$@FwLOVariable(annee#2023)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Santé, qualité et protection des végétaux

 
 

34 281 243
30 981 854

37 105 243
30 981 854

 
 

34 047 383
30 829 486

36 871 383
30 829 486

02 – Santé et protection des animaux

 
23

134 990 570
276 877 148

138 409 758
276 877 171

 
23

132 848 152
272 240 447

136 267 340
272 240 470

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation

 
 

23 322 635
62 552 520

25 322 635
62 552 520

 
 

22 771 463
35 100 449

24 771 463
35 100 449

04 – Actions transversales

 
 

92 976 270
85 716 224

92 976 270
85 716 224

 
 

92 976 270
84 750 467

92 976 270
84 750 467

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

 
 

4 000 000
3 800 000

4 000 000
3 800 000

 
 

4 000 000
3 800 000

4 000 000
3 800 000

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

361 164 725
337 657 567

897 853
902 031

362 062 578
338 559 598

361 164 725
337 657 567

897 853
1 032 522

362 062 578
338 690 089

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

 
 

5 910 500
6 253 743

5 910 500
6 253 743

 
 

5 910 500
4 879 549

5 910 500
4 879 549

Total des crédits prévus en LFI *

361 164 725

296 379 071

657 543 796

361 164 725

293 451 621

654 616 346

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+351 349 392

+351 349 392

 

+333 535 756

+333 535 756

Total des crédits ouverts

361 164 725

647 728 463

1 008 893 188

361 164 725

626 987 377

988 152 102

Total des crédits consommés

337 657 590

467 083 519

804 741 110

337 657 590

432 632 921

770 290 511

Crédits ouverts - crédits consommés

+23 507 135

+180 644 943

+204 152 078

+23 507 135

+194 354 457

+217 861 591


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 15 178 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

361 164 725

296 379 071

657 543 796

361 164 725

293 451 621

654 616 346

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

361 164 725

296 379 071

657 543 796

361 164 725

293 451 621

654 616 346

 

 

   Modifications de maquette

La maquette du programme 206 n’a pas été modifiée

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Les mouvements réglementaires intervenus sur le programme 206 au cours de l’exercice 2023 sont les suivants :


  • Reports d’AENE : 0,11 M€ en AE pour la tranche fonctionnelle relative aux systèmes d’information pour l’alimentation notamment RESYTAL


  • Reports de fonds de concours : 5,5 M€ AE=CP répartis comme suit :

    • Fonds de concours relatif aux foyers organismes nuisibles (Anoplophora, Xylella, Pomacea) 2018-2019 (solde) : 0,2 M€ AE=CP

    • Fonds de concours relatif à la peste porcine africaine (PPA) 2021 : 0,1 M€ AE=CP

    • Fonds de concours relatif à l’influenza aviaire (IA) 2021 : 0,24 M€ AE=CP

    • Fonds de concours relatif à l’encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) 2021 : 1,89 M€ AE=CP

    • Fonds de concours relatif aux salmonelles 2021 : 3,1 M€ AE=CP

    • Fonds de concours relatif aux participations diverses d’entreprises et associations en faveur de la prévention et de la lutte contre les crises sanitaires : 30 k€ AE=CP.


  • Loi de fin de gestion permettant le financement du traitement des impacts sanitaires de la crise de l’influenza aviaire hautement pathogène ainsi que le financement du plan de vaccination influenza aviaire des canards d’élevage. : 289,17 M€ en AE et 275,79 M€ en CP.


  • Décret de transfert pour un montant total de 450 506 € AE=CP :

    • Transfert vers le programme 162 Lutte contre la pollution au chlordécone pour 88 100 € AE=CP ;

    • Transfert vers le programme 302 pour la plateforme France Sésame : 127 406 € AE=CP ;

    • Transfert vers le programme 354 pour les frais de formation sécurité sanitaire de l’alimentation : 235 000 € AE=CP


  • Décret de virement pour un montant total de 11 179 678 € en AE et 11 121 129 € en CP. Ces décrets de virement ont eu pour but de transférer des crédits pour la prise en charge de formation statutaire à l’ENSV (Programme 142). Les autres mouvements sont entrants venant des programmes 149 (plan leucose bovine), 215, 142 et 143.


 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Les ressources liées aux fonds de concours et aux attributions de produits (ADP) s’élèvent à 12,9 M€ en 2023 dont 0,04 M€ d’attributions de produits et 12,86 M€ de fonds de concours. Le montant de 6,38 M€ de fonds de concours perçus en 2023 ont donc été consommés sur cet exercice.


Les ADP correspondent à des reversements de sommes perçues au titre des redevances export et redevances phytosanitaires encaissées en 2023.


Les crédits de fonds de concours, essentiellement en provenance de l’Union européenne, concernent, pour la plupart, les programmes vétérinaires et de surveillance des organismes nuisibles aux végétaux, ainsi que les fonds d’urgence mis en place lors de crises majeures.


  • Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne pour la surveillance et la lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux » ont été affectés au dispositif « Lutte contre les organismes nuisibles Anoplophora glabripennis, Xylella fastidiosa, ToBRFV et Pomacea » de la sous-action « gestion des risques pour la santé des végétaux » au titre des années 2020 à 2022 à hauteur de 3,63 M€ ;


  • Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne pour la surveillance et la lutte contre les maladies animales et protection des animaux » (remboursements au titre des programmes vétérinaires de la DG Santé) ont été affectés au dispositif « Influenza aviaire hautement pathogène », de la sous-action « gestion des maladies animales hors ESST » à hauteur de 0,16 M€ au titre de 2021.


  • Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne à la résistance antimicrobienne » ont été affectés au dispositif « Résistance antimicrobienne (AMR) » de la sous-action « contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire », à hauteur de 0,13 M€, pour les années 2021 et 2022.


  • Les crédits de fonds de concours « Participation de l’Union européenne aux dépenses de lutte contre les maladies des animaux et en faveur de la sécurité alimentaire » ont été affectés au dispositif « Surveillance de certaines zoonoses à salmonelles ciblant cinq populations de volailles » de la sous-action « lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire » à hauteur de 2,46 M€ au titre des années 2021 et 2022.


  • Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne à la politique de l’alimentation » (remboursement intermédiaire au titre de l’exercice 2022) ont été affectés aux dispositifs « Fruits et légumes à l’école » et « Lait et produits laitiers à l’école » de la sous-action « qualité de l’alimentation et offerte alimentaire », à hauteur de 0,07 M€ au titre de l’exercice 2022.


 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

1 805 823

14 670 398

16 476 221

1 805 823

14 217 476

16 023 299

Surgels

0

2 934 080

2 934 080

0

2 843 495

2 843 495

Dégels

0

-17 604 478

-17 604 478

0

-17 060 971

-17 060 971

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

1 805 823

0

1 805 823

1 805 823

0

1 805 823

 

Les crédits de titre 2 gelés dans le cadre de la réserve de précaution ont été dégelés en intégralité, conformément aux arbitrages de fin de gestion.


Concernant le hors titre 2, la réserve de précaution et le surgel ont été levés afin de faire face à la situation du programme 206 confronté à des dépenses non programmées à l’instar des crises sanitaires liées à l’influenza aviaire hautement pathogène.


Une fongibilité asymétrique à hauteur de 15 178 € concernant l’allocation de recherche d’emploi (ARE) avait été réalisée.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2022

(1)

Réalisation

2022

(2)

LFI + LFR

2023

(3)

Transferts
de gestion
2023

(4)

Réalisation

2023

(5)

Écart à
LFI + LFR 2023
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1013 – Enseignants

0,00

2,05

3,00

0,00

2,00

-1,00

1014 – A - Administratifs et Techniques

0,00

1 150,69

1 241,00

0,00

1 140,40

-100,60

1015 – B et C - Administratifs et Techniques

0,00

3 707,26

3 824,00

0,00

3 879,60

+55,60

Total

0,00

4 860,00

5 068,00

0,00

5 022,00

-46,00


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2023

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact du
schéma d'emplois
2023 sur 2023

1013 – Enseignants

0,00

0,00

-0,05

0,00

0,00

0,00

1014 – A - Administratifs et Techniques

0,00

0,00

-30,40

+20,11

+16,00

+4,11

1015 – B et C - Administratifs et Techniques

-2,00

+37,00

+22,95

+114,39

-6,50

+120,89

Total

-2,00

+37,00

-7,50

+134,50

+9,50

+125,00

 

Le plafond d’emplois du programme 206 a été exécuté à hauteur de 99,1 % avec une consommation de 5 022 équivalents temps plein travaillés (ETPT) pour un plafond fixé à 5 068 en gestion 2023.

 

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1014 – A - Administratifs et Techniques

167,00

26,00

6,90

178,00

17,00

7,00

+11,00

+40,00

1015 – B et C - Administratifs et Techniques

586,00

103,00

7,70

701,00

19,00

6,50

+115,00

+50,00

Total

753,00

129,00

879,00

36,00

+126,00

+90,00

 

Le programme 206 a réalisé un schéma d’emplois de +126 ETP en dépassement de +36 ETP par rapport à la LFI. En réalité, ce dépassement est ramené à 10 ETP compte tenu du report du schéma d’emplois Brexit (26 ETP).

Les sorties réalisées s’établissent à 753, pour 479 prévues. Le nombre de départs en retraite a été plus important que prévu (128 départs effectifs contre 112 prévus). Le nombre d’entrées s’est élevé à 879 pour 569 prévues en LFI.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Services régionaux

890,00

890,00

0,00

0,00

+0,40

+22,81

-1,00

+23,81

Services départementaux

4 178,00

4 132,00

+37,00

-2,00

-7,90

+111,69

+10,50

+101,19

Total

5 068,00

5 022,00

+37,00

-2,00

-7,50

+134,50

+9,50

+125,00

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2023
Réalisation

Services régionaux

0,00

892,00

Services départementaux

+90,00

4 141,00

Total

+90,00

5 033,00

 

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

5 068,00

5 022,00

Total

5 068,00

5 022,00

Transferts en gestion

0,00

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

12,00

0,15

0,00

 

Les dépenses du titre 2 au titre des apprentis sont calculées sur l’année 2023.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les effectifs du programme sont gérés par des agents rattachés au programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ». Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont donc retracés au niveau ministériel sur ce programme.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2022

Prévision
LFI 2023

Exécution
2023

Rémunération d’activité

205 724 629

225 869 359

214 075 654

Cotisations et contributions sociales

115 020 576

132 592 551

119 632 472

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

83 250 405

96 059 868

85 001 332

    – Civils (y.c. ATI)

83 086 808

95 889 913

84 815 854

    – Militaires

163 597

169 955

185 478

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

31 770 171

36 532 683

34 631 140

Prestations sociales et allocations diverses

3 033 901

2 702 815

3 949 464

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

323 779 106

361 164 725

337 657 590

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

240 528 701

265 104 857

252 656 258

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

Les allocations de retour à l’emploi (ARE) ont concerné 251 agents pour un montant de 1,43 M€.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2022 retraitée

239,38

Exécution 2022 hors CAS Pensions

240,53

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

-1,15

    – GIPA

-0,37

    – Indemnisation des jours de CET

-0,78

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

 

Impact du schéma d'emplois

4,01

EAP schéma d'emplois 2022

0,24

Schéma d'emplois 2023

3,77

Mesures catégorielles

2,73

Mesures générales

6,55

Rebasage de la GIPA

0,97

Variation du point de la fonction publique

2,71

Mesures bas salaires

2,87

GVT solde

1,40

GVT positif

2,82

GVT négatif

-1,42

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

0,83

Indemnisation des jours de CET

0,83

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

 

Autres variations des dépenses de personnel

-2,25

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

 

Autres variations

-2,25

Total

252,66

 

En 2023, le montant total des dépenses de personnel (hors CAS Pensions) est de 252, 65 en augmentation de 6 % par rapport à l’exécution 2022 retraitée.

Le glissement vieillesse-technicité (GVT) « solde » sur les dépenses de masse salariale (hors CAS pensions) s’établit à 1,39 M€. Il tient compte d’un GVT positif de +2,82 M€ en phase avec la budgétisation initiale et d’un GVT négatif de ‑1,42 M€.

La ligne « autres variations » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » correspond notamment à une sous-consommation en emplois de 2,3 M€.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1014 – A - Administratifs et Techniques

49 759

75 816

65 820

38 342

52 214

47 406

1015 – B et C - Administratifs et Techniques

26 559

51 332

31 848

24 370

35 919

25 748

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

56 678

113 356

Plan de requalification de B en A

8

B

Tous

07-2022

6

28 339

56 678

Plan de requalification de C en B

30

C

Tous

07-2022

6

28 339

56 678

Mesures statutaires

238 863

238 863

Revalorisation des agents de catégorie B en début de carrière

30

B

corps de catégorie B

01-2023

12

238 863

238 863

Mesures indemnitaires

2 437 006

4 874 012

Revalorisation de la rémunération des agents contractuels aux fins d'alignement avec la rémunération des agents titulaires

1 092

Contractuels

contractuels

07-2023

6

2 437 006

4 874 012

Total

2 732 547

5 226 231

 

Les mesures catégorielles représentent pour le programme 206 une dépense de 2,73 M€ dont 0,30 M€ au titre de la poursuite de l’accompagnement des parcours professionnels via deux plans de requalification (catégorie C vers catégorie B et catégorie B vers catégorie A) et de l’application des mesures de revalorisation des débuts de carrière des agents de catégorie B.

