$@FwLOVariable(annee#2023)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Traitement et jugement des contentieux civils

1 116 221 665
1 128 637 839

57 335 007
54 446 712

1 173 556 672
1 183 084 552

1 116 221 665
1 128 637 839

57 335 007
52 907 294

1 173 556 672
1 181 545 133

02 – Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales

851 314 440
823 023 182

605 311 767
679 614 835

1 456 659 207
1 502 638 017

851 314 440
823 023 182

605 311 767
661 748 549

1 456 659 207
1 484 771 731

03 – Cassation

71 203 649
70 563 623

 
 

71 203 649
70 563 623

71 203 649
70 563 623

 
 

71 203 649
70 563 623

05 – Enregistrement des décisions judiciaires

12 569 928
11 718 207

 
 

12 569 928
11 718 207

12 569 928
11 718 207

 
 

12 569 928
11 718 207

06 – Soutien

547 313 239
542 782 219

1 062 544 463
749 753 576

1 614 045 702
1 292 535 795

547 313 239
542 782 219

694 993 684
648 575 101

1 246 494 923
1 191 357 320

07 – Formation

131 118 879
124 848 535

45 911 354
45 417 222

177 030 233
170 265 757

131 118 879
124 848 535

45 911 354
45 527 170

177 030 233
170 375 704

08 – Support à l'accès au droit et à la justice

15 512 059
14 316 627

 
 

15 512 059
14 316 627

15 512 059
14 316 627

 
 

15 512 059
14 316 627

Total des crédits prévus en LFI *

2 745 253 859

1 771 102 591

4 516 356 450

2 745 253 859

1 403 551 812

4 148 805 671

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+212 508 581

+212 508 581

 

-309 427

-309 427

Total des crédits ouverts

2 745 253 859

1 983 611 172

4 728 865 031

2 745 253 859

1 403 242 385

4 148 496 244

Total des crédits consommés

2 715 890 232

1 529 232 345

4 245 122 577

2 715 890 232

1 408 758 113

4 124 648 345

Crédits ouverts - crédits consommés

+29 363 627

+454 378 827

+483 742 454

+29 363 627

-5 515 728

+23 847 899


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 7 300 000 €.

 

Crédits Titre 2 

Il faut en premier lieu préciser qu’un mouvement de fongibilité asymétrique a été mis en œuvre à hauteur de 7,3 M€, correspondant au remboursement de la rémunération des salariés de droit privé de la CNAM mis à disposition des pôles sociaux suite au transfert du contentieux social. Désormais budgété directement sur les dépenses de fonctionnement, cette fongibilité n’aura pas lieu en 2024.


Crédits Hors Titre 2

Les crédits ouverts en 2023 du programme comprennent :

  • La LFI 2023 ;

  • Un décret de transfert sortant à destination du P348 « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » de 0,4 M€ ;

  • Un décret de transfert sortant à destination du P176 pour le service national de la police scientifique (SNPS) de 8 M€ ;

  • Un décret de transfert sortant à destination du P156 pour le financement de la prise en charge des terminaux de paiement électroniques dans les juridictions de 40 k€ ;

  • Un décret de transfert entrant du P134 destiné au financement de la juridiction unifiée du brevet (JUB) de 70 k€ ;

  • Un décret de transfert entrant du P175 destiné au financement de l’opération Palais de la Cité sous maîtrise d’ouvrage de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) de 14,7 M€ AE et 0,8 M€ CP ;

  • Des reports généraux pour un total de 0,4 M€ AE et 0,5 M€ CP et de FDC pour un total de 1,1 M€ AE et 1,7 M€ CP ;

  • Des reports d’AEANE à hauteur de 199,5 M€ ;

  • Des rattachements de FDC (4,1 M€) et ADP (1,03 M€)

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

2 745 253 859

1 771 102 591

4 516 356 450

2 745 253 859

1 403 551 812

4 148 805 671

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

2 745 253 859

1 771 102 591

4 516 356 450

2 745 253 859

1 403 551 812

4 148 805 671

 

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

ARRETES DE REPORT DE CRÉDITS

L’arrêté du 23 janvier 2023 portant report de crédits a ouvert le maintien sur la brique « Immobilier propriétaire » du programme d’un montant de 199,5 M€ d’autorisations d’engagement affectées non engagées.

L’arrêté du 27 janvier 2023 portant report de crédits a ouvert sur le programme 1,1 M€ en AE et 1,7 M€ en CP correspondant aux crédits de fonds de concours 2022 non consommés.

Enfin, l’arrêté du 24 février 2023 portant report de crédits a autorisé les reports généraux suivants :

  • 59 830 € en CP libres d’emploi résultant du délai de prise en charge de dépenses du BOP central par le comptable en fin de gestion obligeant à reporter des factures sur 2023 ;

  • 0,4 M€ en AE et en CP correspondants aux crédits d’attributions de produits 2022 non consommés.

 

 

Décrets de transfert

Crédits hors titre 2

 

La minoration des ressources à hauteur de 8 M€ en AE et CP résulte du décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits au profit du programme 176 « Police nationale » de la mission « Sécurités » destinés à financer les prestations réalisées par le service national de la police scientifique (SNPS), la mise en place d’un circuit reposant sur la facturation interne n’ayant pas encore abouti.

 

Aussi, le même décret prévoit un transfert sortant à hauteur de 40 k€ à destination du P156 pour le financement de la prise en charge des terminaux de paiement électroniques dans les juridictions.

 

De même, la diminution des ressources à hauteur de 0,4 M€ en AE et CP résulte du décret n° 2023-511 du 27 juin 2023 portant transfert de crédits au profit du programme 348 « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » sur deux actions :

- l’action « Résilience II pour la réduction de la dépendance aux énergies fossiles et l’amélioration la performance environnementale des bâtiments publics » sur un projet mené par le DI de Dijon (PR 1390) pour un apport de 81 600 €

- l’action d’appels à projets AAP Nouveaux espaces de travail sur 5 projets co-financés à hauteur de 370 429,17 €

 

 

Les ressources du programme sont majorées de 14,7 M€ AE et 0,8 M€ CP par le décret n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 portant transfert de crédits entrants du P175 destiné au financement de l’opération Palais de la Cité sous maîtrise d’ouvrage de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ). 

 

Ce même décret prévoit également un transfert entrant du P134 destiné au financement de la juridiction unifiée du brevet (JUB) de 70 k€

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Les ouvertures de crédits relatives aux fonds de concours sur le programme en 2023 représentent un total de 4,1 M€ en AE et CP.

Les ouvertures de crédits relatives aux attributions de produits sur le programme en 2023 représentent un total de 1,04 M€ en AE et CP.

 

Il convient de préciser que la consommation constatée s’élevant à 4,3 M€ en AE et en CP porte sur les crédits ouverts en 2023 ainsi que sur des crédits ouverts en 2022 et reportés sur l’exercice 2023. Cette consommation se décompose de la manière suivante :

  • 666 € en AE et CP au titre de la participation Eurojust à des projets initiés par les services judiciaires (fonds 1-1-00894)

  • 1,3 M€ en AE et en CP au titre de la lutte contre la délinquance (fonds 1-2-00361)

  • 0,16 M€ en AE et en CP au titre de la participation aux dépenses des tribunaux de commerces (1-2-00808)

  • 2,1 M€ en AE et en CP au titre de la participation d’organismes publics ou privés à des opérations d’investissement immobilier des services judiciaires (fonds 1-2-00398)

  • 0,3 M€ en AE et en CP au titre de la valorisation du patrimoine immatérielle de l’État (2-2-00513)

  • 4 375 € en AE et en CP au titre des redevances perçues lors de la délivrance des pièces pénales (fonds 2-2-00048)

  • 41 k€ en AE et en CP au titre des produits perçus par la Cour de cassation en contrepartie de services rendus (communication des décisions et avis, vente d’ouvrages ou d’autres documents par le service documentation, des études et du rapport de la Cour) (fonds 2-2-00049)

  • 0,4 M€ en AE et en CP au titre des produits de cession de biens mobiliers (fonds 2-2-00742)

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

13 726 269

87 555 872

101 282 141

13 726 269

69 178 333

82 904 602

Surgels

0

17 511 174

17 511 174

0

13 835 667

13 835 667

Dégels

0

-69 500 000

-69 500 000

0

-69 500 000

-69 500 000

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

13 726 269

35 567 046

49 293 315

13 726 269

13 514 000

27 240 269

 

Crédits du hors TITRE 2

 

Le montant de la réserve de précaution s’élevait à 5 % des crédits votés au titre de la loi de finances initiale, à l’exception de la réserve minorée sur la subvention à l’École nationale de la magistrature. La réserve de précaution a été levée dans son intégralité.

 

Crédits du TITRE 2

 

Le montant de la réserve de précaution s’élevait à 0,5 % de la masse salariale votée au titre de la loi de finances initiale soit 13,7 M€ répartis entre 9,93 M€ hors CAS pensions et 3,80 M€ sur le CAS Pensions.

 

Cette réserve a été dégelée le 30 novembre 2023 dans le cadre du schéma de fin de gestion, afin de couvrir partiellement les besoins, résultant de la conjugaison de mesures générales et d’arbitrages interministériels intervenus en cours de gestion, notamment la revalorisation du point d’indice de la fonction publique (38,23 M€) et les mesures du rendez-vous salarial (15,5 M€).

 

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2022

(1)

Réalisation

2022

(2)

LFI + LFR

2023

(3)

Transferts
de gestion
2023

(4)

Réalisation

2023

(5)

Écart à
LFI + LFR 2023
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

9 576,69

9 981,92

0,00

9 699,76

-282,16

1037 – Personnels d'encadrement

-12,00

4 557,68

4 279,41

0,00

4 831,43

+552,02

1039 – B administratifs et techniques

0,00

1 608,54

1 322,92

0,00

1 698,75

+375,83

1041 – C administratifs et techniques

0,00

9 182,15

9 554,73

0,00

8 956,39

-598,34

1043 – B métiers du greffe et du commandement

0,00

10 672,15

10 993,43

0,00

10 791,17

-202,26

Total

-12,00

35 597,21

36 132,41

0,00

35 977,50

-154,91


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2023

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact du
schéma d'emplois
2023 sur 2023

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

0,00

-50,70

+173,77

-94,39

+268,16

1037 – Personnels d'encadrement

0,00

0,00

-66,00

+327,75

+140,70

+187,05

1039 – B administratifs et techniques

0,00

0,00

+57,35

+32,86

+8,63

+24,23

1041 – C administratifs et techniques

0,00

0,00

-600,10

+374,34

+447,85

-73,51

1043 – B métiers du greffe et du commandement

0,00

0,00

+3,38

+115,64

+204,89

-89,25

Total

0,00

0,00

-656,07

+1 024,36

+707,68

+316,68

 

Les corrections techniques visent à neutraliser la double comptabilisation des 605 recrutements pérennisés en 2022 . Cette pérennisation a conduit à une hausse du plafond d’emplois en loi de finances rectificative et de fait à une hausse du schéma d’emplois 2022.

