$@FwLOVariable(annee#2023)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Fiscalité des grandes entreprises

106 966 788
116 731 025

4 300 000
3 884 611

111 266 788
120 615 636

106 966 788
116 731 025

8 700 000
8 496 043

115 666 788
125 227 068

02 – Fiscalité des PME

1 456 146 216
1 453 378 254

176 440 000
105 120 580

1 633 266 216
1 558 498 833

1 456 146 216
1 453 378 254

122 340 000
89 816 186

1 579 166 216
1 543 194 440

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

1 946 811 127
1 914 255 134

128 423 000
131 571 614

2 075 234 127
2 045 826 748

1 946 811 127
1 914 255 134

126 223 000
119 494 833

2 073 034 127
2 033 749 967

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

714 324 426
863 995 616

19 730 000
28 734 330

747 216 466
892 729 946

714 324 426
863 995 616

21 430 000
25 283 555

748 916 466
889 279 171

06 – Gestion des pensions

69 466 885
80 726 566

11 440 000
11 046 946

81 466 885
91 773 512

69 466 885
80 726 566

10 940 000
8 922 513

80 966 885
89 649 079

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

1 246 920 441
1 252 923 628

39 275 000
40 126 200

1 286 725 441
1 293 049 828

1 246 920 441
1 252 923 628

36 925 000
39 735 384

1 284 375 441
1 292 659 012

08 – Gestion des fonds déposés

49 745 690
57 051 501

1 421 000
2 199 208

59 446 690
59 250 709

49 745 690
57 051 501

1 721 000
2 053 562

59 746 690
59 105 064

09 – Soutien

1 154 162 305
929 835 938

1 086 469 031
1 050 964 782

2 241 391 336
1 980 800 720

1 154 162 305
929 835 938

875 684 729
888 561 432

2 030 607 034
1 818 397 370

10 – Élaboration de la législation fiscale

19 808 612
18 518 033

570 000
701 674

20 378 612
19 219 708

19 808 612
18 518 033

570 000
684 815

20 378 612
19 202 848

Total des crédits prévus en LFI *

6 764 352 490

1 468 068 031

8 232 420 521

6 764 352 490

1 204 533 729

7 968 886 219

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-5 231 943

+49 615 064

+44 383 121

-5 231 943

+12 158 712

+6 926 769

Total des crédits ouverts

6 759 120 547

1 517 683 095

8 276 803 642

6 759 120 547

1 216 692 441

7 975 812 988

Total des crédits consommés

6 687 415 695

1 374 349 946

8 061 765 641

6 687 415 695

1 183 048 324

7 870 464 019

Crédits ouverts - crédits consommés

+71 704 852

+143 333 149

+215 038 001

+71 704 852

+33 644 116

+105 348 969


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 54 867 769 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

6 764 352 490

1 468 068 031

8 232 420 521

6 764 352 490

1 204 533 729

7 968 886 219

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

6 764 352 490

1 468 068 031

8 232 420 521

6 764 352 490

1 204 533 729

7 968 886 219

 

Aucun amendement n’a modifié les crédits du programme prévus en PLF.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

ARRÊTES DE REPORT DE CRÉDITS

 

Les reports de crédits T2 de la gestion 2022 sur la gestion 2023 concernent uniquement les reports sur fonds de concours par arrêté du 6 février 2023 pour un montant 10,7 M€.

 

Les reports de crédits HT2 de la gestion 2022 sur la gestion 2023 concernent :

• les reports relatifs aux AENE, par arrêté du 20 janvier 2023 pour un montant de 63,09 M€ en AE.

• les reports sur fonds de concours, par arrêté du 6 février 2023 pour un montant de 2,34 M€ en AE et 2,47 M€ en CP.

• les reports sur crédits généraux, par arrêté du 10 mars 2023 pour un montant de 1,38 M€ en AE et 28,13 M€ en CP.

 

DECRETS DE TRANSFERT

 

- Les décrets n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits de titre 2 ont transféré 105 000 € en AE et CP (52 500 € chacun) et 2 ETPT (1 par décret), en provenance du programme 147 « Politique de la ville » de la mission « Cohésion des territoires » à destination du programme 156, dans le cadre du financement des rémunérations des délégués du préfet.

 

- Les décrets n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits de titre 2 ont transféré 1 393 378 € en AE et CP et 22,91 ETPT, en provenance du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « Écologie, développement et mobilités durables » à destination du programme 156, dans le cadre du déploiement des centres de gestion financière du bloc 2.

 

- Les décrets n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits de titre 2 ont transféré 315 951 € en AE et CP et 6 ETPT, en provenance du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » à destination du programme 156, dans le cadre du déploiement des centres de gestion financière du bloc 2.

 

- Les décrets n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits de titre 2 ont transféré 294 897 € en AE et CP et 5 ETPT, en provenance du programme 156 à destination du programme 354 « Administration territoriale de l’État » de la mission « Administration Générale et territoriale de l’État » dans le cadre de la mise en place des cités administratives de Saint-Sever et de Nanterre.

 

- Le décret de transfert de crédits HT2 n° 2023-511 du 27 juin 2023 du programme 156 à destination de divers programmes : 4,06 M€ en AE et 4,08 M€ en CP.

 

- Le décret de transfert de crédits HT2 n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 du programme 156 à destination de divers programmes : 1,046 M€ en AE et en CP.

 

DECRETS DE VIREMENT 

 

- Le décret n° 2023-1060 du 20 novembre 2023 portant virement de crédits de titre 2 a viré 1 090 975 € en AE et CP, en provenance du programme 156 à destination du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques », destinés à l’AIFE (facturation électronique).

 

- Le décret n° 2023-1159 du 9 décembre 2023 portant virement de crédits de titre 2 a viré 16 357 846 € en AE et CP, en provenance du programme 156 à destination du programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » de la mission « Gestion des finances publiques ».

 

- Le décret de virement de crédits HT2 n° 2023-510 du 27 juin 2023 du programme 156 à destination de divers programmes pour 3,67 M€ en AE et 2,9 M€ en CP et à destination du programme 156 pour 3,2 M€ en AE et CP.

 

- Le décret de virement de crédits HT2 n° 2023-1060 du 20 novembre 2023 à destination du programme 156 : 0,7 M€ en AE et CP et à destination de divers programmes de 1,1 M€ en AE/CP.

 

LOI DE FIN DE GESTION

 

La loi de finances 2023-1114 du 30/11/2023 de fin de gestion 2023 a annulé des crédits HT2 du programme 156 pour un montant de 42,75 M€ en AE et 44,72 M€ en CP.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Les arrêtés du 17/07/2023, du 18/12/2023 et du 12/01/2024 portant ouverture de crédits de fonds de concours ont permis au hors titre 2 du programme 156 de bénéficier de 2,83 M€ en AE et CP.

 

L’arrêté du 09/12/2023 portant annulation de fonds de concours a minoré en AE et en CP les crédits hors titre 2 du programme 156 à hauteur de 0,103 M€.

 

Les attributions de produits s’élèvent à 27,6 M€ en AE et en CP en HT2.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

33 821 762

74 871 470

108 693 232

33 821 762

61 431 220

95 252 982

Surgels

0

14 974 294

14 974 294

0

12 286 244

12 286 244

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

33 821 762

89 845 764

123 667 526

33 821 762

73 717 464

107 539 226

 

La réserve de titre 2, correspondant à 0,5 % des crédits ouverts en LFI 2023, a été dégelée en fin de gestion.

 

Pour ce qui concerne le hors titre 2, la réserve de précaution a été initialement déterminée par application d’un taux de 5,1 % à la LFI 2023 et fixée à 74,87 M€ en AE et 61,43 M€ en CP.

 

Un surgel de 1,02 % en mai 2023 pour un montant de 14,97 M€ en AE et 12,28 M€ en CP a porté le montant total de la réserve à 89,85 M€ en AE et 73,72 M€ en CP sur le HT2.

 

La réserve de précaution a été partiellement dégelée en fin de gestion pour un montant de 47,09 M€ en AE et 28,99 M€ en CP.

 

La loi de finances 2023-1114 de fin de gestion du 30/11/2023 a annulé le solde de la réserve pour un montant de 42,75 M€ en AE et 44,72 M€ en CP.

 

En 2023, le programme a bénéficié de deux mouvements de fongibilité asymétrique pour un montant total de 54,87 M€ en AE et CP.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2022

(1)

Réalisation

2022

(2)

LFI + LFR

2023

(3)

Transferts
de gestion
2023

(4)

Réalisation

2023

(5)

Écart à
LFI + LFR 2023
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1024 – Catégorie A+

0,00

1 489,00

1 779,00

0,00

1 431,00

-348,00

1025 – Catégorie A

+2,08

28 676,00

29 687,00

+2,33

28 833,00

-856,33

1026 – Catégorie B

+1,83

37 489,00

38 667,00

+11,00

36 963,00

-1 715,00

1027 – Catégorie C

+0,92

25 371,00

23 464,00

+12,58

24 570,00

+1 093,42

Total

+4,83

93 025,00

93 597,00

+25,91

91 797,00

-1 825,91


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2023

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact du
schéma d'emplois
2023 sur 2023

1024 – Catégorie A+

0,00

+1,00

+109,63

-168,63

-68,71

-99,92

1025 – Catégorie A

0,00

+7,70

+811,67

-662,62

-154,46

-508,16

1026 – Catégorie B

0,00

+68,30

+797,12

-1 400,59

-368,33

-1 032,26

1027 – Catégorie C

0,00

+52,20

-1 674,70

+809,84

+562,66

+247,18

Total

0,00

+129,20

+43,72

-1 422,00

-28,84

-1 393,16

 



En PLF 2023, le plafond autorisé d’emplois s’élevait à 94 049 équivalents temps plein travaillé (ETPT), ramenés à 93 597 ETPT en LFI 2023 après application de l’article 12 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 (‑482 ETPT) et suite à un amendement visant à prendre en compte la mise en place des référents énergie (+30 ETP).


Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle du plafond d’emplois s’établit à 91 797 ETPT.

Le taux de consommation atteint 98,1 %.


Cette consommation d’emplois a fait l’objet de retraitements afin de tenir compte des règles particulières de décompte des emplois par Chorus. Ces retraitements ont essentiellement concerné les agents en congé de formation professionnelle, les agents « Berkanis » de droit privé ainsi que les personnels, primo-entrant notamment, payés par acomptes.


La structure des emplois du programme 156 se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie B (40,3 %).


La ventilation des autres catégories est la suivante :

  • A+ : 1,6 %

  • A : 31,4 %

  • C : 26,7 %


Les transferts en gestion (25,91 ETPT) correspondent aux transferts entrants en provenance des programmes 147 (2 ETPT), 215 (6 ETPT) et 217 (22,91 ETPT), et aux transferts sortants à destination des programmes 354 (‑5 ETPT) décrits supra dans les mouvements réglementaires.


L’écart en emplois entre la réalisation et la LFI 2023 (après transferts en gestion) de 1 825,91 ETPT a pour origine des vacances récurrentes constatées en exécution qui s’expliquent par une saisonnalité différente des départs en retraite et des recrutements.


Entre 2022 et 2023, l’évolution de la consommation d’emplois à périmètre constant est de ‑1 422 ETPT contre une prévision initiale de ‑1 119 ETPT et traduit :

  • l’évolution de la consommation du plafond d’emplois corrigé des transferts en gestion entre 2022 et 2023 (‑1 249 ETPT) ;

  • la neutralisation de l’effet des mesures de transfert actées en LFI 2023 (129 ETPT) ;

  • la neutralisation des corrections techniques (44 ETPT) ces dernières étant liées essentiellement à une redistribution des effectifs entre catégories, les promotions inter-catégorielles n’étant pas identifiées dans le tableau de variation des effectifs, et à la variation du volume d’emploi des auxiliaires.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1024 – Catégorie A+

202,00

175,00

6,20

31,00

3,00

7,37

-171,00

-85,00

1025 – Catégorie A

1 731,00

1 101,00

6,30

1 127,00

708,00

8,12

-604,00

+17,00

1026 – Catégorie B

2 718,00

1 849,00

6,23

1 511,00

991,00

9,02

-1 207,00

-989,00

1027 – Catégorie C

1 833,00

865,00

6,21

2 767,00

2 250,00

7,43

+934,00

+207,00

Total

6 484,00

3 990,00

5 436,00

3 952,00

-1 048,00

-850,00

 

Pour l’année 2023, l’évolution des flux est retracée dans les tableaux ci-après :

 

Sorties réalisées en 2023

 

En ETP

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Départs en retraite

175

1101

1849

865

3990

Autres départs définitifs

4

129

297

318

748

Autres départs

23

501

572

650

1746

Total

202

1731

2718

1833

6484

 

Le volume de départs constatés en 2023 est plus important que celui indiqué dans le PAP 2023 (6 376 ETP) et résulte d’écarts à la hausse ou à la baisse des différents types de sorties par rapport à la prévision initiale :

 

- la réalisation 2023 des départs en retraite est inférieure de ‑110 ETP à la prévision. Cette baisse s’explique notamment par les premiers effets de la réforme des retraites introduite par la loi n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 entrée en vigueur en cours d’exécution. Par rapport à l’année 2022 (4 237 ETP), les départs en retraite ont diminué de 5,8 %.

 

 - une exécution en 2023 des autres sorties définitives légèrement supérieure (+52 ETP) à la prévision, qui résulte de la progression des fins de contrat à mettre en lien avec les volumes croissants de recrutements de contractuels.

 

 - une réalisation 2023 des autres départs supérieure de +166 ETP à la prévision. Les autres départs correspondent à des réductions de quotités de travail, des départs en détachement d’agents du ministère, des départs réalisés dans le cadre d’une mobilité interne au ministère mais impliquant un changement de programme budgétaire, des départs en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et, enfin, en disponibilité.

L’évolution à la hausse des « autres départs » s’explique par la forte croissance de la mobilité sortante. La DGFIP s’inscrit dans le cadre de la loi sur la mobilité et encourage la mobilité de ses agents dans leur parcours professionnel, ses personnels étant recherchés pour leur profil et leurs compétences.

 

 

Entrées réalisées en 2023

 

En ETP

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Primo-recrutements de titulaires

3

468

494

1569

2534

Recrutements de contractuels

0

240

497

681

1418

Autres entrées

28

419

520

517

1484

Total

31

1127

1511

2767

5436

 

Les primo-recrutements de titulaires comprennent les concours externes et internes, contractuels handicapés, contractuels PACTE et agents C techniques, dès lors que les lauréats étaient extérieurs au programme.

Les primo-recrutements, qui en PAP intégraient également les contractuels, étaient évalués à 4 013 ETP. La réalisation se répartit entre d’une part, 2 534 ETP par concours contre 2 526 prévus, et d’autre part, le recrutement de 1 418 ETP contractuels pour 1 487 prévus, dans le cadre d’une politique dynamique d’embauche en application des dispositions de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la Fonction publique.

 

L’arrivée de ces 1 418 ETP d’agents contractuels toutes catégories confondues s’appuie sur une politique volontariste qui a conduit à mettre en place plusieurs campagnes de recrutement, afin de pourvoir majoritairement des postes dans l’ensemble des services déconcentrés, ainsi que des emplois nécessitant des niveaux d’expertise ou des profils rares notamment au sein des services centraux.

