OBJECTIF
1 – Inciter à l'innovation et à la diversité de la création |
INDICATEUR
1.1 – Place de la création dans la programmation des structures de production subventionnées
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 | Atteinte | 2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part de la programmation de créations dans les fauteuils mis en vente | % | Non déterminé | Non déterminé | >45 | 37 | absence amélioration | >45 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Comédie-Française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Chaillot – Théâtre national de la Danse). Pour les Centres Dramatiques Nationaux (CDN) les données sont collectées via application SIBIL (Système d’Information BILleterie) en cours de déploiement.
Mode de calcul :
N1/N2 en % où :
• N1 = Nombre de fauteuils mis à la vente dans le cadre de la programmation de créations au cours des saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et n‑1/n. On entend par création une première présentation au public français d’une œuvre ou une nouvelle production d’une œuvre créée antérieurement.
• N2 = Nombre total de fauteuils mis à la vente au cours des saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et n‑1/n pour les opérateurs du spectacle vivant, saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et année civile n‑1 pour les Centres Dramatiques Nationaux.
Les données sont calculées sur trois saisons antérieures (ici, 2019/2020, 2020/2021 et 2021/2022), à l’exception des Centres Dramatiques Nationaux dont les données sont recueillies sur l’année civile 2019, 2021 et 2022.
Analyse des résultats
L’indicateur présenté permet de mesurer la part de la création dans la programmation des opérateurs et structures subventionnées du spectacle vivant (opérateurs et CDN), et grâce à l’enquête labels les résultats de l’indicateur ont pu être reconstitués pour les années précédentes.
Unité | Indicateur | Tendance | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 Réalisation | 2023 Réalisation | |
Part de la programmation de créations dans les fauteuils mis en vente | % | Non | en Hausse | 45 | 43 | 42 | 41 | 37 |
Le résultat de l’indicateur pour 2023 est à 37 % et perd 4 points au regard de celui de l’an passé et reste inférieur à celui d’avant la crise Covid‑19. Toutefois, compte tenu de la construction de cet élément de mesure qui se calcule sur trois saisons, les données comprennent également la période de la pandémie. Ainsi l’analyse tendancielle de cet indicateur est difficile à interpréter. La part des places mises en vente et liées à une nouvelle création est très variable selon les lieux observés.
Ainsi, pour les sept opérateurs nationaux du spectacle vivant, l’indicateur s’élève à 45 %, avec un léger tassement des jauges offertes pour les nouvelles créations qui passent de 782 551 places mises à la vente en 21/22 à 723 160 pour la saison 22/23. Pour les institutions dites de répertoire (Comédie-Française et Opéra national de Paris), la part des places mises en vente pour la création est de 37,35 % et se stabilise pour la saison 2022/2023 avec notamment à une baisse du nombre de créations de 5 à 3 pour la Comédie-Française. L’ONP a quant à lui diminué le nombre total de production de 33 à 31, mais augmenté les nouvelles production/création de 11 à 12.
Hors institutions dites de répertoire (soit pour l’Opéra-Comique, l’Odéon, la Colline, Chaillot, le TNS) l’indicateur est à 65,3 %. On remarque que le Théâtre national de la Colline avec un taux de 76,81 % suivi par l’Odéon avec 75,40 % tirent le résultat global des 5 structures bien au-delà de la moyenne. Pour la Colline, ce niveau élevé de places mises à la vente pour une création s’explique par un allongement de l’exploitation « Racine carrée du verbe être » validant ainsi un des fondamentaux du plan « Mieux produire, mieux diffuser ».
S’agissant des centres dramatiques nationaux (CDN) la part des fauteuils mis à la vente pour de nouvelles créations est de 25 % et représente plus de 650 000 fauteuils mis à la vente pour la création sur une jauge globale de plus 1 360 000 places (soit presque 50 % des fauteuils de l’indicateur), en raison de la baisse des marges artistiques constatées sur la période dans un contexte de forte inflation.
OBJECTIF
2 – Donner des bases économiques et professionnelles solides à la création |
INDICATEUR
2.1 – Équilibre financier des opérateurs
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 | Atteinte | 2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des fonctions supports au budget | % | 58 | 53 | 56 | 54 | amélioration | <55 |
Taux de ressources propres des opérateurs du spectacle vivant | % | 27,4 | 42,4 | >39 | 44,8 | cible atteinte | >43 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie-Française, EPPGHV, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Chaillot - Théâtre national de la Danse).
