$@FwLOVariable(annee#2024)

$@FwLOVariable(numProg#623)

$@FwLOVariable(libelleProg#Édition et diffusion)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Accès au droit et diffusion légale

0

32 771 367

32 771 367

0

29 727 516

29 727 516

02 – Information administrative et vie publique

0

15 111 223

15 111 223

0

14 443 528

14 443 528

Total

0

47 882 590

47 882 590

0

44 171 044

44 171 044




 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques

 

   NOPN

 

Année de lancement du projet

2021

Financement

P623

Zone fonctionnelle principale

Ressources et Support

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2021
et années
précédentes

2022
Exécution

2023
Prévision

2024
Prévision

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,07

0,38

2,19

1,72

4,06

3,62

4,00

3,60

4,00

6,00

15,32

15,32

Titre 2

0,40

0,40

0,90

0,90

1,08

1,08

1,09

1,09

5,73

5,73

9,21

9,21

Total

1,48

0,79

3,09

2,62

5,14

4,70

5,09

4,69

9,73

11,73

24,52

24,52

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

10,32

15,32

+48,46

Durée totale en mois

60

66

+10,00

 

 

Gains du projet

Évaluation des gains quantitatifs du projet

 

Au lancement
 

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ hors titre 2

0,00

0,00

 

Gain annuel en M€ en titre 2

3,20

3,20

0,00

Gain annuel moyen en ETPT

48

48

0,00

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

3,20

3,20

0,00

Délai de retour en années

6

6

0,00

 

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Lancé en janvier 2021 par le secrétariat général du Gouvernement (SGG) et la direction de l’information légale et administrative (DILA), le programme « nouveaux outils de production normative » (NOPN) vise à la transformation numérique de la chaîne de production des normes françaises, en combinant la modernisation des outils, l’évolution des métiers et la simplification des pratiques de rédaction en lien avec l’ensemble des acteurs concernés (ministères, Conseil d’État, Assemblée nationale, Sénat…).

Les gains recherchés sont de :

  • Faciliter la rédaction, le suivi et la correction des projets de textes pour les agents publics, en réduisant les tâches formelles, chronophages et redondantes au profit d’activités à forte plus-value ; autrement dit, de passer moins de temps sur la forme et plus de temps sur le fond, le pilotage de l’activité normative, l’appui et la formation des agents… ;

  • Améliorer le service public de diffusion du droit au profit de l’ensemble des usagers (citoyens, professionnels du droit, éditeurs juridiques, legal-tech), en augmentant la qualité et la quantité de données diffusées par LEGIFRANCE, en réduisant les délais de consolidation et en apportant de nouvelles fonctionnalités (par exemple : connaître la norme applicable à un territoire donné) ;

  • Rendre possible des harmonisations et simplifications dans les pratiques de rédaction des textes (en lien avec le développement d’un éditeur dédié) ; un comité d’expertise légistique associant le SGG, le Conseil d’État, l’Assemblée nationale et le Sénat se tient régulièrement à cette fin.


Le programme, placé sous la direction d’un directeur de projet, a été scindé en cinq projets :

  • Trois projets propres à chaque nouvel outil à réaliser ou rénover, à savoir  : l’éditeur légistique nommé « EDILE » (brique applicative d’aide à la rédaction des textes sous un format structuré et préconsolidé), le cœur de chaîne applicative nommé « SOLON » (brique applicative de gestion du flux de travail, de suivi, de validation et de génération des déclinaisons de publication) et le référentiel unique de normes nommé « RUNE » (base destinée à organiser et stocker les données, permettant une consolidation validée des textes et code et la référence des textes du Journal officiel pour alimenter Légifrance pour diffusion).

  • Deux projets transverses sont menés en parallèle à savoir la transformation des métiers et des organisations et l’amélioration des fonctions de pilotage et de suivi statistiques en matière d’activité normative.

Après une année consacrée à initier les travaux (conduite d’une étude détaillée, échange avec les partenaires et futurs utilisateurs, constitution des équipes et des budgets), le programme a été présenté en tout début d’année 2022 à la direction interministérielle du numérique (DINUM) qui, après consultation de la direction des achats de l’État (DAE), de la direction du Budget (DB) et de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), a émis un avis conforme sur sa faisabilité et sa soutenabilité. Depuis lors, le programme a intégré le panorama des grands projets numériques de l’État et a débuté sa phase de réalisation. Une assistance à maîtrise d’ouvrage a accompagné la direction de programme entre octobre 2021 et octobre 2023. Des maîtrises d’œuvre pour le développement de l’éditeur légistique EDILE, d’une part, et l’industrialisation d’une solution de consolidation par l’intelligence artificielle nommée « THEIA », d’autre part, ont été fait l’objet d’appels d’offre notifiés respectivement en avril et en novembre 2022.


