Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence | 47 653 858 | 3 835 236 493 | 3 882 890 351 | 47 653 858 | 3 835 236 493 | 3 882 890 351 |
02 – Formation initiale et continue de niveau master | 30 418 575 | 2 645 259 426 | 2 675 678 001 | 30 418 575 | 2 645 259 426 | 2 675 678 001 |
03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat | 9 769 174 | 443 731 401 | 453 500 575 | 9 769 174 | 443 731 401 | 453 500 575 |
04 – Établissements d'enseignement privés | | 94 895 852 | 94 895 852 | | 94 895 852 | 94 895 852 |
05 – Bibliothèques et documentation | 29 209 628 | 445 374 495 | 474 584 123 | 29 209 628 | 445 374 495 | 474 584 123 |
13 – Diffusion des savoirs et musées | 23 842 783 | 107 292 621 | 131 135 404 | 23 842 783 | 107 292 621 | 131 135 404 |
14 – Immobilier | 47 397 539 | 1 495 801 363 | 1 553 198 902 | 47 397 539 | 1 197 794 363 | 1 268 912 843 |
15 – Pilotage et support du programme | 127 076 541 | 1 599 580 758 | 1 726 657 299 | 127 076 541 | 1 599 580 758 | 1 726 657 299 |
17 – Recherche | 107 100 866 | 4 116 166 270 | 4 223 267 136 | 107 100 866 | 4 116 166 270 | 4 223 267 136 |
Total des crédits prévus en LFI * | 422 468 964 | 14 783 338 679 | 15 205 807 643 | 422 468 964 | 14 485 331 679 | 14 907 800 643 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP | -292 521 | +149 778 187 | +149 485 666 | -292 521 | +196 094 009 | +195 801 488 |
Total des crédits ouverts | 422 176 443 | 14 933 116 866 | 15 355 293 309 | 422 176 443 | 14 681 425 688 | 15 103 602 131 |
Total des crédits consommés | 418 735 660 | 14 553 751 357 | 14 972 487 017 | 418 735 660 | 14 599 812 454 | 15 018 548 114 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +3 440 783 | +379 365 509 | +382 806 292 | +3 440 783 | +81 613 234 | +85 054 017 |
|
Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 640 000 €.
Réalisée en fin de gestion 2023, la fongibilité asymétrique de 0,64 M€ correspond au basculement d’une partie du schéma d’emplois de l’établissement public Campus Condorcet sur le périmètre hors titre 2, dans le cadre du passage aux responsabilités et compétences élargies (RCE) de cet établissement au 1er janvier 2024.
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 422 468 964 | 14 783 338 679 | 15 205 807 643 | 422 468 964 | 14 485 331 679 | 14 907 800 643 |
Amendements | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
LFI | 422 468 964 | 14 783 338 679 | 15 205 807 643 | 422 468 964 | 14 485 331 679 | 14 907 800 643 |
Le montant inscrit en loi de finances initiale (LFI) pour le programme 150 est de 15 205,81 M€ en AE et 14 907,80 M€ en CP, conforme au PLF.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Reports de crédits
Trois arrêtés de reports de crédits ont été publiés pour un montant total de 187,12 M€ en AE et 204,01 M€ en CP :
l’arrêté du 1er février 2023 a permis le report d’AE affectées non engagées (AEANE) à hauteur de 49,78 M€ sur les BOP locaux du programme 150 pour la réalisation d’opérations immobilières ;
l’arrêté du 1er février 2023 a ouvert 2,40 M€ en AE et 48,79 M€ en CP de crédits de fonds de concours rattachés trop tardivement sur l’exercice 2023 pour être consommés cette même année ;
l’arrêté du 1er mars 2023 a ouvert 134,95 M€ en AE et 155,22 M€ en CP de reports généraux correspondant principalement à la compensation des dépenses énergétiques et à des rétablissements de crédits tardifs n’ayant pu être consommés ainsi qu’à des crédits immobiliers correspondant à des opérations dont la mise en œuvre a été décalée.
Décrets de transfert et de virement
Le solde des transferts et virements effectués en cours de gestion sur le programme 150 est de +7,39 M€ en AE et +7,04 M€ en CP dont ‑1,59 M€ en AE et CP sur le titre 2.
Transferts entrants (+8,17 M€ en AE et CP dont 0,17 M€ de crédits de titre 2)
Les décrets n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 ont ouvert les crédits suivants au profit du programme 150 :
4 M€ en AE et CP de crédits hors titre 2 depuis le programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » destinés au financement des instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) par le ministère chargé de l’éducation nationale, dans le cadre de la réforme du recrutement des enseignants ;
4 M€ en AE et CP de crédits hors titre 2 depuis le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » destinés au financement des instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation(INSPE) par le ministère chargé de l’éducation nationale, dans le cadre de la réforme du recrutement des enseignants ;
0,17 M€ en AE et CP de crédits de titre 2 et de 1 ETPT depuis le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » destinés au financement d’un emploi de catégorie A+ durant 3 ans dans le cadre du dispositif InserSup.
Virements entrants (5,28 M€ en AE et CP)
Le décret n° 2023-510 du 27 juin 2023 portant virement de crédits a ouvert les crédits suivants au bénéfice du programme 150 :
5,2 M€ en AE et CP de crédits hors titre 2 depuis le programme 231 « Vie étudiante » destinés au financement de la certification en langue anglaise ;
0,08 M€ en AE et CP de crédits hors titre 2 depuis le programme 231 « Vie étudiante » destinés au financement d’un transfert de personnel du CNOUS vers l’université de Strasbourg à compter du 1er mars 2023.
Transferts sortants (‑6,06 M€ en AE et ‑6,41 M€ en CP, dont ‑1,77 M€ en AE et CP de crédits de titre 2)
Le décret n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 a ouvert les crédits suivants depuis le programme 150 :
1,87 M€ en AE et CP de crédits hors titre 2 vers le programme 190 « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables » destiné au financement de la compensation de revalorisation du point d’indice pour l’Université Gustave Eiffel au titre de ses personnels ex-Institut français sciences et technologies des transports, aménagement et réseaux (IFSTTAR) ;
1,38 M€ en AE et CP de crédits hors titre 2 vers le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » destinés au financement de l’alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH) ;
1,04 M€ en AE et CP de crédits hors titre 2 vers le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » destinés au financement de la rénovation du palais Farnèse à Rome au profit de l’École française de Rome ;
0,35 M€ en CP de crédits hors titre 2 vers le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » destinés au financement du volet immobilier de l’académie de santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Lyon ;
0,01 M€ de crédits hors titre 2 en AE et CP vers le programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » destinés au financement du projet démarches simplifiées (DS) visant à faciliter la dématérialisation des démarches à faible et moyenne volumétrie sous la forme d’une application Open source ;
0,85 M€ de crédits de titre 2 en AE et CP vers le programme 224 « Soutien aux politiques culturelles du ministère de la culture », destinés au financement de l’indemnité différentielle de 2 SMIC pour les écoles nationales supérieures d’architecture dans le cadre des mesures reconventionnelles 2023 de la LPR ;
0,15 M€ de crédits de titre 2 en AE et CP et de 1,7 ETPT vers le programme 224 « Soutien aux politiques culturelles du ministère de la culture », pour le financement de 5 ETPT (valorisés en tiers d’année) au bénéfice des écoles d’architecture ;
0,20 M€ de crédits de titre 2 en AE et CP et de 3,5 ETPT vers le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », au titre du transfert d’emplois d’assistants DRARI ;
0,10 M€ de crédits de titre 2 en AE et CP vers le hors titre 2 du programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle », destinés au financement des mesures reconventionnelles de la LPR ;
0,46 M€ de crédits de titre 2 en AE et CP vers le titre 2 du programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle », pour le financement des mesures reconventionnelles 2023 de la LPR (revalorisation de la PRES – Institut Mines Télécom).
Arrêté de répartition du 6 décembre 2023
En décembre 2023, un arrêté de répartition de crédits issus du programme 551 « Provision relative aux rémunérations publiques » a abondé le titre 2 du programme 150 de 1,30 M€ pour le financement des mesures salariales annoncées en juin 2023.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Rattachements de fonds de concours
Le montant des crédits rattachés sur les fonds de concours du programme 150 est de 44,66 M€ en AE et 48,48 M€ en CP. Ces crédits se répartissent comme suit :
fonds 1-2-00085 (« Participations diverses à l’aménagement et à la construction de locaux universitaires ») : 38,15 M€ en AE et 41,35 M€ en CP ;
fonds 1-1-00272 (« Participation du FEDER à la construction et à l’équipement de locaux universitaires (AE préalables ») : 1 M€ en CP ;
fonds 1-2-00532 (« Investissement d’avenir : ville de demain ») : 0,38 M€ en AE.
fonds 1-2-00609 (« Contribution exceptionnelle de tiers à la rénovation de l’immobilier de l’enseignement supérieur ») : 6,13 M€ en AE et CP.
Annulation de fonds de concours
Le décret n° 2023-1158 du 9 décembre 2023 a porté annulation de crédits hors titre 2 d’un montant de 0,38 M€ en AE et CP destiné au remboursement à Santé publique France (SPF) d’un reliquat de crédits, rendus sans objet par la fin de la crise sanitaire, initialement destinés à des dépenses d’autotests et de tests antigéniques pour les étudiants et les personnels des établissements d’enseignement supérieur.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 2 112 345 | 91 503 467 | 93 615 812 | 2 112 345 | 65 550 268 | 67 662 613 |
Surgels | 0 | 18 300 693 | 18 300 693 | 0 | 13 110 054 | 13 110 054 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 2 112 345 | 109 804 160 | 111 916 505 | 2 112 345 | 78 660 322 | 80 772 667 |
La mise en réserve initiale
Titre 2
Un taux de mise en réserve de 0,5 % a été appliqué aux crédits ouverts en LFI, soit 2,11 M€ en AE et CP.
Hors titre 2
Les crédits hors titre 2 du programme ont fait l’objet d’un calcul de mise en réserve dérogatoire :
un forfait de 30 M€ est appliqué à la masse salariale et au fonctionnement des opérateurs ;
un taux de 8 % est appliqué à la majorité des autres dépenses ;
Sur le HT2, la réserve de précaution s’élevait à 91,5 M€ en AE et 65,55 M€ en CP. Un surgel de 18,3 M€ en AE et 13,1 ME€ en CP en mai 2023, a porté le montant de la réserve de précaution à 109,80 M€ en AE et 78,67 M€ en CP.
Utilisation de la mise en réserve en gestion
Titre 2
La réserve de précaution a fait l’objet d’un dégel intégral dans le cadre du schéma de fin de gestion.
Ce dégel a notamment permis de compléter le financement des mesures salariales annoncées en juin 2023.
Hors titre 2
La loi du 30 novembre 2023 de fin de gestion (PLFG) pour 2023 a annulé les crédits de la réserve de précaution à hauteur de 90,6 M€ en AE et 64,65 M€ en CP, accordant un dégel partiel pour un montant de 19,2 M€ en AE et 14,01 M€ en CP.
La fongibilité asymétrique
Une fongibilité asymétrique de 0,6 M€ en AE et CP a été réalisée au titre des 10 emplois budgétés à titre conservatoire en LFI sur le titre 2 pour des recrutements de personnels titulaires par l’établissement public du Campus Condorcet (EPCC), finalement rendu possible avec un financement sur subventions pour charges de service public de l’établissement (crédits hors titre 2).
Emplois et dépenses de personnel
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1320 – Enseignants-chercheurs titulaires | 0,00 | 1 280,02 | 1 516,00 | -0,67 | 1 258,32 | -257,01 |
1321 – Autres enseignants et assimilés | 0,00 | 950,26 | 912,00 | 0,00 | 1 010,30 | +98,30 |
1322 – A - Personnels d’encadrement | -4,25 | 1 159,62 | 947,00 | -1,00 | 1 134,81 | +188,81 |
1323 – B - Autres personnels BIATSS, bibliothèques et musées | -1,08 | 872,73 | 898,00 | -2,50 | 859,01 | -36,49 |
1324 – C - BIATSS, bibliothèques et musées | 0,00 | 949,29 | 906,00 | 0,00 | 874,19 | -31,81 |
Total | -5,33 | 5 211,92 | 5 179,00 | -4,17 | 5 136,63 | -38,20 |
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1320 – Enseignants-chercheurs titulaires | 0,00 | -0,67 | +0,01 | -20,37 | -1,08 | -19,29 |
1321 – Autres enseignants et assimilés | 0,00 | 0,00 | 0,00 | +60,04 | -46,39 | +106,43 |
1322 – A - Personnels d’encadrement | 0,00 | -1,00 | +0,02 | -27,08 | -10,71 | -16,37 |
1323 – B - Autres personnels BIATSS, bibliothèques et musées | 0,00 | -2,50 | -0,04 | -9,76 | -15,51 | +5,75 |
1324 – C - BIATSS, bibliothèques et musées | 0,00 | 0,00 | 0,00 | -75,10 | -10,70 | -64,40 |
Total | 0,00 | -4,17 | -0,01 | -72,27 | -84,39 | +12,12 |
Le transfert en gestion à ‑4,2 ETPT correspond aux transferts de crédits suivants :
- +1 ETPT pour le financement d’un emploi durant 3 ans dans le cadre du dispositif InserSup ;
- ‑1,7 ETPT pour le financement de 5 ETPT valorisés en tiers d’année au bénéfice des écoles d’architecture ;
- ‑3,5 ETPT au titre du transfert d’emplois d’assistants DRARI.
Les données d’exécution issues des restitutions Chorus montrent un écart sensible de périmètre entre les prévisions LFI et les résultats d’exécution, dû à l’impact des transferts intervenus en année N, consolidés en PLF de l’année N+1. La méthode auparavant utilisée était forfaitaire et se basait notamment sur une répartition des emplois sur les catégories d’emplois cibles concernées par le transfert.
La présentation au regard des données Chorus est la méthode retenue pour l’exécution 2023 et les exercices à venir.
Les mesures de transferts de ‑157 ETPT se répartissent comme suit :
• ‑28 ETPT à la consolidation de la dissolution de la chancellerie de Toulouse intervenue le 1er janvier 2022 ;
• ‑19 ETPT à la consolidation de la dissolution de la COMUE Léonard de Vinci intervenue le 1er janvier 2022 ;
• ‑106 ETPT pour le passage aux responsabilités et compétences élargies (RCE) de l’Observatoire de la Côte d’Azur au 1er janvier 2023 ;
• le transfert d’emplois d’assistants de DRARI à hauteur de ‑4 ETPT.
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
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Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1320 – Enseignants-chercheurs titulaires | 52,00 | 25,00 | 3,84 | 53,00 | 0,00 | 8,38 | +1,00 | +15,00 |
1321 – Autres enseignants et assimilés | 181,00 | 13,00 | 8,88 | 247,00 | 0,00 | 4,81 | +66,00 | +10,00 |
1322 – A - Personnels d’encadrement | 169,00 | 24,00 | 6,70 | 174,00 | 0,00 | 8,01 | +5,00 | +2,00 |
1323 – B - Autres personnels BIATSS, bibliothèques et musées | 99,00 | 14,00 | 6,97 | 79,00 | 0,00 | 4,57 | -20,00 | -2,00 |
1324 – C - BIATSS, bibliothèques et musées | 101,00 | 23,00 | 4,16 | 18,00 | 0,00 | 6,33 | -83,00 | 0,00 |
Total | 602,00 | 99,00 | 571,00 | 0,00 | -31,00 | +25,00 |
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | Impact | dont extension | dont impact |
Administration centrale | 558,00 | 538,40 | -4,17 | 0,00 | -0,01 | -7,57 | -8,84 | +1,27 |
Opérateurs | 4 508,00 | 4 461,43 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | -62,78 | -73,31 | +10,53 |
Autres | 113,00 | 136,80 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | -1,92 | -2,24 | +0,32 |
Total | 5 179,00 | 5 136,63 | -4,17 | 0,00 | -0,01 | -72,27 | -84,39 | +12,12 |
(en ETP) | ||
---|---|---|
Service | Schéma | ETP |
Administration centrale | 0,00 | 543,50 |
Opérateurs | +25,00 | 4 451,00 |
Autres | 0,00 | 136,00 |
Total | +25,00 | 5 130,50 |
La consommation du plafond d’emplois s’élève à 5 137 ETPT en 2023, 42 ETPT sous le plafond LFI.
Compte tenu des transferts en gestion, la réalisation du plafond d’emplois 2023 retraité s’élève à 5 141 ETPT.
La consommation d’emplois 2023 s’établit dès lors à ‑38 ETPT en comparaison avec le plafond retraité.
La rubrique « Autres » regroupe des entités rattachées à l’administration centrale du MESR n’ayant pas la qualité d’opérateurs de l’État, comme le Bureau des longitudes, l’Académie de médecine et l’Institut de France.
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence | 447,00 | 549,46 |
02 – Formation initiale et continue de niveau master | 1 044,00 | 845,83 |
03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat | 107,00 | 143,72 |
05 – Bibliothèques et documentation | 266,00 | 518,37 |
13 – Diffusion des savoirs et musées | 200,00 | 477,00 |
14 – Immobilier | 450,00 | 389,11 |
15 – Pilotage et support du programme | 1 168,00 | 1 627,10 |
17 – Recherche | 1 497,00 | 586,04 |
Total | 5 179,00 | 5 136,63 |
Transferts en gestion | -4,17 |
Les données d’exécution issues des restitutions Chorus mettent en exergue un écart sensible de périmètre entre les prévisions LFI et les résultats d’exécution, dû à l’impact des transferts intervenus en année N, consolidés en PLF de l’année N+1. La méthode auparavant utilisée était forfaitaire et se basait notamment sur une répartition des emplois sur les actions budgétaires dominantes de l’établissement concerné par le transfert.
La présentation au regard des données Chorus est la méthode retenue pour l’exécution 2023 et les exercices à venir.
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis | Dépenses de titre 2 | Dépenses hors titre 2 |
---|---|---|
7,42 | 0,13 | 0,00 |
Le recensement correspond au nombre d’apprentis au titre du recrutement pour l’année scolaire 2022/2023.
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 241 950 555 | 243 963 606 | 247 475 730 |
Cotisations et contributions sociales | 165 224 369 | 173 802 098 | 166 084 260 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 121 786 628 | 123 566 973 | 120 770 538 |
– Civils (y.c. ATI) | 120 857 531 | 122 770 136 | 119 973 701 |
– Militaires | 117 749 |
|
|
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) | 811 348 | 796 837 | 796 837 |
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
|
|
|
Cotisation employeur au FSPOEIE |
| 796 837 |
|
Autres cotisations | 43 437 741 | 49 438 288 | 45 313 722 |
Prestations sociales et allocations diverses | 3 805 672 | 4 703 260 | 5 175 670 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 410 980 597 | 422 468 964 | 418 735 660 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 289 193 968 | 298 901 991 | 297 965 122 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
---|---|
Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2022 retraitée | 283,08 |
Exécution 2022 hors CAS Pensions | 289,19 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022 | -5,10 |
Débasage de dépenses au profil atypique : | -1,01 |
– GIPA | -0,17 |
– Indemnisation des jours de CET | -0,84 |
– Mesures de restructuration |
|
– Autres dépenses de masse salariale |
|
Impact du schéma d'emplois | 0,64 |
EAP schéma d'emplois 2022 | 0,62 |
Schéma d'emplois 2023 | 0,02 |
Mesures catégorielles | 3,42 |
Mesures générales | 7,72 |
Rebasage de la GIPA | 0,37 |
Variation du point de la fonction publique | 6,06 |
Mesures bas salaires | 1,30 |
GVT solde | 1,94 |
GVT positif | 3,42 |
GVT négatif | -1,48 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 0,73 |
Indemnisation des jours de CET | 0,73 |
Mesures de restructurations |
|
Autres rebasages |
|
Autres variations des dépenses de personnel | 0,43 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,12 |
Autres variations | 0,32 |
Total | 297,97 |
L’exécution 2023 est de 298,0 M€ hors CAS pensions, en hausse de +8,8 M€ par rapport à 2022, pour une LFI 2023 établie à 298,9 M€ hors CAS pensions.