En outre, un montant de 2,43 M€ correspond à la revalorisation de la rémunération des agents contractuels aux fins d’alignement avec la rémunération des agents titulaires.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   EXPADON 2

EXPADON 2 est un projet qui vise à permettre la demande en ligne des certificats sanitaires ou phytosanitaires nécessaires à l’exportation afin, d’une part, d’en accélérer la délivrance et, d’autre part, de fiabiliser leur conformité avec les exigences des pays-tiers importateurs.

 

Année de lancement du projet

2013

Financement

Programme 149 (FAM)/Programme 206

Zone fonctionnelle principale

Alimentation

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

13,04

11,41

3,31

3,90

2,46

2,10

2,46

3,27

3,45

3,45

3,20

3,20

3,20

3,20

28,66

27,26

Titre 2

4,49

4,49

0,57

0,57

0,35

0,35

0,35

0,35

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

5,41

5,41

Total

17,53

15,90

3,88

4,47

2,81

2,45

2,81

3,62

3,45

3,45

3,20

3,20

3,20

3,20

34,07

32,67


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

8,30

32,67

+293,61 %

Durée totale en mois

37

132

+256,76 %

 

Après la mise en production en 2017 du service de délivrance des agréments SPS (sanitaires et phytosanitaires) et, début 2019, du portail d’accès de la plateforme Expadon 2 et du service d’Information & Communication, le programme Expadon 2 a concentré l’essentiel de ses travaux à partir de 2019 sur le cœur de sa cible : le service de délivrance des certificats SPS. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et FranceAgriMer (FAM) se sont engagés dans la facilitation et la simplification des démarches sanitaires des exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires par la dématérialisation des procédures avec le développement de la plateforme numérique Expadon 2. Cela se concrétise par la dématérialisation, depuis 2017, des procédures d’agrément export requis pour l’ensemble des marchés (dont Chine, États-Unis, Russie, Chili, Japon, etc.) et, depuis 2020, par celle des demandes de certificats sanitaires accompagnant chaque marchandise exportée pour un premier périmètre de produits (lait et produits laitiers). En 2021, le déploiement de la téléprocédure Certificats s’est poursuivi dans une proportion plus faible que celle annoncée lors des prévisions 2020. Une mission d’accompagnement de la DINUM a été conduite entre avril et juillet 2021.

A la suite de ces constats, la trajectoire Expadon2 a été revue. Le portail d’information et de communication (INFOCOM) a été finalisé avec la mise en place des lettres d’abonnement et la reprise du volet informatif d’Expadon. Pour l’application Certificat, tous les modèles de la filière « Lait et Produits laitiers » ont été déployés avec un usage obligatoire de Expadon2 depuis juin 2022. Les modèles de la filière « Viandes et Produits carnés » ont été déployés progressivement. Les derniers modèles de cette filière seront mis en service sur Expadon2 au printemps 2024. Les autres modèles encore disponibles sur Expadon seront repris par filière d’ici la fin de l’année 2024 pour permettre un décommissionnement de Expadon à la fin de l’année 2024.

Le mode projet Expadon2 s’est terminé en septembre 2023 pour laisser la place à une nouvelle organisation avec une maîtrise d’ouvrage à la DGAL, d’une maîtrise d’ouvrage déléguée chez FranceAgrimer et une maîtrise d’œuvre assurée par la DSI de FranceAgrimer.

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2023

 

CP 2023

 

 

 

AE ouvertes en 2023 *
(E1)

647 743 641

 

CP ouverts en 2023 *
(P1)

627 002 555

 

 

 

AE engagées en 2023
(E2)

467 083 519

 

CP consommés en 2023
(P2)

432 632 921

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E3)

198 842

 

dont CP consommés en
2023 sur engagements
antérieurs à 2023

(P3 = P2 – P4)

43 567 507

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E4 = E1 – E2 – E3)

180 461 280

 

dont CP consommés
en 2023 sur
engagements 2023

(P4)

389 065 414

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 brut
(R1)

66 516 140

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
(R2)

-4 874

 

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 net

(R3 = R1 + R2)

66 511 267



CP consommés en 2023
sur engagements
antérieurs à 2023
(P3 = P2 – P4)

43 567 507



=

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R4 = R3 – P3)

22 943 760

 

 

AE engagées en 2023


(E2)

467 083 519



CP consommés en 2023
sur engagements 2023

(P4)

389 065 414



=

Engagements 2023 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R5 = E2 – P4)

78 018 105

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

(R6 = R4 + R5)

100 961 865

 

 

Estimation des CP 2024
sur engagements non
couverts au 31/12/2023
(P5)

78 810 066


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2024
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2023
(P6 = R6 – P5)

22 151 799

 

Les restes à payer correspondent notamment à des dépenses relevant des crédits spécifiques pour la gestion de foyers de maladies animales et végétales, dont certains n’ont pu être délégués fin 2023 ou bien payés par les services déconcentrés aux tiers concernés ; à des dépenses de laboratoires et de vétérinaires ; à des conventions pluriannuelles (dont les paiements sont étalés sur plusieurs années) ; à des prestations engagées en toute fin de gestion et qui feront l’objet d’un paiement sur les exercices suivants ; et à des intérêts moratoires.

 

Au 31/12/2023, les restes à payer étaient de 101,01 M€ sur le programme 206 répartis entre l’administration centrale (30,44 M€) et les services déconcentrés (71,17 M€). Par rapport au 31/12/2022, il est constaté une augmentation très significative des restes à payer à hauteur de +35 %. Cette évolution s’explique principalement par les restes à payer générées par les conventions de délégations signées pour la police sanitaire unique estimés à 27,19 M€. L’évolution s’explique également par les dépenses engendrées par les crises IAHP et la mise en place de la vaccination. En administration centrale, les dépenses engagées le sont à titre estimatif concernant le marché dépeuplement de volailles générant de facto des restes à payer.

 

Hors crise nouvelle, le volume de restes à payer devrait décroître. Pour autant, à périmètre constant, 2023 et 2024 marquent la mise en place de la PSU et des mandats SIEG dont l’impact budgétaire se traduit par des conventions engagées en N‑1 et générant par conséquent des restes à payer dont les volumes sont sans précédent avec les conventions engagées jusqu’alors sur le P206. Autrement dit, les restes à payer sur le programme 206 sont consubstantiel aux missions mêmes portées par la direction générale de l’alimentation.

 

 

Sur le rythme de paiement des restes à payer au 31/12/2023 à savoir 101,01 M€, le RPROG estime le calendrier d’extinction comme suit :

‑78,02 % des restes à payer seraient consommés en 2024 soit 78,81 M€ ;

‑14,60 % des restes à payer seraient consommés en 2025 soit 14,74 M€ ;

‑7,20 % des restes à payer seraient consommés en 2026 soit 7,27 M€ ;

‑0,18 % des restes à payer seraient consommés en 2024 soit 0,181 M€.

 

Justification par action

ACTION

01 – Santé, qualité et protection des végétaux

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Santé, qualité et protection des végétaux

 
 

37 105 243
30 981 854

37 105 243
30 981 854

 
 

36 871 383
30 829 486

36 871 383
30 829 486

 

Action 1

 

Au global en 2023, la consommation de l’action 1 du programme 206 présente une sous-consommation de plus de 3 M€ en AE et CP par rapport à la programmation en LFI. Cette situation a pour origine le rattachement de fonds de concours en gestion au titre de cofinancements européens en faveur de la gestion des risques pour la santé des végétaux (3,6 M€).

 

Les dépenses de fonctionnement correspondent essentiellement à des dépenses exécutées par les services déconcentrés relevant de la DGAL, notamment pour mettre en œuvre les actions liées aux dispositifs de surveillance des organismes nuisibles aux végétaux dans chaque région et collectivité d’outre-mer (activité 10.01). Cette surveillance permet, d’une part de détecter les organismes nuisibles réglementés ou émergents le plus précocement possible, (plus les foyers seront détectés tôt, plus la lutte sera efficace) et, d’autre part, de déterminer avec précision le nombre et l’étendue des foyers pour lesquels une lutte collective doit être organisée. En administration centrale, les dépenses comprennent notamment une subvention pour charge de service public (SCSP) versée à l’opérateur FAM (1,1 M€) à titre de compensation à la suppression de la taxe « bois et plants de vigne » (activité 10.02). Par rapport à la LFI, l’exécution de ces dépenses de fonctionnement en 2023 est en léger retrait en AE (‑0,2 M€) et en hausse en CP (+0,3 M€).

 

Les dépenses d’intervention sont exécutées principalement par les services déconcentrés en région au titre de la gestion des risques pour la santé des végétaux (activité 10.01) et de la promotion de modes de production respectueux de la santé et de l’environnement (activité 15.01), ainsi que pardes délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS) pour la surveillance des organismes nuisibles réglementés ou émergents (activité 10.02) . En administration centrale, la consommation relève principalement de l’activité 18.01 caractérisée par l’engagement de conventions de subvention en faveur d’organismes publics parmi lesquels l’Office National des Forêts (ONF). La légère sur-exécution observée par rapport aux crédits alloués en LFI s’explique en raison de crédits supplémentaires alloués à l’ONF dans le cadre de la surveillance des forêts. Par rapport à la LFI 2023, l’exécution des dépenses d’intervention est en retrait en AE et en CP de plus de 3 M€ en raison du rattachement en gestion 2023 de crédits de fonds de concours (voir supra).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

12 879 087

9 816 223

12 605 150

10 145 961

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 779 087

8 716 223

11 505 150

9 045 961

Subventions pour charges de service public

1 100 000

1 100 000

1 100 000

1 100 000

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

76 437

 

76 437

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

76 437

 

76 437

Titre 6 : Dépenses d’intervention

24 226 156

21 089 194

24 266 233

20 607 089

Transferts aux ménages

 

380

 

380

Transferts aux entreprises

2 072 000

1 443 073

2 005 000

1 343 938

Transferts aux collectivités territoriales

 

31 106

 

39 150

Transferts aux autres collectivités

22 154 156

19 614 636

22 261 233

19 223 622

Total

37 105 243

30 981 854

36 871 383

30 829 486

 

Dépenses de fonctionnement

 

 

10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux

 

 

6,71 M€ en AE et 6,59 M€ en CP

 

Certains organismes nuisibles aux végétaux (insectes, nématodes, champignons, bactéries, virus, etc.) sont réglementés, car ils sont susceptibles de causer des pertes économiques ou des dégâts environnementaux importants. Les mesures de prévention et de lutte contre ces organismes nuisibles sont majoritairement imposées par la réglementation européenne et répondent aux exigences de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), adoptée en 1951 et ratifiée par la France en 1958.

Sur l’activité 10.01, les dépenses de fonctionnement sont pour l’essentiel exécutées par les services déconcentrés (4,76 M€ en AE et 4,64 M€ en CP). La sous-consommation constatée sur l’activité 10.01 (‑0,3 M€ en AE et CP) s’explique par une moindre réalisation des analyses initialement prévues par les services déconcentrés.

 

 

Par ailleurs, des dépenses de fonctionnement sont aussi nécessaires pour les inspections conduites principalement dans les pépinières en vue de la délivrance du passeport phytosanitaire européen (PPE) permettant la mise sur le marché de l’Union européenne de certains végétaux (plants, semences, etc.), ou de la délivrance des certificats phytosanitaires lorsqu’ils sont exigés pour l’exportation vers les pays tiers. Ces mesures contribuent non seulement à la surveillance du territoire, mais aussi à la balance commerciale des produits agricoles et agroalimentaires. Des dépenses de piégeage d’organismes nuisibles aux végétaux sont effectuées dans toutes les régions, participant ainsi à la surveillance du territoire.

 

Enfin, l’activité 10.01 porte également les dépenses liées aux contentieux Sharka relatif aux demandes d’indemnités pour le préjudice subi du fait de l’illégalité d’arrêtés préfectoraux pris par le préfet de la Drôme entre 2003 et 2012, prescrivant l’arrachage systématique de fruitiers sur toute parcelle présentant un taux de contamination par le virus de la Sharka. Pour l’année 2023, le coût des contentieux Sharka s’est élevé à 1,9 M€.

 

10.02 - Gestion des risques pour la santé des végétaux, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)

 

1,86 M€ en AE et en CP

 

Sur l’activité 10.02, les dépenses de fonctionnement correspondent essentiellement à une subvention pour charge de service public (SCSP) versée à l’opérateur FranceAgriMer (1,1 M€), à titre de compensation à la suppression de la taxe « bois et plants de vigne ».

 

13.01 - Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux

 

0,56 M€ en AE et 0,58 M€ en CP

 

Les pratiques agricoles en production végétale ont potentiellement des impacts majeurs sur la santé des consommateurs, celle des exploitants agricoles, ainsi que sur l’environnement. Le contrôle et le suivi des pratiques liées aux intrants utilisés (produits phytosanitaires, matières fertilisantes et supports de culture, principalement) revêtent donc une importance particulière pour s’assurer de la maîtrise de la sécurité sanitaire de l’ensemble de la chaîne alimentaire et de la protection de l’environnement.