Le programme s’appuie sur l’actuelle chaîne applicative, notamment SOLON (outil de partage des projets de textes utilisés par l’ensemble des ministères, le Conseil d’État, le Parlement) et LEGIFRANCE (plateforme de diffusion du droit sur internet) pour déployer progressivement, à compter de 2023, de nouvelles briques applicatives modernisant, remplaçant ou complétant celles existantes. Cela permettra d’expérimenter de nouveaux usages, de favoriser la conduite du changement et d’obtenir des résultats intermédiaires jusqu’à la mise en place d’un cercle vertueux de production et d’enrichissement de la donnée tout au long du parcours du texte.

Outre l’évolution des applications existantes, le programme prévoit notamment d’ici 2026 :

  • L’expérimentation et le déploiement à compter de fin 2023 de l’éditeur légistique EDILE, outil d’aide à la rédaction des textes, conçu en méthode agile avec les utilisateurs finaux ;

  • L’utilisation dès janvier 2024 de l’intelligence artificielle pour faciliter la consolidation des textes et le travail sur les données actuellement en stock ;

  • La construction d’un nouveau référentiel permettant d’accroître significativement la qualité et la quantité de données stockées et diffusées ainsi que les échanges entre acteurs ;

  • L’amélioration des capacités de pilotage et de suivi statistique de l’activité normative.

Le programme s’inscrit dans les dernières exigences en matière de sécurité des systèmes d’information, de protection des données personnelles, d’ouverture des données ainsi que des codes sources.


DÉTAIL SUR LES COÛTS DU PROGRAMME

Initialement, le coût du programme, affiché dans le panorama des grands projets numériques de l’État diffusé par la DINUM, était de 26,9 M€ et résultait de la MAREVA transmise en février 2022 lors de la procédure d’avis pour évaluer la faisabilité et la soutenabilité du programme NOPN au titre de l’article 3 du décret n° 2019-1088 du 25 octobre 2019.


L’avancement des travaux a conduit à la réévaluation des coûts d’investissement, à savoir une hausse de 5 millions d’euros, compte tenu :

- du coût de développement, et des évolutions, de l’éditeur légistique EDILE (outil développé en méthode agile sans équivalent sur le plan européen) ;

- de la nécessité de conduire des travaux techniques de sécurisation de l’application SOLON non prévus à l’origine (qui, indépendamment même du programme, auraient été menés) ;

- des résultats des démarches de sourçage faites pour la construction de la dernière brique du programme, RUNE, également considérée comme la plus complexe ;

et ce, malgré les mesures d’économie prises telles que l’arrêt de l’assistance à maîtrise d’ouvrage (alors même que la consommation sur ce poste est bien inférieure au coût habituel sur ce type de projet) ou la limitation des développements sur l’application THEIA.


Ce coût réévalué intègre :

  • 15,3 M€ d’investissement (coûts directs) répartis sur chaque projet applicatif et sur l’assistance à maîtrise d’ouvrage ;

  • 4,6 M€ de coûts indirects (renseignés à la demande de la DINUM) et représentant la dizaine d’agents de la DILA et du SGG mobilisés sur le programme sur les 60 mois du programme (étant précisé qu’hormis peut-être deux agents, tous les autres travailleraient sur la chaîne régalienne existante même si le programme n’avait pas été lancé) ;

  • 12 M€ de coût de fonctionnement du SI sur deux ans (renseignés à la demande de la DINUM), soit un coût d’environ 5,900 k€ par an, très proche du coût actuel de fonctionnement de la chaîne applicative permettant la production quotidienne du Journal officiel (coût là encore qui aurait perduré qu’il y ait ou non le programme NOPN).


Dans le tableau coût détaillé supra, il n’a été ainsi rendu compte exhaustivement que des coûts directs d’investissement qui représentent le véritable surcoût qu’entraîne le programme. Les coûts indirects (coût des personnels) et de fonctionnement du SI seraient équivalents pour le maintien de l’actuelle chaîne régalienne avec ou sans le programme NOPN.