Cette hausse est principalement due aux mesures salariales annoncées en juin 2023, la mise en œuvre des mesures catégorielles/LPR, en particulier le versement des indemnités découlant de la création du régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC) fin 2021, ainsi qu’au glissement vieillesse-technicité (GVT).
En fin d’exercice, la levée de la réserve de précaution était nécessaire afin de financer les mesures salariales annoncées en juin 2023.
Comme en 2022, les notifications en crédits et en emplois ont été transmises aux opérateurs en début d’année pour qu’ils disposent d’une bonne visibilité concernant leurs ressources.
L’exécution 2023 est marquée par :
Le passage aux RCE de l’Observatoire de la Côte d’Azur à compter du 1er janvier 2023. Cette modification de périmètre a entraîné le basculement sur le HT2 de ‑106 ETPT et de ‑7,7 M€ de crédits (dont ‑5,1 M€ hors CAS) dans la LFI 2023 ;
Une incidence du schéma d’emplois de 0,6 M€ hors CAS, comprenant ‑4 ETP en 2023 (nets des mouvements frictionnels de fin d’année, ‑27 ETP), contre +15 ETP en LFI 2023, et l’EAP du schéma de 2022 (+17 ETP). A noter que le schéma d’emplois prévu en LFI 2023 ne couvrait que le champ des emplois de recherche (LPR), concentrés sur les catégorie 1320 et 1321. Ce schéma d’emplois a été intégralement réalisé ;
Le financement des mesures salariales annoncées en 2022 en extension en année pleine 2023 et en juin 2023 pour un montant total de 7,9 M€ hors CAS, dont notamment la revalorisation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet 2023 (1,8 M€ hors CAS), la prime pouvoir d’achat (1,1 M€) et la mesure « bas de grille » des catégories B et C (0,1 M€ hors CAS)
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1320 – Enseignants-chercheurs titulaires | 56 188 | 69 969 | 76 356 | 47 903 | 59 540 | 60 128 |
1321 – Autres enseignants et assimilés | 48 075 | 56 876 | 65 566 | 39 480 | 47 734 | 39 984 |
1322 – A - Personnels d’encadrement | 58 027 | 55 467 | 63 112 | 49 721 | 52 929 | 52 111 |
1323 – B - Autres personnels BIATSS, bibliothèques et musées | 37 551 | 40 817 | 47 141 | 30 796 | 34 786 | 33 464 |
1324 – C - BIATSS, bibliothèques et musées | 33 638 | 34 771 | 35 093 | 26 702 | 29 031 | 27 939 |
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesures statutaires | 537 430 | 537 430 | |||||
LPR - Mesures ITRF | 1322-1323-1324 | ITRF | 01-2023 | 12 | 517 486 | 517 486 | |
LPR - Repyramidage enseignants chercheurs | 1320 | Enseignants chercheurs | 01-2023 | 12 | 19 944 | 19 944 | |
Mesures indemnitaires | 2 881 896 | 2 881 896 | |||||
LPR - Revalorisation indemnitaires EC, contrats doctorants, jeunes chercheurs | 1321-1322 | Contrats doctorants | 01-2023 | 12 | 1 966 212 | 1 966 212 | |
Revalorisation IFSE (dont LPR) | 1321-1322-1323-1324 | ITRF et autres | 01-2023 | 12 | 915 684 | 915 684 | |
Total | 3 419 326 | 3 419 326 |
Contrats de plan État-région (CPER)
Génération 2015 - 2020 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2023 | Consommation 2023 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
14 - Immobilier | 925 440 000 | 93 590 000 | 89 050 000 | 834 660 000 | 717 970 000 | ||
Total | 925 440 000 | 93 590 000 | 89 050 000 | 834 660 000 | 717 970 000 |
Génération 2021 - 2027 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2023 | Consommation 2023 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
14 - Immobilier | 1 058 000 000 |
| 52 715 000 |
| 61 100 000 | 245 330 000 | 94 260 000 |
Total | 1 058 000 000 |
| 52 715 000 |
| 61 100 000 | 245 330 000 | 94 260 000 |
Génération 2015 - 2020
Le MESR a défini les priorités suivantes pour le CPER 2015-2020 :
offrir aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche des campus attractifs et fonctionnels :
répondre aux besoins de logements étudiants ;
engager un plan de réhabilitation et d’aménagement des campus ;
promouvoir la performance et la sobriété énergétiques (réhabilitations exemplaires) ;
connecter les campus : investir dans le numérique.
soutenir une politique de sites dynamique, cohérente et économiquement soutenable :
déployer une politique de site ;
soutenir un financement national équilibré de l’ESR en matière immobilière ;
soutenir des projets économiquement soutenables sur le long terme.
L’enveloppe contractualisée par le MESR au titre du volet enseignement supérieur des contrats de plan État-Régions 2015-2020 et les contrats spécifiques pour la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie était de 1 024,39 M€, après la procédure de revoyure initiée par le Premier ministre en 2016 et la clôture anticipée fin 2018 de cette génération de CPER des territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion). Cette enveloppe se répartit en raison de la nature des projets à hauteur de 925,44 M€ sur le programme 150 pour des opérations immobilières universitaires et de 98,95 M€ sur le programme 231 pour celles concernant le logement étudiant.
Le taux d’exécution du volet enseignement supérieur de cette génération de CPER, à son échéance au 31 décembre 2020, a atteint 91 % en autorisations d’engagement (931,84 M€ d’AE mises à disposition entre 2015 et 2020 par le MESR au titre des opérations immobilières inscrites dans les CPER 2015-2020 sur les programmes 150 et 231).
Pour le programme 150, le montant total des AE mises à disposition entre 2015 et 2020 pour cette génération de CPER est de 834,66 M€. Les CP mis en place entre 2015 et 2023 pour couvrir ces AE représentent un montant total de 717,97 M€ (dont 89,05 M€ consommés en 2023), soit un taux de couverture en CP des AE ouvertes de 86 %.
Ces montants sont hors fonds de concours.
Génération 2021 - 2027
Pour la nouvelle génération de CPER de la période 2021-2027, le MESR s’engage à soutenir une politique d’investissement volontariste pour l’enseignement supérieur, autour de trois grandes priorités pour le volet immobilier :
les campus durables, en soutenant la réhabilitation du parc immobilier comprenant notamment la rénovation énergétique, ainsi que le développement d’une offre de logement social étudiant de qualité ;
la santé, en accordant une attention particulière aux projets de remise à niveau des locaux destinés aux formations de santé qu’il s’agisse des formations médicales et paramédicales ;
la transition numérique, en adaptant les locaux aux nouvelles pratiques d’enseignement et d’apprentissage, le développement des infrastructures numériques, notamment les datacenters et l’émergence d’espaces dédiés à l’enseignement à distance et au développement local.
Les enveloppes régionales allouées dans les mandats de négociation des préfets de région pour l’enseignement supérieur (programmes 150 et 231) représentent un montant total de 1 176,5 M€, ce qui correspond à une reconduction de l’enveloppe du CPER 2015-2020 étendue à une 7e année.
L’enveloppe enseignement supérieur des CPER 2021-2027 de 1 176,5 M€, au regard des éléments connus à ce jour (contrats signés, protocoles) se répartit entre les deux programmes comme suit : 1 058 M€ sur le programme 150 et 118,5 M€ sur le programme 231, au lieu des 1 061,7 M€ sur le programme 150 et 114,8 M€ sur le programme 231 qui correspondaient à une estimation avant la signature des CPER. Cette répartition est susceptible d’évoluer après la signature des 2 derniers contrats et d’éventuels avenants qui pourraient ajuster la liste des opérations.
Le taux d’exécution du volet enseignement supérieur de cette génération de CPER au 31 décembre 2023 s’élève à 24,8 % en autorisations d’engagement (292,34 M€ d’AE mises à disposition entre 2021 et 2023 par le MESR au titre des opérations immobilières inscrites dans les CPER 2021-2027 sur les programmes 150 et 231). Ce taux s’explique par la signature tardive des CPER 2021-2027. Les signatures des contrats de plan État-régions 2021-2027 sont en effet intervenues au cours de l’année 2022 pour 9 régions (AURA, Bretagne, Bourgogne Franche-Comté, Centre Val-de-Loire, Grand Est, Île-de-France, Occitanie, Pays de Loire et PACA), et en 2023 pour 2 régions (Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine). Deux contrats sont encore à signer (Normandie et Corse).
Pour le programme 150, le montant total des AE mises à disposition entre 2021 et 2023 pour cette génération de CPER est de 245,33 M€ (dont 129,24 M€ d’AE en 2023). Les CP mis en place entre 2021 et 2023 pour couvrir ces AE représentent un montant total de 94,26 M€ (dont 61,10 M€ consommés en 2023), soit un taux de couverture en CP des AE ouvertes de 38,4 %.
Ces montants sont hors fonds de concours.
Contrats de convergence et de transformation (CCT)
Génération 2019 - 2022 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2023 | Consommation 2023 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
14 - Immobilier | 25 096 975 | 4 917 000 | 5 000 000 | 10 542 195 | 1 592 037 | 24 386 052 | 9 056 387 |
Guadeloupe | 6 250 000 | 1 250 000 | 1 250 000 | 1 250 000 | 5 885 | 6 250 000 | 4 494 083 |
La Réunion | 6 130 975 | 1 583 333 | 1 250 000 | 1 226 195 | 1 300 600 | 6 129 195 | 3 474 132 |
Martinique | 6 250 000 | 1 250 000 | 1 250 000 | 2 800 000 | 40 000 | 5 560 857 | 562 244 |
Mayotte | 6 466 000 | 833 667 | 1 250 000 | 5 266 000 | 245 552 | 6 446 000 | 525 928 |
Total | 25 096 975 | 4 917 000 | 5 000 000 | 10 542 195 | 1 592 037 | 24 386 052 | 9 056 387 |
Les contrats de convergence et de transformation (CCT) des collectivités d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion) pour la période 2019-2022 se sont substitués aux CPER 2015-2020, qui ont été clôturés de façon anticipée fin 2018. Le volet enseignement supérieur des CCT représente un montant total de 26,88 M€ (25,1 M€ sur le programme 150 et 1,79 M€ sur le programme 231) en raison de sa prolongation d’une année en 2023 (hors CCT de la Guyane dont la gestion des crédits est transférée sur le programme 162 – Programme d’interventions territoriales de l’État - PITE).
A l’issue de cette génération de CCT, fin 2023, le taux d’exécution des CCT hors Guyane en AE est de 97 % (26,08 M€ d’AE mises à disposition depuis 2019 dont 24,29 M€ sur le programme 150 et 1,79 M€ sur le P231).
En 2023, les crédits mis à disposition sur le programme 150 sont de 10,54 M€ en AE et de 1,59 M€ en CP. Ainsi, la couverture en CP des AE mises à disposition est de 37,3 % (depuis 2019, 9,06 M€ de CP consommés sur un total de 24,38 M€ engagés).
A cette enveloppe, s’ajoutent les crédits mis à disposition en 2023 pour le contrat avec la Polynésie Française qui s’élèvent à 0,45 M€ en CP et pour celui de Nouvelle-Calédonie, à hauteur de 0,8 M€ en AE.
Marchés de partenariat
Marché de partenariat / CAMPUS PROMETTEUR PARIS-EST
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 55 420 000 3 876 000 | 55 420 000 3 876 000 | 0 0 | 0 1 909 000 | 0 1 972 000 | 0 1 956 000 | 0 1 973 000 | 0 1 975 000 | 0 43 731 000 |
| 1 601 000 1 601 000 | 1 601 000 1 601 000 | 490 000 490 000 | 678 000 678 000 | 550 000 550 000 | 541 000 541 000 | 556 000 556 000 | 557 000 557 000 | 10 993 000 10 993 000 |
| 1 782 000 1 782 000 | 1 782 000 1 782 000 | 667 000 667 000 | 692 000 692 000 | 698 000 698 000 | 674 000 674 000 | 693 000 693 000 | 693 000 693 000 | 10 487 000 10 487 000 |
L’opération campus prometteur Paris-Est s’est traduite par la signature d’un contrat de partenariat par l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée (UPEMV) le 25 juillet 2016 avec la société Univallée (groupement Demathieu et Bard immobilier / FIDEPPP2 / Demathieu et Bard groupe / IDEX énergie) pour une durée de 28 ans (36 mois de travaux et 25 ans d’exploitation).
Le projet permet la rénovation thermique (mise à niveau des installations techniques, isolation des façades) du bâtiment Copernic de 25 000 m² sur le site de la cité Descartes et à moindre mesure à des aménagements fonctionnels.
Une AE de 55,42 M€ a été ouverte en 2016 sur le programme 150 pour financer le coût de l’investissement de 43,3 M€ HT et du dédit.
Les travaux ont été réalisés en trois phases avec une mise à disposition des locaux à partir de 2019, année où ont été versées les premières redevances.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,96 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,21 M€ en AE et CP dont 0,54 M€ au titre du fonctionnement et 0,67 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / CAMPUS GRAND LILLE "RECHERCHE - CITE SCIENTIFIQUE"
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 39 541 000 4 198 000 | 39 541 000 4 198 000 | 0 0 | 0 1 464 000 | 0 1 336 000 | 0 1 456 000 | 0 1 317 000 | 0 1 310 000 | 0 29 796 000 |
| 3 135 000 3 135 000 | 3 135 000 3 135 000 | 408 000 408 000 | 407 000 407 000 | 421 000 421 000 | 452 000 452 000 | 452 000 452 000 | 459 000 459 000 | 16 867 000 16 867 000 |
| 2 173 000 2 173 000 | 2 173 000 2 173 000 | 1 073 000 1 073 000 | 895 000 895 000 | 863 000 863 000 | 862 000 862 000 | 863 000 863 000 | 874 000 874 000 | 11 653 000 11 653 000 |
Le contrat de partenariat « recherche-cité scientifique » fait partie de l’Opération Campus Grand Lille financée sur crédits budgétaires. Il a été signé par la ComUE Université Lille Nord de France en octobre 2016 pour une durée de travaux de 31 mois et d’exploitation de 25 ans. Depuis la dissolution de la ComUE Université Lille Nord de France fin 2019, le marché est porté par l’université de Lille.
Le projet immobilier, implanté sur la cité scientifique de Villeneuve d’Ascq, comprend trois opérations :
la construction d’une animalerie (1 140 m²) ;
la réhabilitation et extension du bâtiment D (7 280 m²) pour le pôle STIC SOFT et les laboratoires LML et LGCgE ;
la construction de l’institut Chevreul (2 700 m²) au profit des activités de recherche et d’innovation dans le domaine de la chimie et des matériaux.
Le coût global de l’investissement augmenté du dédit a été couvert en 2016 par une AE d’un montant de 39,54 M€. Les frais de procédure ont été engagés et payés en 2016 en dépenses de fonctionnement pour un montant de 1,26 M€. Des crédits complémentaires d’ingénierie ont été versés en 2019 à hauteur de 0,36 M€.
La mise à disposition des locaux a été échelonnée entre 2018 et 2019. Le versement des premières redevances est intervenu à partir de 2018.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,46 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,31 M€ en AE et CP dont 0,45 M€ au titre du fonctionnement et 0,86 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE (MNHN)
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 30 000 000 30 000 000 | 30 000 000 30 000 000 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 |
| 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 |
| 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 | 0 0 |
Le contrat de partenariat portant sur la rénovation du parc zoologique de Paris implanté dans le bois de Vincennes est un « PPP historique ». Il a été signé par le MNHN le 24 février 2010 avec la société CHRYSALYS SAS composée, lors de la signature du contrat, des filiales du groupe Bouygues (Bouygues Bâtiment Île-de-France, SODEARIF, Exprimm, le Fideppp, la Caisse des dépôts, Icade) pour une phase d’exploitation de 25 ans.
La vétusté des installations du zoo, créé en 1931, a conduit à sa fermeture en 2008 et à imposer une profonde rénovation avec la constitution d’un ensemble de cinq biozones. Le contrat, d’un montant de 136 M€ HT, est principalement financé par les ressources issues de l’exploitation du parc. L’État a participé au financement de l’investissement pour un montant forfaitaire de 30 M€, soldé en 2013.
Après une période de travaux démarrée en septembre 2011, le parc zoologique est à nouveau en exploitation depuis 2014.
Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE PARIS-DIDEROT (PARIS VII)
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 165 079 592 47 247 319 | 165 079 592 47 247 319 | 0 0 | 0 4 547 000 | 0 4 500 000 | 0 4 520 000 | 0 4 600 000 | 0 4 700 000 | 0 99 465 273 |
| 22 238 738 22 238 738 | 22 238 738 22 238 738 | 2 462 000 2 462 000 | 2 577 000 2 577 000 | 2 300 000 2 300 000 | 2 066 000 2 066 000 | 2 212 000 2 212 000 | 2 227 000 2 227 000 | 41 873 000 41 873 000 |
| 45 558 000 45 558 000 | 45 558 000 45 558 000 | 4 702 000 4 702 000 | 4 485 000 4 485 000 | 4 900 000 4 900 000 | 4 754 000 4 754 000 | 5 088 000 5 088 000 | 5 123 000 5 123 000 | 80 627 000 80 627 000 |
Le contrat de partenariat signé le 24 juillet 2009 d’une durée de 30 ans, par l’université Denis Diderot (fusionnée depuis le 1er janvier 2020 avec l’université Paris V-Descartes et l’IPG au sein de l’université Paris Cité) est un « PPP historique ». Il a été confié au groupement UNICITÉ, composé lors de la signature du contrat de filiales de VINCI Construction France (GTM Bâtiment et SICRA), de GDF-Suez (Cofely), de Barclays Private Équity et de FIDEPPP (Caisses d’Épargne).
Le projet a permis d’achever l’implantation de l’université dans la ZAC Paris Rive Gauche avec la construction de quatre nouveaux bâtiments universitaires d’une surface globale de 44 550 m² pour un montant d’investissement de 157,87 M€ auquel s’est ajouté le financement de la dépollution des sols pour 0,8 M€ et du 1er équipement pour 6,41 M€.
Les redevances sont financées par crédits budgétaires depuis la livraison du premier bâtiment, intervenue en novembre 2011, du second bâtiment en mai 2012 et des deux derniers en septembre 2012.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 4,52 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 6,82 M€ en AE et CP dont 2,07 M€ au titre du fonctionnement et 4,75 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / CAMPUS LORRAIN - UFR "MIM"
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 36 840 945 5 908 110 | 36 840 945 5 908 110 | 0 0 | 0 1 363 000 | 0 1 600 000 | 0 1 381 000 | 0 1 575 000 | 0 1 550 000 | 0 25 063 835 |
| 3 128 992 3 128 992 | 3 128 992 3 128 992 | 567 000 567 000 | 570 000 570 000 | 510 000 510 000 | 589 000 589 000 | 565 000 565 000 | 567 000 567 000 | 12 018 000 12 018 000 |
| 2 559 000 2 559 000 | 2 559 000 2 559 000 | 546 000 546 000 | 546 000 546 000 | 560 000 560 000 | 532 000 532 000 | 510 000 510 000 | 513 000 513 000 | 4 392 000 4 392 000 |
Le contrat de partenariat « UFR « Mathématiques-Informatique-Mécanique MIM » fait partie de l’Opération Campus Lorrain financée sur crédits budgétaires. Il a été signé par l’université de Lorraine le 27 février 2015 avec le groupement EIFFAGE pour une durée de 27 ans et 3 mois (27 mois de travaux et 25 ans d’exploitation).