En région, les services chargés de la protection des végétaux conduisent des inspections auprès des distributeurs et des utilisateurs de produits phytosanitaires, de matières fertilisantes et de supports de culture pour s’assurer du respect de la réglementation en la matière. Ces inspections participent en outre à la mise en œuvre des objectifs de la politique agricole commune visant à conditionner les aides agricoles au respect de la réglementation. Dans ce cadre, des prélèvements et des analyses pour rechercher des résidus de pesticides dans les végétaux au stade de la production sont conduits. Ils permettent de vérifier notamment le respect des limites maximales de résidus fixées réglementairement. Les analyses représentent donc le principal poste de dépenses de fonctionnement.

 

15.01 - Promotion des modes de production respectueux de la santé et de l’environnement

 

0,6 M€ en AE et 1,04 M€ en CP

 

Les dépenses concernent essentiellement l’administration centrale (0,56 M€ en AE et 0,99 M€ en CP) et le financement d’un marché public passé par la DGAL avec les Fédérations régionales de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) et divers partenaires sur les sujets suivants :

  • Conduite d’études de résidus au champ sur différents groupes culturaux comme les cultures légumières et fruitières ;

  • Réalisation d’analyses de laboratoire sur certains prélèvements réalisés dans le cadre des études de résidus au champ dans les cultures légumières et fruitières ;

  • Conduite d’essais biologiques sur différents groupes culturaux (efficacité et sélectivité) et conduite d’essais visant à caractériser et suivre l’évolution des phénomènes de résistance.

 

 

18.01 - Surveillance de la santé des forêts

 

0,08 M€ en AE et en CP

 

Les dépenses de fonctionnement portent principalement sur les missions réalisées par les services régionaux de l’alimentation (SRAL) au titre de la surveillance sanitaire des forêts. Elles regroupent par exemple l’achat de pièges et de phéromones destinés à la surveillance et à la lutte contre les scolytes (insectes xylophages de l’ordre des coléoptères). Ces derniers sont responsables de dégâts importants, notamment dans les forêts de l’Est, principalement sur les forêts déjà affectées par la sécheresse.

 

 

Dépenses d’investissement

 

10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux

 

0,07 M€ en AE et CP.

 

Les investissements réalisés correspondent à l’achat de véhicules techniques par la DRAAF Provence-Alpes-Côte d’azur et la DRAAF des Hauts de France dans le cadre de leurs missions de surveillance.

 

Dépenses d’intervention

 

10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux

 

 

2,14 M€ en AE et 2,15 M€ en CP

 

En administration centrale, les dépenses d’intervention concernent principalement une subvention accordée au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) dans le cadre de la collaboration avec la Direction Générale de l’Alimentation en matière de santé végétale et de mise en place d’une plateforme d’épidémiosurveillance (167 k€ en AE et CP).

 

L’exécution des services en région (1,8 M€) est marquée par des erreurs d’imputations budgétaires concernant l’engagement de conventions de délégations aux OVS (1,7 M€) relevant de l’activité 10.02.

 

 

 

10.02 - Gestion des risques pour la santé des végétaux, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)

 

16,41 M€ en AE et 16,1 M€ en CP

 

 

Les dépenses des services déconcentrés correspondent aux subventions versées aux FREDON, fédérations agréées comme organismes à vocation sanitaire (OVS) (18 M€ en AE et CP après correction des erreurs d’imputation constatés sur la 10.01). Les FREDON interviennent en santé des végétaux conformément aux articles R. 201-13 et R. 201-14 du code rural et de la pêche maritime (CRPM). L’État peut leur déléguer des activités officielles (article L. 201-13) telles que la surveillance des organismes nuisibles réglementés, la gestion de foyers et les inspections des pépinières de production de végétaux pour la délivrance du passeport phytosanitaire européen.

 

En administration centrale, la dépense est principalement portée par subvention accordée au Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL) dans le cadre de missions liées au contrôle dans le domaine phytosanitaire du matériel fruitier certifié soumis au passeport phytosanitaire européen (PPE) (0,56 M€ AE et 0,45 M€ CP). Par ailleurs, une convention engagée avec FREDON France dans le cadre des missions d’appui aux OVS en tant que tête de réseau pour le domaine végétal (100 k€ AE et 60 k€ CP) aurait dû être engagée sur la sous-action 10.02 mais l’a été par erreur sur la 10.01.

 

13.01 - Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux

 

0,22 M€ en AE et 0,20 M€ en CP

 

Il s’agit de dépenses initiées en administration centrale au profit du Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES) pour :

- La détection d’organismes réglementés dont la matrice prépondérante est la semence sur espèces légumières et de grande culture, les plants de fraisiers et les bulbes du genre Allium (100 k€ en AE et CP) ;

- La recherche d’organismes génétiquement modifiés dans le cadre du plan de contrôle des semences à l’importation (90 k€ AE et 50 k€ CP).

 

15.01 - Promotion des modes de production respectueux de la santé et de l’environnement

 

 

1 M€ en AE et 0,87 M€ en CP

 

Les dépenses supérieures à la programmation en LFI en 2023 correspondent à l’expérimentation de bonnes pratiques agricoles et d’itinéraires techniques économes en produits phytosanitaires et plus respectueux de la santé et de l’environnement. Les services déconcentrés, notamment à La Réunion et en Occitanie, ont mis en œuvre en 2023 un plus grand nombre d’actions relevant du plan Écophyto (notamment avec la mise en place du Bulletin de santé du végétal - Jardin, Espaces Végétalisés et Infrastructure) expliquant ainsi le niveau de consommation de 0,5 M€ en AE et CP, plus élevé que les crédits prévus en LFI.

 

En administration centrale, les dépenses d’intervention concernent principalement le Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES) :

- Soutien à la coordination nationale de la conservation des ressources phytogénétiques (350 k€ AE et 280 k€ CP) ;

- Expertise scientifique sur les nouvelles technologies de sélection dans le cadre du Comité scientifique du Comité Technique Permanent de la Sélection (60 k€ AE et 30 k€ CP).

- Mise à disposition du matériel de reproduction végétal adapté pour l’agriculture biologique (30 k€ AE et 20 k€ CP) ;

- Étude prospective permettant d’éclairer sur les évolutions des évaluations des variétés et des analyses de la qualité des semences et plants à l’horizon 2030 (20 k€ AE et 12 k€ CP).

 

Par ailleurs, le projet de sensibilisation et d’amélioration des droits des opérateurs professionnels victimes des produits phytopharmaceutiques a fait l’objet d’une convention de subvention avec l’association Phyto-Victimes (50 k€ AE et 40 k€ CP).

 

 

18.01 - Surveillance de la santé des forêts

 

 

1,32 M€ en AE et 1,29 M€ en CP

 

 

Sur cette activité, il s’agit de dépenses d’administration centrale. Une convention de subvention passée conjointement avec l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) et l’Office National des Forêts (ONF) a permis la mise à disposition et le déploiement de pièges et attractifs. La détermination des insectes capturés contribue à la surveillance des organismes réglementés et émergents (SORE) dans le cadre d’une action transversale commune aux filières forêts, arboriculture fruitière, jardins espaces verts et infrastructures (90 k€ en AE et CP).

 

Par ailleurs, des conventions de subventions relatives à la « Santé des forêts » ont été passées concernant :

- la participation du CNPF au dispositif de surveillance de la santé des forêts mis en œuvre par le département de la santé des forêts (0,44 M€ en AE et 0,35 M€ en CP).

- la mise en œuvre par l’ONF de la Mission d’intérêt général " santé des forêts » (0,61 M€ en AE et 0,49 M€ en CP).

 

Enfin, deux conventions relatives à la réalisation d’études ont été passées avec :

- L’INRAE pour le renforcement des connaissances sur les bioagresseurs forestiers (49 k€ AE et 40 k€ CP) ;

- L’ANSES et l’INRAE respectivement pour la validation d’une méthode de détection de champignons pathogènes exotiques véhiculés par les insectes : SORE in SPORE (47 k€ AE et 35 k€ CP) et pour la détection et le suivi des mortalités associées aux armillaires en forêt de résineux (39 k€ AE et 26 k€ CP).

 

ACTION

02 – Santé et protection des animaux

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Santé et protection des animaux

 
23

138 409 758
276 877 148

138 409 758
276 877 171

 
23

136 267 340
272 240 447

136 267 340
272 240 470

 

Action 2


Au global en 2023, l’action 2 du programme 206 fait état d’une surconsommation par rapport à la LFI de 141,88 M€ en AE et de 139,39 M€ en CP. Cette surconsommation s’explique notamment par : i) les épizooties d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de l’hiver 2022-2023 et 2023-2024 et les derniers engagements de la crise 2021-2022 (marché, police sanitaire et indemnisations sanitaires), et ii) la mise en œuvre de la campagne de vaccination IAHP 2023-2024.


Sur le plan sanitaire, les crises d’IAHP ont coûté en 2023 164 M€ en AE et 167 M€ en CP. Les dépenses se répartissent ainsi :

  • En administration centrale et en fonctionnement courant : environ 40 M€ sur l’activité « Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires » au titre du marché de dépeuplement en élevage aviaire ;

  • En services déconcentrés : 123,57 M€ en AE et 129,07 M€ en CP au titre de la gestion des foyers (dépeuplement, nettoyage, désinfection, transport, équarrissage), des indemnisations des propriétaires d’animaux et pour la gestion des sites d’enfouissement sur les communes de Pétosse et de Tallud, sites réquisitionnés depuis mars 2022 par le Préfet de la Vendée pour résorber le stock de cadavres de volailles.


Afin de mieux contrôler les éventuelles futures épizooties d’IAHP, le ministère de l’Agriculture a lancé au début du mois d’octobre 2023 une stratégie nationale d’ampleur pour la vaccination préventive des canards, avec une prise en charge par l’État à hauteur de 85 % du coût de la campagne de vaccination 2023-2024 et de 15 % par les professionnels. Ainsi, le programme 206, action 2, a été abondé à hauteur de 95,6 M€ AE=CP en LFG pour l’intégralité de cette campagne jusqu’à fin septembre 2024. En 2023, la prise en charge des opérations de vaccination et de la surveillance post-vaccinale par les services en région, s’est élevée à 1,4 M€ en AE=CP. En administration centrale, l’impact budgétaire en 2023 repose, d’une part, sur l’achat des vaccins (9,6 M€ AE et 7,44 M€ CP) et d’autre part, sur leur stockage et leur acheminement (1,6 M€ AE et 0,56 M€ CP).


Les crises IAHP ont un impact sur les dépenses de fonctionnement et d’intervention. Pour mémoire, les dépenses d’intervention concernent les indemnisations versées aux propriétaires d’animaux ayant fait l’objet de mesures prises sur ordre de l’administration.


Hors crise, des subventions, comptabilisées en dépenses d’intervention, sont également versées aux délégataires de l’État en matière de santé animale, les Groupements de défense sanitaire (GDS), qui sont reconnus comme organisme à vocation sanitaire (OVS).


Pour ce qui concerne les dépenses d’investissement, la consommation des crédits est en deçà de la LFI notamment sur l’activité 22.01 en raison d’un retard pris dans la réalisation des projets informatiques du système d’information de l’alimentation (SIAL), suite à l’audit DINUM réalisé au premier trimestre 2023 qui vise le déploiement d’une nouvelle feuille de route pour le SIAL.


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

 

23

 

23

Prestations sociales et allocations diverses

 

23

 

23

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

79 115 682

159 552 679

78 826 237

154 363 057

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

79 115 682

159 464 680

78 826 237

153 822 437

Subventions pour charges de service public

 

87 999

 

540 620

Titre 5 : Dépenses d’investissement

6 600 000

159 259

6 200 000

184 655

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

113 839

 

139 235

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

6 600 000

45 420

6 200 000

45 420

Titre 6 : Dépenses d’intervention

52 494 076

117 173 658

50 111 103

117 692 735

Transferts aux ménages

 

23 951

 

23 951

Transferts aux entreprises

32 115 000

98 116 150

32 115 000

99 147 806

Transferts aux collectivités territoriales

 

670 336

 

674 690

Transferts aux autres collectivités

20 379 076

18 363 221

17 996 103

17 846 288

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

200 000

-8 448

1 130 000

 

Dotations en fonds propres

200 000

-8 448

1 130 000

 

Total

138 409 758

276 877 171

136 267 340

272 240 470

 

Dépenses de fonctionnement


20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)


Cette activité concerne la gestion des maladies animales autres que les encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST) dont l’impact sur la santé animale, l’économie de l’élevage et la santé publique (zoonoses) est important.

La gestion des foyers de maladies animales réglementées recouvre deux types de crédits, des crédits généraux et des crédits spécifiques. La différence entre les deux, porte sur la prévisibilité des dépenses. Les crédits généraux programmés visent en effet à couvrir des dépenses prévisibles, notamment associées à la surveillance et à la gestion technique des maladies animales. Des délégations spécifiques de crédits de l’administration centrale vers les services déconcentrés, tout au long de l’année, visent en outre à couvrir des dépenses non prévisibles. Au titre de la gestion des foyers, les crédits spécifiques couvrent deux types de dépenses : d’une part, les dépenses d’interventions de police sanitaire (honoraires des vétérinaires sanitaires, frais d’analyses des laboratoires), et, d’autre part, les indemnisations des propriétaires dont les animaux ont été abattus sur ordre de l’administration (coûts d’abattage, de destruction, d’équarrissage des animaux, des produits animaux et des aliments pour animaux ; coûts d’expertise de la valeur marchande des animaux abattus ; valeur marchande des animaux abattus, des produits et aliments détruits ; frais directement liés au renouvellement du cheptel ; frais de désinfection).

