Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Santé, qualité et protection des végétaux | | 34 281 243 | 37 105 243 | | 34 047 383 | 36 871 383 |
02 – Santé et protection des animaux | | 134 990 570 | 138 409 758 | | 132 848 152 | 136 267 340 |
03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation | | 23 322 635 | 25 322 635 | | 22 771 463 | 24 771 463 |
04 – Actions transversales | | 92 976 270 | 92 976 270 | | 92 976 270 | 92 976 270 |
05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux | | 4 000 000 | 4 000 000 | | 4 000 000 | 4 000 000 |
06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation | 361 164 725 | 897 853 | 362 062 578 | 361 164 725 | 897 853 | 362 062 578 |
08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire | | 5 910 500 | 5 910 500 | | 5 910 500 | 5 910 500 |
Total des crédits prévus en LFI * | 361 164 725 | 296 379 071 | 657 543 796 | 361 164 725 | 293 451 621 | 654 616 346 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP |
| +351 349 392 | +351 349 392 |
| +333 535 756 | +333 535 756 |
Total des crédits ouverts | 361 164 725 | 647 728 463 | 1 008 893 188 | 361 164 725 | 626 987 377 | 988 152 102 |
Total des crédits consommés | 337 657 590 | 467 083 519 | 804 741 110 | 337 657 590 | 432 632 921 | 770 290 511 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +23 507 135 | +180 644 943 | +204 152 078 | +23 507 135 | +194 354 457 | +217 861 591 |
|
Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 15 178 €.
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 361 164 725 | 296 379 071 | 657 543 796 | 361 164 725 | 293 451 621 | 654 616 346 |
Amendements | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
LFI | 361 164 725 | 296 379 071 | 657 543 796 | 361 164 725 | 293 451 621 | 654 616 346 |
Modifications de maquette
La maquette du programme 206 n’a pas été modifiée
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Les mouvements réglementaires intervenus sur le programme 206 au cours de l’exercice 2023 sont les suivants :
Reports d’AENE : 0,11 M€ en AE pour la tranche fonctionnelle relative aux systèmes d’information pour l’alimentation notamment RESYTAL
Reports de fonds de concours : 5,5 M€ AE=CP répartis comme suit :
Fonds de concours relatif aux foyers organismes nuisibles (Anoplophora, Xylella, Pomacea) 2018-2019 (solde) : 0,2 M€ AE=CP
Fonds de concours relatif à la peste porcine africaine (PPA) 2021 : 0,1 M€ AE=CP
Fonds de concours relatif à l’influenza aviaire (IA) 2021 : 0,24 M€ AE=CP
Fonds de concours relatif à l’encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) 2021 : 1,89 M€ AE=CP
Fonds de concours relatif aux salmonelles 2021 : 3,1 M€ AE=CP
Fonds de concours relatif aux participations diverses d’entreprises et associations en faveur de la prévention et de la lutte contre les crises sanitaires : 30 k€ AE=CP.
Loi de fin de gestion permettant le financement du traitement des impacts sanitaires de la crise de l’influenza aviaire hautement pathogène ainsi que le financement du plan de vaccination influenza aviaire des canards d’élevage. : 289,17 M€ en AE et 275,79 M€ en CP.
Décret de transfert pour un montant total de 450 506 € AE=CP :
Transfert vers le programme 162 Lutte contre la pollution au chlordécone pour 88 100 € AE=CP ;
Transfert vers le programme 302 pour la plateforme France Sésame : 127 406 € AE=CP ;
Transfert vers le programme 354 pour les frais de formation sécurité sanitaire de l’alimentation : 235 000 € AE=CP
Décret de virement pour un montant total de 11 179 678 € en AE et 11 121 129 € en CP. Ces décrets de virement ont eu pour but de transférer des crédits pour la prise en charge de formation statutaire à l’ENSV (Programme 142). Les autres mouvements sont entrants venant des programmes 149 (plan leucose bovine), 215, 142 et 143.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Les ressources liées aux fonds de concours et aux attributions de produits (ADP) s’élèvent à 12,9 M€ en 2023 dont 0,04 M€ d’attributions de produits et 12,86 M€ de fonds de concours. Le montant de 6,38 M€ de fonds de concours perçus en 2023 ont donc été consommés sur cet exercice.
Les ADP correspondent à des reversements de sommes perçues au titre des redevances export et redevances phytosanitaires encaissées en 2023.
Les crédits de fonds de concours, essentiellement en provenance de l’Union européenne, concernent, pour la plupart, les programmes vétérinaires et de surveillance des organismes nuisibles aux végétaux, ainsi que les fonds d’urgence mis en place lors de crises majeures.
Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne pour la surveillance et la lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux » ont été affectés au dispositif « Lutte contre les organismes nuisibles Anoplophora glabripennis, Xylella fastidiosa, ToBRFV et Pomacea » de la sous-action « gestion des risques pour la santé des végétaux » au titre des années 2020 à 2022 à hauteur de 3,63 M€ ;
Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne pour la surveillance et la lutte contre les maladies animales et protection des animaux » (remboursements au titre des programmes vétérinaires de la DG Santé) ont été affectés au dispositif « Influenza aviaire hautement pathogène », de la sous-action « gestion des maladies animales hors ESST » à hauteur de 0,16 M€ au titre de 2021.
Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne à la résistance antimicrobienne » ont été affectés au dispositif « Résistance antimicrobienne (AMR) » de la sous-action « contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire », à hauteur de 0,13 M€, pour les années 2021 et 2022.
Les crédits de fonds de concours « Participation de l’Union européenne aux dépenses de lutte contre les maladies des animaux et en faveur de la sécurité alimentaire » ont été affectés au dispositif « Surveillance de certaines zoonoses à salmonelles ciblant cinq populations de volailles » de la sous-action « lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire » à hauteur de 2,46 M€ au titre des années 2021 et 2022.
Les crédits de fonds de concours « Participation de l’union européenne à la politique de l’alimentation » (remboursement intermédiaire au titre de l’exercice 2022) ont été affectés aux dispositifs « Fruits et légumes à l’école » et « Lait et produits laitiers à l’école » de la sous-action « qualité de l’alimentation et offerte alimentaire », à hauteur de 0,07 M€ au titre de l’exercice 2022.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 1 805 823 | 14 670 398 | 16 476 221 | 1 805 823 | 14 217 476 | 16 023 299 |
Surgels | 0 | 2 934 080 | 2 934 080 | 0 | 2 843 495 | 2 843 495 |
Dégels | 0 | -17 604 478 | -17 604 478 | 0 | -17 060 971 | -17 060 971 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 1 805 823 | 0 | 1 805 823 | 1 805 823 | 0 | 1 805 823 |
Les crédits de titre 2 gelés dans le cadre de la réserve de précaution ont été dégelés en intégralité, conformément aux arbitrages de fin de gestion.
Concernant le hors titre 2, la réserve de précaution et le surgel ont été levés afin de faire face à la situation du programme 206 confronté à des dépenses non programmées à l’instar des crises sanitaires liées à l’influenza aviaire hautement pathogène.
Une fongibilité asymétrique à hauteur de 15 178 € concernant l’allocation de recherche d’emploi (ARE) avait été réalisée.
Emplois et dépenses de personnel
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1013 – Enseignants | 0,00 | 2,05 | 3,00 | 0,00 | 2,00 | -1,00 |
1014 – A - Administratifs et Techniques | 0,00 | 1 150,69 | 1 241,00 | 0,00 | 1 140,40 | -100,60 |
1015 – B et C - Administratifs et Techniques | 0,00 | 3 707,26 | 3 824,00 | 0,00 | 3 879,60 | +55,60 |
Total | 0,00 | 4 860,00 | 5 068,00 | 0,00 | 5 022,00 | -46,00 |
(en ETPT) | ||||||
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Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1013 – Enseignants | 0,00 | 0,00 | -0,05 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
1014 – A - Administratifs et Techniques | 0,00 | 0,00 | -30,40 | +20,11 | +16,00 | +4,11 |
1015 – B et C - Administratifs et Techniques | -2,00 | +37,00 | +22,95 | +114,39 | -6,50 | +120,89 |
Total | -2,00 | +37,00 | -7,50 | +134,50 | +9,50 | +125,00 |
Le plafond d’emplois du programme 206 a été exécuté à hauteur de 99,1 % avec une consommation de 5 022 équivalents temps plein travaillés (ETPT) pour un plafond fixé à 5 068 en gestion 2023.
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
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Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1014 – A - Administratifs et Techniques | 167,00 | 26,00 | 6,90 | 178,00 | 17,00 | 7,00 | +11,00 | +40,00 |
1015 – B et C - Administratifs et Techniques | 586,00 | 103,00 | 7,70 | 701,00 | 19,00 | 6,50 | +115,00 | +50,00 |
Total | 753,00 | 129,00 | 879,00 | 36,00 | +126,00 | +90,00 |
Le programme 206 a réalisé un schéma d’emplois de +126 ETP en dépassement de +36 ETP par rapport à la LFI. En réalité, ce dépassement est ramené à 10 ETP compte tenu du report du schéma d’emplois Brexit (26 ETP).
Les sorties réalisées s’établissent à 753, pour 479 prévues. Le nombre de départs en retraite a été plus important que prévu (128 départs effectifs contre 112 prévus). Le nombre d’entrées s’est élevé à 879 pour 569 prévues en LFI.
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | Impact | dont extension | dont impact |
Services régionaux | 890,00 | 890,00 | 0,00 | 0,00 | +0,40 | +22,81 | -1,00 | +23,81 |
Services départementaux | 4 178,00 | 4 132,00 | +37,00 | -2,00 | -7,90 | +111,69 | +10,50 | +101,19 |
Total | 5 068,00 | 5 022,00 | +37,00 | -2,00 | -7,50 | +134,50 | +9,50 | +125,00 |
(en ETP) | ||
---|---|---|
Service | Schéma | ETP |
Services régionaux | 0,00 | 892,00 |
Services départementaux | +90,00 | 4 141,00 |
Total | +90,00 | 5 033,00 |
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation | 5 068,00 | 5 022,00 |
Total | 5 068,00 | 5 022,00 |
Transferts en gestion | 0,00 |
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis | Dépenses de titre 2 | Dépenses hors titre 2 |
---|---|---|
12,00 | 0,15 | 0,00 |
Les dépenses du titre 2 au titre des apprentis sont calculées sur l’année 2023.
Indicateurs de gestion des ressources humaines
Les effectifs du programme sont gérés par des agents rattachés au programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ». Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont donc retracés au niveau ministériel sur ce programme.
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 205 724 629 | 225 869 359 | 214 075 654 |
Cotisations et contributions sociales | 115 020 576 | 132 592 551 | 119 632 472 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 83 250 405 | 96 059 868 | 85 001 332 |
– Civils (y.c. ATI) | 83 086 808 | 95 889 913 | 84 815 854 |
– Militaires | 163 597 | 169 955 | 185 478 |
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
|
|
|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
|
|
|
Cotisation employeur au FSPOEIE |
|
|
|
Autres cotisations | 31 770 171 | 36 532 683 | 34 631 140 |
Prestations sociales et allocations diverses | 3 033 901 | 2 702 815 | 3 949 464 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 323 779 106 | 361 164 725 | 337 657 590 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 240 528 701 | 265 104 857 | 252 656 258 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
Les allocations de retour à l’emploi (ARE) ont concerné 251 agents pour un montant de 1,43 M€.
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
---|---|
Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2022 retraitée | 239,38 |
Exécution 2022 hors CAS Pensions | 240,53 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022 |
|
Débasage de dépenses au profil atypique : | -1,15 |
– GIPA | -0,37 |
– Indemnisation des jours de CET | -0,78 |
– Mesures de restructuration |
|
– Autres dépenses de masse salariale |
|
Impact du schéma d'emplois | 4,01 |
EAP schéma d'emplois 2022 | 0,24 |
Schéma d'emplois 2023 | 3,77 |
Mesures catégorielles | 2,73 |
Mesures générales | 6,55 |
Rebasage de la GIPA | 0,97 |
Variation du point de la fonction publique | 2,71 |
Mesures bas salaires | 2,87 |
GVT solde | 1,40 |
GVT positif | 2,82 |
GVT négatif | -1,42 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 0,83 |
Indemnisation des jours de CET | 0,83 |
Mesures de restructurations |
|
Autres rebasages |
|
Autres variations des dépenses de personnel | -2,25 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 |
|
Autres variations | -2,25 |
Total | 252,66 |
En 2023, le montant total des dépenses de personnel (hors CAS Pensions) est de 252, 65 en augmentation de 6 % par rapport à l’exécution 2022 retraitée.
Le glissement vieillesse-technicité (GVT) « solde » sur les dépenses de masse salariale (hors CAS pensions) s’établit à 1,39 M€. Il tient compte d’un GVT positif de +2,82 M€ en phase avec la budgétisation initiale et d’un GVT négatif de ‑1,42 M€.
La ligne « autres variations » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » correspond notamment à une sous-consommation en emplois de 2,3 M€.
