Mode de calcul : les dépenses de programmes correspondent au coût des offres linéaires et numériques (y compris l’ensemble des frais techniques de fabrication, hors coûts de diffusion/distribution).

ANALYSE DES RÉSULTATS

Remarque préliminaire

L’année 2023 a été une fois encore, une année particulière pour les médias du groupe marquée d’une part par des évènements ayant suscité une forte couverture médiatique (la guerre en Ukraine se poursuit, début du conflit Israël-Hamas, …) et d’autre part par une offre médiatique très polarisée notamment autour du conflit au Moyen-Orient. Par ailleurs, il est important de rappeler la suspension de la diffusion de France 24 et/ou de RFI au Mali, en Russie, au Burkina Faso et au Niger toujours à l’œuvre.

Afin de ne pas fausser la lecture des évolutions des données pour les différents indicateurs d’image, de notoriété et d’audience, à la suite de la suspension totale de la diffusion de France 24 et de RFI au Mali et Burkina Faso, les différents indicateurs 2023 portent, sur un périmètre Africascope 6 pays (hors Mali et hors Burkina Faso) pour l’Afrique francophone (étude Kantar).

L’impact des différentes coupures affecte la quantification globale des audiences. Ces coupures représentent une perte directe de 7 millions d’auditeurs/téléspectateurs pour le groupe (Niger inclus).

Analyse des résultats de l’indicateur 1.1

En 2023, la part des dépenses de programmes de FMM au sein de ses charges d’exploitation s’établit à 67,2 %, niveau conforme à l’objectif cible (67,3 %) et globalement stable par rapport à 2022 (67,4 %) et 2021 (67,0 %), les dépenses de programmes augmentant entre 2022 et 2023 proportionnellement à l’évolution de l’ensemble des dépenses de l’entreprise.

Dans le détail, les dépenses de programmes enregistrent une augmentation de 5,5 M€, passant de 181,9 M€ en 2022 à 187,4 M€ en 2023, soit une hausse de 3,0 % (et une légère économie par rapport au budget initial de 188,4 M€). En parallèle, le total des charges d’exploitation de FMM (qui constitue le dénominateur de l’indicateur 1.1) enregistre une hausse comparable (+3,3 %).

Pour mémoire, l’évolution d’une année sur l’autre des dépenses de programmes, dont la composante essentielle est la masse salariale, les médias de FMM produisant la quasi-totalité de leurs contenus en interne, traduit principalement le glissement de la masse salariale résultant de la négociation annuelle obligatoire (NAO) qui prend en compte cette année le rattrapage partiel des effets de l’inflation sur le pouvoir d’achat des collaborateurs de l’entreprise (+3,7 M€ pour les seules rédactions et la direction technique sur un total NAO de +4,5 M€ pour l’ensemble de l’entreprise). Cette évolution prend également en compte l’augmentation de l’activité des rédactions pour un montant net de +0,5 M€ lié à la hausse du recours aux correspondants, des frais de mission et des coûts des prestations de production exécutive réalisées par les filiales à l’étranger ainsi que la réévaluation des droits SACEM, en partie compensées par les économies réalisées sur les opérations exceptionnelles par rapport à 2022 (élections présidentielle et législatives, Coupe du Monde de football, Coupe d’Afrique des Nations, etc.).

Cet indicateur a pour objectif d’évaluer l’appréciation des auditeurs et des téléspectateurs quant à la capacité de RFI, France 24 et MCD, d’une part, à porter les valeurs fondamentales que sont l’expertise et l’objectivité, et, d’autre part, à se positionner comme média de référence, dans leurs zones traditionnelles d’influence.

France 24

Pour France 24, l’indicateur d’appréciation globale est mesuré pour la catégorie grand public (15 ans et plus).

→ Africascope

L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord  ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de France 24.

→ Maghreboscope

L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord  » et « plutôt d’accord ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de France 24.

RFI

Pour RFI, l’indicateur d’appréciation globale est mesuré pour la catégorie grand public (15 ans et plus), public cible de la radio.

