Évolution de la maquette de performance
Trois modifications portent sur l’objectif relatif à l’accès au droit et à la justice.
Le mode de calcul de l’indicateur sur le délai de traitement des dossiers d’aide juridictionnelle a été modifié. Le délai démarre maintenant lorsque la structure traitant le dossier reçoit un dossier complet et non lorsqu’elle reçoit la demande initiale.
En outre, le délai de traitement servant de référence est désormais de 5 jours.
Enfin est créé un sous-indicateur mesurant la proximité des lieux de rencontre entre parents et enfants.
OBJECTIF
1 – Favoriser l'accès de tous au droit et à la justice |
Afin de favoriser l’accès à la justice, il convient que les bureaux d’aide juridictionnelle (BAJ) traitent les demandes d’aide juridictionnelle des justiciables dans des délais raisonnables. En effet, hormis les cas énumérés par l’article 19-1 de la loi du 10 juillet 1991, le bénéfice de l’aide juridictionnelle est conditionné par la décision d’admission prononcée par le BAJ. Or, le délai de traitement des demandes d’aide juridictionnelle a un effet sur l’accès à la justice en ce que des délais trop longs peuvent décourager le recours à ce dispositif. Afin de favoriser l’accès à la justice, le ministère a engagé le développement d’un nouveau système d’information de l’aide juridictionnelle (SIAJ). Ce logiciel favorise une instruction plus rapide des demandes en allégeant le travail des BAJ. Il permet également aux justiciables d’effectuer une demande d’aide juridictionnelle en ligne, ce qui est également un facteur d’accélération.
Deux indicateurs, l’un portant sur la durée de traitement des demandes et l’autre sur leur mode de recueil, servent à mesurer les progrès apportés par la dématérialisation.
Pour renforcer parallèlement l’accès au droit, il est essentiel que les usagers puissent se rendre dans un point-justice proche de leur domicile. Les point-justice ont pour mission de permettre l’accès à l’information et à la consultation juridique, d’accompagner et d’orienter les citoyens dans leurs démarches. Le 31 décembre 2022, il existait 2 685 point-justice (dont 149 maisons de justice et du droit) sur l’ensemble du territoire. Un indicateur mesure la densité du maillage du territoire par des point-justice.
En cas de conflit dans la sphère familiale, il est également important qu’un parent ne pouvant pas accueillir chez lui son ou ses enfants puisse les rencontrer dans un lieu neutre. C’est le but des espaces de rencontre qui contribuent au maintien des liens entre un enfant et ses parents, ou un tiers, dans un contexte de rupture familiale, en préservant la sécurité physique et mentale de ces derniers et la qualité d’accueil des parents. Le recours à un espace de rencontre peut être décidé par un magistrat, principalement un juge aux affaires familiales. Il peut également être sollicité directement par les familles. Fin 2022, 191 espaces de rencontre gérant environ 350 lieux permettant d’accueillir ces visites ont été recensés (un espace de rencontre peut gérer plusieurs lieux d’accueil situés dans des communes différentes). Un indicateur mesurera à partir de 2024 la densité du maillage du territoire par ces lieux de rencontre.
INDICATEUR
1.1 – Délai de traitement des demandes d'aide juridictionnelle après réception d'un dossier complet
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Délai moyen de traitement des demandes d’aide juridictionnelle | jours | 49,8 | 53,1 | <50 | <50 | <40 | <30 |
Part des dossiers traités en moins de 5 jours | % | 64,6 | 71,2 | >50 | >50 | >55 | >65 |
Précisions méthodologiques
Source des données :
Ministère de la Justice, secrétariat général, sous-direction de la statistique et des études, à partir de l’application AJWIN renseignée par les bureaux d’aide juridictionnelle (BAJ) et à partir du logiciel SIAJ.
Mode de calcul :
Moyenne des délais de traitement constatés sur l’ensemble des demandes d’aide juridictionnelle.
Rapport du nombre de demandes d’aide juridictionnelle dont le traitement est inférieur à 45 jours sur le nombre total de demandes.
Désormais, le calcul du délai prend en compte comme point de départ la date à partir de laquelle le dossier est complet et comme point d’arrivée la date de la notification au justiciable de sa décision d’aide juridictionnelle. Ensuite, le calcul de la part des décisions rendues en moins de 5 jours est le suivant : nombre de décisions traitées en moins de 5 jours rapporté au nombre total de décisions traitées.
Justification des cibles
Cet indicateur comporte deux sous-indicateurs.