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1014 – A - Administratifs et Techniques | 49 759 | 75 816 | 65 820 | 38 342 | 52 214 | 47 406 |
1015 – B et C - Administratifs et Techniques | 26 559 | 51 332 | 31 848 | 24 370 | 35 919 | 25 748 |
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Effets extension année pleine | 56 678 | 113 356 | |||||
Plan de requalification de B en A | 8 | B | Tous | 07-2022 | 6 | 28 339 | 56 678 |
Plan de requalification de C en B | 30 | C | Tous | 07-2022 | 6 | 28 339 | 56 678 |
Mesures statutaires | 238 863 | 238 863 | |||||
Revalorisation des agents de catégorie B en début de carrière | 30 | B | corps de catégorie B | 01-2023 | 12 | 238 863 | 238 863 |
Mesures indemnitaires | 2 437 006 | 4 874 012 | |||||
Revalorisation de la rémunération des agents contractuels aux fins d'alignement avec la rémunération des agents titulaires | 1 092 | Contractuels | contractuels | 07-2023 | 6 | 2 437 006 | 4 874 012 |
Total | 2 732 547 | 5 226 231 |
Les mesures catégorielles représentent pour le programme 206 une dépense de 2,73 M€ dont 0,30 M€ au titre de la poursuite de l’accompagnement des parcours professionnels via deux plans de requalification (catégorie C vers catégorie B et catégorie B vers catégorie A) et de l’application des mesures de revalorisation des débuts de carrière des agents de catégorie B.
En outre, un montant de 2,43 M€ correspond à la revalorisation de la rémunération des agents contractuels aux fins d’alignement avec la rémunération des agents titulaires.
Grands projets informatiques
EXPADON 2
EXPADON 2 est un projet qui vise à permettre la demande en ligne des certificats sanitaires ou phytosanitaires nécessaires à l’exportation afin, d’une part, d’en accélérer la délivrance et, d’autre part, de fiabiliser leur conformité avec les exigences des pays-tiers importateurs.
Année de lancement du projet | 2013 |
Financement | Programme 149 (FAM)/Programme 206 |
Zone fonctionnelle principale | Alimentation |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 | 2024 | 2025 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 13,04 | 11,41 | 3,31 | 3,90 | 2,46 | 2,10 | 2,46 | 3,27 | 3,45 | 3,45 | 3,20 | 3,20 | 3,20 | 3,20 | 28,66 | 27,26 |
Titre 2 | 4,49 | 4,49 | 0,57 | 0,57 | 0,35 | 0,35 | 0,35 | 0,35 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 5,41 | 5,41 |
Total | 17,53 | 15,90 | 3,88 | 4,47 | 2,81 | 2,45 | 2,81 | 3,62 | 3,45 | 3,45 | 3,20 | 3,20 | 3,20 | 3,20 | 34,07 | 32,67 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 8,30 | 32,67 | +293,61 % |
Durée totale en mois | 37 | 132 | +256,76 % |
Après la mise en production en 2017 du service de délivrance des agréments SPS (sanitaires et phytosanitaires) et, début 2019, du portail d’accès de la plateforme Expadon 2 et du service d’Information & Communication, le programme Expadon 2 a concentré l’essentiel de ses travaux à partir de 2019 sur le cœur de sa cible : le service de délivrance des certificats SPS. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et FranceAgriMer (FAM) se sont engagés dans la facilitation et la simplification des démarches sanitaires des exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires par la dématérialisation des procédures avec le développement de la plateforme numérique Expadon 2. Cela se concrétise par la dématérialisation, depuis 2017, des procédures d’agrément export requis pour l’ensemble des marchés (dont Chine, États-Unis, Russie, Chili, Japon, etc.) et, depuis 2020, par celle des demandes de certificats sanitaires accompagnant chaque marchandise exportée pour un premier périmètre de produits (lait et produits laitiers). En 2021, le déploiement de la téléprocédure Certificats s’est poursuivi dans une proportion plus faible que celle annoncée lors des prévisions 2020. Une mission d’accompagnement de la DINUM a été conduite entre avril et juillet 2021.
A la suite de ces constats, la trajectoire Expadon2 a été revue. Le portail d’information et de communication (INFOCOM) a été finalisé avec la mise en place des lettres d’abonnement et la reprise du volet informatif d’Expadon. Pour l’application Certificat, tous les modèles de la filière « Lait et Produits laitiers » ont été déployés avec un usage obligatoire de Expadon2 depuis juin 2022. Les modèles de la filière « Viandes et Produits carnés » ont été déployés progressivement. Les derniers modèles de cette filière seront mis en service sur Expadon2 au printemps 2024. Les autres modèles encore disponibles sur Expadon seront repris par filière d’ici la fin de l’année 2024 pour permettre un décommissionnement de Expadon à la fin de l’année 2024.
Le mode projet Expadon2 s’est terminé en septembre 2023 pour laisser la place à une nouvelle organisation avec une maîtrise d’ouvrage à la DGAL, d’une maîtrise d’ouvrage déléguée chez FranceAgrimer et une maîtrise d’œuvre assurée par la DSI de FranceAgrimer.
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2023 |
| CP 2023 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2023 * 647 743 641 |
| CP ouverts en 2023 * 627 002 555 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2023 467 083 519 |
| CP consommés en 2023 432 632 921 |
| ||
| AE affectées 198 842 |
| dont CP consommés en 43 567 507 |
| ||
| AE non affectées 180 461 280 |
| dont CP consommés 389 065 414 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2022 non 66 516 140 |
| |||||
Travaux de fin de gestion -4 874 |
| |||||
| Engagements ≤ 2022 non 66 511 267 |
| CP consommés en 2023 43 567 507 |
| Engagements ≤ 2022 non 22 943 760 |
|
| AE engagées en 2023 467 083 519 |
| CP consommés en 2023 389 065 414 |
| Engagements 2023 non 78 018 105 |
|
| Engagements non couverts 100 961 865 |
| ||||
| | Estimation des CP 2024 78 810 066 | ||||
* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 22 151 799 |
Les restes à payer correspondent notamment à des dépenses relevant des crédits spécifiques pour la gestion de foyers de maladies animales et végétales, dont certains n’ont pu être délégués fin 2023 ou bien payés par les services déconcentrés aux tiers concernés ; à des dépenses de laboratoires et de vétérinaires ; à des conventions pluriannuelles (dont les paiements sont étalés sur plusieurs années) ; à des prestations engagées en toute fin de gestion et qui feront l’objet d’un paiement sur les exercices suivants ; et à des intérêts moratoires.
Au 31/12/2023, les restes à payer étaient de 101,01 M€ sur le programme 206 répartis entre l’administration centrale (30,44 M€) et les services déconcentrés (71,17 M€). Par rapport au 31/12/2022, il est constaté une augmentation très significative des restes à payer à hauteur de +35 %. Cette évolution s’explique principalement par les restes à payer générées par les conventions de délégations signées pour la police sanitaire unique estimés à 27,19 M€. L’évolution s’explique également par les dépenses engendrées par les crises IAHP et la mise en place de la vaccination. En administration centrale, les dépenses engagées le sont à titre estimatif concernant le marché dépeuplement de volailles générant de facto des restes à payer.
Hors crise nouvelle, le volume de restes à payer devrait décroître. Pour autant, à périmètre constant, 2023 et 2024 marquent la mise en place de la PSU et des mandats SIEG dont l’impact budgétaire se traduit par des conventions engagées en N‑1 et générant par conséquent des restes à payer dont les volumes sont sans précédent avec les conventions engagées jusqu’alors sur le P206. Autrement dit, les restes à payer sur le programme 206 sont consubstantiel aux missions mêmes portées par la direction générale de l’alimentation.
Sur le rythme de paiement des restes à payer au 31/12/2023 à savoir 101,01 M€, le RPROG estime le calendrier d’extinction comme suit :
‑78,02 % des restes à payer seraient consommés en 2024 soit 78,81 M€ ;
‑14,60 % des restes à payer seraient consommés en 2025 soit 14,74 M€ ;
‑7,20 % des restes à payer seraient consommés en 2026 soit 7,27 M€ ;
‑0,18 % des restes à payer seraient consommés en 2024 soit 0,181 M€.
ACTION
01 – Santé, qualité et protection des végétaux |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Santé, qualité et protection des végétaux | | 37 105 243 | 37 105 243 | | 36 871 383 | 36 871 383 |
Action 1
Au global en 2023, la consommation de l’action 1 du programme 206 présente une sous-consommation de plus de 3 M€ en AE et CP par rapport à la programmation en LFI. Cette situation a pour origine le rattachement de fonds de concours en gestion au titre de cofinancements européens en faveur de la gestion des risques pour la santé des végétaux (3,6 M€).
Les dépenses de fonctionnement correspondent essentiellement à des dépenses exécutées par les services déconcentrés relevant de la DGAL, notamment pour mettre en œuvre les actions liées aux dispositifs de surveillance des organismes nuisibles aux végétaux dans chaque région et collectivité d’outre-mer (activité 10.01). Cette surveillance permet, d’une part de détecter les organismes nuisibles réglementés ou émergents le plus précocement possible, (plus les foyers seront détectés tôt, plus la lutte sera efficace) et, d’autre part, de déterminer avec précision le nombre et l’étendue des foyers pour lesquels une lutte collective doit être organisée. En administration centrale, les dépenses comprennent notamment une subvention pour charge de service public (SCSP) versée à l’opérateur FAM (1,1 M€) à titre de compensation à la suppression de la taxe « bois et plants de vigne » (activité 10.02). Par rapport à la LFI, l’exécution de ces dépenses de fonctionnement en 2023 est en léger retrait en AE (‑0,2 M€) et en hausse en CP (+0,3 M€).
Les dépenses d’intervention sont exécutées principalement par les services déconcentrés en région au titre de la gestion des risques pour la santé des végétaux (activité 10.01) et de la promotion de modes de production respectueux de la santé et de l’environnement (activité 15.01), ainsi que pardes délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS) pour la surveillance des organismes nuisibles réglementés ou émergents (activité 10.02) . En administration centrale, la consommation relève principalement de l’activité 18.01 caractérisée par l’engagement de conventions de subvention en faveur d’organismes publics parmi lesquels l’Office National des Forêts (ONF). La légère sur-exécution observée par rapport aux crédits alloués en LFI s’explique en raison de crédits supplémentaires alloués à l’ONF dans le cadre de la surveillance des forêts. Par rapport à la LFI 2023, l’exécution des dépenses d’intervention est en retrait en AE et en CP de plus de 3 M€ en raison du rattachement en gestion 2023 de crédits de fonds de concours (voir supra).
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 12 879 087 | 9 816 223 | 12 605 150 | 10 145 961 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 11 779 087 | 8 716 223 | 11 505 150 | 9 045 961 |
Subventions pour charges de service public | 1 100 000 | 1 100 000 | 1 100 000 | 1 100 000 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 76 437 |
| 76 437 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 76 437 |
| 76 437 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 24 226 156 | 21 089 194 | 24 266 233 | 20 607 089 |
Transferts aux ménages |
| 380 |
| 380 |
Transferts aux entreprises | 2 072 000 | 1 443 073 | 2 005 000 | 1 343 938 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 31 106 |
| 39 150 |
Transferts aux autres collectivités | 22 154 156 | 19 614 636 | 22 261 233 | 19 223 622 |
Total | 37 105 243 | 30 981 854 | 36 871 383 | 30 829 486 |
Dépenses de fonctionnement
10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux
6,71 M€ en AE et 6,59 M€ en CP
Certains organismes nuisibles aux végétaux (insectes, nématodes, champignons, bactéries, virus, etc.) sont réglementés, car ils sont susceptibles de causer des pertes économiques ou des dégâts environnementaux importants. Les mesures de prévention et de lutte contre ces organismes nuisibles sont majoritairement imposées par la réglementation européenne et répondent aux exigences de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), adoptée en 1951 et ratifiée par la France en 1958.
Sur l’activité 10.01, les dépenses de fonctionnement sont pour l’essentiel exécutées par les services déconcentrés (4,76 M€ en AE et 4,64 M€ en CP). La sous-consommation constatée sur l’activité 10.01 (‑0,3 M€ en AE et CP) s’explique par une moindre réalisation des analyses initialement prévues par les services déconcentrés.
Par ailleurs, des dépenses de fonctionnement sont aussi nécessaires pour les inspections conduites principalement dans les pépinières en vue de la délivrance du passeport phytosanitaire européen (PPE) permettant la mise sur le marché de l’Union européenne de certains végétaux (plants, semences, etc.), ou de la délivrance des certificats phytosanitaires lorsqu’ils sont exigés pour l’exportation vers les pays tiers. Ces mesures contribuent non seulement à la surveillance du territoire, mais aussi à la balance commerciale des produits agricoles et agroalimentaires. Des dépenses de piégeage d’organismes nuisibles aux végétaux sont effectuées dans toutes les régions, participant ainsi à la surveillance du territoire.
Enfin, l’activité 10.01 porte également les dépenses liées aux contentieux Sharka relatif aux demandes d’indemnités pour le préjudice subi du fait de l’illégalité d’arrêtés préfectoraux pris par le préfet de la Drôme entre 2003 et 2012, prescrivant l’arrachage systématique de fruitiers sur toute parcelle présentant un taux de contamination par le virus de la Sharka. Pour l’année 2023, le coût des contentieux Sharka s’est élevé à 1,9 M€.
10.02 - Gestion des risques pour la santé des végétaux, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)
1,86 M€ en AE et en CP
Sur l’activité 10.02, les dépenses de fonctionnement correspondent essentiellement à une subvention pour charge de service public (SCSP) versée à l’opérateur FranceAgriMer (1,1 M€), à titre de compensation à la suppression de la taxe « bois et plants de vigne ».