Mode de calcul :
1re ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Montant des crédits de paiement inscrits sur les enveloppes de personnel et de fonctionnement de la destination relative aux fonctions support, issu du tableau des dépenses par destination de la liasse budgétaire GBCP.
N2 = Montant des crédits de paiement inscrits sur les enveloppes fonctionnement et personnel du tableau des autorisations budgétaires de la liasse budgétaire GBCP.
2e ligne : (N1-N3) /(N2-N3) en % où :
N1 = Montant des autres produits, issu du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP pour l’année civile considérée
N2 = Total des produits issus du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP
N3 = Somme des produits non encaissables issus du tableau de situation patrimoniale de l’année N (reprises sur amortissements, dépréciations et provisions + produits de cession d’éléments d’actifs + quote-part au résultat des financements rattachés à des actifs).
Il faut noter que les recettes propres intègrent notamment les dons, legs et mécénat.
Analyse des résultats
L’équilibre financier des structures repose notamment sur leur capacité à maîtriser leurs dépenses de fonctionnement et à mobiliser des ressources propres.
Concernant le premier sous-indicateur, les établissements poursuivent leurs efforts visant à contenir le poids des fonctions support, malgré l’évolution mécanique de certaines dépenses de fonctionnement (entretien des bâtiments, assurances, sécurité, charges de personnel). La réalisation pour 2023 s’établit à 54 %, soit un taux conforme à la cible fixée (inférieure à 55 %). Par rapport à 2022, l’augmentation moyenne des fonctions support pour l’ensemble des opérateurs concernés est de 7,04 %, en raison de l’inflation et de multiples hausses cumulatives qu’elles soient énergétiques, salariales et de révisions de prix pour les marchés courants (gardiennage, nettoyage …).
Le second sous-indicateur permet de mesurer la capacité des établissements à s’autofinancer en mobilisant des ressources propres, notamment en recherchant de nouveaux mécènes ou en développant les recettes de billetterie. Pour la saison 22/23, l’indicateur est à 44,8 %, supérieure à la cible prévue à 43 %. Le niveau des recettes a progressé, il confirme la reprise d’activité constatée depuis 2022, en concomitance à la sortie de la crise sanitaire. Sur l’ensemble des opérateurs du spectacle vivant, les ressources propres sont passées, en valeur, de 238 128 119 € à 259 736 354 € soit une progression de 9 %.
INDICATEUR
2.2 – Promotion de l'emploi artistique
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 | Atteinte | 2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Spectacle vivant : part de la masse salariale artistique dans la masse salariale totale | % | 21,9 | 24,7 | >27 | 22,4 | absence amélioration | >28 |
Arts visuels : part des crédits d'acquisition et de commandes versés directement à des artistes dans les budgets des FRAC et du CNAP | % | 9 | 6,5 | 9 | 5,33 | absence amélioration | 9 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Comédie-Française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Chaillot - Théâtre national de la Danse) et enquêtes DGCA pour les arts visuels.
Mode de calcul :
1re ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Montant des crédits de paiement inscrits sur l’enveloppe personnel de la destination « dépenses artistiques », sous destination « masse salariale » issu du tableau " dépenses par destination » de la liasse budgétaire GBCP, pour les saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et n‑1/n.
N2 = Total des produits issus du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP, pour les saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et n‑1/n.
2e ligne : N1 / N2 en % où :
N1 = Montant des acquisitions et des commandes réalisées auprès d’artistes par les FRAC et le CNAP + Montant des acquisitions et des commandes réalisées auprès des galeries par les FRAC et le CNAP x 50 % (coefficient correctif qui permet de ne pas prendre en compte dans le calcul de l’indicateur la part versée aux galeristes pour de telles transactions) ;
N2 = Budget global des structures concernées (CNAP, FRAC).