DÉTAIL SUR LES GAINS DU PROGRAMME

Gains pour le SI :

L’étude de rentabilité de la MAREVA fait état de gains sur les coûts de fonctionnement de la chaîne applicative (près de 1,26 M€ par an, soit 6,3 M€ sur 5 ans). Toutefois, la même étude précise qu’en l’absence d’investissement dans le cadre du programme NOPN, il aurait été nécessaire de faire des évolutions indispensables au maintien en état des outils existants et de leurs infrastructures (avec, comme actuellement, des pics significatifs réguliers notamment pour garantir le maintien en condition de sécurité des applications).


Ainsi les investissements directs dans le cadre du programme remplaceront des coûts récurrents permettant le fonctionnement de la chaîne, ces deux postes de dépenses étant de nature à se compenser largement. En conséquence, au-delà de cet aspect compensatoire, il n’a pas été prévu de gain lié aux seules évolutions SI (application et infrastructure).


Gains sur la charge de travail :


Le programme NOPN bénéficiera aux agents de l’administration comme au service public de la diffusion du droit en améliorant la capacité de production normative de l’État, son efficience, sa célérité, sa qualité et sa résilience. Il permettra notamment l’allègement de certains tâches chronophages, redondantes et formelles.


La mise en production du nouveau système d’information réduira les tâches directement liées à la production normative et assumées en particulier par les agents du SGG, de la DILA, des ministères, du Conseil d’État, de l’Assemblée nationale et du Sénat. Par ailleurs, il bénéficiera indirectement à une multitude d’autres acteurs, à savoir d’autres agents de l’administration (dont les collectivités ultramarines), ainsi que des acteurs économiques (éditeurs juridiques, legal tech…).


La réduction partielle de la charge de travail des agents de l’administration (des services du Premier ministre comme des ministères) n’entraînera pas obligatoirement une réduction en nombre d’effectifs correspondants, ceux-ci pouvant être redéployés sur d’autres activités (y compris sans lien avec la production normative) jusqu’alors insuffisamment accomplies ou mêmes non accomplies. Il est à noter que l’accroissement et la création de nouvelles activités liées aux nouveaux outils ont été déduites des projections retenues ci-après au titre de la réduction de la charge de travail.


Seules ont été retenues les réductions de charge de travail pour les agents de l’administration (excluant les économies et gains pour l’État non chiffrables et ceux pour les acteurs économiques). Ces gains ont été estimés une fois l’ensemble des outils déployés et utilisés, soit au plus tôt à horizon 2026. Ils sont intégrés de manière progressive afin de tenir compte de différents délais (mise en production, adhésion par les utilisateurs, réorganisation…).


L’effet cumulé des espérances de gains directs et indirects, excluant les gains non chiffrables (gains dépendant de l’adhésion d’autres institutions, effets de l’amélioration de l’accessibilité du droit sur l’activité économique et donc les recettes fiscales) est évalué, selon l’annexe fournie lors de la MAREVA, à 17 ETP (répartis entre le SGG, la DILA, les ministères et toute autre administration) à l’issue de la mise en production du nouveau SI, soit en 2026, et atteindra 48 ETP à horizon 2029.


Il est à noter enfin que, compte tenu de l’effet diffus de la réduction de la charge de travail au sein de l’administration, le gain réel en termes d’ ETP sera difficile à contrôler.

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2023

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2022
(RAP 2022)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2022 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

15 647 738

 

0

 

52 967 093

 

48 239 583

 

17 830 134

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP 2026

 

CP au-delà de 2026

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2023

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2024
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE antérieures à 2024

17 830 134

 

11 515 841
0

 

5 600 000

 

714 293

 

0

 

AE nouvelles pour 2024
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2024
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE nouvelles en 2024

47 882 590
0

 

32 655 203
0

 

6 816 039

 

6 800 000

 

1 611 348

 

Totaux

 

44 171 044

 

12 416 039

 

7 514 293

 

1 611 348

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024

 

 

CP 2024 demandés
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024
 

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP au-delà de 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

 

68,20 %

 

14,23 %

 

14,20 %

 

3,37 %

 

En 2023, 64 % des AE nouvelles devraient être couvertes par des paiements représentant 69 % des CP demandés et 31 % des CP demandés en 2024 serviront à couvrir des AE antérieures à 2024.

Les dépenses qui seront engagées et payées dans l’année concernent principalement les achats de consommables pour l’imprimerie, les frais postaux, les frais de manutention et de stockage ou encore la rémunération des auteurs.

En fonctionnement, la majorité des engagements pluriannuels concernent le domaine informatique.

