$@FwLOVariable(annee#2023)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

463 533 045
590 730 295

 
118

463 533 045
590 730 413

463 533 045
590 730 295

 
273

463 533 045
590 730 568

02 – Évaluation et contrôle

81 976 286
101 661 086

5 995 647
9 825 421

88 081 933
111 486 507

81 976 286
101 661 086

5 995 647
9 625 882

88 081 933
111 286 968

03 – Communication

10 207 266
13 274 322

4 825 465
7 661 553

15 032 731
20 935 875

10 207 266
13 274 322

4 825 465
7 567 808

15 032 731
20 842 130

04 – Expertise juridique

11 691 763
19 153 713

5 979 908
-2 645 730

17 671 671
16 507 983

11 691 763
19 153 713

5 979 908
-2 620 013

17 671 671
16 533 700

05 – Action internationale

5 421 591
6 133 757

6 905 773
6 760 257

12 327 364
12 894 013

5 421 591
6 133 757

6 905 773
6 739 028

12 327 364
12 872 785

06 – Politique des ressources humaines

651 931 277
594 664 920

142 007 172
134 673 476

800 938 449
729 338 396

651 931 277
594 664 920

133 307 172
126 612 313

792 238 449
721 277 233

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 
 

154 070 626
151 689 422

154 070 626
151 689 422

 
 

154 070 626
151 689 422

154 070 626
151 689 422

08 – Logistique, système d'information, immobilier

292 390 276
311 997 042

650 286 751
463 033 832

947 427 027
775 030 874

292 390 276
311 997 042

505 292 165
499 753 914

802 432 441
811 750 955

09 – Certification

185 239 695
145 731 841

28 260 505
28 308 500

213 500 200
174 040 340

185 239 695
145 731 841

28 260 505
30 395 148

213 500 200
176 126 989

10 – Transports scolaires

 
 

3 322 845
3 163 971

3 322 845
3 163 971

 
 

3 322 845
3 143 365

3 322 845
3 143 365

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

206 816 264
168 023 286

 
586

206 816 264
168 023 873

206 816 264
168 023 286

 
449

206 816 264
168 023 735

Total des crédits prévus en LFI *

1 909 207 463

1 001 654 692

2 910 862 155

1 909 207 463

847 960 106

2 757 167 569

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+52 433 324

+117 198 643

+169 631 967

+52 433 324

+6 610 786

+59 044 110

Total des crédits ouverts

1 961 640 787

1 118 853 335

3 080 494 122

1 961 640 787

854 570 892

2 816 211 679

Total des crédits consommés

1 951 370 261

802 471 404

2 753 841 666

1 951 370 261

832 907 589

2 784 277 850

Crédits ouverts - crédits consommés

+10 270 526

+316 381 931

+326 652 457

+10 270 526

+21 663 303

+31 933 828


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 4 339 873 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

1 909 207 463

1 001 654 692

2 910 862 155

1 909 207 463

847 960 106

2 757 167 569

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

1 909 207 463

1 001 654 692

2 910 862 155

1 909 207 463

847 960 106

2 757 167 569

 

Bien qu’il n’y ait aucun écart entre le PLF et la LFI, plusieurs amendements ont été adoptés afin de modifier l’enveloppe de crédits du programme 214 telle qu’inscrite au PLF :


  • l’amendement II‑1682 adopté par l’Assemblée nationale a minoré le programme d’un montant de ‑80 000 000 € en AE=CP en faveur du programme 230 afin de financer la revalorisation des AESH ;

  • l’amendement II‑2879 adopté par l’Assemblée nationale a rétabli les crédits gagés sur le programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » de la mission « Enseignement scolaire » compte tenu du gage de l’amendement II‑1682 ;

  • l’amendement II‑454 adopté par le Sénat a minoré le programme d’un montant de ‑2 000 000 € en AE=CP en faveur du programme 143 au titre de la communication sur les formations et les métiers du vivant ;

  • l’amendement II‑63 adopté par le Sénat a minoré le programme d’un montant de ‑10 000 000 € en AE=CP en faveur du programme 230 afin d’octroyer des moyens supplémentaires à l’Éducation nationale pour permettre à chaque enfant en situation de handicap d’avoir accès à du matériel pédagogique adapté ;

  • l’amendement n° 372 adopté par l’Assemblée nationale a majoré les crédits du programme de +12 000 000 € en AE=CP afin de rétablir les crédits de la mission « Enseignement scolaire » tels qu’issus de la première lecture de l’Assemblée nationale.



Finalement, la somme des modifications apportées par les amendements est nulle.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Divers mouvements réglementaires ont modifié le montant des crédits ouverts :


Titre 2 : +52,1 M€ en AE=CP +115 ETPT


  • Transferts et virements : +6 634 967 € en AE=CP et +115 ETPT


Les décrets de transfert n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 ont opéré :


  • deux transferts entrants d’un montant de +705 000 € en AE et en CP et +12 ETPT en provenance du programme 147 « Politique de la ville » de la mission « Cohésion des territoires », destinés au dispositif des délégués du préfet ;


  • un transfert entrant d’un montant de +204 998 € en AE et en CP et +3,5 ETPT en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « Recherche et enseignement supérieur » afin de financer le transfert des assistants au sein des délégations régionales académiques à la recherche et à l’innovation pour les régions Hauts-de-France, Grand-Est, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur ;


  • un transfert sortant de ‑69 692 € en AE et en CP et ‑0,75 ETPT à destination du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » afin de permettre le financement temporaire d’un emploi au profit de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) ;


  • deux transferts sortants d’un montant total de ‑286 598 € en AE et en CP, à destination du programme 219 « Sport » de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » pour la poursuite du transfert du sport de haut niveau aux centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS).


Les décrets de virement n° 2023-510 du 27 juin 2023 et n° 2023-1060 du 20 novembre 2023 ont réalisé :


  • deux virements entrants d’un montant de +5 870 932 € en AE et en CP, en provenance du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » de la mission « Enseignement scolaire », dont :

    • 5 837 547 € en AE et en CP destiné au financement de la gestion par les rectorats des AESH ;

    • 33 385 € en AE et en CP pour le financement de la gestion par les rectorats des AESH et des AED ;

    • 100 ETPT ont été virés sous plafond ministériel ;


  • un virement entrant de +210 327 € en AE et en CP, en provenance du programme 163 « Jeunesse et vie associative » de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » afin d’assurer le financement des encadrants du Service national universel (SNU) rémunérés par les services déconcentrés.


  • Répartition :

    • le décret n° 2023-1159 du 9 décembre 2023 portant virement de crédits a ouvert 32 000 000 € en AE=CP sur le programme ;

    • l’arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition de crédits a ouvert 13 000 000 € en AE=CP sur le programme.


  • Reports : l’arrêté du 2 février 2023 portant report de crédits a abondé les crédits du programme à hauteur de +439 957 € en AE=CP au titre de crédits de crédits de fonds de concours non-consommés en 2022.


Hors titre 2 : 104,2 M€ en AE et ‑6,9 M€ en CP


  • La loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023 a annulé 49 632 962 € en AE et 40 411 287 € en CP sur le programme ;


  • Les décrets n° 2023-571 du 6 juillet 2023 et n° 2023-1158 du 9 décembre 2023 portant annulation de crédits ont annulé d’abord 33 627 602 € en AE=CP, puis 20 907 063 € en AE=CP destinés au remboursement à l’établissement Santé publique France d’un trop perçu sur le fonds de concours relatif à la lutte contre la Covid‑19 menée par le ministère de l’éducation nationale.


  • Transferts : 9 414 422 € en AE et ‑642 724 € en CP


Les décrets de transfert n° 2023-511 du 27 juin 2023 et n° 2023-1061 du 20 novembre 2023 ont opéré :


  • un transfert entrant de +10 625 258 € en AE et en +300 000 € en CP en provenance du programme 165 « Conseil d’État et autres juridictions administratives » de la mission « Conseil et contrôle de l’État », destiné au financement du projet Campus Lesseps au titre de la construction du nouveau siège de la cour administrative d’appel de Versailles ;


  • deux transferts entrants de +358 663 € en AE et en CP en provenance du programme 143 « Enseignement technique agricole » de la mission « Enseignement scolaire », dont :

    • +189 633 € en AE et en CP destiné au financement d’études d’intérêt commun ;

    • +169 030 € en AE et en CP destiné au financement d’une étude d’évolution des systèmes d’information des ministères chargés de l’agriculture et de l’éducation.


  • quatorze transferts entrants de +335 704 € en AE et en CP destinés au financement de l’application Webinaire, permettant l’organisation de séminaires en ligne. La provenance est la suivante :

    • +143 267 € en AE et en CP en provenance du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État » ;

    • +39 914 € en AE et en CP en provenance du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » ;

    • 31 623 € en AE et en CP en provenance du programme 212 « Soutien de la politique de la défense » de la mission « Défense » ;

    • 25 838 € en AE et en CP en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques » ;

    • 17 804 € en AE et en CP en provenance du programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » de la mission « Gestion des finances publiques » ;

    • 16 840 € en AE et en CP en provenance du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice » de la mission « Justice » ;

    • 15 426 € en AE et en CP en provenance du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques » ;

    • 12 791 € en AE et en CP en provenance du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » de la mission « Action extérieure de l’État » ;

    • 11 441 € en AE et en CP en provenance du programme 352 « Innovation et transformation numériques » de la mission « Transformation et fonction publique » ;

    • 9 255 € en AE et en CP en provenance du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » ;

    • 4 178 € en AE et en CP en provenance du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » de la mission « Culture » ;

    • 2 828 € en AE et en CP en provenance du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture » de la mission « Culture » ;

    • 2 571 € en AE et en CP en provenance du programme 220 « Statistiques et études économiques » de la mission « Économie » ;

    • 1 928 € en AE et en CP en provenance du programme 308 « Protection des droits et libertés » de la mission « Direction de l’action du Gouvernement ».


  • deux transferts entrants de +247 086 € en AE et en CP en provenance du programme 231 « Vie étudiante » de la mission « Recherche et enseignement supérieur » afin de financer le développement de l’application AGLAE (gestion des aides aux étudiants) ;


  • un transfert entrant de +31 407 € en AE et en CP, en provenance du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » de la mission « Action extérieure de l’État », à destination du financement de la commission franco-camerounaise pluridisciplinaire sur l’implication de la France au Cameroun dans les représentations des mouvements indépendantistes et d’opposition (1945-1971) ;


  • un transfert entrant de +30 000 € en AE et en CP provenant du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », destiné au financement de l’infrastructure de gestion de clefs « Plateforme nationale de confiance numérique » ;


  • un transfert entrant d’un montant de +313 € en AE et en CP provenant du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques » destiné au financement d’un rétro-transfert au profit du ministère chargé de l’éducation suite à un trop-perçu lors d’un transfert antérieur pour l’utilisation du service d’impression du courrier (IMPRIMFiP) ;


  • un transfert sortant d’un montant de ‑983 € en AE et en CP, à destination du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » afin de financer l’application Jitsi permettant l’organisation de réunions à distance ;


  • deux transferts sortants d’un montant de ‑79 766 € en AE et en CP à destination du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques » :

    • ‑14 883 € en AE et en CP pour le financement de l’utilisation de l’application de pilotage et de reporting pour la gestion interne des risques (AGIR) ;

    • ‑64 883 € en AE et CP afin de financer un marché de support de logiciel libre.


  • un transfert sortant de ‑105 043 € en AE et en CP à destination du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » pour financer la gestion de la liaison des centres de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS) au réseau interministériel de l’État (RIE) ; 


  • un transfert sortant de ‑397 470 € en AE et ‑129 358 € en CP à destination du programme 348 « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » de la mission « Transformation et fonction publiques » et destiné au financement de la rénovation de la cité administrative de Nanterre ;


  • un transfert sortant de ‑223 469 € en AE et en CP à destination du programme 148 « Fonction publique » de la mission « Transformation et fonction publiques » pour le financement de la plateforme de formation en ligne « MENTOR » ;


  • quatre transferts sortants de ‑380 312 € en AE et en CP, à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » de la mission « Direction de l’action du gouvernement » :

    • ‑2 649 € en AE et en CP destiné au financement de l’application Audioconférence permettant l’organisation des conférences à distance ;

    •  ‑55 891 € en AE et en CP pour le financement du projet démarches simplifiées (DS) visant à faciliter la dématérialisation des démarches à faible et moyenne volumétrie sous la forme d’une application Open source :

    • ‑78 842 € en AE et en CP pour le financement du produit OSMOSE, plateforme interministérielle d’animation des communautés professionnelles de l’État ;

    • ‑242 930 € en AE et en CP afin de financer le fonctionnement du produit RESANA, plateforme interministérielle de travail collaboratif.


  • un transfert sortant de ‑454 413 € en AE et en CP à destination du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » destiné au financement de prestations d’hébergement des baies du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire à Toulouse ;


  • un transfert sortant de ‑572 553 € en AE et en CP à destination du programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » de la mission « Gestion des finances publiques » pour financer les prestations d’hébergement du Centre informatique douanier à Osny.


  • Reports : +198,9 M€ en AE et +88,7 M€ en CP :

    • l’arrêté du 20 janvier 2023 portant report de crédits abonde les crédits du programme de 144 541 785 € en AE au titre des autorisations d’engagements non-engagées en 2022 ;

    • l’arrêté du 2 février 2023 portant report de crédits reporte sur 2023 51 823 698 € en AE et +82 562 205 € en CP au titre de crédits de fonds de concours non-consommés en 2022 ;

    • l’arrêté du 3 mars 2023 portant report de crédits reporte 2 555 692 € en AE et 6 116 100 € en CP au titre de crédits généraux.


 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Des arrêtés de rattachement de fonds de concours et d’attributions de produits (hors reports) ont abondé les crédits T2 du programme à hauteur de 358 400 € en AE=CP et les crédits HT2 à hauteur de 13 030 673 € en AE et 13 521 157 € en CP. Les crédits se répartissent de la manière suivante :

 

Titre budgétaire

Code fonds

Libellé fonds

Rattachement AE

Rattachement CP

HT2

2-2-00034

Recettes provenant de la rémunération des prestations fournies par l’ensemble des services (programme 214)

1 629 291

1 629 291

2-2-00704

Produits de cession de biens mobiliers - métropole

326 522

326 522

2-3-00699

Produits des cessions de biens mobiliers

16 308

16 308

1-1-00170

Participation de la commission européenne au financement de travaux d’information sur l’éducation

20 311

20 311

1-1-00406

Erasmus+ (P214) programme européen

2 189 526

2 189 526

1-2-00038

Participation du FIPHFP aux dépenses d’intégration

4 884 680

4 884 680

1-2-00290

Participations diverses aux dépenses d’orientation scolaire et professionnelle des académies

100 114

100 114

1-2-00387

Investissement d’avenir : Transition numérique de l’État et modernisation de l’action publique

788 355

788 355

1-2-00442

Investissement d’avenir : innovation numérique pour l’excellence éducative (P214)

339 680

339 680

1-3-00883

Participations diverses aux dépenses dans le domaine de l’éducation

427 067

427 067

1-2-00220

Participation de SPF au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 menée par le MENJS (dépenses HT2)

12 712

12 712

1-3-00189

Participation à des dépenses d’investissements - AE préalables (outre-mer, étranger, hors crédits communautaires)

0

490 484

1-2-00649

Investissement d’avenir PIA 4 / France 2030 : participation aux dépenses hors-titre 2

2 296 106

2 296 106

Sous-total HT2

13 030 673

13 521 157

T2

1-1-00331

Participation de la Commission européenne aux dépenses de personnel de l’antenne France d’Eurydice

163 400

163 400

1-2-00689

Investissement d’avenir PIA 4 / France 2030 : participation aux dépenses de personnel

195 000

195 000

Sous-total T2

358 400

358 400

Total FDC - ADP P214

13 389 073

13 879 557

 

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

9 546 037

45 527 468

55 073 505

9 546 037

37 842 739

47 388 776

Surgels

0

9 105 494

9 105 494

0

7 568 548

7 568 548

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

9 546 037

54 632 962

64 178 999

9 546 037

45 411 287

54 957 324

 

  • Réserve de précaution :


La mise en réserve de crédits a été effectuée conformément aux dispositions prévues par la circulaire n° 1BE‑22-4110 du 30 novembre 2022 de la direction du budget. Le taux de mise en réserve sur les dotations de titre 2 a été fixé à 0,5 % et à 5 % sur les crédits hors masse salariale, à l’exception de deux briques : le taux appliqué à la brique « Autres dépenses de fonctionnement courant » a été majoré au bénéfice de la brique « Immobilier – Dépenses de l’occupant » afin de garantir le règlement des loyers.

Le calcul de la mise en réserve sur les opérateurs repose sur des taux différenciés : 0,5 % sur les dépenses de personnels et 5 % sur les autres dépenses.


La réserve de précaution sur les crédits du T2 s’établissait à 9 546 037 € en AE=CP.


La réserve de précaution initiale sur le HT2 s’élevait, en début de gestion, à 45 527 468 € en AE et 37 842 739 € en CP.

Un surgel est intervenu au mois de mai 2023 portant ainsi la réserve sur le HT2 du programme 214 à 54 632 962 € en AE et 45 411 287 € en CP.


Un dégel de 5 000 000 € en AE=CP en HT2 est intervenu ensuite sur le programme.


Le reste de la réserve de précaution a entièrement été annulé par la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023.


  • Fongibilités


Plusieurs mouvements de fongibilité asymétrique ont été réalisés pour un montant total de 4 339 873 € en AE=CP.


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre de la revalorisation des ingénieurs et techniciens de recherche et de formation (ITRF) :


Le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse a engagé, en 2022, une revalorisation de ses personnels de la filière ITRF affectés sur des fonctions informatiques. Au-delà de cette revalorisation, il s’agissait d’engager une convergence indemnitaire avec la filière administrative et de réduire les disparités existantes entre les indemnités de fonctions, de sujétion et d’expertise (IFSE) des différentes académies.

Cette revalorisation indemnitaire s’est étendue, en 2023, à l’ensemble des personnels de la filière ITRF.

Cette mesure a concerné les ITRF exerçant dans les cinq opérateurs sous tutelle du MENJ et a été évaluée à 965 000 € selon la ventilation suivante :

  • CANOPE : 335 129 € ;

  • CEREQ : 81 778 € ;

  • CNED : 260 726 € ;

  • FEI : 85 520 € ;

  • ONISEP : 201 847 €.


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre de la mise à disposition de personnels à l’Association d’entraide (AE) :


La convention pluriannuelle d’objectifs pour la période 2020 – 2024, conclue le 15 septembre 2020, entre les ministères de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation d’une part, et l’association d’entraide d’autre part, a acté le versement, en son article 3, d’une subvention au titre de l’action sociale pour les personnels de l’administration centrale recouvrant le remboursement des personnels de l’administration mis à disposition de l’association. Pour 2023, ce montant a été estimé à 900 000 €.


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre des frais de gestion de l’allocation d’aide au retour à l’emploi :


L’annexe du 5 février 2022 à la convention du 2 septembre 2011 conclue entre le ministère de l’éducation nationale, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et Pôle emploi a acté le transfert de la gestion des dossiers d’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) à Pôle emploi.

Pour assurer la gestion de ces dossiers, Pôle emploi facture au ministère chargé de l’éducation nationale des frais correspondant à 1,1 % des montants versés. Un mouvement de fongibilité a été réalisé pour un montant de 2 290 000 €.


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre des actions menées dans le cadre des programmes d’investissements d’avenir :


Un mouvement, pour un montant de 184 873 €, a permis la couverture des dépenses de masse salariale de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) au titre des actions menées dans le cadre du PIA (Convention financière du 21 décembre 2018 portant avenant à la convention financière entre l’État et l’ANRU relative au programme d’investissements d’avenir du 14 janvier 2015).


 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2022

(1)

Réalisation

2022

(2)

LFI + LFR

2023

(3)

Transferts
de gestion
2023

(4)

Réalisation

2023

(5)

Écart à
LFI + LFR 2023
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1106 – Enseignants du 1er degré

0,00

21,00

8,00

0,00

6,00

-2,00

1107 – Enseignants du 2nd degré

+1,00

93,00

86,00

+0,50

32,00

-54,50

1109 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1111 – Personnels d'encadrement

+5,25

1 844,00

2 009,00

+1,00

1 667,00

-343,00

1112 – Personnels administratif, technique et de service

-2,42

22 890,00

24 234,00

+4,25

22 735,00

-1 503,25

1113 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

+15,00

1 083,00

1 183,00

+9,00

1 099,00

-93,00

1117 – Personnels éducatifs et médicaux sociaux

0,00

658,00

884,00

0,00

560,00

-324,00

Total

+18,83

26 589,00

28 404,00

+14,75

26 099,00

-2 319,75


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2023

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact du
schéma d'emplois
2023 sur 2023

1106 – Enseignants du 1er degré

0,00

0,00

-15,00

0,00

0,00

0,00

1107 – Enseignants du 2nd degré

0,00

0,00

-60,50

0,00

0,00

0,00

1109 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1111 – Personnels d'encadrement

0,00

0,00

-164,75

-8,00

+21,33

-29,33

1112 – Personnels administratif, technique et de service

0,00

-4,00

+61,33

-219,00

-473,33

+254,33

1113 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

0,00

0,00

+25,00

-3,00

+16,00

-19,00

1117 – Personnels éducatifs et médicaux sociaux

0,00

0,00

-38,00

-60,00

-64,00

+4,00

Total

0,00

-4,00

-191,92

-290,00

-500,00

+210,00

 

Les consommations retracées dans ces tableaux, exprimées en ETPT, intègrent l’effet en 2023 des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2022, l’effet des mesures intervenues à la rentrée 2023 ainsi que l’impact des mesures intervenues en 2023 en année pleine (transferts).


Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l’autre lié à des variations saisonnières (sous consommation des contractuels pendant les vacances scolaires, remplacements…).


Dans la colonne « Mesures de transfert » sont comptabilisés en ETPT, le cas échéant, les transferts réalisés en 2023. Les transferts qui visent à ajuster les plafonds d’emplois par catégorie en fonction du constat des exécutions antérieures n’ont pas d’effet sur l’évolution des consommations.


La colonne 8 « Corrections techniques » prend en compte les changements de périmètre dans les décomptes opérés par catégorie d’emplois entre 2022 et 2023.


Ces changements de périmètre font l’objet, lorsqu’il s’agit d’un mouvement pérenne, de corrections techniques dans la LFI 2024.

Ainsi, la prise en charge de la gestion des emplois d’AED et d’AESH par les régions académiques s’est accompagnée d’un transfert d’emplois de gestionnaires du programme 141 vers le programme 214. Ces effectifs liés au décret de virement publié en 2023 représentent 100 ETPT en 2023. Le plafond d’emplois 2024 a été ajusté de 150 ETPT en LFI 2024 à titre de régularisation.