13.01 - Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux
0,56 M€ en AE et 0,58 M€ en CP
Les pratiques agricoles en production végétale ont potentiellement des impacts majeurs sur la santé des consommateurs, celle des exploitants agricoles, ainsi que sur l’environnement. Le contrôle et le suivi des pratiques liées aux intrants utilisés (produits phytosanitaires, matières fertilisantes et supports de culture, principalement) revêtent donc une importance particulière pour s’assurer de la maîtrise de la sécurité sanitaire de l’ensemble de la chaîne alimentaire et de la protection de l’environnement.
En région, les services chargés de la protection des végétaux conduisent des inspections auprès des distributeurs et des utilisateurs de produits phytosanitaires, de matières fertilisantes et de supports de culture pour s’assurer du respect de la réglementation en la matière. Ces inspections participent en outre à la mise en œuvre des objectifs de la politique agricole commune visant à conditionner les aides agricoles au respect de la réglementation. Dans ce cadre, des prélèvements et des analyses pour rechercher des résidus de pesticides dans les végétaux au stade de la production sont conduits. Ils permettent de vérifier notamment le respect des limites maximales de résidus fixées réglementairement. Les analyses représentent donc le principal poste de dépenses de fonctionnement.
15.01 - Promotion des modes de production respectueux de la santé et de l’environnement
0,6 M€ en AE et 1,04 M€ en CP
Les dépenses concernent essentiellement l’administration centrale (0,56 M€ en AE et 0,99 M€ en CP) et le financement d’un marché public passé par la DGAL avec les Fédérations régionales de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) et divers partenaires sur les sujets suivants :
Conduite d’études de résidus au champ sur différents groupes culturaux comme les cultures légumières et fruitières ;
Réalisation d’analyses de laboratoire sur certains prélèvements réalisés dans le cadre des études de résidus au champ dans les cultures légumières et fruitières ;
Conduite d’essais biologiques sur différents groupes culturaux (efficacité et sélectivité) et conduite d’essais visant à caractériser et suivre l’évolution des phénomènes de résistance.
18.01 - Surveillance de la santé des forêts
0,08 M€ en AE et en CP
Les dépenses de fonctionnement portent principalement sur les missions réalisées par les services régionaux de l’alimentation (SRAL) au titre de la surveillance sanitaire des forêts. Elles regroupent par exemple l’achat de pièges et de phéromones destinés à la surveillance et à la lutte contre les scolytes (insectes xylophages de l’ordre des coléoptères). Ces derniers sont responsables de dégâts importants, notamment dans les forêts de l’Est, principalement sur les forêts déjà affectées par la sécheresse.
Dépenses d’investissement
10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux
0,07 M€ en AE et CP.
Les investissements réalisés correspondent à l’achat de véhicules techniques par la DRAAF Provence-Alpes-Côte d’azur et la DRAAF des Hauts de France dans le cadre de leurs missions de surveillance.
Dépenses d’intervention
10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux
2,14 M€ en AE et 2,15 M€ en CP
En administration centrale, les dépenses d’intervention concernent principalement une subvention accordée au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) dans le cadre de la collaboration avec la Direction Générale de l’Alimentation en matière de santé végétale et de mise en place d’une plateforme d’épidémiosurveillance (167 k€ en AE et CP).
L’exécution des services en région (1,8 M€) est marquée par des erreurs d’imputations budgétaires concernant l’engagement de conventions de délégations aux OVS (1,7 M€) relevant de l’activité 10.02.
10.02 - Gestion des risques pour la santé des végétaux, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)
16,41 M€ en AE et 16,1 M€ en CP
Les dépenses des services déconcentrés correspondent aux subventions versées aux FREDON, fédérations agréées comme organismes à vocation sanitaire (OVS) (18 M€ en AE et CP après correction des erreurs d’imputation constatés sur la 10.01). Les FREDON interviennent en santé des végétaux conformément aux articles R. 201-13 et R. 201-14 du code rural et de la pêche maritime (CRPM). L’État peut leur déléguer des activités officielles (article L. 201-13) telles que la surveillance des organismes nuisibles réglementés, la gestion de foyers et les inspections des pépinières de production de végétaux pour la délivrance du passeport phytosanitaire européen.
En administration centrale, la dépense est principalement portée par subvention accordée au Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL) dans le cadre de missions liées au contrôle dans le domaine phytosanitaire du matériel fruitier certifié soumis au passeport phytosanitaire européen (PPE) (0,56 M€ AE et 0,45 M€ CP). Par ailleurs, une convention engagée avec FREDON France dans le cadre des missions d’appui aux OVS en tant que tête de réseau pour le domaine végétal (100 k€ AE et 60 k€ CP) aurait dû être engagée sur la sous-action 10.02 mais l’a été par erreur sur la 10.01.
13.01 - Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux
0,22 M€ en AE et 0,20 M€ en CP
Il s’agit de dépenses initiées en administration centrale au profit du Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES) pour :
- La détection d’organismes réglementés dont la matrice prépondérante est la semence sur espèces légumières et de grande culture, les plants de fraisiers et les bulbes du genre Allium (100 k€ en AE et CP) ;
- La recherche d’organismes génétiquement modifiés dans le cadre du plan de contrôle des semences à l’importation (90 k€ AE et 50 k€ CP).
15.01 - Promotion des modes de production respectueux de la santé et de l’environnement
1 M€ en AE et 0,87 M€ en CP
Les dépenses supérieures à la programmation en LFI en 2023 correspondent à l’expérimentation de bonnes pratiques agricoles et d’itinéraires techniques économes en produits phytosanitaires et plus respectueux de la santé et de l’environnement. Les services déconcentrés, notamment à La Réunion et en Occitanie, ont mis en œuvre en 2023 un plus grand nombre d’actions relevant du plan Écophyto (notamment avec la mise en place du Bulletin de santé du végétal - Jardin, Espaces Végétalisés et Infrastructure) expliquant ainsi le niveau de consommation de 0,5 M€ en AE et CP, plus élevé que les crédits prévus en LFI.
En administration centrale, les dépenses d’intervention concernent principalement le Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES) :
- Soutien à la coordination nationale de la conservation des ressources phytogénétiques (350 k€ AE et 280 k€ CP) ;
- Expertise scientifique sur les nouvelles technologies de sélection dans le cadre du Comité scientifique du Comité Technique Permanent de la Sélection (60 k€ AE et 30 k€ CP).
- Mise à disposition du matériel de reproduction végétal adapté pour l’agriculture biologique (30 k€ AE et 20 k€ CP) ;
- Étude prospective permettant d’éclairer sur les évolutions des évaluations des variétés et des analyses de la qualité des semences et plants à l’horizon 2030 (20 k€ AE et 12 k€ CP).
Par ailleurs, le projet de sensibilisation et d’amélioration des droits des opérateurs professionnels victimes des produits phytopharmaceutiques a fait l’objet d’une convention de subvention avec l’association Phyto-Victimes (50 k€ AE et 40 k€ CP).
18.01 - Surveillance de la santé des forêts
1,32 M€ en AE et 1,29 M€ en CP
Sur cette activité, il s’agit de dépenses d’administration centrale. Une convention de subvention passée conjointement avec l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) et l’Office National des Forêts (ONF) a permis la mise à disposition et le déploiement de pièges et attractifs. La détermination des insectes capturés contribue à la surveillance des organismes réglementés et émergents (SORE) dans le cadre d’une action transversale commune aux filières forêts, arboriculture fruitière, jardins espaces verts et infrastructures (90 k€ en AE et CP).
Par ailleurs, des conventions de subventions relatives à la « Santé des forêts » ont été passées concernant :
- la participation du CNPF au dispositif de surveillance de la santé des forêts mis en œuvre par le département de la santé des forêts (0,44 M€ en AE et 0,35 M€ en CP).
- la mise en œuvre par l’ONF de la Mission d’intérêt général " santé des forêts » (0,61 M€ en AE et 0,49 M€ en CP).
Enfin, deux conventions relatives à la réalisation d’études ont été passées avec :
- L’INRAE pour le renforcement des connaissances sur les bioagresseurs forestiers (49 k€ AE et 40 k€ CP) ;
- L’ANSES et l’INRAE respectivement pour la validation d’une méthode de détection de champignons pathogènes exotiques véhiculés par les insectes : SORE in SPORE (47 k€ AE et 35 k€ CP) et pour la détection et le suivi des mortalités associées aux armillaires en forêt de résineux (39 k€ AE et 26 k€ CP).
ACTION
02 – Santé et protection des animaux |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Santé et protection des animaux | | 138 409 758 | 138 409 758 | | 136 267 340 | 136 267 340 |
Action 2
Au global en 2023, l’action 2 du programme 206 fait état d’une surconsommation par rapport à la LFI de 141,88 M€ en AE et de 139,39 M€ en CP. Cette surconsommation s’explique notamment par : i) les épizooties d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de l’hiver 2022-2023 et 2023-2024 et les derniers engagements de la crise 2021-2022 (marché, police sanitaire et indemnisations sanitaires), et ii) la mise en œuvre de la campagne de vaccination IAHP 2023-2024.
Sur le plan sanitaire, les crises d’IAHP ont coûté en 2023 164 M€ en AE et 167 M€ en CP. Les dépenses se répartissent ainsi :
En administration centrale et en fonctionnement courant : environ 40 M€ sur l’activité « Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires » au titre du marché de dépeuplement en élevage aviaire ;
En services déconcentrés : 123,57 M€ en AE et 129,07 M€ en CP au titre de la gestion des foyers (dépeuplement, nettoyage, désinfection, transport, équarrissage), des indemnisations des propriétaires d’animaux et pour la gestion des sites d’enfouissement sur les communes de Pétosse et de Tallud, sites réquisitionnés depuis mars 2022 par le Préfet de la Vendée pour résorber le stock de cadavres de volailles.
Afin de mieux contrôler les éventuelles futures épizooties d’IAHP, le ministère de l’Agriculture a lancé au début du mois d’octobre 2023 une stratégie nationale d’ampleur pour la vaccination préventive des canards, avec une prise en charge par l’État à hauteur de 85 % du coût de la campagne de vaccination 2023-2024 et de 15 % par les professionnels. Ainsi, le programme 206, action 2, a été abondé à hauteur de 95,6 M€ AE=CP en LFG pour l’intégralité de cette campagne jusqu’à fin septembre 2024. En 2023, la prise en charge des opérations de vaccination et de la surveillance post-vaccinale par les services en région, s’est élevée à 1,4 M€ en AE=CP. En administration centrale, l’impact budgétaire en 2023 repose, d’une part, sur l’achat des vaccins (9,6 M€ AE et 7,44 M€ CP) et d’autre part, sur leur stockage et leur acheminement (1,6 M€ AE et 0,56 M€ CP).
Les crises IAHP ont un impact sur les dépenses de fonctionnement et d’intervention. Pour mémoire, les dépenses d’intervention concernent les indemnisations versées aux propriétaires d’animaux ayant fait l’objet de mesures prises sur ordre de l’administration.
Hors crise, des subventions, comptabilisées en dépenses d’intervention, sont également versées aux délégataires de l’État en matière de santé animale, les Groupements de défense sanitaire (GDS), qui sont reconnus comme organisme à vocation sanitaire (OVS).
Pour ce qui concerne les dépenses d’investissement, la consommation des crédits est en deçà de la LFI notamment sur l’activité 22.01 en raison d’un retard pris dans la réalisation des projets informatiques du système d’information de l’alimentation (SIAL), suite à l’audit DINUM réalisé au premier trimestre 2023 qui vise le déploiement d’une nouvelle feuille de route pour le SIAL.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel |
| 23 |
| 23 |
Prestations sociales et allocations diverses |
| 23 |
| 23 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 79 115 682 | 159 552 679 | 78 826 237 | 154 363 057 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 79 115 682 | 159 464 680 | 78 826 237 | 153 822 437 |
Subventions pour charges de service public |
| 87 999 |
| 540 620 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 6 600 000 | 159 259 | 6 200 000 | 184 655 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 113 839 |
| 139 235 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État | 6 600 000 | 45 420 | 6 200 000 | 45 420 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 52 494 076 | 117 173 658 | 50 111 103 | 117 692 735 |
Transferts aux ménages |
| 23 951 |
| 23 951 |
Transferts aux entreprises | 32 115 000 | 98 116 150 | 32 115 000 | 99 147 806 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 670 336 |
| 674 690 |
Transferts aux autres collectivités | 20 379 076 | 18 363 221 | 17 996 103 | 17 846 288 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières | 200 000 | -8 448 | 1 130 000 |
|
Dotations en fonds propres | 200 000 | -8 448 | 1 130 000 |
|
Total | 138 409 758 | 276 877 171 | 136 267 340 | 272 240 470 |
Dépenses de fonctionnement
20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)
Cette activité concerne la gestion des maladies animales autres que les encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST) dont l’impact sur la santé animale, l’économie de l’élevage et la santé publique (zoonoses) est important.
La gestion des foyers de maladies animales réglementées recouvre deux types de crédits, des crédits généraux et des crédits spécifiques. La différence entre les deux, porte sur la prévisibilité des dépenses. Les crédits généraux programmés visent en effet à couvrir des dépenses prévisibles, notamment associées à la surveillance et à la gestion technique des maladies animales. Des délégations spécifiques de crédits de l’administration centrale vers les services déconcentrés, tout au long de l’année, visent en outre à couvrir des dépenses non prévisibles. Au titre de la gestion des foyers, les crédits spécifiques couvrent deux types de dépenses : d’une part, les dépenses d’interventions de police sanitaire (honoraires des vétérinaires sanitaires, frais d’analyses des laboratoires), et, d’autre part, les indemnisations des propriétaires dont les animaux ont été abattus sur ordre de l’administration (coûts d’abattage, de destruction, d’équarrissage des animaux, des produits animaux et des aliments pour animaux ; coûts d’expertise de la valeur marchande des animaux abattus ; valeur marchande des animaux abattus, des produits et aliments détruits ; frais directement liés au renouvellement du cheptel ; frais de désinfection).