→ Africascope

L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord  ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de RFI.

Remarque : la diffusion de RFI au Burkina Faso a été interrompue le 3 décembre 2022, et celle de France 24 le 27 mars 2023. Par ailleurs, les diffusions de RFI et de France 24 n’ont pas été rétablies au Mali depuis leur coupure le 17 mars 2022. Les résultats présentés ci-dessus portent donc sur un périmètre restreint hors Mali et hors Burkina-Faso 

MCD

Pour MCD, un indicateur d’appréciation globale a été introduit dans l’étude IPSOS NewsConnect, permettant d’évaluer ces résultats pour la zone Proche et Moyen-Orient, bassin d’audience de la radio. Les items retenus sont « relevant  » (« pertinent »), « credible  » (« crédible »), « I trust » (« je fais confiance ») et « objective  » (« objectif ») sur la base d’une note moyenne supérieure ou égale à 7/10.

Les résultats présentés ici reflètent la consolidation des opinions dans 5 pays (Irak, Liban, Soudan, Jordanie, et Libye). Remarque : compte tenu de la situation de conflit en cours au Soudan, nous avons conservé les résultats 2022 pour ce pays, le terrain n’ayant pu être effectué dans des conditions de sécurité optimales.

Analyse des résultats de l’indicateur 1.2

En 2023, les opinions favorables évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence des médias de France Médias Monde, s’inscrivent dans des contextes différents selon les zones :

• En Afrique francophone pour France 24, ils sont proches de ceux observés en 2022 (‑1 point). Pour RFI, ils sont en léger retrait versus 2022 (‑2 points). Dans les deux cas, France 24 comme RFI et plus largement les médias francophones et « occidentaux » subissent une dégradation de leur image en raison du contexte géopolitique actuel.

• Ce phénomène est particulièrement marqué au Maghreb et tout particulièrement au Maroc. Les scores enregistrés par France 24 s’en trouvent ainsi directement affectés (‑11 points). ,

• Au Proche et Moyen Orient, zone marquée par une forte instabilité politique, MCD s’établit à 56 % d’opinions favorables soit un niveau supérieur à celui enregistré en 2022..

Cet indicateur agrège le nombre d’auditeurs hebdomadaires radio (RFI/MCD) en incluant des radios partenaires, le nombre de téléspectateurs hebdomadaires et l’ « empreinte numérique hebdomadaire », c’est-à-dire, le nombre de personnes touchées par les contenus des médias de FMM sur les environnements numériques quelle que soit la nature de ces contenus (sons, vidéos, articles, etc.).

Source des données pour les audiences médias traditionnels (TV/radio) :

• France 24  : pour l’Afrique francophone : Kantar – Africascope 2023 – Bases : Population 15 ans et plus // pour l’Europe  : IPSOS – Affluent Europe (terrain juillet 2022 - juillet 2023) – Base : 20 % des foyers les plus riches / Global Web Index 2023 – Base : Internautes 16-64 ans dédupliqués avec l’étude Affluent Survey // pour le Maghreb  : Kantar – Maghreboscope 2023 – Bases : Population 15 ans // pour le Moyen-Orient : Ipsos News Connect 2023 – Base : 15 ans et plus // pour l’Asie : Global Web Index 2023 – Base : Internautes 16-64 ans // pour l’Amérique du Sud  : Global Web Index 2023 – Base : Internautes 16-64 ans

• RFI  : pour l’Afrique francophone : Kantar – Africascope 2023 – Base : Population 15 ans et plus // pour la France : Médiamétrie et Ifop // pour le reste du monde : Ipsos / Ifop / IMMAR / Médiamétrie / Kantar / Avangarde / DW

• MCD  : pour le Moyen-Orient : Ipsos News Connect 2023 – Base : 15 ans et plus // pour le Maghreb : Kantar – Maghreboscope 2023 Base : Population 15 ans et plus // pour le reste du monde : Kantar / Ifop – Africascope Kantar études ad hoc (ex Mauritanie) auprès de la population 15 ans et plus

Source des données pour l’empreinte numérique :

L’empreinte numérique prend en compte : les visiteurs uniques sur les environnements propres (fixes ou mobiles) de FMM, la couverture YouTube (nombre de personnes atteintes chaque semaine par au moins un contenu de FMM), la couverture Facebook (nombre de personnes atteintes chaque semaine par au moins un des contenus FMM), la couverture estimée pour les contenus de FMM sur Twitter, les visiteurs uniques des contenus de FMM diffusés par les partenaires de syndication (MSN…).