Le projet a permis le transfert de l’UFR MIM (Mathématiques - Informatique - Mécanique) et des 5 laboratoires qui lui sont associés du campus du Saulcy vers le Technopôle de Metz dans deux bâtiments neufs, l’un de 9 973 m² pour MIM et l’autre de 3 561 m² pour les laboratoires (LEM3).
L’AE ouverte par l’État en 2015 de 36,84 M€ correspond à la participation du MESR de 31,41 M€ au financement du coût global de l’investissement (d’un montant de 32,55 M€ HT), ainsi qu’au coût du dédit (5,43 M€). Les frais de procédure de 0,69 M€ ont été engagés et payés en 2014.
La mise en service des locaux est effective depuis l’été 2017, date des premiers versements de redevances.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,38 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,12 M€ en AE et CP dont 0,59 M€ au titre du fonctionnement et 0,53 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / CAMPUS PROMETTEUR CLERMONT-FERRAND(LMV)
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 16 350 000 1 960 530 | 16 350 000 1 960 530 | 0 0 | 0 357 000 | 0 424 000 | 0 424 000 | 0 491 000 | 0 504 000 | 0 12 613 470 |
| 2 202 740 2 202 740 | 2 202 740 2 202 740 | 286 000 286 000 | 271 000 271 000 | 293 000 293 000 | 341 000 341 000 | 284 000 284 000 | 281 000 281 000 | 4 839 000 4 839 000 |
| 2 559 000 2 559 000 | 2 559 000 2 559 000 | 412 000 412 000 | 399 000 399 000 | 333 000 333 000 | 333 000 333 000 | 278 000 278 000 | 274 000 274 000 | 2 501 000 2 501 000 |
Le contrat de partenariat « Laboratoire Magmas et Volcans - LMV » fait partie de l’Opération Campus Prometteur de Clermont-Ferrand. Il a été signé le 13 septembre 2013 avec le groupement GCC pour une durée d’exploitation de 25 ans.
Le projet a consisté en la construction d’un nouveau bâtiment sur le campus des Cézeaux de 4 200 m² de surface utile pour reloger le laboratoire Magmas et volcans et de libérer le bâtiment « Kessler », optimisant ainsi le patrimoine au niveau du site.
Le montant global de l’investissement de 16,35 M€ HT a été financé à hauteur de 13 M€ par le MESR et de 3 M€ par les collectivités territoriales. L’AE mise en place au moment de la signature du contrat de 16,35 M€ correspond à la participation de l’État à l’investissement et au dédit. Les frais de procédure de 0,5 M€ ont été engagés en 2012 et payés en 2013.
Le paiement des redevances a débuté en 2016, les locaux ayant été mis à disposition au 1er trimestre 2016.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 0,42 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 0,67 M€ en AE et CP dont 0,34 M€ au titre du fonctionnement et 0,33 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / CAMPUS GRAND LILLE "FORMATION-INNOVATION"
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 51 863 000 7 796 607 | 51 863 603 7 796 607 | 0 0 | 0 1 635 000 | 0 1 440 000 | 0 1 716 000 | 0 1 464 000 | 0 1 490 000 | 0 37 761 393 |
| 4 839 132 4 839 132 | 4 839 132 4 839 132 | 1 373 000 1 373 000 | 912 000 912 000 | 1 291 000 1 291 000 | 927 000 927 000 | 1 418 000 1 418 000 | 1 006 000 1 006 000 | 30 154 000 30 154 000 |
| 5 459 000 5 459 000 | 5 459 000 5 459 000 | 730 000 730 000 | 870 000 870 000 | 573 000 573 000 | 805 000 805 000 | 584 000 584 000 | 874 000 874 000 | 4 446 000 4 446 000 |
Le contrat de partenariat « formation-innovation » fait partie de l’Opération Campus Grand Lille qui est financée sur crédits du programme 150. Il a été signé le 23 décembre 2013 avec le groupement Eiffage SA. Depuis la dissolution de la COMUE Université Lille Nord de France fin 2019, le marché est porté par l’université de Lille.
Le projet se déploie sur deux sites :
le site hospitalo-universitaire de Lille à Loos avec deux constructions : le Pôle Formation Santé (extension des locaux de formation de la Faculté de Médecine et création d’une bibliothèque centrale) et Eurasport (création de locaux pour une structure de recherche, développement, formation autour de l’activité physique adaptée) ;
l’îlot Gare à Roubaix avec le Campus de la Distribution (regroupement de l’Institut du Marketing et du Management de la Distribution et des Langues Étrangères Appliquées - IMMD-LEA dans de nouveaux locaux avec l’abandon de bâtiments vétustes).
Le montant global de l’investissement s’est élevé à 53,2 M€ HT dont 12 M€ ont été financés par les collectivités territoriales. L’AE mise en place par le MESR en 2013 de 51,86 M€ correspond à la contribution de l’État au financement de l’investissement et au dédit. Des frais de procédure, financés par le MESR, ont été engagés et payés en 2013 à hauteur de 1,3 M€.
La mise à disposition des locaux, effectuée de façon échelonnée à partir de mi 2016, a impliqué le versement de redevances à partir de 2016.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,72 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,73 M€ en AE et CP dont 0,93 M€ au titre du fonctionnement et 0,80 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE PARIS-SORBONNE (PARIS IV)
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 61 313 154 19 471 248 | 61 313 154 19 471 248 | 0 0 | 0 1 345 000 | 0 1 250 000 | 0 1 246 000 | 0 1 250 000 | 0 1 250 000 | 0 36 750 906 |
| 25 476 613 25 476 613 | 25 476 613 25 476 613 | 2 560 000 2 560 000 | 2 499 000 2 499 000 | 2 645 000 2 645 000 | 2 734 000 2 734 000 | 2 829 000 2 829 000 | 2 880 000 2 880 000 | 51 620 000 51 620 000 |
| 17 192 000 17 192 000 | 17 192 000 17 192 000 | 1 850 000 1 850 000 | 1 747 000 1 747 000 | 1 750 000 1 750 000 | 1 746 000 1 746 000 | 1 591 000 1 591 000 | 1 620 000 1 620 000 | 28 080 000 28 080 000 |
Le contrat de partenariat de Sorbonne université est un « PPP historique ». Il a été signé le 29 juillet 2009 avec la société SOPHI (Bouygues Bâtiment Île-de-France, Exprimm – filiales de Bouygues Construction –, le fonds SEIEF et Dexia Crédit local) pour une durée de 28 ans (dont 25 ans d’exploitation).
Le projet de reconstruction du site Sorbonne-Clignancourt situé rue Francis de Croisset dans le 18e arrondissement de Paris a permis de porter les conditions d’enseignement de ce site au meilleur standard de qualité. Il a consisté en la démolition des bâtiments existants et la construction en deux phases d’un nouveau bâtiment de 21 000 m² qui abrite 8 amphithéâtres (dont un de 500 places), une bibliothèque de 4 500 m², un ensemble sportif de 1 500 m², un important pôle de musicologie et une cafétéria.
Le coût d’investissement (hors crédits CPER de 12 M€) s’est élevé à 61,31 M€ dont 3,2 M€ pour la dépollution des sols et 4,4 M€ de premier équipement.
Les redevances sont financées par le biais de crédits budgétaires depuis la livraison de la 1re tranche de travaux intervenue en juillet 2011 et de la 2e tranche au printemps 2013.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,25 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 4,48 M€ en AE et CP dont 2,73 M€ au titre du fonctionnement et 1,75 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE TOULOUSE-LE-MIRAIL (TOULOUSE II)
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 208 766 000 40 163 789 | 208 766 000 40 163 789 | 0 0 | 0 5 509 000 | 0 5 700 000 | 0 5 252 000 | 0 5 890 000 | 0 6 155 000 | 0 145 796 211 |
| 10 439 979 10 439 979 | 10 439 979 10 439 979 | 1 645 000 1 645 000 | 843 000 843 000 | 1 615 000 1 615 000 | 3 410 000 3 410 000 | 1 890 000 1 890 000 | 1 575 000 1 575 000 | 36 575 000 36 575 000 |
| 39 104 000 39 104 000 | 39 104 000 39 104 000 | 5 798 000 5 798 000 | 5 452 000 5 452 000 | 5 460 000 5 460 000 | 4 806 000 4 806 000 | 4 500 000 4 500 000 | 4 550 000 4 550 000 | 46 040 000 46 040 000 |
Le contrat de partenariat concernant la rénovation du campus du Mirail, d’une durée de 30 ans, a été signé le 21 décembre 2012 par l’université Jean-Jaurès Toulouse 2 avec la société Miralis constituée avec Vinci Construction.
Cette opération d’une surface SHON de 61 000 m² constitue la 3e phase de recomposition du campus du Mirail à Toulouse. Elle comprend la rénovation/reconstruction des bâtiments abritant les UFR « histoire, arts et archéologie », « sciences, espaces, sociétés », « lettres, philosophie, musique », la Gouvernance et des espaces mutualisés, la reconstruction du pavillon de la recherche, la construction du pôle archéo-sciences ainsi que la réalisation d’aménagements extérieurs.
L’AE de 202 M€, mise en place au moment de la signature du contrat, correspond pour 185 M€ au coût de l’investissement et pour 17 M€ à celui du dédit. Les dépenses d’investissement comprennent également le financement du 1er équipement à hauteur de 6,77 M€ couverte en CP sur 3 années (3,1 M€ en 2014, 2,7 M€ en 2015 et le solde en 2016). Au total, le montant de l’investissement est donc d’un total de 208,77 M€.
Par ailleurs, le MESR a également versé à l’université, en dépenses de fonctionnement, des crédits d’ingénierie et de procédure (indemnités dues aux candidats non retenus) pour un montant de 4,97 M€ dont 0,3 M€ en 2020 en vue de la renégociation du financement du contrat de partenariat, qui a abouti en 2023.
L’opération a été réalisée en plusieurs phases de travaux avec des mises en service qui se sont échelonnées de mars 2015 à fin 2016. Le paiement de redevances a débuté en 2015 avec la mise à disposition de la 1re phase de travaux.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 5,25 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 8,22 M€ en AE et CP dont 3,41 M€ au titre du fonctionnement et 4,81 M€ pour les frais financiers.
Dans le cadre de la renégociation du financement du contrat, une économie annuelle de 0,47 M€ sur les frais est réalisée. Cette somme, incluse dans la part fonctionnement, est versée à l’université afin de renforcer sa stratégie de rénovation de son parc immobilier hors périmètre du PPP.
Marché de partenariat / PRÉSENTATION GÉNÉRALE
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 812 699 256 156 290 133 | 812 669 256 186 290 133 | 0 0 | 0 22 648 000 | 0 22 755 000 | 0 22 638 000 | 0 23 182 000 | 0 23 629 000 | 0 564 312 123 |
| 96 086 558 96 086 558 | 96 086 558 96 086 558 | 12 628 000 12 628 000 | 11 693 000 11 693 000 | 12 803 000 12 803 000 | 14 087 000 14 087 000 | 12 966 000 12 966 000 | 13 026 000 13 026 000 | 263 410 000 263 410 000 |
| 137 501 262 137 501 262 | 137 501 292 137 501 292 | 18 964 000 18 964 000 | 18 223 000 18 223 000 | 18 179 000 18 179 000 | 17 428 000 17 428 000 | 17 464 000 17 464 000 | 17 536 000 17 536 000 | 215 231 000 215 231 000 |
Les treize marchés de partenariat conclus dans le domaine de compétence du ministère chargé de l’enseignement supérieur et financés sur le programme 150 ont été signés entre 2009 et 2016 :
trois PPP historiques en 2009 : restructuration du site Clignancourt - Sorbonne Université (ex Paris IV), ZAC Rive Gauche - Université de Paris (ex Paris VII Diderot) et l’UFR santé – université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ;
un PPP historique en 2010 : rénovation du parc zoologique de Paris – MNHN ;
un PPP historique en 2012 : rénovation du campus du Mirail - université Jean-Jaurès - Toulouse 2 ;
quatre PPP Campus en 2013 : Campus innovant de Dijon (université de Bourgogne), Campus prometteur de Clermont-Ferrand (Laboratoire Magma Volcan), campus numérique (université européenne de Bretagne) et Campus Grand Lille (formation et innovation) ;
un PPP Campus en 2015 : Campus Lorrain (construction de l’UFR « Mathématiques – informatique – Mécanique » MIM à Metz) ;
trois PPP Campus en 2016 : Campus Lorrain –(opération biologie-santé sur le campus Brabois à Nancy), Campus prometteur Paris-Est (réhabilitation énergétique du bâtiment Copernic de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée) et Campus Grand Lille (recherche-cité scientifique).
Toutes les opérations immobilières faisant l’objet de ces contrats de partenariat ont été livrées. Le MESR participe au financement des redevances tant pour la part investissement que pour les frais financiers ou de fonctionnement (GER et frais de gestion essentiellement). Les montants indiqués correspondent aux crédits versés aux porteurs de projet par le MESR jusqu’en 2023.
En 2023, le coût de financement des 13 PPP signés dans le domaine de compétence du ministère chargé de l’enseignement supérieur, pris en charge sur des crédits du programme 150, représente un montant de 31,51 M€ en AE et 54,15 M€ en CP dont :
22,64 M€ en CP pour couvrir des loyers « investissement » (dotations en titre 7) ;
31,51 M€ en AE et CP au titre des frais financiers et fonctionnement (dotations en titre 3 et en titre 6 pour le campus breton).
Marché de partenariat / CAMPUS LORRAIN - BIOLOGIE-SANTE BRABOIS
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 53 000 000 5 391 000 | 53 000 000 5 391 000 | 0 0 | 0 1 727 000 | 0 1 740 000 | 0 1 894 000 | 0 1 815 000 | 0 1 895 000 | 0 40 278 000 |
| 3 693 000 3 693 000 | 3 693 000 3 693 000 | 620 000 620 000 | 617 000 617 000 | 622 000 622 000 | 650 000 650 000 | 625 000 625 000 | 606 000 606 000 | 14 322 000 14 322 000 |
| 3 891 000 3 891 000 | 3 891 000 3 891 000 | 1 006 000 1 006 000 | 1 008 000 1 008 000 | 925 000 925 000 | 863 000 863 000 | 830 000 830 000 | 804 000 804 000 | 10 308 000 10 308 000 |
Le contrat de partenariat « biologie-santé Brabois » fait partie de l’Opération Campus Lorrain financée sur crédits budgétaires. Il a été signé par l’université de Lorraine le 28 janvier 2016 avec le groupement EIFFAGE pour une durée de 27 ans et 4 mois (28 mois de travaux et 25 ans d’exploitation).
Ce projet a consisté à créer sur le campus Brabois, au sein de l’agglomération nancéenne, un pôle d’enseignement et de recherche dans le domaine de la santé en regroupant les UFR de pharmacie et odontologie dans un nouveau bâtiment de 8 800 m² à proximité de l’UFR de médecine, déjà présent sur le site. Le projet comprenait aussi la construction d’une animalerie principale de 1 800 m².
Le coût global de l’investissement s’élève à 43,67 M€ HT dont 43,15 M€ HT financé par l’État. Ce montant augmenté du dédit de 9,9 M€ a été couvert par une AE de 53 M€ sur le programme 150 en 2016.
La mise à disposition des locaux, intervenue en mai 2018, a impliqué le versement des redevances à partir de 2018.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,89 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,51 M€ en AE et CP dont 0,65 M€ au titre du fonctionnement et 0,86 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE VERSAILLES-SAINT-QUENTIN
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
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| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 28 907 070 10 237 004 | 28 907 070 10 237 004 | 0 0 | 0 1 086 000 | 0 1 097 000 | 0 1 177 000 | 0 1 100 000 | 0 952 000 | 0 14 355 066 |
| 12 462 000 12 462 000 | 12 462 000 12 462 000 | 1 422 000 1 422 000 | 1 485 000 1 485 000 | 1 671 000 1 671 000 | 1 558 000 1 558 000 | 1 696 000 1 696 000 | 2 061 000 2 061 000 | 29 491 000 29 491 000 |
| 5 388 800 5 388 800 | 5 388 800 5 388 800 | 454 000 454 000 | 487 000 487 000 | 420 000 420 000 | 447 000 447 000 | 486 000 486 000 | 591 000 591 000 | 2 259 000 2 259 000 |
Le contrat de partenariat de l’Université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ) est un « PPP historique ». D’une durée de 25 ans à compter de la mise à disposition de l’ouvrage, il a été signé le 20 novembre 2009 avec la société ORIGO, constituée par les filiales du groupe Bouygues (Bouygues Bâtiment Île-de-France, SODEARIF, Exprimm, SEIEF et Dexia Crédit local).
Le projet a consisté en la construction, sur un terrain cédé gratuitement par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, d’un bâtiment de 14 000 m² pour accueillir les locaux d’enseignement et de recherche de l’UFR de santé.
Compte tenu des financements des collectivités territoriales de 13 M€ (6 M€ de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et 7 M€ du département des Yvelines) et des crédits État inscrits au CPER 2007-2014 pour 10 M€, l’AE mise en place par le MESR lors de la signature du contrat a été limitée à 28,91 M€.
La livraison du bâtiment est intervenue fin juin 2012 impliquant le paiement des redevances à partir de cette date.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,18 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 2,01 M€ en AE et CP dont 1,56 M€ au titre du fonctionnement et 0,45 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / CAMPUS INNOVANT UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 24 558 495 4 595 754 | 24 558 495 4 595 754 | 0 0 | 0 656 000 | 0 650 000 | 0 570 000 | 0 630 000 | 0 730 000 | 0 17 376 741 |
| 1 241 904 1 241 904 | 1 241 904 1 241 904 | 195 000 195 000 | 266 000 266 000 | 265 000 265 000 | 197 000 197 000 | 245 000 245 000 | 214 000 214 000 | 5 556 000 5 556 000 |
| 5 317 462 5 317 462 | 5 317 462 5 317 462 | 807 000 807 000 | 711 000 711 000 | 772 000 772 000 | 681 000 681 000 | 846 000 846 000 | 738 000 738 000 | 7 389 000 7 389 000 |
Le contrat de partenariat du campus innovant porté par l’université de Bourgogne, d’une durée d’exploitation de 25 ans, a été signé le 18 juillet 2013 avec la société PRISMA 21, filiale de la société Bouygues.
Cette opération a permis la rénovation énergétique du bâtiment Mirande, la construction de trois bâtiments : l’institut Marey - maison de la métallurgie, un espace multiplex destiné à la vie étudiante et une maison internationale des chercheurs-MIC qui est exploitée en résidence hôtelière.
L’AE mise en place par l’État lors de la signature du contrat de 24 M€ correspond à la participation du MESR au coût de l’investissement (22 M€ sur un total de 24,8 M€) et au dédit (2 M€). En outre, l’université a bénéficié de crédits d’ingénierie dont 0,16 M€ au titre de l’assistance à la personne publique et de 0,4 M€ pour les frais de procédure (indemnités dues aux candidats non retenus).
La mise à disposition de locaux, intervenue entre mai et juin 2015, a impliqué le paiement de redevances à partir du 2e trimestre 2015.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 0,57 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 0,88 M€ en AE et CP dont 0,20 M€ au titre du fonctionnement et 0,68 M€ pour les frais financiers.
