17 558 247

 

dépenses d’intervention

En 2023, les dépenses d’intervention s’élèvent à 1 297 747 € en AE et 17 558 247 € en CP.

 

L’abondement du programme 124 prévu en LFI 2023 a permis le financement des places supplémentaires et pourvues au titre de 2021 et 2022 dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) suite à la mise en œuvre du plan de relance (avenants à des conventions initialement imputées sur le programme 364).

 

L’écart entre la prévision inscrite en LFI 2023 pour les crédits de paiement et l’exécution s’explique principalement par une baisse d’attractivité des métiers du soin dans la période post crise sanitaire.

 

En 2023, le financement de la revalorisation salariale des agents et salariés exerçant dans les instituts de formation paramédicale et de sage-femmes publics et privés de la Martinique et de la Guadeloupe (conventions à hauteur de 0,37 M€ en AE et CP) a pu être obtenu dans le cadre de la campagne de reports des crédits de 2022 à 2023 en raison du retard pris en 2022 dans la signature des conventions des deux régions précitées.

 

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2022

Prévision LFI 2023

Réalisation 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ONAC-VG - Office national des anciens combattants et victimes de guerre (P169)

 

 

 

 

136 874

136 874

Transferts

 

 

 

 

136 874

136 874

X - Ecole polytechnique (P144)

 

 

 

 

52 000

13 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

52 000

13 000

Universités et assimilés (P150)

228 035

453 055

 

 

422 972

413 302

Subventions pour charges de service public

228 035

453 055

 

 

422 972

413 302

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

100 000

40 000

 

 

165 000

60 000

Subventions pour charges de service public

100 000

40 000

 

 

165 000

60 000

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

217 320

110 863

 

 

 

77 682

Subventions pour charges de service public

217 320

110 863

 

 

 

77 682

INED - Institut national d'études démographiques (P172)

50 000

50 000

 

 

10 000

10 000

Subventions pour charges de service public

50 000

50 000

 

 

10 000

10 000

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172)

25 000

143 291

 

 

298 320

203 201

Subventions pour charges de service public

25 000

143 291

 

 

298 320

203 201

ARS - Agences régionales de santé (P124)

582 877 538

582 877 538

624 156 446

624 156 446

612 210 222

612 210 222

Subventions pour charges de service public

582 877 538

582 877 538

615 375 779

615 375 779

612 210 222

612 210 222

Subventions d'investissement

 

 

8 780 667

8 780 667

 

 

Total

583 497 893

583 674 746

624 156 446

624 156 446

613 295 388

613 124 281

Total des subventions pour charges de service public

583 497 893

583 674 746

615 375 779

615 375 779

613 158 514

612 987 407

Total des transferts

 

 

 

 

136 874

136 874

Total des subventions d'investissement

 

 

8 780 667

8 780 667

 

 


Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2022 
Prévision 2023 
Réalisation 2023 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

ARS - Agences régionales de santé

1
0
0

8 153
8 298
8 196

163
0
165

21
0
8

98
0
122

0
0
0

Total

1
0
0

8 153
8 298
8 196

163
0
165

21
0
8

98
0
122

0
0
0


* Les emplois sous plafond 2023 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2023 *

8 298

8 196


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2023 en ETP

-105

-137

 

Le schéma négatif de ‑105 ETP s’explique par une contraction entre le schéma d’emploi positif (62 ETP dont 17 pour les JO) et le retrait des emplois COVID (‑167 ETP).


De même, la réalisation tient compte du départ des 167 ETP restants pour accompagner la crise sanitaire, et d’un solde de recrutements s’élevant à +30 ETP.


Sur l’évolution des ETPT : En exécution, le plafond d’emplois des ARS est sous-exécuté à hauteur de 102 ETPT. Cela représente un niveau de consommation du plafond d’emplois de presque 99 %, soit une quasi-saturation et, surtout, l’atteinte de la cible CPOM. La non-saturation s’explique principalement par une vacance frictionnelle liée aux mouvements de personnel et également par quelques difficultés de recrutements portant sur des emplois spécifiques et certains territoires moins attractifs.