 

Les autres retraitements, plus classiques, correspondent à la variation entre 2022 et 2023 de la consommation des ETPT d’agents non titulaires rémunérés à la vacation n’entrant pas dans le schéma d’emplois (magistrats à titre temporaire notamment).

 

 Le nombre de contractuels ou agents payés à la vacation représente 2 313 ETPT sur les 35 978 ETPT consommés, soit 6,43 % et représentent une baisse de plus d’un point par rapport à 2022, signe d’un pilotage renforcé de l’enveloppe budgétaire des agents non titulaires.

 

Leur répartition selon les catégories d’emplois est la suivante :

  • 258 ETPT de magistrats à titre temporaire et magistrats honoraires (3 % de la catégorie des magistrats de l’ordre judiciaire) ;

  • 1 117 ETPT d’assistants de justice (23 % des personnels d’encadrement) ;

  • 937 ETPT d’agents contractuels de catégorie C (10 % des agents administratifs et techniques de catégorie C) ;

  • 1,33 ETPT d’agents contractuels de catégorie C dits de « sûreté ».

 

Sur le plafond d’autorisation d’emploi, l’exécution s’établit à 35 978 ETPT, soit une marge de 154 ETPT sous le plafond (36 132 ETPT en LFI 2023). 

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

483,00

239,00

6,40

675,00

457,00

3,51

+192,00

+200,00

1037 – Personnels d'encadrement

616,00

63,00

6,25

1 162,00

1 013,00

7,49

+546,00

+575,00

1039 – B administratifs et techniques

450,00

20,00

7,82

559,00

424,00

8,31

+109,00

+210,00

1041 – C administratifs et techniques

988,00

343,00

7,09

1 271,00

482,00

9,10

+283,00

+44,00

1043 – B métiers du greffe et du commandement

808,00

256,00

6,17

904,00

780,00

8,08

+96,00

+191,00

Total

3 345,00

921,00

4 571,00

3 156,00

+1 226,00

+1 220,00

 

 

L’exécution du schéma d’emplois pour 2023 ressort finalement à +1 226 ETP, en dépassement de 6 ETP par rapport au schéma d’emplois alloué au programme en LFI 2023.

 

Les primo recrutements, établis à 3 156 ETP, sont répartis de la manière suivante entre les titulaires et les contractuels :

  • 62 % de recrutements de titulaires par la voie des concours ;

  • 38 % de recrutements de contractuels.

 

Les 3 345 sorties sont réparties entre les motifs suivants :

  • 921 départs à la retraite ;

  • 1 060 situations interruptives, comprenant notamment les situations de détachement, les congés parentaux, les congés maladie longue durée, les congés longue maladie, les situations de mise en disponibilité ;

  • 163 mobilités entre programmes du ministère ;

  • 1 201 autres départs définitifs.

  •  

Le détail par catégorie est le suivant :

 

- Magistrats de l’ordre judiciaire : la cible a été atteinte avec 192 recrutements, soit une cible atteinte à 95 % hors promotions internes, démontrant l’attractivité maintenue sur ces fonctions.

 

Personnels d’encadrement : l’exécution à 546 ETP est en retrait de 29 ETP par rapport à la cible

  • S’agissant des DSG : le volume de lauréats inscrit sur la liste du concours par le jury n’a pas permis de recruter l’intégralité des postes importants offerts cette année ;

  • S’agissant des attachés et contractuels A : une sous-exécution résulte de l’absence de vivier sur certains ressorts et de la difficulté à recruter sur des profils techniques, notamment spécialisés dans les domaines de l’immobilier et de l’informatique ;

  • S’agissant des juristes assistants (JA) : l’objectif initial de 300 recrutements, est dépassé, ce qui a permis de compenser les sous-exécutions mentionnées supra. L’objectif avait ainsi été rehaussé à 450 ETP dans le cadre du pilotage du schéma d’emplois en fin de gestion. En ce sens, il a été réalisé, avec 443 personnes recrutées.

 

Ainsi la sur-exécution sur les JA a permis de compenser, en partie, la légère sous-exécution sur les autres personnels d’encadrement.

 

- Métiers du greffe et du commandement : une sous-exécution est constatée (taux de réalisation de 51 % de la LFI), du fait notamment d’une promotion d’octobre marquée par de nombreuses renonciations. 

 

- B administratifs et techniques : l’exécution s’établit à 52 % de la LFI seulement, à 109 ETP. Au sein de la catégorie LOLF, certains redéploiements ont toutefois été réalisés. A ce titre, il convient de noter un recrutement des techniciens informatiques de proximité qui a dépassé la cible (122 recrutements contre 100 prévus initialement), en anticipation des recrutements prévus en 2024. Ce dépassement vient partiellement compenser une sous-exécution importante, notamment sur les contractuels B, qui se justifie notamment par des décalages sur 2025 de recrutements pour les fonctions supports et par une évolution de ces personnels, qui passent les concours (greffiers ou magistrats) ou deviennent juristes assistants.

 

- C administratifs et techniques : le niveau de réalisation important (283 ETP, soit 239 emplois supplémentaires par rapport à la LFI traduit la prise en compte d’un double objectif au titre de la gestion 2023 :

  •  Compenser le sous-recrutement de personnels de catégorie B ;

  • Déprécariser la situation de personnels efficaces bénéficiant de contrats saisonniers 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

530,40

484,31

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services régionaux

34 395,21

34 444,32

0,00

0,00

-656,07

+1 024,36

+707,68

+316,68

Opérateurs

996,00

862,08

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

210,80

186,79

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

36 132,41

35 977,50

0,00

0,00

-656,07

+1 024,36

+707,68

+316,68

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2023
Réalisation

Administration centrale

0,00

488,18

Services régionaux

+1 220,00

35 870,84

Opérateurs

0,00

664,00

Autres

0,00

183,34

Total

+1 220,00

37 206,36

 

La catégorie « opérateurs » correspond aux auditeurs de justice de l’École nationale de la magistrature (ENM) rémunérés par le programme, et la catégorie « autres » se rattache à l’effectif du Casier judiciaire national (CJN).

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Traitement et jugement des contentieux civils

14 488,38

14 533,63

02 – Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales

11 713,80

11 634,34

03 – Cassation

583,08

625,97

05 – Enregistrement des décisions judiciaires

204,60

193,84

06 – Soutien

6 394,17

6 428,18

07 – Formation

2 469,09

2 329,84

08 – Support à l'accès au droit et à la justice

279,29

231,70

Total

36 132,41

35 977,50

Transferts en gestion

0,00

 

L’exécution est conforme à la LFI.

Sur les actions 01 et 02 relatives aux domaines civil et pénal, on observe une hausse du nombre d’ ETPT par rapport à 2022 du fait des nombreux recrutements de magistrats, de juristes assistants et de greffiers survenus en 2024. Toutefois, l’exécution est encore légèrement minorée par rapport à la prévision LFI du fait d’un schéma d’emploi 2024 en légère sous-exécution sur les greffiers.

À l’inverse, une légère sur-exécution est constatée sur l’action 06 relative au soutien en lien avec l’adaptation du schéma d’emploi qui, dans le cadre de la trajectoire pluriannuelle, a favorisé le recrutement de B et C administratifs et techniques. 


 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

75,00

0,71

0,00

 

Sur l’année scolaire 2022-2023, on décompte 75 ETPT d’apprentis, répartis principalement dans les filières suivantes :

  • 29 % au sein de la filière droit et sciences politiques ;

  • 40 % au sein de la filière gestion administrative ;

  • 16 % au sein de la filière informatique réseaux ;

  • 17 % au sein de la filière marketing communication.

 

Ces emplois correspondent à un montant annuel de 0,71 M€, montant supérieur à l’exécuté 2022 s’élevant à 0,54 M€ (+0,17 M€). Le coût moyen annuel d’un apprenti s’établit à 9 583 €.

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratio « Gérants/Gérés »

Effectifs gérés au 31/12/2021

35 859

Effectifs gérants (effectifs physiques)

1 272

3,55 %

Administrant et gérant

443

1,24 %

Organisant la formation

140

0,39 %

Consacré aux conditions de travail

581

1,62 %

Consacré au pilotage et à la politique des compétences

108

0,30 %



EFFECTIFS GÉRANTS


Est comptabilisé l’ensemble des agents des services contribuant à des missions de ressources humaines, y compris le responsable du service et son secrétariat. De manière générale, sont inclus les personnels consacrant la majeure partie de leur temps de travail à la gestion de personnels qu’ils n’encadrent pas directement et ceux qui sont affectés à des fonctions de support dans les services de gestion du personnel (gestion administrative/gestion de la paie, organisation des formations – hors formateurs – et suivi des conditions de travail). Par exception, les assistants et conseillers de prévention sont tous pris en compte.


Il s’agit donc des personnels :

  • Des services administratifs régionaux (SAR) des cours d’appel et du tribunal supérieur. S’agissant des SAR, le recensement des personnels remplissant des missions relatives aux ressources humaines prend en compte l’intégralité des agents concourant à ces missions. Ainsi, ont été comptabilisés les directeurs délégués à l’administration régionale judiciaire, les responsables de la gestion des ressources humaines, les responsables de la gestion des ressources humaines adjoints, les responsables de la gestion de la formation, les responsables de la gestion de la formation adjoints, et leurs équipes ;

  • De l’École nationale des greffes (ENG) ;

  • De la Cour de cassation et des cours d’appel (les secrétaires généraux) et du Casier judiciaire national ;

  • De l’administration centrale, y compris les effectifs du cabinet de la direction des services judiciaires en charge de la gestion des personnels affectés en administration centrale.


Le calcul en ETP de l’effectif gérant exclut le temps passé par les opérationnels à l’animation de leurs propres équipes.