 

Les autres entrées, au nombre de 1 484 ETP pour 1 510 prévus, sont constituées des détachements entrants en provenance d’une autre administration, collectivité ou établissement public ou de l’accueil d’agents du ministère dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de CLD, des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

2 152,36

2 395,00

0,00

0,00

0,00

+51,00

+16,33

+34,67

Services régionaux

10,95

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services à l'étranger

0,00

14,00

0,00

0,00

0,00

-1,00

-2,67

+1,67

Services départementaux

76 817,18

74 800,00

+91,00

0,00

+33,57

-1 658,32

-54,25

-1 604,07

Autres

14 616,51

14 588,00

+38,20

0,00

+10,15

+186,32

+11,75

+174,57

Total

93 597,00

91 797,00

+129,20

0,00

+43,72

-1 422,00

-28,84

-1 393,16

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2023
Réalisation

Administration centrale

+132,00

2 509,00

Services régionaux

0,00

0,00

Services à l'étranger

0,00

14,00

Services départementaux

-1 314,00

74 322,00

Autres

+332,00

14 788,00

Total

-850,00

91 633,00

 

La ligne « Autres » correspond aux directions et services dits « hors réseau » à savoir, les services à compétence nationale (notamment la DGE – Direction des Grandes Entreprises, la DPN - Direction des Projets Numériques, les directions interrégionales de services informatiques), les directions spécialisées (DIRCOFI – Direction de Contrôle Fiscal), les délégations interrégionales, les départements comptables ministériels (DCM), les personnels de l’école nationale des finances publiques ainsi que les stagiaires en formation, le service des retraites de l’État et les agents mis à disposition.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Fiscalité des grandes entreprises

1 235,00

1 343,00

02 – Fiscalité des PME

18 866,00

18 842,00

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

28 540,00

28 009,00

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

10 140,00

12 507,00

06 – Gestion des pensions

980,00

1 127,00

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

17 811,00

17 795,00

08 – Gestion des fonds déposés

730,00

860,00

09 – Soutien

15 089,00

11 114,00

10 – Élaboration de la législation fiscale

206,00

200,00

Total

93 597,00

91 797,00

Transferts en gestion

+25,91

 

Le programme comprend 91 797 ETPT :

— L’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » comporte 1 343 ETPT qui correspondent à 1,46 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 02 « Fiscalité des PME » comporte 18 842 ETPT qui correspondent à 20,52 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » comporte 28 009 ETPT qui correspondent à 30,51 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » comporte 12 507 ETPT qui correspondent à 13,62 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 06 « Gestion des pensions » comporte 1 127 ETPT qui correspondent à 1,23 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » comporte 17 795 ETPT qui correspondent à 19,39 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 08 « Gestion des fonds déposés » comporte 860 ETPT qui correspondent à 0,94 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 09 « Soutien » comporte 11 114 ETPT qui correspondent à 12,11 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 10 « Élaboration de la législation fiscale » comporte 200 ETPT qui correspondent à 0,22 % de l’ensemble des ETPT du programme.

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

478,00

7,58

6,12

 

Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2022– 2023 : 478

Le montant du titre 2 correspond aux dépenses totales hors CAS Pensions pour 2023. Il n’y pas de cotisation CAS pour les apprentis.

Les trois principales filières d’emplois des apprentis sont la gestion fiscale, l’informatique et le secteur public local, même si d’autres familles de métiers sont également concernées, telles que les ressources humaines, la communication, la fonction comptable de l’État, le domaine.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios gestionnaires/ effectifs gérés

Effectifs gérés (inclus dans le plafond d’emplois)

Effectifs gérés au 31/12/2023 (données exprimées en effectifs physiques)

94 224

Effectifs gérants

1980

2,10 %

Administrant et gérant

1251

1,33 %

Organisant la formation

404

0,43 %

Consacrés aux conditions de vie au travail

148

0,16 %

Consacrés au pilotage et à la politique des compétences

177

0,19 %




Unités de mesure : 


Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l’équivalent temps plein prend en compte la quotité de travail et non la durée de la période d’emploi sur l’année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel. Les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.


Descriptifs des grandes catégories d’effectifs de gestionnaires :

— Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières administratives, actes de pré-liquidation de la paye, gestion des positions, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l’indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de mission, gestion des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques paritaires.

— Effectifs organisant la formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale, préparation des reclassements et des reconversions hors du ministère ou de la fonction publique ;

— Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l’action sociale, insertion et gestion des travailleurs handicapés, organisation de l’hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ;

— Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse salariale et d’emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus de gestion, analyse des besoins et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives, détermination des emplois-type, anticipation des recrutements et des formations, conseil individuel des agents, élaboration des parcours professionnels.


Périmètre retenu pour les effectifs gérés :


Le périmètre retenu intègre :

— les agents en position d’activité et imputés sur le plafond d’emplois des ministères (dont agents en réorientation professionnelle, Berkani de droit privé et de droit public) ;

— les contractuels ;

— les agents des ministères financiers faisant l’objet d’une gestion partagée, et imputés sur le PAE des ministères :

 - agents MAD sortants ;

 - agents détachés entrants ;

 - agents en position normale d’activité « PNA » entrants ;

 - militaires ;

 - agents affectés aux ministères financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations de gestion).


Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

Effectifs intégralement gérés

 Partiellement gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA)

Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.)

Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)

94,97 %

1,24 %

2,06 %

1,73 %



 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2022

Prévision
LFI 2023

Exécution
2023

Rémunération d’activité

4 021 434 026

4 127 961 690

4 049 090 527

Cotisations et contributions sociales

2 551 059 913

2 589 943 304

2 567 818 134

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

2 040 765 042

2 052 325 435

2 042 674 002

    – Civils (y.c. ATI)

2 038 675 056

2 050 229 406

2 040 425 731

    – Militaires

329 515

339 736

491 978

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

1 760 471

1 756 293

1 756 293

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

774 283

821 514

758 588

Autres cotisations

509 520 589

536 796 355

524 385 544

Prestations sociales et allocations diverses

44 427 018

46 447 496

70 507 034

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

6 616 920 957

6 764 352 490

6 687 415 695

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

4 576 155 915

4 712 027 055

4 644 741 692

FdC et AdP prévus en titre 2

4 671 340

 

La dépense relative à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), s’élève à 9,6 M€ pour 1084 bénéficiaires.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2022 retraitée

4 510,90

Exécution 2022 hors CAS Pensions

4 576,16

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022

5,33

Débasage de dépenses au profil atypique :

-70,58

    – GIPA

-7,47

    – Indemnisation des jours de CET

-26,08

    – Mesures de restructuration

-43,00

    – Autres dépenses de masse salariale

5,97

Impact du schéma d'emplois

-78,48

EAP schéma d'emplois 2022

-9,91

Schéma d'emplois 2023

-68,57

Mesures catégorielles

11,31

Mesures générales

109,85

Rebasage de la GIPA

17,63

Variation du point de la fonction publique

87,55

Mesures bas salaires

4,66

GVT solde

1,83

GVT positif

72,00

GVT négatif

-70,16

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

94,87

Indemnisation des jours de CET

25,45

Mesures de restructurations

36,86

Autres rebasages

32,56

Autres variations des dépenses de personnel

-5,53

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

5,17

Autres variations

-10,70

Total

4 644,74

 

L’exécution des crédits du titre 2 hors CAS Pensions s’est élevée à 4 644,7 M€, soit une exécution inférieure de 67,3 M€ par rapport à la LFI résultant du solde d’écarts positifs et négatifs par rapport à la prévision et notamment :

 

  • Le socle d’exécution définitif retraité de 2022 s’élève à 4 510,9 M€, soit un écart de −31,5 M€ par rapport à celui élaboré en LFI. Cette économie est liée à une exécution 2022 inférieure de −29,8 M€ à celle prévue en LFI et à des retraitements relatifs aux événements exceptionnels 2022 inférieurs de −1,8 M€ par rapport à la LFI.

 

Le schéma d’emplois qui prévoyait une économie de −23,1 M€ en LFI s’élève en définitive à −78,5 M€ une partie de l’écart provenant de l’EAP 2022 sur 2023 (−6,2 M€) et une autre de l’exécution 2023. Cette dernière est inférieure de −49,2 M€ à celle affichée en LFI en raison notamment de la sur-exécution du schéma d’emplois, de départs à la retraite en début d’année plus importants que prévu et de l’évolution des dates d’entrées plus tardives qu’initialement prévu pour les recrutements de contractuels.

 

  • Les mesures catégorielles s’élèvent à 11,3 M€ (cf. détail infra), soit une dépense supplémentaire de 3,7 M€ par rapport à la LFI.

 

  • Les mesures générales s’élèvent à 109,9 M€, soit une augmentation de 35,0 M€ par rapport à la LFI. L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (17,6 M€) prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, et versée à 26 435 agents, génère un surcoût par rapport à la LFI de +9,1 M€. Si une économie de 3,5 M€ est constatée sur l’EAP de la revalorisation au 1er juillet 2022 du point de la fonction publique de +3,5 %, une nouvelle variation du point de la fonction publique (+1,5 % au 1er juillet 2023), non inscrite en LFI, a entraîné une hausse de la dépense de 26,6 M€. Enfin les différents relèvements de l’indice minimum de traitement en 2023 ont engendré une dépense supplémentaire de +2,8 M€ par rapport aux mesures inscrites en LFI pour 1,9 M€.

 

 

Date du relèvement de l’Indice minimum

Montant Hors Cas (en M€)

  ETP concernés

Relèvement de l’indice minimum à 353

01/01/2023

0,5

5 216

Relèvement de l’Indice minimum à 361

01/05/2023

2,7

17 823

Total des relèvements de l’indice minimum en 2023

-

3,2

-

 

  • Le GVT solde s’établit à 1,8 M€, soit 0,04 % de la masse salariale, contre une enveloppe de 7,4 M€ prévue en LFI, ce qui représente une économie de 5,6 M€. Les personnels ont connu une augmentation de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière) qui s’établit à 72,0 M€ représentant ainsi 1,55 % de la masse salariale. Cette dépense est cependant inférieure de 2,0 M€ à celle inscrite en LFI. Le GVT négatif (effet de noria) de −70,2 M€, soit −1,51 % de la masse salariale, correspond à l’économie due à l’écart de rémunération entre les agents sortants et entrants du programme. L’économie par rapport à la LFI pour ce poste est de −3,6 M€ ; elle est la conséquence de la hausse du nombre des départs définitifs RDD (radiations, décès, démissions) et des sorties temporaires.

 

  • Les dépenses regroupées sur la ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique » s’élèvent à 94,9 M€, soit une hausse de 7,8 M€ par rapport à la prévision LFI. Au sein de ce regroupement de dépenses exceptionnelles, les moindres dépenses ou économies supplémentaires enregistrées sur les rachats de CET (−1,5 M€), les mesures de restructuration (−6,8 M€), les ruptures conventionnelles (−3,1 M€), les retenues pour faits de grèves (−14,1 M€) ainsi que divers autres postes (−1,5 M€), sont compensées par la mise en place d’une prime pouvoir d’achat, non inscrite en LFI, pour 23,6 M€, par une augmentation de la dépense d’auxiliaires de +3,3 M€, par le versement d’une avance de 1,9 M€ à Pôle emploi, par une majoration de +4,6 M€ de l’enveloppe allouée à la reconnaissance (une prime exceptionnelle de 500 € a été accordée aux agents mobilisés pour la campagne de déclaration GMBI, pour un montant global de 8,6 M€) et par des écarts divers pour +1,4 M€.

 

  • Le poste « Autres variations des dépenses de personnel » s’élève à −5,5 M€, en baisse de −21,2 M€ par rapport à la LFI.

 

Au sein de ce poste, la rubrique « Prestations sociales » présente une hausse de +1,1 M€ par rapport à la LFI. L’augmentation plus forte que prévu des remboursements d’abonnements de transports en commun (+2,4 M€) (en lien avec la hausse du coût des abonnements de transport et au rehaussement à compter du 1er septembre 2023 du taux de remboursement de 50 à 75 %), l’EAP de la liquidation à compter du 1er novembre 2023 du forfait social (application non prévue d’une cotisation patronale de 8 % assise sur la dépense de financement de la protection sociale complémentaire des agents publics) pour +1,0 M€ et la hausse sur le forfait mobilité durable (+0,3 M€) sont partiellement compensées par une diminution de la dépense de capitaux décès (‑1,1 M€), et par une augmentation moindre que prévue en LFI de l’allocation de retour à l’emploi (−1,4 M€) et par des économies sur diverses prestations sociales pour −0,1 M€.

 

La rubrique « Autres » du poste « Autres variations des dépenses de personnel » affiche une économie de −22,3 M€ par rapport à la LFI. Cette variation est liée notamment à des fins de garanties indemnitaires (−6,5 M€), aux vacances d’emplois sur des missions transférées à la DGFiP dans le cadre de la LFI (−3,2 M€), à une baisse de l’indemnisation du télétravail (−1,3 M€), de la dépense de CLD (−1,0 M€) et une augmentation plus faible qu’attendue de la prime de précarité versée à certains contractuels (−0,8 M€), ainsi qu’à la redistribution de l’enveloppe de 8,5 M€ prévue en LFI pour financer l’accompagnement des transformations, sur différents postes de catégoriel ou d’éléments exceptionnels et à des économies de constatation (‑1 M€) sur divers postes tels que l’indemnité dégressive.

 

 

 

 

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1024 – Catégorie A+

113 248

133 228

125 752

103 526

121 837

115 179

1025 – Catégorie A

46 701

63 545

67 114

39 720

56 675

59 509

1026 – Catégorie B

35 013

43 732

45 186

29 370

38 621

39 663

1027 – Catégorie C

31 228

35 294

35 419

26 203

30 671

30 719

 

Le tableau ci-dessus détaille par catégorie les coûts moyens d’entrée et de sortie, ainsi que les coûts moyens globaux à l’issue de la gestion 2023. 

Ces coûts s’entendent charges patronales incluses (catégorie 22 hors CAS Pensions), hors CAS Pensions (catégorie 22 CAS) et hors prestations sociales (catégorie 23). 


Le coût moyen de la catégorie A+ est supérieur au coût moyen de sortie. En effet, les sorties les plus nombreuses ont concerné des personnels bénéficiant des rémunérations les moins importantes de la catégorie A+.


Les écarts de coûts entre les données du PAP et du RAP, peu significatifs, proviennent pour l’essentiel d’une variation de la consistance de différents flux. Ainsi sur la catégorie A, une répartition différente de la typologie des entrées (notamment par concours, retours de positions, recrutements de contractuels) entre la prévision et l’exécution engendre une baisse du coût des entrées. 


 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

1 822 593

2 733 890

Promotions supplémentaires (B en A)

50

B

Contrôleurs des finances publiques

09-2022

8

248 472

372 708

Promotions supplémentaires (C en B)

100

C

Agents des finances publiques

09-2022

8

489 106

733 659

Revalorisation des débuts de carrière de la catégorie B

449

B

Contrôleurs des finances publiques

09-2022

8

1 085 015

1 627 523

Mesures statutaires

8 074 992

13 971 714

Réforme de la haute fonction publique

570

A+

Tous corps de A+

02-2023

11

3 487 873

3 804 952

Réorganisation CSC-CSA

975

A+ et A

Corps A+ et A

09-2023

4

992 524

2 977 572

Relèvement des "bas de grille" (catégories B et C)

18 109

B et C

Contrôleurs et agents administatifs des finances publiques

07-2023

6

3 594 595

7 189 190

Mesures indemnitaires

1 409 849

1 409 849

Prime accueil Etablissement France Service (EFS)

50

B et C

Contrôleurs et agents administatifs des finances publiques

01-2023

12

50 000

50 000

Prime de fidélité Seine-Saint-Denis (93)

59

Toutes catégories

Tous corps

01-2023

12

3 228

3 228

Prime des conseillers aux décideurs locaux (CDL)

92

A

Personnels de catégorie A

01-2023

12

1 118 176

1 118 176

Relèvement du montant de l'apport CIA ou bonus pour les agents de catégorie A

149

A

Attachés

01-2023

12

44 412

44 412

Mise en place d'un CIA ou bonus pour les agents titulaires et contractuels de catégorie B et C

251

B et C

Secrétaires administratifs et adjoints administratifs

01-2023

12

131 533

131 533

Prime pour les maîtres d'apprentissage

411

Toutes catégories

Tous corps

01-2023

12

62 500

62 500

Total

11 307 434

18 115 453

 

Les mesures catégorielles 2023 s’élèvent à 11,3 M€ hors CAS pensions.