Analyse des résultats
Pour le spectacle vivant, l’indicateur mesure la part de la masse salariale des institutions consacrée aux rémunérations versées à des artistes. Il permet de veiller au maintien d’un niveau minimal d’emploi artistique pour le secteur du spectacle vivant. Pour la saison écoulée, la part de la masse
salariale artistique dans la masse salariale totale des établissements s’établit à 22,4 % (‑2,3 points par rapport à 2022). Les années 2021 et 2022 étaient des années totalement atypiques, en raison du report de programmation lié aux annulations pendant le Covid et de la diminution des dépenses de masse salariale fixe (exonération de charges sociales).
Pour les arts visuels, les acquisitions des Fonds Régionaux d’Art Contemporain (FRAC) sont cofinancées par l’État et les régions sur proposition de comités techniques d’achat indépendants. Pour 2023, l’indicateur diminue d’1,2 point passant de 6,5 % à 5,3 %. L’analyse des données concernant le CNAP et les FRAC est la suivante :
Depuis 2019, le budget du CNAP consacré aux acquisitions a légèrement augmenté mais moins rapidement que le reste du budget de l’établissement, entraînant une baisse de la part de ces crédits dans le budget total. Il s’établit à 1,3 M€ en 2023 en crédits d’acquisition. La part des crédits d’acquisition et de commandes versés aux artistes diminue ainsi de 9 % en 2019 à 6 % en 2023, l’établissement faisant face à des dépenses en hausse, liées à la préparation de son futur déménagement, et à l’inflation. Pour la période plus récente, la part des crédits du CNAP consacrés aux acquisitions et à la commande publique diminue d’1 point par rapport à 2022, passant de 7 % à 6 % ;
Pour les Fonds Régionaux d’Art Contemporain, l’indicateur pour 2023 est à 5 % soit 1 point de moins qu’en 2022 (6,3 %). Les budgets consacrés aux acquisitions (galeries et artistes) sont en baisse par rapport à l’année 2022. Pour l’ensemble des FRAC (sauf pour Limousin et Alsace), le budget des acquisitions diminue de 33 % passant de 3,7 M€ à 2,8 M€.
Les établissements ont dû faire face à la hausse de leurs charges en raison de l’inflation. En conséquence, les budgets alloués au soutien à la création pour l’acquisition d’œuvres sont à la baisse. De plus, certains FRAC sont confrontés à des problèmes internes ne permettant pas de remplir leurs missions d’acquisitions : postes vacants, réserves en cours de réhabilitation par exemple.
OBJECTIF
3 – Augmenter la fréquentation du public dans les lieux culturels sur l'ensemble du territoire |
INDICATEUR mission
3.1 – Fréquentation des lieux subventionnés
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 | Atteinte | 2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Spectacle vivant : Fréquentation payante des lieux subventionnés | Nb | Non déterminé | 4991451 | 5 400 000 | 5 207 615 | amélioration | 5 800 000 |
Spectacle vivant : Part du public scolaire dans la fréquentation payante des lieux subventionnés | % | Non déterminé | partiel | 16 | 15,1 | absence amélioration | 17 |
Spectacle vivant : Part des jeunes (hors scolaires) dans la fréquentation payante | % | Non déterminé | 17 | 13 | 16 | cible atteinte | 13 |
Arts visuels : Fréquentation totale des lieux subventionnés | Nb | 2 635 910 | 3204305 | > 2 900 000 | 4 043 343 | cible atteinte | >3 000 000 |
Arts visuels : Part du public scolaire dans la fréquentation totale des lieux subventionnés | % | 11 | 14 | 13 | 14 | cible atteinte | 15 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Pour le spectacle vivant : enquêtes DGCA pour les centres dramatiques nationaux, les scènes nationales et les opéras nationaux en région et collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie-Française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Chaillot - Théâtre national de la Danse, Centre national de la danse et EPPGHV) ;
Pour les arts visuels : enquêtes DGCA pour les fonds régionaux d’art contemporain (FRAC), les centres d’art et collecte de données auprès du Palais de Tokyo, du Jeu de Paume, de la Cité de la céramique Sèvres-Limoges et de l’EPPGHV (seulement depuis 2020).
Mode de calcul :
1re ligne : N1 = Nombre de places vendues au siège pour l’ensemble d’une saison (année civile n‑1 pour les CDN et Scènes Nationales) dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées.
