Les données sont issues des données publiées de RTE (https ://analysesetdonnees.rte-france.com/production/synthese).

L’indicateur se fonde sur l’ensemble de la production électrique renouvelable, y compris la production d’énergie hydraulique qui, en grande majorité, ne fait pas l’objet d’un soutien national. L’indicateur ne prévoit pas d’effectuer une correction climatique et est donc sensible aux variations climatiques annuelles. En particulier, la production électrique à partir d’énergie renouvelable est très variable d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques : pluviométrie (hydroélectricité), ensoleillement (PV) et régime des vents (éolien). Par ailleurs, l’indicateur est également très sensible aux aléas rencontrés sur les autres filières, notamment la filière nucléaire dont la disponibilité a un impact significatif sur la production totale. Enfin, les données concernant les énergies renouvelables thermiques et l’hydraulique sont retraitées de façon à prendre en compte le fait qu’une fraction de l’électricité produite n’est pas renouvelable (fraction non renouvelable de la biomasse et part de l’hydroélectricité issue du pompage).

La part des énergies renouvelables a représenté environ 28,6 % de l’énergie électrique totale en 2023 selon les données de RTE (https ://analysesetdonnees.rte-france.com/production/synthese). Cette augmentation par rapport à 2022 s’explique par la très forte hausse de la production éolienne et solaire et une progression de la production hydraulique qui avait été affectée en 2022 par les faibles précipitations. La cible de 27 % d’énergie renouvelable dans la production d’électricité en 2023, qui correspond aux objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l’énergie 2019 – 2028 adoptée en avril 2020, est donc atteinte en 2023.

En 2023, la production d’électricité renouvelable s’est ainsi élevée, selon les données et le périmètre de RTE, à environ 131 TWh (58,8 TWh d’hydroélectricité renouvelable, 50,7 TWh d’éolien, 21,5 TWh de photovoltaïque et 10,4 TWh de thermique renouvelable et déchets).

Les données proviennent de la Commission de Régulation de l’Énergie. L’indicateur se base sur les données relevées par les gestionnaires de réseaux de gaz naturel pour les dispositifs de comptage installés au niveau des points d’injection des installations de production de biométhane. Les prévisions sont fondées sur les contrats d’obligation d’achat signés et les prévisions de signatures.

La part d’énergies renouvelables dans la consommation de gaz s’établit en 2023 légèrement au-dessus de 2 %, c’est-à-dire au niveau de la cible.

L’indicateur se base sur les données relevées par les gestionnaires de réseaux de gaz naturel pour les dispositifs de comptage installés au niveau des points d’injection des installations de production de biométhane. Les prévisions sont fondées sur les contrats d’obligation d’achat signés et les prévisions de signature (source : commission de régulation de l’énergie).

La production de biométhane injectée dans le réseau de gaz naturel a augmenté en 2023 (9,0 TWh) par rapport à 2022 (7 TWh). Le nombre de nouvelles installations de production de méthane mises en service dans le cadre du guichet tarifaire a permis de dépasser légèrement la cible prévue pour 2023. Les installations dont le contrat a été signé en 2023 ont une production annuelle prévisionnelle (PAP) moyenne de 5,6 GWh PCS/an et une PAP médiane de 8,2 GWh PCS/an, et sont donc des installations de taille plutôt petite.

L’indicateur se base sur les données relatives aux nouveaux contrats d’obligations d’achats de biométhane transmises par les fournisseurs de gaz naturel. 

Le tarif d’achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel a été modifié en 2023 via un arrêté tarifaire, paru en juin 2023, afin de prendre en compte l’évolution des coûts d’approvisionnement en électricité dans la formule d’indexation du tarif. Le nouvel arrêté tarifaire a également annulé les effets de la dégressivité automatique du tarif prévue par le précédent arrêté tarifaire pour baisser les coûts au fur et à mesure de l’augmentation des capacités de production. Ces éléments expliquent le niveau élevé du tarif d’achat pour les nouvelles contractualisations.