Cette enveloppe a permis de couvrir l’effet extension année pleine des promotions supplémentaires de B en A et de C en B, ainsi que celle afférente à la revalorisation des débuts de carrière de la catégorie B actée lors des conférences sur les perspectives salariales de la fonction publique de 2022.


Elle a également permis de financer :

  • la mise en place de la réforme de la haute fonction publique en application des décrets n° 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux emplois de la direction générale des finances publiques, et n° 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier des administrateurs de l’État,

  • la revalorisation au 1er juillet 2023 des bas de grille des catégories B et C inscrite au décret n° 2023-519 du 28 juin 2023,

  • la mise en place des emplois de chefs de service administratif résultant du décret n° 2023 – 224 du 30 mars 2023,

  • la montée en charge de la prime de fidélité pour la Seine-Saint-Denis, de l’indemnité en faveur des maîtres d’apprentissage, ainsi que celle de la prime d’accueil spécifique pour les agents intervenant dans les établissements France services (EFS),

  • l’augmentation du nombre de conseillers aux décideurs locaux, qui bénéficient d’un régime indemnitaire spécifique, en lien avec la restructuration du réseau comptable de la DGFiP,

  • la revalorisation du CIA pour les agents de catégorie A de statut central,

  • la mise en place de ce même CIA pour les agents de catégorie B et C de statut central.

 

   Action sociale - hors titre 2

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours, ...) est portée par le secrétariat général des ministères économiques et financiers. Les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières ».


Les dépenses d’action sociale portées spécifiquement par le programme 156, qui concernent pour l’essentiel les subventions de fonctionnement versées aux associations gérant les restaurants administratifs, sont présentées dans la partie JPE HT2 du présent rapport.

 

Coûts synthétiques

   Ratio d'efficience bureautique

Le ratio moyen d’efficience bureautique (REB) pour la DGFiP rapporte la somme des dépenses bureautiques réelles (comme l’achat de matériel et logiciel, l’assistance bureautique…) et des dépenses évaluées forfaitairement (consommation électrique, recyclage…) au nombre de postes par agent (plafonné à 1,1 poste par agent).


Pour la DGFiP, le nombre de postes de travail en 2023 s’élève à 117 061 (contre 122 274 en 2022), d’anciens matériels n’ayant pas été remplacés, à l’instar de l’année précédente (133 259 postes de travail en 2021). La réalisation 2023 s’établit à 704 € de coût bureautique par poste, soit un recul de l’ordre de 5 % par rapport à la réalisation 2022, après un recul de près de 14 % entre 2021 et 2022.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   Facturation électronique

Dans le prolongement de la généralisation de la facture électronique entre les entreprises et les entités publiques (B2G), le projet « Facturation électronique » a pour objectifs de :

 

  • renforcer la compétitivité des entreprises grâce à l’allègement de la charge administrative et aux gains de productivité résultant de la dématérialisation ;

  • simplifier leurs obligations déclaratives en matière de TVA grâce au pré-remplissage des déclarations ;

  • améliorer la détection de la fraude fiscale, notamment la fraude à la TVA, au bénéfice des opérateurs économiques de bonne foi ;

  • améliorer la connaissance, en temps réel, de l’activité des entreprises.

 

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

156/349/363/218

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

12,79

1,74

46,00

29,55

29,35

22,15

15,06

28,47

107,08

111,92

164,28

164,28

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

3,54

3,54

7,07

7,07

7,07

7,07

17,08

17,08

39,01

39,01

66,70

66,70

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

16,33

5,28

53,07

36,62

36,42

29,22

32,14

45,55

146,09

150,93

230,98

230,98


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

117,00

230,98

+97,42 %

Durée totale en mois

84

94

+11,90 %

 

L’année 2023 est marquée par le report du déploiement de la facturation électronique. Sur la base des échanges avec les entreprises et leurs représentants, l’entrée en vigueur du dispositif prévue le 1er juillet 2024 est reportée afin de donner le temps nécessaire à la réussite de cette réforme structurante pour l’économie. Ce décalage permet de garantir aux entreprises concernées un passage à la facturation électronique dans les meilleures conditions possibles.

En application du nouveau calendrier prévu à l’article 91 de la loi de finances pour 2024, l’obligation d’émission des factures électroniques entrera en vigueur :

  • Au 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et celles de taille intermédiaire ;

  • Au 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes entreprises ainsi que pour les micro-entreprises.

Toutes les entreprises seront tenues de recevoir les factures dès le 1er septembre 2026, quelle que soit leur taille.

 

Pour accompagner le changement induit par cette réforme, un nouveau groupe de travail est créé avec les fédérations professionnelles afin de les associer à la définition du dispositif d’assistance téléphonique des usagers. Parallèlement, les travaux de sensibilisation des entreprises se poursuivent grâce à une communauté des relais et au réseau des référents « Facturation électronique » de la DGFiP, de même que des travaux techniques avec les éditeurs de logiciels. Par ailleurs, le service d’immatriculation des plateformes de dématérialisation partenaires, créé le 2 mai 2023, a commencé l’instruction des dossiers des opérateurs candidats. Une première liste des entreprises candidates à l’immatriculation a été publiée sur le site impots.gouv.fr en janvier 2023. Cette publication, qui ne préjuge pas de l’immatriculation des opérateurs, répond aux préoccupations de l’écosystème, soucieux de disposer de la visibilité sur ses futurs partenaires.

 

Le coût et la durée de référence ont été retenus par la Direction interministérielle du numérique (DINUM) pour le Panorama de juin 2023 après leur fiabilisation dans le second volet de la procédure article 3 (avis de la DINUM rendu le 12 janvier 2023). Les projections budgétaires 2024 et suivantes restent à affermir pour tenir compte du nouveau calendrier.

 

 

   FICOBA3

Le Fichier des Comptes Bancaires et assimilés (FICOBA) permet de fournir aux personnes habilitées des informations sur les comptes et coffres-forts détenus par une personne ou une société. Son alimentation est régie par l’article 1649 A du code général des impôts.

 

La refonte de FICOBA a pour ambition de :

 

- mettre le système en conformité avec les standards de la DGFiP, éliminer sa dette technique (mise en production en 2002), et simplifier sa maintenance ;

- proposer une architecture orientée service, à travers les API, afin de répondre aux enjeux d’ouverture des services numériques en fluidifiant les processus métiers et en apportant une valeur supplémentaire aux utilisateurs ;

- permettre les évolutions futures des modules (adaptation aux évolutions réglementaires, aux besoins métiers, intégration de nouvelles données…) ;

- promouvoir un échange totalement dématérialisé des données ;

- renforcer la qualité des données en définissant un nouveau dispositif de gestion des anomalies d’alimentation de FICOBA, dont le traitement est source de lourdeurs pour les banques et la DGFiP ;

- améliorer l’expérience utilisateur à travers une restitution web mise aux standards actuels en termes d’accessibilité et d’ergonomie ;

- accroître le rôle de la DGFiP dans la lutte contre la fraude et le blanchiment, et améliorer le recouvrement des créances publiques.

 

Année de lancement du projet

2021

Financement

156/349/218

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité et gestion publique

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,48

0,04

1,50

0,85

2,67

1,97

4,19

3,99

2,62

3,29

1,10

2,34

3,94

3,83

12,31

12,31

Titre 2

0,42

0,42

1,11

1,11

1,18

1,18

1,28

1,28

1,20

1,20

4,77

4,77

2,67

2,67

11,35

11,35

Total

0,90

0,46

2,62

1,96

3,85

3,15

5,47

5,27

3,82

4,49

5,87

7,11

6,60

6,49

23,66

23,66


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

17,42

23,66

+35,82 %

Durée totale en mois

36

54

+50,00 %

 

Le coût de FICOBA 3 a été évalué à 17,4 M€ en août 2021 lors de la saisine de la DINUM au titre de l’article 3 du décret 2019-1088. A la suite de son avis, une actualisation a intégré les coûts d’accompagnement du changement (+4 M€) ainsi qu’une année supplémentaire de fabrication (+5,2 M€). Le coût total du projet inclut également deux années de fonctionnement, conformément à la doctrine de la DINUM.

 

Lors du dernier panorama de novembre 2023, le coût du projet a été réévalué à 23,7 M€ afin de tenir compte de la révision du calendrier, et d’un atterrissage du projet en mai 2025.

Ce décalage intervient pour prendre en compte tant les observations de la DINUM, notamment en lien avec la période de migration des établissements bancaires vers FICOBA 3, que le besoin de sécuriser la mise en production de la plateforme partenaire, la nécessité de continuer à travailler sur les performances de l’application, et le besoin d’obtenir plusieurs extractions FICOBA 2 dans le cadre du chantier de reprise des données.

 

De nombreux chantiers ont abouti en 2023. C’est le cas notamment de la plateforme partenaires, qui a permis d’amorcer les tests avec les partenaires bancaires, ainsi que l’installation du module de supervision ou les extractions des comptes clos de moins de 10 ans présents dans FICOBA 2.

 

 

   Foncier INNOVANT

Afin de garantir une meilleure fiabilité des bases de la fiscalité directe locale, la DGFiP recourt, dans le cadre du projet « Foncier innovant », aux technologies novatrices d’intelligence artificielle et de valorisation des données à partir des prises de vue aériennes de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).

Ce projet vise, en optimisant le processus de détection des constructions ou aménagements non fiscalisés, à permettre de lutter plus efficacement contre les anomalies déclaratives et ainsi mieux répondre aux souhaits d’équité et de justice fiscale des citoyens, par la juste imposition des biens. Il va également faciliter la représentation sur le plan cadastral des bâtiments et des piscines, à partir des prises de vues aériennes.

Concrètement, les algorithmes permettent d’extraire des images aériennes publiques de l’IGN (consultables sur le site internet www.geoportail.gouv.fr), les contours des immeubles bâtis ainsi que des piscines. Un traitement informatique vérifie ensuite, à partir notamment des déclarations des propriétaires effectuées auprès des services de l’urbanisme et de l’administration fiscale, si les éléments ainsi détectés sur les images sont correctement imposés aux impôts directs locaux (taxe foncière notamment). Un agent de l’administration fiscale vérifie systématiquement chaque anomalie détectée avant toute opération de relance du propriétaire du bien et in fine de taxation.

S’agissant de la détection des piscines non fiscalisées, après l’expérimentation sur 9 départements à l’automne 2021, la généralisation France entière (hors DROM) s’est déroulée à l’automne 2022. Par suite, plus de 120 000 propriétaires ont été contactés en juin 2023 afin de régulariser leur situation déclarative.

L’année 2023 s’accompagne de la stabilisation des nouvelles modalités de représentation du bâti sur le plan cadastral à partir de l’exploitation des prises de vues aériennes, et du développement d’un nouvel outil de pilotage des missions foncières et cadastrales venant compléter le périmètre initial du projet Foncier Innovant. En outre, la réinternalisation des compétences mobilisées dans le cadre du projet, objectif identifié dès sa genèse, s’est poursuivie ; elle devrait être exhaustive au 2e semestre 2024.

 

Année de lancement du projet

2021

Financement

156/349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,73

0,21

9,04

4,25

7,02

10,02

7,19

8,35

8,64

8,92

1,37

2,49

0,80

1,71

27,60

27,60

Titre 2

0,00

0,00

1,77

1,77

1,52

1,52

1,65

1,65

1,65

1,65

1,24

1,24

0,42

0,42

6,60

6,60

Total

0,73

0,21

10,81

6,02

8,54

11,54

8,84

10,00

10,29

10,57

2,61

3,73

1,22

2,13

34,20

34,20


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

29,90

34,20

+14,38 %

Durée totale en mois

36

43

+19,44 %

 

 Le coût complet a été évalué à 34,2 M€ pour le panorama des grands projets numériques de l’État de novembre 2023. Il correspond à la finalisation du projet Foncier Innovant d’ici la fin du 1er semestre 2024, dans toutes ses composantes. L’augmentation de ce coût résulte de travaux non compris dans le périmètre initial du projet, mais très utiles pour les directions départementales et régionales, ainsi que la finalisation des développements concourant à l’industrialisation fiabilisée des bases foncières d’imposition et à la réinternalisation complète des compétences.

 

 

 

   GÉRER MES BIENS IMMOBILIERS - GMBI

Le projet « Gérer mes biens immobiliers » est un service en ligne, disponible sur impots.gouv.fr dans l’espace sécurisé de l’usager propriétaire (particulier ou professionnel) depuis le mois d’août 2021.

Conséquence de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, GMBI contribue aussi à la modernisation du système d’information de la DGFiP en matière foncière, et lui permet ainsi d’accroître l’efficience de ses interventions dans ce domaine.

 

En effet, les objectifs du projet GMBI consistent à :

- unifier les démarches des usagers propriétaires (personnes physiques et personnes morales) ;

- moderniser les processus de gestion et de taxation actuels, tout en fiabilisant davantage les bases de la fiscalité directe locale.

Ce projet apporte depuis 2021 une vision d’ensemble des propriétés bâties sur lesquelles le propriétaire détient un droit de propriété ainsi que les caractéristiques de chacun de ses locaux (adresse et descriptif du local, nature du local, lots de copropriété…).

Fin 2022 et début 2023 de nouvelles fonctionnalités ont été déployées pour les usagers et les agents de la DGFiP :

- la mise en place d’un nouveau module permettant aux propriétaires de procéder en ligne à la déclaration de la situation d’occupation de leurs biens immobiliers en vue d’une correcte taxation à la taxe d’habitation des résidences secondaires et des locaux vacants ;

 - la possibilité, pour les propriétaires de locaux, de réaliser leur déclaration foncière et/ou de taxes d’urbanisme, de suivre leurs obligations déclaratives et de répondre aux demandes de fiabilisation concernant des locaux existants ;

- la modernisation de la surveillance et la mise à jour des propriétés bâties par les services fonciers de la DGFiP ;

- la collecte, de manière facultative, auprès des propriétaires, des loyers des locaux d’habitation pratiqués, dans le cadre de la future révision des valeurs locatives ;

- la mise à disposition pour les agents de l’application GestODL permettant la consultation et la gestion de l’occupation et de la taxation.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

4,97

2,38

3,39

2,98

5,41

4,31

6,67

6,06

6,46

6,06

3,52

8,22

0,23

0,03

23,98

23,98

Titre 2

2,14

2,14

1,79

1,79

2,98

2,98

2,48

2,48

2,48

2,48

2,01

2,01

0,30

0,30

11,70

11,70

Total

7,11

4,52

5,18

4,77

8,39

7,29

9,15

8,54

8,94

8,54

5,53

10,23

0,53

0,33

35,68

35,68


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

24,90

35,68

+43,29 %

Durée totale en mois

54

67

+24,07 %

 

Le coût complet du projet GMBI (volet foncier et occupation) est réévalué à 35,7 M€. L’augmentation de ce coût résulte de l’ajout, au périmètre du projet initial, des taxes d’urbanisme, ce qui a impliqué de revoir le calendrier du lot relatif à la dématérialisation des déclarations foncières.

Par ailleurs, le chiffrage de certains composants métiers, qui n’avaient pas encore fait l’objet d’une estimation faute d’étude finalisée (réforme de la taxe d’habitation pour 2023 et 2024 en particulier), ainsi que certains composants transverses en attente d’un arbitrage (communication et formations notamment), sont intégrés au coût complet du projet.

Le projet est sorti du panorama des projets suivis par la DINUM en novembre 2023. Il entre désormais dans une phase de maintenance visant à tenir compte des retours des agents et des usagers.