Indicateur de suivi 2-1-1 : Évolution de la notoriété de France 24 et RFI

Indicateur 2021 de notoriété totale (population leaders d’opinion) pour France 24 en Afrique francophone hors Mali : 98,5 %.

Indicateur 2021 de notoriété totale (population leaders d’opinion) pour RFI en Afrique francophone hors Mali : 99 %.

Précisions méthodologiques (2.1.1)

Le pourcentage de notoriété totale est obtenu en divisant le nombre de répondants qui déclarent avoir entendu parler des marques RFI et France 24, ne serait-ce que de nom, par le nombre total de personnes interrogées.

Sources des données :

• • pour l’Afrique francophone Kantar - Africascope – Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants ;

  • pour l’Europe IPSOS -– Affluent – Base : 20 % des foyers les plus riches ;

  • pour le Maghreb Kantar – Africascope Maghreb– Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants.

En 2023, tous médias et toutes langues confondues, France Médias Monde a enregistré une audience en très léger recul dû aux coupures mentionnées précédemment, à hauteur de 255,5 millions de contacts hebdomadaires (‑2 % par rapport à 2022), dont 167,7 millions de téléspectateurs et auditeurs hebdomadaires des offres linéaires et 87,8 millions d’utilisateurs sur les offres numériques sur tous environnements confondus.

En 2023, les résultats de notoriété de France 24 et de RFI sont globalement stables à des niveaux élevés.

La mesure des audiences sur les médias traditionnels (TV/radio) est faite à partir de deux types d’études :

1. Des mesures récurrentes de type barométrique dans des pays ou zones de diffusion couverts tous les ans (et même deux fois par an), par exemple via les études Africascope, Maghreboscope, Affluent Survey en Europe ou Global Web Index

2. Des mesures dites «  ad hoc  » dont la mise en place est décidée sur la base de plusieurs critères :

   • Validation et soutien à la stratégie éditoriale et/ou aux développements stratégiques (mesure de l’impact des choix éditoriaux, renforcement de certaines langues, signatures de contrats de diffusion),

   • Poids démographique du pays investigué, et représentativité géostratégique dans la zone,

   • Volonté de renouveler les mesures régulièrement (l’objectif étant de disposer de nouvelles données tous les 3 ans),

   • Respect de l’enveloppe budgétaire.

Les résultats d’audience pour l’Afrique francophone sont issus pour l’essentiel de l’étude Africascope souscrite avec RFI, TV5 Monde, France 24, Canal +. Elles sont réalisées par l’institut Kantar.

 Indicateur de suivi 2-2-1 : suivi des audiences sur les médias traditionnels (TV/radios) par zone stratégique et par média

 * y compris diffusion en DAB+ à Paris + Marseille

AUDIENCES DE FRANCE 24

En 2023, l’audience hebdomadaire broadcast de France 24, mesurée dans 72 pays s’établit à 99,3 millions de téléspectateurs, soit une perte de 2,5 millions de téléspectateurs (essentiellement liée à l’Inde, voir ci-dessous).

En Afrique francophone, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 34,1 millions de téléspectateurs, en hausse de 6,5 millions par rapport à 2022 (+23 %). La croissance démographique des pays composant cette zone permet aux médias de FMM de compenser les baisses subies à la suite de l’arrêt des diffusions au Mali (‑1,3 million), au Burkina Faso (‑1,1 million) et au Niger (‑0,4 million).