Marché de partenariat / UNIVERSITÉ EUROPÉENNE DE BRETAGNE (UEB C@MPUS)
| 2021 et avant | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 41 060 000 5 444 772 | 41 060 000 5 444 772 | 0 0 | 0 1 050 000 | 0 1 046 000 | 0 1 046 000 | 0 1 077 000 | 0 1 118 000 | 0 31 324 228 |
| 5 627 460 5 627 460 | 5 627 460 5 627 460 | 600 000 600 000 | 568 000 568 000 | 615 000 615 000 | 622 000 622 000 | 611 000 611 000 | 593 000 593 000 | 9 102 000 9 102 000 |
| 6 518 000 6 518 000 | 6 518 000 6 518 000 | 919 000 919 000 | 931 000 931 000 | 925 000 925 000 | 925 000 925 000 | 909 000 909 000 | 882 000 882 000 | 7 049 000 7 049 000 |
Le contrat de partenariat du campus numérique de l’université européenne de Bretagne a été signé le 25 novembre 2013 avec la société Breizh Connect avec un volet numérique d’une durée d’exploitation de 10 ans et d’un volet immobilier d’une durée d’exploitation de 25 ans. Il est porté depuis le 1er janvier 2020 par le GIP numérique de Bretagne en raison de la dissolution de la COMUE.
Le projet UEB C@mpus a permis la mise en commun, entre tous les établissements publics d’enseignement supérieur bretons, de ressources destinées à l’enseignement et à la recherche au moyen d’un ensemble d’équipements numériques installés pour partie sur des sites existants et pour partie dans quatre nouveaux bâtiments construits dans le cadre du contrat de partenariat.
L’État a financé sur le programme 150 uniquement le volet immobilier du contrat pour un montant d’investissement de 36,06 M€. L’AE de 41,06 M€ ouverte en 2013 correspond à ce montant augmenté du dédit de 5 M€. Le MESR a couvert par ailleurs les frais de procédure et d’ingénierie pour un montant total de 2,14 M€ en dépenses de fonctionnement.
Le premier versement de redevances est intervenu en 2015 à la mise à disposition des locaux.
En 2023, la participation du MESR au financement du PPP a représenté un montant de 1,05 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,55 M€ en AE et CP dont 0,62 M€ au titre du fonctionnement et 0,93 M€ pour les frais financiers.
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2023 |
| CP 2023 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2023 * 14 933 756 866 |
| CP ouverts en 2023 * 14 682 065 688 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2023 14 553 751 357 |
| CP consommés en 2023 14 599 812 454 |
| ||
| AE affectées 51 392 520 |
| dont CP consommés en 174 697 619 |
| ||
| AE non affectées 328 612 990 |
| dont CP consommés 14 425 114 835 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2022 non 942 058 664 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 173 329 |
| |||||
| Engagements ≤ 2022 non 942 231 993 |
| CP consommés en 2023 174 697 619 |
| Engagements ≤ 2022 non 767 534 374 |
|
| AE engagées en 2023 14 553 751 357 |
| CP consommés en 2023 14 425 114 835 |
| Engagements 2023 non 128 636 522 |
|
| Engagements non couverts 896 170 896 |
| ||||
|
| Estimation des CP 2024 211 445 683 | ||||
* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 684 725 213 |
Le montant des restes à payer au 31/12/2022 est fixé à 896,17 M€. Ces restes à payer proviennent essentiellement de l’exécution de l’action 14 « immobilier » pour un montant de 890,38 M€ d’engagements non couverts par des crédits de paiement qui se décompose comme suit :
285,46 M€ au titre des CPER (contrats de plan État-régions 2015-2020 et 2021-2027 comprenant les fonds de concours) ;
582,20 M€ au titre des marchés de partenariat (PPP) y compris ceux de l’opération Campus financés sur crédits budgétaires ;
2,86 M€ au titre des opérations « campus prometteurs et innovants » réalisées sous maîtrise d’ouvrage publique (MOP) ;
3,29 M€ au titre de l’opération de construction du campus hospitalo-universitaire Nord Grand Paris (CHUNGP) ;
16,57 M€ au titre d’opérations hors CPER dont l’exécution du contrat d’Avenir Pays de la Loire et la dépollution du site d’Arcueil.
ACTION
01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence | 47 653 858 | 3 835 236 493 | 3 882 890 351 | 47 653 858 | 3 835 236 493 | 3 882 890 351 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 47 653 858 | 58 564 772 | 47 653 858 | 58 564 772 |
Rémunérations d’activité | 27 438 996 | 32 826 067 | 27 438 996 | 32 826 067 |
Cotisations et contributions sociales | 19 716 150 | 24 782 415 | 19 716 150 | 24 782 415 |
Prestations sociales et allocations diverses | 498 712 | 956 290 | 498 712 | 956 290 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 3 835 236 493 | 3 907 896 702 | 3 835 236 493 | 3 907 896 499 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 28 709 |
| 28 506 |
Subventions pour charges de service public | 3 835 236 493 | 3 907 867 993 | 3 835 236 493 | 3 907 867 993 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention |
| 66 561 |
| 66 561 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 12 100 |
| 12 100 |
Transferts aux autres collectivités |
| 54 461 |
| 54 461 |
Total | 3 882 890 351 | 3 966 528 035 | 3 882 890 351 | 3 966 527 831 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement courant
0,03 M€ en AE et CP ont été engagés et payés par les rectorats pour l’organisation des examens et concours de niveau licence de l’enseignement supérieur relevant de leur compétence.
Subventions pour charges de service public
Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public pour l’action 01 « Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence » s’élèvent à 3 907,9 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, soit +164,2 M€ par rapport à l’exécution 2022.
Ils comprennent notamment les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre de la poursuite :
de la montée en puissance de la loi de programmation de la recherche (190,7 M€) soit 150,6 M€ de mesures RH (refonte indemnitaire des enseignants chercheurs et des personnels ITRF, revalorisation des jeunes chercheurs, repyramidage des professeurs d’université et maîtres de conférence) et 37,5 M€ pour le budget des universités (trajectoire d’emplois dont CPJ). Cela inclut également 2,6 M€ au titre des congés pour recherches ou conversions thématiques (CRCT) ;
de la mise en œuvre des dispositions relatives à l’orientation et à la réussite des étudiants « ORE » soit 150,8 M€ au titre des capacités d’accueil dans les filières en tension, de la mise en place des dispositifs pour accompagner les étudiants vers la réussite en licence (notamment les dispositifs « oui si » et de l’investissement pédagogique des enseignants chercheurs).
la mise en place d’un nouveau site de la faculté de médecine à Orléans-Tours et aux Antilles ainsi que la création de 6 nouvelles facultés d’odontologie (4,26 M€).
Par ailleurs, ils financent des actions nouvelles concernant :
la revalorisation du point d’indice intervenue le 1er juillet 2022 (105,3 M€ des 364,2 M€ alloués à ce titre) ;
l’impact du Rendez-vous salarial du 12 juin 2023 (24 M€ des 69,9 M€ alloués à ce titre) ;
le déploiement et l’ouverture de nouveaux Bachelors Universitaires de Technologie (BUT) (10,1 M€) ;
le soutien pour la création de centres de don du corps (1,9 M€).
De façon détaillée, les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public pour l’action 1 se décomposent en :
- crédits de masse salariale (3 737,1 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la formation initiale et continue de niveau licence, et notamment pour l’essentiel des dispositions rappelées ci-dessous, à l’exception de celles mentionnées dans les crédits de fonctionnement.
Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
3 570 M€ (95,5 %) aux universités et assimilés ;
127,8 M€ (3,4 %) aux écoles et formations d’ingénieurs ;
36,4 M€ (1 %) aux autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
1,6 M€ aux communautés d’universités et d’établissements ;
1,2 M€ aux opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
0,1 M€ aux opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche.
- crédits de fonctionnement (170,8 M€) détaillés comme suit :
crédits de fonctionnement récurrent (166 M€) mobilisés principalement pour le financement du fonctionnement des universités, dont 65,7 M€ ont été consacrés à la compensation de l’exonération des droits d’inscription pour les étudiants boursiers. Ces crédits de fonctionnement récurrents ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
163,6 M€ (98,5 %) aux universités et assimilés ;
1,6 M€ (1 %) aux autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche.
0,8 M€ (0,5 %) aux écoles et formations d’ingénieurs.
crédits d’accompagnement (4,8 M€) versés pour le soutien à l’organisation des concours (2,7 M€), pour des soutiens exceptionnels du MESR (1,2 M€), le financement du fonds d’amorçage dans le cadre de la création de nouveaux BUT (0,6 M€) et le plan tourisme (0,3 M€).
À l’instar de l’année 2022, les moyens du plan de relance se sont ajoutés aux moyens budgétaires du programme.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux collectivités territoriales (0,01 M€)
0,01 M€ ont été exécutés au titre du financement des campus connectés.
Transferts aux autres collectivités (0,05 M€)
0,05 M€ ont été versés à l’École des hautes études en santé publique (EHESP).
ACTION
02 – Formation initiale et continue de niveau master |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Formation initiale et continue de niveau master | 30 418 575 | 2 645 259 426 | 2 675 678 001 | 30 418 575 | 2 645 259 426 | 2 675 678 001 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 30 418 575 | 75 478 664 | 30 418 575 | 75 478 664 |
Rémunérations d’activité | 17 257 630 | 43 864 538 | 17 257 630 | 43 864 538 |
Cotisations et contributions sociales | 12 626 565 | 31 270 722 | 12 626 565 | 31 270 722 |
Prestations sociales et allocations diverses | 534 380 | 343 403 | 534 380 | 343 403 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 2 643 550 852 | 2 608 351 872 | 2 643 550 852 | 2 608 453 092 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 295 767 |
| 396 987 |
Subventions pour charges de service public | 2 643 550 852 | 2 608 056 105 | 2 643 550 852 | 2 608 056 105 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 1 708 574 | 8 129 379 | 1 708 574 | 8 129 379 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 24 375 |
| 24 375 |
Transferts aux autres collectivités | 1 708 574 | 8 105 004 | 1 708 574 | 8 105 004 |
Total | 2 675 678 001 | 2 691 959 914 | 2 675 678 001 | 2 692 061 135 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement courant
0,3 M€ en AE et 0,4 M€ en CP se décomposent de la manière suivante :
0,4 M€ en AE et 0,3 CP par les rectorats pour l’organisation des examens et concours de niveau master de l’enseignement supérieur relevant de leurs compétences.
‑0,06 M€ en AE et 0,05 M€ en CP par le service interacadémique des examens et concours (SIEC) dans le cadre de l’organisation des examens et concours de l’enseignement supérieur de niveau master, correspondant à des rétablissements de crédits.
Subventions pour charges de service public
Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 02 « Formation initiale et continue de niveau master » s’élèvent à 2 608,1 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, soit +115,8 M€ par rapport à l’exécution 2022.
Les crédits se décomposent en :
- crédits de masse salariale (2 467,9 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la formation initiale et continue de niveau master des établissements.
Ils comprennent notamment des moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre de :
la revalorisation du point d’indice intervenue le 1er juillet 2022 (71 M€) ;
l’impact du Rendez-vous salarial du 12 juin 2023 (15,3 M€) ;
la montée en puissance de la loi de programmation de la recherche (42,3 M€) (mesure RH : repyramidage, refonte indemnitaire, revalorisation des jeunes chercheurs, progression de carrière) ;
la transformation pédagogique du second cycle des études de santé à travers notamment l’acquisition de matériels de simulation, la mise en place d’examens cliniques objectifs et structurés (12 M€) ;
le soutien aux instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) en lien avec la réforme de la formation des enseignants des premiers et seconds degrés (16 M€).
Ces crédits ont été ventilés par grande catégorie d’opérateurs :
2 014,8 M€ (81,7 %) aux universités et assimilés ;
259,7 M€ (10,5 %) aux écoles et formations d’ingénieurs ;
192,9 M€ (7,8 %) aux autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
0,3 M€ aux opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
0,1 M€ aux opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche ;
0,1 M€ aux communautés d’universités et d’établissements.
- crédits de fonctionnement (140,2 M€) détaillés comme suit :
crédits de fonctionnement récurrent (137,6 M€) mobilisés pour financer le fonctionnement des établissements dont 49,4 M€ consacrés à la compensation de l’exonération des droits d’inscription des étudiants boursiers et des fonctionnaires stagiaires inscrits en institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE).
Ces crédits récurrents ont été ventilés par grande catégorie d’opérateurs :
90,9 M€ (66 %) ont été attribués aux universités et assimilés ;
24,6 M€ (17,9 %) ont été octroyés aux écoles et formations d’ingénieurs ;
22,1 M€ (16,1 %) financent notamment le fonctionnement « des autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont 6,7 M€ pour les écoles normales supérieures (ENS), 7,2 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP) et la fondation nationale des sciences politiques (FNSP), 3,9 M€ pour le conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et 1,8 M€ pour l’institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Les 2,5 M€ restants participent au financement du fonctionnement des opérateurs suivants : Collège de France, école des hautes études en sciences sociales (EHESS), muséum national d’histoire naturelle (MNHN), école nationale des arts et techniques du théâtre (ENSATT), école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB), école pratique des hautes études (EPHE), institut d’administration des entreprises de Paris (IAE) et Paris-Dauphine.
crédits d’accompagnement (2,6 M€) versés principalement pour la dotation exceptionnelle liée à l’augmentation des coûts de l’énergie (0,9 M€), la certification en langue (0,6 M€), le plan tourisme (0,5 M€) et pour des soutiens exceptionnels du MESR (0,6 M€).
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux collectivités territoriales
0,02 M€ de crédits en AE et CP ont été consommés par le SIEC dans le cadre de l’organisation des concours et examens.
Transferts aux autres collectivités
6,3 M€ ont été alloués à Toulouse School of Économics (TSE) et 1,8 M€ à l’École des hautes études en santé publique (EHESP).
ACTION
03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat | 9 769 174 | 443 731 401 | 453 500 575 | 9 769 174 | 443 731 401 | 453 500 575 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 9 769 174 | 12 926 026 | 9 769 174 | 12 926 026 |
Rémunérations d’activité | 5 596 127 | 7 516 005 | 5 596 127 | 7 516 005 |
Cotisations et contributions sociales | 4 070 614 | 5 286 820 | 4 070 614 | 5 286 820 |
Prestations sociales et allocations diverses | 102 433 | 123 201 | 102 433 | 123 201 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 437 868 308 | 463 320 890 | 437 868 308 | 463 320 890 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 46 620 |
| 46 620 |
Subventions pour charges de service public | 437 868 308 | 463 274 270 | 437 868 308 | 463 274 270 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 5 863 093 | 7 050 829 | 5 863 093 | 7 050 829 |
Transferts aux ménages |
| 952 960 |
| 952 960 |
Transferts aux autres collectivités | 5 863 093 | 6 097 869 | 5 863 093 | 6 097 869 |
Total | 453 500 575 | 483 297 745 | 453 500 575 | 483 297 745 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement courant
0,05 M€ en AE et CP, consommés par les rectorats, relèvent d’une erreur d’imputation et auraient dû être exécutés sur l’action 15.
Subventions pour charge de service public
Les crédits versés au titre des subventions pour charge de service public de l’action 03 s’élèvent à 463,3 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Le réalisé est plus important que la prévision de la LFI 2023.
Ils comprennent notamment :
- les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre de la loi de programmation de la recherche (28,8 M€) dont 23,9 M€ pour la revalorisation des contrats doctoraux pour l’ensemble des cohortes ;
- le financement de l’impact de la hausse de la valeur du point intervenue le 1er juillet 2022 (12,9 M€) et des mesures du Rendez-vous salarial du 12 juin 2023 (2,1 M€).
De façon détaillée, les crédits versés au titre des subventions pour charge de service public pour l’action 03 se décomposent en :
- crédits de masse salariale (430,7 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la formation initiale et continue de niveau doctorat des établissements.
Ces crédits sont ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
366,7 M€ (85,1 %) pour les universités et assimilés ;
52,5 M€ (12,2 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
7,1 M€ (1,6 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
3,1 M€ (0,7 %) pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
1,3 M€ (0,4 %) pour les communautés d’universités et d’établissements (ComUE).
- crédits de fonctionnement récurrent (32,6 M€) mobilisés pour le financement du fonctionnement des établissements :
28,5 M€ (87,4 %) ont été attribués à ce titre aux universités et assimilés ;
2,4 M€ (7,4 %) pour le fonctionnement des écoles et formations d’ingénieurs ;
0,9 M€ (2,7 %) ont été alloués pour le fonctionnement des autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche dont 0,5 M€ pour les Écoles normales supérieures, 0,2 M€ pour le Muséum national d’histoire naturelle, 0,1 M€ pour les instituts d’études politiques et 0,1 M€ pour l’école pratique des hautes études (EPHE) ;
0,8 M€ (2,5 %) pour le financement des communautés d’universités et d’établissements (ComUE).
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux ménages
0,95 M€ ont été versés à l’Institut universitaire européen de Florence (IUEF) au titre de la convention cadre relative aux doctorants de l’IUEF financés par l’État français.
Transferts aux autres collectivités
5,9 M€ ont été versés au titre de la participation financière 2023 de la France au fonctionnement de l’Institut universitaire européen de Florence (IUEF) et 0,2 M€ à l’École des hautes études en santé publique (EHESP).
ACTION
04 – Établissements d'enseignement privés |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Établissements d'enseignement privés | | 94 895 852 | 94 895 852 | | 94 895 852 | 94 895 852 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 0 |
|
|
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 0 |
|
|
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 94 895 852 | 92 676 822 | 94 895 852 | 92 676 822 |
Transferts aux ménages |
| 30 000 |
| 30 000 |
Transferts aux autres collectivités | 94 895 852 | 92 646 822 | 94 895 852 | 92 646 822 |
Total | 94 895 852 | 92 676 822 | 94 895 852 | 92 676 822 |
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux autres collectivités territoriales
Les transferts aux autres collectivités correspondent aux subventions versées à :
64 associations non lucratives de gestion des établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG) qui ont reçu cette qualification en application de l’article L.732-1 du code de l’éducation en soutien à leur contribution aux missions de service public de l’enseignement définies par l’article L 123-3 du code de l’éducation et notamment à leur politique sociale ;
4 associations qui assurent la formation des enseignants et la mise en place des masters destinés aux métiers de l’enseignement.
Les 64 EESPIG correspondent à :
15 écoles de commerce et de management ;
5 Instituts catholiques ;
6 autres établissements « libres » ;
33 écoles d’ingénieur ;
5 établissements « autres ».
Il n’y a pas nécessairement identité entre l’association de gestion, bénéficiaire de la subvention, et l’EESPIG. En effet, dans certains cas, un groupe d’écoles est reconnu comme un seul EESPIG mais le groupe comprend autant d’associations de gestion que d’écoles. Dans d’autres cas, une association de gestion peut subventionner plusieurs écoles reconnues EESPIG. Enfin, des EESPIG peuvent fusionner.
Par ailleurs, le ministère chargé de l’enseignement supérieur donne la qualification d’EESPIG à 4 établissements privés intervenant dans le domaine du ministère de l’agriculture, mais c’est ce dernier qui les subventionne sur le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricole » et ces 4 EESPIG intervenant dans le domaine de l’enseignement agricole ne sont pas comptabilisés.
La qualification d’EESPIG étant attribuée pour une durée limitée, ces établissements font l’objet d’une évaluation par le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) et d’une expertise du Comité consultatif de l’enseignement supérieur privé (CCESP) en vue du renouvellement de la qualification d’EESPIG en application de l’article L. 732-3 du code de l’éducation.
Les EESPIG délivrent des diplômes autorisés par le MESR (titre d’ingénieur diplômé, diplômes conférant grade universitaire ou visés par l’État) et signent avec celui-ci des contrats pluriannuels sur la période correspondant à la durée de la qualification d’EESPIG.
En 2023, des contrats pluriannuels ont été conclus avec 25 EESPIG :
6 EESPIG de la vague A (contrat 2022-2026) : 1 à Montpellier, 1 à Toulouse et 4 à Lyon ;
19 EESPIG de la vague B (contrat 2022-2027) : 3 en Normandie, 4 en Bretagne, 8 en Pays-de-la-Loire et 4 en Nouvelle Aquitaine.