Les crédits généraux – programmés – servent à couvrir à la fois des dépenses de fonctionnement (dépenses liées à la gestion des foyers) et des dépenses d’intervention, tandis que les crédits spécifiques couvrent essentiellement des dépenses d’intervention (indemnisations aux éleveurs imputées en transferts).
Dépenses de fonctionnement courant : 70,82 M€ en AE et 70,66 M€ en CP
Sur l’activité 20.01, les dépenses de fonctionnement sont pour l’essentiel exécutées au niveau des services déconcentrés (59,35 M€ en AE et 60,48 M€ en CP).
Elles sont liées aux maladies animales ayant eu un impact sur la gestion du programme 206 en 2023, notamment la crise d’IAHP.
Déjà touchée de façon inédite lors des hivers 2020-2021 (492 foyers) et 2021-2022 (1 378 foyers), la France a été de nouveau confrontée à une épizootie en 2022-2023, avec la détection du premier foyer d’IAHP dès le mois d’août 2022. Le profil épidémiologique de la crise 2022-2023 a été bimodale. En effet, après avoir constaté un pic des contaminations en décembre 2022, l’épizootie avait nettement ralenti au début de l’année 2023 conduisant le ministère chargé de l’agriculture à ramener le niveau de risque de « élevé » à « modéré » par arrêté en date du 26 avril 2023. Malgré une accalmie qui laissait à présager la fin de l’épisode 2022-2023 en mars, la situation sanitaire s’est de nouveau détériorée début mai 2023 avec une diffusion du virus extrêmement rapide dans le Sud-Ouest conduisant à 87 foyers supplémentaires. Au total, pour la crise IAHP 2022-2023, près de 10 millions de volailles ont été abattues et la France a comptabilisé 402 foyers d’IAHP en élevage.
Par ailleurs, des dépenses de fonctionnement courant ont été sont portées en 2023 par l’administration centrale. Elles correspondent notamment à plusieurs marchés publics pour :
L’achat de vaccins pour lutter contre l’influenza aviaire hautement pathogène (9,6 M€ AE et 7,44 M€ CP) ;
Le stockage et l’acheminement de ces vaccins (1,6 M€ AE et 0,56 M€ CP) ;
La fourniture et à la livraison de doses de tuberculine aviaire et bovine destinées aux bovins devant faire l’objet d’une prophylaxie de la tuberculose bovine (0,3 M€ en AE et 1,18 M€ en CP).
La coordination et la mise en œuvre du réseau de surveillance des pathologies de mollusques (0,17 M€ en AE et 0,12 M€ en CP).
D’autre part, l’administration centrale porte les dossiers d’indemnisations de préjudices subis en matière de retraite par les vétérinaires ayant exercé un mandat sanitaire avant le 1er janvier 1990. Ces dépenses se sont élevées à 0,250 M€ en 2023.
Hormis, les crises IAHP, la gestion des maladies suivantes a eu une impact sur les dépenses :
La tuberculose bovine : l’année 2023 a montré une stabilisation du nombre de foyers (92 contre 104 en 2022). La Nouvelle-Aquitaine demeure la région la plus touchée. La situation semble s’améliorer en Pyrénées-Atlantiques, mais reste très préoccupante dans le nord de la Dordogne, le sud de la Charente et le sud de la Haute-Vienne. En Corse, la situation sanitaire reste préoccupante avec près d’une vingtaine de foyers détectés sur l’île ; à noter que le déploiement de l’usage du test interféron gamma contribue à une meilleure détection des animaux infectés. En 2023, le montant des crédits délégués au titre des indemnisations et autres frais liés aux actions menées dans les foyers de tuberculose bovine (18 M€) est en hausse de 42 % par rapport au montant 2022. Cette augmentation a plusieurs explications dont deux principales : (i) d’une part, malgré une stabilisation du nombre de foyers, la procédure d’assainissement en 2023 a concerné un nombre d’abattages d’animaux plus importants, avec un recours accru à l’abattage total et non sélectif ; (ii) et d’autre part, suite à la revalorisation des barèmes pour les bovins ayant fait l’objet d’un abattage diagnostique (arrêté du 22 février 2023) une hausse subséquente des indemnisations a été constatée (provision pour aléas de gestion rehaussée de 2,3 M€).
La peste porcine africaine (PPA) : même si le territoire national demeure indemne, la menace d’introduction reste élevée. Face aux cas recensés récemment en Europe et plus précisément au sein des pays limitrophes de la France, la DGAL a lancé des travaux d’actualisation des dispositifs qui seraient activés en cas de détection de la PPA. Sur le plan budgétaire, l’impact en 2023 se limite aux dépenses courantes liées au marché national dédié au dépeuplement porcin (part forfaitaire).
Concernant le petit coléoptère des ruches (Aethina tumida) qui provoque un affaiblissement ou la mort de colonies, a été détecté pour la première fois en France sur la commune de Saint-Pierre située à La Réunion le 5 juillet 2022. En 2023, après une longue période sans détection, huit foyers ont été détectés tous situés dans le sud de l’île, sept sur la commune de Saint-Philippe et un foyer détecté sur la commune de Saint-Joseph. Tous les foyers détectés ont été éradiqués. L’infestation de colonies sauvages est préoccupante et tend à montrer la persistance du parasite avec le maintien de sources de contamination non identifiées à ce jour. En 2023, 0,18 M€ ont été délégués à La Réunion pour couvrir les dépenses de lutte et de surveillance contre ce ravageur.
D’autres maladies animales ont également eu un impact sur la gestion 2023 sur tout le territoire : brucelloses, fièvre catarrhale ovine, maladies des abeilles ou encore la maladie d’Aujeszky.
Enfin, la maladie hémorragique épizootique (MHE) a été détectée pour la première fois en France en 19 septembre 2023. Cette maladie vectorielle des ruminants avait été détectée pour la première fois en Europe un an auparavant en Espagne. En 2023, près de 4 000 foyers ont été détectés en France, principalement dans les départements 64 et 65, avec un taux de morbidité estimé en moyenne à 15 %. La détection de la MHE sur le territoire national entraîne des restrictions aux mouvements avec, pour tous les élevages situés dans un rayon de 150 km autour d’un foyer, une interdiction de mouvements d’animaux vers un autre État membre de l’Union européenne. Afin de soutenir les professionnels concernés, un dispositif de soutien a été déployé. Les frais associés seront portés sur les crédits de 2024.
20.02 - Gestion des maladies animales, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)
Dépenses de fonctionnement courant 0,28 M€ en AE et 0,35 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement imputées sur l’activité 20.02 par les services déconcentrés correspondent à des erreurs d’imputation : elles auraient dû être imputées en dépenses d’intervention car il s’agit de transferts pour divers partenaires délégataires : groupements techniques vétérinaires, groupements de défense sanitaire et fédérations de chasse.
21.01 - Gestion des encéphalopathies spongiformes subaigües transmissibles (ESST)
Dépenses de fonctionnement courant : 15,94 M€ en AE et 16,17 M€ en CP
La lutte contre les ESST comprend les tests de dépistage de l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) réalisés dans les centres d’équarrissage sur les bovins, ainsi que les tests de dépistage réalisés en abattoirs. Le programme de lutte concerne également les tests de dépistage de la tremblante des petits ruminants réalisés dans les centres d’équarrissage et dans les abattoirs. Ces dépenses sont encadrées réglementairement et correspondent pour l’essentiel au paiement des prélèvements et des analyses. Pour l’année 2023, ces dépenses ont été exécutées conformément aux dotations de la LFI (99 % en AE et en CP).
L’Union européenne participe à ces mesures de lutte contre les ESST via un cofinancement des tests de dépistage (à hauteur de 0,5 M€ par an).
22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants
Dépenses de fonctionnement courant : 0,43 M€ en AE et 0,73 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement du périmètre relevant de l’administration centrale se rattachent essentiellement au marché public relatif aux formations administrées aux vétérinaires certificateurs. Elles se rapportent également à la préparation de l’audit opéré par la DINUM dans le cadre de la refonte de la feuille de route du système d’information du Ministère et notamment du Système Informatique National d’Enregistrement des Mouvements des Animaux (SINEMA).
24.01 - Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires
Dépenses de fonctionnement : 59,66 M€ en AE et 53,68 M€ en CP
Les mesures visent à préparer les services de l’État à une intervention rapide pour circonscrire les foyers de maladies animales émergentes ou ré-émergentes, en cas d’apparition sur le territoire national. Elles concernent notamment la mise en œuvre de plans d’intervention sanitaire préétablis qui ont vocation à s’inscrire dans le dispositif « ORSEC » (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile). Dans le cadre de ces plans d’urgence, des matériels d’euthanasie spécifiques (à destination des porcs et des volailles) sont régulièrement entretenus et mobilisables à tout moment.
Les dépenses de fonctionnement couvrent aussi la mise en œuvre de visites sanitaires bovines, porcines et avicoles qui participent au dispositif global d’épidémiosurveillance. En effet, les vétérinaires sanitaires sont, avec les éleveurs, les premières « sentinelles » en cas d’apparition de maladies réglementées, exotiques ou émergentes sur le territoire.
En administration centrale, les dépenses de fonctionnement courant sont liées à des marchés publics pour :
Le dépeuplement de volailles en élevage : 40 M€ en AE et 38 M€ en CP ont été consommés pour financer les interventions de dépeuplement dans le cadre du reliquat de la crise IAHP de l’hiver 20212022 et de l’épizootie 2022-2023. De plus, 4,7 M€ en AE et en CP ont été exécutés pour les interventions de la crise IAHP 2022-2023. De plus, 2,66 M€ en AE et 0,41 M€ en CP ont été exécutés pour les interventions de la crise IAHP 2023-2024 ;
Le dépeuplement des porcins en élevage (0,61 M€ en CP qui correspondent, comme pour le marché de dépeuplement des volailles, au maintien en veille des moyens du titulaire du marché) ;
La préparation, le suivi et la valorisation des visites sanitaires obligatoires en production animale dans toutes les filières (0,09 M€ en CP).
Les dépenses supportées par les services déconcentrés (12,75 M€ en AE et 13,26 M€) portent sur les visites sanitaires obligatoires dans les filières bovine, porcine, avicole, équine et des petits ruminants, et concernent également la formation obligatoire des vétérinaires sanitaires.
27.01 - Protection des animaux
Les dépenses de fonctionnement courant : 0,52 M€ en AE et 0,66 M€ en CP
Le citoyen est de plus en plus exigeant à l’égard de l’implication des pouvoirs publics en matière de protection et de bien-être des animaux de rente et de compagnie, compte tenu de l’évolution constatée des rapports entre l’Homme et l’animal. La protection et le bien-être des animaux d’élevage, d’expérimentation animale ou de compagnie fait l’objet d’une politique d’envergure tant au niveau international (Organisation mondiale de la santé animale), européen, que national. Les conditions d’élevage, de transport et d’abattage font l’objet de règles relatives au bien-être des animaux, harmonisées à l’échelle européenne. Conformément à l’article R214-17 du code rural et de la pêche maritime, si, du fait de mauvais traitements ou d’absence de soins, des animaux domestiques ou des animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité sont trouvés gravement malades ou blessés ou en état de misère physiologique, le préfet peut prendre les mesures nécessaires pour que la souffrance des animaux soit réduite au minimum. Il peut alors ordonner l’abattage, l’euthanasie ou le placement de ces animaux. Le traitement de ces situations représente l’essentiel des dépenses.
La surconsommation constatée par rapport à la LFI est due à l’augmentation des cas de maltraitance animale qui a conduit les services déconcentrés à réaliser des dépenses supplémentaires (retraits, transports, placements et frais vétérinaires). Ces besoins complémentaires ont été couverts par une reprogrammation du RPROG 206 ou par l’octroi de crédits spécifiques dédiés à la protection animale (240 k€). C’est par exemple le cas : pour Mayotte, avec six conventions renouvelées pour lutter contre la prolifération des carnivores errants, pour La Réunion avec une dépense exceptionnelle pour une opération de retrait de 69 animaux domestiques maltraités, ou encore pour la région Normandie qui a dû faire face à des retraits de bovins et de volailles pour un coût de 125 k€.
29.01 - Contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire
Dépenses de fonctionnement courant : 11,90 M€ en AE et 12,12 M€ en CP
Pour assurer la sécurité des aliments, la réglementation de l’UE prescrit que les États membres mettent en place des plans de contrôle (PC) pour la recherche et le dosage de résidus de substances interdites (activateurs de croissance, certains antibiotiques) ou de résidus de médicaments vétérinaires chez l’animal et dans les denrées d’origine animale (viandes, lait, œufs). Des plans de surveillance (PS) des substances indésirables (résidus de médicaments, résidus chimiques) sont également réalisés dans les aliments pour animaux. L’essentiel des dépenses supportées par les services déconcentrés dans le cadre de ces PSPC correspond aux frais de prélèvement, de transport et d’analyse des échantillons prélevés.
Dépenses d’investissement
20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)
Immobilisations corporelles de l’État : 0,11 M€ en AE et en CP
Les dépenses d’investissement exécutées sur l’activité 20.01 proviennent des services déconcentrés. Elles correspondent à des dépenses de prestations de maintenance et d’installation de matériel de sécurité des accès, de besoins d’achats de véhicules pour assurer les missions des agents ou encore de dépense liée à l’acquisition, dans une région, d’un logiciel de gestion de bases de données en santé animale.