L’écart à la LFI en tenant compte des transferts intervenus en gestion est de – 2 320 ETPT soit 8,2 % du plafond du programme, plus important que l’écart observé en 2022 (‑1 840 ETPT). Cet écart plus important s’explique principalement par une sous-consommation d’origine frictionnelle liée au rythme de recrutement des contractuels et à la fin des contrats des agents recrutés en 2022 au titre de la lutte anti covid.


Cette sous-consommation du plafond est également liée, en partie, à des facteurs techniques tenant aux règles de décompte des effectifs dans les systèmes d’information.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1111 – Personnels d'encadrement

337,00

21,00

9,00

249,00

0,00

9,00

-88,00

0,00

1112 – Personnels administratif, technique et de service

788,00

513,00

9,00

1 551,00

0,00

9,00

+763,00

-20,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

57,00

0,00

9,00

0,00

0,00

9,00

-57,00

+20,00

1117 – Personnels éducatifs et médicaux sociaux

117,00

28,00

9,00

129,00

0,00

9,00

+12,00

0,00

Total

1 299,00

562,00

1 929,00

0,00

+630,00

0,00

 

Les personnels du programme « Soutien de la politique de l’Éducation nationale » participent à la conduite des politiques éducatives, de la jeunesse et des sports et à leur évaluation, aux expertises et au fonctionnement des services exerçant des fonctions d’État-major (services centraux et déconcentrés) et à la gestion des ressources humaines. Les différentes catégories d’emplois du programme participent à des degrés divers à ces missions.

 

Le solde des entrées/sorties s’élève à +630 ETP, supérieur de 630 ETP au schéma d’emplois prévu en LFI (schéma d’emplois stable). Cet écart s’explique par le décalage en 2023 de recrutements initialement prévus en 2022, et par le transfert de 150 emplois pour assurer la gestion des personnels AESH et AED. Les recrutements supplémentaires ont permis de renforcer les services déconcentrés sur les dispositifs ministériels prioritaires dans les domaines des ressources humaines, financier et achat, l’appui aux projets et aux chantiers de modernisation, ainsi que les domaines informatiques et de la transition énergétique.

 

 

 

SORTIES RÉALISÉES EN 2023

Les sorties (1 299 ETP) sont supérieures aux prévisions de la LFI de 316 ETP en lien avec des sorties plus importantes pour les catégories d’emplois des personnels d’encadrement (+201 ETP), des personnels éducatifs et médico-sociaux (+117 ETP), des personnels administratif, technique et de service (+19 ETP), mais les sorties s’avèrent moindres s’agissant des personnels de la jeunesse et des sports (‑21 ETP).

 

Les sorties 2023 sont inférieures à celles observées en 2022 (2 597 ETP), année où l’on avait assisté au départ des agents contractuels recrutés en 2022 au titre de la lutte anti covid (1700 ETP).

 

ENTRÉES RÉALISÉES EN 2023

 

Les entrées réalisées sur ce programme s’élèvent à 1 929 ETP contre 983 inscrits en LFI (+946 ETP), en lien notamment avec les recrutements de personnels administratif, technique et de service opérés dans le cadre du report du schéma d’emplois 2022et des transferts d’emplois de gestionnaires (+150 ETP issus du programme 141).

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

3 035,33

2 978,00

0,00

0,00

-24,60

-33,86

-58,39

+24,53

Services régionaux

25 297,67

23 051,00

-4,00

0,00

-167,32

-256,14

-441,61

+185,47

Opérateurs

0,00

3,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

71,00

67,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

28 404,00

26 099,00

-4,00

0,00

-191,92

-290,00

-500,00

+210,00

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2023
Réalisation

Administration centrale

0,00

2 942,00

Services régionaux

0,00

23 819,00

Opérateurs

0,00

0,00

Autres

0,00

72,00

Total

0,00

26 833,00

 

 Dans la rubrique « Autres » figurent les emplois de l’Institut des hautes études de l’Éducation nationale et de la formation (IH2EF), service à compétence nationale, dont les personnels sont rémunérés par l’administration centrale.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

7 317,00

7 748,00

02 – Évaluation et contrôle

1 031,00

957,00

03 – Communication

175,00

190,00

04 – Expertise juridique

231,00

236,00

05 – Action internationale

82,00

63,00

06 – Politique des ressources humaines

10 884,00

8 685,00

08 – Logistique, système d'information, immobilier

4 765,00

4 560,00

09 – Certification

1 401,00

1 454,00

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

2 518,00

2 206,00

Total

28 404,00

26 099,00

Transferts en gestion

+14,75

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

31,75

0,54

0,00

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2022

Prévision
LFI 2023

Exécution
2023

Rémunération d’activité

1 163 518 876

1 167 762 875

1 206 522 713

Cotisations et contributions sociales

668 349 115

695 846 051

688 411 096

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

487 027 575

520 068 195

503 446 575

    – Civils (y.c. ATI)

486 224 518

520 068 195

502 772 678

    – Militaires

821 260

 

673 897

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

-18 202

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

181 321 540

175 777 856

184 964 522

Prestations sociales et allocations diverses

43 399 865

45 598 537

56 436 452

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

1 875 267 856

1 909 207 463

1 951 370 261

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

1 388 240 281

1 389 139 268

1 447 923 687

FdC et AdP prévus en titre 2

310 000

 

COMPTE D’AFFECTATION SPÉCIALE DES PENSIONS

Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale des pensions s’est élevé à 503,4 M€, dont 500,6 M€ au titre des pensions civiles (taux de 74,30 %) et 2,15 M€ au titre des allocations temporaires d’invalidité (taux de 0,32 %).


L’écart à la LFI sur le CAS (‑16,6 M€) représentant 3,2 % des crédits inscrits à ce titre s’explique notamment par un écart de socle sur le CAS, entre le CAS 2022 retenu lors de l’élaboration de la LFI et la consommation du CAS constatée en 2022.

PRESTATIONS SOCIALES EMPLOYEUR

Le montant de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) s’élève à 10,1 M€, en hausse de 2,6 M€ par rapport à 2022.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2022 retraitée

1 353,88

Exécution 2022 hors CAS Pensions

1 388,24

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023/ 2022

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

-34,36

    – GIPA

-0,91

    – Indemnisation des jours de CET

-3,71

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

-29,75

Impact du schéma d'emplois

1,55

EAP schéma d'emplois 2022

-0,08

Schéma d'emplois 2023

1,63

Mesures catégorielles

22,65

Mesures générales

30,16

Rebasage de la GIPA

1,14

Variation du point de la fonction publique

24,87

Mesures bas salaires

4,15

GVT solde

5,51

GVT positif

7,48

GVT négatif

-1,97

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,12

Indemnisation des jours de CET

3,82

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

-2,70

Autres variations des dépenses de personnel

33,06

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

1,39

Autres variations

31,66

Total

1 447,92

 

La ligne « débasage de dépenses au profil atypique » (‑34,2 M€) correspond notamment au débasage des impacts COVID 2022 non soclés (‑27,6 M€), aux rétablissements de crédits (+5,1 M€), à l’indemnisation au titre du compte épargne temps en 2023 (‑3,6 M€) aux mouvements de fongibilités vers le hors titre 2 (‑3,4 M€), ainsi qu’aux retenues pour grèves constatés en 2022 (+0,09 M€).


Le schéma d’emplois 2023 est principalement impacté par les recrutements de personnels administratif, technique et de service intervenus dans le cadre du report de schéma d’emplois 2022 (+1,6 M€).


Le GVT solde s’élève à 5,5 M€ (hors CAS pensions), correspondant à 0,38 % de la masse salariale du programme. Le GVT positif (7,48 M€ hors CAS pensions), soit 0,51 % de la masse salariale, est compensé pour partie par le GVT négatif pour un montant de ‑1,97 M€ hors CAS pensions, soit ‑0,13 % de la masse salariale.


La ligne « rebasage des dépenses au profil atypique – hors GIPA » (1,1 M€) correspond à la monétisation des jours de congé non pris (+3,8 M€) et aux atténuations de dépenses en 2023 liées aux rétablissements de crédits (‑4,5 M€).


La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » (+32,9 M€) correspond principalement au versement de la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle (+9,4 M€), à l’aide au retour à l’emploi (+6,4 M€), à la mise en œuvre de la réforme de la haute fonction publique (+6,5 M€), à la relance de l’apprentissage (+1,4 M€) ainsi que diverses variations des indemnités, prestations et cotisations.



A ces éléments conjoncturels s’ajoute une augmentation de la dépense concernant la prime de précarité (+2,6 M€) liée à la fin des contrats à durée déterminée des agents contractuels recrutés en 2022 au titre de la lutte anti covid.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1111 – Personnels d'encadrement

75 771

84 419

92 642

67 445

75 044

82 497

1112 – Personnels administratif, technique et de service

38 104

43 007

42 797

32 812

37 065

37 018

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

40 530

54 135

54 753

35 400

47 096

47 502

1117 – Personnels éducatifs et médicaux sociaux

37 997

46 871

54 164

31 995

39 918

46 690

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

2 630 710

3 946 065

Autres mesures catégorielles

A, B, C

Personnels BIATSS

09-2022

8

2 630 710

3 946 065

Mesures statutaires

1 766 136

3 027 662

Autres revalorisations des personnels dont revalorisation des fonctionnaires de catégorie B

8 239

A, B, C

Personnels BIATSS

06-2023

7

1 766 136

3 027 662

Mesures indemnitaires

18 257 592

18 281 920

Revalorisation des enseignants

124

A

Enseignants

09-2023

4

12 164

36 492

Autres revalorisations des personnels du MENJ

19 765

A, B, C

Personnels BIATSS

01-2023

12

18 245 428

18 245 428

Total

22 654 438

25 255 647

 

Au total en 2023, les personnels relevant du programme 214 ont bénéficié de mesures catégorielles à hauteur de 22,7 M€ (hors CAS pensions).


Cette enveloppe permet de poursuivre le plan de requalification de la filière administrative du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse ainsi que de revaloriser le régime indemnitaire, en vue de poursuivre la convergence interministérielle des filières administrative, technique et médico-sociale. L’enveloppe finance également l’extension de l’indemnité de sujétion spéciale en éducation prioritaire aux personnels médico-sociaux non affectés mais exerçant dans un établissement classé en REP+ et la revalorisation de la grille des personnels de catégorie.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   OP@LE

Le projet Op@le porte sur la refonte du système d’information de gestion financière et comptable dans une nouvelle architecture pour adapter le cadre comptable des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) (collèges et des lycées publics) à la nouvelle réglementation budgétaire et comptable.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Finances

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

25,42

13,41

7,12

7,40

4,38

6,23

12,68

15,36

8,35

11,87

14,62

13,19

12,96

20,76

72,85

72,85

Titre 2

2,72

2,72

0,51

0,51

0,47

0,47

2,13

2,13

0,86

0,86

2,21

2,21

1,57

1,57

8,35

8,35

Total

28,14

16,13

7,63

7,91

4,86

6,70

14,82

17,49

9,21

12,73

16,82

15,39

14,54

22,34

81,20

81,20


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

44,30

81,20

+83,29 %

Durée totale en mois

56

132

+135,71 %

 

Les coûts indiqués dans le tableau ci-dessus intègrent notamment les coûts de rémunération liés à la MOE et aux indemnités de formation pour les formateurs académiques ; ceux liés aux équipes MOA et aux équipes-projet académiques (EP@C) ne sont pas ici comptabilisés.


Le coût du projet intègre la conduite du changement, particulièrement importante (35 000 utilisateurs pour un coût global estimé à 22 M€). Ce montant inclut les frais de déplacement des utilisateurs et des formateurs en académie, les indemnités des formateurs, les outils de formation développés par le titulaire dans le cadre du marché.


Les bénéfices attendus du projet Op@le sont :

  • l’amélioration de la qualité comptable et la sécurisation des données ;

  • la dématérialisation des pièces ;

  • la réponse à l’obsolescence technologique permettant de meilleures performances et une meilleure interopérabilité ;

  • une meilleure capacité d’évolution à la réglementation.


Le déploiement d’OP@LE va permettre de supprimer à terme les 8 000 serveurs mis à disposition par les collectivités pour permettre de faire fonctionner l’application actuelle GFC. Par ailleurs, la dématérialisation des processus financiers (commandes, factures, etc.) ainsi que la mise à disposition des comptes financiers vers l’infocentre DGFiP favorisent la réalisation d’économies : diminution de la consommation papier en EPLE, diminution des coûts de transport, suppression de la redevance des licences pour les logiciels de gestion des immobilisations des EPLE, diminution des frais d’archivage et de fournitures administratives afférentes. Le gain attendu après bascule de tous les établissements sur OP@LE est estimé à 4,5 M€ par an.


Fin 2023, l’application était déployée dans près de 1 500 établissements soit environ 20 % de la cible de déploiement. En février 2023, la dernière version d’Op@le mise en production a permis de couvrir l’ensemble du périmètre fonctionnel, finalisant ainsi la trajectoire initiale élaborée au démarrage du projet.


Par ailleurs, un premier accès à un outil décisionnel de restitution des données adossé à la solution a été ouvert aux utilisateurs et sera généralisé sur 2024.


Le calendrier du déploiement des établissements a été revu, pour une fin prévue en septembre 2025. En conséquence, la trajectoire budgétaire a été révisée et les montants alloués au projet ont été décalés, en partie, de 2023 vers 2024 et 2025.


Il est à noter qu’un faible écart existe avec le chiffrage indiqué dans le panorama des grands projets informatiques de la DINUM. C’est dû à une différence de périmètre entre les deux méthodes de calcul.

 

 

   SIERH

 

Année de lancement du projet

2019

Financement

Programme 214

Zone fonctionnelle principale

Ressources humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Exécution

2023
Prévision

2023
Exécution

2024
Prévision
PAP 2024

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

34,35

29,81

34,99

31,65

32,21

36,52

35,79

35,02

34,35

37,73

33,16

34,58

25,49

24,27

194,55

194,55

Titre 2

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

8,09

8,09

72,59

72,59

Total

47,25

42,71

47,89

44,55

45,11

49,42

48,69

47,92

47,25

50,63

46,06

47,48

33,58

32,36

267,14

267,14


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

192,37

267,14

+38,87 %

Durée totale en mois

74

74

 

SIERH (HORS ENSEIGNANTS)

La trajectoire pluriannuelle se décompose désormais en deux chantiers majeurs :

1/ La nouvelle trajectoire SIRH hors enseignants (2019 - 2025) ;

2/ La trajectoire SIRH étendue à la population enseignante (2025 - 2029), portant sur l’extension du déploiement de la solution RenoiRH (ou d’une solution de progiciel de gestion intégrée équivalente) aux enseignants. À ce stade, l’étude permettant d’affermir le coût total du projet devrait aboutir au printemps 2024.


Programmation nouvelle trajectoire SIRH (hors enseignant)


À l’issue des travaux de transition consécutifs à l’arrêt du programme SIRHEN menés en coordination avec la DINUM, une nouvelle trajectoire SIRH a été actée par le ministère en octobre 2019. Elle répond à une stratégie rénovée de modernisation des SIRH ministériels, s’inscrivant dans les orientations interministérielles.

Les travaux de transition ont également conduit à mettre en place un nouveau cadre de pilotage opérationnel et budgétaire avec la création d’un service à compétence nationale : le service de modernisation des systèmes d’information des ressources humaines pour l’éducation (SEMSIRH). Il est chargé de mettre en œuvre cette nouvelle trajectoire du SIRH et de réaliser les activités courantes liées à l’écosystème SIRH du ministère (maintien en conditions opérationnelles et mise en œuvre des évolutions).


Coût détaillé par nature

(en millions d’euros)



2021

et années précédentes

2022

Exécution

2023

Prévision

2023

Exécution

2024

Prévision


2025

et années

 suivantes

Total

AE

CP

AE

AE

CP

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

69,34

61,45

32,21

36,52

35,79

36,02

34,35

37,73

33,16

34,57

25,49

24,27

194,55

194,55

Titre 2

25,80

25,80

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

8,09

8,09

72,59

72,59

Total

95,14

87,25

45,11

49,42

48,69

47,92

47,25

50,63

46,06

47,48

33,58

32,36

267,14

267,14


Évolution du coût et de la durée



Au lancement

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

192,37

267,14

+38,87 %

Durée totale en mois

74

74

0,00



En 2023, le ministère a consommé les crédits qui lui ont été alloués à hauteur de 34 352 045 M€ en AE et 37 732 906 M€ en CP. Les crédits complémentaires ont permis de couvrir principalement des engagements concernant la migration RenoiRH (plan d’amélioration RenoiRH et assistance utilisateurs renforcée), la mise en œuvre des mesures nouvelles de revalorisation des enseignants (socle, pacte) ainsi que le démarrage des travaux du projet de plateforme nationale de robotisation des processus RH (RPA).


Déclinaison analytique

 Exécution 2023

 AE

 CP

Construction de la trajectoire SIRH

 16 254 827 €

18 225 919 €

Sécurisation SIRH

6 536 €

15 651 €

Migration vers la solution interministérielle RenoiRH et Transfert J&S

7 381 995 €

7 561 891 €

Réurbanisation des SIRH et Mécanisme d’échanges des données

3 812 802 €

4 432 834 €

VIRTUO

4 354 210 €

5 394 856 €

Pilotage et stratégie

705 819 €

836 338 €

Maintenance des SIRH

 15 822 350 €

17 194 731 €

Pilotage Transverse SIRH

1 316 283 €

1 433 540 €

Trajectoire enseignante

- €

- €

Délégations aux académies

200 400 €

200 400 €

EJBA et autres

758 185 €

678 316 €

Total

 34 352 045 €

37 732 906 €


  • Migration RenoiRH :


Suite à la bascule dans RenoiRH des populations administratives et techniques (135 000 dossiers), l’année 2023 a permis d’assurer une année complète en gestion dans le nouvel outil, conformément aux calendriers de gestion ministériels et en assurant les opérations de revalorisation salariale. Au regard des difficultés rencontrées par les services au cours de cette 1re année de déploiement, en particulier sur la gestion en masse, un plan d’amélioration de la solution RenoiRH a été initié dès 2023 pour accompagner les services utilisateurs. Ce plan d’amélioration de la solution sera poursuivi en 2024, avec l’objectif partagé avec le Cisirh d’améliorer la productivité et de réduire les irritants, avant la prochaine vague de migration (SIRHEN).

Enfin, le comité d’orientation stratégique SIRH du 12 décembre 2023 a arrêté la date de bascule des populations de SIRHEN en novembre 2025 pour la paie de janvier 2026, afin de tirer les enseignements de la vague 1 et de sécuriser les opérations à réaliser en amont. Ce décalage d’un an par rapport à la prévision initiale génère un écart budgétaire estimé à 6 M€ qui fera l’objet d’un suivi dans le cadre du reporting TOP50 partagé avec la DINUM.


  • Virtuo :


En 2023 et 2024, le déploiement du module recrutement de Virtuo constitue une priorité. Le nouveau portail unique candidat remplace 70 portails de recrutements actuellement opérés en académie. En 2023, dans sa phase pilote, le déploiement de cette plateforme unifiée du recrutement en académie a débuté la mi-octobre pour les services de gestion de l’académie de Versailles, et mi-décembre pour ceux de l’académie Aix-Marseille. Afin d’être au rendez-vous de la rentrée 2024, la généralisation du module recrutement en académie est réalisée en deux temps : une première vague lors de la première semaine d’avril 2024, et une seconde lors de la semaine du 13 mai 2024.


  • Évolutions SIRH :


1. Revalorisation des enseignants en 2023 (socle)

Les travaux prévus pour la rentrée scolaire 2023 sur la partie Socle ont tous été mis en production.

Des travaux sont en cours concernant la mise en place, dès la rentrée scolaire 2024, d’une évaluation des directeurs d’école et de l’avancement accéléré de ces derniers. Les travaux de réalisation ont été lancés en novembre 2023 pour une cible en production en mai 2024.


2. Revalorisation des enseignants en 2023 (Pacte)

En 2023, la mise en œuvre du Pacte dans le 2d degré a fait l’objet d’évolutions dans l’outil STS Web et la mise en œuvre d’une démarche dématérialisée Colibris sur le 1er degré. Au regard des enjeux de ce nouveau dispositif, un accompagnement a été maintenu à la suite de la mise en service des fonctionnalités de gestion du Pacte afin de traiter les signalements remontés aux académies par les chefs d’établissement et les services.


  • RPA (Robotic Process Automation) :


S’appuyant pour moitié sur un financement du Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP), le projet de création d’une plateforme nationale mutualisée portant un catalogue de processus RH robotisés et déployables à toutes les académies a été officiellement lancé le 9 novembre 2023. Cette instance a permis de partager les objectifs du projet de mise à disposition d’une plateforme ministérielle de robotisation de processus RH, et de présenter la méthodologie de travail et les échéances de court terme : mise en place d’une gouvernance permettant de sélectionner les processus à robotiser, robotisation de deux processus prioritaires en cohérence avec les orientations de la DITP (génération des attestations Pôle Emploi et recouvrement des indus de paie). Ces robots seront généralisés à l’ensemble des académies dès 2024. Au total, l’objectif vise à atteindre une soixantaine de processus RH robotisés sur 3 ans.


Le chiffrage figurant dans le panorama des grands projets informatiques de l’État varie, dans de faibles proportions, par rapport à ce qui est indiqué dans le tableau ci-dessus. Cela s’explique par le décalage qui existe entre l’actualisation de la trajectoire budgétaire et la déclaration à la DINUM, mais également par le périmètre retenu. Les projets en phase de pré-étude ne sont pas intégrés au panorama.

SIERH ENSEIGNANTS

Á partir de l’exercice 2025, les projets de la nouvelle trajectoire SIRH (2020-2025) seront achevés et entreront donc dans une phase de maintenance opérationnelle.


Le projet majeur de la trajectoire « enseignante » vise à assurer le remplacement des applications cœurs SIRH de gestion des populations enseignantes des 1er et 2d degrés (plus d’un million d’agents géré dans les logiciels « historiques » EPP & AGAPE). Elle vise par ailleurs à réurbaniser la totalité des applications « satellite » (en particulier celles du mouvement) afin de rationaliser le parc applicatif et créer un parcours « agent » cohérent et unifié autour du portail « Colibris – Mon Portail RH » et de l’application mobile eColibris. Plus généralement, l’objectif est d’outiller l’ensemble des processus de gestion sans rupture de la chaîne. À l’issue de cette trajectoire, le ministère sera en mesure d’assurer le décomissionnement des applications « historiques ».