Les crédits généraux – programmés – servent à couvrir à la fois des dépenses de fonctionnement (dépenses liées à la gestion des foyers) et des dépenses d’intervention, tandis que les crédits spécifiques couvrent essentiellement des dépenses d’intervention (indemnisations aux éleveurs imputées en transferts).



Dépenses de fonctionnement courant : 70,82 M€ en AE et 70,66 M€ en CP


Sur l’activité 20.01, les dépenses de fonctionnement sont pour l’essentiel exécutées au niveau des services déconcentrés (59,35 M€ en AE et 60,48 M€ en CP).


Elles sont liées aux maladies animales ayant eu un impact sur la gestion du programme 206 en 2023, notamment la crise d’IAHP.


Déjà touchée de façon inédite lors des hivers 2020-2021 (492 foyers) et 2021-2022 (1 378 foyers), la France a été de nouveau confrontée à une épizootie en 2022-2023, avec la détection du premier foyer d’IAHP dès le mois d’août 2022. Le profil épidémiologique de la crise 2022-2023 a été bimodale. En effet, après avoir constaté un pic des contaminations en décembre 2022, l’épizootie avait nettement ralenti au début de l’année 2023 conduisant le ministère chargé de l’agriculture à ramener le niveau de risque de « élevé » à « modéré » par arrêté en date du 26 avril 2023. Malgré une accalmie qui laissait à présager la fin de l’épisode 2022-2023 en mars, la situation sanitaire s’est de nouveau détériorée début mai 2023 avec une diffusion du virus extrêmement rapide dans le Sud-Ouest conduisant à 87 foyers supplémentaires. Au total, pour la crise IAHP 2022-2023, près de 10 millions de volailles ont été abattues et la France a comptabilisé 402 foyers d’IAHP en élevage.


Par ailleurs, des dépenses de fonctionnement courant ont été sont portées en 2023 par l’administration centrale. Elles correspondent notamment à plusieurs marchés publics pour :

  • L’achat de vaccins pour lutter contre l’influenza aviaire hautement pathogène (9,6 M€ AE et 7,44 M€ CP) ;

  • Le stockage et l’acheminement de ces vaccins (1,6 M€ AE et 0,56 M€ CP) ;

  • La fourniture et à la livraison de doses de tuberculine aviaire et bovine destinées aux bovins devant faire l’objet d’une prophylaxie de la tuberculose bovine (0,3 M€ en AE et 1,18 M€ en CP).

  • La coordination et la mise en œuvre du réseau de surveillance des pathologies de mollusques (0,17 M€ en AE et 0,12 M€ en CP).

D’autre part, l’administration centrale porte les dossiers d’indemnisations de préjudices subis en matière de retraite par les vétérinaires ayant exercé un mandat sanitaire avant le 1er janvier 1990. Ces dépenses se sont élevées à 0,250 M€ en 2023.


Hormis, les crises IAHP, la gestion des maladies suivantes a eu une impact sur les dépenses :

  • La tuberculose bovine : l’année 2023 a montré une stabilisation du nombre de foyers (92 contre 104 en 2022). La Nouvelle-Aquitaine demeure la région la plus touchée. La situation semble s’améliorer en Pyrénées-Atlantiques, mais reste très préoccupante dans le nord de la Dordogne, le sud de la Charente et le sud de la Haute-Vienne. En Corse, la situation sanitaire reste préoccupante avec près d’une vingtaine de foyers détectés sur l’île ; à noter que le déploiement de l’usage du test interféron gamma contribue à une meilleure détection des animaux infectés. En 2023, le montant des crédits délégués au titre des indemnisations et autres frais liés aux actions menées dans les foyers de tuberculose bovine (18 M€) est en hausse de 42 % par rapport au montant 2022. Cette augmentation a plusieurs explications dont deux principales : (i) d’une part, malgré une stabilisation du nombre de foyers, la procédure d’assainissement en 2023 a concerné un nombre d’abattages d’animaux plus importants, avec un recours accru à l’abattage total et non sélectif ; (ii) et d’autre part, suite à la revalorisation des barèmes pour les bovins ayant fait l’objet d’un abattage diagnostique (arrêté du 22 février 2023) une hausse subséquente des indemnisations a été constatée (provision pour aléas de gestion rehaussée de 2,3 M€).

  • La peste porcine africaine (PPA) : même si le territoire national demeure indemne, la menace d’introduction reste élevée. Face aux cas recensés récemment en Europe et plus précisément au sein des pays limitrophes de la France, la DGAL a lancé des travaux d’actualisation des dispositifs qui seraient activés en cas de détection de la PPA. Sur le plan budgétaire, l’impact en 2023 se limite aux dépenses courantes liées au marché national dédié au dépeuplement porcin (part forfaitaire).

  • Concernant le petit coléoptère des ruches (Aethina tumida) qui provoque un affaiblissement ou la mort de colonies, a été détecté pour la première fois en France sur la commune de Saint-Pierre située à La Réunion le 5 juillet 2022. En 2023, après une longue période sans détection, huit foyers ont été détectés tous situés dans le sud de l’île, sept sur la commune de Saint-Philippe et un foyer détecté sur la commune de Saint-Joseph. Tous les foyers détectés ont été éradiqués. L’infestation de colonies sauvages est préoccupante et tend à montrer la persistance du parasite avec le maintien de sources de contamination non identifiées à ce jour. En 2023, 0,18 M€ ont été délégués à La Réunion pour couvrir les dépenses de lutte et de surveillance contre ce ravageur.

D’autres maladies animales ont également eu un impact sur la gestion 2023 sur tout le territoire : brucelloses, fièvre catarrhale ovine, maladies des abeilles ou encore la maladie d’Aujeszky.


Enfin, la maladie hémorragique épizootique (MHE) a été détectée pour la première fois en France en 19 septembre 2023. Cette maladie vectorielle des ruminants avait été détectée pour la première fois en Europe un an auparavant en Espagne. En 2023, près de 4 000 foyers ont été détectés en France, principalement dans les départements 64 et 65, avec un taux de morbidité estimé en moyenne à 15 %. La détection de la MHE sur le territoire national entraîne des restrictions aux mouvements avec, pour tous les élevages situés dans un rayon de 150 km autour d’un foyer, une interdiction de mouvements d’animaux vers un autre État membre de l’Union européenne. Afin de soutenir les professionnels concernés, un dispositif de soutien a été déployé. Les frais associés seront portés sur les crédits de 2024.



20.02 - Gestion des maladies animales, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)



Dépenses de fonctionnement courant 0,28 M€ en AE et 0,35 M€ en CP


Les dépenses de fonctionnement imputées sur l’activité 20.02 par les services déconcentrés correspondent à des erreurs d’imputation : elles auraient dû être imputées en dépenses d’intervention car il s’agit de transferts pour divers partenaires délégataires : groupements techniques vétérinaires, groupements de défense sanitaire et fédérations de chasse.



21.01 - Gestion des encéphalopathies spongiformes subaigües transmissibles (ESST)



Dépenses de fonctionnement courant : 15,94 M€ en AE et 16,17 M€ en CP


La lutte contre les ESST comprend les tests de dépistage de l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) réalisés dans les centres d’équarrissage sur les bovins, ainsi que les tests de dépistage réalisés en abattoirs. Le programme de lutte concerne également les tests de dépistage de la tremblante des petits ruminants réalisés dans les centres d’équarrissage et dans les abattoirs. Ces dépenses sont encadrées réglementairement et correspondent pour l’essentiel au paiement des prélèvements et des analyses. Pour l’année 2023, ces dépenses ont été exécutées conformément aux dotations de la LFI (99 % en AE et en CP).


L’Union européenne participe à ces mesures de lutte contre les ESST via un cofinancement des tests de dépistage (à hauteur de 0,5 M€ par an).


22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants



Dépenses de fonctionnement courant : 0,43 M€ en AE et 0,73 M€ en CP


Les dépenses de fonctionnement du périmètre relevant de l’administration centrale se rattachent essentiellement au marché public relatif aux formations administrées aux vétérinaires certificateurs. Elles se rapportent également à la préparation de l’audit opéré par la DINUM dans le cadre de la refonte de la feuille de route du système d’information du Ministère et notamment du Système Informatique National d’Enregistrement des Mouvements des Animaux (SINEMA).




24.01 - Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires

Dépenses de fonctionnement : 59,66 M€ en AE et 53,68 M€ en CP


Les mesures visent à préparer les services de l’État à une intervention rapide pour circonscrire les foyers de maladies animales émergentes ou ré-émergentes, en cas d’apparition sur le territoire national. Elles concernent notamment la mise en œuvre de plans d’intervention sanitaire préétablis qui ont vocation à s’inscrire dans le dispositif « ORSEC » (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile). Dans le cadre de ces plans d’urgence, des matériels d’euthanasie spécifiques (à destination des porcs et des volailles) sont régulièrement entretenus et mobilisables à tout moment.


Les dépenses de fonctionnement couvrent aussi la mise en œuvre de visites sanitaires bovines, porcines et avicoles qui participent au dispositif global d’épidémiosurveillance. En effet, les vétérinaires sanitaires sont, avec les éleveurs, les premières « sentinelles » en cas d’apparition de maladies réglementées, exotiques ou émergentes sur le territoire.


En administration centrale, les dépenses de fonctionnement courant sont liées à des marchés publics pour :

  • Le dépeuplement de volailles en élevage : 40 M€ en AE et 38 M€ en CP ont été consommés pour financer les interventions de dépeuplement dans le cadre du reliquat de la crise IAHP de l’hiver 20212022 et de l’épizootie 2022-2023. De plus, 4,7 M€ en AE et en CP ont été exécutés pour les interventions de la crise IAHP 2022-2023. De plus, 2,66 M€ en AE et 0,41 M€ en CP ont été exécutés pour les interventions de la crise IAHP 2023-2024 ;

  • Le dépeuplement des porcins en élevage (0,61 M€ en CP qui correspondent, comme pour le marché de dépeuplement des volailles, au maintien en veille des moyens du titulaire du marché) ;

  • La préparation, le suivi et la valorisation des visites sanitaires obligatoires en production animale dans toutes les filières (0,09 M€ en CP).

Les dépenses supportées par les services déconcentrés (12,75 M€ en AE et 13,26 M€) portent sur les visites sanitaires obligatoires dans les filières bovine, porcine, avicole, équine et des petits ruminants, et concernent également la formation obligatoire des vétérinaires sanitaires.




27.01 - Protection des animaux


Les dépenses de fonctionnement courant : 0,52 M€ en AE et 0,66 M€ en CP


Le citoyen est de plus en plus exigeant à l’égard de l’implication des pouvoirs publics en matière de protection et de bien-être des animaux de rente et de compagnie, compte tenu de l’évolution constatée des rapports entre l’Homme et l’animal. La protection et le bien-être des animaux d’élevage, d’expérimentation animale ou de compagnie fait l’objet d’une politique d’envergure tant au niveau international (Organisation mondiale de la santé animale), européen, que national. Les conditions d’élevage, de transport et d’abattage font l’objet de règles relatives au bien-être des animaux, harmonisées à l’échelle européenne. Conformément à l’article R214-17 du code rural et de la pêche maritime, si, du fait de mauvais traitements ou d’absence de soins, des animaux domestiques ou des animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité sont trouvés gravement malades ou blessés ou en état de misère physiologique, le préfet peut prendre les mesures nécessaires pour que la souffrance des animaux soit réduite au minimum. Il peut alors ordonner l’abattage, l’euthanasie ou le placement de ces animaux. Le traitement de ces situations représente l’essentiel des dépenses.


La surconsommation constatée par rapport à la LFI est due à l’augmentation des cas de maltraitance animale qui a conduit les services déconcentrés à réaliser des dépenses supplémentaires (retraits, transports, placements et frais vétérinaires). Ces besoins complémentaires ont été couverts par une reprogrammation du RPROG 206 ou par l’octroi de crédits spécifiques dédiés à la protection animale (240 k€). C’est par exemple le cas : pour Mayotte, avec six conventions renouvelées pour lutter contre la prolifération des carnivores errants, pour La Réunion avec une dépense exceptionnelle pour une opération de retrait de 69 animaux domestiques maltraités, ou encore pour la région Normandie qui a dû faire face à des retraits de bovins et de volailles pour un coût de 125 k€.



29.01 - Contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire


Dépenses de fonctionnement courant : 11,90 M€ en AE et 12,12 M€ en CP


Pour assurer la sécurité des aliments, la réglementation de l’UE prescrit que les États membres mettent en place des plans de contrôle (PC) pour la recherche et le dosage de résidus de substances interdites (activateurs de croissance, certains antibiotiques) ou de résidus de médicaments vétérinaires chez l’animal et dans les denrées d’origine animale (viandes, lait, œufs). Des plans de surveillance (PS) des substances indésirables (résidus de médicaments, résidus chimiques) sont également réalisés dans les aliments pour animaux. L’essentiel des dépenses supportées par les services déconcentrés dans le cadre de ces PSPC correspond aux frais de prélèvement, de transport et d’analyse des échantillons prélevés.


