$@FwLOVariable(annee#2024)

$@FwLOVariable(numProg#124)

$@FwLOVariable(libelleProg#Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

10 – Fonctionnement des services

0

14 366 736

14 366 736

0

14 566 060

14 566 060

11 – Systèmes d'information

0

65 273 291

65 273 291

0

64 188 235

64 188 235

12 – Affaires immobilières

0

41 898 031

41 898 031

0

101 240 526

101 240 526

14 – Communication

0

12 585 444

12 585 444

0

12 585 444

12 585 444

15 – Affaires européennes et internationales

0

3 890 793

3 890 793

0

3 889 956

3 889 956

16 – Statistiques, études et recherche

0

11 973 151

11 973 151

0

11 241 480

11 241 480

17 – Financement des agences régionales de santé

0

630 220 316

630 220 316

0

630 220 316

630 220 316

18 – Personnels mettant en oeuvre les politiques sociales et de la santé

286 668 854

0

286 668 854

286 668 854

0

286 668 854

20 – Personnels mettant en oeuvre les politiques pour les droits des femmes

14 760 870

0

14 760 870

14 760 870

0

14 760 870

21 – Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l'hébergement

52 578 231

0

52 578 231

52 578 231

0

52 578 231

22 – Personnels transversaux et de soutien

94 028 242

0

94 028 242

94 028 242

0

94 028 242

23 – Politique des ressources humaines

0

26 842 178

26 842 178

0

26 883 720

26 883 720

26 – Formations à des métiers de la santé et du soin

0

0

0

0

38 963 000

38 963 000

Total

448 036 197

807 049 940

1 255 086 137

448 036 197

903 778 737

1 351 814 934




Évolution du périmètre du programme

   Modifications de maquette

 

 

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

 

 

 

 

Transferts sortants

-436 537

-145 012

-581 549

-47 364

-47 364

-628 913

-628 913

Financement du Groupement d'intérêt public France Enfance Protégée

► 304

-384 428

-117 079

-501 507

-43 126

-43 126

-544 633

-544 633

Contribution du Ministère de la santé et de la prévention à l'ACMOSS (RRF)

► 216

-52 109

-27 933

-80 042

 

 

-80 042

-80 042

Transferts en crédits du programme 124 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-4 238

-4 238

-4 238

-4 238

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

 

Transferts sortants

-7,00

 

Financement du Groupement d'intérêt public France Enfance Protégée

► 304

-6,00

 

Contribution du Ministère de la santé et de la prévention à l'ACMOSS (RRF)

► 216

-1,00

 

 


En 2024, les transferts impactant les crédits hors titre 2 du programme 124 pour un solde de ‑47 364 € en AE et CP sont les suivants :


  • un transfert sortant de ‑4 238 € en AE et CP vers le programme 148 « Fonction publique » au titre de l’adhésion de l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM) à l’action sociale interministérielle ;

  • un transfert sortant de ‑43 126 € en AE et CP vers le programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » au titre du financement du groupement d’intérêt public France Enfance Protégée.


Concernant les crédits de titre 2 et les effectifs du programme 124, deux transferts sortants sont prévus pour un solde de ‑7 ETPT et ‑581 549 euros, dont ‑436 537 euros au titre de l’enveloppe Hors CAS Pensions. Les transferts sont les suivants :

  • 6 ETPT et 501 507 euros, dont 384 428 euros Hors CAS Pensions, sont transférés au programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » pour le financement du groupement d’intérêt public France Enfance protégée ;

  • 1 ETPT et 80 042 euros, dont 52 109 euros Hors CAS Pensions, sont transférés au programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » pour le financement de l’agence des communications mobiles opérationnelles de sécurité et de secours (ACMOSS), établissement public portant le réseau radio du futur (RRF). 