Coût détaillé par nature

(en millions d’euros)



2022

et années

 précédentes

2023

Exécution

2023

Prévision

2024

Prévision

2025

et années

suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

201,46

201,46

201,46

201,46

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

56,41

56,41

56,41

56,41

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

257,87

257,87

257,87

257,87


Évolution du coût et de la durée



Au lancement

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

257,87

257,87

0,00

Durée totale en mois

60

60

0,00



La programmation de l’extension aux populations enseignantes de la solution RenoiRH (ou d’une solution de progiciel de gestion intégrée équivalente) nécessite l’affermissement du coût total du projet. Une première estimation est incluse et sera actualisée à l’issue de la pré-étude en cours avec le Cisirh (fin du premier trimestre 2024).

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2023

 

CP 2023

 

 

 

AE ouvertes en 2023 *
(E1)

1 123 193 208

 

CP ouverts en 2023 *
(P1)

858 910 765

 

 

 

AE engagées en 2023
(E2)

802 471 404

 

CP consommés en 2023
(P2)

832 907 589

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E3)

285 635 644

 

dont CP consommés en
2023 sur engagements
antérieurs à 2023

(P3 = P2 – P4)

649 076 267

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2023
(E4 = E1 – E2 – E3)

35 086 160

 

dont CP consommés
en 2023 sur
engagements 2023

(P4)

183 831 322

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 brut
(R1)

640 068 288

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
(R2)

-58 906

 

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022 net

(R3 = R1 + R2)

640 009 382



CP consommés en 2023
sur engagements
antérieurs à 2023
(P3 = P2 – P4)

649 076 267



=

Engagements ≤ 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R4 = R3 – P3)

-9 066 885

 

 

AE engagées en 2023


(E2)

802 471 404



CP consommés en 2023
sur engagements 2023

(P4)

183 831 322



=

Engagements 2023 non
couverts par des paiements
au 31/12/2023
(R5 = E2 – P4)

618 640 082

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

(R6 = R4 + R5)

609 573 197

 

 

Estimation des CP 2024
sur engagements non
couverts au 31/12/2023
(P5)

150 528 597


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2023 + reports 2022 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2024
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2023
(P6 = R6 – P5)

459 044 600

 

 

Justification par action

ACTION

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

463 533 045
590 730 295

 
118

463 533 045
590 730 413

463 533 045
590 730 295

 
273

463 533 045
590 730 568

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

463 533 045

590 730 295

463 533 045

590 730 295

Rémunérations d’activité

283 519 047

359 203 248

283 519 047

359 203 248

Cotisations et contributions sociales

168 943 211

216 127 664

168 943 211

216 127 664

Prestations sociales et allocations diverses

11 070 787

15 399 383

11 070 787

15 399 383

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

118

 

273

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

118

 

273

Total

463 533 045

590 730 413

463 533 045

590 730 568

 

 

ACTION

02 – Évaluation et contrôle

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Évaluation et contrôle

82 086 286
101 661 086

5 995 647
9 825 421

88 081 933
111 486 507

82 086 286
101 661 086

5 995 647
9 625 882

88 081 933
111 286 968

 

L’action « Évaluation et contrôle » rassemble les crédits de rémunération de l’Inspection générale de l’éducation, des sports et de la recherche (IGÉSR), ainsi que les crédits de rémunération et de fonctionnement du Conseil d’évaluation de l’école (CEE), de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) et des services statistiques académiques.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

82 086 286

101 661 086

82 086 286

101 661 086

Rémunérations d’activité

50 250 629

64 972 226

50 250 629

64 972 226

Cotisations et contributions sociales

29 877 777

36 018 972

29 877 777

36 018 972

Prestations sociales et allocations diverses

1 957 880

669 888

1 957 880

669 888

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 995 647

8 930 354

5 995 647

8 700 060

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 995 647

8 920 554

5 995 647

8 690 261

Subventions pour charges de service public

 

9 800

 

9 800

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

 

 

30 754

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

 

 

30 754

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

895 067

 

895 067

Transferts aux autres collectivités

 

895 067

 

895 067

Total

88 081 933

111 486 507

88 081 933

111 286 968

 

L’exécution des dépenses hors titre 2, corrigée des erreurs d’imputation, s’élève à 9 813 586 € en AE et 9 614 047 € en CP (titres 3, 5 et 6). En effet, certaines dépenses étaient imputées à tort sur l’action 2 en lieu et place de l’action 8.


dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 995 647

8 920 554

5 995 647

8 690 261

Subventions pour charges de service public


9 800


9 800


Les dépenses de fonctionnement, corrigées des erreurs d’imputation, se sont élevées à 8 918 520 € en AE et 8 688 226 € en CP. Elles se décomposent comme suit :


1. Opérations d’évaluation, de modernisation numérique et de prospective : 7 597 137 € en AE et 7 362 097 € en CP


Ces opérations regroupent des dépenses de fonctionnement et des dépenses d’études et d’évaluations ayant permis de financer, notamment :

  • l’évaluation exhaustive des élèves de 6e (depuis la rentrée 2017) et des élèves de 4e (à compter de la rentrée 2023), les expérimentations aux niveaux 5e et 3e en vue de l’extension à la rentrée 2024 ;

  • la réalisation et la publication d’études sur des thématiques telles que l’impact de la crise sanitaire, l’égalité des chances et la mixité sociale, les acquis des élèves, le bien-être à l’école, les salaires des enseignants et leur parcours, etc. (54 notes d’information en 2023) ainsi que des publications statistiques de référence sur le système éducatif ;

  • les évaluations comme le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) et Teaching and Learning International Study (TALIS), enquête internationale sur les enseignants, l’enseignement et l’apprentissage, en coordination avec l’Organisation de coopération et de développement européenne (OCDE) ;

  • les évaluations du Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS), Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS), International Computer and Information Literacy Study (ICILS) et International Civic and Citizenship Éducation Study (ICCS) qui s’intéressent aux performances scolaires en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, ainsi qu’aux compétences sociales et civiques, sous l’égide de l’association internationale pour l’évaluation des compétences scolaires (IEA) ;

  • le dispositif CEDRE (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon), qui établit des bilans nationaux, tous les cinq ou six ans, des acquis des élèves en fin d’école et en fin de collège ;

  • le dispositif d’évaluation des compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Les évaluations sont réalisées chaque année en alternant les niveaux visés (fin de 6e en 2021 et fin de 3e en 2022, fin de CE2 en 2023), ces évaluations sur échantillons permettent de renseigner les indicateurs du RAP portant sur la maîtrise des compétences du socle commun dans les domaines 1 et 4 ;

  • l’évaluation exhaustive des élèves à l’entrée du CP et du CE1, ainsi qu’en milieu de CP (depuis la rentrée 2018) et en début de CM1 (à compter de la rentrée 2023), les expérimentations aux niveaux CE2 et CM2 en vue de l’extension à ces niveaux à la rentrée 2024 ;

  • en matière de politiques publiques, l’évaluation depuis septembre 2017 de l’effet de la mesure de dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire (dont les travaux se sont poursuivis en 2023 avec l’analyse des effets de long terme) et la dernière vague d’enquêtes (auprès d’élèves de 6e, de leurs professeurs et des chefs d’établissement de l’échantillon) de l’étude ELAINE au cycle 3, déployée dans le cadre du volet 3 « Équipements et ressources associées » de l’action « Innovation Numérique pour l’Excellence Éducative » du PIA et l’enrichissement des analyses déjà publiées pour l’étude ELAINE au cycle 4 ;

  • les travaux d’analyse de la seconde édition de l’enquête EPODE visant à décrire les gestes et postures professionnels des enseignants à l’école élémentaire et au collège ;

  • les travaux d’analyse de l’enquête sur les pratiques d’enseignement spécifiques aux contenus (PRAESCO) en français visant à documenter les approches pédagogiques d’enseignants de CM2 et 3e sur des objets d’enseignement ciblés du français ;

  • les travaux d’analyse de l’enquête sur les pratiques d’enseignement en petite et grande sections dans le cadre du PANEL 2021 visant à documenter les dispositifs pédagogiques auxquels sont exposés les élèves du Panel 2021 respectivement lors de leur première et dernière année de scolarisation ;

  • la mise en œuvre de la deuxième édition du baromètre du bien-être au travail des personnels du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ), qui vise à suivre et comprendre l’évolution de la qualité de vie au travail des personnels exerçant en école ou en établissement, ainsi qu’une étude complémentaire sur les données de la première édition et l’exploitation statistique des questionnaires d’auto-évaluation du harcèlement.


Ces évaluations, comme les autres enquêtes menées par le MENJ, ont vocation à enrichir le système d’information statistique, qui repose également sur un ensemble d’actions :

  • le développement et la maintenance des applications et des bases de données statistiques et d’aide à la décision (systèmes d’analyse statistique, évaluations sur support numérique, aide au pilotage du numérique à l’école, indicateurs pour le dialogue de gestion entre administration centrale et académies, application d’aide au pilotage des établissements et des écoles, outil d’observation de la mixité sociale, entrepôt de données statistiques, etc.), ainsi que les plates-formes techniques correspondantes ;

  • le développement du suivi de l’insertion dans l’emploi des jeunes sortant de formation professionnelle, sous statut scolaire ou par la voie de l’apprentissage et la consolidation du dispositif de mesure InserJeunes d’appariement de données administratives, élaboré par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le MENJ.


2. Frais de déplacement : 1 311 583 € en AE et 1 316 330 € en CP 


Les frais de déplacement des 277 membres de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) et des 10 inspecteurs santé et sécurité au travail (ISST) sont maîtrisés par rapport à 2022. Ils s’élèvent à 1,31 M€ en AE et 1,32 M€ en CP dont 108 457 € de charges à payer en 2023.

Le nombre de missions est de 3 786 (5 660 prévues en LFI). Le coût moyen par mission est de 319 € (253 € en LFI. 3 630 missions ont été réalisées en 2022 pour un coût moyen à 336 €).

L’augmentation du coût moyen constatée par rapport à la LFI s’explique notamment par la revalorisation des taux d’indemnité de mission intervenue en gestion d’une part, et de la revalorisation des indemnités kilométriques (+10 % depuis 2022) d’autre part.


dépenses D’INVESTISSEMENT


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État





Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État




30 754


Les dépenses d’investissement relatives aux moyens informatiques nécessaires à la réalisation des études et des évaluations s’élèvent à 30 754 € en CP. Ces dépenses couvrent les AE engagées en 2022.

 dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités territoriales





Transferts aux autres collectivités


895 067


895 067


Les dépenses d’intervention s’élèvent à 895 067 € en AE et CP. Elles concernent notamment le financement de deux conventions conclues entre le MENJ et :

  • l’International Association for Évaluation of Éducational Achievement (IEA), dans le cadre de la participation de la France aux différents projets internationaux dans le domaine des statistiques, de l’évaluation et de la comparaison des systèmes éducatifs (évaluations PIRLS, TIMSS, ICILS) ;

  • l’OCDE portant sur les contributions de la France aux enquêtes PISA et TALIS ainsi qu’aux groupes de travail sur les indicateurs internationaux (INES WP, INES LSO, INES NESLI).

 

ACTION

03 – Communication

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Communication

10 207 266
13 274 322

4 825 465
7 661 553

15 032 731
20 935 875

10 207 266
13 274 322

4 825 465
7 567 808

15 032 731
20 842 130

 

L’action « Communication » rassemble les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés chargés du pilotage et de la mise en œuvre des politiques d’information et de communication écrite, télématique et audiovisuelle du ministère, ainsi que les crédits de fonctionnement de la Délégation à la communication qui pilote ces activités et coordonne les réseaux des chargés de communication.

 

L’exécution hors dépenses de personnel de l’action 3 s’élève à 7 661 553 € en AE et 7 567 808 € en CP.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

10 207 266

13 274 322

10 207 266

13 274 322

Rémunérations d’activité

6 243 254

8 745 988

6 243 254

8 745 988

Cotisations et contributions sociales

3 720 227

4 412 893

3 720 227

4 412 893

Prestations sociales et allocations diverses

243 785

115 442

243 785

115 442

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

4 825 465

7 660 753

4 825 465

7 567 008

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 825 465

7 660 753

4 825 465

7 567 008

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

800

 

800

Transferts aux collectivités territoriales

 

800

 

800

Total

15 032 731

20 935 875

15 032 731

20 842 130

 

dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 825 465

7 660 753

4 825 465

7 567 008


Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 7 660 753 € en AE et 7 567 008 € en CP. Elles couvrent l’ensemble des opérations de communication du ministère sur le périmètre enseignement scolaire. Elles sont principalement réparties comme suit :


Rubriques

CP

Principales réalisations 2023

Organisation de campagnes de communication institutionnelles, d’évènements et de salons

5 775 155 €

Campagne recrutement des professeurs :

  • Campagne d’image et de promotion du métier de professeur « Un professeur ça change la vie » diffusée en juin-juillet 2023 (2 293 449 €) ;

  • Campagne média pour soutenir la période d’inscription aux concours 2024 diffusée de septembre à décembre 2023 et programme relationnel à destination des inscrits (1 525 929 €)

Salon européen de l’éducation (207 865 €)

Campagne de lutte contre le harcèlement à l’école, clips de sensibilisation et évènement de mobilisation (134 214 €)

Cycle de webinaires à grande échelle à destination des chefs d’établissement pour la mise en œuvre des réformes dont la réforme des lycées professionnels (92 049 €)

Campagne/achat médias et achat de mots clés : orientation post-bac, lycée professionnel, école inclusive, pré-recrutement et professionnalisation, développement durable (90 708 €)

Évènements de lancement et de restitution des groupes de travail « Choc des savoirs » (71 114 €)

Concours général (41 515 €)

Salon des Maires et des Collectivités (29 409 €)

Campagne « 30 minutes d’Activité Physique Quotidienne » (12 877 €)

Valorisation des éco-délégués (10 002 €)

Pacte de Performance (9 647 €)

Communication digitale et développement, évolution et maintenance des sites web présentant les politiques conduites par le ministère

667 464 €

Maintenance des sites ministériels (235 930 €) et des sites académiques (59 186 €)

Refonte et évolutions majeures de sites : conception, développements, marquage statistiques, accompagnement des sites institutionnels des ministères (190 752 €) et des sites académiques (1 787 €)

Outils de gestion et de modération des réseaux sociaux, de notifications des internautes et de gestion des campagnes digitales (52 307 €) ; accessibilité téléphonique (25 807 €)

Veille & analyse médias et réseaux sociaux & ressources numériques

654 299 €

Veille et analyse média Éducation nationale, Jeunesse et Sports (436 575 €)

Veille réseaux sociaux Éducation nationale, Jeunesse et Sports (162 384 €)

Création graphique et édition

309 733 €

Reportages photos (112 594 €)

Rapport de la médiatrice (7 470 €) ; guide pour la construction du nombre à l’école maternelle (11 312 €) ; rapports d’activité (8 988 €) ; campagne de lutte contre l’homophobie (4 100 €) ; dossiers sur la mixité sociale et scolaire (3 800 €) ; support de communication pour revaloriser la voie professionnelle (5 580 €) ; création graphique et support de communication sur la grande cause nationale (39 090 €) ; campagne « colonies de vacances » (2 520 €)

Réalisation d’études

160 357 €

Évaluation de la campagne d’image et de promotion du métier de professeur « Un professeur ça change la vie » (49 666 €)

Baromètre de rentrée scolaire (48 386 €)

Autres enquêtes quantitatives (56 201 €)

TOTAL

7 567 008 €




L’écart à la LFI s’explique principalement par la campagne d’image et de revalorisation du métier de professeur de grande ampleur qui a été réalisée pour la première fois en 2023. Elle s’inscrit dans un cadre général de difficulté de recrutement et d’attractivité des métiers de la fonction publique. Cette campagne a permis de renforcer le soutien à l’inscription aux concours enseignants 2024 et a coûté 3,8 M€.


dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités locales


800


800


Les dépenses d’intervention s’élèvent à 800 € en AE et en CP et correspondent au transport des élèves du collège Clément Guyard de Créteil pour une séquence de chant choral lors de la présentation des vœux du ministre aux personnels à la Sorbonne le 25 janvier 2023.






 

ACTION

04 – Expertise juridique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Expertise juridique

11 691 763
19 153 713

5 979 908
-2 645 730

17 671 671
16 507 983

11 691 763
19 153 713

5 979 908
-2 620 013

17 671 671
16 533 700

 

Cette action regroupe :

  • les crédits de rémunération des personnels en charge de l’expertise juridique ;

  • les crédits de fonctionnement du médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur (qui reçoit les réclamations individuelles concernant le fonctionnement du service public de l’éducation nationale dans ses relations avec les usagers et ses agents), ainsi que de la direction des affaires juridiques ;

  • les crédits relatifs aux frais de justice et aux réparations civiles.

 

Les crédits inscrits sur cette action permettent :

  • la mise à disposition de tous les services et personnels du ministère d’outils et d’informations permettant de sécuriser juridiquement leur action (notamment en les assistant lors de la production de normes juridiques) ;

  • la constitution de documentation (centre de documentation spécialisé chargé de diffuser l’information juridique à tous les services du ministère, base de données jurisprudentielles de l’éducation nationale) ;

  • d’élaborer des publications juridiques (notamment la lettre d’information juridique, CIDJ-info) ;

  • d’apporter conseil et assistance en cas de contentieux.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

11 691 763

19 153 713

11 691 763

19 153 713

Rémunérations d’activité

7 151 243

12 046 442

7 151 243

12 046 442

Cotisations et contributions sociales

4 261 280

6 916 329

4 261 280

6 916 329

Prestations sociales et allocations diverses

279 240

190 942

279 240

190 942

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 979 908

-2 646 430

5 979 908

-2 620 713

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 979 908

-2 646 430

5 979 908

-2 620 713

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

700

 

700

Transferts aux ménages

 

700

 

700

Total

17 671 671

16 507 983

17 671 671

16 533 700

 

L’exécution hors dépenses de personnel de l’action 4 s’élève à ‑2 645 730 € en AE et ‑2 620 013 € en CP en 2023. Ces montants négatifs s’expliquent par un rétablissement de crédits lié au paiement d’un contentieux en 2022, pour un montant de 9,5 M€ en AE et en CP.

L’arrêt du 5 juillet 2023 rendu par la 1re chambre civile de la cour d’appel de Rouen a infirmé le jugement n° 17/04483 du 4 janvier 2022 par lequel le tribunal judiciaire d’Évreux a condamné l’État à verser à la CPAM de l’Eure la somme de 9 349 378,35 euros correspondant aux frais médicaux futurs capitalisés. Par voie de conséquence, la CPAM de l’Eure a reversé cette somme à l’État, qui l’a pris en compte via un rétablissement de crédits.

 

 dépenses de fonctionnement

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 979 908

‑2 645 730

5 979 908

‑2 620 013

 

L’exécution des dépenses de fonctionnement s’élèvent à ‑2 645 730 € en AE et ‑2 620 013 € en CP.

L’écart par rapport à la LFI (5,98 M€ en AE et en CP) est de ‑8,6 M€ en AE et en CP mais ne reflète pas la tendance générale du fait du rétablissement de crédits susmentionnés. Hors rétablissements de crédits, la consommation est de 7,1 M€.

 

Les dépenses de fonctionnement liées aux activités d’expertise juridique se décomposent de la manière suivante :

 

 

Opérations réalisées en 2023

Montant (en CP)

Condamnations prononcées à l’encontre de l’État par des décisions juridictionnelles : décisions des juridictions administratives, judiciaires, (civiles et pénales) et par des juridictions spécialisées (tribunaux des affaires de sécurité sociale, par exemple)

‑6 629 306 €

Condamnations résultant de la mise en cause de l’État sur le fondement de l’article L. 911-4 du code de l’éducation

1 380 788 €

Indemnisations des dommages causés aux tiers par des véhicules administratifs

3 165 €

Indemnisations accordées à la suite d’accords amiables

504 277 €

Paiement des consultations juridiques suscitées par le MENJSJOP, le MESRI et les services déconcentrés

252 931 €

Paiements au titre de la protection fonctionnelle (article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires)

908 183 €

Indemnisation pour le compte du FIVA

959 949 €

TOTAL

‑2 620 013 €

 

L’essentiel de la dépense hors titre 2 de l’action 4 est réalisé par les services déconcentrés. L’administration centrale représente 0,1 % du total (hors rétablissements de crédits).

 

Les dépenses résultant des condamnations prononcées à l’encontre de l’État ou résultant de sa mise en cause constituent 61 % des dépenses de l’action 4 (hors rétablissements de crédits).

 

Si ces dépenses sont par nature aléatoires, elles s’accroissent de manière continue ces dernières années, comme le montre la trajectoire suivante depuis 2016 :

 

 

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

2023

Dépenses en CP d’expertises juridiques

(en €)

4 647 709

5 263 243

6 645 295

7 382 802

7 533 561

6 370 595

10 701 265*

7 124 810**

 

*Hors règlement de 9 536 367 € au titre de la condamnation pour un accident scolaire exceptionnel.

** Hors rétablissements de crédits dont 9 349 378,35 euros en application de l’arrêt du 5 juillet 2023 rendu par la 1re chambre civile de la cour d’appel de Rouen.

 

 

 

 

ACTION

05 – Action internationale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Action internationale

5 421 591
6 133 757

6 905 773
6 760 257

12 327 364
12 894 013

5 421 591
6 133 757

6 905 773
6 739 028

12 327 364
12 872 785

 

L’action 5 « action internationale » regroupe les crédits de rémunération des personnels en charge de cette activité, les crédits de formation professionnelle et d’actions de promotion, les crédits de fonctionnement de la Délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC) et les subventions octroyées par le ministère à des associations, institutions internationales ou opérateurs au titre de la réalisation de projets éducatifs à dimension européenne et internationale.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

5 421 591

6 133 757

5 421 591

6 133 757

Rémunérations d’activité

3 316 105

3 858 329

3 316 105

3 858 329

Cotisations et contributions sociales

1 975 999

2 231 886

1 975 999

2 231 886

Prestations sociales et allocations diverses

129 487

43 542

129 487

43 542

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

4 413 083

5 019 559

4 413 083

4 990 483

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

245 298

509 611

245 298

480 535

Subventions pour charges de service public

4 167 785

4 509 948

4 167 785

4 509 948

Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 492 690

1 740 697

2 492 690

1 748 545

Transferts aux collectivités territoriales

 

740 463

 

740 463

Transferts aux autres collectivités

2 492 690

1 000 235

2 492 690

1 008 083

Total

12 327 364

12 894 013

12 327 364

12 872 785

 

L’exécution hors dépenses de personnel de l’action 5 s’élève à 6 760 257 € en AE et 6 739 028 € en CP. L’exécution au titre des fonds de concours et attributions de produits s’élève à 338 682 € en AE et 314 886 € en CP dont 304 939 € en AE et 281 143 € en CP issus du fonds de concours n° 1-1-00406 « Erasmus + programme européen ».


dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

245 298

509 611

245 298

480 535

Subventions pour charges de service public

4 167 785

4 509 948

4 167 785

4 509 948


L’année 2023 a été marquée par une reprise dynamique des actions et projets menés avec les pays partenaires européens et internationaux ainsi que des mobilités.