Concernant les investissements, l’échéancier tient compte de l’évolution du projet relatif aux « Nouveaux outils de production normative » (NOPN). Un complément de 5 M€ est prévu en 2024 pour couvrir des besoins supplémentaires. L’échéancier de CP de ce projet s’étale jusque 2027 avec une prévision de paiements à hauteur de 3,6 M€ en 2024.

 

Justification par action

ACTION     (68,4 %)

01 – Accès au droit et diffusion légale

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

32 771 367

32 771 367

0

Crédits de paiement

0

29 727 516

29 727 516

0


L’action 1 «  Accès au droit et diffusion légale  » du programme 623 supporte, depuis 2022, l’ensemble des crédits budgétaires dédiés aux missions d’accès au droit et de transparence économique et financière.

 

Pour l’exercice budgétaire 2024, le montant prévisionnel destiné au financement de cette action s’élève à 32 771 367 € en AE et 29 727 516 € en CP.

 

Afin d’assurer une bonne lisibilité des crédits alloués aux missions de la DILA, les crédits seront justifiés par sous-action, titres et activités budgétaires.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

22 103 036

22 907 516

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

22 103 036

22 907 516

Dépenses d’investissement

10 668 331

6 820 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

2 200 000

2 200 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

8 468 331

4 620 000

Total

32 771 367

29 727 516

 

Estimés à 14 961 210 € en AE et 13 273 597 € en CP, le montant global des crédits relevant de la sous-action 1 « Diffusion légale  » recouvrent les dépenses de fonctionnement (titre 3) à hauteur de 8 811 210 € en AE et 8 923 597 € en CP et d’investissement (titre 5) pour 6 150 000 € en AE et 4 350 000 € en CP.


Justification des crédits de fonctionnement


Les crédits relevant du titre 3 sont retracés selon les activités budgétaires suivantes :


1°) Production régalienne et économique


Les crédits ventilés sur l’activité « production régalienne et économique » sont programmés à hauteur de 3 547 976 € en AE et 3 660 363 € en CP.

Ils portent principalement sur la maintenance et les coûts de support :

  • du site internet Légifrance ;

  • des bases de données juridiques ;

  • des application SOLON (système d’organisation en ligne des opérations normatives), STILA (solution de traitement de l’information légale et administrative), SIGNALE (système interministériel de gestion des amendements législatifs) qui permet le suivi des amendements pendant les débats parlementaires ;

  • de la nouvelle application PIAMP (Plateforme d’intégration des avis de marchés publics) qui remplace l’application BoampWeb, back office de Boamp.fr, développée en 1999 et ne respectant donc plus les exigences de sécurité, d’accessibilité et d’exploitation.


2°) Annonces légales


Principales sources de recettes du budget annexe, les annonces légales publiées au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) et au Bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP) font l’objet d’opérations externalisées de collecte, de recouvrement et de facturation. Assises sur une convention signée entre la DILA et le Conseil national des greffes des tribunaux de commerce (CNGCT) pour les annonces légales publiées au BODACC et les concentrateurs d’annonces pour les avis d’insertion au BOAMP, les dépenses portent sur les reversements liés au chiffre d’affaires ou au nombre d’annonces publiées et sont prévues à hauteur de 3 550 000 € en AE et en CP. Cette dépense fait l’objet d’une mesure d’économie de 850 000 € par rapport à la LFI 2023 en raison de la mise en œuvre du guichet unique électronique des formalités des entreprises et de la renégociation de la convention avec le CNGTC ayant permis une baisse de tarif.


3°) Hébergement de l’information légale


Les dépenses d’hébergement du domaine de l’information légale – site « legifrance.gouv.fr » et applications concourant à la mission d’accès au droit - sont évaluées à 1 484 258 € en AE et en CP.


4°) Domaine échange diffusion légale


Le montant des dépenses liées aux travaux d’e-mailing est estimé à 110 000 € en AE et en CP.


5°) Supervision des sites


Les crédits en AE et CP nécessaires à la supervision des sites sont évalués à 118 976 €.