 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2023

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2024

Effet des
mesures de
transfert
pour 2024

Effet des
corrections
techniques
pour 2024

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2024

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2023 sur 2024

dont impact
des schémas
d'emplois
2024 sur 2024

Plafond
demandé
pour 2024

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1372 - Emplois fonctionnels

92,00

0,00

0,00

0,00

+1,39

+1,86

-0,47

93,39

1373 - A administratifs

2 174,00

0,00

-7,00

+4,00

+125,30

+83,95

+41,35

2 296,30

1374 - A techniques

696,00

0,00

0,00

0,00

-17,10

-41,61

+24,51

678,90

1375 - B administratifs

1 128,00

0,00

0,00

-10,00

+9,86

+13,62

-3,76

1 127,86

1377 - Catégorie C

909,00

0,00

0,00

0,00

-65,88

-40,33

-25,55

843,12

Total

4 999,00

0,00

-7,00

-6,00

+53,57

+17,49

+36,08

5 039,57

 

Le plafond d’emplois de la mission « Solidarité, insertion et Égalité des chances » pour 2024 est en hausse de 41 ETPT par rapport à 2023 ; il est fixé à 5040 ETPT.

 

Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs :

 

- le schéma d’emplois, positif pour la quatrième année consécutive : +68 ETP, dont +60 ETP pour renforcer les services en services déconcentrés et en administration centrale et +8 ETP pour la ré-internalisation des compétences en matière de numérique au profit de la direction du numérique (DNUM). Ce schéma d’emplois aboutit à une augmentation du plafond d’emplois de +36 ETPT, dont 4 au titre de la DNUM ; il doit être combiné à l’extension en année pleine du schéma d’emplois de 2023 valorisé à +17 ETPT ;

 

-d’un solde de corrections techniques : ‑6 ETPT, correspondant à +4 ETPT visant à renforcer en 2024 les équipes dédiées à l’accompagnement des Jeux Olympiques et Paralympiques, et au retrait de 10 ETPT provisoirement dédiés en 2023 à la mise en œuvre du dispositif de contrôle des antécédents judiciaires des acteurs de la protection de l’enfance et de la petite enfance.

 

Enfin, l’année 2024 voit la pérennisation des emplois temporaires inscrits en corrections techniques durant ces deux dernières années.

Ainsi, deux ans après la mise en œuvre de la réforme de l’organisation territoriale de l’État qui a profondément impacté les ministères sociaux, les emplois accordés au titre des sureffectifs supportés par le ministère sont maintenus (77 ETPT). Cette décision vient mettre un terme aux ajustements des plafonds réalisés depuis deux ans afin d’accompagner la résorption des agents restant en surnombre après la réforme OTE.

 

Le solde des transferts sortants est de ‑7 ETPT ; le détail est indiqué précédemment dans les éléments transversaux.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Emplois fonctionnels

19,00

5,00

7,00

19,00

0,00

7,30

0,00

A administratifs

355,60

55,00

7,00

469,60

47,00

7,40

+114,00

A techniques

144,50

42,00

7,00

127,60

74,00

3,90

-16,90

B administratifs

210,20

62,00

7,00

225,20

40,00

7,60

+15,00

Catégorie C

149,20

60,00

7,00

105,10

0,00

7,40

-44,10

Total

878,50

224,00

946,50

161,00

+68,00

 

Le schéma d’emplois, solde des entrées et sorties prévues en 2024, s’élève à +68 ETP.

 

HYPOTHÈSES DE SORTIES

Les sorties prévues pour 2024 (hors promotions vers la catégorie d’emplois supérieure) s’élèvent à 878 ETP :

‑224 départs à la retraite ;

‑654 autres sorties (détachements sortants, fins de détachement entrants, etc.).

 

HYPOTHÈSES D’ENTRÉES

Les entrées prévues en 2024 (hors promotions vers la catégorie d’emplois supérieure) s’élèvent à 946 ETP :

‑161 primo recrutements ;

‑785 autres entrées (réintégrations, détachements entrants, etc.).