2e ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre de places vendues au siège dans le cadre de sorties scolaires (classes accompagnées) pour l’ensemble d’une saison dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées (hors CND et opéras nationaux en région) ;
N2 = Nombre de places vendues au siège pour l’ensemble d’une saison (année civile n‑1 pour les CDN et Scènes Nationales) dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées (hors CND et opéras nationaux en région).
3e ligne : N1/N2 en % où :
N1 = nombre de places vendues dans le cadre du tarif « public jeune » pour l’ensemble d’une saison. Le périmètre est élargi aux CDN, SN (année civile n‑1) et au Centre national de la danse en 2020. Les données intégrées à ce titre ne correspondent pas à un seuil d’âge unique, les pratiques des salles dans ce domaine étant encore diversifiées (moins de 26 ans, moins de 28 ans, etc.).
N2 =nombre total de places vendues au siège des lieux de spectacles subventionnés de la saison n‑1 / n (année civile n‑1 pour les CDN, SN).
4e ligne : N1 = Nombre cumulé de visiteurs dans les murs et hors les murs des lieux de création et de diffusion des arts plastiques subventionnés de l’année civile n.
Les chiffres de fréquentation des structures subventionnées en région sont le fruit d’estimations.
5e ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre cumulé de visiteurs en sortie scolaire (classes accompagnées) dans les murs et hors les murs.
N2 = Nombre cumulé de visiteurs dans les murs et hors les murs des lieux de création et de diffusion des arts plastiques subventionnés de l’année civile n.
Analyse des résultats
Le ministère de la Culture encourage le développement de la fréquentation des lieux culturels subventionnés, notamment par les jeunes publics. Les sous-indicateurs retenus mesurent, d’une part, le niveau de fréquentation des lieux subventionnés du spectacle vivant et des arts visuels et, d’autre part, la proportion du public scolaire et du public jeune dans cette fréquentation.
Les données des opérateurs et assimilés de la création artistique, des labels et réseaux (spectacle vivant et arts visuels) et des structures labellisées des arts visuels (FRAC et centres d’art) y figurent. L’enquête Label a permis de reconstituer l’ensemble des données sur les années antérieures. Elles sont détaillées ci-après :
Unité | Indicateur de contexte | Tendance attendue pour l’évolution | 2021 Réalisation | 2022 Réalisation | 2023 Réalisation | |
Spectacle vivant : Fréquentation payante des lieux subventionnés | Nb | Non | Stabilité | 1 864 175 | 4 991 451 | 5 207 615 |
Spectacle vivant : Part du public scolaire dans la fréquentation payante des lieux subventionnés | % | Non | Hausse | 13,7 | 10,1 | 15,1 |
Spectacle vivant : Part des jeunes (hors scolaires) dans la fréquentation payante | % | Non | Hausse | 8 | 11 | 16 |
Arts visuels : Fréquentation totale des lieux subventionnés | Nb | Non | Stabilité | > 3 000 0000 | 3 204 305 | 4 043 343 |
Arts visuels : Part du public scolaire dans la fréquentation totale des lieux subventionnés | % | Non | Stabilité | 15 | 14 | 14 |
Pour le spectacle vivant : pour 2023, la fréquentation payante (collectée via SIBIL) a continué de progresser, +5 % par rapport à 2022 mais est légèrement inférieure à la cible de 5,8 millions fixée pour 2023. Toutefois si l’on prend également en compte les places exonérées, la fréquentation globale se situe au-dessus de la cible, à 5 812 090 spectateurs.
Malgré des taux de remplissages très satisfaisants, le niveau de fréquentation globale est inférieur à celui d’avant crise en raison d’une diminution du nombre de représentations offertes sur la période, dans un contexte de réduction des marges artistiques des labels. Pour l’ensemble des structures du panel de l’indicateur, la fréquentation globale (payante et exonérée) était de 6,6 millions lors de la saison 2018-2019, soit une perte de 12 % entre ces deux périodes.
Concernant les deux indicateurs de fréquentation scolaire et du public jeune, l’enquête label réalisée par la direction générale de la création artistique a permis de collecter l’ensemble des données pour les CDN et SN sur les années 2020, 2021 et 2022 et ainsi de consolider les indicateurs des années crise Covid‑19. On constate une fréquentation scolaire en augmentation en passant de 10,1 % à 15,1 % et une fréquentation du public jeune aussi en progression passant de 11 % à 16 %.