Les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 5 019 559 € en AE et 4 990 483 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2023 de +0,6 M€ en AE et en CP est principalement dû à une reprise d’activité matérialisée par un léger ressaut des dépenses de fonctionnement courant. Ces dépenses se décomposent de la manière suivante :


  • des dépenses de fonctionnement courant en matière de relations internationales : 509 611 € en AE et 480 535 € en CP.


Ces crédits financent les frais d’interprétariat et de traduction, la mission d’audit relative à la déclaration annuelle de gestion de l’agence Erasmus + France / Éducation Formation, ainsi que deux réunions avec les délégations académiques aux relations européennes et internationales et à la coopération (DAREIC) et un Peer Learning Activity (PLA) ayant pour thème la lutte contre les inégalités sociales et territoriales dans et par l’éducation.

Le recours important à la plateforme numérique de ressources pédagogiques Imaginécole a été poursuivi avec ses développements sur la formation des professeurs. Un appui financier à l’edTech Maskott a permis d’assurer la maintenance de la plateforme Tactiléo, mais aussi d’assurer la formation des usagers.


  • des subventions pour charges de service public allouées à différents opérateurs publics : 4 509 948 € en AE et en CP.


Ces subventions ont financé les actions suivantes :

  • France Éducation International (FEI) pour des missions confiées au titre de la préparation et de la supervision d’épreuves scientifiques orales dans le cadre de l’organisation des épreuves de l’option internationale du baccalauréat (OIB) ainsi que de l’organisation de séminaires de formation (4 158 375 € en AE et en CP) ;

  • les indemnités forfaitaires versées à FEI et destinées aux inspecteurs pédagogiques américains et japonais pour la préparation et la supervision des épreuves spécifiques de l’OIB (53 586 € en AE et en CP) ;

  • le soutien au fonctionnement du GIP Agence Erasmus+ France / Éducation Formation : cette contribution obligatoire a pour objectif de créer les conditions de la mise en œuvre du volet éducation/formation du programme Erasmus+ dans le respect d’un programme de travail national validé par la Commission européenne (232 582 € en AE et en CP);

  • l’appui au développement du numérique éducatif des pays partenaires en Afrique et au Moyen-Orient avec le réseau CANOPE (42 000 € en AE et en CP);

  • les actions de formation et d’immersion avec les INSPE de Grenoble et Toulouse (18 405 € en AE et en CP) ;

  • le développement du réseau « LéA » (Lieu d’éducation Associé) tripartite France-Liban-Québec avec l’Institut français de l’Éducation au sein de l’École normale supérieure (ENS) de Lyon. L’objectif de ce projet est de fonder des recherches en éducation sur l’action conjointe entre chercheurs et acteurs du terrain (5 000 € en AE et en CP).


dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités territoriales


740 463


740 463

Transferts aux autres collectivités

2 492 690

1 000 235

2 492 690

1 008 083


L’exécution des dépenses d’intervention s’élève à 1 740 697 € en AE et 1 748 545 € en CP.


Les dépenses d’intervention ont été marquées par la reprise dynamique de plusieurs partenariats engagés par le MENJ, suspendus au cours des exercices précédents en raison de la crise sanitaire. Les orientations suivies et les dépenses engagées sont les suivantes :


1. Des actions de promotion linguistique, mobilité et formation continue des personnels encadrants (1 043 017 € en AE et en CP) :


Le ministère a financé, à titre d’exemple :

  • le fonctionnement de l’agence ProTandem de Sarrebruck ainsi que le programme franco-allemand d’échanges d’élèves en formation professionnelle initiale et continue. Le nombre d’échanges a augmenté depuis la reprise post crise sanitaire : 59 échanges en 2023, 42 échanges en 2022, 13 en 2021 ;

  • la plateforme franco-allemande « Écoles-Entreprises » avec la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie (CFACI) dont la convention triennale d’objectifs est arrivée à échéance en 2023.


2. Les actions de coopération éducative, linguistique, culturelle et au développement des partenariats à travers le monde (196 044 € en AE et 203 892 € en CP)  :


  • Amérique du Nord : l’appel à projet franco-américain 2023 avait pour objectif de soutenir et développer la coopération déconcentrée entre académies françaises et États américains, de dynamiser la mise en œuvre des conventions de partenariat, et d’accompagner les projets scolaires franco-américains innovants ;

  • Amérique latine : les actions de coopération avec les pays de la Caraïbe ont repris grâce au soutien financier apporté aux académies ;

  • Pays d’Asie : le partenariat entre la France et le Japon avec l’association COLIBRI, favorisant les échanges d’élèves de ces deux pays s’est poursuivi tout comme les projets d’éducation au développement durable (EDD) organisé entre les académies et l’ONG Friendship à destination du Bangladesh ;

  • Afrique et Maghreb : la relance des actions académiques et des partenariats éducatifs a conduit le MENJSJOP à poursuivre son soutien financier notamment pour l’aide à la formation des cadres éducatifs des pays partenaires (Kenya, Égypte, Djibouti, Cameroun, Sénégal, Bénin, Afrique du sud) ;

  • Moyen-Orient  : le renforcement des relations franco-libanaises fondé sur un projet de coopération déconcentrée impliquant 7 académies et visant l’amélioration de l’enseignement du français dans les établissements libanais par les échanges de personnels de direction et d’enseignants se poursuit. Des projets de coopération déconcentrée de même nature ont été initiés avec l’Égypte, impliquant 3 académies.


3. L’action de la France dans les instances européennes et internationales ayant vocation à soutenir des projets éducatifs (338 636 € en AE et en CP) :


  • la contribution au fonctionnement et au programme d’activités de l’Agence européenne pour l’éducation adaptée et inclusive (EASNIE), qui sert de plateforme de collaboration entre les États membres et œuvre dans le domaine de l’éducation inclusive ;

  • la participation financière aux actions de la Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) qui coordonne et anime le réseau du système des écoles associées de l’UNESCO et le réseau des clubs français pour l’UNESCO ;

  • la contribution au budget de l’Observatoire de l’enseignement de l’histoire en Europe, qui a notamment pour but de promouvoir les valeurs du Conseil de l’Europe consacrées dans son statut.


4. La valorisation et la diffusion de la langue française, une priorité réaffirmée du MENJ qui soutient les organismes suivants (163 000 € en AE et en CP) :


  • la Conférence des ministres de l’Éducation des États et Gouvernements de la francophonie (CONFEMEN) dont la perspective, dans le cadre de son plan stratégique pour la période 2022-2026, est de renforcer et de renouveler son appui aux États et gouvernements membres pour la transformation de leurs systèmes éducatifs ;

  • la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF).


 

ACTION

06 – Politique des ressources humaines

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Politique des ressources humaines

651 931 277
594 664 920

149 007 172
134 673 476

800 938 449
729 338 396

651 931 277
594 664 920

140 307 172
126 612 313

792 238 449
721 277 233

 

L’action « Politique des ressources humaines » regroupe les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services académiques chargés de la gestion des ressources humaines, les crédits de formation des personnels non enseignants et des apprentis aux métiers administratifs et techniques, les remboursements de frais de changement de résidence, de congés bonifiés et de congés administratifs, les crédits d’organisation des concours de recrutement de l’ensemble des personnels, les crédits d’action sociale et les crédits relatifs aux subventions d’équipement à caractère éducatif et social en faveur des personnels du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

651 931 277

594 664 920

651 931 277

594 664 920

Rémunérations d’activité

398 752 444

355 720 822

398 752 444

355 720 822

Cotisations et contributions sociales

237 608 439

204 305 246

237 608 439

204 305 246

Prestations sociales et allocations diverses

15 570 394

34 638 851

15 570 394

34 638 851

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

149 007 172

129 857 227

140 307 172

121 981 408

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

149 007 172

129 707 227

140 307 172

121 831 408

Subventions pour charges de service public

 

150 000

 

150 000

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

4 816 249

 

4 630 905

Transferts aux ménages

 

218 729

 

231 928

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 508 459

 

1 429 567

Transferts aux autres collectivités

 

3 089 062

 

2 969 409

Total

800 938 449

729 338 396

792 238 449

721 277 233

 


 dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

142 007 172

129 857 227

133 307 172

121 981 408


Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution hors dépenses de personnel s’élève à 129 849 071 € en AE et 121 973 252 € en CP.


1. Frais de changement de résidence, congés administratifs et congés bonifiés (35 349 267 € en AE et 35 371 637 € en CP)


Les dépenses de fonctionnement relatives aux frais de changement de résidence, aux congés administratifs et aux congés bonifiés s’élèvent à 35 371 637 € en CP. Cela représente +2,7 M€ par rapport à la LFI.


Synthèse des dépenses exécutées en 2023 :



Nombre de dossiers traités

Coût moyen d’un dossier (en €)

Coût total (en €)

Changement de résidence métropole

5 025

 1 759

8 841 344

Changement de résidence : DOM (dont Mayotte)

801

 6 114

4 897 431

Changement de résidence : COM

757

13 619

10 309 277

Congés bonifiés et administratifs

4 040

2 803

11 323 585

TOTAL

10 623

3 330

35 371 637


Les dépenses sont en hausse de 8,1 % par rapport à la LFI 2023.


Cette hausse s’explique, d’une part, par les dispositions légales impactant ces dispositifs :

  • L’arrêt de la Cour administrative d’appel de Lyon[1] du 10 décembre 2018 considère que l’indemnité forfaitaire de frais de changement de résidence à l’occasion des déplacements effectués entre un territoire d’outre-mer et la métropole ne doit pas être réduite de 20 % lorsque le changement de résidence est consécutif à une demande de changement d’affectation telle qu’indiquée par le décret n° 98-844 du 22 septembre 1998 ;

  • Le décret n° 2014-729 du 27 juin 2014 portant application à Mayotte des dispositions relatives aux congés bonifiés pour les magistrats et fonctionnaires (en lieu et place des congés administratifs) met fin au système d’affectation à durée limitée de 4 ans pour les fonctionnaires affectés à Mayotte sous le régime du décret n° 96-1027 du 26 novembre 1996 relatif à la situation des fonctionnaires de l’État et de certains magistrats de la collectivité territoriale de Mayotte.


D’autre part, la hausse est due à la progression des coûts des transports aériens. Ces derniers ont été fortement impactés par l’augmentation des prix des produits pétroliers raffinés des carburants, d’une inflation élevée et de la reprise de l’activité aérienne (post COVID).



2. Les concours de recrutement de personnels et honoraires médicaux (19 538 550 € en AE et 19 359 601 € en CP, hors titre 2)


Les dépenses hors titre 2 relatives aux concours et honoraires médicaux se sont élevées à 19,54 M€ en AE et 19,36 M€ en CP. L’écart par rapport à la LFI 2023 est de +11 % en AE (soit +1,9 M€) et +10 % en CP (soit +1,8 M€). Cette augmentation concerne les frais de déplacement et les indemnités de jury et résulte principalement de la hausse du nombre de candidats (+6 %). Les dépenses de frais de déplacement s’élèvent à 6,4 M€.


Les concours de recrutement de personnels : 18 517 127 € en AE et 18 337 027 € en CP (titre 3)


18 337 027 € en CP ont été consommés au titre des concours de recrutement de personnels sur le titre 3. Ces dépenses couvrent les frais de déplacement des jurys (remboursements ou paiements directs des frais de transports et d’hébergement) et les frais d’organisation des concours (dépenses de locations de salles, de matériels, de copies, de sujets). Sur ce montant, la part exécutée par le service inter-académique des examens et concours (SIEC) d’Île-de-France s’élève à 2 210 063 €.


Enfin, il convient de noter que, bien que budgétés sur le titre 3, 562 388 € en AE et 562 584 € en CP ont été exécutés pour le financement de concours de recrutement de personnels versés sous forme de dépenses d’intervention (titre 6) dans le cadre de transferts aux collectivités locales et autres collectivités.


Les honoraires médicaux : 459 036 € en AE et 459 990 € en CP


La dépense constatée au titre des honoraires relatifs aux visites médicales obligatoires de contrôle, d’expertise et d’embauche effectuées par un médecin sans lien hiérarchique avec l’État s’est élevée à 459 990 € en CP, soit ‑1,7 % par rapport à la LFI 2023.


3. La formation (13 634 424 € en AE et 12 459 228 € en CP sur le hors titre 2)


Les dépenses de fonctionnement hors titre 2 au titre de la formation s’élèvent à 13 634 424 € en AE et 12 459 228 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2023 est de ‑5,3 M€ en AE et ‑6,5 M€ en CP, et s’explique notamment par une tension sur le P214, en l’absence de dégel intégral de la réserve, ayant contraint à des redéploiements de crédits de la brique formation vers d’autres briques en fin de gestion par les services centraux et déconcentrés (notamment systèmes d’information, frais de changement de résidence et congés bonifiés, examens et concours et frais de déplacement).


  • La formation initiale et continue – hors IHEEF (7 382 984 € en AE et 7 236 113 en CP)


Les dépenses de formation initiale et continue s’élèvent à 7 382 984 € en AE et 7 236 113 en CP imputées sur le titre 3 et correspondent à :

  • la formation professionnelle statutaire des personnels de la jeunesse et des sports ;

  • la formation continue, inscrite au programme national de formation (PNF), des personnels de la jeunesse et des sports ainsi que des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé (non enseignants) du MENJ.


La formation professionnelle statutaire (FPS) des personnels de la jeunesse et des sports


Elle concerne quatre catégories de personnels : les conseillers d’éducation populaire et de jeunesse (CEPJ), les conseillers techniques et pédagogiques supérieurs (CTPS), les inspecteurs de la jeunesse et des sports (IJS) et les professeurs de sport (PS).


Cette formation repose sur un partenariat conventionné (2021-2024) avec le Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS) de Poitiers, opérateur national de la formation. Cette convention de formation permet de financer les dépenses de conception et de mise en œuvre des actions de formation (coordination, ingénierie, organisation) ainsi que les charges de personnel relevant directement du dispositif de formation statutaire des agents concernés.


Les frais d’hébergement, de restauration et de mise à disposition des installations pédagogiques, font l’objet d’un forfait journalier par stagiaire, arrêté chaque année par le conseil d’administration du CREPS de Poitiers. Le nombre de stagiaires accueillis à chaque promotion dépend du nombre de postes ouverts au concours et de détachements de personnels dans les corps de la jeunesse et des sports et de reçus sur liste d’aptitude. Ainsi depuis le 1er janvier 2021, les promotions accueillies sont en constante augmentation : 191 stagiaires pour 2023-2024 contre 185 stagiaires pour la promotion de 2022-2023.


La convention de formation avec le CREPS de Poitiers prévoit le versement en deux tranches d’une subvention sur la base d’un budget prévisionnel, arrêté entre le CREPS et la direction générale des ressources humaines (DGRH). Compte tenu de l’augmentation du nombre de stagiaires accueillis, cette subvention est passée de 590 859 € pour la promotion de 2021-2022 à 836 791 € pour la promotion de 2022-2023.


La formation continue inscrite au programme national de formation des personnels non enseignants


Cette formation nationale s’adosse au schéma directeur de la formation continue des personnels du MENJ et du MSJOP, qui a été revu en 2021 pour la période 2022-2025. Il découle lui-même du schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État (2021-2023).

Le programme national de formation (PNF) est annuel et constitue l’offre nationale de formation continue déclinée suivant les axes et priorités du schéma directeur. Ce programme représente également un cahier des charges pour les écoles académiques de la formation continue (EAFC) qui doivent déployer l’offre académique de formation continue pour l’ensemble des personnels. Cette offre constitue le programme académique de formation (PAF).


Les personnels concernés par le PNF sont :

  • dans le domaine de la jeunesse et des sports, ceux placés auprès des délégations régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) et ceux des services départementaux à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (SDJES), installés dans les directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) ;

  • l’ensemble des cadres et responsables des personnels RH, administratifs, techniques, sociaux et de santé des ministères ;

  • l’ensemble du haut encadrement correspondant de la DGRH (secrétaires généraux d’académies, directeurs des ressources humaines académiques, directeurs des EAFC, délégués académiques et conseillers techniques auprès des recteurs, DASEN, personnels d’encadrement et formateurs).


Pour l’année 2023, s’échelonnant sur deux périodes (PNF 2022-2023 et PNF 2023-2024), les montants des crédits consommés au titre du PNF Éducation nationale, jeunesse et sport s’élèvent à 114 302 €.


Le dispositif « Parcours Passerelle »


Le MENJ s’est engagé, depuis l’année scolaire 2022-2023, dans un plan de requalification pluriannuel de la filière administrative. Il comprend notamment la mise en place « d’un dispositif permettant de faciliter le détachement, d’enseignants et de conseillers principaux d’éducation volontaires dans le corps des attachés d’administration de l’État  ».


Pour cela, le ministère a sollicité les cinq instituts régionaux d’administration (IRA) afin d’assurer la mise en œuvre de ce dispositif dit « Parcours Passerelle » qui s’inscrit dans leurs missions de l’accompagnement des transitions professionnelles. Ainsi, un cadre de formation d’adaptation à l’emploi a été formalisé afin de garantir un accompagnement des personnels retenus par les académies, le développement de la mobilité entre les corps et la valorisation des compétences des personnels enseignants et d’éducation , via une convention-cadre signée avec chaque IRA en août 2022.

Par ailleurs, le Centre national d’enseignement à distance (CNED) met à disposition des stagiaires une plateforme de ressources (6 300 €) pour de la formation à distance (5 250 €), représentant une dépense totale de 11 550 €.


L’embarquement de l’accès à la plateforme Mentor


La Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), à l’appui du schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État, pilote la plateforme de formation en ligne interministérielle « MENTOR » dont l’accès nécessite un financement ministériel déterminé en fonction du nombre de personnels concernés. L’embarquement de l’accès à « MENTOR » pour les agents du MENJSJOP et du MESR a débuté le 1er septembre 2023. Pour l’année 2023, ce sont prioritairement les personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé qui ont pu bénéficier de l’offre de formation disponible sur cette plateforme. En 2023, les dépenses réalisées au titre de « MENTOR » s’élèvent à 223 469 €.


Au total, les dépenses de formation initiale et continue se répartissent en trois agrégats :

  • remboursements de frais de déplacement des stagiaires et intervenants : 3 358 896 € en CP ;

  • organisation des formations des agents des services centraux et déconcentrés (location de salles, fournitures, publications, documentations, achat de matériels pédagogiques et informatiques, études et recherches, etc.) : 2 566 610 € en CP ;

  • gratifications des étudiants et indemnités de stage : 1 310 607 € en CP.


  • L’Institut des Hautes Études de l’Éducation et de la Formation - IHEEF (2 965 826 € en AE et 2 852 074 € en CP)


L’IHEEF assure la formation initiale et continue des personnels d’encadrement (personnels de direction, d’inspection, encadrement administratif). Il s’agit également d’un opérateur de formation des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé. En 2023, la consommation s’est élevée à 2 965 826 € en AE et 2 852 074 € en CP.

Les dépenses se répartissent comme suit :

  • 68 % au titre des dépenses d’hébergement et de restauration ;

  • 10 % au titre des frais de déplacements ;

  • 22 % au titre des autres dépenses d’organisation des formations (convention, dépenses transversales)


En 2023, 30 564 journées-stagiaires ont été dispensées au titre de la formation initiale (personnels d’encadrement notamment), de la formation continue et des autres dispositifs de formation, soit une baisse de 12 % par rapport à 2022.


Le coût moyen de la journée-stagiaire constaté en 2023 s’élève à 59 €, soit 21 € de plus qu’en 2022 (38 €). Cette augmentation résulte principalement de la hausse des frais de déplacement, des coûts d’hébergement et de restauration (+1 € par repas) en lien notamment avec l’inflation et un nombre important d’actions de formation en présentiel.


Coût d’hébergement et de restauration 2023 de l’IHEEF

Stagiaires

Journées-stagiaires

Coût 2023 en €

Coût de la journée-stagiaire en €

Formation initiale

2 370

14 329

893 629

62

Formation continue et autres dispositifs de formation

6 559

16 235

914 466

56

TOTAL

8 929

30 564

1 808 095

59


  • La formation des apprentis de la fonction publique (1 372 225 € en AE et 588 776 € en CP sur le hors titre 2)


Les dépenses de formation des apprentis de la fonction publique sont en progression (+32 % par rapport à 2022). Cette évolution s’inscrit dans la perspective d’exemplarité des employeurs publics en matière de recrutement d’apprentis. Ainsi, le ministère a prévu d’accueillir 403 apprentis pour l’année 2023-2024 exerçant des fonctions de personnels BIATPSS, dont au moins 40 dans la filière numérique.


  • Diverses autres actions de formation (575 967 € en AE et 551 043 € en CP)


Il convient de noter que, bien que budgétés sur le titre 3, 1 416 462 € en AE et 1 231 222 € en CP ont été exécutés au titre du financement de formations versées sous forme de dépenses d’intervention (titre 6) dans le cadre de transferts aux collectivités locales et autres collectivités.


4. Action sociale (62 980 075 € en AE et 56 421 567 € en CP sur le hors titre 2)


L’action sociale en faveur des personnels constitue un volet important de la gestion des ressources humaines. Destinée à accompagner et à aider les agents lors des différentes étapes de leur vie professionnelle, elle doit contribuer à leur bien-être personnel et permettre d’améliorer leurs conditions de vie. Cette action, à laquelle sont étroitement associés les partenaires sociaux, est mise en œuvre aux niveaux central, académique et régional.


a) Aides sociales relevant du titre 2 : 27 319 482 en AE et CP


Type de prestation

Nature de l’aide

Nombre de bénéficiaires*

Montant en €

Prestations interministérielles

Enfants handicapés

10 189

14 560 841

Séjours enfants

3 949

454 741

Prestations ministérielles – actions sociales d’initiative académique (ASIA)

Aides au logement

1 038

873 070

Environnement privé et professionnel

2 684

1 072 356

Aide à l’enfance et aux études

8 544

3 107 773

Vacances, culture et loisirs

10 004

716 305

Secours


7 550

6 534 397

Total

 

43 958

27 319 482

* Bilan national d’action sociale 2022


La dépense est en augmentation par rapport à 2022 (+7,3 %), en particulier en ce qui concerne les prestations d’aides aux enfants en situation de handicap (+10,6 %) : cette évolution s’explique notamment par une meilleure connaissance du dispositif par les agents. Les aides aux vacances, culture, loisirs et à l’enfance ainsi qu’aux études ont également augmenté, respectivement de +26,6 % et +12,6 %. Le montant des aides aux séjours enfants présente une forte baisse (‑61,8 %) par rapport à 2022, se rapprochant du montant de 2021.


b) Aides sociales relevant du hors titre 2 : 62 980 075 € en AE et 56 421 567 € en CP


La majorité des crédits est imputée sur le titre 3 : 60 142 675 € en AE et 53 584 467 € en CP.