22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants
Les dépenses d’investissement en services déconcentrés (0,045 M€ en AE et CP) couvrent notamment l’achat de matériel spécifique à la gestion sanitaire (exemple véhicule métier).
24.01 - Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires
Dépenses d’investissement : 230 € en AE et CP
Il s’agit de frais de malus réglé à la suite d’un achat de véhicule effectué par une DDCSPP pour assurer les missions des agents dans le cadre des plans d’intervention sanitaire d’urgence et des visites sanitaires.
Dépenses d’intervention
20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)
Dépenses d’intervention : 105,92 M€ en AE et 106,47 M€ en CP
Sur cette activité, elles relèvent, pour une majeure partie, des services déconcentrés. Elles correspondent essentiellement aux indemnisations versées aux éleveurs propriétaires (entreprises) dont les animaux ont été abattus sur ordre de l’État pour cause de maladie animale détectée (ou forte suspicion).
Ces dépenses correspondent également, pour une large part, aux délégations de crédits spécifiques du programme 206. Pour ce qui concerne l’activité 20.01, elles ont connu la répartition suivante en 2023 :
‑18 M€ en AE=CP au titre de la tuberculose bovine ;
‑1,4 M€ au titre de la vaccination IAHP ;
‑3,9 M€ en AE et en CP au titre des autres maladies animales ;
- le reste des dépenses d’interventions concernent les dépenses au titre de l’IAHP.
Transferts aux autres collectivités : 8,13 M€ en AE et 7,7 M€ en CP
En administration centrale, ces transferts correspondent aux dépenses suivantes :
‑2 M€ en AE et 1,54 M€ en CP à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et à la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) au titre de la surveillance épidémiologique des maladies d’intérêt vétérinaire et médical et des effets non intentionnels des produits phytosanitaires dans les populations d’animaux sauvages ;
‑0,86 M€ en AE et 0,34 M€ en CP au Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires (CNOV) pour une convention relative au développement et à la mise en production du processus métier du système d’information Calypso relatif à la gestion de la vaccination IAHP ;
‑0,21 M€ en AE et en CP au CNOV au titre d’un avenant à la convention pour la mise en place du système d’information Calypso dédié à la gestion des données et des processus métiers ;
‑1,02 M€ en AE et CP relative à la coopération avec le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement de la santé animale et végétale (CIRAD) ;
‑0,73 M€ en AE et en CP à FranceAgriMer au titre de la part nationale des aides du Programme Sectoriel Apicole dans le domaine sanitaire ;
‑300 k€ en AE et 200 k€ en CP à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) au titre de la convention relative à la chaire partenariale de biosécurité et santé aviaires ;
‑250 k€ en AE et 150 k€ en CP à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) au titre de la participation de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage aux actions liées au contrôle sanitaire de la faune sauvage ;
‑232 k€ en AE et 139 k€ en CP à l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la Mer au titre de la convention zoo sanitaire coquillages ;
‑170 k€ en AE et 86 k€ en CP à l’OFB et VetAgro Sup au titre d’une convention relative au suivi populationnel et épidémiologique des bouquetins (Capra ibex) du massif du Bargy (Haute-Savoie), et à la surveillance de la brucellose chez les espèces chassables du Bargy et des massifs adjacents ;
‑110 k€ en AE et 75 k€ en CP à GDS France au titre de l’accompagnement des Organismes à Vocation Sanitaire dans la démarche d’accréditation nécessaire aux délégations de tâches liées aux contrôles officiels ;
‑100 k€ en AE et 80 k€ en CP au Réseau Épidémiosurveillance Pathologie Équine (RESPE) au titre des activités d’animation d’un réseau d’épidémiosurveillance ;
‑71 k€ M€ en AE et 43 k€ en CP à la Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires (SNGTV) et à l’Association Française des Directeurs et Cadres de Laboratoires Vétérinaires Publics d’Analyses (ADILVA) dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique ;
‑71 k€ en AE et 45 k€ en CP à la Coopération Agricole (LCA) pour le fonctionnement du réseau Résavip (réseau national de surveillance des virus influenza A circulant chez le Porc en France métropolitaine) ;
‑50 k€ en AE et 25 k€ en CP à la Coopération Agricole (LCA) dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale ;
‑70 k€ en AE et 50 k€ en CP à la Fédération nationale des Groupements de Défense Sanitaire (GDS France) dans le cadre de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale.
Dépenses d’intervention :
20.02 - Gestion des maladies animales, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)
5,3 M€ en AE et 5,4 M€ en CP
L’exécution des dépenses est exclusivement réalisée par les services déconcentrés. Elles concernent les subventions versées aux OVS visant à l’organisation de la préparation des prophylaxies ou encore aux contrôles nécessaires à la qualification des troupeaux. Après la correction d’erreurs d’imputation pour les conventions (1,6 M€) contribuant à la sous exécution constatée (imputation sur l’activité 020601002001), l’exécution 2023 des services en région est conforme à la dotation LFI.
21.01 - Gestion des encéphalopathies spongiformes subaigües transmissibles (ESST)
41 k€ en AE et 2,4 k€ en CP
Ces dépenses effectuées exclusivement par les services déconcentrés correspondent essentiellement au paiement des indemnisations d’éleveurs propriétaires dont les animaux ont été abattus sur ordre de l’administration, suite à déclaration d’infection de leurs cheptels (cas de tremblante ovine et caprine).
22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants
Transferts aux collectivités territoriales : 0,62 M€ en AE et en CP
Ces dépenses correspondent à des erreurs d’imputation de subventions aux établissements départementaux de l’élevage (EDE), qui auraient dues être imputées sur les transferts aux autres collectivités (Cf. infra).
Transferts aux autres collectivités 3,79 M€ en AE et 3,84 M€ en CP
Les dépenses de cette activité concernent toute action nécessaire au maintien de l’identification des animaux en département.
En services déconcentrés, elles concernent essentiellement les subventions annuelles accordées, dans chaque département, aux établissements départementaux de l’élevage (EDE) pour l’exercice de leurs missions de service public (3,2 M€) : saisie et traitement des notifications de mouvements d’animaux, distribution des repères d’identification, visites d’élevage, actions de communication locales relatives à l’identification et à la traçabilité des animaux de rente.
En administration centrale, des conventions ont été passées en lien avec l’établissement de documents officiels et d’information pour l’identification bovine, ovine et caprine (Institut de l’élevage) ; avec le déploiement de la base de données nationale de traçabilité des ovins et des caprins (Ovinfos), avec l’assistance technique pour la mise en œuvre de la réglementation pour l’identification porcine (Institut du Porc). La convention relative à l’identification et à la traçabilité des animaux avec Institut de l’Élevage représente la dépense la plus importante (1,1 M€ en AE et 0,43 M€ en CP).
Par ailleurs, 2023 marque la première année au cours de laquelle le dispositif de rémunération des vétérinaires dans le cadre de la certification d’animaux vivants destinés à l’export (CERTIVETO) a été versé sous forme d’une subvention pour charge de service public (88 k€ AE et CP).
24.01 - Plans d’urgence contre les épizooties et visites sanitaires
0,26 M€ en AE et 0,42 M€ en CP
Sur cette activité, les dépenses sont essentiellement exécutées en administration centrale.
Pour ce qui concerne l’administration centrale, un versement de 0,12 M€ en AE et 0,70 M€ CP concerne la convention avec la SNGTV relative à sa mission d’organisation et d’animation des Organismes Vétérinaires à Vocation Technique (OVVT). La seconde dépense fait suite à l’étude initiée en 2022 avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) dans le cadre de la convention relative à la cartographie en vue de l’enfouissement de cadavres d’animaux pour 21 k€ en AE et en CP.
Pour ce qui concerne les dépenses exécutées en services déconcentrés, il s’agit de transferts à des éleveurs ou directement à des cabinets de vétérinaires, dans le cadre de paiement de frais vétérinaires (visites sanitaires en élevage).
27.01 - Protection des animaux
Transferts aux autres collectivités : 0,63 M€ en AE et 0,54 M€ en CP
Cette sous-action est principalement exécutée sur le périmètre de l’administration centrale avec :
- Une convention passée avec l’INRAE sur le fonctionnement du centre national de référence (CNR) en BEA (0,25 M€ en AE et 0,15 M€ en CP) ;
- Une convention passée VetAgro Sup relative à la chaire bien-être animal (0,13 M€ en AE et 0,1 M€ en CP) ;
- Une convention engagée avec l’Institut Technique de l’Aviculture (ITAVI) afin d’accompagner l’évolution des systèmes d’élevage de lapins vers une meilleure prise en compte du bien-être animal (93 k€ AE et 56 k€ CP) ;
- Une convention avec l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) relative au soutien de la mise en place du Centre français 3R « GIS FC3R » (90 k€ en AE et 54 k€ en CP).
- Une convention passée avec une association conduisant des actions en faveur du bien-être animal dans le contexte d’animaux utilisés à des fins scientifiques (20 k€ AE et 16 k€ CP) ;
- Une convention relative au déploiement de l’outil EBENE par la création d’une application dématérialisée pour la partie engraissement des palmipèdes avec l’ITAVI et le Comité Interprofessionnel des palmipèdes à Foie Gras (CIFOG) pour 20 k€ AE et 12 k€ CP.
En services déconcentrés, les dépenses d’intervention correspondent à des versements à des éleveurs et à des associations œuvrant pour le bien-être animal, dans le cadre de l’hébergement et de la protection d’animaux retirés de leurs propriétaires.
29.01 - Contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire
Transferts aux autres collectivités : 0,54 M€ en AE et 0,31 M€ en CP
Il s’agit exclusivement de dépenses d’administration centrale relatives au plan Écoantibio, qui vise à réduire les risques d’antibiorésistance et à promouvoir le bon usage des antibiotiques en médecine vétérinaire.
ACTION
03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation | | 25 322 635 | 25 322 635 | | 24 771 463 | 24 771 463 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 16 123 736 | 45 426 747 | 15 992 336 | 23 847 911 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 16 123 736 | 45 426 747 | 15 992 336 | 23 847 911 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 9 198 899 | 17 125 772 | 8 779 127 | 11 252 538 |
Transferts aux ménages | 300 000 | 38 371 | 300 000 | 41 790 |
Transferts aux entreprises | 8 597 601 | 15 838 845 | 7 937 829 | 10 404 648 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 268 934 |
| 80 680 |
Transferts aux autres collectivités | 301 298 | 979 621 | 541 298 | 725 420 |
Total | 25 322 635 | 62 552 520 | 24 771 463 | 35 100 449 |
Dépenses de fonctionnement
31.01 - Inspection sanitaire dans les établissements du secteur alimentaire
Dépenses de fonctionnement : 24,66 M€ en AE et 13,57 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement pour cette sous-action ont dépassé la prévision d’exécution en 2023 : en AE, la consommation a été quatre fois plus importantes, et en CP elle a été plus que doublée. Cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique, avec l’engagement et le paiement d’une avance des conventions avec les délégataires retenus pour les activités en remise directe et les retrait-rappel. Les crédits relatifs à la police sanitaire unique n’ayant pas été doté en LFI, ils ont été attribués avec la loi de finances de fin de gestion 2023. L’écart s’explique donc par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée en 2023.
Concernant les autres dépenses, elles correspondent, pour plus des deux tiers du total de ces dépenses, à la prise en charge d’analyses de laboratoires réalisées à la demande des services vétérinaires afin de garantir la salubrité des denrées alimentaires d’origine animale. Conformément à la réglementation européenne, certains établissements, tels que les abattoirs, bénéficient d’une inspection vétérinaire permanente. La fréquence des inspections dans les autres établissements situés plus en aval de la chaîne alimentaire est déterminée sur la base d’une analyse de risques. Une attention particulière est accordée aux établissements pour lesquels l’État délivre un agrément sanitaire.
Ces dépenses correspondent également à la location et à l’entretien des équipements de protection individuelle, ainsi qu’à des prestations de blanchisserie.
Enfin, 59 k€ en AE et 42 k€ en CP ont été exécutés en administration centrale dans le cadre du marché public de prestations d’assistance-conseil en ergonomie pour des projets de conception ou de reconception de postes d’inspection vétérinaire en abattoir de boucherie.
33.01 - Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire
Dépenses de fonctionnement : 2,41 M€ en AE et 1,78 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement sur l’activité 33.01 sont supérieures de 20 % en AE mais en diminution de 10 % en CP par rapport à la prévision. Ces dépenses couvrent essentiellement des frais d’analyses officielles de dépistage et de confirmation des foyers de salmonelles dans les élevages de volailles, analyses réalisées en services déconcentrés en plus de la surveillance à la charge des exploitants (autocontrôle). La hausse des engagements s’explique, sur le plan épidémiologique, par un nombre plus important de cas de salmonelles dans les élevages de volailles, de surcroît au sein d’élevages avec des effectifs importants de volailles, en particulier de poules pondeuses. Cette augmentation concerne également des foyers dans des élevages plein air.
35.01 - Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes
Dépenses de fonctionnement : 8,72 M€ en AE et 3,78 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement sur cette sous-action sont supérieures aux prévisions. Cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique. A l’instar de l’activité 31.01, l’activité 35.01 est également concernée par la mise en place des conventions de délégations des contrôles relatifs aux plans de surveillance et plans de contrôle.