Les retours d’informations des structures pour la saison écoulée font état d’une progression de la fréquentation des publics même si des annulations ont été enregistrées en raison des mouvements sociaux de l’automne 2022 et du printemps 2023.
Pour les arts visuels (FRAC, Centres d’art et opérateurs du secteur) : la fréquentation globale est en augmentation de plus de 7 points entre 2022 et 2023. En volume cela se traduit par 278 126 visiteurs en plus. Cependant, une analyse par structures montre :
Une baisse pour les FRAC et les CAC de 8,1 points (2 567 574 visiteurs en 2022 contre 2 357 413 en 2023),
Une hausse pour les structures telles que le Jeu de Paume ou l’Établissement Public du Parc de la Grande Halle de la Villette. La plus forte hausse étant pour l’EPPGHV dont le nombre de visiteurs est passé de 723 000 en 2022 à 1 097 181 pour 2023. L’exposition Ramsès a permis à l’établissement d’accueillir plus de 850 000 personnes, en moins de six mois.
La part du public scolaire dans la fréquentation totale est de 14 %, identique à 2022. Il est à souligner que les données composant ce ratio évoluent : en volume, le nombre des scolaires est inférieur à 2022 en passant de 419 254 à 408 144 enfants en 2023 (N1) et suit la tendance baissière de la fréquentation totale décrite précédemment pour les FRAC et CAC (N2). Avec des éléments variants de façon identique, le ratio n’évolue pas.
OBJECTIF
4 – Diffuser davantage les oeuvres et les productions culturelles en France et à l'étranger |
INDICATEUR
4.1 – Effort de diffusion territoriale
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 | Atteinte | 2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Spectacle vivant : taux de représentations en tournée hors ville siège des structures de production et de diffusion subventionnées | % | Non déterminé | non déterminé | >35 | 45 | cible atteinte | >37 |
Arts visuels : taux des manifestations hors les murs réalisées par les FRAC | % | 68 | 67 | >75 | 79 | cible atteinte | >80 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Pour le spectacle vivant : Données collectées via l’application SIBIL pour les centres chorégraphiques nationaux, des opéras nationaux en région et des centres dramatiques nationaux, ainsi que données collectées auprès des opérateurs (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Comédie-Française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Chaillot – Théâtre national de la Danse).
Pour les arts visuels : bilans d’activités des FRAC.
Mode de calcul :
1re ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre de représentations des spectacles hors ville siège (dans ou en dehors de la région d’origine en France et à l’étranger) au cours des saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et n‑1/n pour les opérateurs, saison n‑3/n‑2, année civile n‑2 et n‑1 pour les centres dramatiques nationaux, centres chorégraphiques nationaux, années civiles n‑3, n‑2 et n‑1 pour les opéras nationaux en région ;
N2 = Nombre total de représentations des spectacles offertes au cours des saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et n‑1/n pour les opérateurs, saisons n‑3/n‑2, n‑2/n‑1 et année civile n‑1 pour les centres dramatiques nationaux, centres chorégraphiques nationaux et scènes nationales, années civiles n‑3, n‑2 et n‑1 pour les opéras nationaux en région.
2e ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre d’expositions réalisées par les FRAC hors les murs en France et à l’étranger ; N2 = Nombre total d’expositions réalisées par les FRAC (dans et hors les murs) en France et à l’étranger.
Analyse des résultats
L’objectif poursuivi vise à améliorer la diffusion et la circulation des œuvres et des productions culturelles auprès du public, en France et à l’étranger. Le premier indicateur évalue l’effort de rayonnement territorial des structures subventionnées visant à donner l’occasion à d’autres publics de découvrir les manifestations et spectacles programmés. Le deuxième indicateur mesure l’intensité de la diffusion et de l’exploitation des spectacles.
Le tableau ci-dessous intègre les données des CDN et SN obtenues grâce à l’enquête sur les labels. Il permet de reconstituer la réalisation des indicateurs depuis 2021.