La part imputée sur le hors titre 2 correspond principalement à des subventions à des associations ou à des mutuelles qui interviennent dans le domaine de l’action sociale, et à la réservation de logement sociaux.



RAP 2023

RAP 2022

 

CP


Nombre de repas

Constat dépense 2023 (en €)

Coût moyen 2023 (en €)

Nombre de repas

Constat dépense 2022 (en €)

Coût moyen 2022 (en €)

Aide à la restauration en faveur des personnels d’administration centrale (part prestation repas)

281 146

2 371 366

8,43

266 542

3 112 863

11,68

Aide à la restauration en faveur des personnels d’administration centrale (part fonctionnement et équipement des cantines)

Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés (part prestation repas)

391 826

1 526 471

3,90

373 393

1 405 640

3,76

Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés (part fonctionnement et équipement des cantines)


849 524



669 027


Subventions associations culturelles, loisirs, vacances


6 920 103



5 558 142


Autres subventions aux associations ou mutuelles


3 731 590



5 264 258


Autres dépenses de fonctionnement (expertise médicale, équipements des personnels handicapés, achats de fournitures médicales, accueil, information, conseil en faveur des personnels, etc.)


6 628 079



6 354 799


Réservation de logements


6 894 215



5 877 200


Contribution au FIPHFP


24 663 119



31 815 298


TOTAL


53 584 467



60 057 227



La dépense en CP est en diminution de ‑11 % (‑6,5 M€) par rapport à 2022. Cette baisse s’explique principalement par les efforts entrepris par le ministère pour améliorer son taux d’emploi des personnes en situation de handicap ; ce qui a eu pour effet une baisse très importante de la pénalité due au Fonds d’insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).


Concernant les autres dépenses :

  • 6 628 079 € ont été consacrés à diverses dépenses d’action sociale parmi lesquelles figurent :

- la prise en charge des honoraires médicaux non rattachés à un recrutement et des frais de déplacement des personnels soumis à expertise médicale ;

- les dépenses liées à la médecine de prévention dont achat de fournitures médicales, conventions de prestation de service, matériels, équipement des personnels en situation de handicap ;

- les dépenses engagées dans le cadre des élections professionnelles de décembre 2022 ont été acquittées en majorité en 2023 : le marché VOXALY « mise en œuvre de la solution de vote électronique », le marché d’expertise indépendante avec DEMAETER et les opérations d’un deuxième scrutin dans cinq académies ;

- diverses actions de développement des ressources humaines : prestations d’actuariat pour le suivi des conventions de référencement conclues avec les organismes de protection sociale complémentaire en 2017 et la mise en place d’un nouveau régime collectif obligatoire de PSC en santé, accompagnement par un prestataire à l’audit de suivi dans le cadre du double label AFNOR Égalité et Diversité ;

- autres prestations d’action sociale et dépenses relatives à l’accueil, l’information et le conseil en faveur des personnels.

La dotation initiale dédiée à l’action sociale a été complétée par des crédits de fonds de concours relatifs à la participation du FIPHFP pour l’intégration des personnels en situation de handicap. Les dépenses financées par ces crédits (1 793 717 € en CP) sont consacrées à l’acquisition de matériels médicaux (41 %), à la prise en charge de frais de déplacement (25 %), à l’adaptation de postes de travail relevant de l’équipement dont la bureautique (10 %) et à d’autres dépenses conventionnées (24 %).


  • 4 747 361 ont été consacrés à l’aide à la restauration en faveur des personnels.

Une distinction est opérée concernant les services déconcentrés entre la dépense relative à l’équipement et au fonctionnement des cantines et la prestation repas, seule cette dernière devant être rapportée au nombre de repas.

S’agissant des personnels de l’administration centrale, la dépense comprend la prestation interministérielle à réglementation commune au repas (PIM repas), les subventions complémentaires aux agents et la participation aux charges de fonctionnement des prestataires partenaires (associations du personnel, restaurant interentreprises ou CROUS de Toulouse).

L’année 2023 a été marquée par l’assujettissement à la TVA de la PIM repas à compter du 1er janvier 2023 : la dépense repas est ainsi passée de 1,38 € à 1,53 €, soit +10,9 % pour 391 826 repas, s’accompagnant de :

- l’augmentation du nombre de repas subventionnés : +5 % ;

- l’augmentation du prix des denrées et des frais de fonctionnement liée au contexte géopolitique : de 3,12 % à 10,71 % d’augmentation du coût du repas.

La baisse de la fréquentation du personnel (développement du télétravail) aux restaurants des associations diminue le coût de participation aux repas et se traduit également par un déséquilibre du modèle financier des restaurants. Les recettes réalisées par les associations ne permettent plus de couvrir les charges fixes de fonctionnement.


  • 6 920 103 € ont été alloués aux associations pour les vacances, la culture et les loisirs, dont :

‑2 900 000 € à l’association « Les Fauvettes » pour assurer ses frais de fonctionnement et permettre de pratiquer une réduction financière des tarifs pour les séjours d’enfants. Ces crédits ont permis d’accueillir 2 833 enfants ;

‑3 000 000 € à l’association PREAU pour le développement d’une offre de prestations culturelles, de loisirs, sportives et touristiques à destination de tous les personnels du ministère, actifs et retraités. Depuis le début de son activité en décembre 2021, l’association PREAU a développé les prestations offertes aux personnels. Fin 2023, elle comptait environ 290 000 adhérents ;

‑1 010 103 € aux associations du personnel de l’administration centrale dans le cadre de conventions pluriannuelles d’objectifs pour la gestion déléguée de prestations d’action sociale (arbre de Noël, aides aux colonies et vacances, aides à la pratique culturelle et sportive) et l’organisation d’activités culturelles, sportives et de loisirs à destination des agents des principaux sites de l’administration centrale (Paris + province).


  • 3 731 590 € ont été versées aux autres associations et mutuelles dont :

‑1 765 000 € pour des actions concertées d’accompagnement social à destination de l’ensemble des agents actifs et retraités, ainsi qu’à leurs enfants en situation de handicap (17 250 bénéficiaires). La mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) s’engage à fournir un financement au moins équivalent à celui accordé par le ministère dans le respect des objectifs assignés ;

‑1 780 000 € pour des actions pour l’aide au soutien à la vie professionnelle et familiale qui se déclinent en deux axes : les réseaux Prévention, Aide, Suivi (PAS) et les centres de réadaptation. Les réseaux PAS ont pour objet de favoriser le maintien dans l’emploi et la réinsertion professionnelle des personnels du MENJ, mutualistes ou non, soumis à des risques professionnels particuliers ou atteints par une ou des affectations entraînant des difficultés dans leur exercice professionnel. Ce dispositif compte 7 centres opérationnels intervenant auprès des académies d’Île-de-France, Bordeaux/Poitiers, Aix-Marseille/Nice, Nantes, Grenoble, Toulouse/Montpellier et Amiens. En 2023, l’aide au soutien et à la vie professionnelle a permis d’accompagner 15 301 agents ;

‑50 000 € en faveur de l’emploi de techniciens d’intervention sociale et familiale, et d’aides ménagères à domicile en faveur des personnels en activité des ministères. Le ministère a versé à la MGEN une subvention de 50 000 € pour l’année 2023. Le bilan provisoire fait état de 64 interventions ;

‑136 590 € versés à d’autres associations pour la réalisation de diverses actions sociales.


  • 6 894 215 € ont été consacrés à la réservation de logements en faveur des agents :

‑5 480 900 € ont été consacrés à la réservation de logements au niveau national : des partenariats ont été engagés avec CDC Habitat et Action Logement, bailleurs présents sur l’ensemble du territoire. Ces partenaires ont permis la réservation de 403 logements sociaux en droit unique pour les académies de Guadeloupe, Créteil, Paris, Versailles, Martinique, Normandie, Nantes, Rennes, Orléans-Tours, Dijon, Strasbourg et Clermont-Ferrand. Deux conventions de partenariat ont également été conclues avec les organismes Cautionéo et le Crédit social des fonctionnaires. Ces conventions proposent aux personnels :

- Une garantie locataire pour accéder à un logement privé ;

- Un prêt d’aide à l’installation (entre 2 000 et 4 000 €) pour financer les frais de déménagement, le dépôt de garantie, l’équipement ou des travaux ;

‑365 000 € en administration centrale, correspondant au solde de 50 % du montant d’une convention de réservation signée en 2012 pour 3 logements attribués (90 000 €) et au versement de 50 % du montant d’une nouvelle convention signée en 2023 d’une durée de 3 ans pour 20 logements (275 000 €). Le prix unitaire de la réservation a diminué de par l’application de la loi Élan car la réservation de logements sociaux est dorénavant limitée au droit unique (une réservation = un bail = un agent). Le public cible des attributions de logements est composé pour l’essentiel des nouveaux arrivants ou des agents en difficultés économiques et sociales ;

‑1 048 315 € ont été délégués aux académies de Paris, Créteil, Versailles, Amiens, Lille et Mayotte pour conclure leurs propres conventions avec les bailleurs locaux. Cette enveloppe a permis de réserver 366 logements.


5. Autres dépenses (3 013 005 € en AE et 2 842 124 € en CP en titre 3)


Ces dépenses ont essentiellement financé diverses actions de développement des ressources humaines et notamment l’obtention des labels AFNOR Diversité et Égalité professionnelle.

dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux ménages

218 729

0

231 928

Transferts aux collectivités territoriales

1 508 459

0

1 429 567

Transferts aux autres collectivités

3 089 062

0

2 969 409


Les dépenses d’intervention s’élèvent à 4 816 249 € en AE et 4 630 905 € en CP.


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des subventions versées à des EPLE, des établissements privés ou des collectivités. En conséquence, elles sont imputées automatiquement en dépenses d’intervention et se répartissent de la manière suivante :

  • 562 388 € en AE et 562 584 € en CP pour les concours des personnels ;

  • 1 416 462 € en AE et 1 231 222 € en CP pour la formation ;

  • 2 478 515 € en AE et 2 465 015 € en CP sont liés à des mesures de réservation de logements pour l’académie de Créteil ;

  • 358 884 € en AE et 372 084 € en CP se rattachent à d’autres mesures au titre de l’action sociale.



[1] Cour administrative d’appel de Lyon, 5e chambre B, du 10 décembre 2018 (n° 17LY00853).

 

ACTION

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 
 

154 070 626
151 689 422

154 070 626
151 689 422

 
 

154 070 626
151 689 422

154 070 626
151 689 422

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

153 013 637

150 685 282

153 013 637

150 685 282

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

1 259

 

1 259

Subventions pour charges de service public

153 013 637

150 684 023

153 013 637

150 684 023

Titre 5 : Dépenses d’investissement

1 056 989

1 004 140

1 056 989

1 004 140

Subventions pour charges d'investissement

1 056 989

1 004 140

1 056 989

1 004 140

Total

154 070 626

151 689 422

154 070 626

151 689 422

 

Le montant total versé sur l’action 7 au titre de subventions pour charges de service public comprend : 

 

Pour le titre 3 et les dépenses de fonctionnement 

 

  • La subvention pour charges de service public de 84,70 M€ allouée au Réseau Canopé ;

  • La subvention de 22,09 M€ allouée à l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep) ;

  • La subvention de 33,44 M€ allouée au Centre national d’enseignement à distance (Cned) ;

  • La subvention de 7,60 M€ allouée au Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq) ;

  • La participation de 2,86 M€ du ministère au fonctionnement de l’Établissement public du palais de la porte Dorée (EPPPD) pour lequel le ministère de la Culture est chef de file.

 

Le montant des subventions versées aux opérateurs de l’enseignement scolaire en gestion 2023 est inférieure de 2,33 M€ au montant prévu en LFI 2023.

 

Cette variation étant due à :

  • La mise en réserve d’un montant de 3,2 M€ qui n’a pas donné lieu à un dégel en fin d’année.

  • La revalorisation de l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise des ingénieurs et personnels techniques de recherche et de formation (ITRF) pour un montant de 0,96 M€. 

 

Les opérateurs du programme 214 ont également perçu 0,5 M€ en provenance des services déconcentrés au titre de différents financements.

 

Pour le titre 5 et les dépenses d’investissement

 

  • Une subvention a été versée à l’EPPPD dans le cadre de son projet pluriannuel d’investissement. L’écart entre le montant inscrit en prévision de dépenses (1,06 M€) sur la LFI et la réalisation (1 M€) résulte de la mise en réserve qui n’a pas donné lieu à un dégel en fin d’année.

 

 

ACTION

08 – Logistique, système d'information, immobilier

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Logistique, système d'information, immobilier

292 590 276
311 997 042

654 836 751
463 033 832

947 427 027
775 030 874

292 590 276
311 997 042

509 842 165
499 753 914

802 432 441
811 750 955

 

L’action 8 a pour finalités la définition, la mise en œuvre et le pilotage des politiques transversales relatives aux dépenses de fonctionnement général, aux systèmes d’information, aux équipements informatiques et à l’immobilier du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

292 590 276

311 997 042

292 590 276

311 997 042

Rémunérations d’activité

179 039 920

193 577 605

179 039 920

193 577 605

Cotisations et contributions sociales

106 567 056

115 471 013

106 567 056

115 471 013

Prestations sociales et allocations diverses

6 983 300

2 948 423

6 983 300

2 948 423

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

385 244 922

291 982 729

339 187 818

308 497 727

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

385 244 922

286 136 440

339 187 818

302 651 438

Subventions pour charges de service public

 

5 846 289

 

5 846 289

Titre 5 : Dépenses d’investissement

263 591 829

159 427 005

158 754 347

169 722 016

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

263 591 829

113 714 183

158 754 347

118 600 579

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

45 712 822

 

51 121 437

Titre 6 : Dépenses d’intervention

6 000 000

11 624 098

11 900 000

21 534 171

Transferts aux ménages

3 500 000

8 689

3 500 000

8 689

Transferts aux entreprises

 

1 903 325

 

1 957 575

Transferts aux collectivités territoriales

2 500 000

6 488 984

8 400 000

16 376 742

Transferts aux autres collectivités

 

3 223 101

 

3 191 166

Total

947 427 027

775 030 874

802 432 441

811 750 955

 

 dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

384 204 922

286 157 134

338 147 818

302 672 150

Subventions pour charges de service public


5 846 289


5 846 289

FDC et ADP prévus





TOTAL






1/ Frais de déplacement (10 730 894 € en AE et 10 705 270 € en CP en titre 3).


Hors fonds de concours et attribution de produits, les dépenses sont conformes à la LFI 2023 (10,2 M€).


L’exécution 2023 en titre 3 s’élève à 10 730 894 € en AE et 10 705 270 € en CP, dont 428 650 € en CP au titre des frais de transport des personnels handicapés financés par le fonds de concours FIPHFP, 78 587 € en CP au titre du fonds de concours ERASMUS et programme européen et 16 467 € en CP au titre des attributions de produits des recettes provenant de la rémunération de prestations fournies par l’ensemble des services.

Le nombre total de l’ensemble des missions réalisées passe de 53 394 en 2022 à 59 656 en 2023. Bien qu’ayant augmenté en 2023 par rapport à 2022, le nombre de missions n’a pas atteint le niveau de 2019 avant la crise sanitaire. Concomitamment, le coût moyen par mission a également augmenté, passant de 161,91 € en 2022 à 170,60 € en 2023. Ce coût moyen est 16 % plus élevé que le coût prévisionnel (146,78 €) inscrit au PAP 2023. Ceci s’explique par la revalorisation des forfaits d’indemnisation de l’indemnité kilométrique ainsi que des indemnités d’hébergement et de repas intervenue courant 2023[1].


Parallèlement les efforts de rationalisation se sont poursuivis, notamment en développant le recours aux visioconférences et aux conférences téléphoniques, ainsi qu’en harmonisant les pratiques de gestion en s’appuyant sur l’application métier Chorus DT.


Hors financement FIPHFP

Nombre de missions

Coût moyen (€)

Coût total (€)

Déplacements des personnels des services académiques à l’initiative des services académiques

46 007

128,75 €

5 923 412 €

Convocations des personnels des services académiques à l’initiative de l’administration centrale

9 971

293,45 €

2 925 956 €

Déplacements des personnels de l’administration centrale (hors Inspection Générale)

3 678

360,99 €

1 327 731 €

TOTAL

59 656

170,60 €

10 177 099 €

NB : les frais de déplacement des membres des inspections générales s’élèvent figurent à l’action 2


2/ Dépenses de fonctionnement courant (24 207 378 € en AE et 45 490 892 € en CP sur le titre 3).


Le fonctionnement courant recouvre, pour les services centraux et déconcentrés (dont vice-rectorats d’outre-mer), les dépenses de fournitures, matériels, mobiliers, achats de services, frais de correspondance, travaux d’impression, frais de télécommunications, travaux de reprographie et véhicules.


Hors titre 2, les dépenses relevant du fonctionnement courant, budgétisées en titre 3, s’élèvent à 27 121 440 € en AE et 48 517 266 € en CP et se répartissent de la manière suivante :

  • 24 207 378 € en AE et 45 490 892 € en CP sur le titre 3 ;

  • 1 610 571 € en AE et 1 707 454 € en CP sur le titre 5 ;

  • 1 303 491 € en AE et 1 318 921 € en CP sur le titre 6.


Les dépenses de fonctionnement courant exécutées se répartissent ainsi :

  • 11 827 632 en CP pour l’administration centrale (soit 26 %) ;

  • 33 663 260 € en CP pour les services déconcentrés (soit 74 %).


Les principaux postes de dépense (CP) sont les suivants :

  • frais postaux : 6 638 322 € ;

  • fournitures de bureau, papeterie et imprimés : 4 860 219 € ;

  • achat de mobiliers et autres petits équipements : 4 568 343 € ;

  • personnels mis à disposition : 4 465 210 € ;

  • achat d’études et de prestations de services : 2 714 934 € ;

  • entretien de divers matériels : 2 676 217 € ;

  • documentation générale et abonnements : 2 141 773 € ;

  • location de véhicules, carburants : 2 105 292 € ;

  • achat d’outillage, quincaillerie, équipement électrique, pièces de rechange : 2 011 499 € ;

  • transport de biens et d’aménagement : 1 741 569 € ;

  • travaux d’impression et copieurs (hors location) : 1 401 168 € 

  • frais de télécommunications des services déconcentrés (téléphonie, internet et frais des réseaux)  : 1 251 073 € ; 

  • location de matériel et mobilier de bureau (dont location de copieurs) : 1 072 986 € ;

  • action et communication publique : 995 409 € ;

  • fournitures diverses : 992 957 € ;

  • réceptions : 939 952 € ;

  • subsistances alimentaires : 818 114 € ;

  • transports collectifs : 524 086 € ;

  • achat de produits pharmaceutiques et chimiques et de matériel médical : 153 628 €.

Les autres dépenses de fonctionnement courant se répartissent entre les postes suivants : primes d’assurances, entretien des biens immobiliers, matériel audio, gratifications des étudiants en stage, habillement, restaurant administratif et collecte des déchets.

Il est à noter que la sous-exécution affichée, en AE, par rapport à la LFI est uniquement imputable à une écriture technique effectuée suite à un retrait d’AE sur engagement juridique avant leur annulation (crédits fonds de concours de Santé Publique France).

3/ Dépenses d’immobilier


Ces dépenses, exécutées sur le titre 3, se déclinent comme suit :


  • Loyers :


Les crédits de LFI 2023 s’élèvent à 41 949 942 € en AE et 51 834 865 € en CP. La dépense au titre des loyers, exécutée sur le titre 3, atteint 39 651 977 € en AE et 47 660 644 € en CP.




Dépenses en €
AE

Dépenses en €
CP

Surfaces en m²

au 01/01/24*

Coût en €/m²
CP

Administration centrale

12 596 715

9 276 072

22 883

405,36

Services déconcentrés et COM

27 055 262

38 384 572

248 419


154,52


TOTAL

39 651 977 €

47 660 644 €

271 302 m²

175,7 €/m²

SUB (surface utile brute) en locations y compris les logements pour les services déconcentrés et les collectivités d’outre-mer.


Services déconcentrés


185 baux ont été renouvelés en 2023 en régions académiques, soit moins d’un quart du total des baux en cours. Par ailleurs, en 2023, deux renouvellement de baux ont fait l’objet de consommation particulièrement significatives : le rectorat d’Orléans-Tours a engagé près de 4 M€ d’AE pour le relogement de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) d’Indre-et-Loire et le rectorat de Versailles a engagé près de 3 M€ pour le relogement de la DSDEN du Val-d’Oise à Cergy.


La moindre exécution en AE (‑3,1 M€) est essentiellement la conséquence du report de la convention réglant les baux des circonscriptions de l’académie de Paris (dans l’attente, le bail est renouvelé pour une année). Ce moindre coût a été partiellement compensé par le financement du bail permettant le relogement provisoire de la DSDEN de l’Isère dans le cadre de la rénovation de la cité administrative Dode de Grenoble. La moindre exécution en CP (‑2 M€) correspond à des décalages de paiements de loyers du fait de retards d’émission d’avis de paiement par certaines collectivités territoriales.


L’exigence d’un niveau de performance énergétique répondant à la nouvelle réglementation environnementale se traduit par une hausse du coût des nouveaux loyers, parfois au-delà de l’augmentation du taux ILAT (+7,4 % en 2023). La recherche de locaux s’oriente ainsi désormais vers ceux présentant des performances énergétiques de niveau B ou C et permettant de répondre aux évolutions de l’organisation du travail.


L’augmentation de la surface occupée entre 2022 et 2023 est de 4 453 m². Elle s’explique principalement par le déménagement provisoire de la DSDEN 38 de la Cité Dode (domanial) vers le site Flaubert (location) (+3 943 m²), par la fiabilisation des données surfaciques au sein de la DSDEN 78 à Guyancourt (+1 167 m²), par l’augmentation des surfaces suite au déménagement de la DSDEN 95 d’Osny à Cergy en automne 2023 (+686 m²) et par la création de 5 nouvelles IEN à Créteil (Créteil 1 et 2, Vitry 1 et 2, Maisons Alfort : +480 m²).