Après avis favorable du CCESP, ces EESPIG ont vu leur qualification renouvelée pour la durée des nouveaux contrats à l’exception d’un établissement (Institut Catholique de Rennes) pour lequel le label n’a été renouvelé que pour 2 ans avec une clause de revoyure.
Par rapport à 2022, le nombre d’EESPIG bénéficiaires des crédits du programme 150 en 2023 est resté constant (64).
Les crédits exécutés en 2023 sur l’action 04 s’élèvent à 92,68 M€ en AE et en CP. 92,65 M€ ont été exécutés pour les établissements d’enseignement privé ; les 0,03 M€ restants relèvent d’une erreur d’imputation et auraient dû être exécutés sur l’action 15.
Les crédits exécutés en 2023 (92,68 M€) ont été répartis de la façon suivante :
76,92 M€ versés aux 64 associations non lucratives de gestion des établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général ;
15,73 M€ au bénéfice de 4 associations (FORMIRIS, ADAAE, ISLRF et Campus FSJU, ex NEHER) qui assurent la formation des enseignants et la mise en place des masters destinés aux métiers de l’enseignement. En application de l’article L. 914-1 du code de l’éducation, la formation des enseignants de l’enseignement privé est ainsi financée par l’État aux mêmes niveaux et dans les mêmes limites que celle des enseignants de l’enseignement public, dans le cadre de conventions passées avec les organismes de formation. Ces conventions ont été signées en 2014, le montant de la subvention étant fixé chaque année par voie d’avenant assorti d’une annexe financière. Dans ce cadre, sont pris en compte, au titre de la formation initiale, les effectifs étudiants inscrits dans les masters destinés aux métiers de l’enseignement. La subvention accordée à l’association FORMIRIS tient compte également de la rémunération des tuteurs et des stagiaires bénéficiant d’un contrat ou d’un agrément provisoire.
En fin de gestion 2022, une enveloppe supplémentaire de 1 M€ a été répartie sur 11 EESPIG ayant connu une forte croissance d’effectifs étudiants entre 2020 et 2021. Ce montant a été consolidé en 2023.
En 2023, les dotations calculées en 2022 ont donc été reconduites. FORMIRIS a néanmoins bénéficié de 0,6 M€ supplémentaires par rapport à 2022, au titre de la réforme des INSPE.
ACTION
05 – Bibliothèques et documentation |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
05 – Bibliothèques et documentation | 29 209 628 | 445 374 495 | 474 584 123 | 29 209 628 | 445 374 495 | 474 584 123 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 29 209 628 | 36 937 595 | 29 209 628 | 36 937 595 |
Rémunérations d’activité | 16 731 157 | 21 037 047 | 16 731 157 | 21 037 047 |
Cotisations et contributions sociales | 12 169 315 | 15 446 357 | 12 169 315 | 15 446 357 |
Prestations sociales et allocations diverses | 309 156 | 454 192 | 309 156 | 454 192 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 443 224 893 | 450 689 991 | 443 224 893 | 450 689 991 |
Subventions pour charges de service public | 443 224 893 | 450 689 991 | 443 224 893 | 450 689 991 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 2 149 602 | 1 985 712 | 2 149 602 | 1 985 712 |
Transferts aux autres collectivités | 2 149 602 | 1 985 712 | 2 149 602 | 1 985 712 |
Total | 474 584 123 | 489 613 298 | 474 584 123 | 489 613 298 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Subventions pour charges de service public
Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 05 « Bibliothèques et documentation » s’élèvent à 450,7 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.
Ils comprennent notamment le financement de l’impact de la hausse de la valeur du point intervenue le 1er juillet 2022 (10 M€) et des mesures du Rendez-vous salarial du 12 juin 2023 (1,7 M€).
De façon détaillée, les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public pour l’action 5 se décomposent en :
- crédits de masse salariale (332,9 M€) mobilisés pour le financement de la masse salariale destinée aux personnels des établissements.
Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
292,5 M€ (87,9 %) pour les universités et assimilés ;
19,8 M€ (5,9 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
17,5 M€ (5,3 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
3,1 M€ (0,9 %) pour les opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche.
- crédits de fonctionnement (117,8 M€) détaillés comme suit :
crédits de fonctionnement récurrent (106 M€) répartis comme suit :
72,1 M€ (68 %) ont été versés aux universités et assimilés ;
23,5 M€ (22,2 %) financent le fonctionnement des « opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur » dont : 18,8 M€ pour l’agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES) qui permettent d’assurer son fonctionnement global (2,1 M€) et le financement du groupement de commandes dans le cadre du marché Élsevier 2019-2023 (16,7 M€) ; 2,1 M€ pour la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg (BNU) ; 1,7 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP Bulac et 0,9 M€ pour le centre technique du livre de l’enseignement supérieur (CTLES) ;
8,9 M€ (8,4 %) financent le fonctionnement des « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont : 2,6 M€ pour l’institut national d’histoire de l’art (INHA), 1,95 M€ pour l’école nationale supérieur des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB), 1,4 M€ pour l’école nationale des Chartes, 0,95 M€ sont versés au titre du fonctionnement des écoles normales supérieures (ENS), 0,7 M€ pour le Museum national d’histoire naturelle (MNHN), 0,5 M€ pour l’université Paris Dauphine-PSL, 0,5 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP) incluant 0,4 M€ la fondation nationale des sciences politiques (FNSP). Les 0,3 M€ restants sont alloués à l’EPHE, la maison des sciences de l’Homme (MSH), l’école des hautes études en sciences Sociales (EHESS), au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), au Collège de France, l’école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT) ;
1,5 M€ (1,4 %) au titre de la participation au fonctionnement des écoles et formations d’ingénieurs.
crédits d’accompagnement (11,8 M€) :
La politique nationale menée en faveur de la documentation et de l’information scientifique et technique repose sur une double orientation : le soutien aux politiques d’établissement et le soutien à des projets nationaux qui impliquent l’ensemble de la communauté universitaire et permettent de faire face aux mutations intervenant dans ce domaine. Les crédits d’accompagnement sont détaillés comme suit :
5,1 M€ au titre du soutien au réseau documentaire : un certain nombre d’établissements ont bénéficié d’une aide directe du ministère pour les soutenir sur des opérations ponctuelles autour de la valorisation des collections scientifiques des collections de recherche. Les aides de ce type (ponctuelles ou pluriannuelles) ont vocation à être prises en charge par le GIS CollEx-Persée et par Persée comme opérateur pour les publications scientifiques, qui est désormais mis en place et a vocation à devenir l’opérateur pour soutenir les politiques de développement et de valorisation des collections d’excellence, intéressant l’ensemble de la communauté de la recherche, pour mieux répondre aux enjeux en favorisant la mutualisation. C’est dans ce cadre que seront portés les soutiens au signalement des collections, les soutiens au développement des collections d’excellence (les anciens CADIST, centres d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique), le soutien au développement de services aux chercheurs, ainsi que les plans de conservation partagés des collections de périodiques et leur valorisation ;
1,9 M€ au titre du plan « bibliothèques ouvertes + » et Dimanche à Paris : dans le cadre du plan national de vie étudiante, le plan « bibliothèques ouvertes + » a été lancé en 2016 afin d’augmenter les plages d’ouverture des bibliothèques universitaires et d’améliorer la qualité des services à destination des étudiants. Un effort particulier a été recherché pour développer l’ouverture en semaine de 19 à 22 heures, le samedi et le dimanche après-midi, ainsi que l’accès pendant les périodes de révision pour les examens, en incitant la recherche de synergies entre établissements ;
1,6 M€ au titre du soutien aux bibliothèques interuniversitaires (BIU) : depuis le transfert des compétences et des moyens aux universités, les moyens pérennes des BIU, qui fédèrent d’importantes collections au profit de publics nombreux, n’ont pas évolué. Les universités partenaires, dans un contexte contraint, ont surtout privilégié les établissements relevant de leur stricte compétence. Le ministère a souhaité faire un effort particulier pour mettre à niveau ces établissements afin d’améliorer les capacités et la qualité d’accueil en Île-de-France, région où les tensions sont particulièrement fortes en la matière. Sont inclus à ce titre les frais de fonctionnement liés à l’extension des nouvelles salles de la bibliothèque Sainte-Barbe ;
1,5 M€ au titre du soutien à la formation initiale et continue des personnels : l’objectif d’accompagner l’émergence de nouvelles compétences en matière d’information scientifique et technique (IST), notamment autour du numérique, nécessite d’organiser les structures régionales et nationales de formation des professionnels de l’information et de la documentation. Ainsi, cette action finance notamment les centres régionaux de formation aux carrières des bibliothèques (12 CRFCB) à hauteur de 0,8 M€, ainsi que les efforts pour favoriser leur fonctionnement en réseau, les unités régionales de formation à l’IST (7 URFIST) pour 0,4 M€, y compris les moyens liés au fonctionnement du groupement d’intérêt scientifique GIS Urfist qui fédère leur activité. L’école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) est l’opérateur de soutien à la formation initiale et continue des personnels. Toutes ces structures, qui fonctionnent en réseaux parallèles, sont engagées dans une démarche de coopération renforcée, y compris avec les organismes de recherche, tant sur les programmes de formation que sur les actions de veille scientifique. En complément aux réseaux de formation à distance, CANAL U est une plateforme de ressources audiovisuelles de recherche et pédagogique financée à hauteur de 0,3 M€ ;
0,7 M€ au titre du développement des collections numériques : dans ce cadre, l’agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES) bénéficie de ces crédits pour porter différents groupements de commande qui contribuent à la montée en charge de la constitution de collections numériques ;
0,8 M€ au titre de la réécriture du système d’information statistique sur l’activité des bibliothèques universitaires, comprenant le développement, l’exploitation, l’hébergement et l’assistance au maître d’ouvrage ;
0,2 M€ au titre d’autres mesures de soutien notamment pour le surcoût énergétique.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux autres collectivités
1,99 M€ ont été exécutés de la manière suivante :
0,94 M€ pour le financement du droit de prêt instauré par la loi du 18 juin 2003 et auquel les bibliothèques de l’enseignement supérieur sont soumises ;
0,54 M€ pour le fonctionnement de l’Institut de France ;
0,42 M€ pour le fonctionnement du centre international d’enregistrement des publications en série (CIEPS) ;
0,07 M€ pour le financement du projet Callisto pour les ressources pédagogiques appuyé sur la fondation Unit (université numérique ingénierie et technologie ;
0,02 M€ pour le financement du 147e congrès des sociétés historiques et scientifiques.
ACTION
13 – Diffusion des savoirs et musées |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
13 – Diffusion des savoirs et musées | 23 842 783 | 107 292 621 | 131 135 404 | 23 842 783 | 107 292 621 | 131 135 404 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 23 842 783 | 30 395 984 | 23 842 783 | 30 395 984 |
Rémunérations d’activité | 13 665 610 | 17 756 264 | 13 665 610 | 17 756 264 |
Cotisations et contributions sociales | 9 924 464 | 11 931 422 | 9 924 464 | 11 931 422 |
Prestations sociales et allocations diverses | 252 709 | 708 298 | 252 709 | 708 298 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 106 492 999 | 110 034 657 | 106 492 999 | 110 034 657 |
Subventions pour charges de service public | 106 492 999 | 110 034 657 | 106 492 999 | 110 034 657 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 262 200 |
| 262 200 |
Subventions pour charges d'investissement |
| 262 200 |
| 262 200 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 499 622 | 160 700 | 499 622 | 160 700 |
Transferts aux entreprises |
| 43 193 |
| 43 193 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 97 507 |
| 97 507 |
Transferts aux autres collectivités | 499 622 | 20 000 | 499 622 | 20 000 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières | 300 000 |
| 300 000 |
|
Dotations en fonds propres | 300 000 |
| 300 000 |
|
Total | 131 135 404 | 140 853 541 | 131 135 404 | 140 853 541 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Subventions pour charges de service public
Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de cette action s’élèvent à 110 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.
Ils comprennent notamment les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre du financement de la hausse de la valeur du point intervenue le 1er juillet 2022 (1,5 M€) et des mesures du Rendez-vous salarial du 12 juillet 2023 (0,2 M€).
Ils se décomposent en :
- crédits de masse salariale (51,9 M€) mobilisés pour le financement de la masse salariale destinée aux
personnels en charge de la diffusion des savoirs et musées des établissements.
Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
27,3 M€ (52,5 %) pour les universités et assimilés ;
15,9 M€ (30,6 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
6,7 M€ (13 %) pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
2 M€ (3,9 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs.
- crédits de fonctionnement (58,1 M€) détaillés comme suit :
crédits de fonctionnement récurrent (52,2 M€) :
25,4 M€ (48,7 %) pour le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) ;
15,3 M€ (29,3 %) pour l’établissement public du musée du Quai Branly Jacques Chirac (EPMQBJC) ;
4,5 M€ (8,6 %) pour le Conservatoire National des Métiers d’Art (CNAM) ;
3 M€ (5,7 %) pour l’ENS de Lyon ;
2,4 M€ (4,6 %) pour Campus Condorcet ;
1,6 M€ (3,1 %) pour les universités et écoles d’ingénieurs, l’Observatoire de Paris et de l’Institut de Physique du Globe de Paris.
crédits d’accompagnement (5,9 M€) :
1,7 M€ au titre du dispositif en faveur de la gratuité des enseignants et des 18-25 ans ;
1,6 M€ pour la compensation financière allouée au musée de l’Homme ;
1,4 M€ au titre du Fonds national pour la science ouverte ;
1,1 M€ pour des projets liés aux opérations de muséologie et de culture scientifique et technique (dont 0,6 pour l’office de coopération et d’information muséales (OCIM)) ;
0,1 M€ versé à l’Observatoire de Paris pour le dispositif « Sciences à l’École ».
Les crédits de masse salariale, de fonctionnement récurrent et d’accompagnement énoncés ci-dessus permettent notamment de contribuer au financement des musées scientifiques nationaux relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) :
Le muséum national d’histoire naturelle (MNHN) : 28,5 M€
- des crédits de fonctionnement (28,2 M€) dont 25,4 M€ de crédits de fonctionnement récurrent et 2,8 M€ de crédits d’accompagnement dont 1,2 M€ pour le dispositif en faveur de la gratuité des enseignants et des 18-25 ans et 1,6 M€ de compensation financière au bénéfice du musée de l’Homme ;
- des crédits de masse salariale (0,3 M€) pour le financement des moyens humains du MNHN.
L’établissement public du musée du quai Branly Jacques Chirac (EPMQBJC) : 22,4 M€
La subvention allouée au musée du quai Branly par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) s’élève à 22,4 M€ dont 15,6 M€ de dotation de fonctionnement (incluant 0,3 M€ de compensation pour la gratuité d’accès aux collections permanentes pour les enseignants) et 6,8 M€ de crédits de masse salariale.
Le musée des arts et métiers (CNAM) : 5,2 M€
La subvention allouée au CNAM pour le financement du musée des arts et métiers comprend 4,5 M€ de dotation de fonctionnement récurrent, 0,2 M€ au titre de la compensation de la gratuité d’accès aux collections pour les 18-25 ans et les enseignants et 0,5 M€ de crédits de masse salariale.
L’office de coopération et d’information muséales (OCIM) : 0,6 M €
Service général de l’université de Bourgogne, l’OCIM est un centre de ressources à vocation nationale, spécialisé en muséographie et muséologie des sciences et des techniques. 0,6 M€ ont été alloués à l’université de Bourgogne pour le financement du fonctionnement de l’OCIM (0,4 M€ de crédits de fonctionnement récurrent et 0,2 M€ de crédits d’accompagnement).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Subventions pour charges d’investissement
Une dotation en fonds propres de 0,26 M€ a été versée à l’établissement public du musée du quai Branly Jacques
Chirac (EPMQBJC) au titre des acquisitions 2023.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transfert aux entreprises
Une dotation de 0,04 M€ a été versée au profit du centre historique minier de Lewarde au titre de l’informatisation des collections publiques, scientifiques et patrimoniales.
Transferts aux collectivités territoriales
Une dotation de 0,1 M€ a été versée aux muséums d’histoire naturelle en région afin de contribuer à l’informatisation des collections naturalistes.
Transferts aux autres collectivités
Une dotation de 0,02 M€ a été versée aux autres collectivités, au profit de l’association française des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation.
DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES
Dotations en fonds propres
En raison de la création de la catégorie 53, les crédits initialement prévus en T7 ont été exécutés en T53.
ACTION
14 – Immobilier |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
14 – Immobilier | 47 397 539 | 1 505 801 363 | 1 553 198 902 | 47 397 539 | 1 221 515 304 | 1 268 912 843 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 47 397 539 | 21 155 244 | 47 397 539 | 21 155 244 |
Rémunérations d’activité | 27 253 134 | 12 160 071 | 27 253 134 | 12 160 071 |
Cotisations et contributions sociales | 19 640 310 | 8 634 554 | 19 640 310 | 8 634 554 |
Prestations sociales et allocations diverses | 504 095 | 360 620 | 504 095 | 360 620 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 927 710 535 | 958 461 667 | 927 710 535 | 957 653 896 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 3 587 660 |
| 5 023 771 |
Subventions pour charges de service public | 927 710 535 | 954 874 007 | 927 710 535 | 952 630 125 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 61 414 782 | 115 057 755 | 73 420 823 | 114 467 997 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 61 414 782 | 73 604 787 | 73 420 823 | 73 015 028 |
Subventions pour charges d'investissement |
| 41 452 969 |
| 41 452 969 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention |
| 13 615 453 |
| 10 426 069 |
Transferts aux entreprises |
| 200 000 |
| 500 000 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 10 742 644 |
| 6 953 260 |
Transferts aux autres collectivités |
| 2 672 809 |
| 2 972 809 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières | 516 676 046 | 90 191 102 | 220 383 946 | 138 171 955 |
Dotations en fonds propres | 516 676 046 | 90 191 102 | 220 383 946 | 138 171 955 |
Total | 1 553 198 902 | 1 198 481 222 | 1 268 912 843 | 1 241 875 161 |
M€ | Fonctionnement | Investissement | Dépenses d’intervention | Opérations financières | TOTAL | |||||
exécution 2023 | ||||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Constructions et 1er équipement CPER | 3,36 | 2,28 | 87,01 | 89,49 | 11,74 | 7,90 | 75,49 | 91,42 | 177,59 | 191,09 |
Opérations hors CPER hors PPP | 3,92 | 4,17 | 26,21 | 21,42 | - | 0,65 | 14,70 | 21,40 | 44,84 | 47,64 |
CHUSOGPN | 0,03 | 0,06 | 1,84 | 3,56 | - | - | 1,86 | 3,61 | ||
Campus / Partenariat public-privé (PPP) | 29,98 | 29,98 | - | - | 1,55 | 1,55 | - | 25,35 | 31,53 | 56,88 |
CONSTRUCTIONS / RESTRUCTURATIONS / | 37,29 | 36,48 | 115,06 | 114,47 | 13,29 | 10,10 | 90,19 | 138,17 | 255,83 | 299,22 |
MASSE SALARIALE RCE | 432,20 | 432,20 | - | - |
|
|
|
| 432,20 | 432,20 |
Maintenance et logistique | 415,33 | 415,33 | - | - | 0,33 | 0,33 | 415,65 | 415,65 | ||
Charges locatives | 14,55 | 14,55 | - | - | 14,55 | 14,55 | ||||
MAINTENANCE ET LOGISTIQUE | 429,87 | 429,87 | - | - | 0,33 | 0,33 | - | - | 430,20 | 430,20 |
Mise en sécurité Jussieu et EPAURIF | 7,99 | 7,99 | - | - | 7,99 | 7,99 | ||||
Mise en sécurité hors Jussieu | 29,16 | 29,16 | - | - | 29,16 | 29,16 | ||||
Dévolution du patrimoine | 21,94 | 21,94 | - | - | 21,94 | 21,94 | ||||
SÉCURITÉ | 59,09 | 59,09 | - | - | - | - | - | - | 59,09 | 59,09 |
ACTION IMMOBILIER | 958,46 | 957,65 | 115,06 | 114,47 | 13,62 | 10,43 | 90,19 | 138,17 | 1 177,3 | 1 220,72 |
PRÉSENTATION DE LA DÉPENSE IMMOBILIÈRE DU PROGRAMME
L’action 14 « immobilier » comprend l’ensemble des crédits destinés à financer des opérations immobilières des établissements d’enseignement supérieur et la masse salariale des personnels occupant des fonctions immobilières. Par opérations immobilières, on entend constructions nouvelles, restructurations, réhabilitations, acquisitions, ou encore actions relevant de la maintenance, de la mise en sécurité ou de l’entretien des bâtiments.