Concernant la formation, 137 fonctionnaires ont été recensés dans les services locaux. Il s’agit des responsables de la gestion de la formation ainsi que de leurs adjoints et des personnels du secrétariat. De même, les gestionnaires ministériels (3) et les magistrats délégués à la formation (38) ont été comptabilisés. 


EFFECTIFS GÉRÉS


Seuls les effectifs décomptés au titre du plafond d’autorisation d’emplois ont été retenus. 


Cependant, ont été exclus de ce décompte les personnels faisant l’objet d’une gestion partagée avec une autre administration : agents détachés entrant ou sortants, agents mis à disposition entrants ou sortants. Il est précisé que les agents non titulaires décomptant du plafond d’autorisation d’emplois (juges de proximité, assistants de justice, agents contractuels dits vacataires) sont intégrés dans l’assiette des effectifs gérés.

Le chiffre retenu d’effectifs gérés au titre de l’année 2023 s’élève à 35 859 ETP.

Ont, en outre, été exclus les auditeurs de justice qui, bien que rémunérés sur le budget de l’État, sont gérés par des personnels de l’École nationale de la magistrature, établissement public dont le plafond d’emplois est distinct de celui du programme.


ANALYSE DE L’ÉVOLUTION


Le ratio 2023 (3,55 %) est supérieur aux prévisions du PAP 2023 (3,31 %). Il est en légère hausse par rapport à 2022 (+0,08 point). 

Les effectifs sont en augmentation, le schéma d’emplois ayant été porté à +1 226 ETP, avec des recrutements importants d’effectifs gérants (+95 directeurs des services de greffes judiciaires et attachés d’administration), permettant de maintenir le taux d’encadrement tout en répondant au besoin prioritaire de renforcer l’équipe juridictionnelle autour du magistrat.



 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2022

Prévision
LFI 2023

Exécution
2023

Rémunération d’activité

1 596 039 248

1 687 565 475

1 699 603 114

Cotisations et contributions sociales

952 073 008

1 046 009 136

987 195 693

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

722 055 403

759 640 286

745 842 596

    – Civils (y.c. ATI)

719 530 451

758 935 841

743 657 700

    – Militaires

2 524 952

704 445

2 184 896

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

30 478

 

26 686

Autres cotisations

229 987 128

286 368 850

241 326 411

Prestations sociales et allocations diverses

17 072 044

11 679 248

29 091 425

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

2 565 184 301

2 745 253 859

2 715 890 232

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

1 843 128 898

1 985 613 573

1 970 047 636

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

Les dépenses liées aux prestations sociales représentent 29,01 M€ et sont en augmentation de +17,41 M€ par rapport au montant prévu en LFI, soit en réalité une variation de +12,02 M€ par rapport à l’exécuté 2022. Cela s’explique notamment par :

  • La prime pouvoir d’achat versée au titre du rendez-vous salarial de 2023 (+10,5 M€) ;

  • Le coût du forfait mobilité durable plus important que prévu (+0,41 M€).

  • Le forfait transport a vu son indemnisation augmentée lors du rendez-vous salarial de 2023 (+0,79 M€) ;

  • Une hausse globale des dépenses en lien avec l’ensemble des recrutements intervenus sur l’année 2022 (+1 226 emplois en création nette) +0,3 M€.

Les dépenses liées à l’allocation de retour à l’emploi ont représenté cette année une dépense de 6,37 M€ pour 1 507 bénéficiaires, montant supérieur à celui de l’exercice précédent qui s’élevait à 5,93 M€ (+0,44 M€). Cela représente un coût moyen par bénéficiaire de 4 230 €.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2022 retraitée

1 810,70

Exécution 2022 hors CAS Pensions

1 843,13

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022

-0,12

Débasage de dépenses au profil atypique :

-32,31

    – GIPA

-0,96

    – Indemnisation des jours de CET

-9,54

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

-21,81

Impact du schéma d'emplois

42,27

EAP schéma d'emplois 2022

23,36

Schéma d'emplois 2023

18,91

Mesures catégorielles

55,82

Mesures générales

43,08

Rebasage de la GIPA

2,79

Variation du point de la fonction publique

36,31

Mesures bas salaires

3,98

GVT solde

-6,85

GVT positif

19,69

GVT négatif

-26,53

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

10,87

Indemnisation des jours de CET

9,94

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

0,93

Autres variations des dépenses de personnel

14,16

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

12,02

Autres variations

2,14

Total

1 970,05

 

L’exécution de la masse salariale au 31 décembre s’est élevée, in fine, à 1 970,05 M€ HCAS, en retrait de 15,57 M€ par rapport à la LFI et 8,3 M€ par rapport aux crédits ouverts en fin de gestion. 

 

Cet écart résulte principalement de plusieurs aléas de gestion, en particulier :

 

L’exécution constatée en 2022 de 1843,13 M€ auquel il convient de débaser différentes dépenses réalisées au cours de l’année 2022 :

  • Les mesures de transfert et de périmètre 2023/2022 (‑32,31 M€) ;

  • La garantie individuelle du pouvoir d’achat (‑0,96 M€) ;

  • L’indemnisation des jours de comptes épargne-temps (CET) (‑9,54 M€) ;

  • Diverses dépenses au profil atypique qui s’établissent à ‑21,81 M€ : 

  • L’enveloppe de masse salariale correspondant aux agents non titulaires (‑10,87 M€) ;

  • La formation initiale obligatoire des conseillers prud’hommes (+1,1 M€) ;

  • Le recrutement de collaborateurs occasionnels du service public tel que les interprètes, les apprentis (‑2,6 M€) ;

  • Les ruptures conventionnelles, les rétablissements de crédits et la prime inflation 2022 (+1 M€) ;

  • La prime de précarité, les heures supplémentaires et les astreintes (‑10,39 M€).

 

 

L’impact du schéma d’emplois (42,27 M€) est en baisse de 8,36 M€ par rapport à la LFI. Cet écart s’explique par le décalage de sa réalisation sur la fin de gestion, avec notamment :

  • Un glissement des mois moyens (de 7,3 à 7,6 en entrée) ;

  • Le décalage d’exécution du schéma d’emplois et le repyramidage entre les différentes catégories (les juristes assistants, les greffiers, les C administratifs et techniques) ; 

  • Des flux globaux moindres (209 entrées et ‑215 sorties) par rapport aux prévisions.

 

Les mesures générales (43,08 M€), soit +13,47 M€ par rapport à la LFI correspondent à l’impact des mesures annoncées lors du rendez-vous salarial : 

  • ‑2,64 M€ au titre de l’effet année pleine de la hausse du point d’indice de la fonction publique de +3,5 % intervenue en juillet 2022 ;

  • +11,13 M€ au titre de la revalorisation de 1,5 % du point d’indice à compter du 1er juillet 2023, portant le montant total des revalorisations du point à 38,2 M€ ;

  • Une augmentation de la dépense au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 (+2 M€) ;

  • Une augmentation importante des mesures bas salaires (+2,96 M€).

 

Le GVT solde s’établit à ‑6,85 M€ soit un impact en hausse par rapport à la LFI (‑7,61 M€) :

  • Le GVT positif s’élève à 19,69 M€ (‑8,32 M€ par rapport à la LFI). Le taux ici pris en compte s’établit à 1,87 %, en baisse de 0,14 % eu égard aux retraitements effectués en lien avec les nombreuses mesures catégorielles indiciaires et mesures générales intervenues sur le programme en 2022 et 2023 sur le programme. Il représente 1 % de la masse salariale ;

  • Le GVT négatif a été révisé à la hausse et s’élève à ‑26,53 M€ soit un écart de +0,71 M€ par rapport aux prévisions LFI. Il représente 1,35 % de la masse salariale.

 

S’agissant des rebasages, les dépenses qui s’établissent à 10,87 M€, sont inférieures aux prévisions LFI (‑14,05 M€) Dans le détail : 

  • Les dépenses au titre des comptes épargne-temps (CET), soit 9,94 M€ se sont avérées supérieures aux prévisions LFI (+0,44 M€) ;

  • La ligne « autres » de la rubrique « rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA » prévue à hauteur de 15,42 M€ s’élève in fine à 0,93 M€ soit un écart de ‑14,49 M€. Cet écart résulte principalement des éléments suivants : 

    • Une sous-exécution de l’enveloppe des agents non titulaires, (‑2,7 M€) ;

    • La formation initiale obligatoire des conseillers affectés par le décalage de leur renouvellement (‑4,2 M€) ;

    • Les apprentis (‑0,1 M€) ;

    • Les rétablissements de crédit ont été supérieurs à la LFI (‑0,8 M€) ;

    • Le report du remboursement des factures liées aux salaires 2023 des policiers issus du service de la protection des magistrats (‑1,4 M€) ;

    • Une baisse de la rémunération principale liée aux mouvements sociaux, aux jours de carence et aux congés maladies ordinaires (‑7,6 M€) ;

    • Le recrutement de collaborateurs occasionnels du service public tel que les interprètes (+0,6 M€) ;

    • Un léger surcoût de la prime de précarité (+0,4 M€) ;

    • Les heures supplémentaires (+1,4 M€).

 

La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » s’élève à 14,16 M€, montant supérieur aux prévisions LFI (9,87 M€). L’écart de +4,3 M€ résulte notamment de éléments suivants : 

  • La fongibilité asymétrique correspondant au remboursement de la rémunération des salariés de droit privé de la CNAM (7,3 M€) ;

  • La revalorisation de l’indemnisation des assesseurs des pôles sociaux ainsi que leur formation ont été décalées sur l’année 2024 (‑0,54 M€) ;

  • Une augmentation des prestations sociales plus importantes que prévue dans la LFI, notamment du fait des mesures instaurées par le rendez-vous salarial de 2023 (cf ci-dessus) (+11,58 M€) ;

  • Une augmentation du traitement brut des juristes assistants (+0,38 M€) ;

  • Une augmentation du forfait télétravail (+0,16 M€).

 

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

62 174

87 374

96 792

54 495

77 764

85 229

1037 – Personnels d'encadrement

40 135

41 567

47 524

33 970

37 365

40 825

1039 – B administratifs et techniques

34 129

35 046

34 751

28 930

31 326

29 629

1041 – C administratifs et techniques

33 021

33 677

34 761

28 446

29 517

29 921

1043 – B métiers du greffe et du commandement

38 439

41 896

42 792

33 545

36 646

37 052

 

- Le coût moyen chargé HCAS d’un assistant spécialisé s’établit à 66 168 € pour un entrant et 56 099 € pour un sortant. 