Le premier sous-indicateur concerne le délai moyen de traitement des demandes d’aide juridictionnelle dont la dématérialisation du processus de traitement tend à réduire les délais ainsi que la mise en œuvre de l’article 19-1 de la loi du 10 juillet 1991 venant réduire le nombre de demande traitées par le BAJ. L’appropriation du SIAJ étant en cours ainsi que la suppression des stocks dans l’ancien outil AJWIN, l’indicateur sera stabilisé en 2024 et tendra à s’améliorer en 2025.
Le second sous-indicateur concerne la part des dossiers traités en moins de 5 jours. Le mode de calcul de cet indicateur court à compter du dépôt d’une demande complète et tend à démontrer l’efficience du traitement de celle-ci.
INDICATEUR
1.2 – Part des demandes d'aide juridictionnelle déposées et traitées par voie dématérialisée
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des demandes d’aide juridictionnelle déposées et traitées par voie dématérialisée | % | 5 | 8 | >50 | >15 | >20 | >20 |
Précisions méthodologiques
Source des données :
Le nombre de demandes sous forme dématérialisée est issu du nouveau système d’information pour l’aide juridique – SIAJ (direction de projet -
secrétariat général du ministère de la Justice). Le nombre de demandes non dématérialisées est fourni par la sous-direction de la statistique et des
études (secrétariat général du ministère de la Justice) à partir des données communiquées par les bureaux d’aide juridictionnelle et issues du progiciel
AJWIN.
Mode de calcul :
Rapport du nombre de demandes dématérialisées rapporté au nombre total de demandes, calculé sur l’ensemble des bureaux d’aide juridictionnelle
disposant du SIAJ.
Justification des cibles
Le déploiement du SIAJ en métropole est achevé. L’appropriation de l’outil devant se poursuivre au cours du dernier quadrimestre de 2023, puis en 2024 pour l’outre-mer, le taux devrait se stabiliser en 2024 et tendre à s’améliorer en 2025.
Différentes actions sont mises en œuvre pour faire augmenter le nombre de demandes d’aide juridictionnelle dématérialisées :
Communication via les services d’accueil uniques du justiciable (SAUJ), le réseau de l’accès au droit (conseils départementaux de l’accès au droit, maisons de justice et du droit, point-justice) et de l’aide aux victimes ainsi que les Maisons France Services ;
Simplification du dépôt numérique des demandes (application du principe « dîtes-le nous une fois » pour limiter les données à saisir lorsqu’elles sont déjà détenues par une autre administration) ;
Préparation d’une communication nationale fin 2023.
Toutefois, un plafond à 20 % sera sans doute atteint en raison du public concerné par l’aide juridictionnelle, souvent en marge du numérique.
INDICATEUR
1.3 – Part de la population à moins de 30 minutes d'un point justice ou d'un espace de rencontre
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part de la population à moins de 30 minutes d’un point-justice par voie routière | % | 94,9 | 96,9 | >97 | >97,5 | >98 | >99 |
Part de la population à moins de 30 minutes d’un lieu de rencontre parents-enfants (ou assimilé) par voie routière | % | Non déterminé | Non déterminé | Non déterminé | >84 | >85 | >86 |
Précisions méthodologiques
Source des données :
Ministère de la Justice, secrétariat général, sous-direction de la statistique et des études, à partir du logiciel METRIC et des données INSEE pour les données géographiques et démographiques.
Ministère de la Justice, secrétariat général, service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes pour la localisation des point-justice et des espaces de rencontre. Pour le calcul de la part de la population située à moins de 30 minutes d’un point-justice par voie routière, seuls les point-justice généralistes donc ouverts à tous types de public sont pris en compte et le calcul est opéré en heures creuses. Pour le calcul de la part de population située à moins de 30 minutes d’un espace de rencontre, seuls les lieux permettant d’accueillir les visites sont pris en compte (les sièges d’associations qui n’accueillent pas les visites sont exclus).
Mode de calcul :
Logiciel METRIC (Mesure des Trajets Inter-Communes/Carreaux), outil conçu par l’INSEE pour calculer des distances et des temps de parcours d’une commune à une autre (dans le cadre de données supracommunales) et d’un point à un autre (X,Y) lorsque les données sont géolocalisées.
Justification des cibles
Premier sous-indicateur
Pour mesurer la couverture géographique du territoire national en point-justice, le ministère de la Justice a retenu comme indicateur la part de la population résidant à moins de 30 minutes d’un lieu d’accès au droit par voie routière. L’objectif est que, d’année en année, cette part augmente de manière progressive.