Les crédits de l’action « immobilier » sont répartis de la manière suivante :
sur le titre 3 - catégorie 32 : subventions pour charges de service public (masse salariale, dépenses de maintenance et logistique immobilière, crédits de mise en sécurité et sûreté, fonctionnement de l’EPAURIF, dotations récurrentes de dévolution, subventions correspondant aux redevances des contrats de partenariat sur la part des frais financiers, de fonctionnement et GER) ;
sur le titre 5 :
catégorie 51 : dépenses d’investissement de l’État portant sur les opérations immobilières (constructions, extensions et/ou réhabilitations) réalisées sous maîtrise d’ouvrage État ;
catégorie 53 : subventions pour investissement portant sur les opérations immobilières (constructions, extensions et/ou réhabilitations) réalisées sous maîtrise d’ouvrage confiée à des opérateurs, établissements publics d’enseignement supérieur et engagées en 2023 ;
sur le titre 7 - catégorie 72 : participations financières - dotations en fonds propres, correspondant au financement d’opérations immobilières (constructions, extensions et/ou réhabilitations) dont la maîtrise d’ouvrage a été confiée par l’État à un établissement public d’enseignement supérieur avant 2023 ou à une collectivité territoriale ainsi qu’aux dotations de 1er équipement et aux subventions correspondant à la part « investissement » des contrats de partenariat dont le pouvoir adjudicateur est un opérateur.
Au cours de l’exécution de la dépense, des crédits peuvent également être imputés sur le titre 3 - catégorie 31 - dépenses de fonctionnement et sur le titre 6 - crédits d’intervention - catégories 62, 63 et 64.
I - CONSTRUCTIONS ET RESTRUCTURATIONS (255,82 M€ en AE et 299,20 M€ en CP)
CPER - CONTRATS DE PLAN ÉTAT-REGIONS 2015-2020 et CONTRATS DE PLAN ÉTAT-REGIONS 2021-2027 - CONTRATS DE CONVERGENCE ET DE TRANSFORMATION DES DROM : 177,59 M€ en AE et 191,09 M€ en CP en 2023
L’exécution des contrats de plan État-Régions est détaillée dans la partie consacrée aux éléments transversaux - « grands projets transversaux et crédits contractualisés ».
Pour l’exercice 2023, le montant d’AE engagées (sur AE affectées non engagées, AE nouvelles et fonds de concours) au titre des CPER et contrats de convergence et de transformation des DROM s’élève à 177,59 M€. Le total des CP consommés au titre de ces contrats, y compris les fonds de concours rattachés en 2023 ou reportés, est de 191,09 M€.
Les crédits CPER, exécutés au niveau local sur des BOP de régions académiques et UO locales de Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, ont été consommés par nature de dépenses comme suit :
sur le titre 3 - fonctionnement général : 0,72 M€ en AE et 1,88 M€ en CP - Ces dépenses correspondent à des études (études de faisabilité, programmation…) ou des frais connexes d’opérations CPER (dépenses de publications des appels d’offres, frais de gardiennage de chantier, travaux d’impression des dossiers de consultation des entreprises, taxe de balayage avant réception, intérêts moratoires, règlement de contentieux, frais fonciers) et ont concerné un grand nombre de régions académiques ;
sur le titre 5 : 87,01 M€ en AE et 89,49 M€ en CP
en dépenses d’investissement : 64,86 M€ en AE et 67,34 M€ en CP - Ces dépenses correspondent au financement des opérations réalisées sous maîtrise d’ouvrage de l’État, assurée par les services des rectorats. Une partie des AE consommées l’a été sur AE affectées non engagées pour des projets inscrits au CPER 2015-2020 (réhabilitation énergétique de l’université de la Rochelle, 2e tranche de l’opération Hoche de l’université de Nîmes, relogement de l’INSHEA, mise en sécurité de la Sorbonne à Paris) ou au CPER 2021-2027 (réhabilitation du bâtiment N Arsenal pour l’université de Franche-Comté). Des AE nouvelles ont également été consommées pour des opérations du CPER 2021-2027 (relogement de l’INSHEA/PNEI, Campus Maret à Dijon, acquisition de l’ESIEE sur fonds de concours). Les CP consommés ont concerné essentiellement les projets cités plus haut ainsi la 2e tranche de la construction de l’Institut du Littoral à la Rochelle ;
en subventions pour charges d’investissement : 22,15 M€ en AE et en CP - Ces dépenses correspondent au financement d’études ou travaux d’opérations engagées en 2023 du CPER 2021-2027 et dont la maîtrise d’ouvrage a été confiée à un opérateur, établissement public d’enseignement supérieur, principalement dans les régions académiques suivantes : Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne (dont l’opération pilote Beaulieu – université de Rennes), Centre-Val de Loire (dont la reconstruction de l’EPU – université de Tours), Normandie (dont la réhabilitation du bâtiment Magellan – INSA Rouen), Occitanie (Campus connecté – site Vauban-université de Nîmes) et Pays de la Loire ;
sur le titre 6 ‑ 11,74 M€ en AE et 7,90 M€ en CP - Ces dépenses correspondent majoritairement au financement d’opérations :
sous maîtrise d’ouvrage assurée par des collectivités dans les régions académiques Centre-Val de Loire (Campus la Madeleine à Orléans), Île-de-France (IUT de Mantes) et Occitanie (locaux de vie étudiante sur le site Du Guesclin à Béziers – UM3) ;
sous maîtrise d’ouvrage confiée à un établissement : opérations inscrites dans les contrats de convergence et de transformation de territoires ultramarins pour l’université des Antilles en Guadeloupe et Martinique, université de Nouvelle-Calédonie et Polynésie française ;
sur le titre 7 - 75,49 M€ en AE et 91,42 M€ en CP - Ces dépenses concernent des opérations réalisées avec une maîtrise d’ouvrage confiée aux établissements ou collectivités territoriales.
Les AE consommées correspondent à l’engagement d’opérations inscrites dans le contrat de convergence et de transformation (CCT) de La Réunion ou prévues au CPER 2021-2027 dont les opérations réalisées avec une maîtrise d’ouvrage confiée à un établissement suivantes : restructuration de l’IUT Brabois à Nancy – Université de Lorraine, la réhabilitation du Pôle Sciences au centre-ville d’Amiens – Université Picardie Jules Verne ou la déconstruction-reconstruction du restaurant universitaire n° 1 à Talence – Crous de Bordeaux.
Les CP ont été consommés au titre du CCT de La Réunion, sur des opérations du CPER 2021-2027 dont la poursuite de l’opération Maupertuis de l’université Évry-Val d’Essonne et sur celles du CPER 2015-2020 dont la réhabilitation du bâtiment A de l’université Paris 8.
2,64 M€ en AE et 0,40 M€ en CP ont été imputés par erreur sur le titre 3 en subventions pour charges de service public pour une opération du CCT 2019-2022 prolongé en 2023 en Martinique.
Les CP consommés ont permis de financer à hauteur de 59 % des opérations du CPER 2015-2020 non achevées, de 40 % des opérations engagées au titre du CPER 2021-2027 et pour 1 % des projets inscrits dans les CCT des DROM.
OPÉRATIONS HORS CPER (hors CHUSOGPN) : 44,84 M€ en AE et 47,64 M€ en CP en 2023
Les crédits alloués pour les constructions hors CPER (hors PPP, campus budgétaires et CHUSOGPN) ont été consommés à hauteur de 44,84 M€ en AE et 47,64 M€ en CP comme suit :
sur le titre 3 : 3,92 M€ en AE et 4.17 M€ en CP
en dépenses de fonctionnement : 2,82 M€ en AE et 3,07 M€ en CP
aux charges de fonctionnement de l’opération de décontamination du site d’Arcueil dans le département du Val-de-Marne, qui a accueilli à partir des années 1930 jusqu’à la fin des années 1970 l’institut du radium de l’université de Paris, un laboratoire de recherche sur la radioactivité (2,29 M€ en AE et 2,59 M€ en CP) ;
au financement d’études préalables du Projet Campus Maret à Dijon (0,26 M€ en AE et 0,18 M€ en CP) ;
à des frais de notaire ou fonciers dont ceux de l’acquisition de l’ESIEE à Marne-la-Vallée (montant total de 0,27 M€ en AE et 0,30 M€ en CP) ;
en subventions pour charges de service public : 1,10 M€ en AE et en CP ; ces dépenses correspondent essentiellement à une dotation versée au MNHN pour les études préalables du Centre National des Matières extraterrestres (1 M€ en AE et CP) et à l’université de Polynésie française pour des études de faisabilité pour du logement étudiant (0,10 M€ en AE et CP) ;
sur le titre 5 : 26,21 M€ en AE et 21,42 M€ en CP
en dépenses d’investissement : 6,91 M€ en AE et 2,12 M€ en CP correspondant à des opérations réalisées sous maîtrise d’ouvrage de l’État dont le relogement de l’INSHEA à Saint-Germain-en Laye (2,85 M€ en AE), le rénovation de la bibliothèque Sainte-Barbe à Paris (1,54 M€ d’AE et 0,04 M€ de CP), le protocole transactionnel relatif à l’opération Nation-Picpus de l’université Paris 3 (1,19 M€ en AE et CP), les études concernant le site de Montrouge (0,30 M€ en AE et 0,24 M€ en CP) et celles du campus Condorcet à Aubervilliers (0,15 M€ en AE et 0,10 M€ en CP), le campus Maret à Dijon (0,05 M€ en AE et 0,10 M€ en CP), un complément à une opération du CPER 2015-2020 (réhabilitation ENSAM Angers) en pays de la Loire (0,20 M€ en CP) ainsi que l’extension du CUFR Mayotte, opération inscrite au contrat de convergence et de transformation de Mayotte mais imputée hors CPER (0,83 M€ en AE et 0,25 M€ en CP) ;
en subventions pour charges d’investissement : 19,30 M€ en AE et en CP correspondant à la mise en œuvre du plan de rénovation du Muséum national d’histoire naturelle pour lequel l’établissement a bénéficié en 2023 d’un soutien de l’État (13,80 M€ en AE et CP), à la première phase de l’expérimentation bretonne (rénovation thermique des universités bretonnes avec des cofinancements des collectivités locales et des universités (5 M€ en AE et CP) et au resserrement de l’INSHEA à Suresnes (0,50 M€ en AE et CP) ;
sur le titre 6 : 0,65 M€ en CP correspondant à une contribution hors CPER du MESR au financement de l’extension de la bibliothèque universitaire de l’université de Polynésie française (0,15 M€ en CP) ainsi qu’au projet de logements étudiants pour l’antenne Nord de l’université de Nouvelle-Calédonie (0,50 M€ en CP) ;
sur le titre 7 : 14,70 M€ en AE et 21,40 M€ en CP pour des opérations réalisées avec une maîtrise d’ouvrage confiée à des établissements dont :
La participation au financement de l’acquisition par l’université Panthéon-Assas d’un ensemble immobilier au 87 rue Notre-Dame des Champs à Paris à proximité du centre d’Assas (10 M€ en AE et CP) ;
Des compléments de financement pour des opérations inscrites dans les CPER réalisées sous maîtrise d’ouvrage collectivités ou établissement dont le resserrement de l’INSHEA à Suresnes (0,38 M€ en AE), les opérations MathSTIC et Illustration de l’université Sorbonne Paris Nord (total de 1 M€ en AE), la construction de locaux pour le CNAM sur le site du Landy à Saint-Denis (3 M€ en CP), la reconstruction de l’IUT d’Orléans (0,57 M€ en CP), le parachèvement de l’opération Nation-Picpus de l’université Paris 3 (0,5 M€ en AE) ;
Le financement du contrat d’Avenir Pays de la Loire (2,82 M€ en AE et 7,83 M€ en CP).
OPÉRATIONS HORS CPER – CAMPUS HOSPITALO-UNIVERSITAIRE SAINT-OUEN GRAND PARIS NORD (CHUSOGPN) : 1,86 M€ en AE et 3,61 M€ en CP en 2023
Le projet de campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris Nord (CHUSOGPN) vise à regrouper sur un même site des activités de soins, d’enseignement et de recherche, en lien avec la création d’un nouvel hôpital à Saint-Ouen-sur-Seine. Il comprend :
- un volet hospitalier du ressort de l’AP-HP ;
- un volet universitaire et vie étudiante qui comprend :
le bâtiment universitaire (financement hors CPER sur le programme 150) et le bâtiment recherche (financé par la Région au titre du CPER 2021-2027) sont réalisés par l’université Paris Cité (avec l’appui de l’EPAURIF) ;
le bâtiment vie étudiante dont la MOA est assurée par le CROUS de Paris, avec l’appui de l’EPAURIF et un financement au titre du CPER 2021-2027 ;
une passerelle qui reliera l’hôpital et le bâtiment enseignement-recherche et sera réalisé en co-maîtrise d’ouvrage AP-HP et UPC avec un financement CPER 2021-2027.
La maîtrise du foncier est réalisée directement par le MESR au bénéfice de l’université et du CROUS.
L’université Paris Cité a opté pour un marché public global de performance (MPGP) pour le bâtiment universitaire avec, en tranche optionnelle, le bâtiment recherche dont le dialogue compétitif a été engagé.
La signature du MPGP, initialement envisagée en 2023, a été décalée à 2024. En conséquence, la consommation ne s’élève qu’à 1,87 M€ en AE et 3,61 M€ en CP dont :
0,04 M€ en AE et 0,06 M€ en CP de crédits de fonctionnement pour les études de faisabilité et des frais liés au foncier ;
1,83 M€ en AE et 3,55 M€ en CP de crédits d’investissement au titre de la maîtrise foncière.
OPÉRATIONS RÉALISÉES EN CONTRAT DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ (PPP) ET CAMPUS FINANCÉES SUR CRÉDITS BUDGÉTAIRES (PPP et MOP) : 31,53 M€ en AE et 56,88 M€ en CP en 2023
Le descriptif détaillé des partenariats public-privé est présenté dans la partie relative aux éléments transversaux du programme.
Les crédits pour les opérations immobilières ont été consommés à hauteur de 31,53 M€ en AE et 56,88 M€ en CP de la façon suivante :
contribution au financement des redevances des contrats de partenariat :
22,64 M€ en CP pour la part « investissement » (dotations en fonds propres) ;
31,52 M€ en AE et CP pour la part « fonctionnement » (frais financiers, GER, frais de gestion…) dont 29,96 M€ en subventions pour charges de service public et 1,55 M€ en dépenses d’interventions pour le GIP numérique Bretagne ;
financement des études et travaux des opérations réalisées en MOP :
2,71 M€ en CP versés en dotations en fonds propres pour le campus prometteur de Nice.
0,01 M€ en AE et en CP ont par ailleurs été consommés en dépenses de fonctionnement pour des études pilotées par le MESR.
II - CRÉDITS DE MASSE SALARIALE (accession des universités aux RCE) (432,2 M€ en AE et CP)
Ces crédits d’un montant de 432,2 M€ en AE et CP versés en subventions de charge de service public, sont mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale des personnels en charge de l’immobilier des établissements ayant accédé aux responsabilités et compétences élargies.
Ils comprennent notamment :
les nouvelles mesures RH (15,1 M€) au titre de la revalorisation du point d’indice intervenue le 1er juillet 2022 (13 M€) et du Rendez-vous salarial de juin 2023 (2,1 M€) ;
les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre de la montée en puissance de la loi de programmation de la recherche (LPR) (2,1 M€) au titre des mesures RH (revalorisations indemnitaires, classement des enseignants chercheurs).
La dépense par catégorie d’opérateurs est ventilée comme suit :
• 84,1 % pour les universités ;
• 8,4 % pour des écoles et formations d’ingénieurs ;
• 7,5 % pour des établissements « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ».
III – MAINTENANCE ET LOGISTIQUE IMMOBILIÈRE (430,2 M€ en AE et en CP)
La consommation d’un montant de 430,2 M€ en AE et CP recouvre les moyens alloués à la maintenance et la logistique immobilière. Elle est répartie comme suit :
crédits de fonctionnement récurrent : 415,32 M€ en AE et en CP
Ces crédits ont été versés en subvention pour charges de service public à l’ensemble des opérateurs du programme pour le financement récurrent de la maintenance et de la logistique immobilière à hauteur de :
• 84,1 % pour les universités ;
• 8,4 % pour des écoles et formations d’ingénieurs ;
• 7,5 % pour les « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ».
crédits d’accompagnement : 14,55 M€ en AE et en CP
Ces crédits, versés en subventions pour charges de service public, correspondent notamment à la participation que le MESR a versée afin d’accompagner des établissements publics d’enseignement supérieur qui ont recours à des locations de locaux pour pallier des surfaces insuffisantes ou pour reloger provisoirement des activités lors de travaux de réhabilitation lourde (14,55 M€). Parmi les établissements soutenus à ce titre, on peut citer, les universités Paris 1 et Paris 2, l’UPEC, l’UT Paris-Dauphine, l’ENS Louis Lumière et l’EPHE.
crédits spécifiques : 0,33 M€ en AE et en CP imputés en dépenses d’intervention versés à l’Institut de France, établissement n’étant pas un opérateur de l’État relevant du programme 150 au titre de la maintenance immobilière.
IV – TRAVAUX DE MISE EN SÉCURITÉ (59,09 M€ en AE et en CP en 2023)
ÉTABLISSEMENT PUBLIC D’AMÉNAGEMENT UNIVERSITAIRE DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE (EPAURIF) : 7,99 M€ en AE et en CP
L’établissement public d’aménagement universitaire de la région Île-de-France (EPAURIF), constitué par décret n° 2010-965 du 26 août 2010 à partir de l’établissement public du campus de Jussieu (EPCJ) et l’établissement public d’aménagement universitaire (EPAU), assure la continuité des missions qu’exerçait l’EPCJ pour le campus de Jussieu.
Hors Jussieu, l’EPAURIF est chargé de mettre en œuvre le schéma d’implantation immobilière universitaire en Île-de-France et d’assurer des missions de maîtrise d’ouvrage pour des établissements d’enseignement supérieur situés dans cette région. Il intervient en tant que maître d’ouvrage mandataire ou en tant que conducteur d’opérations. Il réalise tous types de missions : études générales, études de programmation, études de conception, travaux, garantie de parfait achèvement et prestations de transfert.
En 2023, l’établissement a continué d’accompagner des opérations immobilières franciliennes dont la construction du volet enseignement supérieur du CHU Saint-Ouen Grand Paris Nord, la réhabilitation du site principal de l’université Paris-Dauphine ou le transfert de l’INSHEA à Saint-Germain-en-Laye.
Les crédits versés à l’établissement public d’aménagement universitaire de la région Île-de-France (EPAURIF) s’élèvent à 7,99 M€ en AE et CP sur le titre 3 au titre des dépenses de fonctionnement de l’établissement public (y compris la masse salariale).