- Le coût moyen chargé HCAS d’un juriste assistant s’établit à 35 732 € pour un entrant et 35 893 € pour un sortant. 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

8 787 234

21 089 362

Convergence indemnitaire personnels de greffe

A et B

DSGJ et Greffiers

06-2022

5

8 787 234

21 089 362

Mesures statutaires

3 872 589

15 153 601

Réforme encadrement supérieur - Création statut direction du ministère de la justice

A

Encadrement

11-2023

2

2 243

13 458

Revalorisation pied de grille catégorie B et C

B et C

Tous corps

07-2023

6

1 392 483

2 784 966

Réforme grille catégorie B conférence salariale 2022

B

Secrétaires administratifs

01-2023

12

56 580

56 580

Revalorisation rémunération des agents contractuels

Contractuels

Contractuels

01-2023

12

397 784

397 784

Plan de requalification C en B

B et C

Corps communs

01-2023

12

35 141

35 141

Revalorisation pied de grille catégorie contractuel

Contractuels

Contractuels

07-2023

6

16 119

32 238

Revalorisation statutaire de la grille indiciaire des greffiers

B

Greffiers

11-2023

2

1 972 239

11 833 434

Mesures indemnitaires

43 160 809

128 503 180

Revalorisation indemnitaire magistrat

A+

Magistrats de l'ordre judiciaire

10-2023

3

26 711 444

106 845 776

Plan de requalification C en B

B et C

Corps communs

01-2023

12

50 000

50 000

Majoration temporaire de l'IFSE Mayotte-Cayenne

A, B et C

Tout corps communs

11-2023

2

126 072

756 432

Majoration temporaire de l'IFSE des DSG et greffiers Mayotte-Cayenne

A et B

DSGJ et Greffiers

07-2023

6

162 300

324 600

Réexamen quadriennal en l'absence de mobilité corps spécifiques et statuts d'emplois DSJ

A et B

DSGJ et Greffiers

07-2023

6

1 395 268

2 790 536

IFSE - Corps communs de catégorie C

C

Corps communs

01-2023

12

1 983 265

1 983 265

Convergence indemnitaire greffiers et DSG RIFSEEP phase 2

A et B

DSGJ et Greffiers

01-2023

12

5 000 000

5 000 000

Régularisation du montant de l'IFSE des DSG et greffiers promus principaux avant 2021

A et B

DSGJ et Greffiers

01-2023

12

545 420

545 420

Augmentation des socles IFSE des DSG et des greffiers affectés en IDF

A et B

DSGJ et Greffiers

07-2023

6

593 792

1 187 584

Rattrapage CIA filière greffe Convergence corps communs

A et B

DSGJ et Greffiers

01-2023

12

5 291 285

5 291 285

Alignement auditeurs de justice /INSP

A+

Magistrats de l'ordre judiciaire

10-2023

3

808 773

3 235 092

IFSE - Vie du dispositif : revalorisation forfait mobilité

A, B et C

Tout corps communs

01-2023

12

493 190

493 190

Total

55 820 632

164 746 143

 

L’exécution des mesures catégorielles pour 2023 s’est établie à 55,8 M€, montant supérieur aux prévisions LFI de 57,4 M (+1,58 M€). Les principales mesures catégorielles mises en place en 2023 par la DSJ concernent à la fois les corps spécifiques et les corps communs.


Concernant les corps spécifiques, outre une revalorisation de la rémunération des auditeurs de justice de l’ENM, qui ont vu leur rémunération alignée sur les élèves de l’Institut national du service public (INSP), les magistrats ont pu bénéficier d’une mesure de revalorisation indemnitaire entrée en vigueur en octobre 2023 qui a représenté un coût de 26,7 M€ au titre de l’année 2023. 


Concernant les personnels de greffe, des mesures d’ampleur ont été mises en œuvre, notamment :

  • La deuxième phase de la convergence indemnitaire des personnels de greffe à compter du 1er janvier 2023 (5 M€)

  • Un rattrapage du CIA des personnels de greffe a également été réalisé, afin de tendre vers une convergence avec le CIA des corps communs. Cela représente, pour 2023, un coût de 5,3 M€.

  • Enfin, dans le cadre du protocole d’accord majoritaire sur les métiers de greffe des juridictions signé le 26 octobre 2023, la revalorisation indiciaire du corps des greffiers des services judiciaires entrée en vigueur au 1er novembre 2023 (2 M€)


Les corps communs ont également bénéficié de mesures catégorielles pour un total de 3,1 M€. La principale mesure qui a été mise en œuvre est la revalorisation de l’IFSE des corps communs de catégorie C, pour un montant de 2 M€.

Le rendez-vous salarial a également permis le rehaussement des pieds de grille des catégories B et C. Cette mesure, appliquée à la fois sur les corps communs et les corps spécifiques, représente un total de 1,4 M€. Tous les échelons avec un IM supérieur ou égal à 370 se sont vu attribuer jusqu’à 9 points d’IM à partir du mois de juillet 2023. Cette mesure a également été appliquée aux contractuels B et C dont la rémunération mensuelle brute était inférieure à 1 826,35 €.

 

   Action sociale - hors titre 2

L’action sociale ministérielle et interministérielle est portée par le Secrétariat général. Les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans le rapport annuel du performance du programme 310 " Conduite et pilotage de la politique de la justice ». 

 

 

Dépenses pluriannuelles

Marchés de partenariat

   Marché de partenariat / Construction du futur Palais de Justice de Caen

 

 

2021 et avant

2022

2023

2024

2025

2026 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

39 285 696

4 364 928

39 285 696

4 364 928

-152 387

836 443

-152 387

836 443

-152 387

884 763

-152 387

884 763

-152 387

935 874

-152 387

989 938

-2 685 813

27 978 392


Fonctionnement

8 037 522

8 037 522

8 037 522

8 037 522

1 584 608

1 584 608

1 584 608

1 584 608

1 625 891

1 625 891

1 495 831

1 495 831

1 690 000

1 690 000

1 690 000

1 690 000

36 690 000

36 690 000


Financement

12 265 543

12 265 543

12 265 543

12 265 543

1 771 123

1 771 123

1 771 123

1 771 123

1 722 803

1 722 803

1 722 803

1 722 803

1 671 691

1 671 691

1 617 627

1 617 627

15 365 138

15 365 138

 

Construit sur la presqu’île de Caen, le nouveau palais de justice de Caen accueille le tribunal judiciaire.


S’agissant des coûts d’investissement, à la signature du contrat de partenariat intervenue le 18 décembre 2012, une somme de 43 076 711 € d’AE a été engagée au titre de la part investissement. À la suite de la fixation contractuelle des taux du contrat de partenariat, intervenue le 21 janvier 2014, un retrait de 2 971 936 M€ d’AE a été effectué, soit un montant engagé ajusté de 40 104 775 € en AE. La prise de possession du bâtiment est intervenue comme prévu le 16 juillet 2015 ; les premiers loyers ont été réglés en 2015 et se poursuivront jusqu’en 2042. La partie des AE engagées correspondant aux indemnités de dédit (4 114 437 €) prévues au contrat, est retraitée au fur et à mesure de l’exécution du contrat et ne fera donc pas l’objet, en principe, d’une couverture en CP (cf. la partie « suivi des crédits de paiement associés à la consommation des autorisations d’engagements (hors titre 2) ». Ainsi, après retraitement, le montant du solde cumulé des engagements avant 2023 s’élevait à 39 133 311 €.


En 2023, un montant de 1,72 M€ en AE a été engagé au titre de la part financement ainsi qu’un montant de 1,50 M€ au titre de la part fonctionnement des loyers du contrat de partenariat. S’agissant des crédits de paiement, le montant des paiements intervenus en 2023 s’élève à 0,88 M€ pour la part investissement et 1,72 M€ pour la part financement, conformément à l’échéancier prévisionnel du contrat de partenariat, ainsi que 1,50 M€ pour la part fonctionnement des loyers du contrat de partenariat.

 

   Marché de partenariat / Construction du nouveau Palais de Justice de Paris

 

 

2021 et avant

2022

2023

2024

2025

2026 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

943 991 787

581 194 836

943 991 787

581 194 836

-6 162 632

19 457 608

-6 162 632

19 457 608

-6 378 463

20 065 686

-6 378 463

20 065 686

-6 577 799

20 552 547

-6 727 564

21 128 855

-193 323 651

62 422 146


Fonctionnement

92 218 631

92 218 631

92 218 631

92 218 631

26 631 092

26 631 092

26 005 355

25 113 577

26 482 251

26 482 251

26 506 827

27 391 111

29 391 111

29 398 606

28 929 283

28 929 283

723 205 464

723 205 464


Financement

131 600 071

131 600 071

131 600 071

131 600 071

27 855 352

27 855 352

27 855 352

27 855 352

27 247 273

27 247 273

27 247 273

27 247 273

26 790 413

26 790 413

26 184 105

26 184 105

318 094 496

318 094 496

 

La construction du tribunal de Paris a permis de répondre, d’une part, à la dispersion sur 6 sites des services du tribunal de grande instance de Paris, et, d’autre part, à la saturation du palais de justice de l’île de la Cité. Ce bâtiment accueille le tribunal judiciaire de Paris, le service du parquet national financier et le service du parquet national anti-terroriste. La prise de possession est effective depuis le 11 août 2017 et la mise en service est intervenue le 9 avril 2018.


À la signature intervenue le 15 février 2012 du contrat de partenariat destiné au financement de ce projet immobilier, un montant de 986 146 590 € d’autorisations d’engagement a été engagé. À la suite de la fixation contractuelle des taux du contrat de partenariat, intervenue le 28 mai 2014, un retrait de 96 647 946 € d’autorisations d’engagement a été effectué, puis en 2018, un ajustement à la baisse de l’engagement à hauteur de 1,07 M€ en application de pénalités liées au retard constaté dans la mise à disposition, soit un montant d’AE ajusté de 888 433 541 € au titre de la part investissement. À compter de la date de prise de possession, la partie des AE engagées, correspondant aux indemnités de dédit et aux aléas après signature prévus dans le contrat (225 506 593 €), est retraitée annuellement par désengagement et désaffectation, au fur et à mesure de l’exécution du contrat et ne fera donc pas l’objet, en principe, d’une couverture en CP (cf. la partie « suivi des crédits de paiement associés à la consommation des autorisations d’engagements (hors titre 2) »).


S’agissant des coûts de fonctionnement et de financement, les sommes correspondantes sont engagées annuellement depuis 2017, année de la prise de possession.