Justification des crédits d’investissement


Les crédits afférents aux projets d’investissement rattachés à l’activité « investissement DILA » de la sous-action 1 «  diffusion légale  » s’élèvent à 6 150 000 € en AE et 4 350 00 € en CP. Ces investissements visent notamment à moderniser les processus de production et de diffusion normatifs et à renforcer et sécuriser l’infrastructure informatique de la DILA et couvrent les projets suivants :

  • la poursuite des développements des « Nouveaux Outils de Production Normative » (NOPN) lancés en 2021, pour 5 000 000 € en AE et 3 100 000 € en CP. Ce projet structurant a pour ambition de redéfinir l’ensemble du processus métier de la chaîne régalienne de l’acquisition des données (SOLON qui va devenir le cœur de chaîne applicative) jusqu’à leur diffusion sur le site Légifrance avec modèle de données totalement intégré. Son coût global est estimé à 15 M€ ;


  • la poursuite des évolutions continues du site Légifrance dont les travaux programmés pour un montant de 600 000 € en AE et en CP visent à proposer de nouvelles fonctionnalités aux utilisateurs ;


  • les évolutions des applications de la chaîne régalienne dont notamment la poursuite des améliorations de SIGNALE pour une prévision de 150 000 € en AE et CP et la finalisation du projet de refonte de l’infrastructure STILA pour 100 000 € en CP ;


  • les évolutions de l’application de dépôt d’annonces E-balo, de dépôt des comptes des associations, de dépôt des comptes de syndicats et de successions budgétées à hauteur de 250 000 € en AE et CP ;


  • dans le domaine de la transparence économique et financière, des travaux d’évolution du BOAMP sont prévus pour 150 000 € en AE et CP. Après la refonte des sites économiques en 2022, dont le site internet boamp.fr, c’est un autre pan de la chaîne des marchés publics qui est en cours de modernisation avec le remplacement de l’application BoampWeb qui constitue le back office de Boamp.fr par une nouvelle application « PIAMP » pour Plateforme d’intégration des avis de marchés publics. Ces travaux doivent assurer la continuité de la diffusion des avis de marchés publics dans le contexte du passage à de nouveaux formulaires européens, prévue à ce stade en octobre 2023, et garantir le maintien des recettes de la DILA, le BOAMP avec 70,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 représentant 36 % des recettes totales du budget annexe ;


Le tableau ci-dessous présente les projets d’investissement de la DILA programmés sur la sous-action 1 :


PROJETS D’INVESTISSEMENT

AE

CP

NOPN

5 000 000 €

3 100 000 €

SIGNALE

150 000 €

150 000 €

Évolutions Légifrance 2020

600 000 €

600 000 €

Évolutions STILA 2020

0 €

100 000 €

Évolutions Anyware

250 000 €

250 000 €

Évolutions BOAMP Formulaire (PIAMP)

150 000 €

150 000 €

Sous-action 1 Diffusion légale

6 150 000 €

4 350 000 €



Les crédits alloués à la sous-action 2 «  infrastructure et sécurité informatiques  » sont programmés à hauteur de 17 810 157 € en AE et 16 453 919 € en CP et couvrent les dépenses de fonctionnement (titre 3) à hauteur de 13 291 826 € en AE et 13 983 919 € en CP ainsi que les dépenses d’investissement (titre 5) à hauteur de 4 518 331 € en AE et 2 470 000 € en CP.


Justification des crédits de fonctionnement


Les crédits de titre 3 sont retracés selon la nomenclature des activités budgétaires suivante :


1°) Hébergement nu


Les crédits en AE et CP mobilisés à hauteur de 400 000 € pour l’hébergement nu visent à financer les dépenses d’hébergement d’infrastructures appartenant à la DILA sur les deux data centers de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN) sur les sites de Nogent-sur-Marne et Rosny-sous-Bois pour les services qui ne sont pas accessibles via Internet, notamment le SI de la chaîne régalienne (SOLON, STILA, REPONSES, LEGHO, Circulaires, BDJ, SIGNALE) ainsi qu’une partie des SI de gestion.


2°) Hébergement exploitation


Une enveloppe s’élevant à 6 089 089 € en AE et 6 385 719 € en CP est prévue pour couvrir les dépenses d’hébergement exploitation.


3°) Transport de données


Les dépenses relatives aux services de transport de données, estimées à 340 000 € en AE et 568 021 € en CP portent pour l’essentiel sur la location ainsi que la maintenance des réseaux interministériels.


4°) Sécurité informatique


Les crédits dévolus aux coûts des services de sécurité informatique sont prévus à hauteur de 631 000 € en AE et CP.


5°) Postes de travail


Les crédits ventilés sur l’activité « postes de travail », estimés pour 2024 à 1 115 000 € en AE et en CP, portent notamment sur le coût du matériel mis à disposition des utilisateurs, les services d’assistance et de support, les solutions de stockage partagé (serveurs bureautiques).


6°) Solution d’impression


Les crédits budgétaires (30 000 € en AE et CP) inscrits sur l’activité « solution d’impression » permettent la couverture des frais de services d’impression individuels ou partagés mis à disposition des utilisateurs.