Dans la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 22,4 millions de téléspectateurs, niveau en hausse de 1,4 million par rapport à 2022. Dans un contexte de très fortes tensions en 2023 à la suite des évènements survenus le 7 octobre en Israël et du conflit entre Israël et le Hamas, le paysage médiatique s’est polarisé. Les audiences de FMM pâtissent dans ce contexte de sa couverture médiatique non partisane, tandis que certaines chaînes panarabes (Al Jazeera et Al Arabia) ont réadapté leurs grilles pour offrir une couverture médiatique beaucoup plus orientée. Par ailleurs comme évoqué précédemment, les médias français peuvent pâtir d’une image dégradée car occidentaux. Malgré tout, France 24 double son audience en Algérie ou aux Émirats Arabes Unis et parvient à progresser globalement dans cette zone.

En Europe, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 8,5 millions de téléspectateurs (en baisse de 1,5 million par rapport à 2022). Cette diminution s’inscrit dans un contexte baissier de consommation des chaînes d’information internationales en général. Celles-ci sont notamment concurrencées par les chaînes d’information nationales ou locales qui traitent aussi l’actualité internationale.

En Asie, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 15,7 millions de téléspectateurs, en forte baisse (‑7,1 millions) notamment en Inde (‑6,0 millions). Ce phénomène a affecté l’ensemble des chaînes internationales (BBC, CNN ou encore TV5 Monde par exemple). Une forte actualité locale (élections) pourrait expliquer le fait que les auditeurs se soient davantage tournés vers leurs médias nationaux. Il est aussi important de rappeler l’importance démographique de l’Inde (pays le plus peuplé au monde) où une perte d’un point d’audience représente mécaniquement une perte en volume significative. La situation en Inde fera l’objet d’un suivi particulier et d’actions en 2024.

En Amérique du Nord, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 2,4 millions de téléspectateurs en baisse (‑1,5 million) au Canada et notamment aux États-Unis, dans un environnement très concurrentiel.

En Amérique Latine, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 3,5 millions de téléspectateurs, en baisse de 0,6 million, mais à un niveau toujours plus élevé que celui constaté avant la crise sanitaire de 2019 (3,1 millions).

AUDIENCES DE RFI

En 2023, l’audience hebdomadaire broadcast de RFI, mesurée dans 37 pays, s’établit à 60,8 millions d’auditeurs, en hausse par rapport à 2022 (+2 %).

En Afrique francophone, zone dans laquelle RFI réalise plus de 50 % de ses audiences hebdomadaires mesurées, l’audience de la radio s’établit à 32,8 millions d’auditeurs, stable par rapport à 2022 mais qui serait en croissance sans les coupures dont elle fait l’objet. L’évolution démographique compense les baisses liées à la suspension de diffusion au Burkina Faso et au Niger en 2023.

En Afrique non francophone, la station enregistre 6,5 millions d’auditeurs hebdomadaires, en hausse de 0,7 million par rapport à 2022. La baisse constatée en 2022 s’explique par un changement de méthodologie de l’étude d’audience locale (passage à une mesure au niveau national et non plus concentrée sur les centres urbains).

En Europe, l’audience hebdomadaire de RFI s’inscrit en baisse en 2023 à 2,2 millions d’auditeurs (‑0,2 million). Cette baisse est enregistrée en France (Île-de-France via Médiamétrie) où s’observe un recul de l’écoute du média radio.

En Asie, l’audience hebdomadaire de RFI s’établit à 0,1 million d’auditeurs, niveau stable par rapport à 2022.

En Amérique latine, l’audience de la station s’établit à 16,6 millions, niveau stable par rapport à 2022.

AUDIENCES DE MONTE CARLO DOUALIYA

En 2023, l’audience hebdomadaire broadcast de Monte Carlo Doualiya, mesurée dans 14 pays, s’établit à 7,6 millions d’auditeurs, en baisse de 1.7 million par rapport à 2022. Tout comme France 24, elle est impactée par l’instabilité de la zone et la forte polarisation observée au sein des paysages médiatiques locaux prenant clairement position dans le conflit Israël-Hamas, alors que MCD veille à apporter une information vérifiée et équilibrée. Par ailleurs, en Libye son émetteur de Tripoli a été coupé, entraînant mécaniquement une baisse importante de son audience.