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2023

PLF 2024

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2024

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2023 sur 2024

dont impact
du schéma
d'emplois
2024 sur 2024

Administration centrale

2 327,40

2 345,50

-7,00

0,00

4,00

+21,12

+7,10

+14,02

Services régionaux

716,90

729,28

0,00

0,00

-10,00

+9,08

+2,91

+6,17

Services à l'étranger

24,60

24,62

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services départementaux

1 832,10

1 878,67

0,00

0,00

0,00

+23,37

+7,48

+15,89

Autres

98,00

61,50

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

4 999,00

5 039,57

-7,00

0,00

-6,00

+53,57

+17,49

+36,08


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2024

Administration centrale

+27,00

2 359,50

Services régionaux

+11,00

754,10

Services à l'étranger

0,00

22,40

Services départementaux

+30,00

2 012,80

Autres

0,00

41,00

Total

+68,00

5 189,80


La répartition présentée à ce stade entre l’administration centrale et les services déconcentrés est indicative. Elle tient compte des mesures de transferts et des corrections techniques.


Le niveau central porte les effectifs des cabinets ministériels et de l’administration centrale, mais aussi celui de la mission nationale de contrôle des organismes de sécurité sociale, ainsi que d’une partie des services communs au ministère de la santé et de la prévention, au ministère des solidarités et des familles, ainsi qu’au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion s’agissant de l’inspection générale des affaires sociales et des directions rattachées au secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales (SGMAS).


La catégorie Services à l’étranger correspond aux agents en poste à l’étranger (conseillers pour les affaires sociales et personnels de droit local).


La catégorie « Autres » correspond aux élèves des métiers sanitaires et sociaux en formation initiale à l’école des hautes études en sante publique (EHESP).


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

10 – Fonctionnement des services

0,00

11 – Systèmes d'information

0,00

12 – Affaires immobilières

0,00

14 – Communication

0,00

15 – Affaires européennes et internationales

0,00

16 – Statistiques, études et recherche

0,00

17 – Financement des agences régionales de santé

0,00

18 – Personnels mettant en oeuvre les politiques sociales et de la santé

3 124,14

20 – Personnels mettant en oeuvre les politiques pour les droits des femmes

161,00

21 – Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l'hébergement

678,92

22 – Personnels transversaux et de soutien

1 075,51

23 – Politique des ressources humaines

0,00

26 – Formations à des métiers de la santé et du soin

0,00

Total

5 039,57

 

Le programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » porte l’ensemble des emplois relatifs aux personnels des administrations des secteurs de la santé, de la solidarité et des droits des femmes ainsi qu’une partie des personnels relevant de la politique de la ville et du logement.

 

La répartition ainsi présentée est indicative. Elle est établie, avant schéma d’emplois et mesures de périmètre et de transfert, conformément au poids des effectifs affectés à la mise en œuvre de chaque politique publique et aux fonctions soutien, telle que cette répartition résulte, pour les services territoriaux, de l’enquête activité au 31 décembre 2022 et, pour l’administration centrale, de la situation des effectifs au 31 décembre 2022. Cette répartition n’est nullement prescriptive et ne vaut pas autorisation de recrutements ; elle ne préjuge pas la répartition finale des effectifs qui sera arrêtée et notifiée à la fois aux services d’administration centrale et aux services déconcentrés pour 2024, conformément aux priorités fixées. 

 

La valorisation en masse salariale de cette répartition du plafond par action est présentée ci-après dans la partie « Justification par action » (actions n° 18 à 22).

 

Les emplois relatifs aux agents affectés dans les agences régionales de santé (ARS) ne sont pas comptabilisés dans le plafond d’emplois du programme 124 (cf. infra, partie Opérateurs).