En 2019, en accord avec les partenaires au contrat et au regard de conditions de marchés jugées favorables, un refinancement du contrat de partenariat du tribunal de Paris a été réalisé, par avenant au contrat en date du 24 juillet 2019. Ce refinancement est effectif, après fixation des nouveaux taux bancaires, depuis le 17 décembre 2019. Il génère une économie de loyer pour le ministère à hauteur de 3,37 M€ par an à compter de l’année 2020, soit 83,3 M€ jusqu’en 2044, sur la durée résiduelle du contrat.


En 2023, le montant d’AE consommé au titre du contrat de partenariat s’est établi à 47,38 M€ se répartissant comme suit : ‑6,38 M€ de retrait d’engagement sur la part investissement au titre de l’indemnité de dédit 2022, un engagement de 27,25 M€ sur la part financement et 26,51 M€ consommés sur la part fonctionnement dont 27,40 M€ d’engagement et ‑0,9 M€ de retrait d’engagement afin d’ajuster le montant de la part fonctionnement 2022.


S’agissant des crédits de paiements, les redevances du contrat de partenariat sont réglées de manière trimestrielle et le premier paiement est intervenu le 14 novembre 2017. En 2023, 74,70 M€ de crédits de paiement ont été consommés, répartis en 20,06 M€ sur la part investissement, 27,25 M€ sur la part financement et 27,39 M€ sur la part fonctionnement.


Dans le cadre du contrat de partenariat du tribunal de Paris, des travaux complémentaires sont nécessaires, en particulier relatifs au renforcement des dispositifs de sûreté et de sécurité ainsi qu’à des adaptations fonctionnelles des juridictions. L’ampleur de ces modifications induit un coût supérieur au montant du compte de réserve prévu à cet effet dans le cadre du contrat (9 M€). En conséquence, une première enveloppe budgétaire de 25 M€ a été ouverte, dès 2016, en complément du compte de réserve. Cette enveloppe a été abondée d’un montant supplémentaire de 3 M€ en 2019 et de 2,57 M€ en 2020. Ces travaux complémentaires font l’objet de fiches modificatives (FM) au contrat de partenariat et les paiements correspondants sont effectués mensuellement en fonction de l’avancement des travaux. En 2023, le montant des CP consommés au titre des fiches modificatives s’élève à 1,08 M€.



Exécution 2021

Exécution 2022

Exécution 2023


Fiches modificatives au contrat de partenariat

AE

655 654

1 008 928

1 466 661

CP

1 063 244

762 473

1 083 507




 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2023

 

CP 2023

 

 

 

AE ouvertes en 2023 *
(E1)

1 990 911 172

 

CP ouverts en 2023 *
(P1)

1 410 542 385

 

 

 

AE engagées en 2023
(E2)

1 529 232 345

 

CP consommés en 2023
(P2)

1 408 758 113

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E3)

417 363 365

 

dont CP consommés en
2023 sur engagements
antérieurs à 2023

(P3 = P2 – P4)

164 459 928

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E4 = E1 – E2 – E3)

44 315 462

 

dont CP consommés
en 2023 sur
engagements 2023

(P4)

1 244 298 185

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 brut
(R1)

2 177 845 044

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
(R2)

239 343

 

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 net

(R3 = R1 + R2)

2 178 084 387



CP consommés en 2023
sur engagements
antérieurs à 2023
(P3 = P2 – P4)

164 459 928



=

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R4 = R3 – P3)

2 013 624 458

 

 

AE engagées en 2023


(E2)

1 529 232 345



CP consommés en 2023
sur engagements 2023

(P4)

1 244 298 185



=

Engagements 2023 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R5 = E2 – P4)

284 934 160

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

(R6 = R4 + R5)

2 298 558 619

 

 

Estimation des CP 2024
sur engagements non
couverts au 31/12/2023
(P5)

263 585 294


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2024
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2023
(P6 = R6 – P5)

2 034 973 325

 

 ANALYSE DES CP DEMANDÉS EN 2023 SUR DES ENGAGEMENTS ANTÉRIEURS À 2022



Immobilier propriétaire


Le montant des dépenses sur engagements antérieurs s’élève à 184,5 M€. Le taux des CP consommés en 2023 utilisés sur des engagements antérieurs à 2023 est de 76 % (par rapport à l’exécution de la brique « immobilier propriétaire ». Cela résulte du caractère pluriannuel, par nature, du cycle de la dépense immobilière. De plus, une partie significative des CP consommés sur engagements antérieurs concernent des opérations confiées à l’opérateur APIJ, pour lesquelles l’intégralité des AE est engagée en début d’opération après validation, en conseil d’administration de l’opérateur, de son passage en phase opérationnelle. En 2023 à l’instar de l’exercice précédent, la quasi-intégralité des 50,9 M€ de CP versés à l’APIJ portent sur des opérations pour lesquelles les engagements ont été effectués antérieurement à l’année en cours. Cela s’explique principalement par l’état d’avancement des opérations en phase travaux menées par l’opérateur, notamment la restructuration du palais de justice historique de l’île de la Cité et la construction du nouveau palais de justice de Lille.




ANALYSE DES ENGAGEMENTS NON COUVERTS PAR DES CRÉDITS DE PAIEMENT EN FIN DE GESTION 2023

Immobilier propriétaire


S’agissant des opérations immobilières hors PPP, le montant des restes à payer à fin 2023 s’élève à 1 102,9 M€. L’augmentation par rapport à l’année précédente (+71,1 M€) s’explique principalement par les engagements relatifs aux opérations menées par l’APIJ.


Le rythme prévisionnel d’apurement se présente comme suit : 


En M€

2024

2025

2026

2027 et suivants

Total

CP sur année antérieures

188,9

176

213

525

1 102,9


S’agissant des opérations immobilières en PPP, ces opérations concernent, d’une part, la construction du tribunal de Paris qui a fait l’objet d’engagements initiaux de 889,5 M€, actualisés à hauteur de 950,3 M€ (cf. partie « marchés de partenariat) et d’autre part, la construction du palais de justice de Caen, engagée initialement à hauteur de 40,1 M€. Pour ces deux contrats de partenariat, le ministère de la justice est engagé sur une durée de 27 ans. Fin 2023, le montant des restes à payer relatif à ces deux contrats de partenariat (part investissement) est évalué à 849,8 M€.


 Dans le cadre de l’exécution des contrats de partenariat, la personne publique a la charge du paiement de la part « investissement » correspondant au remboursement de l’investissement initial effectué par le partenaire et de la part « financement » correspondant au remboursement des intérêts de l’emprunt contracté par le partenaire pour financer l’investissement. Ces deux parts font l’objet d’une facturation trimestrielle tout au long du contrat de partenariat dont le montant cumulé est fixe (à la différence de la part fonctionnement), les montants respectifs des deux composantes variant tout au long du contrat.


Il convient de souligner qu’une partie de ces AE, évaluée à 209,7 M€ (3 M€ pour le contrat de partenariat du palais de justice de Caen et 206,7 M€ pour celui du tribunal de Paris) n’a pas vocation, en principe, à faire l’objet d’une couverture effective en CP. En effet, en raison des caractéristiques spécifiques des contrats de partenariat, l’engagement ferme initial en AE comprend une indemnité de dédit qui diminue au fur et à mesure de l’exécution du contrat. S’agissant du palais de justice de Caen, la prise de possession est intervenue le 15 juillet 2015. Dans le cadre de ce contrat de partenariat, les retraitements effectués annuellement, au titre de l’indemnité de dédit, depuis la prise de possession représentent un montant cumulé de ‑1,1 M€ en AE, portant le solde engagé au titre de la part « investissement » à 39 M€. S’agissant du contrat de partenariat du Tribunal de Paris, dont la prise de possession est intervenue le 11 août 2017, le retraitement au titre de l’indemnité de dédit, actualisée dans le cadre du refinancement du contrat réalisé en 2019, est mis en œuvre à compter de l’année 2021, un montant de ‑18,9 M€ a ainsi été retraité, portant le solde engagé au titre de la part « investissement » à 931,5 M€.

 

Justification par action

ACTION

01 – Traitement et jugement des contentieux civils

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Traitement et jugement des contentieux civils

1 116 221 665
1 128 637 839

57 335 007
54 446 712

1 173 556 672
1 183 084 552

1 116 221 665
1 128 637 839

57 335 007
52 907 294

1 173 556 672
1 181 545 133

 

En 2023, les dépenses de frais de justice civile, commerciale et prud’homale s’établissent à 52,9 M€ et s’inscrivent ainsi en hausse de 10,2 % (48 M€ en 2022). Leur part dans la dépense globale en frais de justice est identique à l’exercice précédent (7,4 %).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 116 221 665

1 128 637 839

1 116 221 665

1 128 637 839

Rémunérations d’activité

686 165 011

708 252 298

686 165 011

708 252 298

Cotisations et contributions sociales

425 307 865

411 785 724

425 307 865

411 785 724

Prestations sociales et allocations diverses

4 748 789

8 599 817

4 748 789

8 599 817

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

57 335 007

54 446 712

57 335 007

52 907 294

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

57 335 007

54 446 712

57 335 007

52 907 294

Total

1 173 556 672

1 183 084 552

1 173 556 672

1 181 545 133

 

Les dépenses au titre de l’action civile se décomposent entre les frais de justice commerciale, civile et les menues dépenses de conciliateurs.

 

Frais de justice commerciale

 

Les frais de justice commerciale concernent essentiellement les frais avancés par le Trésor dans le cadre des procédures collectives en cas d’impécuniosité du débiteur. Il s’agit des frais des greffiers de commerce, d’huissiers de justice, d’avocats, de publication et de techniciens.

 

Après avoir connu une baisse en 2022, la dépense en frais de justice commerciale est en hausse en 2023 (+9,3 %, soit 27 M€). L’évolution porte principalement sur les taxes, redevances et émoluments des greffiers de commerce qui représentent 68 % de la dépense de frais de justice commerciale et qui s’inscrivent en hausse de 11 % (18,4 M€, contre 16,6 M€ en 2022).

 

Frais de justice civile

 

En hausse par rapport à l’exercice 2022, les dépenses en matière civiles s’établissent à 24 M€ (+12,1 %). Cette hausse de la dépense en matière civile fait suite à une reprise d’activité ralentie lors des exercices précédents en raison de la crise sanitaire. 