De manière plus générale, les dépenses de cette activité s’exécutent dans le cadre de la surveillance de la contamination des denrées et de la gestion des alertes ; elles correspondent principalement à des frais d’analyses des prélèvements réalisées dans le cadre des plans de surveillance et des plans de contrôles (PSPC) des denrées alimentaires d’origine animale. Les plans de surveillance ont pour objectif principal l’évaluation globale de l’exposition du consommateur à des risques chimiques (contaminants chimiques environnementaux, tels les dioxines, furanes, PCB -polychlorobiphényles-, éléments-traces métalliques, etc.) ou biologiques (bactéries telles que Listeria). Les plans de contrôle, quant à eux, portent sur des denrées ciblées représentant un risque accru de contamination et permettant ainsi d’évaluer l’efficacité des mesures de gestion mises en œuvre, et de protéger le consommateur.
37.01 - Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments
Dépenses de fonctionnement courant : 7,45 M€ en AE et 2,39 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement de l’activité 020603003701 concernent essentiellement les analyses conduites par les laboratoires.
En administration centrale, les dépenses ont pour but de financer la fourniture de thermomètres destinés à mesurer la température des denrées alimentaires périssables dans le cadre des contrôles officiels (0,08 M€ en CP) ; les analyses conduites par le service commun des laboratoires (SCL) de la DGDDI et la DGCCRF dans le cadre de contrôles officiels (0,19 M€ en AE et en CP) et la vérification périodique des thermomètres utilisés lors de ces contrôles (0,09 M€ en AE et en CP).
Une sur-exécution des dépenses de fonctionnement est constatée, tant en AE qu’en CP. Elle s’explique par des erreurs d’imputation des conventions de délégations dans le cadre de la PSU qui auraient dû être imputées sur les activités 31.01 et 35.01.
37.02 - Surveillance sanitaire des zones conchylicoles
Dépenses de fonctionnement : 2,19 M€ en AE et 2,32 M€ en CP
La commercialisation des mollusques bivalves vivants impose un suivi sanitaire des zones de production conchylicoles, conformément à la réglementation de l’Union européenne (règlement CE n° 854/2004). Ces dépenses correspondent en totalité à des frais d’analyses de laboratoires en services déconcentrés, en réponse aux exigences de la réglementation, mais aussi aux recommandations formulées par les services d’inspection et d’audit de la Commission européenne. Ces dépenses correspondent également aux conséquences de la multiplication des efflorescences d’algues toxiques et des épisodes microbiologiques ou viraux qui entraînent des fermetures administratives de zones conchylicoles, ainsi que des actions menées dans le cadre de la surmortalité des mollusques bivalves.
Les taux de consommations sont inférieurs à la LFI à hauteur de 28 % en AE et 23 % en CP. L’explication résulte notamment d’erreurs d’imputation par les services déconcentrés entre l’activité 020603003701 et 020603003702. Cette erreur est récurrente. Pour autant, le RPROG a effectué un travail de sensibilisation auprès des services déconcentrés qui exécutent ces dépenses. Ce travail porte ses fruits avec une réduction de la sous-consommation par rapport à 2022, le tout à périmètre constant.
Dépenses d’intervention
31.01 - Inspection sanitaire dans les établissements du secteur alimentaire
Dépenses d’intervention : 2,89 M€ en AE et 1,42 M€ en CP
Cette activité n’emportait aucune dépense d’intervention lors de la prévision pour le PLF 2023. Aussi, cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique, avec l’engagement et le paiement d’une avance des conventions avec les délégataires. Les crédits n’ayant pas été doté en LFI mais attribués en loi de finances de fin de gestion 2023, l’écart s’explique donc par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée. Certaines conventions ont ainsi été imputées en titre 6 portant les transferts aux entreprises, objet quasi-exclusif des présentes dépenses.
33.01 - Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire
Dépenses d’intervention : 5,69 M€ en AE et 5,7 M€ en CP
Les dépenses d’intervention concernent le dispositif d’indemnisation des éleveurs de troupeaux de volailles faisant l’objet d’un abattage sanitaire et les opérations de nettoyage et de désinfection des poulaillers avant repeuplement, sur ordre de l’administration, à la suite de la mise en évidence de la présence de salmonelles.
Les dépenses de l’exercice 2023 se sont globalement inscrites dans la prévision du PLF 2023. En 2023, 8,1 M€ en AE dont 5,69 M€ au titre des dépenses d’intervention ont été délégués aux services déconcentrés pour l’indemnisation des foyers de salmonelles.
35.01 - Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes
Dépenses d’intervention : 5,79 M€ en AE et 1,21 M€ en CP
Transferts aux entreprises : 4,99 M€ en AE et 0,94 M€ en CP
Cette activité n’emportait aucune dépense d’intervention pour les services déconcentrés lors de la prévision pour le PLF 2023. Aussi, cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique : l’écart s’explique par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée. Certaines conventions ont ainsi été imputées en titre 6 portant les transferts aux entreprises, objet quasi-exclusif des présentes dépenses.
Transferts aux collectivités territoriales : 0,27 M€ en AE et 0,08 M€ en CP
Ces crédits d’intervention correspondent à des dépenses réalisées par les services déconcentrés dans le cadre de la surveillance sanitaire. Ces dépenses expliquent pour partie la sur-exécution de cette ligne par rapport à la LFI. En effet, aucune dotation dans cette catégorie de crédit n’avait été inscrite au PLF 2023.
Transferts aux autres collectivités : 0,54 M€ en AE et 0,19 M€ en CP
En administration centrale, une subvention de 110 k€ en AE et 60 k€ en CP a été accordée à Université de Lorraine dans le cadre du programme INSSICCA 2023-2025 qui a notamment pour objectif de modéliser des processus de contamination et décontamination des ruminants sur des parcelles faiblement contaminées par la chlordécone.
37.01 - Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments
Dépenses d’intervention : 2,75 M€ en AE et 2,93 M€ en CP
Transferts aux entreprises : 2,3 M€ en AE et 2,39 M€ en CP
Cette activité n’emportait aucune dépense d’intervention pour les services déconcentrés lors de la prévision pour le PLF 2023. Aussi, cette sur-exécution par les services déconcentrés s’explique par la mise en place de la police sanitaire unique : l’écart s’explique donc par un périmètre modifié entre la prévision indiquée en PLF et la consommation réalisée. Certaines conventions ont ainsi été imputées en titre 6 portant les transferts aux entreprises, objet quasi-exclusif des présentes dépenses.
Transferts aux autres collectivités : 0,44 M€ en AE et 0,54 M€ en CP
Les dépenses sont principalement exécutées en administration centrale et sont inférieures de 12 % en AE par rapport à la LFI mais supérieures de 8 % en CP. Ces dépenses couvrent notamment des actions de l’IFREMER en tant que laboratoire national de référence « microbiologie des coquillages » et des études de surveillance sanitaire des zones de production de coquillages ainsi que sur les toxines (2,2 M€ en AE et 1,8 M€ en CP).
Les conventions de subvention ont eu pour objet de soutenir en 2023 :
- Un atlas conchylicole avec l’IFREMER (98 k€ en AE et 75 k€ en CP) ;
- Une convention de subvention avec l’association PEPPER pour la pré-validation des méthodes d’essai en toxicologie et éco-toxicologie permettant de caractériser des effets de perturbation endocrinienne (55 k€ en AE et CP) ;
- Les autocontrôles réglementaires en abattoirs avec la Fédération des Industries Avicoles (36 k€ en AE et 18 k€ en CP) et l’Institut de l’Élevage (1 9 k€ en AE et 9,6 k€ en CP) ;
- La centralisation par l’Institut du porc (IFIP) des résultats d’autocontrôles réglementaires relatifs à Salmonella sur carcasses de porcs (14 k€ en AE et 7 k€ en CP).
ACTION
04 – Actions transversales |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Actions transversales | | 92 976 270 | 92 976 270 | | 92 976 270 | 92 976 270 |
ACTION 4
La consommation totale sur cette action s’élève à 85,72 M€ en AE et 84,75 M€ en CP, contre 92,98 M€ en AE et en CP budgétés en LFI.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 85 873 990 | 79 956 495 | 85 873 990 | 78 927 674 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 14 493 144 | 9 621 726 | 14 493 144 | 8 558 405 |
Subventions pour charges de service public | 71 380 846 | 70 334 769 | 71 380 846 | 70 369 269 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 2 700 000 | 2 370 485 | 2 700 000 | 2 323 371 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 72 849 |
| 142 613 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État | 700 000 | 197 636 | 700 000 | 80 758 |
Subventions pour charges d'investissement | 2 000 000 | 2 100 000 | 2 000 000 | 2 100 000 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 4 402 280 | 3 389 244 | 4 402 280 | 3 499 422 |
Transferts aux entreprises | 277 300 | 390 000 | 277 300 | 338 000 |
Transferts aux autres collectivités | 4 124 980 | 2 999 244 | 4 124 980 | 3 161 422 |
Total | 92 976 270 | 85 716 224 | 92 976 270 | 84 750 467 |
Dépenses de fonctionnement
42.01 - Moyens de fonctionnement de l’agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
Subventions pour charges de service public : 69,02 M€ en AE et en CP
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), placée sous la tutelle des ministres chargés de l’agriculture, de la consommation, de l’environnement, de la santé et du travail, est l’agence de référence pour l’évaluation des risques et pour la définition des programmes de recherche scientifique et technique dans son champ d’expertise (Cf. la partie relative aux opérateurs).
Le programme « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » a contribué à hauteur de 69,02 M€ en 2023 à la SCSP globale de l’ANSES. L’écart avec le montant de 71,38 M€ prévu pour la SCSP dans la LFI 2023 s’explique par déduction de la réserve de précaution.
43.01 - Autres moyens scientifiques et techniques
Dépenses de fonctionnement : 1,87 M€ en AE et 2,08 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement relatives à la plateforme Expadon 2, outil en ligne de gestion des agréments sanitaires d’établissements d’exportation vers les pays tiers, ont été financées par une subvention pour charges de service public (catégorie 32) à FranceAgriMer à hauteur d’1,35 M€ en AE et CP.
D’autres dépenses de fonctionnement en catégorie 31 ont été exécutées par les services déconcentrés de manière très résiduelle (4 840 € en AE et 14 697 € en CP). Elles comprennent des dépenses portant l’achat d’imprimantes nécessaires à la certification sanitaires pour l’export en lien avec Expadon 2. De plus, une erreur d’imputation a été relevée en région Nouvelle-Aquitaine : une dépense portant l’achat d’un monoculaire à imagerie thermique a été imputé sur cette activité en titre 3, alors qu’elle relève de la gestion des maladies animales (activité 020602002001).
44.01 - Système d’information de l’alimentation (SIAL)
Dépenses de fonctionnement courant : 6,44 M€ en AE et 5,46 M€ en CP
En 2012, une démarche de refonte du système d’information de la DGAL a été engagée, dans le cadre du programme RESYTAL. Compte tenu de l’ampleur fonctionnelle de ce programme qui concerne l’ensemble des processus métiers de la DGAL (correspondant à plus de 40 projets informatiques), sa mise en œuvre a été scindée en deux cycles : 2012-2018, avec les premières mises en production dès 2014 ; 2019-2023.
La consommation en retrait de 1,86 M€ en AE et 2,8 M€ en CP, est liée à un décalage de calendrier pour les développements du SIAL. Les modalités de versement sont en effet dépendantes de son avancée sur le plan technique et le calendrier accuse un retard au regard des échéances fixées. Les budgets consacrés à l’ensemble des systèmes d’informations de l’alimentation seront redéfinis dans le cadre de la feuille de route pluriannuelle en cours de construction suite à l’audit de la DINUM réalisé en 2023.
46.01 - Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires
Dépenses de fonctionnement courant : 0,29 M€ en AE et 0,30 M€ en CP
La brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) est une unité de la Direction générale de l’alimentation ayant pour mission de mener à bien des investigations dans le cadre de la lutte contre la délinquance organisée dans les domaines sanitaire et phytosanitaire. Elle apporte aussi un appui technique aux services de contrôle sanitaire sur l’ensemble du territoire national.
L’ensemble des dépenses prévues n’ont pas été exécutées. Cela s’explique par une enveloppe en LFI surdimensionnée par rapport au besoin exprimé.
47.01 - Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières
Dépenses de fonctionnement courant : 2,34 M€ en AE et 2,06 M€ en CP
Les dépenses de fonctionnement du Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP), service à compétence nationale, correspondent à des frais de transport et d’analyses des échantillons prélevés sur les lots importés pour s’assurer qu’ils répondent aux exigences de l’Union européenne.
Cette activité était dotée de 3,84 M€ en AE et en CP en LFI. L’exécution a été inférieure en AE et en CP. Cet écart s’explique par une mise en place plus tardive que prévue des contrôles et analyses et par une diminution du nombre de contrôles et d’analyses sur certains postes de contrôles. A titre d’exemple, dans le cadre du BREXIT, les Hauts-de-France ont remonté au RPROG des crédits étant donné le retard pris dans la publication de l’instruction technique relative aux plans de surveillance et aux plans de contrôles paru qu’en mai 2023 (impossibilité de programmer certaines analyses avec les laboratoires). De plus, les prélèvements sur carcasses (700 environ sur 6 mois) ont été retirés du plan 2023 en l’absence de mise en place des infrastructures de manipulation de ces carcasses par les gestionnaires des sites calaisiens.