Dépenses d’investissement


20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)


Immobilisations corporelles de l’État : 0,11 M€ en AE et en CP


Les dépenses d’investissement exécutées sur l’activité 20.01 proviennent des services déconcentrés. Elles correspondent à des dépenses de prestations de maintenance et d’installation de matériel de sécurité des accès, de besoins d’achats de véhicules pour assurer les missions des agents ou encore de dépense liée à l’acquisition, dans une région, d’un logiciel de gestion de bases de données en santé animale.


22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants


Les dépenses d’investissement en services déconcentrés (0,045 M€ en AE et CP) couvrent notamment l’achat de matériel spécifique à la gestion sanitaire (exemple véhicule métier).




24.01 - Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires




Dépenses d’investissement : 230 € en AE et CP


Il s’agit de frais de malus réglé à la suite d’un achat de véhicule effectué par une DDCSPP pour assurer les missions des agents dans le cadre des plans d’intervention sanitaire d’urgence et des visites sanitaires.



Dépenses d’intervention


20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)


Dépenses d’intervention : 105,92 M€ en AE et 106,47 M€ en CP


Sur cette activité, elles relèvent, pour une majeure partie, des services déconcentrés. Elles correspondent essentiellement aux indemnisations versées aux éleveurs propriétaires (entreprises) dont les animaux ont été abattus sur ordre de l’État pour cause de maladie animale détectée (ou forte suspicion).

Ces dépenses correspondent également, pour une large part, aux délégations de crédits spécifiques du programme 206. Pour ce qui concerne l’activité 20.01, elles ont connu la répartition suivante en 2023 :

‑18 M€ en AE=CP au titre de la tuberculose bovine ;

‑1,4 M€ au titre de la vaccination IAHP ;

‑3,9 M€ en AE et en CP au titre des autres maladies animales ;

- le reste des dépenses d’interventions concernent les dépenses au titre de l’IAHP.


Transferts aux autres collectivités : 8,13 M€ en AE et 7,7 M€ en CP


En administration centrale, ces transferts correspondent aux dépenses suivantes :

‑2 M€ en AE et 1,54 M€ en CP à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et à la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) au titre de la surveillance épidémiologique des maladies d’intérêt vétérinaire et médical et des effets non intentionnels des produits phytosanitaires dans les populations d’animaux sauvages ;

‑0,86 M€ en AE et 0,34 M€ en CP au Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires (CNOV) pour une convention relative au développement et à la mise en production du processus métier du système d’information Calypso relatif à la gestion de la vaccination IAHP ;

‑0,21 M€ en AE et en CP au CNOV au titre d’un avenant à la convention pour la mise en place du système d’information Calypso dédié à la gestion des données et des processus métiers ;

‑1,02 M€ en AE et CP relative à la coopération avec le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement de la santé animale et végétale (CIRAD) ;

‑0,73 M€ en AE et en CP à FranceAgriMer au titre de la part nationale des aides du Programme Sectoriel Apicole dans le domaine sanitaire ;

‑300 k€ en AE et 200 k€ en CP à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) au titre de la convention relative à la chaire partenariale de biosécurité et santé aviaires ;

‑250 k€ en AE et 150 k€ en CP à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) au titre de la participation de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage aux actions liées au contrôle sanitaire de la faune sauvage ;

‑232 k€ en AE et 139 k€ en CP à l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la Mer au titre de la convention zoo sanitaire coquillages ;

‑170 k€ en AE et 86 k€ en CP à l’OFB et VetAgro Sup au titre d’une convention relative au suivi populationnel et épidémiologique des bouquetins (Capra ibex) du massif du Bargy (Haute-Savoie), et à la surveillance de la brucellose chez les espèces chassables du Bargy et des massifs adjacents ;

‑110 k€ en AE et 75 k€ en CP à GDS France au titre de l’accompagnement des Organismes à Vocation Sanitaire dans la démarche d’accréditation nécessaire aux délégations de tâches liées aux contrôles officiels ;

‑100 k€ en AE et 80 k€ en CP au Réseau Épidémiosurveillance Pathologie Équine (RESPE) au titre des activités d’animation d’un réseau d’épidémiosurveillance ;

‑71 k€ M€ en AE et 43 k€ en CP à la Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires (SNGTV) et à l’Association Française des Directeurs et Cadres de Laboratoires Vétérinaires Publics d’Analyses (ADILVA) dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique ;

‑71 k€ en AE et 45 k€ en CP à la Coopération Agricole (LCA) pour le fonctionnement du réseau Résavip (réseau national de surveillance des virus influenza A circulant chez le Porc en France métropolitaine) ;

‑50 k€ en AE et 25 k€ en CP à la Coopération Agricole (LCA) dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale ;

‑70 k€ en AE et 50 k€ en CP à la Fédération nationale des Groupements de Défense Sanitaire (GDS France) dans le cadre de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale.


Dépenses d’intervention :



20.02 - Gestion des maladies animales, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)


5,3 M€ en AE et 5,4 M€ en CP


L’exécution des dépenses est exclusivement réalisée par les services déconcentrés. Elles concernent les subventions versées aux OVS visant à l’organisation de la préparation des prophylaxies ou encore aux contrôles nécessaires à la qualification des troupeaux. Après la correction d’erreurs d’imputation pour les conventions (1,6 M€) contribuant à la sous exécution constatée (imputation sur l’activité 020601002001), l’exécution 2023 des services en région est conforme à la dotation LFI.



21.01 - Gestion des encéphalopathies spongiformes subaigües transmissibles (ESST)


41 k€ en AE et 2,4 k€ en CP


Ces dépenses effectuées exclusivement par les services déconcentrés correspondent essentiellement au paiement des indemnisations d’éleveurs propriétaires dont les animaux ont été abattus sur ordre de l’administration, suite à déclaration d’infection de leurs cheptels (cas de tremblante ovine et caprine).


22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants


Transferts aux collectivités territoriales : 0,62 M€ en AE et en CP


Ces dépenses correspondent à des erreurs d’imputation de subventions aux établissements départementaux de l’élevage (EDE), qui auraient dues être imputées sur les transferts aux autres collectivités (Cf. infra).


Transferts aux autres collectivités 3,79 M€ en AE et 3,84 M€ en CP


Les dépenses de cette activité concernent toute action nécessaire au maintien de l’identification des animaux en département.


En services déconcentrés, elles concernent essentiellement les subventions annuelles accordées, dans chaque département, aux établissements départementaux de l’élevage (EDE) pour l’exercice de leurs missions de service public (3,2 M€) : saisie et traitement des notifications de mouvements d’animaux, distribution des repères d’identification, visites d’élevage, actions de communication locales relatives à l’identification et à la traçabilité des animaux de rente.


En administration centrale, des conventions ont été passées en lien avec l’établissement de documents officiels et d’information pour l’identification bovine, ovine et caprine (Institut de l’élevage) ; avec le déploiement de la base de données nationale de traçabilité des ovins et des caprins (Ovinfos), avec l’assistance technique pour la mise en œuvre de la réglementation pour l’identification porcine (Institut du Porc). La convention relative à l’identification et à la traçabilité des animaux avec Institut de l’Élevage représente la dépense la plus importante (1,1 M€ en AE et 0,43 M€ en CP).


Par ailleurs, 2023 marque la première année au cours de laquelle le dispositif de rémunération des vétérinaires dans le cadre de la certification d’animaux vivants destinés à l’export (CERTIVETO) a été versé sous forme d’une subvention pour charge de service public (88 k€ AE et CP).



24.01 - Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires


0,26 M€ en AE et 0,42 M€ en CP


Sur cette activité, les dépenses sont essentiellement exécutées en administration centrale.


Pour ce qui concerne l’administration centrale, un versement de 0,12 M€ en AE et 0,70 M€ CP concerne la convention avec la SNGTV relative à sa mission d’organisation et d’animation des Organismes Vétérinaires à Vocation Technique (OVVT). La seconde dépense fait suite à l’étude initiée en 2022 avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) dans le cadre de la convention relative à la cartographie en vue de l’enfouissement de cadavres d’animaux pour 21 k€ en AE et en CP.


Pour ce qui concerne les dépenses exécutées en services déconcentrés, il s’agit de transferts à des éleveurs ou directement à des cabinets de vétérinaires, dans le cadre de paiement de frais vétérinaires (visites sanitaires en élevage).



27.01 - Protection des animaux


Transferts aux autres collectivités : 0,63 M€ en AE et 0,54 M€ en CP


Cette sous-action est principalement exécutée sur le périmètre de l’administration centrale avec :

- Une convention passée avec l’INRAE sur le fonctionnement du centre national de référence (CNR) en BEA (0,25 M€ en AE et 0,15 M€ en CP) ;

- Une convention passée VetAgro Sup relative à la chaire bien-être animal (0,13 M€ en AE et 0,1 M€ en CP) ;

- Une convention engagée avec l’Institut Technique de l’Aviculture (ITAVI) afin d’accompagner l’évolution des systèmes d’élevage de lapins vers une meilleure prise en compte du bien-être animal (93 k€ AE et 56 k€ CP) ;

- Une convention avec l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) relative au soutien de la mise en place du Centre français 3R « GIS FC3R » (90 k€ en AE et 54 k€ en CP).

- Une convention passée avec une association conduisant des actions en faveur du bien-être animal dans le contexte d’animaux utilisés à des fins scientifiques (20 k€ AE et 16 k€ CP) ;

- Une convention relative au déploiement de l’outil EBENE par la création d’une application dématérialisée pour la partie engraissement des palmipèdes avec l’ITAVI et le Comité Interprofessionnel des palmipèdes à Foie Gras (CIFOG) pour 20 k€ AE et 12 k€ CP.


En services déconcentrés, les dépenses d’intervention correspondent à des versements à des éleveurs et à des associations œuvrant pour le bien-être animal, dans le cadre de l’hébergement et de la protection d’animaux retirés de leurs propriétaires.



29.01 - Contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire


Transferts aux autres collectivités : 0,54 M€ en AE et 0,31 M€ en CP


Il s’agit exclusivement de dépenses d’administration centrale relatives au plan Écoantibio, qui vise à réduire les risques d’antibiorésistance et à promouvoir le bon usage des antibiotiques en médecine vétérinaire.

 

ACTION

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation

 
 

25 322 635
62 552 520

25 322 635
62 552 520

 
 

24 771 463
35 100 449

24 771 463
35 100 449

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

16 123 736

45 426 747

15 992 336

23 847 911

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

16 123 736

45 426 747

15 992 336

23 847 911

Titre 6 : Dépenses d’intervention

9 198 899

17 125 772

8 779 127

11 252 538

Transferts aux ménages

300 000

38 371

300 000

41 790

Transferts aux entreprises

8 597 601

15 838 845

7 937 829

10 404 648

Transferts aux collectivités territoriales

 

268 934

 

80 680

Transferts aux autres collectivités

301 298

979 621

541 298

725 420

Total

25 322 635

62 552 520

24 771 463

35 100 449

 

Dépenses de fonctionnement

 

 

31.01 - Inspection sanitaire dans les établissements du secteur alimentaire

 

Dépenses de fonctionnement : 24,66 M€ en AE et 13,57 M€ en CP

 

Les dépenses de fonctionnement pour cette sous-action ont dépassé la prévision d’exécution en 2023 : en AE, la consommation a été quatre fois plus importantes, et en CP elle a été plus que doublée. Cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique, avec l’engagement et le paiement d’une avance des conventions avec les délégataires retenus pour les activités en remise directe et les retrait-rappel. Les crédits relatifs à la police sanitaire unique n’ayant pas été doté en LFI, ils ont été attribués avec la loi de finances de fin de gestion 2023. L’écart s’explique donc par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée en 2023.

 

Concernant les autres dépenses, elles correspondent, pour plus des deux tiers du total de ces dépenses, à la prise en charge d’analyses de laboratoires réalisées à la demande des services vétérinaires afin de garantir la salubrité des denrées alimentaires d’origine animale. Conformément à la réglementation européenne, certains établissements, tels que les abattoirs, bénéficient d’une inspection vétérinaire permanente. La fréquence des inspections dans les autres établissements situés plus en aval de la chaîne alimentaire est déterminée sur la base d’une analyse de risques. Une attention particulière est accordée aux établissements pour lesquels l’État délivre un agrément sanitaire.

 

Ces dépenses correspondent également à la location et à l’entretien des équipements de protection individuelle, ainsi qu’à des prestations de blanchisserie.

 

Enfin, 59 k€ en AE et 42 k€ en CP ont été exécutés en administration centrale dans le cadre du marché public de prestations d’assistance-conseil en ergonomie pour des projets de conception ou de reconception de postes d’inspection vétérinaire en abattoir de boucherie.

 

 

33.01 - Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire

 

Dépenses de fonctionnement : 2,41 M€ en AE et 1,78 M€ en CP

 

Les dépenses de fonctionnement sur l’activité 33.01 sont supérieures de 20 % en AE mais en diminution de 10 % en CP par rapport à la prévision. Ces dépenses couvrent essentiellement des frais d’analyses officielles de dépistage et de confirmation des foyers de salmonelles dans les élevages de volailles, analyses réalisées en services déconcentrés en plus de la surveillance à la charge des exploitants (autocontrôle). La hausse des engagements s’explique, sur le plan épidémiologique, par un nombre plus important de cas de salmonelles dans les élevages de volailles, de surcroît au sein d’élevages avec des effectifs importants de volailles, en particulier de poules pondeuses. Cette augmentation concerne également des foyers dans des élevages plein air.