Pour ce faire, les CDAD/CAD doivent continuer à développer un maillage territorial adapté dans un objectif de complémentarité et de cohérence de l’offre de service pour répondre aux besoins dans divers domaines et pour des publics spécifiques en situation d’exclusion. Les CDAD/CAD sont régulièrement incités par le ministère de la Justice à créer ou à relocaliser dans les France services des permanences d’accès au droit tenues par des juristes ou par des professionnels du droit et plus globalement à développer des point-justice au plus près des habitants notamment par le biais de dispositifs itinérants ou via la visioconférence.
Second-sous-indicateur
Pour mesurer la couverture géographique du territoire national par les lieux de rencontre, l’indicateur retenu est la part de la population résidant à moins de 30 minutes d’un lieu d’accueil des visites enfants/parents par voie routière. L’objectif est que, d’année en année, cette part augmente de manière progressive. Il s’agit également de réduire les importantes disparités territoriales, certains départements, notamment en milieu rural, ne disposant que d’un lieu d’accueil des familles.
À cette fin, les cours d’appel, en lien avec les caisses d’allocations familiales, principaux organismes financeurs des espaces de rencontre avec le ministère de la Justice, sont incitées, au vu d’une identification des besoins conduite avec les magistrats prescripteurs, à favoriser la création de nouvelles structures prioritairement, dans les territoires les moins pourvus.
OBJECTIF
2 – Garantir l'efficience du dispositif d'aide juridictionnelle |
Deux indicateurs mesurent les progrès réalisés en matière d’efficience du dispositif d’aide juridictionnelle.
Le premier indicateur concerne le coût de traitement d’un dossier d’aide juridictionnelle par les BAJ, depuis le dépôt de la demande jusqu’à la décision, quelle que soit sa nature (admission, rejet, caducité, retrait).
Le second indicateur porte sur le recouvrement des sommes avancées par l’État au titre de l’aide juridictionnelle. Il répond au souci d’une bonne gestion des deniers de l’État. Il répond également à un souci de traitement équitable des justiciables.
INDICATEUR
2.1 – Coût de traitement d'une décision d'aide juridictionnelle
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût de traitement d'une décision d'aide juridictionnelle | € | 9,63 | 11,9 | <14 | <14 | <14 | <14 |
Précisions méthodologiques
Source des données :
– pour les dépenses de personnel : direction des services judiciaires, à partir de l’infocentre des rémunérations (REMU) et l’application CHORUS ;
– pour l’activité des bureaux d’aide juridictionnelle : secrétariat général, sous-direction de la statistique et des études, à partir de l’application AJWIN et de l’application SIAJ.
Mode de calcul :
Rapport de la masse salariale annuelle des BAJ au nombre annuel de décisions rendues, toutes natures confondues.
Justification des cibles
La dispense de demande d’aide juridictionnelle introduite par la réforme du 1er juillet 2021 – dispositif dit de l’AJ garantie – a entraîné mécaniquement une baisse des demandes d’aide juridictionnelle et donc une hausse de l’indicateur. Une stabilisation de l’indicateur est attendue en 2024 et les années suivantes.
INDICATEUR
2.2 – Taux de mise en recouvrement des frais avancés par l'Etat au titre de l'aide juridictionnelle
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de mise en recouvrement des frais avancés par l'État au titre de l'aide juridictionnelle | % | 4,4 | 2,8 | >5 | >5 | >5 | >5 |
Précisions méthodologiques
Source des données :
- Pour le montant des sommes mises en recouvrement l’année n : montant des titres validés dans Chorus pour transmission aux DDFIP ou DRFIP issus de la restitution INF-RNF‑11 de l’application Chorus (montant des factures et annulations prises en charge TTC).
- Pour les dépenses de l’année n‑1 :
º dépenses relatives à l’intervention des avocats (en matières civile, administrative et pénale) : Union nationale des caisses autonomes de règlement pécuniaires des avocats (UNCA),
º dépenses relatives à l’intervention des autres auxiliaires de justice (autres qu’avocats) : restitution de l’application Chorus sur la composition détaillée de la programmation / exécution des dépenses en AE et CP.
Mode de calcul :
Rapport du montant des titres pris en charge par les DGFiP de l’année n au montant des sommes recouvrables de l’année n‑1 issues des sources UNCA et Chorus.