Mode de calcul : Les données sont exprimées en million de démarrages de vidéos/sons par mois.

L’indicateur du nombre de démarrages de vidéos/sons ci-dessus prend en compte les performances réalisées sur tous les environnements des médias de FMM, tant internes (environnements propriétaires) qu’externes (partenaires, hébergeurs et agrégateurs de contenus, etc.)

Le fort résultat de 2020 tient compte de l’impact de la crise sanitaire qui a fortement contribué à faire progresser l’audience des offres numériques. Ce phénomène n’est pas reconductible en 2021 et 2022, ce qui explique des objectifs en deçà de la performance de 2020.

Source des données : Piano Analytics sur nos environnements propres puis YouTube Analytics, Facebook Analytics et Twitter Analytics pour le suivi de nos performances sur ces plateformes sociales (secondé par Quintly). Médiamétrie intervient dans la consolidation des écoutes de sons externes.

Indicateur de suivi 2-3-1 : Évolution des audiences numériques sur les environnements propres de FMM

Précisions Méthodologiques (2.3.1)

Les données sont exprimées en millions de visites par mois. L’indicateur de suivi du nombre de visites est ici mesuré sur les environnements propriétaires de FMM. Il permet de mesurer les performances des sites des marques de FMM.

Tout comme pour la mesure de la consommation des contenus délinéarisés tous environnements confondus, le fort résultat 2020 de la fréquentation des environnements propriétaires de FMM tient compte de l’impact de la crise sanitaire qui a fortement contribué à faire progresser les audiences numériques. Ce phénomène n’est pas reconductible en 2021 et 2022, ce qui explique des objectifs en deçà de la performance de 2020.

Sources Des Données : Piano Analytics

Tous environnements confondus, France Médias Monde enregistre en tout plus de 3,7 milliards de vidéos et sons consultés sur l’ensemble de l’année 2023 (+5 % par rapport à 2022).

• 192,5 millions de contenus délinéarisés consommés mensuellement pour France 24, tous environnements numériques confondus (‑10 % par rapport à 2022) ;

•  71,5 millions de contenus délinéarisés consommés mensuellement pour RFI, tous environnements numériques confondus (+53 % par rapport à 2022) ;

•  23,0 millions de contenus délinéarisés consommés mensuellement pour MCD, tous environnements numériques confondus (+27 % par rapport à 2022) ;

• 18,7 millions de contenus délinéarisés consommés mensuellement pour les offres InfoMigrants (16,6 millions) et ENTR (2,1 millions).

FMM affiche notamment des volumes de consultations de vidéos sur Facebook en forte progression en 2023 avec 155,1 millions de lancements par mois (+23 % par rapport à 2022). France Médias Monde attire par ailleurs en 2023 de nouveaux abonnés sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube et Instagram - avec plus de 100 millions d’abonnés en cumulé), et aura également investi avec succès la plateforme de messagerie instantanée WhatsApp devenant la chaîne d’information la plus suivie sur ce réseau avec plus de 5 millions d’abonnés. En outre, les durées de visionnage des vidéos du groupe restent élevées avec plus de 6 minutes en moyenne par exemple sur YouTube, en progression versus 2022, durée particulièrement élevée pour ce type de plateformes.

Ces chiffres sont d’autant plus importants dans le contexte évoqué précédemment d’une moindre valorisation des contenus des médias par les plateformes sociales ayant un double impact :

• D’une part, les plateformes ne redirigent plus les internautes vers les sites et applications des médias,

• D’autre part, elles ne mettent plus en avant ces mêmes contenus au sein même de leurs environnements (pour mettre en avant les contenus postés par des individus).