Les honoraires de médecins représentent 46,1 % de la sous-action et s’établissent à 11,1 M€ contre 9,2 M€ en 2022 (+12,1 %). Ils comprennent les expertises psychiatriques et psychologiques qui représentent 4,8 M€ en 2023.

 

Les frais d’interprétariat et de traduction concernent les procédures administratives de vérification de droit au séjour. La dépense s’établit à 5,2 M€ contre 4,7 M€ en 2022 (+9,2 %).

 

Par ailleurs, le montant des honoraires d’enquêtes sociales au civil s’établit à 4,6 M€ (dont 3,6 M€ pour des questions d’autorité parentale et d’adoption) soit un niveau équivalent à 2022.

 

Fonctionnement courant - menues dépenses de conciliateurs

 

Les dépenses relatives aux conciliateurs de justice ont atteint 1 821 406 € en 2023 contre 1 825 470 M€ en 2022 soit une dépense stable.

 

 

ACTION

02 – Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales

851 314 440
823 023 182

605 344 767
679 614 835

1 456 659 207
1 502 638 017

851 314 440
823 023 182

605 344 767
661 748 549

1 456 659 207
1 484 771 731

 

La dépense afférente aux frais de justice en matière pénale est en hausse de 13 % et s’établit à 661,7 M€ contre 585,1 M€ en 2022. Elle demeure prédominante et représente 92 % de la dépense totale en frais de justice. La dépense de l’action 2 a été réévaluée suite au renforcement du maillage territorial des Unités-Médico-Judiciaires imputées sur l’action 6 en 2022 mais concernant par destination l’action 2. Les référentiels budgétaires ont été modifiés pour l’exercice 2023.


Ce niveau d’exécution se décline entre le BOP central (198 M€ ; ‑1,5 % par rapport à 2022) et les BOP des cours d’appel (463,7 M€ ; +16 % par rapport à 2022).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

851 314 440

823 023 182

851 314 440

823 023 182

Rémunérations d’activité

523 320 950

517 991 618

523 320 950

517 991 618

Cotisations et contributions sociales

324 371 707

299 394 898

324 371 707

299 394 898

Prestations sociales et allocations diverses

3 621 783

5 636 667

3 621 783

5 636 667

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

605 344 767

657 530 105

605 344 767

645 050 012

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

605 344 767

657 530 105

605 344 767

645 050 012

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

22 084 730

 

16 698 537

Transferts aux autres collectivités

 

22 084 730

 

16 698 537

Total

1 456 659 207

1 502 638 017

1 456 659 207

1 484 771 731

 

La hausse constatée principalement induite par les frais de justice est sous-tendue par la hausse de l’exigence du respect des droits de la défense, du droit des victimes et le plein effet des réformes initiées en 2021 et 2022

 

Le fort dynamisme constaté de la dépense en 2023 s’explique donc en partie par les revalorisations tarifaires passées qui produisent leur plein effet en 2023, certains mémoires déposés en 2023 portant sur des expertises réalisées en 2022. De plus le besoin est également important sur le BOP central dû à la persistance des interceptions judiciaires hors PNIJ. En 2023 le BOP central a mis l’accent sur l’apurement de la dette économique (+9,5 M€), tout en faisant face à l’augmentation de 20 % de l’activité PNIJ (+6 M€) et une évolution des règlements des laboratoires de 31 % (soit +4 M€).

 

Dans le détail, la dépense sur les frais de justice a augmenté particulièrement sur les opérations budgétaires suivantes :

 

Analyses et expertises médicales (+36 M€ ; +25 %)

 

En isolant la dépense RML et ne retenant que les dépenses des cours d’appel sur cette opération budgétaire, ces dernières ont augmenté de 36 M€ en 2023 par rapport à l’exercice 2022, soit +25 %). En outre, certaines activités ont fait l’objet de revalorisations tarifaires. Notamment, l’arrêté du 7 septembre 2021 modifie l’article A43-6 du code de procédure pénale et revalorise les tarifs des expertises psychiatriques qui passent à 507 € HT (contre 429 €) en métropole et à 526,50 € (contre 448,50 €) pour les expertises psychiatriques en cas d’infractions sexuelles.

 

Autres analyses et expertises (31,2 M€ ; +28 %)

 

Après avoir connu une légère baisse sur l’exercice précédent, une hausse est constatée entre 2022 et 2023. Cette hausse concerne essentiellement les expertises informatiques (+37 %).

 

Interprétariat et traduction (94 M€ ; +21,6 %)

 

Ce poste de dépense subit depuis quatre exercices une hausse constante, traduction d’un besoin croissant auprès du justiciable ainsi que d’une augmentation du volume des commandes de lignes traduites.

 

Scellés gardiennage (49,4 M€ ; +9 %)

 

Ce poste de dépense connait une hausse continue depuis 2019. Les dépenses de scellés gardiennage sont toujours sous-tendues par des actions d’apurement importantes au niveau des ressorts de cour d’appel qui induisent des hausses qui à terme, dans le cadre du plan de maîtrise amorcé en 2022, devraient s’atténuer. La hausse significative de +28 % des frais de destruction de scellés laisse présumer une baisse du besoin dès 2024.

 

Mesures judiciaires (72,3 M€ ; +23,6 %)

 

La hausse de la dépense constatée par rapport à 2022 repose majoritairement sur la généralisation des enquêtes sociales rapides (20,4 M€ en 2023 contre 12,5 M€ en 2022 ; soit +64 %).

En outre, l’intensification de la lutte contre les violences intrafamiliales, le renforcement de la justice de proximité, l’extension du recours aux délégués du procureur conjugué à la revalorisation des tarifs et enfin le nombre de mémoires déposés au cours du premier semestre 2023 concernant des prestations réalisées en 2022 aboutit à une augmentation des dépenses.

L’augmentation afférente aux enquêtes sociales rapides (+7,9 M€) et aux contrôles judiciaires (+1,7 M€) traduit le plein effet de la LPJ.

 

Frais d’intermédiaires (28,3 M€ ; +12,3 %)

 

La hausse porte principalement sur les frais de transport de corps (augmentation de 11,7 %), ainsi que les frais liés aux auditions et représentations d’un mineur (+17,8 %).

 

Interceptions judiciaires (89,7 M€ ; +27 %) :

 

La dépense relative aux interceptions judiciaires est marquée par un fort dynamisme des factures reçues par le BOP central ainsi que l’augmentation de 20 % de l’activité PNIJ (+6 M€). La poursuite de la montée en charge de la plate-forme nationale d’interceptions judiciaires de la PNIJ devrait permettre une économie à terme résultant notamment de l’internalisation des prestations de géolocalisation par la PNIJ. Ce processus a été engagé en septembre 2022 et se traduira par la suppression à terme des dépenses hors PNIJ.

 

ACTION

03 – Cassation

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Cassation

71 203 649
70 563 623

 
 

71 203 649
70 563 623

71 203 649
70 563 623

 
 

71 203 649
70 563 623

 

L’action couvre l’ensemble des moyens humains permettant à la cour de cassation de remplir sa mission, de garantir la régularité des décisions judiciaires qui lui sont déférées et de veiller à l’homogénéité de l’application du droit sur l’ensemble du territoire. A cet égard, les crédits tiennent ici compte de l’exécution des deux exercices précédents.


Les moyens de fonctionnement de la cour de cassation sont inscrits sur l’action support du programme (action n° 6).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

71 203 649

70 563 623

71 203 649

70 563 623

Rémunérations d’activité

43 770 386

44 069 331

43 770 386

44 069 331

Cotisations et contributions sociales

27 130 339

25 994 515

27 130 339

25 994 515

Prestations sociales et allocations diverses

302 924

499 777

302 924

499 777

Total

71 203 649

70 563 623

71 203 649

70 563 623

 

 

ACTION

05 – Enregistrement des décisions judiciaires

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Enregistrement des décisions judiciaires

12 569 928
11 718 207

 
 

12 569 928
11 718 207

12 569 928
11 718 207

 
 

12 569 928
11 718 207

 

Il s’agit ici des dépenses de personnels du casier judiciaire national.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

12 569 928

11 718 207

12 569 928

11 718 207

Rémunérations d’activité

7 726 999

7 020 167

7 726 999

7 020 167

Cotisations et contributions sociales

4 789 451

4 571 600

4 789 451

4 571 600

Prestations sociales et allocations diverses

53 478

126 440

53 478

126 440

Total

12 569 928

11 718 207

12 569 928

11 718 207

 

 

ACTION

06 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Soutien

547 313 239
542 782 219

1 066 732 463
749 753 576

1 614 045 702
1 292 535 795

547 313 239
542 782 219

699 181 684
648 575 101

1 246 494 923
1 191 357 320

 

L’action couvre l’ensemble des moyens humains et budgétaires permettant à la direction des services judiciaires de mettre en œuvre ses politiques.

Sont imputés à ce titre les moyens qui ne se rattachent directement à aucune des actions n° 01, 02, 03 et 05, c’est-à-dire :

  • Les crédits de fonctionnement courant des BOP des cours d’appel, de la Cour de cassation, du casier judiciaire national, de l’École nationale des greffes (hors formation) et du BOP central des services judiciaires ;

  • Les crédits d’investissement pour la réalisation et l’entretien des bâtiments judiciaires supportés par le BOP immobilier dont le secrétariat général du ministère est responsable ;

  • Les dépenses d’intervention relatives aux subventions allouées au Conseil national des barreaux (CNB) et à la Fédération des conciliateurs de France (FCF).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

547 313 239

542 782 219

547 313 239

542 782 219

Rémunérations d’activité

336 444 997

339 904 948

336 444 997

339 904 948

Cotisations et contributions sociales

208 539 785

190 165 293

208 539 785

190 165 293

Prestations sociales et allocations diverses

2 328 457

12 711 978

2 328 457

12 711 978

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

561 712 163

304 712 228

426 922 909

458 506 869

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

561 712 163

304 712 225

426 922 909

458 506 866

Subventions pour charges de service public

 

3

 

3

Titre 5 : Dépenses d’investissement

503 300 000

433 381 065

270 538 475

179 797 126

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

503 300 000

430 870 111

270 538 475

177 118 862

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

2 510 954

 

2 678 264

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 720 300

11 660 284

1 720 300

10 271 106

Transferts aux autres collectivités

1 720 300

11 660 284

1 720 300

10 271 106

Total

1 614 045 702

1 292 535 795

1 246 494 923

1 191 357 320

 

Dépenses de fonctionnement

Fonctionnement courant


Les dépenses de fonctionnement courant hors frais de justice s’élèvent à 187,1 M€ en AE et 171,6 M€ en CP. Elles sont en hausse de 11 % en AE et 4 % en CP par rapport à 2022.