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2023-2024

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

172,00

2,90

0,80

 

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2023

PLF 2024

Rémunération d'activité

272 252 607

292 328 811

Cotisations et contributions sociales

146 225 647

151 928 165

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

102 856 700

104 611 322

    – Civils (y.c. ATI)

102 856 700

104 611 322

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

43 368 947

47 316 843

Prestations sociales et allocations diverses

4 443 431

3 779 221

Total en titre 2

422 921 685

448 036 197

Total en titre 2 hors CAS Pensions

320 064 985

343 424 875

FDC et ADP prévus en titre 2

2 600 000

 

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2023 retraitée

322,00

Prévision Exécution 2023 hors CAS Pensions

329,33

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023–2024

-0,44

Débasage de dépenses au profil atypique :

-6,89

    – GIPA

-0,28

    – Indemnisation des jours de CET

-1,39

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

-5,22

Impact du schéma d'emplois

5,00

EAP schéma d'emplois 2023

1,74

Schéma d'emplois 2024

3,26

Mesures catégorielles

4,76

Mesures générales

3,93

Rebasage de la GIPA

2,21

Variation du point de la fonction publique

1,68

Mesures bas salaires

0,04

GVT solde

2,59

GVT positif

4,29

GVT négatif

-1,70

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

4,67

Indemnisation des jours de CET

1,52

Mesures de restructurations

0,00

Autres

3,16

Autres variations des dépenses de personnel

0,48

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,48

Autres

0,00

Total

343,42

 

Socle Exécution 2023 retraitée

Le poste « Prévision d’exécution 2023 hors CAS Pensions » intègre notamment l’effet sur la gestion 2023 des mesures nouvelles pérennes relatives au pouvoir d’achat décidées pour l’ensemble des agents publics en juillet 2023 : revalorisation de 1,5 % du point d’indice au 1er juillet 2023, mesures indiciaires bas salaires comme le relèvement des « bas de grille » des agents de catégories B et C, soit +1,7 M€, et augmentation de la prise en charge des frais de transports à compter de septembre 2023 (+0,2 M€). 

Les débasages de la gestion 2023 portent sur la GIPA, le CET ; la ligne « autres » des débasages comprend notamment la rémunération versée aux apprentis (2,9 M€) et la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle forfaitaire dont le montant est compris entre 300 € et 800 € (1 M€) dans la mesure où cette prime est versée uniquement en 2023.


Mesures générales

Les mesures générales couvrent le rebasage de la GIPA (2,2 M€), ainsi que l’extension en année pleine de la hausse du point d’indice de la fonction publique de +1,5 % au 1er juillet 2023 laquelle entraînera une dépense supplémentaire estimée à 3,9 M€ en année pleine.


GVT solde

Le glissement vieillesse-technicité (GVT) positif, hors CAS Pensions, est estimé à 4,3 M€, soit 1,2 % des crédits hors CAS Pensions prévus en 2024. Le GVT négatif, économie réalisée au titre de l’écart de rémunération entre les entrants et les sortants, est estimé quant à lui à ‑1,7 M€, soit 0,5 % des crédits hors CAS Pensions prévus en 2024.


Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

Le rebasage de l’indemnisation des jours de CET inclut la revalorisation de 10 % des indemnités forfaitaires au 1er janvier 2024 (mesure de pouvoir d’achat), +0,1 M€ en plus de l’enveloppe initiale de 1,4 M€ prévue pour cette dépense.

La ligne « autres » des dépenses au profil atypique correspond à la masse salariale des apprentis (2,9 M€) et à la masse salariale des renforts temporaires au titre des Jeux Olympiques et Paralympiques (+0,3 M€ pour 4 ETPT).