S’agissant de la fréquentation de ses seuls environnements propriétaires, l’année 2023 s’inscrit dans la continuité des tendances déjà entrevues sur le second semestre de 2022. FMM ponctue l’année avec une moyenne de 41 millions de visites mensuelles et concède ‑7 % de baisse par rapport à l’exercice précédent. Ce résultat s’explique par les baisses non compensées des apports de trafic de ses principaux leviers d’acquisition d’audience. En effet tout comme l’ensemble des médias, FMM continue de subir les conséquences des évolutions algorithmiques des principales plateformes sociales qui se traduisent cette année par un volume de trafic identifié divisé par deux en provenance de cette source. La tendance est moins prononcée sur les audiences en provenance des moteurs de recherche (‑14 % par rapport à 2022).

Au global, chaque semaine, tous médias et environnements confondus France Médias Monde cumule 255,5 millions de contacts :

• 93,1 millions de contacts en broadcast ou en numérique pour RFI,

• 138,9 millions de contacts pour France 24,

• 14,1 millions de contacts pour MCD,

• auxquels s’ajoutent 10 millions de contacts pour Info Migrants et Entr.

 Conformément à la méthodologie retenue dans le COM 2020-2022, les charges de personnel correspondent au périmètre des comptes 64, hors charges à payer sur litiges et départs négociés et hors impact en masse salariale des nouveaux projets financés par des ressources externes, mais non encore engagés à la signature du COM 2020-2022 (projet ENTR).

N.B. : le chiffre de 2021 a été recalculé afin d’intégrer correctement le retraitement de la masse salariale liée au projet ENTR.

Source des données : France Médias Monde

Indicateur de suivi 3-1-1 : Nombre d’ ETP permanents et non permanents

Précisions méthodologiques  :

• il s’agit d’effectifs moyens annuels ;

• à l’instar des charges de personnel, le périmètre des effectifs ci-dessus ne prend pas en compte l’impact sur les effectifs des développements nouveaux financés par des ressources externes, mais non encore engagés à la signature du COM 2020-2022.

• par cohérence avec la méthodologie retenue dans le COM 2020-2022, les individus absents pour cause de longue maladie sont réintégrés au décompte des effectifs en CDI sur l’ensemble de la période. Ils étaient précédemment retraités afin de tenir compte de l’effet de la prise en charge partielle de leurs salaires par la Sécurité sociale (indemnités journalières de la Sécurité Sociale – IJSS) ;

• depuis 2017, les correspondants salariés employés par FMM sont exclus du volume global d’ ETP non permanents compte tenu de l’hétérogénéité de cette population de correspondants qui opèrent soit à la pige, soit en prestation extérieure.

Sources de données : France Médias Monde

La maîtrise des charges d’exploitation de FMM est appréhendée ici par le biais des charges de personnel, qui représentent 55 % du budget global de FMM, et le suivi des effectifs.

Ainsi, les charges de personnel (base comptes 64 après neutralisation du coût des litiges, transactions et départs volontaires) s’élèvent en 2023 à 150,5 M€ contre 148,2 M€ en 2022 et 153,8 M€ prévu dans le budget 2023.

L’augmentation globale de la masse salariale de 2,3 M€ entre 2022 et 2023 (dont 0,4 M€ lié aux projets financés par les bailleurs de fonds) prend principalement en compte le glissement annuel de la masse salariale dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (+4,5 M€) qui intègre cette année le rattrapage partiel des effets de l’inflation sur le pouvoir d’achat des collaborateurs de l’entreprise, ainsi que le renforcement des fonctions supports/transverses. Elle est en partie compensée par les économies réalisées en 2023 pour 1,3 M€ (effet en année pleine des départs non remplacés, baisse de l’activité sur les opérations exceptionnelles, etc.) et la non reconduction en 2023 de la prime de partage de la valeur versée en 2022 à l’ensemble des collaborateurs de FMM.

La baisse de 3,3 M€ par rapport à la prévision est quasi uniquement due aux économies réalisées en 2023 du fait du retard pris dans les recrutements sur les nouveaux postes prévus dans le budget et dans le comblement des postes vacants en lien avec des tensions sur certains segments du marché de l’emploi.