Il convient de noter également des diminutions de surfaces qui viennent partiellement compenser les augmentations constatées :

  • le CIO de Roanne (académie de Lyon) a déménagé vers une implantation domaniale en permettant de rationaliser les surfaces occupées (‑550 m²) ;

  • le CIO d’Annemasse (académie de Grenoble) a temporairement déménagé avant d’occuper de nouveau locaux en cours de travaux (‑425 m²) ;

  • la fiabilisation surfacique de la DSDEN du Val-de-Marne dans le cadre de la construction du nouveau rectorat de Créteil permet de déduire ‑425 m² au niveau de l’occupation des locaux.


Administration centrale


S’agissant de l’administration centrale, l’exécution 2023 s’établit à 12 596 715 € en AE et 9 276 072 € en CP, soit +0,8 M€ en AE et ‑2,2 M€ en AE d’écart à la LFI 2023. Cet écart est la conséquence des prises à bail intervenues courant 2023 : le site du Ponant pour loger la délégation générale du SNU, le site Arborial pour abriter la direction de l’encadrement et le site Rives de Paris hébergeant des services de la direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI). Ces deux derniers baux correspondent à des relogements temporaires pour permettre la rénovation du site de Boncourt. Ils se traduisent par une augmentation provisoire des surfaces par rapport au RAP 2022. Leur engagement en toute fin d’année conduit à reporter l’exécution des crédits de paiement en 2024.


  • Fonctionnement immobilier :


L’exécution des dépenses de fonctionnement immobilier en titre 3 s’élève à 67 064 318 € en AE et 55 286 420 € en CP.


Dépenses en € AE

Dépenses en € CP

Surfaces en m² (SUB)

Coût en CP/ m²

Administration centrale**

14 337 414

12 401 100

84 791

146,25

Services déconcentrés et COM

52 726 904

42 885 320

790 990

54,22

TOTAL

67 064 318

55 286 420

875 781

63,13

**Hors surfaces du site Descartes (sphère enseignement supérieur et recherche, 24 432 m²) dont les dépenses de fonctionnement immobilier sont prises en charge sur le programme 172, et y compris l’IHEEF.


La direction des achats de l’État (DAE) a renouvelé les accords-cadres interministériels d’achat et d’acheminement d’électricité et de gaz naturel vers les sites de taille importante et moyenne pour une durée de deux ans (livraisons 2024 et 2025) au lieu du cadencement de quatre années initialement prévu en LFI. C’est la raison pour laquelle 29,4 M€ d’AE n’ont pas été engagés comme prévu en LFI.


Administration centrale

Les principaux postes 2023 concernent l’engagement des AE en 2023 des marchés « électricité » pour 2024, les charges connexes à la location, la taxe foncière du stade de France (1 544 539 €) ainsi que les marchés de ménage qui ont fait l’objet d’un ajustement de leur durée afin d’atteindre une fin des marchés sur tous les sites au 31 août 2024. Il en va de même concernant les marchés de sécurité (arrivant à échéance en févier 2025).


Services déconcentrés

Les crédits en LFI 2023 sont de 80 980 933 € en AE et de 43 309 405 € en CP, soit un écart en exécution de ‑28,3 M€ en AE et de ‑0,4 M€ en CP. La sous-exécution résulte principalement de la révision du cadencement, de 4 ans à 2 ans, par la DAE de la négociation des marchés d’énergies et fluides pour maîtriser l’inflation : les montants avaient ainsi été budgétés sur une durée de 4 ans tandis que la décision de réduire la temporalité de renégociation des marchés est intervenue en cours de gestion 2023.


Dans le cadre de la réorganisation territoriale des services déconcentrés du MENJSJOP, des opérations de relogement des personnels des services en charge de la jeunesse, des sports et de la vie associative au sein des DSDEN, des rectorats et de certains services des directions régionales à la recherche et à la technologie (DRARI) dans les rectorats se sont poursuivies en 2023 en articulation avec la stratégie définie sur les emprises partagées avec les autres services de l’État. Lorsque la densification de l’occupation des locaux déjà occupés par les DSDEN était possible, l’accueil au sein de ces espaces est privilégié. Toutefois, dans la plupart des cas une prise en charge de surfaces supplémentaires, domaniales prioritairement, ou en location, s’est avérée nécessaire.


Au total, sur le titre 3, la structure de la dépense exécutée sur l’exercice 2023 par l’administration centrale et les services déconcentrés est la suivante :

  • 24,46 % au titre du gardiennage, nettoyage, collecte des déchets et taxes ;

  • 22,40 % au titre des charges locatives et de copropriété ;

  • 20,54 % au titre de l’entretien courant du parc immobilier (dont dépenses diverses) ;

  • 32,60 % au titre des fluides (eau, gaz, électricité).



  • Les dépenses de fonctionnement des constructions scolaires Outre-mer, établissements à la charge de l’État et dépenses du propriétaire :


L’exécution des dépenses de fonctionnement des opérations immobilières en titre 3 s’élève à 13 950 160 € en AE et 14 627 039 en CP :

  • constructions scolaires Outre-mer : 7 488 402 € en AE et 7 061 008 € en CP ;

  • opérations dans les établissements à la charge de l’État : 521 534 € en AE et 599 156 € en CP ;

  • dépenses du propriétaire : 5 940 224 € en AE et 6 966 875 € en CP.


4/ Dépenses informatiques (136 398 696 € en AE et 134 748 174 € en CP en titre 3)


Les dépenses informatiques relevant de l’action 8 s’élèvent, hors titre 2, à 191 944 282 en AE et 199 181 006 en CP et se déclinent de la manière suivante :

  • 136 398 696 € en AE et 134 748 174 € en CP imputés sur le titre 3

  • 48 253 611 € en AE et 56 292 653 € en CP imputés sur le titre 5

  • 7 291 975 € en AE et 8 140 179 € en CP imputés sur le titre 6.



Rappel LFI 2023

Réalisé 2023


AE

CP

AE

CP

A - Grands projets – SIRH

34 087 000

34 087 000

34 352 046

37 732 906

B - Grands projets - OP@LE

12 683 853

15 358 038

8 348 107

11 866 943

C - Grands projets – Autres



‑154 009

887 781

D - Systèmes d’information - services applicatifs

56 458 603

41 518 076

54 280 683

55 494 905

E - Systèmes d’information - services d’infrastructures

40 600 000

40 600 000

46 624 152

40 856 162

F - Systèmes d’information - services bureautiques

29 410 703

25 010 703

24 553 680

26 417 224

G - Systèmes d’information - services mutualisés

4 390 000

4 390 000

6 417 024

6 138 047

H – Numérique éducatif, dont

9 000 000

9 000 000

17 522 599

19 787 038

Atténuation de dépenses





dépenses sur FDC INEE 2019



10 759 505

12 688 082

Dépenses sur budget général

9 000 000

9 000 000

6 763 094

7 098 956

Total

186 630 159

169 963 817

 191 944 282

199 181 006


4-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (5 974 998 € en AE et 6 430 941 € en CP en titre 3) :


Hors titre 2, la dépense s’élève à 8 194 098 € en AE et 12 754 724 € en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 5 974 998 € en AE et 6 430 940 € en CP ont été imputés sur le titre 3 ;

  • 2 196 040 € en AE et 6 300 724 € en CP imputés sur le titre 5 ;

  • 23 060 € en AE et CP imputés sur le titre 6.


Titre 3

Rappel LFI 2023

Réalisé 2023

AE

CP

AE

CP

OCEAN – CYCLADES



 ‑140 670

453 948

OP@LE

12 683 853

15 358 038

6 129 007

5 953 741

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)



‑13 339

23 252

Total

12 683 853

15 358 038

5 974 998

6 430 941


Conformément au calendrier présenté dans le cadre des grands projets de l’État suivis par la DINUM, les projets OPER@ de refonte du SI Paie des EPLE et CYCL@DES de gestion des examens et concours, sont sortis de la liste des grands projets informatiques, respectivement en 2022 et en 2023.


Ainsi, les dépenses relatives au maintien en conditions opérationnelles sur ces deux projets sont désormais prises en compte dans la brique « Systèmes d’information ». Cependant, des crédits de paiement sur engagements antérieurs ont été consommés en 2023 sur la brique « Grands projets informatiques » et des engagements ont été annulés, entraînant le retrait des autorisations d’engagement correspondantes.


La sous-exécution par rapport aux crédits ouverts en LFI s’explique principalement par la détente du calendrier de déploiement de l’application Op@le. En effet, le déploiement d’OP@LE dans les établissements se poursuivra jusqu’en septembre 2025 afin de faciliter et d’améliorer les conditions d’appropriation de la solution et la conduite du changement. En raison de cette évolution par rapport au calendrier initial, la trajectoire budgétaire associée au déploiement en académie et au dispositif d’assistance renforcé pendant cette période conduit à reporter les montants prévus en 2023-2024 vers 2024-2025. Par conséquent, l’exécution des AE programmée initialement a été minorée de 3 M€ pour le volet du financement des formations en académie et de 0,5 M€ pour le dispositif d’assistance renforcé. Par ailleurs, le nombre moindre d’EPLE déployés par rapport aux prévisions a conduit à reporter l’engagement des redevances éditeur correspondantes à hauteur de 0,8 M€. De plus, en raison du report des formations sur l’outil prévues dans le cadre de la vague de déploiement de 2023, le coût des formations en académies, estimé initialement à 3,4 M€ hors titre 2 sur l’exercice, s’est avéré très inférieur aux estimations initiales (399 394 € en AE et 402 525 € en CP) libérant ainsi des ressources qui ont pu être redéployées sur la brique systèmes d’information.


Pour assurer le respect des coûts et des délais, les grands projets font l’objet d’un suivi particulier de la direction interministérielle du numérique (DINUM) et figurent au panorama des grands projets SI de l’État. A cet égard, dans le volet performance du RAP, l’indicateur 3.4 « respect des coûts et délais des grands projets » ainsi que les « éléments transversaux du programme » rendent compte de l’avancement de chacun de ces grands projets (cf. « Éléments transversaux » au programme partie « Grands projets informatiques »).


4-2 Les grands projets informatiques de la nouvelle trajectoire SIRH (14 015 765 € en AE et 15 874 520 € en CP, en titre 3) :


En titre 3

Rappel LFI 2023

Réalisé 2023


AE

CP

AE

CP

SIRH

34 087 000

34 087 000

14 015 765

15 874 620


Arrêtées en coordination avec le ministère de la transformation et de la fonction publiques (MTFP), les dépenses de la nouvelle trajectoire SIRH couvrent plusieurs projets structurants comme la migration des populations non enseignantes vers l’offre interministérielle RenoiRH, la réurbanisation du SIRH ministériel, ainsi que la mise en œuvre d’une plateforme unifiée de gestion de la formation et des compétences (VIRTUO).


Tous titres confondus, les dépenses réalisées en 2023 s’établissent à 34 352 046 € en AE et 37 732 906 en CP. La répartition entre titres est la suivante :

  • Titre 3 : 14 015 765 € en AE et 15 874 620 € en CP ;

  • Titre 5 : 20 336 281 € en AE et 21 858 286 € en CP.

Cela inclut également la consommation des crédits délégués aux services déconcentrés qui s’établit à 200 400 € en AE et CP.


4-3 Les systèmes d’information - services applicatifs (31 791 057 € en AE et 33 445 445 € en CP en titre 3)


Le MENJ est engagé dans une transformation numérique pour proposer de nouveaux services aux usagers. La modernisation des systèmes d’information se double d’une rénovation technique des applications et de leur adaptation permanente aux besoins métiers.


Sur l’exercice 2023, tous titres confondus, la dépense s’élève à 54 280 683 € en AE et 55 494 905 € en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 31 791 057 € en AE et 33 445 445 € en CP imputés sur le titre 3 ;

  • 22 489 626 € en AE et 22 049 460 € en CP imputés sur le titre 5.



Prévisions (en €) (*)

Exécuté (en €)

 

2023

2023

AE

CP

AE

CP

Total Services applicatifs

56 458 603

41 518 076

54 280 683

55 494 905

Services applicatifs métiers

32 088 603

24 288 603

28 032 496

29 458 691

Services applicatifs ressources humaines - SI RH

4 680 000

4 680 000

340 417

637 189

Autres services applicatifs

19 690 000

12 549 473

25 907 770

25 399 025

(*) – La prévision des services applicatifs inclut également la partie « Décisionnel et pilotage » présenté dans l’action 2.


La sur-exécution constatée en CP sur l’agrégat des services applicatifs a permis de maintenir le niveau de qualité du parc applicatif existant et à réaliser les évolutions demandées par les maîtrises d’ouvrage et les projets prioritaires du gouvernement.


Dans ce cadre, les projets suivants ont été financés :

  • La fusion des systèmes d’information de la scolarité des anciennes académies de Caen et de Rouen a été réalisée avec succès en novembre 2023 (1,8 M€) ;

  • L’intégration (avec un budget de plus d’un million d’euros) dans l’écosystème applicatif du MENJ du livret de parcours inclusif, initié par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) est totalement effectif fin 2023, permettant un suivi et un partage entre les différents acteurs des informations pour favoriser le parcours des élèves à besoins particuliers et gérer les aménagements nécessaires à leurs apprentissages ;

  • Le suivi du remplacement de courte durée des professeurs dans les établissements a été mis en place dans des délais contraints. Il s’appuie sur la remontée automatique régulière d’informations gérées dans les logiciels de vie scolaire fournis par des éditeurs privés (0,1 M€ engagés en 2023) ;

  • La simplification des processus d’échange des actes administratifs et financiers des EPLE (projet Dém’Act) avec les collectivités locales est depuis le dernier trimestre effective (0,04 M€) ;

  • Le projet « Décrochage scolaire et obligation de formation » (DSOF), financé en partie par le FTAP et dont la contribution (HT2 et T2) du MENJ s’élève à 2,5 M€ sur deux exercices.


Services applicatifs métier (28 032 496 € en AE et 29 458 691 € en CP, hors titre 2)


SI scolarité du 1er degré : les projets engagés depuis plusieurs années se poursuivent. Les ressources ont été consacrées à la maintenance et aux évolutions prioritaires de l’application du 1er degré (ONDE) visant notamment à simplifier les tâches des directeurs d’école et permettre la réalisation de nouvelles démarches en ligne pour les familles. En parallèle, les travaux de cadrage de la refonte de cette application ont été initiés sur le plan de relance en vue de permettre sa modernisation et de traiter son obsolescence technique.

Ces dépenses relatives à la refonte d’ONDE (1,3 M€ d’AE en 2023), financées antérieurement sur le plan de relance (P363), sont désormais prises en charge par le programme 214.


SI scolarité du 2d degré : les services applicatifs du 2d degré et en particulier le système SIECLE sont adaptés progressivement à la réforme du lycée, ainsi qu’à la réforme de la voie professionnelle.

En articulation avec les stratégies interministérielles « État plateforme » et « Action publique 2022 » de dématérialisation des démarches, le développement des téléservices s’est poursuivi, en particulier pour l’orientation, l’affectation et l’inscription. L’objectif est de présenter aux familles un parcours en ligne cohérent de l’ensemble des démarches de gestion de la scolarité de leurs enfants, en apportant notamment une meilleure information aux familles à l’issue du collège en vue de l’affectation des élèves au lycée.


SI enseignement supérieur et recherche :

Les premières mesures issues de la réforme du système de bourse sur critères sociaux pour les étudiants ont été mises en place pour la rentrée 2023 et ont nécessité des évolutions du système d’information (AGLAE). Les efforts de financement se sont donc portés principalement sur la trajectoire de modernisation de ce système d’information, dans un contexte plus global de soutien des pouvoirs publics aux étudiants confrontés à des difficultés financières.

Par ailleurs, des projets de refonte et/ou de rénovation d’applications ont pris de l’ampleur en 2023 et devraient se poursuivre en 2024 et 2025. Cela concerne notamment le système d’information Galaxie qui traite du recrutement des enseignants chercheurs (projet Odyssée) et Cirocco pour la gestion et le suivi, en lien avec la DGFiP, des crédits d’impôts recherche.


SI examens et concours :

Le passage de l’ensemble des concours pour le recrutement des professeurs du second degré dans Cyclades a pu être réalisé en 2023, marquant ainsi la fin de l’application Océan. Un budget d’environ 2 M€ a été mobilisé pour mener à bien ce projet.

Enfin, après une année de rodage en 2021-2022, la numérisation des copies du baccalauréat est aujourd’hui un succès : sécurisation des copies, affectation aux enseignants pour correction en ligne et accès des élèves après correction.


Services applicatifs ressources humaines - SI RH (340 417 € en AE et 637 189 € en CP, hors titre 2)


Ces crédits sont dédiés à la sécurisation et à la modernisation des différents SIRH existants, qui seront à terme intégrés dans le nouveau SIRH, pour assurer la continuité de service en particulier sur la gestion des moyens, les mouvements et le remplacement des personnels, ainsi que sur le périmètre de la gestion administrative et de la paye des enseignants des premier et second degrés.


L’intégration progressive des solutions dans le nouveau SIRH se traduit par une baisse régulière de la dépense sur cette ligne (340 417 € d’AE tous titres confondus en 2023 contre 1,3 M€ en 2022).


Autres services applicatifs (25 907 770 € en AE et 25 399 025 € en CP, hors titre 2)


SI Décisionnel et pilotage : des travaux importants ont été entrepris pour un meilleur pilotage du système éducatif dans le domaine de la scolarité avec le développement d’indicateurs sur l’orientation des élèves.

Les systèmes décisionnels et de pilotage s’adaptent progressivement à la réforme territoriale, pour offrir aux différents acteurs les indicateurs nécessaires au pilotage et au suivi des politiques éducatives.


SI domaine échange : le système d’échange du ministère s’est modernisé, que ce soit pour les besoins propres aux applications internes du ministère ou pour les échanges avec les partenaires externes. Deux axes ont été développés : la mise en place d’un système de gestion des API permettant une prise en compte en temps réel des échanges inter-applicatifs ainsi que la convergence des différents systèmes de gestion qui permettront à terme d’optimiser et d’améliorer l’urbanisation de l’ensemble du système d’information ministériel.


Parallèlement, le ministère poursuit le déploiement d’Éduconnect, un système d’authentification unique proposé aux élèves et à leurs représentants légaux pour leur permettre tout au long de leur scolarité (1er et 2d degrés) d’accéder aux services et ressources numériques de l’éducation, qu’il s’agisse des services fournis par l’État pour les démarches en ligne ou de services sous compétences partagées entre l’État et les collectivités territoriales. Pour ce projet, 2,1 M€ d’AE ont été engagés en 2023.


Les ENT (Espaces numérique de travail) sont liés au gestionnaire d’accès aux ressources (GAR) qui permet de donner accès aux élèves et à leurs enseignants à leurs manuels numériques et autres ressources numériques pour l’éducation sur les plateformes des services des éditeurs (dictionnaires, ressources d’accompagnement et d’entraînement, ressources interactives qui permettent de produire des documents et autres travaux scolaires etc.).


L’augmentation du niveau de dépense résulte notamment de la hausse de la subvention versée au GIP RENATER dans le cadre du projet GAR (3,7 M€ contre 1,8 M€ en 2022) désormais inscrit en trajectoire à hauteur de 4 M€ par an. Cette dépense était prise en charge par d’autres dispositifs dans les exercices antérieurs (plan de relance, fonds de concours, etc.).


SI Financiers : Cette activité héberge désormais les dépenses du SI OPER@ basculées en maintien en conditions opérationnelles (MCO) en 2022 ainsi que celles liées au projet CYCLADES, de gestion des examens et concours, qui ont basculé en MCO respectivement en 2022 et 2023. Les autres dépenses sur cette ligne relèvent principalement du financement du projet Dém’Act, outil destiné à dématérialiser les actes administratifs et financiers des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE).


Autres SI : (domaines référentiels, gestion documentaire, gestion des systèmes d’information et de communication, etc.) : des études d’accès aux services numériques, des prestations d’assistance au pilotage des SI ou des audits d’accessibilité des sites web sous gestion du ministère, notamment des audits RGAA (référentiel général d’amélioration de l’accessibilité), sont financés sur cette ligne.


4-4 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (42 989 356 € d’AE et 34 443 637 € de CP en en titre 3)


Hors titre 2, la dépense totale s’élève à 46 624 153 € en AE et 40 856 162 € en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 42 989 356 € en AE et 34 443 637 € en CP imputés sur le titre 3 ;

  • 3 227 944 € en AE et 6 080 463 € en CP imputés sur le titre 5 ;

  • 406 853 € en AE et 332 062 € en CP imputés sur le titre 6.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

2023

2023

AE

CP

AE

CP

 Total Services infrastructures

40 600 000 

40 600 000

46 624 153

40 856 162

Services d’hébergement et de transport de données

35 100 000

35 100 000

41 365 077

37 696 341

Services de Sécurité

5 500 000

5 500 000

5 259 076

3 159 821


Services d’hébergement et de transport de données (41 365 077 € en AE et 37 696 341 € en CP)


La trajectoire de transformation des infrastructures d’hébergement du ministère s’est poursuivie durant l’année 2023. L’informatique du ministère est caractérisé par un éclatement de ses salles d’hébergements : si la plupart des SI nationaux nouveaux ou rénovés sont quasi systématiquement hébergés dans des datacentres interministériels de dimension industrielle, la plupart des académies continuent d’héberger leurs propres systèmes d’information dans des salles informatiques au sein du parc des rectorats.


Depuis 2019, le ministère a engagé un grand programme de transformation des infrastructures qui vise à normaliser et standardiser les infrastructures de production académique (projet L-ACA) dans les locaux des rectorats et à ensuite consolider leurs infrastructures de production dans un datacentre interministériel (projet PHAC) :

  • Le projet L-ACA s’est terminé en 2023 avec les académies de Lille, Rennes et le vice-rectorat de Nouvelle-Calédonie ;

  • S’agissant du projet PHAC, la relocalisation des infrastructures des rectorats dans le datacentre interministériel du ministère de l’Agriculture est réalisée pour 7 académies qui ont été accompagnées dans cette transition (en 2023 : Limoges, Aix-Marseille, Reims et Poitiers). L’année 2023 aurait dû enregistrer également l’arrivée de l’académie de Versailles mais des difficultés techniques ont différé cette relocalisation à début 2024.


Le ministère poursuit également une consolidation de l’hébergement de ses applications métiers ou de ses services numériques depuis plus de 10 ans. Son patrimoine de plus de 400 applications et services qui historiquement étaient diffusés à chaque académie pour mise en production, est désormais en partie exploité sur la PHM (plateforme d’hébergement mutualisée), hébergée au centre de données interministériel des Douanes. En 2016 la PHM accueillait 23 applications ou services, elle en accueille en 2023 plus de 160 (dont les plateformes de parcours étudiants du MESR Parcoursup et Mon Master).