7°) Télécommunications individuelles


Les crédits en AE et CP relatifs au financement des dépenses de télécommunications individuelles, à savoir les frais liés à la téléphonie fixe, mobile, audiovisuelle sous forme matérielle, d’abonnement ou de facturation individuelle se chiffrent à 128 000 €.


8°) Services applicatifs


Les crédits affectés aux services applicatifs répartis par domaines (domaine RH, domaine finances, domaine pilotage et contrôle, domaine moyens généraux…) sont évalués à 1 010 737 € en AE et 1 051 512 € CP. Ils ont pour objet le financement notamment des coûts afférents au système d’information des ressources humaines (SIRH), à la tierce maintenance applicative (TMA), aux outils d’informatique décisionnelle, à la maintenance du progiciel de gestion intégré Oracle (outil de gestion des recettes) ainsi qu’à Coswin (outil de gestion des stocks).


9°) Études et audits


Les dépenses prévisionnelles dédiées aux études et audits s’élèvent en 2024 à 303 000 € en AE et 321 333 € en CP. Elles concernent notamment le financement des audits de la SDSI, du référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA), des enquêtes, des prestations de veille, du support modeling…


10°) Application infra


Les dépenses d’application infra (90 000 € en AE et CP) concernent le renouvellement des licences.


11°) Activités diverses informatiques


Les crédits consacrés à ce poste de dépenses transverses lié à la sécurité des systèmes d’information s’élèvent à 1 785 000 € en AE et 1 768 334 € en CP. Ces crédits recouvrent les projets d’intégration dans le cadre de l’hébergement interne ou dans le Cloud.


12°) Sécurité opérationnelle


Les crédits alloués aux dépenses de sécurité opérationnelle s’élèvent à 1 370 000 € en AE et 1 495 000 € en CP. Ils visent notamment à répondre aux changements de contexte en matière de cybersécurité et d’obligations qui en découlent ainsi qu’au respect des exigences du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) qui obligent à mettre en place des mesures de protection des infrastructures de la DILA, de ses systèmes d’informations et traitements des données à caractère personnel. Ces mesures se traduisent par une évolution à la hausse des besoins de prestations :

  • d’expertise en matière de sécurité opérationnelle (prestations d’expertise en sécurité opérationnelle, certificats nécessaires à la sécurité opérationnelle) ;

  • en acquisition d’infrastructures dédiées à renforcer la sécurité des SI (utilisation d’un service de supervision des alertes de sécurité -SOC- , pare-feu applicatifs) ;

  • de développement de logiciels (achat de logiciels de sécurité, audits et tests). 


Justification des crédits d’investissement


Les crédits destinés au financement des investissements positionnés sur la sous-action 2 «  Infrastructure et sécurité informatiques  », sont programmés à hauteur de 4 518 331 € en AE et 2 470 000 € en CP et visent à améliorer et sécuriser l’infrastructure informatique de la DILA. Ils se répartissent entre les deux activités budgétaires suivantes :


  • les dépenses d’investissement infrastructure (2 200 000 € en AE et CP) qui comprennent notamment les crédits nécessaires à la poursuite du projet relatif à la plateforme d’intégration continue (PIC) sécurisée sur l’amélioration de la PIC cloud afin de la sécuriser et d’en automatiser les processus, estimé à 1 000 000 € en AE et en CP ;


  • les dépenses d’investissement d’informatique de soutien pour 2 318 331 € en AE et 270 000 € en CP qui portent sur les évolutions des applications de soutien (PGI Oracle, Business object) et les projets innovants.


Le tableau ci-dessous retrace l’intégralité des projets d’investissement de la sous-action 2 :


PROJETS D’INVESTISSEMENT

AE

CP

Sauvegarde

500 000 €

500 000 €

Renouvellement des switchs de Desaix

50 000 €

50 000 €

Infrastructure de télétravail

50 000 €

50 000 €

Puissance de calcul Nogent-Rosny

450 000 €

450 000 €

PIC sécurisée

1 000 000 €

1 000 000 €

Refonte socle technique

150 000 €

150 000 €

Évolutions business Object 2020

150 000 €

150 000 €

Évolutions PGI Oracle

120 000 €

120 000 €

Projets innovants

2 048 331 €

0 €

Sous-action 2 Infrastructure et sécurité

4 518 331 €

2 470 000 €


 

ACTION     (31,6 %)

02 – Information administrative et vie publique

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

15 111 223

15 111 223

0

Crédits de paiement

0

14 443 528

14 443 528

0


L’action 2 « information administrative et vie publique » du programme 623 regroupe les crédits nécessaires à la conception et au fonctionnement de services d’information multicanale des citoyens et des entreprises. Elle porte également les dépenses liées aux activités d’imprimeur et d’éditeur public de la DILA ainsi que les frais de diffusion d’informations permettant la compréhension des grands enjeux des politiques publiques garantissant ainsi l’accès des citoyens à la vie et au débat public. En 2024, le total des crédits nécessaires au financement de cette action se chiffre à 15 111 223 € en AE et 14 443 528 € en CP.