 

35.01 - Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes

 

Dépenses de fonctionnement : 8,72 M€ en AE et 3,78 M€ en CP

 

Les dépenses de fonctionnement sur cette sous-action sont supérieures aux prévisions. Cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique. A l’instar de l’activité 31.01, l’activité 35.01 est également concernée par la mise en place des conventions de délégations des contrôles relatifs aux plans de surveillance et plans de contrôle.

 

De manière plus générale, les dépenses de cette activité s’exécutent dans le cadre de la surveillance de la contamination des denrées et de la gestion des alertes ; elles correspondent principalement à des frais d’analyses des prélèvements réalisées dans le cadre des plans de surveillance et des plans de contrôles (PSPC) des denrées alimentaires d’origine animale. Les plans de surveillance ont pour objectif principal l’évaluation globale de l’exposition du consommateur à des risques chimiques (contaminants chimiques environnementaux, tels les dioxines, furanes, PCB -polychlorobiphényles-, éléments-traces métalliques, etc.) ou biologiques (bactéries telles que Listeria). Les plans de contrôle, quant à eux, portent sur des denrées ciblées représentant un risque accru de contamination et permettant ainsi d’évaluer l’efficacité des mesures de gestion mises en œuvre, et de protéger le consommateur.

 

37.01 - Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments

 

Dépenses de fonctionnement courant : 7,45 M€ en AE et 2,39 M€ en CP

 

Les dépenses de fonctionnement de l’activité 020603003701 concernent essentiellement les analyses conduites par les laboratoires.

 

En administration centrale, les dépenses ont pour but de financer la fourniture de thermomètres destinés à mesurer la température des denrées alimentaires périssables dans le cadre des contrôles officiels (0,08 M€ en CP) ; les analyses conduites par le service commun des laboratoires (SCL) de la DGDDI et la DGCCRF dans le cadre de contrôles officiels (0,19 M€ en AE et en CP) et la vérification périodique des thermomètres utilisés lors de ces contrôles (0,09 M€ en AE et en CP).

 

Une sur-exécution des dépenses de fonctionnement est constatée, tant en AE qu’en CP. Elle s’explique par des erreurs d’imputation des conventions de délégations dans le cadre de la PSU qui auraient dû être imputées sur les activités 31.01 et 35.01.

 

37.02 - Surveillance sanitaire des zones conchylicoles

 

Dépenses de fonctionnement : 2,19 M€ en AE et 2,32 M€ en CP

 

La commercialisation des mollusques bivalves vivants impose un suivi sanitaire des zones de production conchylicoles, conformément à la réglementation de l’Union européenne (règlement CE n° 854/2004). Ces dépenses correspondent en totalité à des frais d’analyses de laboratoires en services déconcentrés, en réponse aux exigences de la réglementation, mais aussi aux recommandations formulées par les services d’inspection et d’audit de la Commission européenne. Ces dépenses correspondent également aux conséquences de la multiplication des efflorescences d’algues toxiques et des épisodes microbiologiques ou viraux qui entraînent des fermetures administratives de zones conchylicoles, ainsi que des actions menées dans le cadre de la surmortalité des mollusques bivalves.

 

Les taux de consommations sont inférieurs à la LFI à hauteur de 28 % en AE et 23 % en CP. L’explication résulte notamment d’erreurs d’imputation par les services déconcentrés entre l’activité 020603003701 et 020603003702. Cette erreur est récurrente. Pour autant, le RPROG a effectué un travail de sensibilisation auprès des services déconcentrés qui exécutent ces dépenses. Ce travail porte ses fruits avec une réduction de la sous-consommation par rapport à 2022, le tout à périmètre constant. 

 

 

Dépenses d’intervention

 

31.01 - Inspection sanitaire dans les établissements du secteur alimentaire

 

Dépenses d’intervention : 2,89 M€ en AE et 1,42 M€ en CP

 

Cette activité n’emportait aucune dépense d’intervention lors de la prévision pour le PLF 2023. Aussi, cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique, avec l’engagement et le paiement d’une avance des conventions avec les délégataires. Les crédits n’ayant pas été doté en LFI mais attribués en loi de finances de fin de gestion 2023, l’écart s’explique donc par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée. Certaines conventions ont ainsi été imputées en titre 6 portant les transferts aux entreprises, objet quasi-exclusif des présentes dépenses.

 

33.01 - Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire

 

Dépenses d’intervention : 5,69 M€ en AE et 5,7 M€ en CP

 

Les dépenses d’intervention concernent le dispositif d’indemnisation des éleveurs de troupeaux de volailles faisant l’objet d’un abattage sanitaire et les opérations de nettoyage et de désinfection des poulaillers avant repeuplement, sur ordre de l’administration, à la suite de la mise en évidence de la présence de salmonelles.

 

Les dépenses de l’exercice 2023 se sont globalement inscrites dans la prévision du PLF 2023. En 2023, 8,1 M€ en AE dont 5,69 M€ au titre des dépenses d’intervention ont été délégués aux services déconcentrés pour l’indemnisation des foyers de salmonelles.

 

35.01 - Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes

 

Dépenses d’intervention : 5,79 M€ en AE et 1,21 M€ en CP

 

Transferts aux entreprises : 4,99 M€ en AE et 0,94 M€ en CP

 

Cette activité n’emportait aucune dépense d’intervention pour les services déconcentrés lors de la prévision pour le PLF 2023. Aussi, cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique : l’écart s’explique par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée. Certaines conventions ont ainsi été imputées en titre 6 portant les transferts aux entreprises, objet quasi-exclusif des présentes dépenses.

 

Transferts aux collectivités territoriales : 0,27 M€ en AE et 0,08 M€ en CP

 

Ces crédits d’intervention correspondent à des dépenses réalisées par les services déconcentrés dans le cadre de la surveillance sanitaire. Ces dépenses expliquent pour partie la sur-exécution de cette ligne par rapport à la LFI. En effet, aucune dotation dans cette catégorie de crédit n’avait été inscrite au PLF 2023.

 

Transferts aux autres collectivités : 0,54 M€ en AE et 0,19 M€ en CP

 

En administration centrale, une subvention de 110 k€ en AE et 60 k€ en CP a été accordée à Université de Lorraine dans le cadre du programme INSSICCA 2023-2025 qui a notamment pour objectif de modéliser des processus de contamination et décontamination des ruminants sur des parcelles faiblement contaminées par la chlordécone.

 

37.01 - Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments

 

Dépenses d’intervention : 2,75 M€ en AE et 2,93 M€ en CP

 

Transferts aux entreprises : 2,3 M€ en AE et 2,39 M€ en CP

 

Cette activité n’emportait aucune dépense d’intervention pour les services déconcentrés lors de la prévision pour le PLF 2023. Aussi, cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique : l’écart s’explique donc par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée. Certaines conventions ont ainsi été imputées en titre 6 portant les transferts aux entreprises, objet quasi-exclusif des présentes dépenses.

 

Transferts aux autres collectivités : 0,44 M€ en AE et 0,54 M€ en CP

 

Les dépenses sont principalement exécutées en administration centrale et sont inférieures de 12 % en AE par rapport à la LFI mais supérieures de 8 % en CP. Ces dépenses couvrent notamment des actions de l’IFREMER en tant que laboratoire national de référence « microbiologie des coquillages » et des études de surveillance sanitaire des zones de production de coquillages ainsi que sur les toxines (2,2 M€ en AE et 1,8 M€ en CP).

 

Les conventions de subvention ont eu pour objet de soutenir en 2023 :

- Un atlas conchylicole avec l’IFREMER (98 k€ en AE et 75 k€ en CP) ;

- Une convention de subvention avec l’association PEPPER pour la pré-validation des méthodes d’essai en toxicologie et éco-toxicologie permettant de caractériser des effets de perturbation endocrinienne (55 k€ en AE et CP) ;

- Les autocontrôles réglementaires en abattoirs avec la Fédération des Industries Avicoles (36 k€ en AE et 18 k€ en CP) et l’Institut de l’Élevage (1 9 k€ en AE et 9,6 k€ en CP) ;

- La centralisation par l’Institut du porc (IFIP) des résultats d’autocontrôles réglementaires relatifs à Salmonella sur carcasses de porcs (14 k€ en AE et 7 k€ en CP).

 

ACTION

04 – Actions transversales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Actions transversales

 
 

92 976 270
85 716 224

92 976 270
85 716 224

 
 

92 976 270
84 750 467

92 976 270
84 750 467

 

ACTION 4

La consommation totale sur cette action s’élève à 85,72 M€ en AE et 84,75 M€ en CP, contre 92,98 M€ en AE et en CP budgétés en LFI.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

85 873 990

79 956 495

85 873 990

78 927 674

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

14 493 144

9 621 726

14 493 144

8 558 405

Subventions pour charges de service public

71 380 846

70 334 769

71 380 846

70 369 269

Titre 5 : Dépenses d’investissement

2 700 000

2 370 485

2 700 000

2 323 371

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

72 849

 

142 613

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

700 000

197 636

700 000

80 758

Subventions pour charges d'investissement

2 000 000

2 100 000

2 000 000

2 100 000

Titre 6 : Dépenses d’intervention

4 402 280

3 389 244

4 402 280

3 499 422

Transferts aux entreprises

277 300

390 000

277 300

338 000

Transferts aux autres collectivités

4 124 980

2 999 244

4 124 980

3 161 422

Total

92 976 270

85 716 224

92 976 270

84 750 467

 

Dépenses de fonctionnement


42.01 - Moyens de fonctionnement de l’agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)


Subventions pour charges de service public : 69,02 M€ en AE et en CP


L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), placée sous la tutelle des ministres chargés de l’agriculture, de la consommation, de l’environnement, de la santé et du travail, est l’agence de référence pour l’évaluation des risques et pour la définition des programmes de recherche scientifique et technique dans son champ d’expertise (Cf. la partie relative aux opérateurs).

Le programme « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » a contribué à hauteur de 69,02 M€ en 2023 à la SCSP globale de l’ANSES. L’écart avec le montant de 71,38 M€ prévu pour la SCSP dans la LFI 2023 s’explique par déduction de la réserve de précaution.


43.01 - Autres moyens scientifiques et techniques


Dépenses de fonctionnement : 1,87 M€ en AE et 2,08 M€ en CP


Les dépenses de fonctionnement relatives à la plateforme Expadon 2, outil en ligne de gestion des agréments sanitaires d’établissements d’exportation vers les pays tiers, ont été financées par une subvention pour charges de service public (catégorie 32) à FranceAgriMer à hauteur d’1,35 M€ en AE et CP.

D’autres dépenses de fonctionnement en catégorie 31 ont été exécutées par les services déconcentrés de manière très résiduelle (4 840 € en AE et 14 697 € en CP). Elles comprennent des dépenses portant l’achat d’imprimantes nécessaires à la certification sanitaires pour l’export en lien avec Expadon 2. De plus, une erreur d’imputation a été relevée en région Nouvelle-Aquitaine : une dépense portant l’achat d’un monoculaire à imagerie thermique a été imputé sur cette activité en titre 3, alors qu’elle relève de la gestion des maladies animales (activité 020602002001).


44.01 - Système d’information de l’alimentation (SIAL)


Dépenses de fonctionnement courant : 6,44 M€ en AE et 5,46 M€ en CP


En 2012, une démarche de refonte du système d’information de la DGAL a été engagée, dans le cadre du programme RESYTAL. Compte tenu de l’ampleur fonctionnelle de ce programme qui concerne l’ensemble des processus métiers de la DGAL (correspondant à plus de 40 projets informatiques), sa mise en œuvre a été scindée en deux cycles : 2012-2018, avec les premières mises en production dès 2014 ; 2019-2023.

La consommation en retrait de 1,86 M€ en AE et 2,8 M€ en CP, est liée à un décalage de calendrier pour les développements du SIAL. Les modalités de versement sont en effet dépendantes de son avancée sur le plan technique et le calendrier accuse un retard au regard des échéances fixées. Les budgets consacrés à l’ensemble des systèmes d’informations de l’alimentation seront redéfinis dans le cadre de la feuille de route pluriannuelle en cours de construction suite à l’audit de la DINUM réalisé en 2023.


46.01 - Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires


Dépenses de fonctionnement courant : 0,29 M€ en AE et 0,30 M€ en CP


La brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) est une unité de la Direction générale de l’alimentation ayant pour mission de mener à bien des investigations dans le cadre de la lutte contre la délinquance organisée dans les domaines sanitaire et phytosanitaire. Elle apporte aussi un appui technique aux services de contrôle sanitaire sur l’ensemble du territoire national.

L’ensemble des dépenses prévues n’ont pas été exécutées. Cela s’explique par une enveloppe en LFI surdimensionnée par rapport au besoin exprimé.


47.01 - Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières


Dépenses de fonctionnement courant : 2,34 M€ en AE et 2,06 M€ en CP


Les dépenses de fonctionnement du Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP), service à compétence nationale, correspondent à des frais de transport et d’analyses des échantillons prélevés sur les lots importés pour s’assurer qu’ils répondent aux exigences de l’Union européenne.