Dépenses d’investissement
43.01 - Autres moyens scientifiques et techniques
Dépenses d’investissement : 2,1 M€ en AE et en CP
Ces dernières correspondent à la dotation en fonds propres opérée pour le développement de la plateforme Expadon 2.
44.01 - Système d’information de l’alimentation (SIAL)
Dépenses d’investissement : 200 k€ en AE et 81 k€ en CP
Les crédits exécutés en immobilisations incorporelles correspondent à des commandes dans le cadre du déploiement de RESYTAL imputées en investissement sur l’activité « Système d’information de l’alimentation (SIAL) » (4401) (cf. supra, dépenses de fonctionnement de RESYTAL).
Les dépenses d’investissement prévues dans la LFI 2023 correspondent au marché géré par l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP) avec la plate-forme OpenDataSoft pour l’hébergement de trois systèmes d’information : Épiphyt Extract, E-Agre et Alim’Confiance.
46.01 - Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État : 44 k€ en AE et 84 k€ en CP
Ces dépenses d’investissement ont été effectuées au niveau de l’administration centrale. Il s’agit de dépenses relatives à l’achat de quatre voitures essentielles aux activités de la BNEVP pour 84 029 € AE=CP.
La différence en AE s’explique par des retraits d’engagement juridique non-recyclés issus de la DRIAAF Île-de-France avant le rapatriement des dépenses de la BNEVP sur le budget opérationnel programme (BOP) de l’administration centrale.
47.01 - Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État : 28 500 € en AE et 58 584 € en CP
Les dépenses d’investissement ont été réalisées par les services déconcentrés (Guyane et Wallis et Futuna). La dépense concerne l’achat de deux véhicules nécessaire aux missions d’inspections. La différence entre les AE et les CP s’expliquent par un reste à payer pour le véhicule acheté par Wallis et Futuna (l’engagement ayant été réalisé en 2022).
Dépenses d’intervention
43.01 - Autres moyens scientifiques et techniques
Transferts : 3,39 M€ en AE et 3,5 M€ en CP
Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire porte la participation financière de la France auprès d’institutions internationales, pour un montant total de 0,88 M€ en AE et en CP réparti de la manière suivante :
‑0,75 M€ pour l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA)
‑0,14 M€ pour l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP)
‑0,05 M€ pour la Commission européenne pour le contrôle de la fièvre aphteuse (EuFMD) de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
‑58,5 k€ pour Biodiversity International
‑16,5 k€ pour l’ICP Forests.
Par ailleurs, des conventions de subvention sont passées, à hauteur de 2,5 M€ en AE et 2,4 M€ en CP, avec plusieurs organismes menant des actions transversales scientifiques et techniques dans le champ de la sécurité sanitaire de l’alimentation. Il s’agit pour l’essentiel de conventions avec des laboratoires nationaux de référence (LNR).
ACTION
05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux | | 4 000 000 | 4 000 000 | | 4 000 000 | 4 000 000 |
Les dépenses de l’action 5 sont à hauteur de 3,8 M€ AE=CP et concerne exclusivement des dépenses d’interventions relatives au titre 6.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 4 000 000 | 3 800 000 | 4 000 000 | 3 800 000 |
Transferts aux entreprises | 4 000 000 | 3 800 000 | 4 000 000 | 3 800 000 |
Total | 4 000 000 | 3 800 000 | 4 000 000 | 3 800 000 |
Dépenses d’intervention
5001 - Service public de l’équarrissage
Transfert aux entreprises : 3,8 M€ en AE et en CP.
Depuis la libéralisation du service public de l’équarrissage (SPE) en 2009, les filières assurent la gestion et le financement général de l’équarrissage. Toutefois, au travers du service public de l’équarrissage (SPE), restent à la charge de l’État : l’élimination des cadavres d’animaux relevant de l’intérêt général ou présentant des risques pour la salubrité ou la santé publique, et l’élimination des cadavres d’animaux trouvés morts dans les exploitations d’outre-mer. Deux types d’intervention sont comprises dans le SPE :
- Un marché d’intérêt général, conclu entre FranceAgriMer et les équarrisseurs, pour la collecte, le transport, le stockage, la transformation et l’incinération ou la valorisation des animaux morts en dehors des exploitations agricoles en France métropolitaine ;
- La collecte et l’élimination des cadavres d’animaux dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Dans ce cas, le Préfet procède sous forme d’arrêté de réquisition.
A ces dispositifs du SPE, s’ajoute un troisième type d’intervention, qui ne relève pas du SPE mais qui lui est complémentaire, et dont le coût est aussi pris en charge par le programme 206. Il s’agit du dépeçage des cadavres d’animaux (hors élevage) de très grande taille et de la collecte des cadavres d’animaux inaccessibles par voie terrestre. Ces deux actions relèvent de la compétence du Préfet qui procède par arrêté de réquisition.
Le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire a délégué à FranceAgriMer (FAM) la gestion du SPE par décret. L’opérateur est donc chargé de conclure et d’exécuter le marché du SPE. C’est la raison pour laquelle ce versement s’effectue en transfert aux entreprises, ces dernières étant considérées comme les bénéficiaires finaux et non en transfert aux autres collectivités.
En 2023, le montant annuel nécessaire pour assurer le SPE a été effectué en deux versements et est réparti de la manière suivante :
Marché d’intérêt général : 65 % du montant alloué ;
Réquisitions dans les DROM : 35 % du montant alloué ;
Réquisitions en métropole : montant très faible à l’échelle de l’enveloppe globale mais qui peut varier fortement d’une année à l’autre.
Au regard des arrêtés de versement pris en faveur de FAM, la consommation est globalement conforme à la LFI.
ACTION
06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation | 361 164 725 | 897 853 | 362 062 578 | 361 164 725 | 897 853 | 362 062 578 |
ACTION 6
Les effectifs du programme sont regroupés dans l’action 06 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l’alimentation ». Les agents concernés sont affectés dans les services chargés de la mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l’alimentation au sein des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) et dans les directions départementales en charge de la protection des populations (DDCSPP et DDPP).
Les dépenses de l’action 6 en HT2 portent uniquement sur du fonctionnement.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 361 164 725 | 337 657 567 | 361 164 725 | 337 657 567 |
Rémunérations d’activité | 225 869 359 | 214 075 654 | 225 869 359 | 214 075 654 |
Cotisations et contributions sociales | 132 592 551 | 119 632 472 | 132 592 551 | 119 632 472 |
Prestations sociales et allocations diverses | 2 702 815 | 3 949 441 | 2 702 815 | 3 949 441 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 897 853 | 902 031 | 897 853 | 1 032 522 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 897 853 | 902 031 | 897 853 | 1 032 522 |
Total | 362 062 578 | 338 559 598 | 362 062 578 | 338 690 089 |
Dépenses de fonctionnement
63.01 - Actions sanitaires et sociales des services de l’alimentation
0,47 M€ en AE et 0,44 M€ en CP
Les actions sanitaires et sociales menées en faveur des agents des services relevant du programme 206 concernent la mise en œuvre et le respect des mesures d’hygiène et de sécurité, l’insertion des personnes handicapées ainsi que l’action sociale classique. Les dépenses de cette action sont exécutées principalement par les services déconcentrés et portent sur la surveillance médicale des agents et sur d’autres actions sociales conduites au bénéfice des agents.
En 2023, ces dépenses sont supérieures de 28 % en AE et de 22 % en CP par rapport à la LFI. Cette situation a pour origine l’augmentation dans certaines régions (telle que la région Auvergne-Rhône-Alpes) des actions sanitaires (visites médicales, vaccination contre la grippe). De plus, en administration centrale, une convention passée avec le ministère des finances relative à la prise en charge des dépenses liées à la médecine de prévention pour des agents du MASA affectés en DDPP 31, DDETSPP 07, DDPP 74 et DDPP 77 a fait l’objet d’une facturation interne à hauteur de 36 k€.
Pour rappel, les dépenses sur la restauration ne sont plus prises en charges par le programme 206 mais par le programme 354 depuis le 01e janvier 2022.
67.01 - Actions d’information et de communication
0,43 M€ en AE et 0,59 M€ en CP
Les actions de communication en lien avec les questions sanitaires sont, depuis 2018, portées par cette activité, afin de limiter les transferts de crédits en gestion vers le programme 215. Il s’agit de sensibiliser le grand public et les professionnels dans le cadre du plan de lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux (notamment Xylella fastidiosa) et les maladies animales (notamment l’influenza aviaire hautement pathogène, la peste porcine africaine, la rage et la tuberculose bovine).
Plusieurs campagnes de communication ont ainsi été menées en 2023 concernant :
- la Peste Porcine Africaine (0,13 M€) : des campagnes digitales, presse et radio afin de rappeler les enjeux de biosécurité et les gestes barrières pour créer des habitudes pérennes ;
- l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène, la vaccination et biosécurité (0,1 M€) : campagnes presse, communication auprès des pays tiers afin de sensibiliser sur le lancement d’une campagne de vaccination inédite en France ;
- le dispositif « Plantes en danger » (0,1 M€) : conscientiser les voyageurs qui pourraient rapporter des végétaux en provenance de pays étrangers ;
- la plateforme numérique gouvernementale « Ma Cantine » (0,08 M€) : accélérer le développement de cet outil mis en place pour accompagner la mise en œuvre et le suivi des mesures de la loi EGAlim dans les restaurants collectifs.
Pour l’essentiel, ces dépenses sont exécutées au niveau de l’administration centrale. Dans une large proportion, il s’agit de frais d’agence de communication et de publicité, pour des prestations incluant l’ensemble du matériel et des actions nécessaires aux actions de communication, y compris la diffusion de supports.
La différence entre les AE et les CP s’explique par un reste à payer 2022 payé en 2023 (IAHP et PPA).
ACTION
08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire | | 5 910 500 | 5 910 500 | | 5 910 500 | 5 910 500 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 1 072 200 | 522 803 | 1 297 200 | 523 088 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 1 072 200 | 519 803 | 1 297 200 | 512 588 |
Subventions pour charges de service public |
| 3 000 |
| 10 500 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 4 838 300 | 5 730 940 | 4 613 300 | 4 356 462 |
Transferts aux entreprises | 122 300 | 378 926 | 122 300 | 247 906 |
Transferts aux collectivités territoriales | 312 000 | 2 119 398 | 312 000 | 1 135 682 |
Transferts aux autres collectivités | 4 404 000 | 3 232 616 | 4 179 000 | 2 972 874 |
Total | 5 910 500 | 6 253 743 | 5 910 500 | 4 879 549 |
Dépenses de fonctionnement
Dépenses de fonctionnement : 0,52 M€ en AE et en CP
Les dépenses exécutées en services déconcentrés (0,23 M€ en AE et 0,022 M€ en CP) recouvrent principalement des prestations de services liées à des actions de diffusion, de formation et de communication conduites par les DRAAF pour assurer le soutien des dispositifs du programme national pour l’alimentation (PNA).
En administration centrale (0,29 M€ en AE et en CP), les dépenses se sont concentrées en 2023 sur la construction du service numérique « ma-cantine.beta.gouv.fr », pour accélérer le développement de ce projet clé dans le cadre de la réforme prioritaire relative à la restauration collective.
Dépenses d’intervention
5,73 M€ en AE et 4,36 M€ en CP
Les dépenses d’intervention représentent la majeure partie des dépenses supportées par le programme 206 dans le cadre du PNA. Celui-ci est structuré autour de trois axes thématiques (la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire et l’éducation alimentaire) et deux axes transversaux, en résonance avec les attentes exprimées lors des États généraux de l’alimentation (les projets alimentaires territoriaux - PAT - et la restauration collective).
En 2023, une partie des crédits du PNA a été dédiée à l’appel à projets national et aux actions présentées dans le PNA (2019-2023). Une autre partie des crédits est exécutée par les services déconcentrés via les projets régionaux dans le cadre du PNA. Ces crédits sont ainsi consacrés aux initiatives locales.
L’exécution 2023 est supérieure à la programmation votée en LFI en AE et en CP.
La sur-exécution provient de dépenses en services déconcentrés pour 4,82 M€ en AE et 3,49 M€ en CP. Ces dépenses couvrent à la fois l’engagement et le paiement des conventions relatives à l’appel à projet PNA mais aussi à l’appel à projet régional. La volumétrie des dépenses au-delà de la prévision montre l’attente forte des institutions locales et des services déconcentrés de l’État pour la qualité alimentaire. De plus, ces dépenses répondent à une volonté d’accompagner la poursuite de la dynamique du plan de relance dont l’effet levier sur les PAT a été sans précédent.
En administration centrale, plusieurs projets ont été financés, dont :
- la convention de subvention relative à l’Observatoire de l’Alimentation (OQALI) a été reconduite pour les années 2024-2025 avec l’INRAE (0,45 M€ AE et 0,23 M€ CP)
- l’étude ALBANE, anciennement dénommée INCA 4, pour l’ANSES (400 k€ en AE et CP)
- le soutien aux professionnels pour l’évaluation du respect des engagements sur le sel dans le pain avec la Fédération des Entreprises de Boulangerie (40 k€ en AE et 20 k€ en CP).