Depuis 2022, elle est scindée en deux sous-actions, l’une relative à l’information administrative, l’autre portant sur l’édition publique, les publications et l’imprimerie. Afin d’assurer une bonne lisibilité des crédits alloués aux missions de la DILA, les crédits sont justifiés par sous-action, titre et activité budgétaire.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

9 076 223

9 289 528

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

9 076 223

9 289 528

Dépenses d’investissement

6 035 000

5 154 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

1 550 000

850 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

4 485 000

4 304 000

Total

15 111 223

14 443 528

 

Estimés à 8 833 206 € en AE et 8 775 512 € en CP, les crédits relevant de la sous-action 1 « information administrative » couvrent les dépenses de fonctionnement (titre 3) à hauteur de 4 848 206 € en AE et 4 971 513 € en CP et les dépenses d’investissement pour 3 985 000 € en AE et 3 804 000 € en CP. Ils financent les activités liées au renseignement des citoyens, des entreprises et des associations sur leurs droits et obligations ainsi que la maintenance du système d’information de l’administration (SIAN) qui contribue au développement des démarches en ligne développées dans le cadre de partenariats interministériels et proposées depuis « service-public.fr ».


Justification des crédits de fonctionnement

Les crédits en titre 3 sont retracés selon les activités budgétaires suivantes :


1) Applications de l’administration numérique

Cette activité budgétaire finance la maintenance et le support des applications informatiques dédiées à l’information administrative et comporte notamment la maintenance du système de l’administration numérique (SIAN) ainsi que le référencement et les tests utilisateurs. Elle se chiffre en 2024 à hauteur de 2 280 000 € en AE et 2 416 656 € en CP.


2) Domaine échange de l’administration numérique

Les crédits relatifs au système de transmission des démarches depuis service-public.fr vers les administrations et collectivités qui doivent les traiter sont estimés à 215 000 € en AE et 202 500 € en CP.


3) Hébergement de l’administration numérique

Les coûts d’hébergement des sites « service-public.fr » et « vie-publique.fr » ainsi que des applications concourant à la mission de renseignement administratif s’élèvent à 915 206 € en AE et 914 356 € en CP.


4) Renseignement administratif

Estimées au total à 1 238 000 € en AE et en CP, ces dépenses regroupent les trois activités budgétaires suivantes :

  • la gestion des courriels qui porte sur le financement du service de renseignement des usagers par messagerie sur le site « service-public.fr » et le traitement des courriels pour une prévision de 500 000 € en AE et en CP. Cette dépense augmente par rapport au PLF 2023 en raison de l’évolution du dispositif qui se justifie par le nombre croissant de messages à traiter, conséquence de la fréquentation en hausse du site. Dans le cadre du renouvellement du marché, le niveau 1 de réponse, externalisé, sera étendu aux messages de renseignement administratif pour les professionnels et aux messages relevant du support technique des démarches opérées par la DILA sur « service-public.fr ». Cet élargissement permettra une meilleure gestion de la relation usagers avec un plus grand nombre de questions traitées directement par le prestataire et la possibilité pour les agents de la DILA, qui assure le niveau 2 de réponse, de prendre en charge les messages les plus complexes.


  • le service de renseignement par téléphone pour un coût de 243 200 € en AE et en CP afin de couvrir les dépenses informatiques externalisées dédiées au renseignement par téléphone (hébergement, gouvernance, communication) ;

  • le traitement de l’information administrative pour 494 800 € en AE et en CP qui regroupe notamment la mise à jour des informations de l’annuaire de l’administration et services nationaux, administrations et services de proximité.


5) Services mutualisés et activités diverses

Cette activité budgétaire est destinée à couvrir les dépenses liées aux actions transverses non dédiées (urbanisation, architecture, méthode et qualité, pilotage et gestion de projet, maintenance mutualisée, évolution de l’intranet de la DILA) ainsi que des travaux relatifs au nouvel intranet de la DILA. La prévision est de 200 000 € en AE et en CP pour 2024.