 

 

 

   NRP - Nouveau Réseau DGFiP

Ce projet vise à accompagner la transformation du réseau territorial de la DGFIP. Dans ce cadre, une modernisation des outils internes de gestion et des canaux de contact avec les usagers est nécessaire.

 

Le premier volet du projet permet de moderniser l’outil de gestion des implantations de la DGFIP sur le territoire, via l’élaboration d’un référentiel unique TOPAD-cible permettant une réorganisation des réseaux et des structures de la DGFIP. Ce nouveau référentiel a été déployé en juillet 2023.

 

Parallèlement, ce projet vise à fluidifier les relations des agents des finances publiques avec les usagers en permettant le déploiement de services de visioconférences innovants en complément des permanences sur rendez-vous au sein des espaces France Services ou d’autres lieux d’accueil de proximité.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 349 / 218

Zone fonctionnelle principale

Pilotage & Contrôle > Organisation des services & Organisation de la mission

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

12,54

7,79

7,13

6,93

3,42

6,14

1,41

3,90

1,52

3,75

0,12

0,12

0,12

0,12

24,86

24,86

Titre 2

7,32

7,32

3,18

3,18

2,56

2,56

0,23

0,23

0,24

0,24

0,85

0,85

0,85

0,85

14,99

14,99

Total

19,87

15,12

10,31

10,10

5,98

8,70

1,64

4,13

1,75

3,99

0,97

0,97

0,97

0,97

39,85

39,85


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

32,20

39,85

+23,76 %

Durée totale en mois

33

60

+81,82 %

 

Pour répondre à des besoins complémentaires, il a été nécessaire d’aller plus loin que ce qui était prévu initialement, en ouvrant la possibilité de disposer de périmètres distincts selon les différentes missions assignées aux structures de la DGFiP.

 

L’évolution nécessaire a conduit à d’importants travaux de fiabilisation et de complètement des données issues du référentiel historique. Cette révision a généré un allongement du calendrier du projet, une charge supplémentaire sur l’ensemble des phases du projet, engendrant des coûts additionnels ainsi qu’une extension du périmètre de l’assistance externe.

 

Enfin, le projet s’est terminé en juillet 2023 avec la mise en production totale du périmètre visé.

Le coût complet s’établit à 39,85 M€.

 

 

 

   PAYSAGE

La réécriture iso-fonctionnelle de l’application PAY vise à assurer les objectifs suivants :

  • pérenniser et sécuriser la fonction de paye des agents de l’État en poste en France ;

  • favoriser les évolutions réglementaires à venir dans le système d’information de la paye.

 

La réécriture de cette application a débuté en 2015 et se poursuivra jusqu’en 2025.

 

La gouvernance du projet PAYSAGE, conduite avec la DINUM depuis septembre 2016, contribue à la sécurisation de sa trajectoire et de son déploiement.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

Programme 156

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

19,60

17,86

3,22

3,68

2,02

2,44

1,38

2,01

1,59

1,88

0,62

1,19

0,00

0,00

27,05

27,05

Titre 2

11,61

11,61

1,90

1,90

1,67

1,67

2,21

2,21

1,87

1,87

1,55

1,55

9,17

9,17

27,78

27,78

Total

31,21

29,47

5,13

5,58

3,69

4,11

3,59

4,22

3,46

3,75

2,17

2,74

9,17

9,17

54,82

54,82


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

39,30

54,82

+39,50 %

Durée totale en mois

52

122

+134,62 %

 

La modification du coût complet et du planning prévisionnel de déploiement du projet sont liés, d’une part, à un nombre de données du patrimoine PAY à convertir bien plus important qu’initialement envisagé (du fait notamment du prélèvement à la source) et, d’autre part, à l’actualisation des projections faites pour le dernier lot.

Les 3 premiers lots de PAYSAGE sont en production. Ils permettent notamment les calculs de paie, la comptabilité et l’émission du bulletin de paye, ainsi que le traitement des retenues et chaînes Chorus. Le 4e est en développement mais dépriorisé pour permettre la mise en œuvre de la Protection Sociale Complémentaire au 1er janvier 2025. Ce dernier lot devrait apporter d’importants gains métiers, en particulier pour aider les services de la DGFiP à détecter et corriger les erreurs sur les entrants de la paye en provenance des gestionnaires RH des ministères, et ainsi limiter les anomalies d’exploitation liées aux données.

 

À terme, le passage à une architecture informatique à l’état de l’art permettra de réduire les coûts de maintenance de l’applicatif. 

 

Par conséquent, le coût et la durée du projet sont réévalués pour prendre en compte l’allongement du projet, dû aux impératifs réglementaires.

 

 

   PILOTAGE ET ANALYSE DU CONTROLE - PILAT

Le projet PILAT a pour objectif de transformer le système d’information relatif à la chaîne du contrôle fiscal afin de moderniser le travail du vérificateur et faciliter le pilotage de l’activité. Les outils aujourd’hui mis à la disposition des agents sont nombreux, hétérogènes, cloisonnés et ne répondent plus à une demande croissante tant en termes de soutien, de rapidité, d’agilité, ou de liaisons fonctionnelles, que de pilotage de l’activité.

 

Ce projet permettra de moderniser et de simplifier les travaux de tous les acteurs de la chaîne du contrôle fiscal en mettant à disposition des outils modernes (comme la data visualisation), automatisés et raccordés aux applications de recouvrement et du contentieux. Il conduira à une sélection accrue des dossiers à contrôler à la fois mieux ciblée, plus automatisée et plus centralisée.

 

Il comporte trois objectifs majeurs qui permettront de mettre fin aux ruptures applicatives de la chaîne du contrôle fiscal et d’améliorer la circulation de l’information :

 

  • Assurer le suivi de dossiers de contrôle depuis la programmation jusqu’au recouvrement

  • Moderniser et simplifier le travail de l’agent chargé du contrôle fiscal

  • Améliorer la valorisation et le pilotage de l’activité

 

 

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 218 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

12,45

8,52

6,50

6,28

7,78

5,21

8,33

8,23

5,37

7,14

10,00

10,00

21,40

26,36

63,51

63,51

Titre 2

6,95

6,95

4,14

4,14

4,23

4,23

9,68

9,68

9,68

9,68

13,00

13,00

22,00

22,00

59,99

59,99

Total

19,40

15,47

10,64

10,42

12,01

9,44

18,01

17,91

15,05

16,82

23,00

23,00

43,40

48,36

123,50

123,50


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

36,00

123,50

+243,05 %

Durée totale en mois

48

103

+114,58 %

 

L’ex-DINSIC (DINUM) avait rendu un avis conforme pour le projet en 2019 (cf. procédure article 3 du décret n° 2014-879 du 1er août 2014) et avait souligné la nécessité d’approfondir certains aspects du projet, dont son calendrier et l’estimation des coûts d’accompagnement du changement.

 

Le projet a déjà livré des applications (Portail CF, Galaxie, Vue 360), mais pas encore de mise en service sur le cœur du projet (« PILOT CF »). Le premier module de PILOT CF ainsi que deux nouvelles applications (ALERTES CF et ALTO 3) font actuellement l’objet de tests et devraient être mises à disposition des utilisateurs au 1er semestre 2024, les autres livraisons sont actuellement planifiées jusqu’à fin 2027.

 

La DGFiP a bénéficié d’un accompagnement de la DINUM au titre de l’article 4 du décret 2019-1088. Il a permis d’identifier les propositions d’actions pour sécuriser le plan projet, en complément des actions déjà engagées par la DGFiP. Les travaux futurs ont été priorisés en fonction de la valeur apportée aux agents, en articulation avec la présentation d’un nouvel article 3 au 1er trimestre 2024 sur le périmètre restant à couvrir. La reprise du cœur des activités de contrôle fiscal, de la programmation au contrôle et à leur mise en recouvrement, est planifiée en lots successifs sur l’année 2025.

 

 

   RocSP - Recouvrement optimisé des créances de la sphère publique

Le projet ROCSP s’inscrit dans la réforme du recouvrement fiscal et social. Il vise à unifier progressivement le recouvrement forcé des différents types de créances de la sphère publique (impôts, amendes, condamnations pécuniaires, « recettes non fiscales », produits locaux, hospitaliers et cotisations sociales). L’ensemble des créances d’un même débiteur de la DGFiP seront, à terme, regroupées au sein d’un poste comptable unique par département, permettant ainsi la mise en place d’une politique globale des poursuites et la mise à disposition d’un interlocuteur unique pour les usagers.

 

La première phase du projet vise le recouvrement forcé des créances des particuliers et des amendes et condamnations pécuniaires.

 

 

 

 

 

Année de lancement du projet

2019

Financement

156 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

7,45

3,22

7,35

7,66

5,39

6,68

8,40

8,29

1,86

3,24

0,33

1,57

0,00

0,00

22,38

22,38

Titre 2

8,90

8,90

6,40

6,40

9,03

9,03

9,98

9,98

2,25

2,25

1,13

1,13

0,00

0,00

27,70

27,70

Total

16,35

12,12

13,75

14,06

14,42

15,71

18,38

18,27

4,11

5,49

1,46

2,70

0,00

0,00

50,08

50,08


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

56,79

50,08

-11,81 %

Durée totale en mois

69

0

 

Pour le volet du recouvrement des particuliers, de premiers modules sur la gestion des créances des particuliers ont été expérimentés depuis 2021. L’analyse de ces expérimentations rend nécessaires des travaux d’adaptation et d’amélioration des outils. Compte-tenu de la complexité du projet, la DGFiP a sollicité un appui de la DINUM au titre de l’article 4 du décret 2019-1088. Les conclusions ont été rendues fin 2023. Elles permettront de décrire le plan d’action à conduire pour achever le projet dans les meilleures conditions.

 

Par ailleurs, pour le volet du recouvrement des amendes, dont la partie applicative est d’ores-et-déjà scindée de l’outil existant, la DGFiP soumettra le plan projet à la DINUM au titre de l’article 3 du décret 2019-1088 au début de l’année 2024. Un avis favorable permettra d’engager les travaux.

 

La configuration du projet ROC SP sera réorganisée dans les mois à venir en deux sous projets : celui des particuliers et celui des amendes.

Les données de l’exécution 2023 ne comprennent plus que les dépenses du volet des particuliers. De même l’année 2024 est réduite à ce périmètre.

Le coût complet du programme, notamment les prévisions des années 2024 et suivantes seront décrites à l’occasion des articles 3 présentés à la DINUM et sont donc mises à jour dans les éléments du coût détaillé par nature.

 

En raison de cette reconfiguration du projet, la durée est comprise entre 50 et 60 mois maximum et le coût est inférieur au coût du lancement.

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2023

 

CP 2023

 

 

 

AE ouvertes en 2023 *
(E1)

1 572 550 864

 

CP ouverts en 2023 *
(P1)

1 271 560 210

 

 

 

AE engagées en 2023
(E2)

1 374 349 946

 

CP consommés en 2023
(P2)

1 183 048 324

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E3)

58 160 871

 

dont CP consommés en
2023 sur engagements
antérieurs à 2023

(P3 = P2 – P4)

344 242 972

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E4 = E1 – E2 – E3)

140 040 047

 

dont CP consommés
en 2023 sur
engagements 2023

(P4)

838 805 352

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 brut
(R1)

752 179 581

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
(R2)

61 806

 

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 net

(R3 = R1 + R2)

752 241 387



CP consommés en 2023
sur engagements
antérieurs à 2023
(P3 = P2 – P4)

344 242 972



=

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R4 = R3 – P3)

407 998 415

 

 

AE engagées en 2023


(E2)

1 374 349 946



CP consommés en 2023
sur engagements 2023

(P4)

838 805 352



=

Engagements 2023 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R5 = E2 – P4)

535 544 594

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

(R6 = R4 + R5)

943 543 009

 

 

Estimation des CP 2024
sur engagements non
couverts au 31/12/2023
(P5)

403 239 110


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2024
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2023
(P6 = R6 – P5)

540 303 899

 

Au 31 décembre 2023, les restes à payer du programme 156 (corrigés des avances à récupérer) s’établissent à 943,54 M€,

 

en nette hausse par rapport à ceux enregistrés en fin de gestion 2022 (753,49 M€ en RAP 2022).

Cette évolution s’explique :

  • à titre principal, par les opérations immobilières dans le cadre du Nouveau Réseau de Proximité et de la relocalisation de certains services notamment, mais également par le renouvellement des marchés en matière de fluides et par les baux ;

  • par la part importante des engagements informatiques enregistrés en 2023.

Ainsi, les dépenses informatiques enregistrées sur l’UO de centrale dédiée représentent 97,65 % des dépenses de l’administration centrale et 80,22 % de l’ensemble des charges à payer automatiques toutes UO confondues au 31/12/2023.

 

Justification par action

ACTION

01 – Fiscalité des grandes entreprises

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Fiscalité des grandes entreprises

106 966 788
116 731 025

4 300 000
3 884 611

111 266 788
120 615 636

106 966 788
116 731 025

8 700 000
8 496 043

115 666 788
125 227 068

 


EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

7

4

A

1 032

1 101

B

145

157

C

57

81

Total

1 241

1 343


Les effectifs affectés à l’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » correspondent :

– à l’essentiel des effectifs de la direction des grandes entreprises (DGE) et de la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI) ;

– aux personnels concourant à la réalisation des missions de cette action au sein des établissements de services informatiques (ESI), des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF ou DiRCOFi), de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), de la direction nationale de vérification de situations fiscales (DNVSF) et de l’administration centrale.


Ainsi, par rapport au RAP 2022, les effectifs de l’action 01 augmentent de 70 ETPT (1 273 au RAP 2022), soit de +5,5 %. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs. Elle découle pour partie du renfort des services centraux et des Directions nationales spécialisées au titre de la transformation numérique et du renforcement de son pilotage. A l’instar du dernier RAP, des ETP en provenance de la DGDDI sont transférés à la DGFiP dans le cadre de la prise en charge par cette dernière des missions fiscales et en particulier au profit des services centraux et des Directions nationales spécialisées (DNS). Enfin, cette augmentation est également favorisée par le renforcement des effectifs dédiés à la lutte contre la fraude.


Ainsi, les effectifs de l’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » se répartissent de la manière suivante :

Fonctions d’assiette

286

Fonctions de contentieux

132

Fonctions de recouvrement

38

Fonctions de contrôle

866

Missions foncières

21

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

106 966 788

116 731 025

106 966 788

116 731 025

Rémunérations d’activité

65 276 728

71 436 352

65 276 728

71 436 352

Cotisations et contributions sociales

40 955 571

44 036 348

40 955 571

44 036 348

Prestations sociales et allocations diverses

734 489

1 258 324

734 489

1 258 324

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

4 300 000

3 884 611

8 700 000

8 169 976

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 300 000

3 884 611

8 700 000

8 169 976

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

 

 

326 068

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

 

 

326 068

Total

111 266 788

120 615 636

115 666 788

125 227 068

 




 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 3,88 M€ EN AE ET 8,17 M€ EN CP


Ces dépenses, directement imputables à la direction des grandes entreprises (DGE) et à la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI), se décomposent autour de quatre domaines :


- immobilier (1,64 M€ en AE et 6,02 M€ en CP) dont l’entretien lourd des bâtiments et les fluides (électricité, gaz) ;


- métiers (1,57 M€ en AE et 1,50 M€ en CP), regroupant principalement les frais de déplacement (1,31 M€ en AE et en CP) et les dépenses d’affranchissement (0,15 M€ en AE et CP) ;


- informatiques et télécommunication (0,17 M€ en AE et 0,18 M€ en CP) ;


- fonctionnement courant (0,50 M€ en AE et 0,46 M€ en CP), poste qui regroupe la documentation, les actions de communication et la formation.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 0,33 M€ EN CP


Ces dépenses permettent la mise en conformité du restaurant administratif de Saint-Sulpice (CP soldant les AE engagées en 2022).



coûts synthétiques


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » sont les suivants :


Périmètre DGE

2022

2023

Évolution

Nombre de sociétés

49 556

51 806

+4,5 %

Nombre d’établissements

349 993

363 280

+3,8 %


L’augmentation entre 2022 et 2023 du nombre des établissements recensés par la DGE est en phase avec celle du nombre des entreprises relevant de son périmètre de gestion (+4,5 % entre 2022 et 2023).





Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier d’une grande entreprise :


2022

2023

Évolution

82,7

81,6

‑1 %


Le coût direct de gestion d’un dossier d’une grande entreprise est constitué par le rapport entre les dépenses directes associées aux effectifs de la DGFiP œuvrant sur ces dossiers au titre des missions d’assiette, de recouvrement et de contentieux (services informatiques compris) et le nombre de dossiers (un dossier par établissement faisant potentiellement l’objet d’une intégration fiscale) de compétence DGE en 2023. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.


Le ratio de coût direct d’un dossier d’une grande entreprise est en baisse de 1 % pour l’année 2023 sous l’effet conjugué d’une hausse des coûts des effectifs rattachés à l’action 01 (+2,45 % des dépenses T2/HT2 engagées par la DGFiP) moins forte que l’augmentation du nombre d’établissements gérés par la DGE (+3,80 %).


Le calcul de ce coût englobe l’ensemble des effectifs de l’action 01 rattachés en JPE aux fonctions d’assiette, de contentieux et de recouvrement, à l’exclusion du contrôle fiscal et des missions foncières, soit ceux de la DGE ainsi qu’une quote-part de ceux des ESI et de la Centrale œuvrant aux applications permettant la gestion de l’assiette et du recouvrement des grandes entreprises.

Le ratio se base sur un nombre d’établissements, ce qui permet une meilleure comparabilité avec le ratio présenté pour l’action 02 (coût direct de gestion d’un dossier d’une PME).

 

ACTION

02 – Fiscalité des PME

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Fiscalité des PME

1 456 146 216
1 453 378 254

177 120 000
105 120 580

1 633 266 216
1 558 498 833

1 456 146 216
1 453 378 254

123 020 000
89 816 186

1 579 166 216
1 543 194 440

 



EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

353

258

A

8 517

8 209

B

7 746

7 612

C

2 341

2 763

Total

18 957

18 842


Les effectifs consacrés à l’action n° 02 « Fiscalité des PME » correspondent :

– à une part des effectifs des services des impôts des entreprises (SIE), des services des impôts des particuliers et services des impôts des entreprises (SIP-SIE), des pôles de contrôle et d’expertise (PCE), des pôles de recouvrement spécialisé (PRS), des pôles TVA e-commerce, du service national des quitus (SNQUIT), des DiRCOFi, de la DNEF, de la DNVSF, des brigades départementales de vérification (BDV), du service départemental de l’enregistrement (SDE), des brigades de contrôle et de recherche (BCR) et la direction des impôts des non-résidents (DINR) ;

– aux personnels contribuant à la mise en œuvre de cette action au sein des services centraux, des ESI, des centres des impôts fonciers (CDIF), des centres de contact (CDC), des équipes départementales de renfort (EDR), des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DFiP), des pôles de contrôle revenus/patrimoine (PCRP) et de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST).


Pour 2023, les effectifs déclarés pour l’action 02 augmentent de 102 ETPT, soit 0,5 % par rapport au RAP 2022 (18 740 ETPT). Cette hausse est pour partie liée au transfert d’emplois au profit de la DGFiP dans le cadre du transfert de la gestion des taxes douanières. La hausse des effectifs de l’action 02 est plus significative pour la sous-action « contrôle fiscal » dû au renforcement de la mission par des redéploiements internes (DIRCOFI, BCR, BDV, PCRP, brigades de lutte contre la fraude...) ou la création d’un accompagnement fiscal des entreprises. La sous-action « mission foncière » augmente également du fait du renfort de certains services.


Les effectifs de l’action n° 02 « Fiscalité des PME » se décomposent de la manière suivante :

Fonctions d’assiette

5 570

Fonctions de contentieux

3 114

Fonction de recouvrement

3 074

Fonctions de contrôle

6 401

Missions foncières

683

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 456 146 216

1 453 378 254

1 456 146 216

1 453 378 254

Rémunérations d’activité

888 616 583

873 469 431

888 616 583

873 469 431

Cotisations et contributions sociales

557 530 990

566 440 032

557 530 990

566 440 032

Prestations sociales et allocations diverses

9 998 643

13 468 790

9 998 643

13 468 790

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

144 320 000

81 714 604

90 420 000

74 797 257

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

144 320 000

81 714 604

90 420 000

74 797 257

Titre 5 : Dépenses d’investissement

32 800 000

23 405 976

32 600 000

15 018 929

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

103 116

 

76 593

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

32 800 000

23 302 860

32 600 000

14 942 336

Total

1 633 266 216

1 558 498 833

1 579 166 216

1 543 194 440

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 81,71 M€ EN AE ET 74,80 M€ EN CP


Ces dépenses sont inférieures de 61,93 M€ en AE et 14,94 M€ en CP à la prévision initiale, essentiellement du fait :

  • de dépenses exécutées partiellement ventilées sur d’autres actions (concernant la brique informatique)

  • d’une évolution des contrats sur les fluides affectant les AE (les marchés sont renouvelés tous les 2 ans au lieu de 4 précédemment).


1- les dépenses de fonctionnement des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF) et de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) s’élèvent à 27,31 M€ en AE et 18,22 M€ en CP et se répartissent comme suit :

• immobilier : 19,11 M€ en AE et 10,34 M€ en CP ;

• métiers : 4,9 M€ en AE et 4,7 M€ en CP, dont près de la moitié sont des frais de déplacement ;

• informatique : 0,47 M€ en AE et 0,53 M€ en CP ;

• fonctionnement courant : 2,63 M€ en AE et 2,54 M€ en CP.


2- les remises diverses versées aux buralistes pour la vente de timbres fiscaux de 23,75 M€ en AE et en CP, sont en augmentation de 2,7 M€ en AE et en CP par rapport à la prévision initiale (20 M€ en AE et en CP).


3- les dépenses informatiques de centrale (23,98 M€ en AE et 26,13 M€ en CP), sont inférieures à la prévision initiale (59,7 M€ en AE et 45,3 M€ en CP) dans la mesure où certaines dépenses ont été imputées sur les autres actions.

Ces dépenses ont principalement permis :

  • l’adaptation des applications aux évolutions législatives en matière de recouvrement (MEDOC) ;

  • les travaux liés aux projets ISCFE_IFER et ISTP_WEB relatifs à l’assiette et la taxation de la fiscalité des professionnels ;

  • l’évolution des projets CESOP (Transmission et échange des informations de paiement avec la Commission européenne pour lutter contre la fraude à la TVA), ALTO3 (Outil de lecture des comptabilités informatisées) concernant la fiscalité, le contrôle fiscal et le contentieux.


4- les dépenses d’affranchissement (6,39 M€ en AE et 6,37 M€ en CP), qui excèdent la prévision initiale, du fait de l’augmentation des tarifs de La Poste ;


5- les frais de justice (0,31 M€ en AE et CP), dont ceux relatifs aux commissaires de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de fiscalité des PME ;


Les attributions de produits et fonds de concours : 0,57 M€ en AE et en CP


Ces crédits proviennent de la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP (attribution de produits n° 07-2-2-277) ainsi que de la participation de la Commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme communautaire Fiscalis créé pour améliorer le fonctionnement des systèmes fiscaux dans le marché intérieur (fonds de concours n° 07-1-1-951).



DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 23,41 M€ EN AE ET 15,02 M€ EN CP


Ces dépenses (initialement prévues à hauteur de 32,8 M€ en AE et 32,6 M € en CP) correspondent à des acquisitions de matériel de type serveurs, de logiciels ou d’achat de prestations, principalement pour :


  • le recouvrement des particuliers, professionnels et produits divers » (16,2 M€ en AE et 10,6 M€ en CP).

Il s’est agi de poursuivre la modernisation de l’application MEDOC - qui assure le recouvrement des impôts professionnels comme la TVA, l’impôt sur les sociétés de l’ensemble des entreprises (personnes morales, commerçants, artisans ou professions libérales) -pour garantir son bon fonctionnement, l’intégrer au poste de travail unifié de la DGFiP et moderniser son ergonomie.

  • l’assiette et taxation des professionnels (3,2 M€ en AE et 2,7 M€ en CP), essentiellement pour les projets ADELIE (compte fiscal des professionnels) et OSS (guichet unique TVA).

  • le contrôle fiscal et contentieux (3,9 M€ en AE et 1,6 M€ en CP), pour le projet PILOT_CF (module de suivi et de pilotage de l’activité du contrôle fiscal dans son ensemble).


L’écart avec la prévision s’explique essentiellement par les retards pris sur certains grands projets, comme la réécriture de Médoc (traitement de la dette technique) ou Pilat.


coûts synthétiques


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 02 « Fiscalité des PME » sont les suivants :


Imposition sur les bénéfices (hors périmètre DGE) :

en milliers

2022

2023

Nombre d’entreprises imposées sur les BIC/IS

6 388

6 853

Nombre d’entreprises imposées sur les BNC

2 105

2 268

Nombre d’entreprises imposées sur les BA

770

772

Total

9 263

9 893

BIC/IS : bénéfices industriels et commerciaux/impôt sur les sociétés

BNC : bénéfices non commerciaux

BA : bénéfices agricoles


Imposition à la TVA (hors périmètre DGE) :

en milliers

2022

2023

Nombre d’entreprises relevant du régime normal

1 613

1 662

Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié

2 622

2 761

Nombre d’entreprises relevant du régime micro

3 420

3 720

Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié agricole

427

426

Total

8 082

8 569




Flux d’activité des centres de contact des professionnels


en milliers

2022

2023

Nombre d’appels traités par les agents

317

763


Les centres de contact des professionnels ont été créés progressivement entre 2021 et 2023 (trois centres de plus en 2023, pour atteindre 8 centres au total), expliquant l’augmentation importante du nombre d’appels traités par les agents.



Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier d’une PME :


2022

2023

Évolution

67,1

64,3

‑4 %


Le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME établit le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux et de recouvrement sur les impôts des usagers professionnels (hors grandes entreprises de compétence DGE) – y compris ceux des services informatiques – et le nombre total de professionnels imposables sur leurs revenus et bénéfices (hors périmètre DGE). Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.


Le coût de gestion d’un dossier d’une PME est en baisse entre 2022 et 2023 en raison d’une hausse du nombre des professionnels imposables de +6,8 %, supérieure à l’augmentation des dépenses engagées par la DGFiP (+2,3 %).


Le coût direct de gestion d’un dossier PME prend en compte l’ensemble des effectifs de l’action 02 rattachés en JPE aux fonctions d’assiette, de contentieux et de recouvrement, soit ceux des structures infra-départementales, des directions nationales spécialisées (DNS) et une quote-part des effectifs des ESI et des services centraux œuvrant directement à la fiscalité des PME.

 

ACTION

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

1 946 811 127
1 914 255 134

128 423 000
131 571 614

2 075 234 127
2 045 826 748

1 946 811 127
1 914 255 134

126 223 000
119 494 833

2 073 034 127
2 033 749 967

 


EFFECTIFS




Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

351

229

A

6 491

6 067

B

11 932

11 100

C

9 904

10 613

Total

28 678

28 009


Les effectifs affectés à l’action n° 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » correspondent :

– aux effectifs des services des impôts des particuliers (SIP), des services des impôts des particuliers et services des impôts des entreprises (SIP-SIE), des services de la publicité foncière et l’enregistrement (SPFE) et des pôles de contrôle revenu-patrimoine (PCRP), des pôles nationaux de contrôle à distance (PNCD), des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DFiP) ;

– aux personnels exerçant des activités d’accueil fiscal et/ou de recouvrement de l’impôt des particuliers dans les pôles de recouvrement spécialisé (PRS), dans les équipes départementales de renfort et dans les DR/DFiP ;

– aux personnels chargés du contrôle de la fiscalité des particuliers dans les pôles de contrôle et d’expertise (PCE), les BCR, les BDV, à la DNEF, à la DVNI et à la DNVSF ;

– aux personnels chargés des missions cadastrales des particuliers dans les CDIF et au service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) ;

– aux personnels des centres de contacts, des ESI, de la direction des impôts des non-résidents (DINR), DCST, SDE, des DSCF ou DiRCOFi ;

– aux personnels d’administration centrale.


Par rapport au RAP 2022, les effectifs de l’action 03 diminuent de 1 243 ETPT (29 252 ETPT en 2022), soit de ‑4,2 %. Cette évolution est plus significative pour les sous-actions « assiette », « contentieux » et « recouvrement » en raison des différentes réformes mises en œuvre générant des gains de productivité au sein des SIP (suppression de la Contribution à l’Audiovisuel Public et de la TH sur les résidences principales). En revanche, les sous-actions du « contrôle fiscal » et de la « mission foncière » suivent, pour les mêmes raisons (transferts d’emplois au profit de la DGFiP et renforcement des missions de contrôle fiscal et foncières), la même tendance que l’action 02.


Les ETPT de l’action n° 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » se décomposent comme suit :

Fonctions d’assiette

6 779

Fonctions de contentieux

3 289

Fonctions de recouvrement

5 724

Fonctions de contrôle

3 762

Missions foncières

8 455








 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 946 811 127

1 914 255 134

1 946 811 127

1 914 255 134

Rémunérations d’activité

1 188 045 976

1 152 476 993

1 188 045 976

1 152 476 993

Cotisations et contributions sociales

745 397 353

741 836 702

745 397 353

741 836 702

Prestations sociales et allocations diverses

13 367 798

19 941 440

13 367 798

19 941 440

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

114 823 000

110 373 678

109 523 000

101 101 248

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

114 823 000

110 373 678

109 523 000

101 101 248

Titre 5 : Dépenses d’investissement

13 600 000

21 197 936

16 700 000

18 393 585

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

-20 753

 

-143 189

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

13 600 000

21 218 689

16 700 000

18 536 774

Total

2 075 234 127

2 045 826 748

2 073 034 127

2 033 749 967

 


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 110,37 M€ EN AE ET 101,10 M€ EN CP


Ces dépenses, inférieures de 4,45 M€ en AE et de 8,42 M€ en CP par rapport à la prévision initiale, comprennent :


1- les dépenses de fonctionnement du service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) et de la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) (11,68 M€ en AE et 6,59 M€ en CP) se répartissent comme suit :

• immobilier de ces directions : 6,31 M€ en AE et 1,36 M€ en CP ;

• métiers : 2,44 M€ en AE et 2,80 M€ en CP ;

• informatiques : 1,09 M€ en AE et 0,78 M€ en CP ;

• dépenses courantes : 1,84 M€ en AE et 1,65 M€ en CP


2- l’affranchissement industrialisé des directions des services informatiques (DISI) et égrené des directions locales pour le compte des particuliers et de la fiscalité directe locale (57,5 M€ en AE et en CP). Ce niveau de dépenses, inférieur de 10,5 M€ à la prévision, bien que globalement en augmentation, s’explique notamment par les efforts en faveur de la promotion de la dématérialisation.


3- les dépenses informatiques des services centraux (40,69 M€ en AE et 36,51 M€ en CP), en légère hausse par rapport à la prévision initiale (qui était de 39,1 M€ en AE et 33 M€ en CP), concernent principalement :

  • l’assiette et taxation des particuliers (24,5 M€ en AE et 21,7 M€ en CP), pour les évolutions des applications d’impôts sur le revenu (Tele-IR, IR calcul, IR taxation, Mod REC et DSN) ainsi que pour la mise en œuvre du nouveau dispositif de gestion de l’imposition des locaux d’habitation « Gérer mes biens immobiliers ».