Cette activité était dotée de 3,84 M€ en AE et en CP en LFI. L’exécution a été inférieure en AE et en CP. Cet écart s’explique par une mise en place plus tardive que prévue des contrôles et analyses et par une diminution du nombre de contrôles et d’analyses sur certains postes de contrôles. A titre d’exemple, dans le cadre du BREXIT, les Hauts-de-France ont remonté au RPROG des crédits étant donné le retard pris dans la publication de l’instruction technique relative aux plans de surveillance et aux plans de contrôles paru qu’en mai 2023 (impossibilité de programmer certaines analyses avec les laboratoires). De plus, les prélèvements sur carcasses (700 environ sur 6 mois) ont été retirés du plan 2023 en l’absence de mise en place des infrastructures de manipulation de ces carcasses par les gestionnaires des sites calaisiens.


Dépenses d’investissement


43.01 - Autres moyens scientifiques et techniques


Dépenses d’investissement : 2,1 M€ en AE et en CP


Ces dernières correspondent à la dotation en fonds propres opérée pour le développement de la plateforme Expadon 2.


44.01 - Système d’information de l’alimentation (SIAL)


Dépenses d’investissement : 200 k€ en AE et 81 k€ en CP


Les crédits exécutés en immobilisations incorporelles correspondent à des commandes dans le cadre du déploiement de RESYTAL imputées en investissement sur l’activité « Système d’information de l’alimentation (SIAL) » (4401) (cf. supra, dépenses de fonctionnement de RESYTAL).

Les dépenses d’investissement prévues dans la LFI 2023 correspondent au marché géré par l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP) avec la plate-forme OpenDataSoft pour l’hébergement de trois systèmes d’information : Épiphyt Extract, E-Agre et Alim’Confiance.


46.01 - Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires


Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État : 44 k€ en AE et 84 k€ en CP


Ces dépenses d’investissement ont été effectuées au niveau de l’administration centrale. Il s’agit de dépenses relatives à l’achat de quatre voitures essentielles aux activités de la BNEVP pour 84 029 € AE=CP.

La différence en AE s’explique par des retraits d’engagement juridique non-recyclés issus de la DRIAAF Île-de-France avant le rapatriement des dépenses de la BNEVP sur le budget opérationnel programme (BOP) de l’administration centrale.


47.01 - Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières


Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État : 28 500 € en AE et 58 584 € en CP

Les dépenses d’investissement ont été réalisées par les services déconcentrés (Guyane et Wallis et Futuna). La dépense concerne l’achat de deux véhicules nécessaire aux missions d’inspections. La différence entre les AE et les CP s’expliquent par un reste à payer pour le véhicule acheté par Wallis et Futuna (l’engagement ayant été réalisé en 2022).


Dépenses d’intervention


43.01 - Autres moyens scientifiques et techniques


Transferts : 3,39 M€ en AE et 3,5 M€ en CP


Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire porte la participation financière de la France auprès d’institutions internationales, pour un montant total de 0,88 M€ en AE et en CP réparti de la manière suivante :

‑0,75 M€ pour l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA)

‑0,14 M€ pour l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP)


‑0,05 M€ pour la Commission européenne pour le contrôle de la fièvre aphteuse (EuFMD) de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

 ‑58,5 k€ pour Biodiversity International

‑16,5 k€ pour l’ICP Forests.



Par ailleurs, des conventions de subvention sont passées, à hauteur de 2,5 M€ en AE et 2,4 M€ en CP, avec plusieurs organismes menant des actions transversales scientifiques et techniques dans le champ de la sécurité sanitaire de l’alimentation. Il s’agit pour l’essentiel de conventions avec des laboratoires nationaux de référence (LNR).

 

ACTION

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

 
 

4 000 000
3 800 000

4 000 000
3 800 000

 
 

4 000 000
3 800 000

4 000 000
3 800 000

 

Les dépenses de l’action 5 sont à hauteur de 3,8 M€ AE=CP et concerne exclusivement des dépenses d’interventions relatives au titre 6.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 6 : Dépenses d’intervention

4 000 000

3 800 000

4 000 000

3 800 000

Transferts aux entreprises

4 000 000

3 800 000

4 000 000

3 800 000

Total

4 000 000

3 800 000

4 000 000

3 800 000

 

Dépenses d’intervention

5001 - Service public de l’équarrissage

Transfert aux entreprises : 3,8 M€ en AE et en CP.

Depuis la libéralisation du service public de l’équarrissage (SPE) en 2009, les filières assurent la gestion et le financement général de l’équarrissage. Toutefois, au travers du service public de l’équarrissage (SPE), restent à la charge de l’État : l’élimination des cadavres d’animaux relevant de l’intérêt général ou présentant des risques pour la salubrité ou la santé publique, et l’élimination des cadavres d’animaux trouvés morts dans les exploitations d’outre-mer. Deux types d’intervention sont comprises dans le SPE :

- Un marché d’intérêt général, conclu entre FranceAgriMer et les équarrisseurs, pour la collecte, le transport, le stockage, la transformation et l’incinération ou la valorisation des animaux morts en dehors des exploitations agricoles en France métropolitaine ;

- La collecte et l’élimination des cadavres d’animaux dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Dans ce cas, le Préfet procède sous forme d’arrêté de réquisition.

A ces dispositifs du SPE, s’ajoute un troisième type d’intervention, qui ne relève pas du SPE mais qui lui est complémentaire, et dont le coût est aussi pris en charge par le programme 206. Il s’agit du dépeçage des cadavres d’animaux (hors élevage) de très grande taille et de la collecte des cadavres d’animaux inaccessibles par voie terrestre. Ces deux actions relèvent de la compétence du Préfet qui procède par arrêté de réquisition.

Le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire a délégué à FranceAgriMer (FAM) la gestion du SPE par décret. L’opérateur est donc chargé de conclure et d’exécuter le marché du SPE. C’est la raison pour laquelle ce versement s’effectue en transfert aux entreprises, ces dernières étant considérées comme les bénéficiaires finaux et non en transfert aux autres collectivités.


En 2023, le montant annuel nécessaire pour assurer le SPE a été effectué en deux versements et est réparti de la manière suivante :


  • Marché d’intérêt général : 65 % du montant alloué ;

  • Réquisitions dans les DROM : 35 % du montant alloué ;

  • Réquisitions en métropole : montant très faible à l’échelle de l’enveloppe globale mais qui peut varier fortement d’une année à l’autre.


Au regard des arrêtés de versement pris en faveur de FAM, la consommation est globalement conforme à la LFI.

 

ACTION

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

361 164 725
337 657 567

897 853
902 031

362 062 578
338 559 598

361 164 725
337 657 567

897 853
1 032 522

362 062 578
338 690 089

 

ACTION 6


Les effectifs du programme sont regroupés dans l’action 06 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l’alimentation ». Les agents concernés sont affectés dans les services chargés de la mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l’alimentation au sein des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) et dans les directions départementales en charge de la protection des populations (DDCSPP et DDPP).


Les dépenses de l’action 6 en HT2 portent uniquement sur du fonctionnement.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

361 164 725

337 657 567

361 164 725

337 657 567

Rémunérations d’activité

225 869 359

214 075 654

225 869 359

214 075 654

Cotisations et contributions sociales

132 592 551

119 632 472

132 592 551

119 632 472

Prestations sociales et allocations diverses

2 702 815

3 949 441

2 702 815

3 949 441

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

897 853

902 031

897 853

1 032 522

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

897 853

902 031

897 853

1 032 522

Total

362 062 578

338 559 598

362 062 578

338 690 089

 

Dépenses de fonctionnement

 


63.01 - Actions sanitaires et sociales des services de l’alimentation


0,47 M€ en AE et 0,44 M€ en CP

Les actions sanitaires et sociales menées en faveur des agents des services relevant du programme 206 concernent la mise en œuvre et le respect des mesures d’hygiène et de sécurité, l’insertion des personnes handicapées ainsi que l’action sociale classique. Les dépenses de cette action sont exécutées principalement par les services déconcentrés et portent sur la surveillance médicale des agents et sur d’autres actions sociales conduites au bénéfice des agents.

En 2023, ces dépenses sont supérieures de 28 % en AE et de 22 % en CP par rapport à la LFI. Cette situation a pour origine l’augmentation dans certaines régions (telle que la région Auvergne-Rhône-Alpes) des actions sanitaires (visites médicales, vaccination contre la grippe). De plus, en administration centrale, une convention passée avec le ministère des finances relative à la prise en charge des dépenses liées à la médecine de prévention pour des agents du MASA affectés en DDPP 31, DDETSPP 07, DDPP 74 et DDPP 77 a fait l’objet d’une facturation interne à hauteur de 36 k€.

Pour rappel, les dépenses sur la restauration ne sont plus prises en charges par le programme 206 mais par le programme 354 depuis le 01e janvier 2022.


67.01 - Actions d’information et de communication


0,43 M€ en AE et 0,59 M€ en CP

Les actions de communication en lien avec les questions sanitaires sont, depuis 2018, portées par cette activité, afin de limiter les transferts de crédits en gestion vers le programme 215. Il s’agit de sensibiliser le grand public et les professionnels dans le cadre du plan de lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux (notamment Xylella fastidiosa) et les maladies animales (notamment l’influenza aviaire hautement pathogène, la peste porcine africaine, la rage et la tuberculose bovine).


Plusieurs campagnes de communication ont ainsi été menées en 2023 concernant :

- la Peste Porcine Africaine (0,13 M€) : des campagnes digitales, presse et radio afin de rappeler les enjeux de biosécurité et les gestes barrières pour créer des habitudes pérennes ;

- l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène, la vaccination et biosécurité (0,1 M€) : campagnes presse, communication auprès des pays tiers afin de sensibiliser sur le lancement d’une campagne de vaccination inédite en France ;

- le dispositif « Plantes en danger » (0,1 M€) : conscientiser les voyageurs qui pourraient rapporter des végétaux en provenance de pays étrangers ;

- la plateforme numérique gouvernementale « Ma Cantine » (0,08 M€) : accélérer le développement de cet outil mis en place pour accompagner la mise en œuvre et le suivi des mesures de la loi EGAlim dans les restaurants collectifs.

Pour l’essentiel, ces dépenses sont exécutées au niveau de l’administration centrale. Dans une large proportion, il s’agit de frais d’agence de communication et de publicité, pour des prestations incluant l’ensemble du matériel et des actions nécessaires aux actions de communication, y compris la diffusion de supports.


La différence entre les AE et les CP s’explique par un reste à payer 2022 payé en 2023 (IAHP et PPA).

 

ACTION

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

 
 

5 910 500
6 253 743

5 910 500
6 253 743

 
 

5 910 500
4 879 549

5 910 500
4 879 549

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

1 072 200

522 803

1 297 200

523 088

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 072 200

519 803

1 297 200

512 588

Subventions pour charges de service public

 

3 000

 

10 500

Titre 6 : Dépenses d’intervention

4 838 300

5 730 940

4 613 300

4 356 462

Transferts aux entreprises

122 300

378 926

122 300

247 906

Transferts aux collectivités territoriales

312 000

2 119 398

312 000

1 135 682

Transferts aux autres collectivités

4 404 000

3 232 616

4 179 000

2 972 874

Total

5 910 500

6 253 743

5 910 500

4 879 549

 

Dépenses de fonctionnement



Dépenses de fonctionnement : 0,52 M€ en AE et en CP


Les dépenses exécutées en services déconcentrés (0,23 M€ en AE et 0,022 M€ en CP) recouvrent principalement des prestations de services liées à des actions de diffusion, de formation et de communication conduites par les DRAAF pour assurer le soutien des dispositifs du programme national pour l’alimentation (PNA).


En administration centrale (0,29 M€ en AE et en CP), les dépenses se sont concentrées en 2023 sur la construction du service numérique « ma-cantine.beta.gouv.fr », pour accélérer le développement de ce projet clé dans le cadre de la réforme prioritaire relative à la restauration collective.


Dépenses d’intervention


5,73 M€ en AE et 4,36 M€ en CP


Les dépenses d’intervention représentent la majeure partie des dépenses supportées par le programme 206 dans le cadre du PNA. Celui-ci est structuré autour de trois axes thématiques (la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire et l’éducation alimentaire) et deux axes transversaux, en résonance avec les attentes exprimées lors des États généraux de l’alimentation (les projets alimentaires territoriaux - PAT - et la restauration collective).


En 2023, une partie des crédits du PNA a été dédiée à l’appel à projets national et aux actions présentées dans le PNA (2019-2023). Une autre partie des crédits est exécutée par les services déconcentrés via les projets régionaux dans le cadre du PNA. Ces crédits sont ainsi consacrés aux initiatives locales.


L’exécution 2023 est supérieure à la programmation votée en LFI en AE et en CP.


La sur-exécution provient de dépenses en services déconcentrés pour 4,82 M€ en AE et 3,49 M€ en CP. Ces dépenses couvrent à la fois l’engagement et le paiement des conventions relatives à l’appel à projet PNA mais aussi à l’appel à projet régional. La volumétrie des dépenses au-delà de la prévision montre l’attente forte des institutions locales et des services déconcentrés de l’État pour la qualité alimentaire. De plus, ces dépenses répondent à une volonté d’accompagner la poursuite de la dynamique du plan de relance dont l’effet levier sur les PAT a été sans précédent.