Unité | Indicateur | Tendance | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 réalisation | 2023 réalisation | |
Spectacle vivant : taux de représentations hors ville siège des structures de production et de diffusion subventionnées | % | Non | Hausse | 24 | 35 | 44 | 43 | 45 |
Arts visuels : taux des manifestations hors les murs réalisées par les FRAC | % | Non | Hausse | 82 | 81 | 68 | 79 | 79 |
Le sous-indicateur 4.1.1 pour le spectacle vivant est à 45 % en 2023 (pour la saison automne 2022-juin 23 pour les 7 opérateurs nationaux et l’année civile 2022 pour les CDN et SN), soit en augmentation de 2 points par rapport à l’an passé. Pour l’ensemble des structures du périmètre du sous-indicateur cela représente plus de 26 000 représentations dont plus de 12 000 sont jouées hors les murs. La mission de diffusion confiée aux établissements du spectacle vivant est remplie et dépasse la cible prévue.
Le sous-indicateur 4.1.2 concerne les arts visuels : le taux des manifestations hors les murs pour 2023 de 79 % est stable par rapport à 2022 et il se rapproche de la valeur d’avant la crise Covid‑19. En volume, cela représente pour l’ensemble des données FRAC collectées (hors Alsace et Limousin n’ayant pas communiqué leurs données) 502 expositions dont 399 se sont déroulées hors les murs.
Le sous-indicateur 4.2.1 mesure la durée d’exploitation moyenne des spectacles sur une saison et dans un même lieu. Il est le reflet d’une politique volontariste du ministère de la Culture cherchant à augmenter le nombre de représentations des spectacles au cours d’une saison, ce qui a une influence positive sur l’économie du secteur et l’élargissement des publics visés.
Les données ont pu être collectées pour l’ensemble des structures du périmètre de l’indicateur (opérateurs, CDN, SN). Les années 2021 et 2022 ont pu être reconstituées.
Unité | Indicateur | Tendance | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 Réalisation | 2023 Réalisation | |
Nombre moyen de représentations au siège par spectacle et sur une saison | ratio | Non | Stabilité | 2,9 | 2,7 | 2,6 | 2 | 2,9 |
Pour 2023, l’indicateur (s’appuyant sur la saison automne 2022-juin 23 pour les 7 opérateurs nationaux et l’année civile 2022 pour les CDN et SN) est à 2,9 représentations par spectacle et il est inférieur à la cible fixée à 3,6. Sur la saison écoulée, 5 201 spectacles ont été joués 15 058 fois. Si on analyse les données pour les opérateurs, cela se traduit par 533 spectacles qui ont généré 2 737 représentations, soit un ratio de 5,14 représentations par spectacles. Pour les CDN et SN, 4 668 spectacles ont été joués 12 321 fois soit un ratio de 2,6 représentations par spectacles.
Si certains établissements disposent de ratio en progression, la majorité des structures déplorent une baisse en 2022 par rapport à la période d’avant la crise sanitaire. Plusieurs causes sont mises en avant par les structures. Tout d’abord, les derniers reports liés au Covid‑19 ont généré la multiplicité des projets avec des contraintes de calendriers à la reprise de l’activité en 2022 : cela a réduit la disponibilité des équipes ; les spectacles ont été plus nombreux sur des durées plus courtes. De plus, la reprise progressive de la fréquentation après la crise sanitaire a conduit à une certaine prudence concernant la jauge mise à la vente. Enfin, les mouvements sociaux de l’automne 2022 et du printemps 2023 ont provoqué de nombreuses annulations (pour un opérateur cela s’est traduit par 43 annulations sur 299 représentations prévues).
INDICATEUR
4.2 – Intensité de représentation et de diffusion des spectacles
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 | Atteinte | 2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre moyen de représentations par spectacle dans les murs et par lieu sur une saison | ratio | Non déterminé | 3,6 | 3,6 | 2,9 | absence amélioration | >3,6 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Enquêtes DGCA auprès des centres dramatiques nationaux et des scènes nationales, données collectées auprès des opérateurs (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie-Française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Chaillot – Théâtre national de la Danse, EPPGHV).
Mode de calcul :
:N1 / N2 avec :
N1 = Nombre total de représentations (toutes salles confondues) au siège dans les réseaux de diffusion considérés durant la saison n‑1/n pour les opérateurs, durant l’année civile n‑1 pour les centres dramatiques nationaux et scènes nationales ;
N2 = Nombre total de spectacles diffusés au siège dans les institutions considérées durant la saison n‑1/n pour les opérateurs, durant l’année civile n‑1 pour les centres dramatiques nationaux et scènes nationales.