  • le foncier, patrimoine et cadastre (14 M€ en AE et 13,2 M€ en CP) pour la maintenance des applications telles que Gesfie (réécriture de l’application FIDJI) et Foncier innovant.

  • le recouvrement des particuliers, professionnels et produits divers (1,3 M€ en AE et 0,8 M€ en CP).


4- les frais de justice (0,48 M€ en AE et 0,47 M€ en CP).


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 21,20 M€ EN AE ET 18,39 M€ EN CP


Ces dépenses, supérieures de 7,6 M€ en AE et 1,7 M€ en CP à la prévision en raison notamment d’engagements non-programmés sur les grands projets « Foncier innovant » et RocSP, correspondent majoritairement à des dépenses informatiques (acquisitions de matériel de type serveurs, de logiciels ou d’achat de prestations). Elles concernent :

  • l’assiette et taxation des particuliers (10,7 M€ en AE et 11 M€ en CP) pour des travaux sur les applications DSN (Déclaration sociale nominative), SRE (Système de restitutions enrichies) et Tele_IR (télédéclaration de l’impôt sur le revenu).

  • le foncier, patrimoine et cadastre  (5 M€ en AE et 3,4 M€ en CP) pour les projets Fidji, E-Enregistrement, Téléactes, TÉLÉFON et MAJIC3.

  • le recouvrement des particuliers, professionnels et produits divers (2,5 M€ en AE et 2 M€ en CP) pour les projets IQUIT (Dématérialisation de la procédure de délivrance du quitus fiscal) et RSP.

  • le contrôle fiscal et contentieux (2,2 M€ en AE et 1,3 M€ en CP) pour le projet EAI_DAC7. La nouvelle directive européenne DAC7, relative aux intégrations d’applications d’entreprises, concerne la déclaration des revenus générés par des vendeurs et/ou prestataires sur des plateformes numériques dans le cadre du renforcement de la coopération administrative entre États dans l’objectif de promouvoir la transparence internationale et militer contre la fraude internationale et l’évasion fiscale.



Coûts Synthétiques




Les flux d’activité significatifs de la fiscalité des particuliers sont les suivants :


en milliers

2022

2023

Nombre de foyers fiscaux IR

40 123

40 578

Nombre d’articles de rôles d’impôts pris en charge (IR, TH, TF)1

83 383

50 752

Nombre total d’articles TH, TF mensualisés, prélevés ou téléréglés2

38 281

31 741

Nombre total d’articles IR, TH, TF majorés3

7 333

4 935

1 Le nombre d’articles ou de cotes émis en exercice courant concerne presque exclusivement la TH (‑31,8 M entre 2022 et 2023), suite à la suppression de la TH sur les résidences principales.

2 Augmentation du nombre d’articles de TF (+1,8 %) du fait de la poursuite des actions menées en faveur du prélèvement à l’échéance. Baisse considérable du nombre d’articles TH (‑76,4 %) avec la suppression de la TH sur les résidences principales. Il est constaté une baisse de 81,9 % des contribuables imposés à cet impôt.

3 IR (+9,7 %), s’expliquant par une forte hausse du montant pris en charge pour le solde en 2023.

TF (+3 %) en raison de l’augmentation du montant des prises en charges pour la TF.

TH (‑56,2 %) suite à la suppression de la contribution audiovisuel public en 2022.



Flux d’activité des centres de contact des particuliers


en milliers

2022

2023

Nombre d’appels traités par les agents

2 694

3 726

Nombre d’appels traités par serveur vocal interactif

6 117

6 905


Le nombre d’appels augmente particulièrement en lien avec la campagne GMBI.



Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un foyer fiscal :


2022

2023

Évolution

21,1

19,5

‑8 %


Le coût de gestion d’un foyer fiscal représente le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux et de recouvrement sur les impôts des usagers particuliers – y compris ceux des services informatiques –, et le nombre de foyers fiscaux. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.


Le coût direct de gestion d’un foyer fiscal baisse de 8 % entre 2022 et 2023, en raison de la baisse de ‑6 % des dépenses T2/HT2 engagées par la DGFiP conjuguée à une augmentation de +1,1 % du nombre de foyers fiscaux.

 

ACTION

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

718 995 766
863 995 616

28 220 700
28 734 330

747 216 466
892 729 946

718 995 766
863 995 616

29 920 700
25 283 555

748 916 466
889 279 171

 


EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

171

88

A

2 635

2 938

B

4 689

5 274

C

2 694

4 207

Total

10 189

12 507



L’action n° 05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » comprend une pluralité de missions :

– la gestion des amendes dans les trésoreries amendes et les centres de contacts amendes et les DR/DFiP ;

– le contrôle et le paiement des dépenses de l’État, réalisés dans les DR/DFiP ;

– le recouvrement des recettes non fiscales de l’État, effectué dans les DR/DFiP, dans les trésoreries et à la DCST ;

– la gestion du domaine de l’État par les services des DR/DFiP ainsi que par la direction nationale d’interventions domaniales (DNID) ;

– la gestion de la paye par le service d’appui aux ressources humaines (SARH) et les DR/DFiP ;

– la tenue des comptes de l’État, réalisée dans les DR/DFiP, la DINR, la DSFP AP-HP, les paieries régionales et départementales, le pôle TVA e-commerce, les pôles de recouvrement spécialisés (PRS), les services Impôts des particuliers (SIP), les services impôts des entreprises (SIE), les services de l’enregistrement (SDE), le service nationale de l’enregistrement (SNE), le service national des quitus (SNQUIT), les services de gestion comptable (SGC), la direction des grandes entreprises (DGE), les services de la publicité foncière et de l’enregistrement (SPFE) et les trésoreries ;

– les prestations d’expertise et de conseil auprès des préfets et des entreprises, mises en œuvre dans les DR/DFiP.


S’y ajoutent également les personnels des services de contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), de la direction spécialisée des finances publiques pour l’étranger (DSFiPE), des ESI, des équipes départementales de renfort, et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de ces missions.


En 2023, les effectifs de l’action 05 augmentent de 1 254 ETPT, soit de +11,1 %, par rapport au RAP précédent (11 253 ETPT au RAP 2022).

Cette tendance s’explique par le renforcement de certains métiers :

- afin de conforter le recouvrement des amendes, les trésoreries amendes ont été renforcées à hauteur de 85 emplois environ et la création des SGC s’est également accompagnée de renforts;

- le transfert de la liquidation des taxes d’urbanisme du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires au profit de la DGFIP a donné lieu au transfert de 83 emplois ;

- la mise en place de Centres de gestion financière (CGF) du SCBCM du ministère de l’économie et des finances et la création des services facturiers (SFACT) se sont accompagnés d’un renfort en emplois à hauteur de 55 ETP en provenance du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, de l’Éducation nationale et du Ministère de la Justice ;

- la sous-action paye est impactée à la hausse par la poursuite des réassignations de paye en provenance d’autres administrations. Aussi, suite à la centralisation des payes DGFiP qui ont nécessité le renfort des services dédiés, une ventilation plus fine de leur activité a été réalisée en 2023 dans l’outil de recensement fonctionnel des effectifs, impactant cette évolution à la hausse. Une partie des effectifs autrefois comptabilisés dans l’action 09 soutien a ainsi pu être rattachée à la sous-action « paye » ;

- afin de répondre aux besoins prioritaires définis par la DGFiP, les missions de suivi des entreprises en difficulté et du domaine ont été renforcées.


La répartition par métier des ETPT de l’action n° 05 est la suivante :


 ETPT

Recouvrement de recettes non fiscales de l’État
- dont recouvrement des amendes
- dont recouvrement des produits divers et des taxes d’urbanisme

1 963

1 209

754

Dépenses de l’État (hors paiement des pensions relevant de l’action 6)
- dont contrôle financier déconcentré
- dont visa et paiement des dépenses
- dont paye sans ordonnancement préalable des agents de l’État

3 443

120

1 851

1 472

Comptabilité de l’État

5 244

Prestations d’expertise économique et financière (missions d’expertise économique et financière, contrôle d’associations, avis sur les dispositifs d’aides publiques aux entreprises, suivi des fonds structurels européens, etc.)

365

Activités domaniales

1 492


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

718 995 766

863 995 616

718 995 766

863 995 616

Rémunérations d’activité

440 589 466

527 877 733

440 589 466

527 877 733

Cotisations et contributions sociales

273 501 384

326 095 654

273 501 384

326 095 654

Prestations sociales et allocations diverses

4 904 916

10 022 229

4 904 916

10 022 229

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

25 120 700

23 188 966

25 820 700

21 887 042

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

25 120 700

23 188 966

25 820 700

21 887 042

Titre 5 : Dépenses d’investissement

3 100 000

5 545 364

4 100 000

3 396 513

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

-316 498

 

-324 531

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

3 100 000

5 861 862

4 100 000

3 721 044

Total

747 216 466

892 729 946

748 916 466

889 279 171

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 23,19 M€ EN AE ET 21,89 M€ EN CP


En faible écart par rapport à la prévision initiale, elles se composent :


1- des dépenses de fonctionnement de la direction nationale des interventions domaniales (DNID) et du centre amendes service de Toulouse (1,16 M€ en AE et 0,82 M€ en CP), qui se déclinent en :


• immobilier : 0,16 M€ en AE et 0,28 M€ en CP ;

• métiers : 0,22 M€ en AE et en CP ;

• informatique : 0,61 M€ en AE et 0,21 M€ en CP ;

• fonctionnement courant : 0,17 M€ en AE et 0,10 M€ en CP.


2- des dépenses d’affranchissement (17,05 M€ en AE et en CP), supérieures de près de 5 M€ à la prévision initiale, du fait de l’évolution à la hausse du nombre de plis produits et des tarifs postaux ;


3- des dépenses informatiques des services centraux directement rattachables à cette action (4,88 M€ en AE et 3,92 M€ en CP contre une prévision initiale de 3,2 M€ en AE/CP), concernent les applications suivantes :


• l’exploitation de Chorus (2 M€ en AE/CP) et les applications de gestion domaniale ANGELIS et Portail SV. Une part de ces dépenses est minorée par voie de rétablissement de crédits suite à conventions ;

• les projets PAY, D2C (module comptable adossé à l’application DEMETER) et ETR (paye des agents à l’étranger).


4- des frais de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de recouvrement des amendes et des produits divers (0,10 M€ en AE et CP).


Les attributions de produits et fonds de concours : 11,09 M€ en AE et en CP


Ces recettes proviennent de :

• la participation de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions aux frais de financement des projets informatiques ROCSP et ICAM (fonds de concours n° 07-1-2-00581) ;

• la rémunération pour services rendus par les services informatiques de la DGFiP au titre de la prise en charge de la paye mensuelle des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l’État, y compris Outre-mer (attributions de produits n° 07-2-2-380 et n° 07-2-3-385).



DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 5,55 M€ EN AE ET 3,40 M€ EN CP


Elles correspondent aux dépenses réalisées au titre du projet PAYSAGE ainsi qu’au projet NARA qui vise à unifier les outils de recouvrement forcé de toutes les créances relevant de la DGFIP sur la base du socle RSP.


Cette exécution, supérieure à la prévision en AE (5,5 M€ contre 3,1 M€), s’explique par le changement de périmètre du projet Rocamendes (NARA), initialement prévu sur l’action n° 02.




coûts synthétiques


Les flux d’activité significatifs de l’action n° 05 sont les suivants :


en milliers

2022

2023

Nombre d’amendes prises en charge (1)

16 644

17 586

Nombre de titres de produits divers (2)

1 455

1 291

Nombre de factures de dépenses de l’État

10 443

10 840

Nombre annuel de bulletins de paye

24 310

24 774


(1) Le nombre des prises en charge (PEC) d’amendes et condamnations pécuniaires effectuées en 2023 par le réseau amendes de la DGFiP est supérieur de 5,65 % à celui constaté en 2022. Il est également à souligner que ces volumétries de PEC réalisées en 2022 et 2023 se situent nettement au-dessus de celles observées lors des années précédant la crise Covid en 2020 (entre 14 et 14,2 millions de PEC par an sur la période 2017/2019). L’augmentation observée entre 2022 et 2023 provient très majoritairement des amendes forfaitaires majorées (AFM) contraventionnelles (+800 000 titres exécutoires environ) résultant essentiellement des contrôles routiers (avec notamment la reprise de la PEC des AFM de non désignation dont l’émission avait été interrompue en 2022 du fait d’un problème juridique réglé depuis).

(2) La baisse de 11 % est liée à l’impact cumulé de la baisse du volume de titres de taxe d’aménagement, de la redevance d’archéologie préventive et d’indus du fonds de solidarité.


En ce qui concerne plus particulièrement la Direction de l’Immobilier de l’État, les flux suivants sont retenus pour caractériser leur activité :


Domaine immobilier de l’État :

2022

2023

Activité de gestion (en M€) :

Parc immobilier de l’État valorisé par la DGFiP

Montant des redevances domaniales


72 675

714


73 128

1 028

Réalisation d’opérations immobilières :

Cessions réalisées

Nombre d’acquisitions

Nombre de prises à bail

Produits de cessions (en M€)


661

225

2 899

157


645

268

3 344

366

Interventions immobilières :

Nombre total d’évaluations traitées

Nombre d’expropriations rendues



81 635

1 626


80 600

1 833



Domaine mobilier de l’État :

2022

2023

Aliénations :

Nombre de lots vendus

Produit des cessions (en M€)


36 333(1)

101


35 365

102

(1) Données mises à jour.




Évolution du coût direct (en €) unitaire du visa et du paiement des dépenses de l’État après ordonnancement :


2022

2023

Évolution

7,3

7,8

+7 %


Ce coût direct du visa et du paiement d’une dépense de l’État après ordonnancement représente le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense de l’État – y compris ceux des services informatiques – et le nombre de factures payées. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.


Ce coût est en augmentation par rapport à 2022 suite à une hausse des dépenses de +10,9 % accompagnée d’une évolution de +3,8 % du nombre de factures payées.

 

ACTION

06 – Gestion des pensions

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Gestion des pensions

69 466 885
80 726 566

12 000 000
11 046 946

81 466 885
91 773 512

69 466 885
80 726 566

11 500 000
8 922 513

80 966 885
89 649 079

 

 

 

EFFECTIFS

 

 

Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

10

9

A

271

285

B

508

536

C

196

297

Total

985

1 127

 

 

Les effectifs de l’action n° 06 « Gestion des pensions » ont pour missions principales :

– l’enregistrement des droits et l’information des pensionnés ;

– le contrôle et la liquidation des droits à pensions de retraite et d’invalidité ;

– le paiement des droits à pensions.

Ils correspondent aux effectifs du service des retraites de l’État (SRE), de services des directions participant à la gestion des pensions par les centres de gestion des retraites et à une part des services de la DSFiPE, des services informatiques et des services centraux.

 

En comparaison avec 2023, les ETPT de l’action 06 augmentent de 30 ETPT (1 097 en RAP 2022), soit de +2,7 %. Cette hausse concerne principalement les centres de gestion des pensions et en particulier celui rattaché à la DSFIPE, dont les effectifs du CGR ne pouvaient jusqu’alors être ventilés et identifiés sur cette mission dans le cadre du recensement fonctionnel réalisé chaque année.