Cet indicateur met en rapport les deux grandeurs suivantes :
- au numérateur, les dépenses qui ont été mises en recouvrement, soit contre la partie condamnée aux dépens ou ayant perdu son procès dès lors que celle-ci n’est pas bénéficiaire de l’aide juridictionnelle, soit contre le bénéficiaire de l’aide juridictionnelle lorsque cette aide lui a été retirée par décision du BAJ ou de la juridiction saisie ;
- au dénominateur, la rétribution des auxiliaires de justice prêtant leur concours au titre de l’aide juridictionnelle et aux frais de procédure avancés par l’État en matière civile et administrative et d’assistance de parties civiles, exception faite,
des frais de justice criminelle, correctionnelle, ou de police (article 43 de la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique) ;
de la rétribution des auxiliaires de justice prêtant leur concours au bénéficiaire de l’aide juridictionnelle, témoin assisté, mis en examen, prévenu, accusé, condamné, ou ayant fait l’objet d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (article 47 de la loi précitée) ;
des frais de procédure pour certaines instances dans lesquelles la partie potentiellement condamnée aux dépens est :
l’État (contentieux du droit des étrangers au séjour et du droit d’asile devant les juridictions administratives ou le juge des libertés et de la détention) ;
une administration exerçant une mission de service public de la santé en matière de contentieux de l’hospitalisation d’office ou de mesures d’isolement ou de contention.
Justification des cibles
L’évolution récente de l’indicateur de mise en recouvrement est à la baisse. Le travail pédagogique et l’accompagnement régulier des juridictions quant à la technicité de cette matière (formation, guide méthodologique, webinaire, regroupement) effectué sur 2023 commenceront à produire leurs effets en 2024 et 2025.
L’indicateur est à la baisse en 2022. Cela s’explique par deux facteurs : d’une part, l’indicateur est assis sur les dépenses d’aide juridictionnelle théoriquement recouvrables. Or, la hausse de la dépense en cette matière, portée par les récentes revalorisations des rétributions des avocats, a eu pour effet de dégrader mécaniquement l’indicateur (hausse du dénominateur). Le second facteur tient à la diminution du nombre de titres de perception émis par les ordonnateurs.
OBJECTIF
3 – Améliorer l'accompagnement des victimes d'infraction(s) |
Pour mettre en œuvre la politique publique d’aide aux victimes, le ministère de la Justice s’appuie sur un réseau d’associations d’aide aux victimes, réparties sur l’ensemble du territoire.
Subventionnées par les cours d’appel grâce aux crédits de l’action n° 3 « aide aux victimes », les associations accueillent les victimes d’infractions pénales, les informent sur leurs droits, leur proposent une aide juridique, psychologique et sociale, les accompagnent tout au long de la procédure judiciaire et effectuent si nécessaire une orientation vers des structures spécialisées. Elles recourent à des juristes, des psychologues et des intervenants sociaux, formés à l’accueil des victimes. En 2022, elles ont reçu près de 374 000 personnes. Les services dispensés par ces associations sont gratuits et confidentiels.
La priorité fixée à la politique publique d’aide aux victimes est d’améliorer l’accompagnement des victimes d’infractions, en accueillant et accompagnant le plus de victimes possible.
Le présent indicateur mesure le rapport entre les victimes d’infractions pénales reçues par les associations d’aide aux victimes et le nombre total des victimes concernées par les affaires pour lesquelles une décision a été rendue dans une affaire pénale.
INDICATEUR
3.1 – Taux de prise en charge des victimes d'infractions pénales
(du point de vue de l'usager)
Unité | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de prise en charge des victimes d'infractions pénales | % | 68,1 | 68 | 68 | 69 | 69 | 69 |
Précisions méthodologiques
Source des données :
Ministère de la Justice, secrétariat général - service de l’expertise et de la modernisation - sous-direction de la statistique et des études, à partir :
– des questionnaires statistiques d’activité pour l’année N, renseignés par les associations d’aide aux victimes et permettant de connaître le nombre de victimes reçues ;
– de l’application Système d’information décisionnel pénal – SID – alimentée hebdomadairement par l’application de gestion Cassiopée et permettant de connaître le nombre de victimes concernées dans les décisions rendues en matière pénale au cours de l’année N‑1. Il s’agit des jugements prononcés par les tribunaux correctionnels, les juges des enfants et les tribunaux pour enfants.
Mode de calcul :
Rapport du nombre de victimes reçues par les associations d’aide aux victimes au nombre total de victimes dans les décisions rendues par les tribunaux précités en matière pénale.
Justification des cibles
Les prévisions du taux de prise en charge des victimes pour 2023 et les années suivantes sont inchangées.
La tendance longue d’amélioration devrait se poursuivre pour se stabiliser à un taux de prise en charge de 69 % (l’aide aux victimes étant proposée aux personnes qui peuvent décider d’en bénéficier ou non, et toutes les infractions ne nécessitant pas d’accompagnement spécifique, la prise en charge ne pourra jamais concerner 100 % des victimes). Les cibles annuelles reposent sur l’hypothèse d’une hausse puis une stabilisation du nombre des victimes reçues par les associations d’aide aux victimes.