Analyse des résultats
L’objectif poursuivi vise à améliorer la diffusion et la circulation des œuvres et des productions culturelles auprès du public, en France et à l’étranger. Le premier indicateur évalue l’effort de rayonnement territorial des structures subventionnées visant à donner l’occasion à d’autres publics de découvrir les manifestations et spectacles programmés. Le deuxième indicateur mesure l’intensité de la diffusion et de l’exploitation des spectacles.
Le tableau ci-dessous intègre les données des CDN et SN obtenues grâce à l’enquête sur les labels. Il permet de reconstituer la réalisation des indicateurs depuis 2021.
Unité | Indicateur | Tendance | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 réalisation | 2023 réalisation | |
Spectacle vivant : taux de représentations hors ville siège des structures de production et de diffusion subventionnées | % | Non | Hausse | 24 | 35 | 44 | 43 | 45 |
Arts visuels : taux des manifestations hors les murs réalisées par les FRAC | % | Non | Hausse | 82 | 81 | 68 | 79 | 79 |
Le sous-indicateur 4.1.1 pour le spectacle vivant est à 45 % en 2023 (pour la saison automne 2022-juin 23 pour les 7 opérateurs nationaux et l’année civile 2022 pour les CDN et SN), soit en augmentation de 2 points par rapport à l’an passé. Pour l’ensemble des structures du périmètre du sous-indicateur cela représente plus de 26 000 représentations dont plus de 12 000 sont jouées hors les murs. La mission de diffusion confiée aux établissements du spectacle vivant est remplie et dépasse la cible prévue.
Le sous-indicateur 4.1.2 concerne les arts visuels : le taux des manifestations hors les murs pour 2023 de 79 % est stable par rapport à 2022 et il se rapproche de la valeur d’avant la crise Covid‑19. En volume, cela représente pour l’ensemble des données FRAC collectées (hors Alsace et Limousin n’ayant pas communiqué leurs données) 502 expositions dont 399 se sont déroulées hors les murs.
Le sous-indicateur 4.2.1 mesure la durée d’exploitation moyenne des spectacles sur une saison et dans un même lieu. Il est le reflet d’une politique volontariste du ministère de la Culture cherchant à augmenter le nombre de représentations des spectacles au cours d’une saison, ce qui a une influence positive sur l’économie du secteur et l’élargissement des publics visés.
Les données ont pu être collectées pour l’ensemble des structures du périmètre de l’indicateur (opérateurs, CDN, SN). Les années 2021 et 2022 ont pu être reconstituées.
Unité | Indicateur | Tendance | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 Réalisation | 2023 Réalisation | |
Nombre moyen de représentations au siège par spectacle et sur une saison | ratio | Non | Stabilité | 2,9 | 2,7 | 2,6 | 2 | 2,9 |
Pour 2023, l’indicateur (s’appuyant sur la saison automne 2022-juin 23 pour les 7 opérateurs nationaux et l’année civile 2022 pour les CDN et SN) est à 2,9 représentations par spectacle et il est inférieur à la cible fixée à 3,6. Sur la saison écoulée, 5 201 spectacles ont été joués 15 058 fois. Si on analyse les données pour les opérateurs, cela se traduit par 533 spectacles qui ont généré 2737 représentations, soit un ratio de 5,14 représentations par spectacles. Pour les CDN et SN, 4 668 spectacles ont été joués 12 321 fois soit un ratio de 2,6 représentations par spectacles.
Si certains établissements disposent de ratio en progression, la majorité des structures déplorent une baisse en 2022 par rapport à la période d’avant la crise sanitaire. Plusieurs causes sont mises en avant par les structures. Tout d’abord, les derniers reports liés au Covid‑19 ont généré la multiplicité des projets avec des contraintes de calendriers à la reprise de l’activité en 2022 : cela a réduit la disponibilité des équipes ; les spectacles ont été plus nombreux sur des durées plus courtes. De plus, la reprise progressive de la fréquentation après la crise sanitaire a conduit à une certaine prudence concernant la jauge mise à la vente. Enfin, les mouvements sociaux de l’automne 2022 et du printemps 2023 ont provoqué de nombreuses annulations (pour un opérateur cela s’est traduit par 43 annulations sur 299 représentations prévues).