MISE EN SÉCURITÉ DES ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : 29,16 M€ en AE et en CP
Depuis 2019, l’enveloppe destinée à la mise en sécurité permet d’accompagner les établissements dans le financement de travaux de mise en sécurité réglementaire et de sécurisation des locaux. L’enveloppe allouée en 2023, d’un montant total de 29,16 M€, a permis d’accompagner 102 établissements dans le financement de leurs besoins prioritaires de mise en sécurité et de sûreté, recensés dans le cadre d’une enquête réalisée mi 2022 par le MESR pour la période 2023-2024.
Elle se répartit comme suit :
16,17 M€ en AE et en CP, versés en subventions pour charges de service public, pour la réalisation de travaux :
de mise aux normes incendie (remplacement de systèmes de sécurité incendie, désenfumage, installation de portes coupe-feu…) afin de lever des avis défavorables des commissions de sécurité, pour notamment les universités de Strasbourg, Aix-Marseille, Lille, Lyon 3, Rouen, CY, Sorbonne, Paris Cité, le CNAM ou l’INSA de Lyon ;
de désamiantage dont l’université de Versailles-Saint-Quentin ou l’INP Toulouse ;
de mise en conformité de sorbonnes et systèmes d’extraction dans les laboratoires comme pour les universités de Rennes ou de Caen ;
de création de locaux de stockage de produits dangereux dont l’université Sorbonne Paris Nord.
12,99 M€ en AE et en CP, versés en subventions pour charges de service public, pour la sécurisation des campus comme le déploiement de systèmes de vidéo protection, la mise en place de contrôle d’accès notamment dans les zones ZRR et la création de PC sécurité, l’installation d’alarmes anti-intrusion, la pose de clôtures ainsi que le renforcement des mesures de sécurité dans le cadre de Vigipirate.
V - DÉVOLUTION DU PATRIMOINE : 21,94 M€ en AE et en CP en 2023
Trois universités (Clermont 1, Poitiers et Toulouse 1) ont signé au cours de l’année 2011 une convention de dévolution avec l’État leur transférant la propriété du patrimoine immobilier et qui prévoient le versement d’une dotation récurrente de dévolution. Le montant annuel total de ces dotations récurrentes est de 21,94 M€ pour les trois universités, qui se décompose comme suit :
6,135 M€ pour l’université Clermont-Auvergne (fusion des ex universités Clermont 1 et 2) ;
10,8 M€ pour l’université de Poitiers ;
5 M€ pour l’université Toulouse 1.
Ces dotations ont été versées en 2023 en subventions pour charges de service public pour le montant total de 21,94 M€.
ACTION
15 – Pilotage et support du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
15 – Pilotage et support du programme | 127 076 541 | 1 599 580 758 | 1 726 657 299 | 127 076 541 | 1 599 580 758 | 1 726 657 299 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 127 076 541 | 139 625 185 | 127 076 541 | 139 625 185 |
Rémunérations d’activité | 73 124 559 | 88 147 033 | 73 124 559 | 88 147 033 |
Cotisations et contributions sociales | 52 653 904 | 49 566 850 | 52 653 904 | 49 566 850 |
Prestations sociales et allocations diverses | 1 298 078 | 1 911 302 | 1 298 078 | 1 911 302 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 1 553 964 587 | 1 642 162 043 | 1 553 964 587 | 1 644 713 183 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 8 271 257 | 12 050 359 | 8 271 257 | 14 601 499 |
Subventions pour charges de service public | 1 545 693 330 | 1 630 111 684 | 1 545 693 330 | 1 630 111 684 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 45 616 171 | 53 658 912 | 45 616 171 | 53 673 912 |
Transferts aux ménages |
| 271 864 |
| 271 864 |
Transferts aux entreprises |
| 3 164 870 |
| 3 164 870 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 212 |
| 212 |
Transferts aux autres collectivités | 45 616 171 | 50 221 966 | 45 616 171 | 50 236 966 |
Total | 1 726 657 299 | 1 835 446 140 | 1 726 657 299 | 1 838 012 281 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement courant
Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnels se sont élevés à 14,6 M€ en AE et en CP. Elles se répartissent notamment de la manière suivante :
4 M€ en AE et 4,1 M€ en CP pour la sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques (SIES) ;
3,8 M€ en AE et 4,3 M€ CP pour le service à compétence nationale Parcoursup ;
3,5 M€ en AE et 3 M€ en CP pour l’administration centrale, notamment au titre des compensations versées pour les mises à disposition des personnels des établissements d’enseignement supérieur au bénéfice de l’administration centrale ;
2,2 M€ en AE et 2,1 M€ en CP pour le Conseil national des universités (CNU) ;
0,3 M€ en AE et en CP pour les rectorats, à destination notamment de l’action sociale et de l’organisation des examens et concours ;
0,4 M€ en AE et en CP pour l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF) ;
0,2 M€ en AE et CP pour l’Institut universitaire de France (IUF) ;
0,1 M€ en AE et CP pour le Service interacadémique des examens et concours (SIEC) ;
0,1 M€ en AE et en CP pour la délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI).
Les dépenses de fonctionnement sont minorées de 2,5 M€ en AE, qui correspondent à des retraits d’engagement du HCERES devenus sans objet du fait de sa transformation en autorité publique indépendante en 2022.
Subventions pour charges de service public
Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 15 « Pilotage et support du programme » s’élèvent à 1 630,1 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.
Ils comprennent notamment les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre :
du soutien exceptionnel du ministère suite à l’augmentation des coûts de l’énergie (99 M€) ;
du renforcement de l’autonomie et des établissements dans le cadre de la mise en place des contrats d’objectifs, de moyens et de performance (COMP) (59 M€) ;
du financement de la hausse de la valeur du point intervenue le 1er juillet 2022 (37,9 M€) et des mesures du Rendez-vous salarial du 12 juillet 2023 (7,3 M€) ;
du renforcement de l’accompagnement médical dans le cadre de la réforme des services de santé étudiante (8,2 M€) ;
les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre de la montée en puissance de la loi de programmation de la recherche (LPR) (2,9 M€) au titre des mesures RH.
Ils se décomposent en :
- crédits de masse salariale (1 348,4 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge des fonctions support et du pilotage des établissements ;
Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
1 169 M€ (86,7 %) pour les universités et assimilés ;
85,4 M€ (6,3 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
73,2 M€ (5,4 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
17,3 M€ (1,3 %) pour les communautés d’universités et d’établissements ;
3 M€ (0,2 %) pour les opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche ;
0,5 M€ (0,1 %) pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file).
- crédits de fonctionnement (281,7 M€) détaillés comme suit :
crédits de fonctionnement récurrent (165,5 M€) mobilisés pour le financement du fonctionnement des établissements :
108,2 M€ (65,4 %) ont été attribués aux universités et assimilés ;
23,2 M€ (14 %) financent le fonctionnement des « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont 5,8 M€ sont versés au titre du fonctionnement des écoles normales supérieures (ENS), 5,1 M€ pour le conservatoire national des arts et métiers (CNAM), 1,7 M€ pour l’université Paris Dauphine-PSL, 1,4 M€ pour l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS), 1,3 M€ pour le muséum national d’histoire naturelle (MNHN), 1,1 M€ pour l’institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), 1 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP), 1 M€ pour le collège de France, 0,9 M€ pour l’école pratique des hautes études (EPHE), 0,9 M€ pour l’école nationale des Chartes , 0,8 M€ pour la fondation maison des sciences de l’Homme (FMSH), 0,8 M€ pour les observatoires de Paris et de la Côte d’Azur et 0,8 M€ pour l’institut physique du globe de Paris (IPG). Les 0,6 M€ restants contribuent au financement des établissements suivants : l’institut d’administration des entreprise (IAE) de Paris, l’école nationale des arts et techniques du théâtre (ENSATT), l’institut national d’histoire de l’art (INHA), l’institut d’enseignement supérieur et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), l’école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB);
20,9 M€ (12,6 %) participent au fonctionnement des « opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et la recherche » dont 9,6 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP AMUE, 5,5 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP RENATER, 4,7 M€ pour le CINES, 0,4 M€ pour le groupement d’intérêt public France université numérique chargé du pilotage de la plateforme de cours en ligne FUN-MOCC, 0,4 M€ pour le GIP ERASMUS, 0,2 M€ attribués à la chancellerie de Paris et 0,1 M€ pour l’agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (GIP ADUDA) ;
11,2 M€ (6,8 %) financent le fonctionnement des écoles et formations d’ingénieurs ;
1,5 M€ (0,9 %) contribuent principalement au fonctionnement de Campus France ;
0,5 M€ (0,3 %) participent au fonctionnement des communautés d’universités et d’établissements dont 0,2 M€ à la ComUE Paris Lumières, 0,2 M€ à la ComUE de Toulouse et 0,1 M€ à la ComUE de Lyon.
crédits d’accompagnement (116,2 M€) destinés à la poursuite des objectifs suivants :
renforcer les capacités de gouvernance, de pilotage et de gestion de l’activité universitaire : 108,1 M
5,2 M€ pour l’organisation du conseil national des universités ;
3,9 M€ de financement des surcoûts liés à la crise sanitaire (accompagnement psychologique des étudiants) ;
99 M€ de soutiens financiers exceptionnels versés par le MESR pour les surcoûts énergétiques.
accompagner les établissements dans leur autonomie et dans l’organisation des concours : 5,3 M€
2,1 M€ à l’ONISEP et à l’université de Bordeaux dans le cadre du fonctionnement de la plateforme Parcoursup et Trouver mon master ;
1 M€ de financement de la compensation apprentissage 2023 ;
1 M€ au GIP AMUE dans le cadre du projet PEGASE ;
0,6 M€ de soutien aux politiques publiques pour le plan tourisme (0,4 M€) et pour des actions menées pour la parité et la lutte contre les discriminations (0,2 M€) ;
0,6 M€ pour l’organisation des concours destinés aux personnels ingénieurs et personnels techniques et administratifs de recherche et de formation (ITARF) au sein des opérateurs du programme, ainsi que l’organisation des concours d’agrégation (droit privé, droit public, histoire du droit, sciences économiques et sciences de gestion).
développer les technologies de l’information et du numérique : 1,6 M€
0,9 M€ au titre de la conduite des enquêtes d’insertion professionnelle ;
0,3 M€ pour la promotion des outils du numérique ;
0,4 M€ pour le financement du groupe logiciel.
développer la dimension internationale de l’enseignement supérieur : 1,2 M€
une dotation de 1,2 M€ a permis de financer des actions spécifiques concourant au rayonnement de la France universitaire et scientifique.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux ménages
0,3 M€ ont été versés à Campus France et à la fondation maison des sciences de l’Homme (FMSH) au titre des actions concourant au rayonnement de la France universitaire et scientifique.
Transferts aux entreprises
3,2 M€ concernent principalement la participation financière de l’État au budget du Grand Équipement National de Calcul Intensif (GENCI).
Transferts aux collectivités territoriales
212 € ont été versées au Centre Technique du Livre de l’Enseignement Supérieur et auprès d’un établissement public local d’enseignement (EPLE).
Transferts aux autres collectivités
50,2 M€ de transferts aux autres collectivités ont permis de financer les actions suivantes : 20,3 M€ pour le Haut conseil d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES), 6,1 M€ pour les relations internationales de l’enseignement supérieur dont 3,8 M€ pour l’université franco-allemande, 2,3 M€ pour le programme national d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil (PAUSE), 2,7 M€ pour l’Institut de France, 2,7 M€ pour l’ACOSS au titre de la compensation des exonérations de cotisations prévues dans le cadre du dispositif JEU (entrepreneuriat étudiant), 2 M€ à l’OMS, 2 M€ pour les actions de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, 1,8 M€ pour la conférence des présidents d’universités (CPU), 1,4 M€ pour le GIP Institut français d’islamologie, 1,3 M€ versé aux sociétés de droits d’auteur sur l’utilisation des œuvres (SACEM, AVA, PROCIREP, CFC), 1 M€ à la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs, 0,9 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP CNFM, 0,9 M€ pour le GIP PIX, 0,8 M€ à l’université numérique, 0,8 M€ pour le GIP Bretagne, 0,5 M€ à la FNEGE, 0,5 M€ pour l’EHESP, 0,4 M€ pour l’académie nationale de médecine, 0,3 M€ à l’agence universitaire de la francophonie, 0,3 M€ au GIP « mission libération », 0,3 M€ à l’université numérique francophone des sciences de la santé et du sport, 0,2 M€ pour l’OCDE, 0,1 M€ pour l’association Bernard Grégory et 2,9 M€ ont été versés sur la base de différentes conventions (AFNOR, Bureau des longitudes, CIERA, CFA, AG CNAM de Bretagne, réseau MenS, ADIUT, fondation partenariale Polytech...).
ACTION
17 – Recherche |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
17 – Recherche | 107 100 866 | 4 116 166 270 | 4 223 267 136 | 107 100 866 | 4 116 166 270 | 4 223 267 136 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 107 100 866 | 43 652 190 | 107 100 866 | 43 652 190 |
Rémunérations d’activité | 62 896 393 | 24 168 705 | 62 896 393 | 24 168 705 |
Cotisations et contributions sociales | 43 000 776 | 19 165 121 | 43 000 776 | 19 165 121 |
Prestations sociales et allocations diverses | 1 203 697 | 318 365 | 1 203 697 | 318 365 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 4 115 645 142 | 4 029 153 885 | 4 115 645 142 | 4 029 153 885 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 231 980 |
| 231 980 |
|
Subventions pour charges de service public | 4 115 413 162 | 4 029 153 885 | 4 115 413 162 | 4 029 153 885 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 521 128 | 824 224 | 521 128 | 824 224 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 818 400 |
| 818 400 |
Transferts aux autres collectivités | 521 128 | 5 824 | 521 128 | 5 824 |
Total | 4 223 267 136 | 4 073 630 299 | 4 223 267 136 | 4 073 630 299 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Subventions pour charges de service public
Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 17 « Recherche » s’élèvent à 4 029,2 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Un montant légèrement plus faible que celui prévu dans la loi de finance initiale (LFI).
Ils comprennent en particulier :
les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre de la montée en puissance de la loi de programmation de la recherche (LPR) (110,7 M€) dont 20,8 M€ pour les mesures RH (revalorisations indemnitaires, classement des enseignants chercheurs), 26 M€ pour les créations et la revalorisation des contrats doctoraux et 63,9 M€ pour les mesures en faveur de la recherche (moyens aux laboratoires, dotation au démarrage et allocations dans le cadre des contrats d’objectifs, de moyens et de performance - COMP – au titre des projets de recherche et innovation) ;
les nouvelles mesures RH (129,8 M€) au titre de la revalorisation du point d’indice intervenue le 1er juillet 2022 (112,6 M€) et du Rendez-vous salarial de juin 2023 (17,2 M€).
De façon détaillée, les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public pour l’action 17 se décomposent en :
- crédits de masse salariale (3 860,4 M€) mobilisés pour le financement de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la recherche universitaire.
Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
3 326,3 M€ (86,2 %) pour les universités et assimilés ;
310,6 M€ (8 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
218,2 M€ (5,7 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
4,2 M€ (0,1 %) pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
0,9 M€ pour les communautés d’universités et d’établissements (ComUE) ;
0,2 M€ pour les opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche.
- crédits de fonctionnement (168,8 M€) répartis comme suit :
crédits de fonctionnement récurrent (141,3 M€) mobilisés pour participer au financement des établissements :
89,4 M€ (63,3 %) financent le fonctionnement des universités et assimilés ;
33,1 M€ (23,4 %) participent au financement du fonctionnement des « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont 7,6 M€ pour les écoles normales supérieures (ENS), 3,8 M€ pour les observatoires de Paris et de la Côte d’Azur, 3,6 M€ pour le collège de France, 3,6 M€ pour les cinq écoles françaises à l’étranger, 3,5 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP), 2,3 M€ pour le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), 2 M€ pour la fondation maison des sciences de l’Homme (FMSH), 1,7 M€ pour l’institut physique du globe de Paris (IPGP), 1,3 M€ pour l’institut national d’histoire de l’art (INHA), 1,1 M€ pour l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS), 0,8 M€ pour l’université Paris Dauphine-PSL, 0,7 M€ pour l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) et 0,6 M€ pour l’école pratique des hautes études (EPHE). Le 0,5 M€ restants sont ventilés entre les opérateurs suivants : l’Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation inclusive (INSEI), l’École nationale des Chartes (ENC), le conservatoire national des arts et métiers (CNAM), l’école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) et l’Institut d’administration des entreprises de Paris (IAE Paris) ;
18,8 M€ (13,3 %) ont été attribués aux écoles et formations d’ingénieurs.
crédits d’accompagnement (27,5 M€) :
10,2 M€ au titre de la LPR 2023, principalement pour la dotation au démarrage ;
8,9 M€ au titre des crédits scientifiques ;
8 M€ au laboratoire antidopage français (LADF) pour des dépenses de matériel ;
0,2 M€ au titre du Plan tourisme ;
0,1 M€ à l’École nationale supérieure des arts et métiers (Ensam) pour la coordination du réseau du Groupement d’intérêt scientifique « Systems, Manufacturing, Academics, Resources, Technologies » (GIS S.mart) ;
0,1 M€ à l’Académie des sciences d’Outre-mer (Asom) Paris dans le cadre du soutien du Ministère.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux collectivités territoriales
0,8 M€ ont été versés au titre de la participation financière du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche à l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI).