 

Les ETPT de l’action n° 06 « Gestion des pensions » se répartissent de la manière suivante :

 

 

 ETPT

Fonctions exercées au Service des retraites de l’État

506

Fonctions exercées dans les autres structures de la DGFiP

621

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

69 466 885

80 726 566

69 466 885

80 726 566

Rémunérations d’activité

42 392 327

49 913 081

42 392 327

49 913 081

Cotisations et contributions sociales

26 597 563

30 084 312

26 597 563

30 084 312

Prestations sociales et allocations diverses

476 995

729 173

476 995

729 173

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

12 000 000

10 423 165

11 500 000

8 298 732

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

12 000 000

10 423 165

11 500 000

8 298 732

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

67 819

 

67 819

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

67 819

 

67 819

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

555 962

 

555 962

Transferts aux autres collectivités

 

555 962

 

555 962

Total

81 466 885

91 773 512

80 966 885

89 649 079

 


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 10,42 M€ en AE et 8,29 M€ en CP


En retrait par rapport à la prévision, ces dépenses concernent :


1- les dépenses de fonctionnement du service des retraites de l’État (SRE) (10,04 M€ en AE et 7,92 M€ en CP). En 2023, le budget de fonctionnement du SRE permet de financer la maintenance informatique et les dépenses de modernisation pour 9,07 M€ en AE et 7,01 M€ en CP et plus particulièrement :


- l’acquisition et la maintenance de matériels et logiciels utilisés ou exploités par le SRE ;

- l’assistance à maîtrise d’œuvre et d’ouvrage, pour épauler les équipes informatiques du service dans la conduite des projets informatiques.


Les projets informatiques les plus stratégiques sont :


  • la prise en compte des évolutions liées à la réforme des retraites, entrée en vigueur en septembre 2023 ;

  • la poursuite des travaux de mutualisation des systèmes d’information (MUTSI) avec la CDC afin de répondre à l’obsolescence technologique de briques informatiques cœur de métier ;

  • l’évolution et la modernisation des applications de liquidation, afin de sécuriser le système d’information et poursuivre la dématérialisation des procédures ;

  • l’enrichissement et la modernisation de l’ENSAP, portail au cœur de la relation usager, que la DGFiP propose désormais, pour son volet paye, aux agents des trois versants de la fonction publique ;

  • la poursuite de l’optimisation de la qualité des comptes individuels retraites (CIR) : alimentés dorénavant chaque mois depuis les SIRH des employeurs de l’État ;

  • la poursuite des travaux relatifs au raccordement au Répertoire Général des Carrières Unique (RGCU), projet piloté par la Direction de la Sécurité Sociale ;

  • l’adaptation du système d’information aux nouveaux services en ligne proposés par le portail commun inter-régime tout particulièrement utiles pour les assurés poly-pensionnés.


Les autres dépenses de fonctionnement du SRE constituent des charges courantes liées à son activité au service de l’usager.


2- l’affranchissement (hors SRE) (0,38 M€ en AE et CP).


Les attributions de produits et fonds de concours : 0,63 M€ en AE et en CP :


Ces crédits proviennent de la rémunération pour services rendus au titre de prestations fournies par la DGFiP au profit de l’établissement de retraite additionnelle de la fonction publique.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 0,06 M€ en AE et CP.


Ces dépenses ont été relatives à l’achat de gros matériels.


DÉPENSES D’INTERVENTION : 0,55 M€ en AE et en CP.


Non budgétées en LFI 2023, ces dépenses correspondent à la facturation émise par la CDC vers le SRE au titre des charges de fabrication du système d’information mutualisé, dans le cadre du programme MUTSI, pour l’année 2023.


A compter de 2024, cette dépense sera imputée en dépenses informatiques de titre 3.


coûts synthétiques


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 06 « Gestion des pensions » sont les suivants :


en milliers

2022

2023

Nombre moyen de pensions civiles et militaires de retraite

2 506

2 523

Nombre moyen de pensions militaires d’invalidité et de victimes de guerre

159

151

Nombre moyen Autres émoluments

859

800

Nombre moyen total de dossiers

3 524

3 474


 

ACTION

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

1 246 920 441
1 252 923 628

39 805 000
40 126 200

1 286 725 441
1 293 049 828

1 246 920 441
1 252 923 628

37 455 000
39 735 384

1 284 375 441
1 292 659 012

 



EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

331

244

A

4 072

4 143

B

9 068

8 446

C

4 426

4 962

Total

17 897

17 795


Les effectifs affectés à l’action n° 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » correspondent à :

– l’ensemble des effectifs de la direction spécialisée des finances publiques pour l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) ;

– les personnels des trésoreries (amendes, secteur public local, hôpitaux) des paieries départementales et régionales, des services de gestion comptable, des DR/DFiP, des ESI, des équipes départementales de renfort (EDR) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.


Par rapport au RAP 2022, les effectifs de l’action 07 diminuent de 127 ETPT, soit ‑0,7 % (17 922 ETPT en RAP 2022). La hausse de la sous-action « Conseil » est corrélée à la baisse des sous-actions « Produits » et « Dépenses ». En effet, la réorganisation de la sphère publique locale a conduit au renfort par redéploiement en emplois des trésoreries SPL vers les SGC et les services de direction.




En 2023, la répartition des ETPT par métier propre à cette action est la suivante :



 ETPT

Recouvrement des produits locaux (recettes non fiscales émises par les collectivités locales)

6 088

Dépenses du secteur public local

5 515

Comptabilité du secteur public local

3 944

Prestations d’expertise et d’appui au secteur public local

2 248

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 246 920 441

1 252 923 628

1 246 920 441

1 252 923 628

Rémunérations d’activité

760 936 072

758 832 190

760 936 072

758 832 190

Cotisations et contributions sociales

477 422 377

481 984 161

477 422 377

481 984 161

Prestations sociales et allocations diverses

8 561 992

12 107 277

8 561 992

12 107 277

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

38 005 000

37 744 992

34 355 000

37 603 597

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

38 005 000

37 744 992

34 355 000

37 603 597

Titre 5 : Dépenses d’investissement

1 800 000

2 381 209

3 100 000

2 131 787

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

1 800 000

2 381 209

3 100 000

2 131 787

Total

1 286 725 441

1 293 049 828

1 284 375 441

1 292 659 012

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 37,74 M€ en AE et 37,60 M€ en CP

 

Proches de la prévision initiale (37,47 M€ en AE et 33,82 M€ en CP), elles se ventilent comme suit :

 

 

1- les dépenses de fonctionnement de la direction spécialisée des finances publiques pour l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) et des pôles inter-régionaux d’apurement administratif (PIAA), (0,82 M€ en AE et 1,15 M€ en CP).

Ces dépenses concernent l’immobilier (0,21 M€ en AE et 0,55 M€ en CP), les dépenses métiers (0,21 M€ en AE et 0,18 M€ en CP), l’informatique (0,01 M€ en AE et 0,03 M€ en CP) et les charges de fonctionnement courant (0,37 M€ en AE et en CP).

 

2- la part des dépenses informatiques de centrale (9,83 M€ en AE et 9,33 M€ en CP), est proche de la prévision initiale (9,6 M€ en AE et 7,7 M€ en CP).

 

Ces dépenses de fonctionnement permettent de financer les applications destinées aux collectivités locales, en particulier HELIOS (application informatique de gestion comptable et financière des collectivités locales et d’établissements publics locaux), PayFIP (application d’encaissement des titres payables par Internet), DVP (dématérialisation des virements/prélèvements) et CDG-D SPL (dématérialisation du compte de gestion des comptables du secteur local).

 

3- l’affranchissement pour le compte des collectivités locales et celui des directions locales (27,05 M€ en AE et 27,07 M€ en CP). Cette dépense excède d’environ 3 M€ AE/CP la prévision initiale (24 M€ AE/CP), en raison notamment de l’augmentation tarifaire des envois postaux.

 

4- les frais de justice engagés pour l’exercice des poursuites relatives aux produits locaux (0,02 M€ en AE et CP).

 

Les attributions de produits et fonds de concours : 0,52 M€ en AE et en CP

Ces crédits proviennent du produit de la rémunération de services rendus au titre de la mise en place d’une procédure de débits d’office pour le recouvrement de prêts accordés aux collectivités.

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 2,38 M€ en AE et 2,13 M€ en CP

 

Ces dépenses correspondent à des prestations pour les projets Hélios et SLAM (système des liquidations des avances mensuelles aux collectivités locales).

 

 

coûts synthétiques

 

en milliers

2022

2023

Nombre de titres de recettes du secteur public local

130 631

125 732

Nombre de payes du secteur public local

39 323

41 106

Nombre de mandats du secteur public local (hors paye)

70 995

73 108

 

Une augmentation significative du nombre de payes EPS/ESMS (+25 %) est à noter. Cette augmentation est à mettre en regard d’une modification du suivi budgétaire du régime indemnitaire des agents de la fonction publique hospitalière. En examinant un échantillon de payes, il est relevé une modification de la ventilation des comptes nature de racine 63 ou 64. Cela étant, si le nombre de mandats augmente fortement, le montant total correspondant augmente très peu (+0,8 % pour l’échantillon).

 

 

Évolution du coût direct unitaire (en €) du contrôle et du paiement des dépenses du secteur public local :

 

2022

2023

Évolution

2,3

2,2

‑4 %

 

Le coût moyen du contrôle et du paiement d’une dépense du secteur public local représente le rapport entre les dépenses directes (personnel, fonctionnement et équipement) des services de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense du secteur public local, calculées hors contribution au CAS pensions, et le nombre de paiements effectués.

 

Ce coût est en baisse entre 2022 et 2023, sous l’effet d’une hausse des dépenses de la DGFiP (+0.3 %) moins importante que le nombre de paiements effectués (+3,5 %).

 

 

ACTION

08 – Gestion des fonds déposés

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Gestion des fonds déposés

49 745 690
57 051 501

9 701 000
2 199 208

59 446 690
59 250 709

49 745 690
57 051 501

10 001 000
2 053 562

59 746 690
59 105 064

 


EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

7

0

A

156

170

B

359

384

C

211

306

Total

733

860



L’action n° 08 « Gestion des fonds déposés » est articulée autour de deux missions :

– préposé de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ;

– gestionnaire de comptes de dépôts de fonds au Trésor (DFT), (collectivités locales, établissements publics nationaux et locaux, régisseurs d’État ou du secteur public local).

Ces missions sont principalement exercées dans les DR/DFiP, les ESI, les trésoreries, les services de gestion comptable (SGC), ainsi qu’en administration centrale.


Les effectifs de l’action 08 augmentent de 34 ETPT, soit +4,1 %, entre 2022 et 2023 (826 ETPT en RAP 2022).


Le partage des effectifs entre les deux activités de l’action n° 08 est le suivant :


 ETPT

Activités de préposé de la Caisse des dépôts et consignations

304

Activités de dépôts de fonds au Trésor (DFT)

556

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

49 745 690

57 051 501

49 745 690

57 051 501

Rémunérations d’activité

30 357 422

34 904 287

30 357 422

34 904 287

Cotisations et contributions sociales

19 046 689

21 473 632

19 046 689

21 473 632

Prestations sociales et allocations diverses

341 579

673 582

341 579

673 582

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

9 701 000

2 199 208

10 001 000

2 053 562

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

9 701 000

2 199 208

10 001 000

2 053 562

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

0

 

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

0

 

 

Total

59 446 690

59 250 709

59 746 690

59 105 064

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 2,20 M€ en AE et 2,05 M€ en CP


Ces dépenses concernent principalement les dépenses informatiques engagées pour la maintenance de l’application « collecte de l’épargne publique » et le développement de BANKFIP (rénovation de la banque en ligne).


Les attributions de produits et fonds de concours : 16,80 M€ en AE et en CP


Ces crédits proviennent de la rémunération des services rendus par la DGFiP au titre de son activité de préposé de la Caisse des dépôts et consignations pour les années 2021 et 2022.



coûts synthétiques


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 08 sont les suivants :



2022

2023

Nombre de comptes à vue des clientèles CDC

31 348

39 945

Nombre de comptes des clientèles titulaires d’un compte DFT

74 155

77 434


Le nombre de comptes à vue des clientèles CDC augmente de +27,4 % sur la période 2022-2023.


A l’instar des exercices précédents, l’augmentation du nombre de compte DFT tenus par les services de la DGFiP se poursuit en 2023, avec une hausse de 4,4 %. Elle résulte principalement des régies du SPL pour lesquelles l’ouverture d’un compte DFT permet l’optimisation du fonctionnement et facilite le recours à des moyens modernes de paiement.

 

ACTION

09 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Soutien

1 154 162 305
929 835 938

1 087 229 031
1 050 964 782

2 241 391 336
1 980 800 720

1 154 162 305
929 835 938

876 444 729
888 561 432

2 030 607 034
1 818 397 370

 


EFFECTIFS


Catégorie

Prévision

Réalisation en ETPT

A+

523

578

A

6 332

5 767

B

4 203

3 437

C

4 104

1 332

Total

15 162

11 114


Les effectifs affectés à l’action « Soutien » comprennent : les personnels positionnés sur des fonctions transversales et de support (RH, formation, gestion du budget, contrôle de gestion, …) en DR/DFiP, directions nationales et spécialisées et au sein de l’administration centrale. Il s’agit de l’ensemble des activités de la DGFiP permettant aux autres acteurs du programme de réaliser leurs missions.

Cette action inclut également les effectifs ne pouvant être rattachés directement à des fonctions « métiers » (stagiaires des écoles, agents à disposition d’autres programmes, apprentis, etc…). Le périmètre de l’action est donc plus large que la notion de fonction support.


Les effectifs de l’action 09 baissent de 1 350 ETPT entre 2022 et 2023, soit de 10,8 % (12 464 ETPT en RAP 2022). Cette évolution est corrélative au redéploiement de près de 900 emplois pour répondre aux besoins prioritaires définis par la DGFIP : accélérer la transformation numérique ; renforcer certains métiers comme la lutte contre la fraude, l’accompagnement fiscal des entreprises, le recouvrement des amendes, la publicité foncière, soutenir des directions dans l’exercice de certaines missions fragiles comme le suivi des entreprises en difficultés, la fiscalité directe locale, les dépôts de fonds au trésor et les domaines. Par ailleurs, la ventilation plus fine des fonctions de paye dans les directions, qui abonde l’action 5, et de pensions dans la DSFiPE, qui augmente le nombre d’ ETPT de l’action 6, contribue aussi à cette baisse.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 154 162 305

929 835 938

1 154 162 305

929 835 938

Rémunérations d’activité

704 330 205

568 005 065

704 330 205

568 005 065

Cotisations et contributions sociales

441 907 032

349 660 722

441 907 032

349 660 722

Prestations sociales et allocations diverses

7 925 068

12 170 151

7 925 068

12 170 151

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

1 014 098 275

920 382 469

796 464 619

791 974 975

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 014 098 275

920 397 040

796 464 619

791 989 546

Subventions pour charges de service public

 

-14 571

 

-14 571

Titre 5 : Dépenses d’investissement

73 130 756

130 550 125

79 980 110

96 544 085

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

63 375 543

113 376 983

69 726 655

76 536 269

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

9 755 213

17 173 142

10 253 455

20 007 816

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

32 188

 

42 373

Transferts aux ménages

 

1 100

 

1 100

Transferts aux collectivités territoriales

 

10 000

 

10 000

Transferts aux autres collectivités

 

21 088

 

31 273

Total

2 241 391 336

1 980 800 720

2 030 607 034

1 818 397 370

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 920,38 M€ en AE et 791,97 M€ en CP

 

Ces dépenses sont en baisse en AE de 92,96 M€ par rapport à la prévision initiale. Cet écart porte principalement sur les dépenses immobilières et plus particulièrement sur les dépenses de l’occupant. Les autres postes de dépenses affichent une consommation excédentaire.

 

Ces dépenses regroupent :

 

1) les dépenses immobilières : 340,06 M€ en AE et 268,22 M€ en CP, soit une exécution inférieure de 168,48 M€ en AE et de 19,93 M€ en CP par rapport à la prévision initiale.