Le MENJ a lancé la construction en 2023 de sa plateforme de messagerie collaborative pour moderniser la totalité du service actuellement réparti dans les académies. Il s’agit du plus gros projet de ce type en Europe avec une cible de 1,8 million de boîtes aux lettres, prévoyant la mise à disposition intégrée d’une messagerie, d’un agenda, d’un annuaire de contact unifié, d’un service de visioconférence et de partage de fichiers volumineux. En 2023, les travaux ont nécessité 2,2 M€.


Les dépenses récurrentes de IogicieIs (droits d’usage, maintenance et support) s’élèvent à 2,96 M€ (hors Iicences hyperviseurs et Iicences de sauvegarde des académies qui ont fait I’objet d’un contrat global dans le cadre d’une offre en 2018 pour 4 années).


S’agissant des infrastructures nationaIes, Ia plateforme d’hébergement mutualisée (PHM) a bénéficié en 2023 d’une rénovation de ses services de stockage et de son dispositif de sauvegarde à hauteur de 1,1 M€.


Les coûts des prestations pour assurer Ia prise en charge des activités de production nationale au travers du centre nationaI de services (CNS) s’élèvent à 4,1 M€. Ces dépenses concernent principalement le renforcement des équipes nationaIes impIantées en académies qui conduisent des activités d’expertise et de production.


Les coûts de I’hébergement externe, au travers de Ia pIateforme d’hébergement externaIisée (PHE) s’éIèvent à 1,2 M€.


La mise à disposition de baies informatiques dans les deux datacentres de Osny et AuzeviIIe s’éIève à 1 M€.


Les dépenses de transport de données entre sites distants ou locaux (WAN et LAN) représentent 7,6 M€ en AE et 8,3 M€ en CP dont 1,13 M€ en AE et CP de subvention pour charge de service public versée au GIP RENATER, I’opérateur du réseau nationaI Éducation, Enseignement, Recherche et dont les infrastructures sont en support du réseau interministérieI de I’État (RIE).

Les dépenses entre sites distants (WAN) financent les interconnexions des sites de I’administration centraIe, le raccordement des rectorats aux points de présence du réseau RENATER, les Iiaisons pour interconnecter le rectorat avec ses DSDEN, IEN et CIO dans les académies. Elles s’éIèvent à 4,6 M€ en AE et 4,1 M€ en CP, en légère baisse par rapport aux années antérieures.

Enfin, les dépenses LAN comprennent des dépenses d’investissement et de maintenance des réseaux Iocaux, dont les infrastructures de téIéphonie fixe, et s’éIèvent à 2,9 M€ en AE et 3,6 M€ en CP.


Par ailleurs, le financement des infrastructures Cloud a nécessité d’en renouveler l’engagement pluriannuel à hauteur de 11,4 M€ (dont 10 M€ pour les licences et 1,4 M€ pour les services associés). Les dépenses des services d’infrastructures effectuées en 2023 ont aussi permis de poursuivre la sécurisation de l’administration face aux attaques informatiques dans le cadre du marché ASIA4 et d’assurer le fonctionnement des réseaux de l’administration centrale avec le raccordement de trois nouveaux sites : l’immeuble le Ponant pour la DGSNU, l’immeuble du CIRAD pour l’IHEST et l’immeuble Arborial pour la Direction de l’encadrement. Ces services ont représenté une dépense de 1,3 M€ (sécurité) et 1,6 M€ (réseaux) en augmentation respective de 0,2 M€ et 0,5 M€ compte tenu de l’extension vers ces nouveaux sites.


Services de Sécurité (5 259 076 € en AE et 3 159 821 € en CP)


Les dépenses de cybersécurité effectuées au niveau de l’administration centrale (homologation, études, audit de code, système de de détection et de gestion des incidents, protections des terminaux, sensibilisation des agents, etc.) s’élèvent à 3,76 M€ en AE.


Le ministère a poursuivi Ia rénovation de Ia pIateforme nationaIe de confiance numérique (PNCN) pour un montant de 0,5 M€ en AE. La PNCN permet, entre autres, de déIivrer des certificats pour les agents (accès renforcé aux SI, signature des marchés pubIics, signature de messagerie) et pour les infrastructures. Sa rénovation permet d’améIiorer Ia pIateforme et de Ia reIocaIiser sur les 2 datacentres interministérieIs d’AuzeviIIe. Le projet embarque le processus de certification européen eIDAS.


Les dépenses pour des prestations d’expertises spécialisées en SSI (sécurité des systèmes d’information) se sont élevées à 0,1 M€ en AE. Par ailleurs, le ministère a fait appel à des prestations d’audit de vulnérabilité du code informatique produit en interne pour un montant de 0,2 M€ en AE.

En outre, le renforcement de la cybersécurité et la gestion des attaques informatiques ont nécessité l’engagement de 0,7 M€ sur un marché dédié au cours de l’année 2022 qui ont donné lieu à des mises en paiement d’un montant équivalent en 2023.


4-5 Systèmes d’information - services bureautiques (24 549 960 € AE et 26 413 504 € CP en titre 3)


Hors titre 2, la dépense totale s’élève à 24 553 680 € en AE et 26 417 224 € en CP et se répartit de la manière

suivante :

  • 24 549 960 € en AE et 26 413 504 € en CP imputés sur le titre 3 ;

  • 3 720 € en AE et CP sur le titre 5.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

LFI 2023

2023

AE

CP

AE

CP

Services bureautique

29 410 703

25 010 703

24 553 680

26 417 224


Les dépenses de l’année 2023 représentent des dépenses de fonctionnement récurrent. Les premiers engagements vers les services déconcentrés ont eu lieu en fin de gestion pour initier le nouveau marché SOLIMP 4 (accord cadre porté par la DAE avec un subséquent des MENJ et MSJOP).

Le décalage entre les AE programmées et l’exécution s’explique pour partie par l’exécution de l’engagement des licences de la solution de gestion des terminaux sur les dépenses d’infrastructures dans le cadre d’un marché globalisé et le retard de la date de notification du marché de solution d’impression SOLIMP 4. 


Par ailleurs, le projet pilote « MAGENTA », pour partie financé par le plan de relance et pour partie par le P214, a été finalisé. Ce projet vise, en collaboration avec le ministère de la Culture, à évaluer une solution de gestion de l’ensemble des terminaux (ordinateurs fixes et portables, smartphones, tablettes).


L’année 2023 a témoigné d’une évolution significative dans la stratégie d’équipement mobile des services bureautiques, en réponse aux défis posés par le télétravail et la nécessité d’assurer la continuité administrative. La prévision en début d’année soulignait la volonté de créer les conditions pour une véritable continuité administrative, impliquant une modernisation des infrastructures pour accompagner la mobilité et une amélioration des services numériques de communication et de collaboration. Le développement du travail à distance conduit à généraliser l’acquisition de téléphones cellulaires et le remplacement des ordinateurs fixes par des portables. Cette évolution conduit à accélérer le cycle de renouvellement du parc informatique, générant un surcoût en CP.


4-6 Les systèmes d’information - services mutualisés (6 417 024 € en AE et 6 138 047 € en CP en titre 3)


La dépense qui s’élève à 6 417 024 € en AE et 6 138 047 € en CP, est intégralement imputée sur le titre 3.


En titre 3

Rappel LFI 2023

Réalisé 2023


AE

CP

AE

CP

Services mutualisés – formation des informaticiens

1 200 000

1 200 000

1 088 148

1 222 598

Services mutualisés – Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique

3 190 000

3 190 000

5 328 876

4 915 449

Total

4 390 000

4 390 000

6 417 024

6 138 047


Formation des informaticiens (1 088 148 € en AE et 1 222 598 € en CP)


L’engagement continu dans le Programme national de formation « Hautes technologies de l’information » a été central pour répondre aux exigences croissantes induites par la complexification des architectures et la transformation des métiers du numérique. L’accent a été mis sur le renforcement des compétences des informaticiens, crucial pour assurer le développement de nouveaux systèmes d’information (SI). Le budget alloué reflète une approche intégrée, couvrant non seulement les frais de formation des personnels, mais englobant également des volets essentiels tel que l’animation des communautés.


Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique : SI innovants (5 328 876 € en AE et 4 915 449 € en CP)


Les investissements se sont concentrés sur l’urbanisation et l’architecture des systèmes d’information, la gestion et le déploiement de référentiels généraux et techniques, ainsi que le pilotage des activités.


Des efforts significatifs ont été consacrés à plusieurs chantiers : environ 0,87 M€ ont été engagés pour la refonte des processus et outils de pilotage et de programmation de la Direction du numérique pour l’éducation et 0,64 M€ pour les travaux d’élaboration de la feuille de route numérique et données publiques déclinant la stratégie du ministère.


Les dépenses transversales autour de l’architecture et l’urbanisation ont représenté 1,33 M€ en 2023.


4-7 Numérique pour l’éducation (ex-TICE) (10 660 536 € en AE et 12 001 980 € en CP en titre 3 et fonds de concours inclus)


S’agissant du numérique éducatif, les crédits hors fonds de concours sont programmés en titre 3 et exécutés en titre 3 et en titre 6.


Hors titre 2 et fonds de concours « Innovation numérique pour l’excellence éducative » (INEE) inclus, la dépense s’élève à 17 522 599 € en AE et 19 787 038 € en CP et se décompose de la manière suivante :

  • 10 660 536 € en AE et 12 001 980 € en CP en titre 3 ;

  • 6 862 062 € en AE et 7 785 057 € en CP en titre 6.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)


LFI 2023

2023

AE

CP

AE

CP

Numérique pour l’éducation

 9 000 000

9 000 000

17 522 599

19 787 038

Hors INEE

9 000 000

9 000 000

6 763 094

7 098 956

Fonds de concours PIA INEE



10 759 505

12 688 082


L’exécution pour la composante numérique éducatif hors fonds de concours s’élève quant à elle à 6 763 094 € en AE et 7 098 956 € en CP et se décompose de la manière suivante :

  • 3 706 424 € en AE et 3 504 081 € en CP en titre 3 ;

  • 3 056 670 € en AE et 3 594 875 € en CP en titre 6.


Sur fonds de concours, la consommation s’élève à 10 759 505 € en AE et 12 688 082 € en CP et se décompose de la manière suivante :

  • 6 954 113 € en AE et 8 497 900 € en CP en titre 3 ;

  • 3 805 392 € en AE et 4 190 182 € en CP en titre 6.


La consommation sur le titre 3 a notamment permis de financer les opérations suivantes :


Pilotage de l’écosystème numérique (2 362 980 € en AE et 2 203 008 € en CP hors fonds de concours)


Cet axe prioritaire porte les dépenses relatives au pilotage du numérique dans les territoires - réseaux des délégations régionales académiques au numérique éducatif (DRANE), des délégations académiques au numérique éducatif (DANE), des directions des systèmes d’information (DSI) des régions académiques et des académies, et des IEN Numériques ainsi qu’à l’organisation des séminaires et salons liés au numérique éducatif (0,1 M€ d’AE).


Le soutien aux associations et à la filière a fait l’objet d’un effort croissant notamment pour renforcer l’attractivité des filières numériques, en particulier, l’enseignement de spécialité numérique et sciences informatiques (NSI), et encourager la mixité dans les apprentissages du numérique (0,4 M€ en AE=CP).


Au sein du ministère, une stratégie éditoriaIe se structure pour mieux identifier les contenus produits par les acteurs pubIics, et ainsi en garantir un meiIIeur accès. Des partenariats en ce sens ont été lancés en 2022 avec Universcience ou l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA) (0,4 M€ en AE=CP).


Développement d’une offre pérenne de ressources et services numériques au service de tous les élèves (874 722 € en AE et 832 350 € en CP hors fonds de concours)


Le ministère s’attache à maintenir et à faire évoluer les plateformes de ressources dont elle a la charge. Ces ressources sont utilisées dans le cadre de la classe ou de la formation continue des enseignants.


De nombreuses initiatives ont été financées en ce sens en 2023 comme la migration de la plateforme Éduthèque vers Lumni Enseignement (1,3 M€ en AE tous titres confondus), le maintien et l’évolution de la plateforme des ressources du premier degré Prim à bord, le maintien de la plateforme ETINCEL (0,16 M€ en AE), qui regroupe des ressources issues de l’industrie pour l’enseignement technologique et professionnel ou le maintien de la plateforme PIX à destination des élèves : PIX élèves collèges et lycées.


Soutien à la communauté éducative par une offre numérique raisonnée, pérenne et inclusive (468 724 € en AE-CP hors fonds de concours)


Depuis 2013, Magistère est la plateforme de formation à distance du ministère à destination des professeurs, des cadres et des agents, basée sur le moteur libre Moodle. Elle permet actuellement la formation d’environ 400 000 personnes chaque année. En 2023, 0,46 M€ en AE=CP ont été investis sur cette plateforme.


Un autre objectif de la stratégie est de permettre aux enseignants de pouvoir à la fois s’appuyer sur des outils souverains, libres et communautaires, c’est-à-dire des « communs numériques » leur permettant de co-construire et partager entre pairs leurs productions, mais aussi tirer parti de nouvelles générations d’outils et de ressources numériques éducatives permettant de personnaliser les enseignements, différencier les apprentissages et les parcours, grâce notamment à l’intelligence artificielle ou à l’immersion.


Dépenses numériques sur fonds de concours (6 954 110 € en AE et 8 497 898 € en CP)


Au 1er janvier 2023, les reports de crédits s’élevant à 10,03 M€ en AE ont mené à des déductions liées à des projets antérieurs tels que l’appel à projets (AAP) « Label école numérique 2020 » et « Une webradio, un parrain ». Cette démarche a libéré 6,79 M€ affectés à de nouvelles initiatives.


Dans le cadre du PIA, l’arbitrage de 3,24 M€ effectué par le Comité des écosystèmes d’enseignement, de recherche et d’innovation (CEERI) a suivi les décisions prises en 2022, se matérialisant par la mise en œuvre de la deuxième vague de l’AAP « Une webradio, un parrain » et le transfert des reliquats du P141 vers le P214. Ces ressources ont été orientées sur des projets stratégiques tels que STIAM 1er degré (apprentissage des Sciences, Technologie, Ingénierie, Arts et Mathématiques par le jeu dans le 1er degré), Ted-i (robots de téléprésence) et P2IA (développement de services numériques s’appuyant sur l’intelligence artificielle).


Financé sur fonds de concours dans le cadre de France 2030, le programme TED-i permet à des enfants empêchés de se rendre en classe pour raisons médicales (hospitalisés, souffrant de handicaps, etc.) de poursuivre leur scolarité au travers d’un dispositif robotisé de télé présence adapté à leur niveau scolaire. Un marché d’une durée de 4 ans a permis notamment l’achat de 4 000 TED-i et la formation des formateurs en académie. En 2023, 438 720 € ont été engagés sur ce marché.


Également sur fonds de concours, les premiers marchés P2IA « banques de ressources numériques éducatives » (BRNE) ont permis aux professeurs de bénéficier pendant plusieurs années d’un accès à des solutions numériques pour les cycles 3 et 4 (français, mathématiques, histoire-géographie, sciences, langues vivantes).


En 2023, une commande de 1,56 M€ en AE a été passée pour financer un assistant pédagogique pour les enseignants et les élèves pour l’enseignement du français en cycle 2 et une série de commandes a été passée pour un montant de 1,974 M€ pour le financement d’un dispositif de remédiation pour les élèves de seconde en mathématiques.


dépenses d’investissement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

263 581 829

113 714 183

158 744 347

118 600 579

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État


45 712 822


51 121 437

Total

263 581 829

159 427 005

158 744 347

169 722 016


L’exécution des dépenses d’investissement est de 159 427 005 en AE et 169 722 016 en CP et se déclinent comme suit :


  • opérations immobilières : 109 356 815 € en AE et 111 443 483 € en CP ;

  • fonctionnement immobilier : 206 007 € en AE et 278 427 € en CP ;

  • fonctionnement courant : 1 610 571 € en AE et 1 707 454 € en CP ;

  • dépenses informatiques : 48 253 611 € en AE et 56 292 653 € en CP.


1/ Les opérations immobilières (109 356 815 € en AE et 111 443 483 € en CP)


Concernant l’ensemble des opérations immobilières, l’écart entre la LFI 2023 (263 581 829 € en AE et 158 744 347 € en CP) et l’exécution 2023 est de ‑154 M€ en AE et ‑47 M€ en CP.


A/ Les constructions scolaires outre-mer et les opérations de maintenance


Au sein des dépenses de constructions scolaires outre-mer (69 052 962 € en AE et 63 865 716 € en CP) – relevant par exception de la compétence de l’État – celles concernant Mayotte représentent les dépenses d’investissement les plus importantes. Elles sont réalisées en fonction d’un échéancier pluriannuel convenu dans un contrat de convergence et de transformation (CCT). Initialement prévu pour la période 2019-2022 (334 M€), il a été prolongé jusqu’en 2023, portant l’enveloppe totale à 417 M€, soit un montant moyen d’environ 83,5 M€ en AE par an.


Les travaux ont notamment permis la mise en service de 27 salles de classes (12 classes au collège de M’tsangamouji, des classes modulaires dans le lycée de Kahani et le collège de Dzoumogne et l’extension du lycée de Kahani). Par ailleurs 7 ateliers sportifs supplémentaires ont été créés, dont une halle sportive dans le collège de Boueni M’Titi et des structures artificielles d’escalade dans les collèges de Doukani, Kwale et Passamainty.

Enfin, un redéploiement de l’enveloppe entretien courant pour permettre des travaux de sécurité et de raccordement au réseau d’eau potable a été effectué en 2023. Le rectorat de Mayotte a financé des travaux de raccordement de deux collèges (M’Gombani et Passamainty) dans le cadre d’un cofinancement avec le syndicat des eaux de Mayotte (LEMA). Il convient de noter que les constructions n’ont pas subi de retard lié à la pénurie d’eau, les entreprises sélectionnées disposant la plupart du temps de leur propre forage.


Les AE consommées sur tranches fonctionnelles (TF) en 2023 en investissement pour les constructions scolaires outre-mer (69,14 M€) ont principalement concerné les opérations suivantes :

- la construction du Lycée des Métiers et du Bâtiment (15,61 M€) ;

- la construction du collège de Cavani (2,06 M€) ;

- la construction du collège de Longoni (6,5 M€) ;

- la construction du collège de Vahibe (35,35 M€) ;

- la construction du nouveau collège du Centre-Est (3,22 M€).


Le détail, ventilé par titre, des dépenses réalisées au titre des constructions scolaires à Mayotte est le suivant :


Compte budgétaire

AE

CP

Titre 3

7 488 402

7 061 008

Titre 5

69 052 962

63 865 716

Titre 6

2 774 285

11 814 886

Total général

79 315 649

82 741 610


B/ Les opérations dans les établissements restant à la charge de l’État 


Les dépenses relatives aux opérations immobilières réalisées dans les établissements restant à la charge de l’État se sont élevées à 2 656 206 € en AE et 1 632 295 € en CP.


Le financement de la construction d’un internat à Saint-Pierre-et-Miquelon a été porté à 3,76 M€. Il est cofinancé par la collectivité territoriale, la commune, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer (MIOM), le programme d’investissements d’avenir (PIA), le lycée Letournel à Saint-Pierre et Miquelon et le MENJ. Les travaux, qui ont débuté en 2022, se poursuivront jusqu’en juillet 2024, pour une ouverture prévue en septembre 2024.


Des opérations de rénovation des infrastructures du site de Sourdun sont à réaliser concernant les toitures, la station d’épuration et le château d’eau. La consommation d’AE pour les établissements à la charge de l’État s’élève à 3,18 M€.


Il convient de préciser que l’augmentation des AENE en 2023 est due notamment à l’affectation sur tranche fonctionnelle des crédits à hauteur de 2,08 M€ dans le cadre des travaux de remise aux normes de la gestion technique des bâtiments (GTB) / gestion technique centralisée (GTC) et les diagnostics du château d’eau, de la station d’épuration et des toitures de l’internat d’excellence de Sourdun, dans la perspective d’un engagement en 2025, conduisant ainsi à la consommation des AE affectées.


C/ Dépenses du propriétaire


Sur le titre 5, au titre des dépenses du propriétaire, l’écart entre la LFI (176 881 829 € en AE et 77 944 347 € en CP) et l’exécution 2023 (37 647 647 € en AE et 45 945 472 € en CP) est de ‑139 M€ en AE et de ‑32 M€ en CP. Cet écart s’explique par le report des travaux pour les projets de Créteil et de Versailles (site « Lesseps »).


Les dépenses d’opérations immobilières au sein des services administratifs déconcentrés concernent principalement :

  • le projet de relogement du rectorat de l’académie de Créteil et de la DSDEN du Val-de-Marne (7,16 M€) ;

  • le projet de regroupement des services du rectorat, de la DSDEN 78, du CROUS et de la Cour administrative d’appel de Versailles sur le site « Lesseps » (0,65 M€) ;

  • le projet de regroupement des services du rectorat de l’académie de Toulouse « Rhapsodie » (1,87 M€) ;

  • le relogement aux Milles des équipes de la direction inter-académique des systèmes d’information (DIASI), dont l’équipe des systèmes d’information des ressources humaines (SIRH) et la délégation régionale académique du numérique éducatif (DRANE) ainsi que l’équipe mobile académique de sécurité (EMAS) de l’académie d’Aix-Marseille (3,46 M€) ;

  • les travaux de maintenance portant sur le patrimoine immobilier du rectorat de la Réunion (0,94 M€)

  • l’opération de mise en sûreté des sites du rectorat de Lyon (1,08 M€).


Les opérations immobilières relatives à l’administration centrale se sont élevées à 9 906 495 € en AE et 1 486 692 € en CP et concernent essentiellement :

  • des opérations de travaux relatives à deux opérations de rénovation sur le site DESCARTES (rénovation des amphithéâtres et des espaces utilisés pour la restauration collective) via une MOD (maîtrise d’ouvrage délégué) à l’EPAURIF (7 500 000 € en AE et 900 000 € en CP) ;

  • des opérations de rénovation du site Descartes : encloisonnement coupe-feu, densification du site, réhabilitation du bâtiment Monge ayant fait l’objet d’une affectation sur tranche fonctionnelle d’un montant de 14 M€ en 2023. 987 200 € ont été engagées fin 2023 ;

  • des opérations de travaux hors tranche fonctionnelle sur le site de l’IHEEF (676 116 € en AE et 323 441 € en CP) ainsi que le portage sur le P214 d’une quote-part concernant les nouveaux espaces de travail du secrétariat général principalement porté par le P348.


2/ Dépenses de fonctionnement immobilier


Ces dépenses se sont élevées à 206 007 € en AE et 278 426 € en CP, notamment pour des immobilisations corporelles (véhicules, matériel technique, aménagement de bureaux). Ces dépenses concernent principalement la DSDEN du 95 pour 41 808 €, Mayotte à hauteur de 36 083 € et l’Occitanie à hauteur de 55 403 €.