Transferts aux autres collectivités
0,006 M€ ont été versés à L’EHESP au titre de mesures LPR.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| Réalisation 2022 | Prévision LFI 2023 | Réalisation 2023 | |||
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Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
CAMPUS France (P185) | 2 071 265 | 2 071 265 | 2 006 933 | 2 006 933 | 1 910 989 | 1 910 989 |
Subventions pour charges de service public | 1 770 455 | 1 770 455 | 1 815 491 | 1 815 491 | 1 786 425 | 1 786 425 |
Transferts | 300 810 | 300 810 | 191 442 | 191 442 | 124 564 | 124 564 |
EPMQB - Etablissement public du musée du quai Branly (P175) | 22 473 616 | 22 473 616 | 23 803 013 | 23 803 013 | 22 689 264 | 22 689 264 |
Subventions pour charges de service public | 22 211 416 | 22 211 416 | 23 503 013 | 23 503 013 | 22 427 064 | 22 427 064 |
Dotations en fonds propres | 262 200 | 262 200 | 300 000 | 300 000 |
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Subventions d'investissement |
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| 262 200 | 262 200 |
CNSAD - Conservatoire national supérieur d'art dramatique (P361) |
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| 400 | 400 |
Subventions pour charges de service public |
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| 400 | 400 |
CNSMD Paris - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (P361) |
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| 400 | 400 |
Subventions pour charges de service public |
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| 400 | 400 |
Ecoles d'architecture - Ecoles nationales supérieures d'architecture (P361) | 139 812 | 139 812 |
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| 45 553 | 45 553 |
Subventions pour charges de service public | 139 812 | 139 812 |
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| 45 553 | 45 553 |
ENSTA Bretagne - Ecole nationale supérieure de techniques avancées Bretagne (P144) | 7 177 | 7 177 | 2 116 | 2 116 |
|
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Subventions pour charges de service public | 7 177 | 7 177 | 2 116 | 2 116 |
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ENSTA Paris - Ecole nationale supérieure de techniques avancées (P144) | 9 008 | 9 008 |
|
| 6 756 | 6 756 |
Subventions pour charges de service public | 9 008 | 9 008 |
|
| 6 756 | 6 756 |
ISAE - Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (P144) | 215 238 | 215 238 | 175 705 | 175 705 | 207 439 | 207 439 |
Subventions pour charges de service public | 215 238 | 215 238 | 175 705 | 175 705 | 207 439 | 207 439 |
X - Ecole polytechnique (P144) | 5 291 493 | 5 291 493 | 5 122 593 | 5 122 593 | 5 647 359 | 5 647 359 |
Subventions pour charges de service public | 5 291 493 | 5 291 493 | 5 122 593 | 5 122 593 | 5 647 359 | 5 647 359 |
IPP - Institut Polytechnique de Paris (P144) | 230 963 | 230 963 | 230 964 | 230 964 | 555 696 | 555 696 |
Subventions pour charges de service public | 230 963 | 230 963 | 230 964 | 230 964 | 555 696 | 555 696 |
ENSAD - Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (P361) |
|
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| 400 | 400 |
Subventions pour charges de service public |
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|
|
| 400 | 400 |
ENSMIS - Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son (P361) |
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| 400 | 400 |
Subventions pour charges de service public |
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| 400 | 400 |
ENPC - Ecole nationale des Ponts et Chaussées (P217) | 81 733 | 81 733 | 56 737 | 56 737 | 276 599 | 276 599 |
Subventions pour charges de service public | 81 733 | 81 733 | 56 737 | 56 737 | 276 599 | 276 599 |
CNED - Centre national d'enseignement à distance (P214) |
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| 350 000 | 350 000 |
Subventions pour charges de service public |
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| 350 000 | 350 000 |
EPPD - Etablissement public du palais de la porte Dorée (P175) | 51 631 | 51 631 |
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| 100 000 | 100 000 |
Subventions pour charges de service public | 51 631 | 51 631 |
|
| 100 000 | 100 000 |
ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions (P214) | 700 000 | 700 000 | 700 000 | 700 000 | 2 057 752 | 2 057 752 |
Subventions pour charges de service public | 700 000 | 700 000 | 700 000 | 700 000 | 2 057 752 | 2 057 752 |
Universités et assimilés (P150) | 11 767 507 494 | 11 819 676 012 | 12 597 447 584 | 12 297 976 883 | 12 346 275 849 | 12 369 251 578 |
Subventions pour charges de service public | 11 696 495 883 | 11 696 495 883 | 12 138 167 683 | 12 138 167 683 | 12 247 907 986 | 12 245 664 104 |
Dotations en fonds propres | 69 337 111 | 121 299 602 | 456 917 801 | 157 447 100 | 77 690 208 | 102 590 769 |
Transferts | 1 674 500 | 1 880 527 | 2 362 100 | 2 362 100 | 254 648 | 573 698 |
Subventions d'investissement |
|
|
|
| 20 423 007 | 20 423 007 |
Ecoles et formations d'ingénieurs (P150) | 839 515 275 | 835 915 275 | 912 626 294 | 912 364 546 | 874 037 870 | 867 685 990 |
Subventions pour charges de service public | 834 945 275 | 834 945 275 | 907 251 078 | 907 251 078 | 862 871 370 | 862 871 370 |
Dotations en fonds propres | 4 570 000 | 970 000 | 5 375 216 | 5 113 468 | 8 818 510 | 2 466 630 |
Subventions d'investissement |
|
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| 2 347 990 | 2 347 990 |
IERDJ - Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice (P310) | 30 000 | 30 000 |
|
| 30 000 | 30 000 |
Transferts | 30 000 | 30 000 |
|
| 30 000 | 30 000 |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) | 894 346 994 | 900 616 994 | 883 757 366 | 883 715 584 | 939 711 889 | 936 386 889 |
Subventions pour charges de service public | 876 809 894 | 876 809 894 | 882 899 343 | 882 899 343 | 915 861 349 | 915 861 349 |
Dotations en fonds propres | 14 100 000 | 20 370 000 | 858 023 | 816 241 | 3 425 000 | 100 000 |
Transferts | 3 437 100 | 3 437 100 |
|
| 2 483 300 | 2 483 300 |
Subventions d'investissement |
|
|
|
| 17 942 240 | 17 942 240 |
Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (P150) | 61 928 272 | 61 928 272 | 83 206 495 | 85 951 482 | 60 637 671 | 60 037 671 |
Subventions pour charges de service public | 61 928 272 | 61 928 272 | 55 969 598 | 55 969 598 | 59 987 632 | 59 987 632 |
Dotations en fonds propres |
|
| 27 236 897 | 29 981 884 | 600 000 |
|
Transferts |
|
|
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| 39 | 39 |
Subventions d'investissement |
|
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| 50 000 | 50 000 |
EPAURIF - Etablissement public d'aménagement universitaire de la région Ile-de-France (P150) | 7 441 571 | 7 441 571 | 7 500 000 | 7 500 000 | 8 037 027 | 8 037 027 |
Subventions pour charges de service public | 7 441 571 | 7 441 571 | 7 500 000 | 7 500 000 | 8 037 027 | 8 037 027 |
Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231) | 8 628 480 | 5 040 013 | 4 853 392 | 4 620 033 | 6 625 175 | 5 782 162 |
Subventions pour charges de service public | 92 013 | 92 013 | 61 187 | 61 187 | 61 455 | 61 455 |
Dotations en fonds propres | 8 536 467 | 4 948 000 | 4 792 205 | 4 558 846 | 5 873 988 | 5 030 975 |
Subventions d'investissement |
|
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| 689 732 | 689 732 |
Communautés d'universités et d'établissements (P150) | 29 228 182 | 27 838 182 | 29 984 525 | 29 939 208 | 22 520 023 | 22 750 023 |
Subventions pour charges de service public | 26 228 182 | 26 228 182 | 29 053 867 | 29 053 867 | 22 520 023 | 22 520 023 |
Dotations en fonds propres | 3 000 000 | 1 610 000 | 930 658 | 885 341 |
| 230 000 |
CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (P172) |
| 15 700 |
|
|
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Transferts |
| 15 700 |
|
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|
CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172) | 1 395 294 | 1 395 294 | 1 352 698 | 1 352 698 | 1 631 935 | 1 631 935 |
Subventions pour charges de service public | 1 395 294 | 1 395 294 | 1 352 698 | 1 352 698 | 1 631 935 | 1 631 935 |
INED - Institut national d'études démographiques (P172) |
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| 46 568 | 46 568 |
Subventions pour charges de service public |
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| 46 568 | 46 568 |
Groupe Mines Télécom (P192) | 479 197 | 479 197 | 301 371 | 301 371 | 468 957 | 468 957 |
Subventions pour charges de service public | 479 197 | 479 197 | 301 371 | 301 371 | 468 957 | 468 957 |
INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172) |
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| 36 150 |
Transferts |
|
|
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| 36 150 |
Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142) | 1 093 895 | 1 093 895 | 1 027 128 | 1 027 128 | 1 164 885 | 1 164 885 |
Subventions pour charges de service public | 1 093 895 | 1 093 895 | 1 027 128 | 1 027 128 | 1 164 885 | 1 164 885 |
Universcience (P361) | 31 000 | 31 000 |
|
| 41 162 | 41 162 |
Subventions pour charges de service public | 31 000 | 31 000 |
|
| 41 162 | 41 162 |
Total | 13 642 897 590 | 13 692 773 341 | 14 554 154 914 | 14 256 846 994 | 14 295 078 018 | 14 307 200 003 |
Total des subventions pour charges de service public | 13 537 649 402 | 13 537 649 402 | 14 055 190 572 | 14 055 190 572 | 14 154 062 592 | 14 151 818 710 |
Total des dotations en fonds propres | 99 805 778 | 149 459 802 | 496 410 800 | 199 102 880 | 96 407 706 | 110 418 374 |
Total des transferts | 5 442 410 | 5 664 137 | 2 553 542 | 2 553 542 | 2 892 551 | 3 247 751 |
Total des subventions d'investissement |
|
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|
| 41 715 169 | 41 715 169 |
Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.
| Réalisation 2023 | |
Opérateur financé (Programme chef de file) |
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Nature de la dépense |
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| Autorisations d’engagement | Crédits de paiements |
Universités et assimilés (P150) | 12 245 314 124 | 12 266 906 124 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 12 245 268 714 | 12 245 268 714 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | - | - |
Transferts (Titre 6) | 45 410 | 45 410 |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - | 21 592 000 |
|
|
|
Écoles et formations d’ingenieurs (P150) | 862 871 370 | 862 871 370 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 862 871 370 | 862 871 370 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | - | - |
Transferts (Titre 6) | - | - |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - | - |
|
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|
Autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche (P150) | 932 207 249 | 932 207 249 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 915 923 949 | 915 923 949 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | 13 800 000 | 13 800 000 |
Transferts (Titre 6) | 2 483 300 | 2 483 300 |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - |
|
|
|
|
Opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche (P150) | 59 987 632 | 59 987 632 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 59 987 632 | 59 987 632 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | - | - |
Transferts (Titre 6) | - | - |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - | - |
|
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EPAURIF (P150) | 8 037 027 | 8 037 027 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 8 037 027 | 8 037 027 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | - | - |
Transferts (Titre 6) | - | - |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - | - |
|
|
|
Communautés d’universités et d’établissements (P150) | 22 520 023 | 22 520 023 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 22 520 023 | 22 520 023 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | - | - |
Transferts (Titre 6) | - | - |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - | - |
|
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|
Opérateurs de l’État (autre programme chef de file) | 37 201 369 | 37 201 369 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 36 814 605 | 36 814 605 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | 262 200 | 262 200 |
Transferts (Titre 6) | 124 564 | 124 564 |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - | - |
|
|
|
TOTAL | 14 168 138 794 | 14 189 730 794 |
Subventions pour charges de service publics (Titre 32) | 14 151 423 320 | 14 151 423 320 |
Subventions pour charges d’investissement (titre 5 - catégorie 53) | 14 062 200 | 14 062 200 |
Transferts (Titre 6) | 2 653 274 | 2 653 274 |
Dotations en fonds propres (Catégorie 72) | - | 21 592 000 |
Les données figurant dans le premier tableau ci-dessus, « Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l’État » proviennent du système d’information financier de l’État, Chorus, après regroupement automatisé des données individuelles de chaque établissement par catégorie d’opérateur en utilisant le numéro SIREN.
Les éléments d’exécution figurant dans le second tableau ci-dessus proviennent des bases de données de la direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) fournissant les données individuelles par établissement regroupées par catégories d’opérateurs.
Les écarts constatés entre ces deux tableaux résultent notamment de cette automatisation qui peut conduire à ne pas prendre en compte les différents changements de périmètre opérés sur chaque catégorie d’opérateurs du programme 150 (fusion d’établissements expérimentaux, avec le cas échéant des établissements composants conservant leur personnalité morale…).
1- Présentation des données d’exécution 2023 des crédits alloués aux opérateurs de l’État par le programme 150 :
En 2023, l’ensemble des opérateurs de l’État bénéficiant de financements de la part du programme 150 (incluant les opérateurs sous tutelle du P150, ainsi que les opérateurs rattachés à un programme tiers mais recevant des subventions de la part du P150) ont reçu un montant total de crédits de 14 168 M€ en AE et 14 190 M€ en CP :
14 151 M€ en AE et en CP au titre des subventions pour charges de service public (SCSP) ;
14,1 M€ en AE et en CP au titre des subventions pour charges d’investissement (Titre 5) :
2,7 M€ en AE et en CP de transfert de crédits (Titre 6) ;
21,6 M€ en CP au titre des dotations en fonds propres (Titre 7).
Pour les opérateurs rattachés au programme 150 :
Le montant total du financement par ce programme est de 14 131 M€ en AE et 14 153 M€ en CP répartis comme suit :
14 115 M€ en AE et CP pour subventions pour charges de services public (SCSP) ;
13,8 M€ pour les subventions pour charges d’investissement (Titre 5) ;
2,5 M€ en AE et en CP de crédits de transfert (Titre 6) ;
21,6 M€ en CP de dotations en fonds propres (Titre 7).
Pour les opérateurs rattachés à titre principal à d’autres programmes du budget général que le P150 mais qui bénéficient de subventions de la part du P150, le montant total des financements par ce programme est de 37,2 M€ en AE et en CP répartis comme suit :
36,8 M€ en AE et en CP de subventions pour charges de services publics (SCSP) ;
0,3 M€ en AE et en CP pour les subventions pour charges d’investissement (Titre 5) ;
0,1 M€ en AE et en CP pour les transferts (Titre 6).
Les opérateurs rattachés à titre principal à d’autres programmes du budget général que le P150 mais qui bénéficient de subventions pour charges de services publics de la part du P150 sont notamment (liste non exhaustive) :
l’établissement Public du Musée du Quai Branly rattaché au programme 175 " Patrimoines " pour 22,4 M€ ;
l’École Polytechnique sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » pour 5,6 M€ ;
l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP) sur le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » pour 2,1 M€ ;
Campus France sur le programme 185 " Diplomatie culturelle et influence " pour 1,8 M€ ;
le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) sur le programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » pour 1,6 M€ ;
les écoles d’enseignement supérieur agricole et vétérinaire sur le programme 142 « Enseignement supérieur et recherches agricoles » pour 1,2 M€ ;
l’institut polytechnique de Paris (IPP) sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » pour 0,6 M€ ;
Le Centre National d’Enseignement à Distance sur le programme 214 « Établissements de soutien à la politique éducative » 0,4 M€ ;
le Groupe Mines Télécom sur le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle » pour 0,5 M€ ;
l’institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE) sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » pour 0,2 M€ ;
le Palais de la Porte Dorée sur le programme 175 « Patrimoines » pour 0,1 M€.
2 - Éléments d’informations sur les données présentées dans les tableaux suivants :
Les données des comptes financiers 2023 des opérateurs du programme 150 qui figurent dans les tableaux suivants du volet « opérateurs » du RAP 2023 ont été recueillis dans le cadre de la contribution déclarative menée par la direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) du 15 janvier 2024 au 4 mars 2024. Compte tenu de la date limite légale fixée aux établissements pour le vote de leur compte financier, la quasi-totalité des opérateurs n’avait pas encore présenté à leur conseil d’administration le compte financier 2023 au moment de la clôture de la contribution (158 opérateurs ont répondu sur les 160 interrogés). Les données sont donc provisoires et susceptibles d’être modifiées d’ici leur approbation par le conseil d’administration.
Par ailleurs, des écarts peuvent apparaître entre le montant total des dotations de l’État présenté dans les tableaux de financement de l’État et le montant des dotations inscrit au compte de résultat des établissements. Ces écarts peuvent résulter des procédures et des méthodes qui sont retenues par les établissements pour l’enregistrement de certaines opérations dans leur comptabilité (rattachement définitif aux exercices comptables de certains produits et charges). Ils s’expliquent également par une origine différenciée des sources d’information avec, d’une part, les montants de SCSP, de dotations en fonds propres et de transferts des tableaux de financement de l’État qui proviennent de données automatiquement intégrées dans l’outil TANGO à partir d’extractions de Chorus, d’autre part, le montant des subventions de l’État inscrit au compte de résultat des établissements qui est fourni dans le cadre de la contribution déclarative annuelle PAP / RAP.
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
Opérateur Réalisation 2022 | ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes | ETPT rémunérés par les opérateurs | ETPT rémunérés | |||
---|---|---|---|---|---|---|
sous plafond * | hors plafond | dont contrats | dont apprentis | |||
Universités et assimilés | 295 | 136 496 | 26 070 | 218 | 506 | 0 |
Ecoles et formations d'ingénieurs | 734 | 9 483 | 2 953 | 18 | 42 | 0 |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche | 2 875 | 10 540 | 2 460 | 17 | 77 | 0 |
Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche | 583 | 354 | 148 | 0 | 3 | 0 |
EPAURIF - Etablissement public d'aménagement universitaire de la région Ile-de-France | 0 | 66 | 19 | 0 | 0 | 1 |
Communautés d'universités et d'établissements | 72 | 591 | 467 | 0 | 11 | 0 |
Total | 4 559 | 157 530 | 32 117 | 253 | 639 | 1 |
|
Il convient de préciser en préambule que l’année 2023 est marquée par un changement de sources de données d’exécution relative aux emplois rémunérés par les opérateurs du programme. Pour les établissements ayant accédé aux responsabilités et compétences élargies (RCE), la source de données reste identique aux années précédentes : les données sont établies à partir des données DGFIP issues des remontées de paye à façon (OREMS). En revanche, pour les établissements n’ayant pas accédé aux responsabilités et compétences élargies (non RCE), les données sont issues exclusivement des remontées d’une enquête compte tenu des erreurs d’imputation entre les plafonds constatées dans l’infocentre IndiaLolf. Ce changement de méthode a permis de corriger ces erreurs d’imputation, ce qui se traduit par une bascule d’emplois auparavant à tort imputés sur le plafond État vers le hors plafond.
Pour l’année 2023, 193 651 ETPT ont été rémunérés par les opérateurs :
‑158 528 ETPT sont décomptés sous plafond ;
‑35 123 ETPT sont décomptés hors plafond, dont 228 contrats aidés et 748 contrats d’apprentissage.
Emplois relevant du plafond d’emplois des opérateurs :
La réalisation totale des emplois sous plafond État atteint 158 528 ETPT en 2023, correspondant à une sous-consommation de 9 129 ETPT contre 9 974 en 2022. Cette sous-consommation concerne majoritairement la catégorie d’opérateur « Universités et assimilés » (6 886 ETPT).
Plusieurs facteurs cumulatifs peuvent expliquer la sous-consommation du plafond d’emplois par les universités. A titre principal et de façon structurelle, un taux de vacance frictionnel des emplois est constaté. Si le taux de vacance est faible à l’échelle de chaque établissement pris isolément, le cumul de ces vacances frictionnelles pour l’ensemble des opérateurs du programme 150 est significatif compte tenu du nombre d’établissements.
Emplois « hors plafond État » des opérateurs : financés sur ressources propres, formation continue et Recherche
Les consommations d’emplois « hors plafond État » enregistrent en 2023 une hausse de 9 % par rapport à la réalisation 2022 (+3 006 ETPT). Outre le changement de méthodologie de remontées des données conduisant à une bascule des emplois sous plafond vers les emplois hors plafond, la hausse des consommations d’emplois hors plafond s’explique par le financement d’emplois non permanents notamment dans le cadre des Programmes d’investissement d’avenir (PIA) et par l’augmentation du nombre d’apprentis.
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| Prévision | Réalisation |
---|---|---|
Emplois sous plafond 2023 * | 167 657 | 158 528 |
|
| Prévision | Réalisation |
---|---|---|
Schéma d'emplois 2023 en ETP | 388 | 477 |
Le schéma d’emplois constaté (477 ETP au 31/12/2023) est principalement lié aux créations d’emplois dans le cadre de la loi de programmation de la recherche (LPR). Il convient de mettre en perspective ce chiffre avec le schéma d’emplois prévu en LFI (388 ETP). Il est ainsi constaté une sur-exécution du schéma d’emplois de 89 ETP qui résulte notamment de la mise en place des divers dispositifs en matière de santé (création de sites d’odontologie, création d’une UFR de médecine aux Antilles et à Orléans-Tours, réforme des services de santé des étudiants).
Les consommations d’emplois sous plafond des opérateurs de l’État ont augmenté en 2023 de 998 ETPT et ont concerné principalement la catégorie d’opérateurs des universités et assimilés (+1 994 ETPT).
Le solde des transferts T2/T3 (106 ETPT) correspond à l’opération relative à l’accession aux RCE de l’Observatoire de la Côte d’Azur au 1er janvier 2023.
Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file
Intitulé de l’opérateur | Compte financier | Budget initial | Compte financier |
---|---|---|---|
Universités et assimilés | 95 465 343 | 95 910 660 | 129 059 405 |
Ecoles et formations d'ingénieurs | 4 678 546 | 3 785 874 | 9 617 801 |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche | 2 391 464 | 2 390 457 | 3 311 159 |
Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche | 0 | 0 | 654 371 |
EPAURIF - Etablissement public d'aménagement universitaire de la région Ile-de-France | 0 | 0 | 0 |
Communautés d'universités et d'établissements | 13 980 | 13 979 | 10 065 |
Total | 102 549 333 | 102 100 970 | 142 652 801 |