La consommation porte particulièrement sur les dépenses d’affranchissement qui représente 34 % de la dépense fonctionnement courant de titre 3. La part relative à l’affranchissement a légèrement fléchi (‑1 %) par rapport à 2022.


Des hausses importantes sont observées sur l’opération budgétaire « Services mutualisés » de la fonction informatique (+3,9 M€) relative à la poursuite des mesures d’accompagnement RH initiées en 2022 et l’accélération de la mise en œuvre de la transformation numérique.


La hausse de la dépense « Transport » constatée en 2022 est maintenue en 2023. Elle a augmenté de 10 % (24 M€) par rapport à 2022 (21,9 M€). Cette hausse s’explique par le fait que l’essentiel des activités de formation se déroulent en présentiel, et par l’augmentation des prix des différents moyens de transport. De plus, une augmentation de 11 % (soit +0,9 M€) est également observée sur l’opération budgétaire « Bureau » en 2023 (9,1 M€) par rapport à l’exercice 2022 et s’explique notamment par le soutien dans la réorganisation des services en lien avec l’évolution des effectifs.

Et également observée une hausse sur l’opération budgétaire « Autres dépense de pilotage » de 27 % soit +3,5 M€ par rapport à 2022. Cette augmentation est portée par l’activité relative aux décisions de justice.



A l’inverse, de légères baisses sont constatées par rapport à 2022 sur l’opération budgétaire « Personnel » en baisse de 9 % (‑0,6M €) par rapport à l’exercice antérieur.



Immobilier occupant


Les dépenses d’immobilier occupant s’établissent à 286,9 M€ en AE et 245,6 M€ en CP. Elles sont en hausse de 13 % en AE et de 22 % en CP.


Le poste de dépense relatif aux fluides (44,3 M€) connaît une hausse importante de 48 % et s’explique par l’augmentation du coût de l’énergie en lien avec le contexte international actuel.


En matière de prestation de sûreté (60,9 M€), la dépense a augmenté de 37 % par rapport à 2022. Cette hausse est portée d’une part par un recours à des prestataires privés de gardiennage suite au retrait de l’ensemble des réservistes de la police et de la gendarmerie nationale au sein de plusieurs BOP, et d’autre part par des extensions de périmètre.


En 2023, les dépenses de nettoyage (31,5 M€) ont augmenté de 15 %, notamment du fait des extensions de périmètre citées supra mais également eu égard à l’application de la circulaire du premier ministre du 29 septembre 2022 abrogeant le caractère automatique de l’application des clauses butoirs sur les marchés de nettoyage.


Les travaux d’entretien immobilier et de maintenance (81,4 M€) ont augmenté de 7 % par rapport à l’exercice 2022.


Immobilier propriétaire 



Les dépenses d’immobilier propriétaire imputées en titre 3 s’élèvent à ‑169,3 M€ en AE. Ce montant intègre le retrait de l’engagement de 213 M€ portant sur la part investissement du contrat de partenariat du tribunal de Paris afin de le réimputer sur le titre 5. En CP, la consommation s’établit à 41,2 M€.


Dans le détail, 27,2 M€ en AE/CP ont été consommés sur la part « financement » du contrat de partenariat du tribunal de Paris et 1,7 M€ consommés en AE/CP sur la part « financement » du contrat de partenariat du palais de justice de Caen. Le solde d’exécution, soit 14,8 M€ en AE et 12,3 M€ en CP, correspond à des dépenses de titre 3 relatives à des opérations prises en charge sur l’immobilier propriétaire (études, diagnostics préalables et frais annexes à des opérations d’investissement, assistance à maîtrise d’ouvrage ; interventions de dépollution, désamiantage, déplombage ou de traitement antiparasitaire nécessaires dans le cadre de certaines opérations ; frais connexes de relogement des occupants durant les travaux de certaines opérations).



Dépenses d’intervention


 Les dépenses d’intervention (11,7 M€ en AE et 10,3 M€ CP) correspondent :

  • au versement de la subvention attribuée au conseil national des barreaux (1,7 M€) ;

  • au versement de la subvention allouée à la fédération des conciliateurs de France (0,05 M€) ;

  • à la prise en charge, de la contribution française pour le compte de la juridiction unifiée du brevet, (1,8 M€) ;

  • au renforcement du maillage territorial de la médecine légale via des subventions avec contrepartie (3,1 M€ en AE et CP) ;

  • au versement aux pôles sociaux (CNITAAT et hors CNITAAT ; 4,9 M € en AE et 3,5 M € en CP).



Dépenses d’investissement

Sur la partie hors immobilier propriétaire, qui représente 4,4 M€ en AE et 5,2 M€ en CP, ces dépenses ont permis d’assurer l’achat de véhicules (0,8 M€ d’AE et 1,3 M€ de CP), des investissements informatiques (2,6 M€ d’AE et 2,8 M€ de CP), des travaux de réaménagement (0,4 M€ d’AE et 0,7 M€ CP) et diverses dépenses d’entretien (0,6 M€ d’AE et 0,4 M€ de CP).


Sur l’immobilier propriétaire, le niveau de consommation de crédits en titre 5 en 2023 s’élève à 429 M€ en AE après réimputation en titre 5 de l’engagement de 213 M€ portant sur la part investissement du contrat de partenariat du tribunal de Paris. En CP, la consommation s’établit à 174,6 M€.


Ces dépenses ont permis d’assurer la poursuite de la programmation déconcentrée portant sur l’entretien lourd, la modernisation du patrimoine existant, de même que la mise en œuvre, sous l’angle immobilier du plan de transformation numérique ministérielle, comprenant le déploiement de l’augmentation des débits des réseaux des juridictions et la mise en œuvre d’opérations de rénovation des câblages, ainsi que la poursuite des opérations confiées à l’agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) antérieurement à 2018. Elles ont également permis d’assurer la poursuite des opérations inscrites dans la nouvelle programmation judiciaire dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de programmation 2018-2022 et de réforme de la justice menées par l’APIJ et les départements immobiliers. Elles comprennent enfin le paiement des échéances des loyers « investissement » des contrats de partenariats du palais de justice de Caen et du tribunal de Paris.



Autorisations d’engagement


La ressource ouverte en LFI 2023 en AE dédiée à l’immobilier propriétaire s’est élevée à 501,8 M€. En tenant compte de la réserve de précaution et de différents mouvements intervenus en gestion, notamment un transfert entrant de 14,7 M€ en provenance du P.175 dans le cadre de l’opération de restructuration du palais de l’île de la Cité, la ressource disponible en AE (hors AEANE) s’est élevée à 502,9 M€, qui été répartie comme suit :

Un montant de 350,6 M€ a été consacré au financement des opérations confiées à l’agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ), avec en particulier l’affectation de crédits sur les opérations suivantes :

  • la restructuration à long terme du palais de justice historique de l’île de la Cité (189,7 M€ affectés) ;

  • la restructuration et extension du palais de justice de Perpignan (47,3 M€) ;

  • la construction de la cité judiciaire à Saint-Laurent du Maroni (part DSJ) (25,2 M€) ;

  • la construction de la cité judiciaire de Nancy (20,4 M€) ;

  • l’extension et réhabilitation du palais de justice de Toulon (20 M€) ;

  • la construction du palais de justice de Cusset (13 M€) ;

  • la restructuration du palais de justice de Basse-Terre (11,7 M€) ;

  • la construction du palais de justice de Papeete (11,2 M€) ;


Un montant de 123,3 M€ a été consacré à la poursuite de travaux ou d’études en cours afférents aux opérations suivies en services déconcentrés par les départements immobiliers, notamment :

  • l’extension du tribunal judiciaire d’Évry (11,9 M€) ;

  • la mise en œuvre du schéma directeur du tribunal judiciaire d’Évreux (5,5 M€) ;

  • la restructuration de l’immeuble Capron pour le tribunal judiciaire de Valenciennes (3,8 M€) ;

  • l’extension du nouveau palais de justice de Lyon pour y installer le service d’accueil unique du justiciable (3,5 M€) ;

  • le relogement du tribunal de commerce de Chaumont (3,3 M€) ;

  • la restructuration et extension de la cour d’appel de Versailles (3,2 M€) ;

  • l’acquisition en vue d’une construction neuve pour les juridictions de Saint-Brieuc (2,8 M€) ;


Un montant de 29 M€ au titre des parts « financement » des contrats de partenariat du tribunal de Paris et du palais de justice de Caen.


Le montant total engagé en 2023 en dépenses de titre 5 s’est élevé à 429,1 M€, décomposé de la manière suivante :


S’agissant des opérations menées par l’APIJ, la consommation d’AE s’est élevée à 114,3 M€, conformément aux délibérations votées en conseil d’administration de l’opérateur. Parmi les principaux engagements réalisés, il convient de citer :

  • la construction de la cité judiciaire de Cayenne (28,5 M€ engagés) ;

  • la construction de la cité judiciaire à Saint-Laurent du Maroni (part DSJ) (25,2 M€) ;

  • la construction de la cité judiciaire de Nancy (20,4 M€) ;

  • la construction du palais de justice de Cusset (13 M€) ;

  • la restructuration du palais de justice de Basse-Terre PJ (11,7 M€) ;

  • la construction du palais de justice de Papeete (11,2 M€) ;

  • la restructuration à long terme du palais de justice historique de l’île de la Cité (9,1 M€) ;

  • la réhabilitation et extension du palais de justice de Lons-le-Saunier (5 M€) ;

  • la réhabilitation du palais de justice de Pointe-à-Pitre (2,6 M€).


S’agissant des opérations déconcentrées, la consommation d’AE en titre 5 s’est élevée à 106,9 M€. Peuvent être cités, parmi les engagements réalisés les plus importants, ceux portant sur :

  • la rénovation et l’extension du palais de justice de Bayonne (9,3 M€ consommés) ;

  • la restructuration du tribunal judiciaire de Valenciennes (4,9 M€) ;

  • l’extension du nouveau palais de justice de Lyon pour y installer le service d’accueil unique du justiciable (4,8 M€) ;

  • la mise en œuvre du schéma directeur au tribunal judiciaire d’Évreux (4,3 M€) ;

  • la restructuration du palais de justice de Niort (3,3 M€) ;

  • l’acquisition d’un bâtiment en vue de sa restructuration pour le regroupement des juridictions de Saint-Brieuc (3 M€) ;

  • la rénovation du clos et couvert de la cour d’appel de Nancy (2,1 M€) ;

  • la rénovation des façades de la cour d’appel de Dijon (2,1 M€) ;

  • la rénovation du clos et couvert et mise aux normes du tribunal de commerce de la Roche-sur-Yon (2 M€).