En administration centrale, plusieurs projets ont été financés, dont :

- la convention de subvention relative à l’Observatoire de l’Alimentation (OQALI) a été reconduite pour les années 2024-2025 avec l’INRAE (0,45 M€ AE et 0,23 M€ CP)

- l’étude ALBANE, anciennement dénommée INCA 4, pour l’ANSES (400 k€ en AE et CP)

- le soutien aux professionnels pour l’évaluation du respect des engagements sur le sel dans le pain avec la Fédération des Entreprises de Boulangerie (40 k€ en AE et 20 k€ en CP).

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2022

Prévision LFI 2023

Réalisation 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CNPF - Centre national de la propriété forestière (P149)

442 000

421 000

410 000

328 000

437 000

441 000

Transferts

442 000

421 000

410 000

328 000

437 000

441 000

FranceAgriMer (P149)

6 776 383

6 724 633

7 100 000

7 100 000

9 172 725

9 244 475

Subventions pour charges de service public

2 375 667

2 375 667

1 100 000

1 100 000

2 538 000

2 558 000

Transferts

4 400 716

4 348 966

4 000 000

4 000 000

4 534 725

4 586 475

Subventions d'investissement

 

 

2 000 000

2 000 000

2 100 000

2 100 000

INAO - Institut national de l'origine et de la qualité (P149)

1 000

1 000

 

 

1 000

1 000

Transferts

1 000

1 000

 

 

1 000

1 000

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206)

64 430 845

65 345 233

72 010 846

72 220 846

69 654 043

69 925 655

Subventions pour charges de service public

63 143 901

64 081 428

71 380 846

71 380 846

69 019 269

69 109 255

Transferts

1 286 943

1 263 805

630 000

840 000

634 774

816 400

INFOMA - Institut national de formation des personnels du ministère de l'agriculture (P215)

12 100

8 000

 

 

8 670

11 870

Transferts

12 100

8 000

 

 

8 670

11 870

ONF - Office national des forêts (P149)

561 000

553 000

592 000

525 000

608 000

643 465

Transferts

561 000

553 000

592 000

525 000

608 000

643 465

OFB - Office français de la biodiversité (P113)

1 419 000

884 469

 

 

2 431 746

2 131 232

Transferts

1 419 000

884 469

 

 

2 431 746

2 131 232

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

 

 

 

 

43 000

43 000

Transferts

 

 

 

 

43 000

43 000

Parcs nationaux (P113)

20 000

 

 

 

20 000

32 000

Transferts

20 000

 

 

 

20 000

32 000

Universités et assimilés (P150)

3 000

6 000

 

 

133 000

73 000

Transferts

3 000

6 000

 

 

133 000

73 000

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

-45 000

19 132

 

 

 

 

Transferts

-45 000

19 132

 

 

 

 

Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231)

 

2 450

 

 

 

 

Transferts

 

2 450

 

 

 

 

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

225 000

80 000

 

 

 

 

Transferts

225 000

80 000

 

 

 

 

CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (P172)

1 073 700

1 071 156

845 000

845 000

1 241 353

1 273 032

Subventions pour charges de service public

-4 613

 

 

 

 

20 000

Transferts

1 078 313

1 071 156

845 000

845 000

1 241 353

1 253 032

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

-1 136

18 864

 

 

 

 

Transferts

-1 136

18 864

 

 

 

 

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172)

2 554 691

2 251 260

3 085 000

3 085 000

2 540 611

2 627 306

Transferts

2 554 691

2 251 260

3 085 000

3 085 000

2 540 611

2 627 306

INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172)

347 555

585 238

864 500

869 500

1 016 498

888 023

Subventions pour charges de service public

-24 278

47 746

 

 

 

187 634

Transferts

371 833

537 492

864 500

869 500

1 016 498

700 389

IRSN - Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (P190)

-130 000

26 000

 

 

390 000

338 000

Transferts

-130 000

26 000

 

 

390 000

338 000

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172)

90 000

50 000

 

 

90 000

54 000

Transferts

90 000

50 000

 

 

90 000

54 000

Associations de coordination technique agricole et des industries agroalimentaires (P142)

 

97 974

 

 

 

91 400

Transferts

 

97 974

 

 

 

91 400

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

2 787 176

2 325 566

2 285 000

2 215 000

1 993 800

2 083 675

Subventions pour charges de service public

-14 392

80 000

 

 

 

135 000

Transferts

2 801 568

2 245 566

2 285 000

2 215 000

1 993 800

1 948 675

Total

80 567 315

80 470 975

87 192 346

87 188 346

89 781 446

89 902 133

Total des subventions pour charges de service public

65 476 286

66 584 842

72 480 846

72 480 846

71 557 269

72 009 889

Total des transferts

15 091 029

13 886 134

12 711 500

12 707 500

16 124 177

15 792 244

Total des subventions d'investissement

 

 

2 000 000

2 000 000

2 100 000

2 100 000


Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.

 

Le programme 206 apporte son concours financier à différents opérateurs de l’État. En 2023, ce concours s’est élevé à 89,78 M€ en AE et 89,9 M€ en CP répartis entre des subventions pour charges de service public (71,56 M€ en AE et 72 M€ en CP) des dotations en fonds propres (2,1 M€ en AE et en CP) et des transferts en titre 6. L’ANSES est l’opérateur qui reçoit la plus importante contribution du programme 206 (80 % du montant total).

 

La DGAL a octroyé 0,44 M€ en AE au CNPF pour sa participation au dispositif de surveillance de la santé des forêts mis en œuvre par le département de la santé des forêts. Par rapport aux années précédentes, le montant fluctue à la marge en fonction du programme de travail annuel. Le CNPF redistribue les fonds aux centres régionaux de la propriété forestière et à dix-sept chambres d’agriculture, coopératives, conseils départementaux, associations forestières et experts qui sont impliqués dans le dispositif.

 

FranceAgriMer a reçu un montant total de 9,17 M€ en AE et 9,24 M€ en CP répartis entre :

  • Une subvention pour charges de service public (SCSP) de 1,10 M€ en AE et en CP qui compense la suppression de la taxe affectée « Bois et plants de vigne », dont le produit était à destination de FranceAgriMer jusqu’à l’abrogation de l’article 1606 du code général des impôts par la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019. FranceAgriMer reçoit une compensation pour la suppression de cette taxe en tant qu’autorité compétente en matière de bois et de plants de vigne (certification des plants et désormais délivrance du passeport phytosanitaire), en particulier pour la surveillance de la flavescence dorée ;

  • Une subvention pour charges de service public (SCSP) de 1,35 M€ en AE et en CP relative aux dépenses de fonctionnement de la plateforme EXPADON 2 ;

  • Une dotation en fonds propres de 2,1 M€ pour le développement de l’application EXPADON 2 ;

  • Deux transferts pour couvrir la part nationale des aides du Plan Stratégique National apicole (PSNA) dans le domaine sanitaire (0,76 M€ en AE et en CP) et pour financer le service public de l’équarrissage (4 M€ en AE et en CP) ;

  • Une subvention pour charges de service public de 88 k€ AE et CP dans le cadre de la certification d’animaux vivants destinés à l’export (CERTIVETO). L’année 2023 a en effet marqué la première année au cours de laquelle le dispositif de rémunération des vétérinaires s’est effectué selon cette modalité de versement.

 

La SCSP de l’ANSES s’est élevée à 71,38 M€ en LFI 2023. Elle a fait l’objet d’une mise en réserve qui a conduit à un versement de 69,02 M€ en AE et en CP. Des transferts ont également été effectués dont 0,40 M€ en AE et en CP dans le cadre de l’étude ALBANE, anciennement nommée INCA 4 ; 0,21 M€ en CP au titre de la participation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire à l’étude de l’alimentation totale (EAT 3).

 

L’INFOMA a reçu une subvention de 0,01 M€ pour le développement de la base réglementaire Galatée Pro destinée à améliorer l’accès à la réglementation en vigueur dans les domaines de compétence de la DGAL. Elle s’adresse aux professionnels et aux partenaires de la DGAL.

 

L’ONF a reçu 0,6 M€ en AE et 0,64 M€ en CP pour la mise en œuvre de la mission d’intérêt général « santé des forêts ».

 

Trois conventions de subventions imputées en transferts ont été conclues avec l’OFB (2,13 M€ en AE et 2,13 M€ en CP). Ces conventions sont relatives notamment :

  • pour 250 k€ en AE et 150 k€ en CP au titre des actions liées au contrôle sanitaire de la faune sauvage ;

  • pour 130 k€ en AE et 66 k€ en CP au titre d’une convention relative au suivi populationnel et épidémiologique des bouquetins (Capra ibex) du massif du Bargy (HauteSavoie), et à la surveillance de la brucellose chez les espèces chassables du Bargy et des massifs adjacents ;

  • pour 1,75 M€ en AE et 1,44 M€ en CP dans le cadre de la surveillance épidémiologique des maladies animales d’intérêt vétérinaire et médical et des effets non intentionnels des produits phytosanitaires dans les populations d’animaux sauvages.

 

Le CIRAD a perçu en 2023 une subvention imputée en transfert de 1,2 M€ qui vise à financer la collaboration entre cet opérateur et la DGAL dans les domaines de la santé animale, des vecteurs de certaines maladies animales à transmission vectorielle ou à hôtes intermédiaires, ainsi que, subséquemment, de l’expertise vétérinaire en France et dans les régions chaudes. Depuis 2020, cette collaboration s’est étendue dans le domaine de la santé végétale.

Une convention de subvention (0,17 M€ en AE et en CP) a également été versée en matière végétale dans le cadre de la plateforme d’épidémiosurveillance.

 

L’IFREMER a un statut de laboratoire national de référence et d’opérateur pilote en matière de surveillance et d’études sanitaires de zones conchylicoles. A ce titre, il a perçu des subventions imputées en transferts pour un montant total de 2,54 M€ en AE et 2,62 M€ en CP. Le total de ces montants est notamment réparti comme suit :

  • Pour les actions de l’IFREMER en tant que laboratoire national de référence « microbiologie des coquillages » et dans le cadre des actions de surveillance sanitaire des zones de production de coquillages : 2,2 M€ en AE et 1,8 M€ en CP ;

  • Pour les actions de surveillance de la santé des mollusques marins : 0,23 M€ en AE et 0,14 M€ en CP ;

  • Pour solde d’une convention relative à une étude de la contamination par les phycotoxines des huîtres creuses et des moules de la lagune de Thau (dynamique temporelle et spatiale de cette contamination dans l’optique d’une gestion sectorisée de la lagune), Projet SECTOX : 36 000 €.

 

Diverses conventions de subvention ont été conclues avec l’INRAE sur des thématiques portant à la fois sur la santé animale, la santé végétale et la qualité de l’alimentation :

  • 0,45 M€ en AE et 0,23 M€ en CP dans le cadre de l’Observatoire de l’Alimentation (OQALI) pour les années 2024-2025 ;

  • 0,25 M€ en AE et 0,15 M€ en CP pour le fonctionnement du centre national de référence en bien-être animal ;

  • 0,05 M€ en AE et 0,04 M€ en CP afin d’approfondir les connaissances sur les bioagresseurs forestiers ;

  • 0,05 M€ en AE et en CP pour un travail en coopération avec l’ONF et la DGAL sur la surveillance des organismes réglementés et émergents (SORE) dans le cadre d’une action transversale commune aux filières forêts, jardins espaces verts et infrastructures (JEVI) ainsi que l’arboriculture fruitière.

 

Les Écoles d’enseignement supérieur agricole et vétérinaire (ENSV, ENVT et ONIRIS) ont conclu diverses conventions imputées en transferts pour un montant total de 1,99 M€ en AE et 2,08 M€ en CP. Elles se répartissent principalement ainsi :

  • 1,03 M€ en AE et 0,83 M€ en CP à l’ONIRIS pour ses activités de laboratoire national de référence pour les substances anabolisantes et produits assimilés utilisés ou interdits en élevage, les contaminants de l’environnement, ainsi que les stratégies analytiques pour la mesure des contaminants émergents ;

  • 0,3 M € en AE et 0,2 M€ en CP à l’ENVT au titre de la convention relative à la chaire partenariale de biosécurité et santé aviaires ;

  • 0,06 M€ en AE et 0,03 M€ en CP pour l’appui de l’ENSV aux actions de la DGAL.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2022 
Prévision 2023 
Réalisation 2023 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail

0
0
0

1 279
1 332
1 323

98
92
87

0
0
16

10
0
16

0
0
1

Total

0
0
0

1 279
1 332
1 323

98
92
87

0
0
16

10
0
16

0
0
1


* Les emplois sous plafond 2023 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

En raison de difficultés résiduelles de recrutement, l’ANSES a sous-exécuté son plafond d’emploi de 9 ETPT. Ces difficultés ont été particulièrement concentrées sur certains métiers (profils spécialisés en informatique).

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2023 *

1 332

1 323


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2023 en ETP

11

11

 

Les 11 recrutements prévus ont bien été réalisés. La variation des ETP est supérieure au schéma d’emploi, en lien avec la sous-exécution observée en 2022.

 

Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file

Intitulé de l’opérateur

Compte financier
2022

Budget initial
2023

Compte financier
2023

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail

22 358 807

22 629 000

24 287 055

Total

22 358 807

22 629 000

24 287 055