Les effectifs totaux de FMM s’élèvent en 2023 à 1797 ETP (dont environ 40 ETP sur les projets financés par des bailleurs de fonds) contre 1783 ETP en 2022 (dont environ 34 ETP sur les projets bailleurs), soit une augmentation de 14 ETP liée principalement au renforcement des fonctions supports/transverses prévu dans le budget, à l’augmentation des projets financés par les bailleurs de fonds internationaux ainsi qu’à la hausse des intégrations prud’hommales.

Les ressources propres sont constituées des recettes publicitaires et de parrainage sur tous les supports (tant « broadcast » que numériques), des abonnements auprès de câblo-opérateurs, des ressources liées aux activités de coproduction, syndication de contenus, partenariats, éditions musicales, prestations de services et techniques, droit d’auteurs, etc. (hors échanges de marchandises).

Conformément au périmètre retenu dans le COM 2020-2022, les ressources propres intègrent également les subventions des bailleurs de fonds internationaux.

Source des données : France Médias Monde.

Les ressources propres de France Médias Monde s’inscrivent en léger retrait par rapport à 2022, celles-ci passant de 14,3 M€ en 2022 (dont 5,8 M€ au titre des subventions des bailleurs de fonds internationaux) à 13,8 M€ en 2023 (dont 6,4 M€ au titre des bailleurs de fonds), soit une baisse de 0,5 M€ au total.

Cette évolution prend en compte une diminution des recettes publicitaires tant sur le broadcast que sur les environnements numériques (‑1 M€) et, dans une moindre mesure, une légère baisse des revenus en provenance de la commercialisation des éditions musicales (‑0,2 M€). Ces effets défavorables sont partiellement compensés par la hausse des subventions des bailleurs de fonds internationaux (+0,7 M€).

La baisse par rapport à la cible et à l’objectif prévu dans le budget (‑1,9 M€) est due au retard sur les ressources publicitaires et les revenus en provenance de la commercialisation des éditions musicales (‑1,3 M€) et à la baisse des subventions versées par les bailleurs de fonds (‑0,6 M€).

Au-delà de ces évolutions, il convient de rappeler que la progression des recettes commerciales de FMM reste structurellement affectée par le morcellement du marché publicitaire international d’ores et déjà dominé par les diffuseurs anglophones, par certaines limitations du champ de commercialisation des espaces publicitaires s’imposant aux médias d’information (à l’instar de l’interdiction de parrainer des journaux ou magazines d’information), par certaines évolutions réglementaires africaines qui affectent les décrochages publicitaires locaux, notamment pour RFI, ainsi que, s’agissant des recettes de publicités digitales, du rapport de force déséquilibré vis-à-vis des grands acteurs du numérique qui captent l’essentiel des revenus.

Précisions méthodologiques

Source des données : Résultat d’exploitation + quote-part de subvention d’investissement rapportée au résultat + charge financière actuarielle de la PIDR

La société réalise en 2023 un résultat opérationnel négatif de – 2,0 M€ et un résultat net à l’équilibre grâce à la nette amélioration du résultat financier due à l’augmentation des produits de placement dans le contexte de la hausse des taux d’intérêt.

L’analyse de l’évolution des résultats de 2023 tant par rapport à 2022 que par rapport au budget 2023 est détaillée ci- dessous dans la justification au premier euro.

Source des données : France Médias Monde.

Mode de calcul : Cet indicateur est défini par la loi du 5 septembre 2018 et comporte cinq paramètres : l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes à poste égal et âge comparable, le nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations, le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année de leur retour de congés maternité, l’écart de taux de promotions entre les femmes et les hommes ainsi que l’écart de taux d’augmentations individuelles de salaire.

L’index égalité femmes-hommes présente un total de 100 points en 2023. Cet excellent résultat, qui se confirme année après année, témoigne de la priorité donnée par FMM quant au respect de la parité.