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| Réalisation 2022 | Prévision LFI 2023 | Réalisation 2023 | |||
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Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
CNPF - Centre national de la propriété forestière (P149) | 442 000 | 421 000 | 410 000 | 328 000 | 437 000 | 441 000 |
Transferts | 442 000 | 421 000 | 410 000 | 328 000 | 437 000 | 441 000 |
FranceAgriMer (P149) | 6 776 383 | 6 724 633 | 7 100 000 | 7 100 000 | 9 172 725 | 9 244 475 |
Subventions pour charges de service public | 2 375 667 | 2 375 667 | 1 100 000 | 1 100 000 | 2 538 000 | 2 558 000 |
Transferts | 4 400 716 | 4 348 966 | 4 000 000 | 4 000 000 | 4 534 725 | 4 586 475 |
Subventions d'investissement |
|
| 2 000 000 | 2 000 000 | 2 100 000 | 2 100 000 |
INAO - Institut national de l'origine et de la qualité (P149) | 1 000 | 1 000 |
|
| 1 000 | 1 000 |
Transferts | 1 000 | 1 000 |
|
| 1 000 | 1 000 |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206) | 64 430 845 | 65 345 233 | 72 010 846 | 72 220 846 | 69 654 043 | 69 925 655 |
Subventions pour charges de service public | 63 143 901 | 64 081 428 | 71 380 846 | 71 380 846 | 69 019 269 | 69 109 255 |
Transferts | 1 286 943 | 1 263 805 | 630 000 | 840 000 | 634 774 | 816 400 |
INFOMA - Institut national de formation des personnels du ministère de l'agriculture (P215) | 12 100 | 8 000 |
|
| 8 670 | 11 870 |
Transferts | 12 100 | 8 000 |
|
| 8 670 | 11 870 |
ONF - Office national des forêts (P149) | 561 000 | 553 000 | 592 000 | 525 000 | 608 000 | 643 465 |
Transferts | 561 000 | 553 000 | 592 000 | 525 000 | 608 000 | 643 465 |
OFB - Office français de la biodiversité (P113) | 1 419 000 | 884 469 |
|
| 2 431 746 | 2 131 232 |
Transferts | 1 419 000 | 884 469 |
|
| 2 431 746 | 2 131 232 |
IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159) |
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|
| 43 000 | 43 000 |
Transferts |
|
|
|
| 43 000 | 43 000 |
Parcs nationaux (P113) | 20 000 |
|
|
| 20 000 | 32 000 |
Transferts | 20 000 |
|
|
| 20 000 | 32 000 |
Universités et assimilés (P150) | 3 000 | 6 000 |
|
| 133 000 | 73 000 |
Transferts | 3 000 | 6 000 |
|
| 133 000 | 73 000 |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) | -45 000 | 19 132 |
|
|
|
|
Transferts | -45 000 | 19 132 |
|
|
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|
Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231) |
| 2 450 |
|
|
|
|
Transferts |
| 2 450 |
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BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172) | 225 000 | 80 000 |
|
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|
|
Transferts | 225 000 | 80 000 |
|
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|
|
CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (P172) | 1 073 700 | 1 071 156 | 845 000 | 845 000 | 1 241 353 | 1 273 032 |
Subventions pour charges de service public | -4 613 |
|
|
|
| 20 000 |
Transferts | 1 078 313 | 1 071 156 | 845 000 | 845 000 | 1 241 353 | 1 253 032 |
CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172) | -1 136 | 18 864 |
|
|
|
|
Transferts | -1 136 | 18 864 |
|
|
|
|
IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172) | 2 554 691 | 2 251 260 | 3 085 000 | 3 085 000 | 2 540 611 | 2 627 306 |
Transferts | 2 554 691 | 2 251 260 | 3 085 000 | 3 085 000 | 2 540 611 | 2 627 306 |
INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172) | 347 555 | 585 238 | 864 500 | 869 500 | 1 016 498 | 888 023 |
Subventions pour charges de service public | -24 278 | 47 746 |
|
|
| 187 634 |
Transferts | 371 833 | 537 492 | 864 500 | 869 500 | 1 016 498 | 700 389 |
IRSN - Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (P190) | -130 000 | 26 000 |
|
| 390 000 | 338 000 |
Transferts | -130 000 | 26 000 |
|
| 390 000 | 338 000 |
INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172) | 90 000 | 50 000 |
|
| 90 000 | 54 000 |
Transferts | 90 000 | 50 000 |
|
| 90 000 | 54 000 |
Associations de coordination technique agricole et des industries agroalimentaires (P142) |
| 97 974 |
|
|
| 91 400 |
Transferts |
| 97 974 |
|
|
| 91 400 |
Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142) | 2 787 176 | 2 325 566 | 2 285 000 | 2 215 000 | 1 993 800 | 2 083 675 |
Subventions pour charges de service public | -14 392 | 80 000 |
|
|
| 135 000 |
Transferts | 2 801 568 | 2 245 566 | 2 285 000 | 2 215 000 | 1 993 800 | 1 948 675 |
Total | 80 567 315 | 80 470 975 | 87 192 346 | 87 188 346 | 89 781 446 | 89 902 133 |
Total des subventions pour charges de service public | 65 476 286 | 66 584 842 | 72 480 846 | 72 480 846 | 71 557 269 | 72 009 889 |
Total des transferts | 15 091 029 | 13 886 134 | 12 711 500 | 12 707 500 | 16 124 177 | 15 792 244 |
Total des subventions d'investissement |
|
| 2 000 000 | 2 000 000 | 2 100 000 | 2 100 000 |
Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.
Le programme 206 apporte son concours financier à différents opérateurs de l’État. En 2023, ce concours s’est élevé à 89,78 M€ en AE et 89,9 M€ en CP répartis entre des subventions pour charges de service public (71,56 M€ en AE et 72 M€ en CP) des dotations en fonds propres (2,1 M€ en AE et en CP) et des transferts en titre 6. L’ANSES est l’opérateur qui reçoit la plus importante contribution du programme 206 (80 % du montant total).
La DGAL a octroyé 0,44 M€ en AE au CNPF pour sa participation au dispositif de surveillance de la santé des forêts mis en œuvre par le département de la santé des forêts. Par rapport aux années précédentes, le montant fluctue à la marge en fonction du programme de travail annuel. Le CNPF redistribue les fonds aux centres régionaux de la propriété forestière et à dix-sept chambres d’agriculture, coopératives, conseils départementaux, associations forestières et experts qui sont impliqués dans le dispositif.
FranceAgriMer a reçu un montant total de 9,17 M€ en AE et 9,24 M€ en CP répartis entre :
Une subvention pour charges de service public (SCSP) de 1,10 M€ en AE et en CP qui compense la suppression de la taxe affectée « Bois et plants de vigne », dont le produit était à destination de FranceAgriMer jusqu’à l’abrogation de l’article 1606 du code général des impôts par la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019. FranceAgriMer reçoit une compensation pour la suppression de cette taxe en tant qu’autorité compétente en matière de bois et de plants de vigne (certification des plants et désormais délivrance du passeport phytosanitaire), en particulier pour la surveillance de la flavescence dorée ;
Une subvention pour charges de service public (SCSP) de 1,35 M€ en AE et en CP relative aux dépenses de fonctionnement de la plateforme EXPADON 2 ;
Une dotation en fonds propres de 2,1 M€ pour le développement de l’application EXPADON 2 ;
Deux transferts pour couvrir la part nationale des aides du Plan Stratégique National apicole (PSNA) dans le domaine sanitaire (0,76 M€ en AE et en CP) et pour financer le service public de l’équarrissage (4 M€ en AE et en CP) ;
Une subvention pour charges de service public de 88 k€ AE et CP dans le cadre de la certification d’animaux vivants destinés à l’export (CERTIVETO). L’année 2023 a en effet marqué la première année au cours de laquelle le dispositif de rémunération des vétérinaires s’est effectué selon cette modalité de versement.
La SCSP de l’ANSES s’est élevée à 71,38 M€ en LFI 2023. Elle a fait l’objet d’une mise en réserve qui a conduit à un versement de 69,02 M€ en AE et en CP. Des transferts ont également été effectués dont 0,40 M€ en AE et en CP dans le cadre de l’étude ALBANE, anciennement nommée INCA 4 ; 0,21 M€ en CP au titre de la participation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire à l’étude de l’alimentation totale (EAT 3).
L’INFOMA a reçu une subvention de 0,01 M€ pour le développement de la base réglementaire Galatée Pro destinée à améliorer l’accès à la réglementation en vigueur dans les domaines de compétence de la DGAL. Elle s’adresse aux professionnels et aux partenaires de la DGAL.
L’ONF a reçu 0,6 M€ en AE et 0,64 M€ en CP pour la mise en œuvre de la mission d’intérêt général « santé des forêts ».
Trois conventions de subventions imputées en transferts ont été conclues avec l’OFB (2,13 M€ en AE et 2,13 M€ en CP). Ces conventions sont relatives notamment :
pour 250 k€ en AE et 150 k€ en CP au titre des actions liées au contrôle sanitaire de la faune sauvage ;
pour 130 k€ en AE et 66 k€ en CP au titre d’une convention relative au suivi populationnel et épidémiologique des bouquetins (Capra ibex) du massif du Bargy (HauteSavoie), et à la surveillance de la brucellose chez les espèces chassables du Bargy et des massifs adjacents ;
pour 1,75 M€ en AE et 1,44 M€ en CP dans le cadre de la surveillance épidémiologique des maladies animales d’intérêt vétérinaire et médical et des effets non intentionnels des produits phytosanitaires dans les populations d’animaux sauvages.
Le CIRAD a perçu en 2023 une subvention imputée en transfert de 1,2 M€ qui vise à financer la collaboration entre cet opérateur et la DGAL dans les domaines de la santé animale, des vecteurs de certaines maladies animales à transmission vectorielle ou à hôtes intermédiaires, ainsi que, subséquemment, de l’expertise vétérinaire en France et dans les régions chaudes. Depuis 2020, cette collaboration s’est étendue dans le domaine de la santé végétale.
Une convention de subvention (0,17 M€ en AE et en CP) a également été versée en matière végétale dans le cadre de la plateforme d’épidémiosurveillance.
L’IFREMER a un statut de laboratoire national de référence et d’opérateur pilote en matière de surveillance et d’études sanitaires de zones conchylicoles. A ce titre, il a perçu des subventions imputées en transferts pour un montant total de 2,54 M€ en AE et 2,62 M€ en CP. Le total de ces montants est notamment réparti comme suit :
Pour les actions de l’IFREMER en tant que laboratoire national de référence « microbiologie des coquillages » et dans le cadre des actions de surveillance sanitaire des zones de production de coquillages : 2,2 M€ en AE et 1,8 M€ en CP ;
Pour les actions de surveillance de la santé des mollusques marins : 0,23 M€ en AE et 0,14 M€ en CP ;
Pour solde d’une convention relative à une étude de la contamination par les phycotoxines des huîtres creuses et des moules de la lagune de Thau (dynamique temporelle et spatiale de cette contamination dans l’optique d’une gestion sectorisée de la lagune), Projet SECTOX : 36 000 €.
Diverses conventions de subvention ont été conclues avec l’INRAE sur des thématiques portant à la fois sur la santé animale, la santé végétale et la qualité de l’alimentation :
0,45 M€ en AE et 0,23 M€ en CP dans le cadre de l’Observatoire de l’Alimentation (OQALI) pour les années 2024-2025 ;
0,25 M€ en AE et 0,15 M€ en CP pour le fonctionnement du centre national de référence en bien-être animal ;
0,05 M€ en AE et 0,04 M€ en CP afin d’approfondir les connaissances sur les bioagresseurs forestiers ;
0,05 M€ en AE et en CP pour un travail en coopération avec l’ONF et la DGAL sur la surveillance des organismes réglementés et émergents (SORE) dans le cadre d’une action transversale commune aux filières forêts, jardins espaces verts et infrastructures (JEVI) ainsi que l’arboriculture fruitière.
Les Écoles d’enseignement supérieur agricole et vétérinaire (ENSV, ENVT et ONIRIS) ont conclu diverses conventions imputées en transferts pour un montant total de 1,99 M€ en AE et 2,08 M€ en CP. Elles se répartissent principalement ainsi :
1,03 M€ en AE et 0,83 M€ en CP à l’ONIRIS pour ses activités de laboratoire national de référence pour les substances anabolisantes et produits assimilés utilisés ou interdits en élevage, les contaminants de l’environnement, ainsi que les stratégies analytiques pour la mesure des contaminants émergents ;
0,3 M € en AE et 0,2 M€ en CP à l’ENVT au titre de la convention relative à la chaire partenariale de biosécurité et santé aviaires ;
0,06 M€ en AE et 0,03 M€ en CP pour l’appui de l’ENSV aux actions de la DGAL.
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
Opérateur Réalisation 2022 | ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes | ETPT rémunérés par les opérateurs | ETPT rémunérés | |||
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sous plafond * | hors plafond | dont contrats | dont apprentis | |||
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail | 0 | 1 279 | 98 | 0 | 10 | 0 |
Total | 0 | 1 279 | 98 | 0 | 10 | 0 |
|
En raison de difficultés résiduelles de recrutement, l’ANSES a sous-exécuté son plafond d’emploi de 9 ETPT. Ces difficultés ont été particulièrement concentrées sur certains métiers (profils spécialisés en informatique).
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| Prévision | Réalisation |
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Emplois sous plafond 2023 * | 1 332 | 1 323 |
|
| Prévision | Réalisation |
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Schéma d'emplois 2023 en ETP | 11 | 11 |
Les 11 recrutements prévus ont bien été réalisés. La variation des ETP est supérieure au schéma d’emploi, en lien avec la sous-exécution observée en 2022.
Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file
Intitulé de l’opérateur | Compte financier | Budget initial | Compte financier |
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ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail | 22 358 807 | 22 629 000 | 24 287 055 |
Total | 22 358 807 | 22 629 000 | 24 287 055 |