3/ Dépenses de fonctionnement courant (1 610 571 € en AE et 1 707 454 € en CP)


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des immobilisations corporelles (véhicules, matériels techniques).


4/ Dépenses informatiques (48 253 611 € en AE et 56 292 653 € en CP)


4-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (2 196 040 € en AE et 6 300 724 € en CP) :


En titre 5

Réalisé 2023

AE

CP

OCEAN – CYCLADES


399 338

OP@LE

2 196 040

5 890 142

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)


11 244

Total

2 196 040

6 300 724


Cf. éléments transversaux au programme volet « Grands projets informatiques ».


Programmées en dépenses de fonctionnement, les engagements de la brique « Grands projets informatiques » ont été exécutés en partie en dépenses d’investissement, en particulier sur le projet Op@le à hauteur de 2,2 M€.

Ces dépenses portent également des crédits de paiement sur les projets Oper@ et Océan-Cyclades, en cours de résorption, les deux projets ayant basculé en 2022 et 2023 en dépenses de maintien en conditions opérationnelles, imputées sur la brique « Système d’information ».


4-2 Les grands projets informatiques nouvelle trajectoire SIRH (20 336 281 € en AE et 21 858 286 € en CP) :


En titre 5

Réalisé 2023


AE

CP

SIRH

20 336 281

21 858 286


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement de titre 3 (Évolutions SIRH).


4-3 Les systèmes d’information - services applicatifs (22 489 626 € en AE et 22 049 460 € en CP) :


En titre 5

Réalisé 2023

AE

CP

Services applicatifs ressources humaines - SI RH

12 756

91 649

Services applicatifs métier

16 357 171

16 484 716

Autres services applicatifs

6 119 699

5 473 094

Total

22 489 626

22 049 460


Sur la composante services applicatifs, les dépenses imputées sur le titre 5 concernent principalement les SI du champ « Examens et concours et enseignement supérieur et recherche ».


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement


4-4 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (3 227 944 € en AE et 6 080 463 € en CP)



En titre 5

Réalisé 2023

AE

CP

Services d’hébergement et de transport de données

2 892 830

6 080 463

Service de Sécurité

335 114

0

Total

3 227 944

6 080 463


Sur la composante services d’infrastructures, les investissements correspondent notamment à des dépenses de maintenance, support et extension d’équipements de stockage primaire et de serveurs effectuées en administration centrale.


4-5 Les systèmes d’information - services bureautiques (3 720 € en AE=CP)


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement


 dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux ménages


8 689 €


8 689 €

Transferts aux entreprises


1 903 325 €


1 957 575 €

Transferts aux collectivités territoriales

2 500 000 €

6 488 984 €

8 400 000 €

16 376 742 €

Transferts aux autres collectivités


3 223 101 €

 

3 191 166 €

Total


11 624 098 €


21 534 171 €


L’exécution totale des dépenses d’intervention est de 11 624 098 € en AE et 21 534 171 € en CP et se décline comme suit :


1/ Les opérations immobilières et l’entretien lourd : 2 774 285 € en AE et 11 814 886 € en CP


• Polynésie française

L’État contribue au financement des opérations d’investissement dans les établissements scolaires du second degré en Polynésie française sous forme de subventions annuelles, définies dans le cadre de la convention signée le 22 octobre 2016 pour une durée de 10 ans, à compter de 2017. En 2023, 2,5 M€ d’AE et 2,93 M€ de CP ont été consommés.


• Saint-Martin

La construction d’un nouveau collège a consommé 6,97 M€ en CP. Cette opération est financée dans le cadre de la convention du 22 novembre 2019 prévoyant un financement de 15 M€ sur le programme 214 dont 7,5 M€ transférés en 2019 depuis le programme 123 « Conditions de vie outre-mer » du ministère chargé des Outre-mer (MIOM). L’évolution de la consommation des dépenses est en lien avec le rythme d’avancement des opérations. Dans ce cadre, 2,17 M€ et 4,80 M€ ont été versés sous la forme de subventions d’investissement aux services de l’Éducation nationale en fonction des rapports d’exécution validés en 2023.


Enfin, d’autres opérations de transfert portent sur le versement annuel au groupement d’intérêt public (GIP) Trousse à projets (193 447 €) et le financement de ressources relatives aux espaces scolaires.


2/ Les loyers et fonctionnement immobilier (245 658 € en AE et 251 497 € en CP)


Ces montants correspondent à des transferts à des collectivités et se déclinent comme suit :

  • Loyers : 208 416 € en AE et 214 256 € en CP ;

  • Entretien courant : 37 242 € en AE et 37 241 € en CP.


3/ Dépenses informatiques (7 291 975 € en AE et 8 140 179 € en CP en titre 6)


3-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (23 060 € en AE=CP) :


En titre 6

Réalisé 2023

AE

CP

OCEAN – CYCLADES

0

0

OP@LE

23 060

23 060

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)

0

0

Total

23 060

23 060


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement


3-2 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (406 853 € en AE et 332 062 en CP) :




En titre 6

Réalisé 2023

AE

CP

Services d’hébergement et de transport de données

406 853

332 062

Service de Sécurité

0

0

Total

406 853

332 062


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement


3-3 Numérique pour l’éducation (ex-TICE) (6 862 062€ en AE et 7 785 057€ en CP) :


En titre 6

Réalisé 2023

AE

CP

Numérique éducatif

6 862 062

7 785 057

dont dépenses sur FDC (INEE et autres)

3 805 392

4 190 183

dont dépenses budget général

3 056 670

3 594 875


Sur le titre 6, il convient de noter que concernant les crédits du budget général, la consommation en 2023 a été impactée par une opération de rétablissement de crédits sur fonds de concours, dans le cadre du dispositif des territoires numériques éducatifs (TNE) imputée par erreur sur les crédits du budget général, minorant ainsi l’exécution réelle à hauteur de 449 437 € en AE.


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement


4/ Dépenses de fonctionnement courant (1 303 491 € en AE et 1 318 921 € en CP)


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des transferts directs à des GIP, des collectivités locales, des établissements publics locaux d’enseignement ou des associations.

50 % de ces dépenses ont été exécutées au titre du fonds de concours n° 06-1-2-00220 « Participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 », dans le cadre de l’aide aux collectivités territoriales pour le financement de capteurs de CO2 en milieu scolaire.


5/ Frais de déplacement


Ces frais s’élèvent à 8 689 € en AE=CP et correspondent à des transferts aux ménages. Ils sont détaillés en début d’action 8 (au sein du titre 3).


[1] Arrêté du 20 septembre 2023 revalorisant les taux interministériels des indemnités de mission et plus particulièrement des indemnités d’hébergement et repas sur la fin de l’exercice et arrêté du 27 mars 2023 fixant le barème forfaitaire permettant l’évaluation des frais de déplacement relatifs à l’utilisation d’un véhicule par les bénéficiaires de traitements et salaires optant pour le régime des frais réels déductibles.

 

ACTION

09 – Certification

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Certification

185 239 695
145 731 841

28 260 505
28 308 500

213 500 200
174 040 340

185 239 695
145 731 841

28 260 505
30 395 148

213 500 200
176 126 989

 

Cette action regroupe les crédits d’organisation des examens de l’enseignement général et technologique (brevet, baccalauréats général et technologique, brevet de technicien supérieur, etc.) et de l’enseignement professionnel (certificat d’aptitude professionnelle, baccalauréat professionnel, etc.), ainsi que les indemnités de jury liées au déroulement de ces épreuves.

 

Les dépenses relevant du titre 2 et les dépenses hors titre 2 représentent respectivement 82,7 % et 17,3 % des crédits de paiement exécutés.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

185 239 695

145 731 841

185 239 695

145 731 841

Rémunérations d’activité

113 301 484

106 543 659

113 301 484

106 543 659

Cotisations et contributions sociales

67 514 041

38 005 006

67 514 041

38 005 006

Prestations sociales et allocations diverses

4 424 170

1 183 175

4 424 170

1 183 175

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

28 260 505

23 702 521

28 260 505

25 823 378

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

28 260 505

23 702 521

28 260 505

25 823 378

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

4 605 979

 

4 571 771

Transferts aux ménages

 

339

 

339

Transferts aux entreprises

 

1 615

 

1 615

Transferts aux collectivités territoriales

 

2 168 214

 

2 143 559

Transferts aux autres collectivités

 

2 435 811

 

2 426 258

Total

213 500 200

174 040 340

213 500 200

176 126 989

 

La part de dépenses relevant du titre 2 correspond majoritairement au règlement des vacations et indemnités de jury. En 2023, cette dépense a représenté 56 M€ (contre 52 M€ en 2022).


L’exécution hors titre 2 s’élève à 28 308 500 € en AE et 30 395 149 € en CP.


L’écart à la LFI (+0,2 % en AE et +7,6 % en CP) résulte principalement de :

  • l’augmentation du coût du papier, des fournitures ainsi que de la location des salles liée à l’inflation ;

  • la pérennisation de concours organisés dans certaines académies nécessitant la location de salle ou des frais de matière d’œuvre (à titre d’exemple, l’académie de Bordeaux a organisé plusieurs concours d’accès au corps des professeurs de lycée professionnel : Concours d’Accès au corps des Professeurs de Lycée Professionnel (CAPLP) génie mécanique, CAPLP éco-gestion pour les sites de Libourne et Bayonne, CAPLP math-physique, CAPLP biotechnologies) ;

  • subventions accordées pour l’organisation des épreuves pratiques des examens professionnels : (centres de formation des apprentis, baccalauréat professionnel, etc.).


dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement


Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

28 260 505

23 702 521

28 260 505

25 823 378



Corrigées d’une erreur d’imputation (339 €), les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 23 702 860 € en AE et 25 823 717 € en CP dont : 6,2  M€ pour le Service interacadémique des examens et concours et 19,7 M€ pour les académies et les services des vices-rectorats d’outre-mer en CP. Elles correspondent essentiellement à des frais de déplacement (14,3 M€ en CP). Les autres dépenses couvrent les frais d’organisation des épreuves (fournitures, location de salles, impression des sujets, etc.).


Les réformes pédagogiques, notamment concernant la voie professionnelle, ainsi que la poursuite des efforts de rationalisation (mutualisation entre académies de l’élaboration des sujets, recours accru à la visioconférence, dématérialisation des copies, etc.) et d’harmonisation des pratiques de gestion consécutive au déploiement des applications informatiques Chorus DT (gestion des frais de déplacement temporaire), IMAG’IN (gestion des intervenants) et CYCLADES (gestion des candidats), permettent de maîtriser les coûts moyens par candidat présent.


L’enquête « Système d’information relatif au coût des examens et concours » (SICEC) reposant sur la collecte auprès des académies de données relatives aux dépenses et effectifs de candidats aux épreuves sur le périmètre du programme 214, a permis de déterminer les coûts moyens par examen de la session 2022.


Examens

Coûts moyens 2023 (au titre de la session 2022) par candidat présent (en €) *

DNB

3,9

CAP

36,2

BAC

61,7

BTS

106,7

* Source : enquête SICEC session 2022 – données provisoires. Champ : France métropolitaine


Les coûts moyens des examens observés pour la session 2022 (cible et réalisation 2023) sont supérieurs à ceux de la session 2021 (réalisation 2022) avec pour le baccalauréat l’impact de l’organisation des épreuves de spécialité du baccalauréat général et technologique. Cette hausse se répartit comme suit :

  • une augmentation du coût de la session du diplôme national du brevet (DNB), passant de 3,4 € en 2021 à 3,9 € en 2022 en raison de l’augmentation du coût des matériels et des fournitures dans le contexte d’inflation, dont la hausse des prix du papier ;

  • une augmentation du coût moyen par candidat pour les épreuves des certificats d’aptitude professionnelle (CAP), passant de 32 € en 2021 à 36,2 € en 2022 du fait l’augmentation des coûts d’achat du papier et des fournitures et, plus particulièrement pour cet examen, des outillages et équipements nécessaires au bon déroulement des épreuves pratiques ;

  • une augmentation du coût moyen de la session du baccalauréat 2022 par rapport à la session 2021 (61,7 € à la session 2022, contre 49,1 € à la session 2021) qui correspond au coût de mise en œuvre des épreuves de spécialité : en 2021, ces épreuves ont été validées sous forme de contrôle continu dans un contexte perturbé par la crise sanitaire tandis qu’en 2022, elles ont fait l’objet d’une session à part entière ;

  • Une hausse des coûts moyens des brevets de techniciens supérieurs (BTS), passant de 103,7 € en 2022 à 106,7 € en 2023 du fait de l’instauration d’une indemnité de chef de centre.


dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux ménages


339


339

Transferts aux entreprises

0

1 615

0

1 615

Transferts aux collectivités territoriales

0

2 168 214

0

2 143 559

Transferts aux autres collectivités

0

2 435 811

0

2 426 258

Total

0

4 605 979

0

4 571 771


Corrigées d’une erreur d’imputation (339 €), ces dépenses, budgétées en titre 3, correspondent à des subventions versées dans le cadre du remboursement des frais d’organisation d’examens pris en charge par des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), des établissements privés ou des collectivités locales : elles ont été exécutées à hauteur de 4 605 640 € en AE et 4 571 432 € en CP.


 

ACTION

10 – Transports scolaires

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

10 – Transports scolaires

 
 

3 322 845
3 163 971

3 322 845
3 163 971

 
 

3 322 845
3 143 365

3 322 845
3 143 365

 

L’action « transports scolaires » finance la participation de l’État aux dépenses de transports scolaires (terrestre, maritime et aérien) en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna.

 

L’État est compétent pour le financement des transports scolaires à Wallis-et-Futuna et cofinance les transports scolaires avec les collectivités de Polynésie française et de Saint-Pierre-et-Miquelon sur la base d’une convention.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

146 600

 

125 994

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

146 600

 

125 994

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 322 845

3 017 371

3 322 845

3 017 371

Transferts aux collectivités territoriales

3 322 845

3 006 771

3 322 845

3 006 771

Transferts aux autres collectivités

 

10 600

 

10 600

Total

3 322 845

3 163 971

3 322 845

3 143 365

 


 dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

146 600

 

125 994


Il s’agit de dépenses imputées à tort sur le titre 3. Les crédits sont détaillés dans les dépenses d’intervention.


dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités territoriales

3 322 845

3 006 771

3 322 845

3 006 771

Transferts aux autres collectivités

0

10 600

0

10 600


Les dépenses d’intervention de l’action 10, y compris celles imputées à tort sur le titre 3, s’élèvent à 3 163 971 € en AE et 3 143 365 € en CP et se répartissent comme suit :

  • Polynésie française : 2 933 532 € en AE et CP ;

  • Wallis-et-Futuna : 215 439 € en AE et 194 833 € en CP ;

  • Saint-Pierre-et-Miquelon : 15 000 € en AE et CP.

L’écart par rapport à la LFI, de ‑0,16 M€ en AE et ‑0,18 M€ en CP, est principalement dû au dégel partiel de la réserve de précaution.


Indicateur : coût moyen par élève selon le type de transport (constat 2023, montants arrondis)



Transport aérien

Transport maritime

Transport terrestre

Effectif

estimé

Coût moyen /élève

Effectif

estimé

Coût moyen /élève

Effectif

estimé

Coût moyen /élève

Polynésie française

1 868

319 €

1 648

511 €

15 591

96 €

St-Pierre-et-Miquelon



18

833 €



Wallis–et-Futuna

375

520 €





TOTAL

2 243

420 €

1 666

672 €

15 591

96 €


Le coût moyen par élève des transports maritimes (497 € en 2022 pour 1 614 élèves) a augmenté du fait de la hausse du prix du carburant. Le coût moyen par élève des transports aériens (548 € en 2022 pour 2 304 élèves) a diminué suite au choix de Saint-Pierre-et-Miquelon d’opter en 2023 pour le mode de transport maritime.


 

ACTION

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

206 816 264
168 023 286

 
586

206 816 264
168 023 873

206 816 264
168 023 286

 
449

206 816 264
168 023 735

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

206 816 264

168 023 286

206 816 264

168 023 286

Rémunérations d’activité

126 498 749

101 854 393

126 498 749

101 854 393

Cotisations et contributions sociales

75 378 021

64 922 087

75 378 021

64 922 087

Prestations sociales et allocations diverses

4 939 494

1 246 807

4 939 494

1 246 807

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

586

 

449

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

586

 

449

Total

206 816 264

168 023 873

206 816 264

168 023 735

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2022

Prévision LFI 2023

Réalisation 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

AEFE - Agence pour l'enseignement français à l'étranger (P185)

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

Subventions pour charges de service public

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

IFCE - Institut français du cheval et de l'équitation (P149)

1 503

1 503

 

 

2 065

2 065

Transferts

1 503

1 503

 

 

2 065

2 065

INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives (P175)

15 000

15 000

 

 

15 000

15 000

Subventions pour charges de service public

15 000

15 000

 

 

15 000

15 000

EPCMPP - Etablissement public de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris (P131)

20 000

20 000

 

 

 

 

Subventions pour charges de service public

20 000

20 000

 

 

 

 

X - Ecole polytechnique (P144)

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

Subventions pour charges de service public

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

ECPAD - Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (P212)

5 000

5 000

 

 

5 000

5 000

Subventions pour charges de service public

5 000

5 000

 

 

5 000

5 000

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

30 000

30 000

 

 

30 000

30 000

Subventions pour charges de service public

30 000

30 000

 

 

30 000

30 000

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications (P214)

7 318 926

7 318 926

7 623 373

7 623 373

7 598 296

7 598 296

Subventions pour charges de service public

7 318 926

7 318 926

7 623 373

7 623 373

7 598 296

7 598 296

FEI – France éducation international (P214)

3 739 281

3 739 281

4 167 785

4 167 785

4 211 961

4 211 961

Subventions pour charges de service public

3 739 281

3 739 281

4 167 785

4 167 785

4 211 961

4 211 961

CNED - Centre national d'enseignement à distance (P214)

32 205 662

32 205 662

33 880 533

33 880 533

33 442 647

33 442 647

Subventions pour charges de service public

32 205 662

32 205 662

33 880 533

33 880 533

33 442 647

33 442 647

EPPD - Etablissement public du palais de la porte Dorée (P175)

2 689 151

2 689 151

4 005 152

4 005 152

3 863 873

3 863 873

Subventions pour charges de service public

2 689 151

2 689 151

2 948 163

2 948 163

2 859 733

2 859 733

Subventions d'investissement

 

 

1 056 989

1 056 989

1 004 140

1 004 140

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions (P214)

22 874 444

22 874 444

22 227 054

22 227 054

22 088 075

22 088 075

Subventions pour charges de service public

22 874 444

22 874 444

22 227 054

22 227 054

22 088 075

22 088 075

Réseau Canopé (P214)

82 708 866

82 708 866

86 334 514

86 334 514

84 847 837

84 847 836

Subventions pour charges de service public

82 708 866

82 708 866

86 334 514

86 334 514

84 737 272

84 737 272

Transferts

 

 

 

 

110 565

110 564

IRA - Instituts régionaux d'administration (P148)

480 000

336 000

 

 

417 000

310 800

Transferts

480 000

336 000

 

 

417 000

310 800

Business France (P134)

70 000

70 000

 

 

70 000

70 000

Transferts

70 000

70 000

 

 

70 000

70 000

Universités et assimilés (P150)

1 107 042

1 109 192

 

 

1 130 415

1 130 415

Subventions pour charges de service public

949 744

949 744

 

 

952 285

952 285

Transferts

157 298

159 448

 

 

178 130

178 130

Ecoles et formations d'ingénieurs (P150)

 

6 838

 

 

 

 

Transferts

 

6 838

 

 

 

 

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

201 050

201 050

 

 

37 400

37 400

Subventions pour charges de service public

201 050

201 050

 

 

37 400

37 400

Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (P150)

2 891 591

2 891 591

 

 

4 902 391

4 905 025

Subventions pour charges de service public

2 891 591

2 891 591

 

 

4 902 391

4 902 391

Transferts

 

 

 

 

 

2 634

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

5 000

5 000

 

 

5 000

5 000

Subventions pour charges de service public

5 000

5 000

 

 

5 000

5 000

INRIA - Institut national de recherche en informatique et en automatique (P172)

10 000

10 000

 

 

75 000

75 000

Subventions pour charges de service public

10 000

10 000

 

 

75 000

75 000

Groupe Mines Télécom (P192)

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

Subventions pour charges de service public

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172)

5 000

5 000

 

 

5 000

5 000

Subventions pour charges de service public

5 000

5 000

 

 

5 000

5 000

Universcience (P361)

10 000

10 000

 

 

10 000

10 000

Subventions pour charges de service public

10 000

10 000

 

 

10 000

10 000

AFPA - Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (P103)

 

 

 

 

192

192

Transferts

 

 

 

 

192

192

ANACT - Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (P111)

 

 

 

 

150 000

150 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

150 000

150 000

Total

156 462 517

156 327 505

158 238 411

158 238 411

162 982 152

162 878 584

Total des subventions pour charges de service public

155 753 715

155 753 715

157 181 422

157 181 422

161 200 059

161 200 059

Total des transferts

708 802

573 790

 

 

777 952

674 385

Total des subventions d'investissement

 

 

1 056 989

1 056 989

1 004 140

1 004 140


Note : les subventions d'investissement sont introduites par la LOLF au PAP 2023, leur réalisation 2022 est sans objet.

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2022 
Prévision 2023 
Réalisation 2023 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications

0
0
0

91
115
93

7
0
7

0
0
0

3
0
3

0
0
0

FEI – France éducation international

1
0
1

245
245
244

17
24
14

0
0
0

14
14
11

3
3
3

CNED - Centre national d'enseignement à distance

0
0
0

873
981
874

18
27
17

0
0
0

5
7
5

0
0
0

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions

0
0
0

314
329
306

13
30
21

0
4
0

8
10
9

0
4
2

Réseau Canopé

1
1
3

1 201
1 328
1 206

38
71
61

0
2
0

9
18
11

0
0
0

Total

2
1
4

2 724
2 998
2 723

93
152
120

0
6
0

39
49
39

3
7
5


* Les emplois sous plafond 2023 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2023 *

2 998

2 723


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2023
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2023

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2023 en ETP

0

-2

 

En année 2023, le total des ETP réalisés étant de 2734,23, le schéma d’emplois constaté est de ‑2 ETP.

Il correspond à 0,1 % du nombre d’ ETP total des opérateurs, et est donc frictionnel.

 

Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file

Intitulé de l’opérateur

Compte financier
2022

Budget initial
2023

Compte financier
2023

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications

0

0

0

FEI – France éducation international

0

0

0

CNED - Centre national d'enseignement à distance

0

0

0

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions

18 203

50 000

17 990

Réseau Canopé

10 779

0

7 500

Total

28 982

50 000

25 490