Justification des crédits d’investissement

Les dépenses de titre 5 inscrites sur la sous-action 1 « Information administrative » représentent un montant global de 3 985 000 € en AE et 3 804 000 € en CP. Elles portent notamment sur les projets informatiques d’amélioration des sites « service-public.fr » et « entreprendre.service-public.fr » pour 2 060 000 € en AE et en 2 090 000 € CP, les évolutions ou le développement de démarches en ligne pour 450 000 € en AE et 555 000 € en CP, les travaux de refonte et d’évolution du SIAN pour 1 255 000 € en AE et 914 000 en CP et les évolutions de l’annuaire sur « service-public.fr » pour 220 000 € en AE et en CP.

En 2024, le budget d’investissement du système de l’administration numérique (SIAN) va permettre de poursuivre le passage au système de design de l’État (DSFR) des démarches de la plateforme de services en ligne (PSL) et des services G6K tout en continuant à améliorer les taux de conformité au référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA). Des travaux d’amélioration des outils de back office (gestionnaire de transfert, socle PSL) sont également envisagé pour améliorer leur performance et leur maintenance. Enfin des premières actions liées au référentiel général d’écoconception des services numériques devraient être mises en œuvre.

L’ensemble de ces crédits permettra de développer de nouveaux services et fonctionnalités au bénéfice des usagers : amélioration des données d’annuaire qui servent de référence pour les usagers et les services, personnalisation accrue de l’accès à l’information administrative, amélioration des démarches en ligne existantes notamment.


Le tableau ci-dessous présente les projets programmés sur la sous-action 1 :

PROJETS INVESTISSEMENT

AE

CP

Évolutions des démarches existantes et nouvelles démarches en ligne 2024

450 000

555 000

SP itérations 2024

2 060 000

2 090 000

Annuaire SP

220 000

220 000

Refonte technique du SIAN

1 255 000

939 000

Sous-action 1 Information administrative

3 985 000

3 804 000



Les crédits de la sous-action 2 « édition publique, publications et imprimerie » s’élèvent à 6 278 017 € en AE et 5 668 016 € en CP et se répartissent entre les dépenses de fonctionnement (titre 3) à hauteur de 4 228 017 € en AE et 4 318 016 € en CP et les dépenses d’investissement à hauteur de 2 050 000 € en AE et 1 350 000 € en CP. Ils financent l’accès des citoyens à la vie publique et au débat public au travers des travaux d’édition en compte propre et en compte de tiers, pour des contenus au format numérique ou papier, les contenus numériques du site « vie-publique.fr » ou encore les travaux d’imprimerie.


Justification des crédits de fonctionnement

Les crédits en titre 3 sont retracés par activités budgétaires :


1) Impressions

Le montant estimé des dépenses de l’imprimerie se chiffre à 2 947 257 € en AE et en CP et regroupe les activités budgétaires suivantes :

  • les achats de matières premières et fournitures s’élèvent à 1 807 257 € en AE et en CP comprenant les achats de plaques offset, blanchets, papiers, encres, vernis, solvants… ;

  • la maintenance des matériels de production pour 820 000 € en AE et en CP ;

  • la distribution et les transports sur ventes intégrant les frais postaux sur ventes et la gestion des stocks pour 200 000 € en AE et en CP ;

  • la sous-traitance d’impression pour 100 000 € en AE et en CP ;

  • les études de l’imprimerie pour 20 000 € en AE et CP.


2) Traitement de l’édition publique

Dotée de 290 000 € en AE et en CP, cette activité budgétaire regroupe l’ensemble des dépenses liées aux publications éditées en compte propre sous la marque La Documentation française ou en compte de tiers et les contenus diffusés en ligne sur le site « vie-publique.fr ». Il s’agit principalement du paiement des droits d’auteur et de reproduction.


3) Promotion et activités commerciales

760 000 € en AE et en CP sont dédiés aux prestations de diffusion d’ouvrages, gestion externalisée des abonnements ainsi qu’aux actions promotionnelles et campagnes publicitaires menées par la DILA.


4) Autres activités transverses

Les autres dépenses sont prévues pour 230 760 € en AE et 320 759 € en CP et comprennent principalement les dépenses informatiques et des études générales.


Justification des crédits d’investissement

Le montant global des crédits d’investissement imputés sur la sous-action 2 « Édition publique, publications et imprimerie » s’établit à 2 050 000 € en AE et 1 350 000 € en CP. Ils concernent les investissements liés à l’évolution du site « vie-publique.fr ».