Enfin, en ce qui concerne les contrats de partenariat, la consommation d’AE en titre 5 a été de 207,9 M€, répartie comme suit :

  • une consommation de 206,6 M€ correspondant à la réimputation sur le titre 5 de l’EJ portant sur la part investissement du PPP Paris et intégrant le retrait d’engagement à hauteur de 6,4 M€ relatif au traitement des indemnités de dédit de 2022 (part investissement)

  • une consommation de 1,5 M€ au titre des fiches modificatives au contrat de partenariat du tribunal de Paris ;

  • un retrait d’engagement à hauteur de 0,2 M€ relatif au traitement des indemnités de dédit de 2022 de la part investissement du palais de justice de Caen.




Crédits de paiement


La ressource initiale ouverte en LFI 2023, dédiée à l’immobilier propriétaire, s’est élevée à 269 M€ en CP. En tenant compte de l’application de la réserve de précaution et de différents mouvements intervenus en gestion notamment un transfert entrant de 0,8 M€ en provenance du P.175 dans le cadre de l’opération de restructuration du palais de l’île de la Cité, la ressource disponible nette en CP pour la brique immobilier propriétaire s’est élevée à 216,3 M€ intégralement consommée, dont 29 M€ correspondant aux loyers « financement » des contrats de partenariat et 12,3 M€ de dépenses connexes en titre 3 (cf. supra dépenses de fonctionnement) soit une ressource en titre 5 de 175 M€.


Le montant de la consommation de crédits de paiement en 2023 en titre 5 s’est élevé à 175 M€ :


Un montant de 50,9 M€ a été consacré à la poursuite des opérations judiciaires en phase travaux confiées à l’APIJ, en particulier :

  • la construction du palais de justice de Lille (33,10 M€ payés) ;

  • la restructuration du palais de justice de l’île de la Cité (10,20 M€ dont 0,80 M€ pour la part Culture).


Un montant de 102,1 M€ a été consacré aux dépenses afférentes aux opérations suivies en mode déconcentré. Elles concernent :

  • l’extension et restructuration du palais de justice de Bourgoin-Jallieu (6,2 M€ payés) ;

  • la réhabilitation partielle de l’IGH du tribunal judiciaire de Créteil (5,7 M€) ;

  • la rénovation des façades de la cour d’appel de Dijon (5,6 M€) ;

  • la remise aux normes et réorganisation du palais de justice de Bourges (3,2 M€) ;

  • l’acquisition d’un bâtiment en vue de sa restructuration pour le regroupement des juridictions de Saint-Brieuc (3 M€) ;

  • le relogement du tribunal de proximité et du CPH de Longjumeau (3 M€) ;

  • la mise en œuvre du schéma directeur du tribunal judiciaire d’Évreux (3 M€) ;

  • le dédoublement des assises des Pyrénées-Orientales du tribunal judiciaire de Perpignan (2,8 M€) ;

  • la réfection des installation électriques du tribunal judiciaire de Bobigny – 2e phase (2,7 M€) ;

  • le relogement du CPH au sein du palais de justice de Tarbes et sa restructuration partielle (2,3 M€).


S’agissant des loyers « investissement » des contrats de partenariat, 20 M€ ont été consacrés en 2023 au règlement des échéances du contrat de partenariat du tribunal de Paris. Par ailleurs, 0,9 M€ ont également été consacrés en 2023 au paiement des échéances du contrat de partenariat du palais de justice de Caen.


Enfin, 1,1 M€ ont également été consacrés au paiement des dépenses relatives aux fiches modificatives au contrat de partenariat du tribunal de Paris.



 

ACTION

07 – Formation

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Formation

131 118 879
124 848 535

45 911 354
45 417 222

177 030 233
170 265 757

131 118 879
124 848 535

45 911 354
45 527 170

177 030 233
170 375 704

 

L’exécution des crédits imputés sur l’action n° 7 s’élève à 45,4 M€ en AE et 45,5 M€ en CP. Le niveau de consommation constaté est supérieur (+8.6 % en AE et +9,9 % en CP) à celui de 2022 du fait de formations dispensées majoritairement en présentiel et des frais de transports y afférents.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

131 118 879

124 848 535

131 118 879

124 848 535

Rémunérations d’activité

80 601 542

73 757 375

80 601 542

73 757 375

Cotisations et contributions sociales

49 959 513

49 728 875

49 959 513

49 728 875

Prestations sociales et allocations diverses

557 824

1 362 285

557 824

1 362 285

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

45 911 354

44 417 222

45 911 354

44 527 170

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 713 354

9 653 842

10 713 354

9 763 790

Subventions pour charges de service public

35 198 000

34 763 380

35 198 000

34 763 380

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

1 000 000

 

1 000 000

Subventions pour charges d'investissement

 

1 000 000

 

1 000 000

Total

177 030 233

170 265 757

177 030 233

170 375 704

 

Les dépenses de l’action 7 se scindent en dépenses de fonctionnement courant et en subvention pour charges de service public.

 

Fonctionnement courant

 

Les dépenses de formation au titre du fonctionnement courant s’établissent à 9,7 M€ et se décomposent comme suit :

  •  1,2 M€ au titre des formations dispensées par l’école nationale des greffes (ENG) ;

  •  8,6 M€ au titre de la formation régionalisée dispensée par les BOP locaux.

 

L’école nationale des greffes est un service à compétence nationale qui assure la formation des directeurs de services de greffe, des greffiers et des fonctionnaires de greffe. Les dépenses de l’ENG représentent 3 % de l’exécution en fonctionnement courant de l’action 7 et sont en hausse de 6 % par rapport à l’’exercice 2022.

 

La formation régionalisée prise en charge par les BOP locaux connaît également une hausse de 13 % par rapport à 2022. Cette dépense est impactée par une hausse des dépenses en matière de frais de déplacement liées à la formation, pour la plupart organisées en présentiel (+11 % pour la formation régionalisée par rapport à 2022 et cette dépense représente 63 % de la dépense en fonctionnement courant sur cette action).

 

 

Subvention pour charges de service public

 

Cette dépense correspond au paiement de la subvention pour charges de service public de l’école nationale de la magistrature (ENM). L’exécution 2023 s’est portée à 35,8 M€ après application de la réserve de précaution aux crédits ouverts en LFI (cf. infra).

1 M€ sont reversés à l’ENM au titre des subventions pour charges d’investissement destinées à financer les dépenses de l’opérateur de l’État liées aux immobilisations corporelles ou incorporelles consécutives à l’exécution de politiques publiques confiées par l’État.

 

ACTION

08 – Support à l'accès au droit et à la justice

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Support à l'accès au droit et à la justice

15 512 059
14 316 627

 
 

15 512 059
14 316 627

15 512 059
14 316 627

 
 

15 512 059
14 316 627

 

L’action porte sur la mise en œuvre de la politique de l’accès au droit et à la justice, qui se traduit notamment par le fonctionnement des bureaux d’aide juridictionnelle, des maisons de la justice et du droit, ainsi que par la gestion et l’animation des conseils départementaux de l’accès au droit. Depuis 2021, par souci de cohérence avec la gestion des moyens dédiés à l’aide juridictionnelle, les personnels du service de l’accès au droit et à la justice ont été transférés sur le programme 310 de la mission.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

15 512 059

14 316 627

15 512 059

14 316 627

Rémunérations d’activité

9 535 590

8 607 377

9 535 590

8 607 377

Cotisations et contributions sociales

5 910 476

5 554 789

5 910 476

5 554 789

Prestations sociales et allocations diverses

65 993

154 461

65 993

154 461

Total

15 512 059

14 316 627

15 512 059

14 316 627

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2022

Prévision LFI 2023

Réalisation 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ENM - Ecole nationale de la magistrature (P166)

32 763 380

32 763 380

35 198 000

35 198 000

35 763 380

35 763 380

Subventions pour charges de service public

32 763 380

32 763 380

35 198 000

35 198 000

34 763 380

34 763 380

Subventions d'investissement

 

 

 

 

1 000 000

1 000 000

Total

32 763 380

32 763 380

35 198 000

35 198 000

35 763 380

35 763 380

Total des subventions pour charges de service public

32 763 380

32 763 380

35 198 000

35 198 000

34 763 380

34 763 380

Total des subventions d'investissement

 

 

 

 

1 000 000

1 000 000


Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.

 

Par lettre du 10 février 2023, la DSJ a notifié à l’ENM une subvention d’un montant de 34 763 380 €, réserve déduite (35 198 000 € hors réserve). Pour 2023, le montant de la réserve de précaution initiale, d’un total de 760 642 a été supportée par l’opérateur à hauteur de 434 620 €. Les 326 022 € restants ont été supportés par la brique budgétaire « immobilier occupant » du P166. Cette réserve a été déterminée par application des taux prévus par le PLF 2023, soit 0,5 % sur la part T2 et 5 % sur la part HT2 de la SPSP et sur la SCI.

Le 26 octobre 2023, il lui était notifiée une subvention exceptionnelle d’ 1 M€ pour charge d’investissement.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2022 
Prévision 2023 
Réalisation 2023 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

ENM - Ecole nationale de la magistrature

957
996
862

215
250
228

7
15
6

0
0
0

5
0
0

0
0
0

Total

957
996
862

215
250
228

7
15
6

0
0
0

5
0
0

0
0
0


* Les emplois sous plafond 2023 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

Le plafond autorisé d’emploi pour 2023 est fixé à 250 ETPT auxquels s’ajoutent 15 ETPT hors plafond, soit 265 ETPT au total. Il est en augmentation par rapport à 2022.

Au 31 décembre 2023, la consommation moyenne annuelle d’ ETPT s’élève à 234,4 ETPT (227,8 ETPT sous plafond et 6,6 ETPT hors plafond).

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2023 *

250

228


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2023 en ETP

26

20

 

Le schéma d’emploi exécuté est légèrement inférieur aux prévisions. Cet écart s’explique essentiellement par le temps de latence entre les départs et les arrivées due à de réelles difficultés de recrutement que l’ENM rencontre depuis plusieurs mois