 

La sous-exécution porte principalement sur les dépenses de l’occupant et plus particulièrement sur les énergies et fluides, les loyers, les services pour les AE.

 

Ces dépenses immobilières comprennent notamment :

 

1. les loyers privés hors charges (et hors dépenses consacrées à la location de salles pour les formations et concours relevant de l’activité formation), à hauteur de 101,80 M€ en AE et 69,71 M€ en CP, inférieurs de 24,55 M€ en AE et de 11,19 M€ en CP à la prévision initiale.

 

La démarche de rationalisation du parc de la DGFIP s’est poursuivie en 2023, en particulier dans le cadre de la mise en place du NRP, avec la libération de 239 bâtiments. Cette diminution a néanmoins connu un ralentissement par rapport à 2022, en partie, du fait des émeutes qui ont entraîné de nouvelles prises à bail, sans sortie des bâtiments endommagés le temps de la réalisation des travaux nécessaires.

109 baux ont nécessité en 2023 une mobilisation d’AE pluri-annuelles importante pour couvrir l’ensemble de la période d’engagement.

 

2. les fluides et taxes énergétiques exécutés à hauteur de 99,97 M€ en AE et 60,36 M€ en CP pour une prévision de 240,38 M€ en AE et 68 M€ en CP.

 

La prévision initiale était basée sur les prévisions de la DAE (intervenant en plein contexte géopolitique en Ukraine), et de l’explosion des tarifs sur ce secteur. Ces prévisions tarifaires ne se sont pas concrétisées et la durée de renouvellement des marchés est passée de 4 à 2 ans, ce qui permettait de diviser par deux les consommations d’autorisations d’engagements.

En CP, la consommation est également plus faible.

Enfin, plusieurs facteurs contribuent à limiter la hausse des dépenses comme la météo clémente, la poursuite des efforts de rationalisation des surfaces immobilières, la facturation plus régulière des fournisseurs (limitant les effets de rattrapage de facturation) et les efforts en faveur de la transition énergétique (suppression des chaudières au fioul, isolation…).

 

3. les dépenses d’entretien des bâtiments (entretiens lourds et courant immobilier) se sont élevées à 77,51 M€ en AE et 76,66 M€ en CP, soit une exécution supérieure à la prévision en AE (+1,5 M€) mais inférieure en CP (‑2,3 M€).

 

En 2023, le programme 156 a permis de financer :

  • des dépenses de désamiantage : désamiantage et rénovation de la DRFiP de Marseille (0,80 M€), des CDFIP d’Avranches (0,80 M€), Salon de Provence (0,75 M€) ou encore Lons le Saunier (0,63 M€) ;

  • des dépenses de performance énergétique : remplacement des chaudières à Clermont-Ferrand (0,16 M€) ou l’installation de bornes de recharge en Martinique (0,06 M€) ;

  • des travaux de mise en sécurité des bâtiments (0,5 M€), ainsi que le financement des nouvelles centrales d’alarme sur IP (5,5 M€).

 

4. les dépenses de services relative aux opérations de nettoyage et de gardiennage se sont élevées à 45,51 M€ en AE et 46,43 M€ en CP en 2023, en baisse de 4,99 M€ en AE et en hausse de 1,43 M€ en CP par rapport à la prévision initiale.

 

2) les dépenses « métiers » (209,88 M€ en AE et 189,94 M€ en CP) regroupent :

 

- des dépenses dédiées à l’affranchissement (66,18 M€ en AE et 66,49 M€ en CP) ;

 

- des frais de déplacement nécessaires aux missions (hors frais de déplacement liés à la formation) (37,67 M€ en AE et 37,63 en CP) ;

 

- des travaux d’impression y compris les frais de maintenance, imprimés et brochures (36,95 M€ en AE et 25,33 M€ en CP), en hausse par rapport à la prévision sous l’effet de l’augmentation des besoins en matières premières.

 

- des frais de commissions de cartes bancaires liés à l’utilisation des terminaux de paiement électroniques, (50,16 M€ en AE et 46,02 M€ en CP), en nette hausse par rapport à la prévision (+16 M€) en raison de l’augmentation importante des paiements de proximité par cartes bancaires auprès du réseau des buralistes. ;

 

- des frais de justice (18,87 M€ en AE et 14,42 M€ en CP).

 

3) les dépenses informatiques (275,42 M€ en AE et 245,48 M€ en CP)

La hausse de 31,46 M€ en AE porte principalement sur l’informatique des services centraux (dépenses de services infrastructures et transverses). En revanche, les dépenses sont en baisse de 7,79 M€ en CP par rapport aux prévisions initiales (243,97 M€ en AE et 253,27 M€ en CP).

Elles comprennent :

 

1. Les dépenses de l’administration centrale et des services déconcentrés (235,98 M€ en AE et 205,62 M€ en CP) liées :

 

  • à la maintenance du parc installé (entretien du matériel, du réseau et redevances) ;

  • à l’acquisition de matériels, de logiciels, d’aide à l’exploitation, d’immobilier informatique ;

  • au fonctionnement des centres d’éditique, d’acquisition de données et des centres d’encaissement ;

  • au maintien en condition opérationnelle des applications;

  • au recours à l’assistance (en matière d’infrastructures, de sécurité, de maîtrise d’ouvrage, de maîtrise d’œuvre, d’intégration…).

 

L’année 2023 est marquée par :

- l’acquisition massive de PC portables pour 15 M€ pour permettre à un maximum d’agents de télétravailler ;

- le renouvellement du support logiciel ORACLE 2024-2027 pour 6,3 M€ ;

- les travaux relatifs à la plateforme d’échange de collaboration interne à la DGFIP qui sert à produire, partager, ranger des informations et à organiser le travail (NOVAE) ;

- la poursuite des travaux pour le lac de données (DATALAKE). Ce projet consiste à mettre en œuvre un entrepôt informatique de stockage de données métiers de la DGFIP de façon à pouvoir y effectuer des traitements de manière décloisonnée, sécurisée et documentée.

- le déploiement de l’outil AGATHE. Il s’agit d’une mission de « Service à l’utilisateur » lancée en septembre 2022 en vue de prendre en compte leur ressenti afin d’améliorer la qualité du service des applications qu’ils utilisent ;

- l’acquisition de smartphones avec un processus et une solution pour gérer et sécuriser l’utilisation des mobiles multifonctions des agents et de leurs données.

 

2. Les frais de réseau (20,44 M€ en AE et 20,22 M€ en CP) excèdent la prévision (15,60 M€ en AE et en CP).

Ces dépenses, relatives aux frais du réseau de transport de données du réseau interministériel de l’État, sont en hausse en 2023.

 

3. Les dépenses de télécommunications (19 M€ en AE et 19,63 M€ en CP, contre une prévision initiale à 19,95 M€ en AE et 32,57 M€ en CP), s’expliquant en particulier par les travaux relatifs au passage à la téléphonie sur IP, avec un enjeu d’importance tant en matière de qualité que d’accélération du déploiement de cette solution.

 

4) les dépenses de fonctionnement courant (95,02 M€ en AE et 88,33 M€ en CP), en hausse de 17,18 M€ en AE et 12,48 M€ en CP par rapport à la prévision initiale, couvrent les frais suivants :

 

1. La formation (27,31 M€ en AE et 23,42 M€ en CP), soit une consommation supérieure à la prévision initiale arrêtée à 19,35 M€ en AE et en CP, traduisant un retour à la normale des formations en présentiel au cours de la gestion 2023.

 

2. Les achats, locations et l’entretien de matériels (17,93 M€ en AE et 16,54 M€ en CP), soit une exécution supérieure de près de 3,43 M€ en AE et 2,04 en CP par rapport à leur prévision initiale.

 

3. Les moyens généraux regroupant divers frais, tels que la contribution de la DGFiP pour le réseau France Services, les dépenses de documentation et les actions de communication (13,31 M€ en AE et 12,32 M€ en CP).

 

4. Les dépenses de fonctionnement réalisées au profit des conditions de vie au travail, de l’action sociale et de la santé et de la sécurité au travail (15,05 M€ en AE et 14,87 M€ en CP), sont très supérieures à la prévision initiale (8,30 M€ en AE et en CP). La DGFiP octroie principalement des subventions de fonctionnement aux associations gérant les restaurants administratifs. L’essentiel des ressources a ainsi été consacré à la restauration collective et se trouve impacté par la mise en œuvre de la Loi Égalim.

 

5. La sécurité (3,46 M€ en AE et 3,56 M€ en CP). La baisse de ces dépenses (par rapport à la prévision initiale de 8,20 M€ en AE et 6,20 M€ en CP) s’inscrit dans le cadre du déploiement du dispositif de paiement de proximité chez les buralistes qui réduit le recours aux transporteurs de fonds.

 

6. Les dépenses de fournitures (6,82 M€ en AE et 6,76 M€ en CP), un peu supérieures à la prévision (5 M€ en AE et en CP).

 

7. Les frais de transport (5,68 M€ en AE et 5,75 M€ en CP) soit une consommation conforme à la prévision (5,5 M€).

 

8. Les dépenses de services extérieurs comme les frais d’étude, d’enquête et de conseil, les autres rémunérations d’intermédiaires et honoraires (5,46 M€ en AE et 5,10 M€ en CP pour une prévision de 3 M€ en AE et en CP).

 

Les attributions de produits et fonds de concours : 0,84 M€ en AE et en CP.

Ces crédits proviennent de :

• la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP;

• produit des cessions de biens immobiliers bénéficiant à la DGFiP.

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : 130,5 M€ en AE et 96,5 M€ en CP

 

Supérieures à la prévision (73,13 M€ en AE et 79,98 M€ en CP),en raison notamment des ressources supplémentaires obtenues en cours de gestion.. ces dépenses sont également en forte hausse par rapport à l’exécution 2022 (92,23 M€ en AE et 73,90 M€ en CP).

 

Les dépenses de titre 5 ont principalement concerné :

 

1. Les dépenses informatiques (81,27 M€ en AE et 46,10 M€ en CP) :

 

La gestion 2023 est marquée par des opérations d’ampleur initiés dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens 2020-2022 pour permettre une rénovation lourde de deux centres de données et porter à l’état de l’art l’hébergement informatique mais également d’améliorer le niveau de résilience du système d’information de la DGFiP.

 

2. les dépenses d’investissement immobilier (29,23 M€ en AE et à 32,24 M€ en CP, contre une prévision initiale fixée à 40,10 M€ en AE et 39,10 CP).

 

Les dépenses d’investissement immobilier viennent en complément des financements du compte d’affectation spéciale immobilier.

 

Elles ont d’abord participé à la forte évolution des structures et implantations de la DGFIP dans le cadre de la mise en place du NRP des finances publiques et de la relocalisation de certains services. La réalisation de ces investissements nécessite des opérations immobilières dans les sites concernés.

L’analyse des projets immobiliers prend en compte la transition écologique et tout particulièrement la possibilité d’améliorer la performance énergétique des bâtiments et ainsi de réaliser des économies d’énergie dans la perspective d’atteindre les objectifs fixés par la loi ELAN.

 

Plusieurs projets immobiliers ont, par ailleurs, été conduits afin de poursuivre l’amélioration des conditions de vie au travail des agents et d’accueil des usagers, et ainsi maintenir la qualité du parc domanial et locatif de la DGFiP.

 

3. les achats de matériels considérés comme dépenses d’investissement (20,09 M€ en AE et à 18,25 M€ en CP), soit une exécution très supérieure à la prévision (2,80 M€ en AE et en CP).

En effet, outre divers achats de matériels techniques, ce poste de dépenses comporte l’acquisition de véhicules de service pour le compte des 130 directions, dans le cadre du plan de sécurisation de l’exercice des missions des agents (notamment du contrôle fiscal) et du verdissement du parc automobile. t

 

DÉPENSES D’INTERVENTION : 0,03 M€ EN AE ET EN CP

 

Ces dépenses correspondent pour partie au remboursement de dépenses supportées par l’Institut national de l’information géographie et forestière au titre d’une convention signée avec la DGFiP en 2018, sur la base des prestations réalisées.

 

ACTION

10 – Élaboration de la législation fiscale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

10 – Élaboration de la législation fiscale

19 808 612
18 518 033

570 000
701 674

20 378 612
19 219 708

19 808 612
18 518 033

570 000
684 815

20 378 612
19 202 848

 


EFFECTIFS


Catégorie

Prévision

Réalisation en ETPT

A+

24

21

A

153

153

B

17

17

C

13

9

Total

207

200


Les effectifs de l’action 10 comprennent uniquement les emplois de la Direction de la Législation Fiscale.

Ils sont en augmentation de 2 ETPT par rapport au RAP 2022 (198 ETPT).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

19 808 612

18 518 033

19 808 612

18 518 033

Rémunérations d’activité

12 088 251

12 175 393

12 088 251

12 175 393

Cotisations et contributions sociales

7 584 345

6 206 572

7 584 345

6 206 572

Prestations sociales et allocations diverses

136 016

136 068

136 016

136 068

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

150 000

46 954

150 000

30 095

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

150 000

46 954

150 000

30 095

Titre 6 : Dépenses d’intervention

420 000

654 720

420 000

654 720

Transferts aux autres collectivités

420 000

654 720

420 000

654 720

Total

20 378 612

19 219 708

20 378 612

19 202 848

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 0,04 M€ EN AE ET 0,03 EN CP

 

Les crédits de fonctionnement de l’action 10 regroupent les dépenses métiers de la DLF, à savoir les frais de déplacement et frais afférents..

 

DÉPENSES D’INTERVENTION : 0,65 M€ EN AE ET EN CP

 

Elles recouvrent exclusivement les dépenses liées à la participation de la DGFiP à des organisations internationales

telles que l’OCDE.

 

Ces dépenses sont supérieures à la prévision initiale (0,42 M€ en AE et CP) en raison du paiement d’une contribution exceptionnelle au forum des administrations fiscales.

 

En 2023, la DGFIP est restée fortement investie dans les travaux internationaux conduits au sein de l’OCDE et de l’UE afin notamment de finaliser la mise en œuvre du plan d’action relatif à la lutte contre l’érosion des bases fiscales et les transferts de bénéfices (projet BEPS – Base erosion and profit shifting).

 

Elle a par ailleurs participé aux travaux du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales et poursuivi sa participation aux différents groupes de travail de l’OCDE (groupe de travail sur les conventions fiscales, au groupe de travail sur l’imposition des entreprises multinationales groupe de travail sur la taxation indirecte , au groupe de travail sur l’échange de renseignements et au groupe de travail sur la planification fiscale agressive).

 

Au niveau de l’UE, la DGFIP a participé activement aux groupes de travail ainsi qu’aux groupes de haut niveau en matière fiscale. Elle a également pris part aux travaux du Conseil de l’UE portant sur la liste fiscale européenne des États et territoires non-coopératifs.

 

En 2023, la DGFiP a maintenu un haut niveau d’investissement dans les négociations internationales en vue d’obtenir des avancées concrètes sur l’ensemble des thèmes évoqués.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2022

Prévision LFI 2023

Réalisation 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

 

71 242

 

 

 

10 185

Transferts

 

71 242

 

 

 

10 185

Total

 

71 242

 

 

 

10 185

Total des transferts

 

71 242

 

 

 

10 185


Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.

 

Dans le cadre de la convention financière du 2 juillet 2018 régissant les relations entre l’IGN et le Ministère de l’action et des comptes publics et relative à la constitution de la représentation parcellaire cadastrale unique (RPCU), la DGFiP s’est engagée à rembourser à l’IGN une partie des sommes acquittées par ce dernier au titre des dépenses fixées dans le contrat (fourniture et développement des outils logiciels, développement de nouvelles fonctionnalités...). En 2023, ces dépenses se sont élevées pour le programme 156 à 10 185 € en CP.