Autres variations des dépenses de personnels

La ligne « prestations sociales » correspond à l’extension en année pleine de l’augmentation de la prise en charge des frais de transports (0,5 M€), soit un coût en année pleine de de 0,7 M€.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Emplois fonctionnels

124 240

141 751

133 789

109 135

125 999

118 898

A administratifs

69 426

75 831

69 768

58 613

62 662

59 535

A techniques

58 423

60 905

61 781

49 647

53 730

52 958

B administratifs

39 271

42 600

42 240

33 081

36 421

35 812

Catégorie C

36 565

36 606

38 578

30 876

31 759

32 834

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2024

Coût

Coût
en année
pleine

Mesures statutaires

2 240 227

2 240 227

attribution de cinq points d'indice

 

Toutes les catégories

01-2024

12

1 550 227

1 550 227

revalorisation de l'encadrement supérieur

 

A

Administrateurs de l'Etat

01-2024

12

690 000

690 000

Mesures indemnitaires

2 515 000

2 515 000

mesure de revalorisation de l'IFSE

 

01-2024

12

2 000 000

2 000 000

revalorisation de l'encadrement supérieur

 

A

Administrateurs de l'Etat

01-2024

12

515 000

515 000

Total

4 755 227

4 755 227

 

Les mesures catégorielles prévues en 2024 s’élèvent à 4,8 M€. Elles couvrent :

- des mesures indemnitaires destinées à accroître l’attractivité ministérielle : +2 M€ hors CAS Pensions ;

- une mesure indiciaire de pouvoir d’achat : attribution de 5 points d’indice pour tous les agents pour une dépense prévue de 1,6 M€ ;

- des mesures indiciaires et indemnitaires attachées à la réforme du corps des administrateurs de l’État : +1,2 M€ hors CAS Pensions au total.

 

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Prévision
Titre 3

Prévision
Titre 5

Total

Restauration

 

1 774 194

 

1 774 194

Logement

 

 

 

 

Famille, vacances

 

584 487

 

584 487

Mutuelles, associations

 

693 537

 

693 537

Prévention / secours

 

635 790

 

635 790

Autres

 

637 910

 

637 910

Total

4 325 918

 

4 325 918

 

Les crédits d’action sociale – hors titre 2 – se répartissent sur cinq postes :


  • Le poste « restauration » représente 41 % du budget de l’action sociale. Il comprend principalement la participation de l’administration aux dépenses de restauration collective pour l’ensemble des agents en administration centrale ; la part des services déconcentrés ayant fortement diminué suite au transfert des crédits de restauration collective vers le programme 216 du ministère de l’intérieur des agents du ministère des solidarités et des Directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) (ex- DDI).


  • Le poste « famille et vacances » regroupe les dépenses liées à l’organisation des arbres de Noël et à la petite enfance, dont le marché de prestation de réservation de berceaux en administration centrale, ainsi que la distribution des Chèques Emploi Service Universel (CESU) préfinancés.


  • Le poste « mutuelles et associations » concerne la participation du ministère à la protection sociale complémentaire des personnels ainsi que l’ensemble des subventions versées aux associations du personnel pour les activités culturelles et sportives proposées aux agents affectés aussi bien en administration centrale qu’en services déconcentrés.


  • Le poste « prévention et secours » couvre les dépenses qui ne sont pas des dépenses d’action sociale au sens strict, mais qui accompagnent des objectifs conduits par la Direction des ressources humaines, comme les mesures de prévention des risques psycho-sociaux, la lutte contre les discriminations, la mise en place de cellule d’écoute ou la médecine de prévention.


  • Le poste « autres » correspond majoritairement aux prestations d’action sociale liées à l’insertion professionnelle des agents en situation de handicap.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2023

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2022
(RAP 2022)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2022 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

487 493 640

 

0

 

835 558 771

 

951 042 160

 

398 790 483

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP 2026

 

CP au-delà de 2026

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2023

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2024
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE antérieures à 2024

398 790 483

 

169 510 804
120 000

 

106 256 465

 

92 922 236

 

29 980 978

 

AE nouvelles pour 2024
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2024
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE nouvelles en 2024

807 049 940
120 000

 

734 267 933
0

 

65 615 998

 

5 650 557

 

1 635 452

 

Totaux

 

903 898 737

 

171 872 463

 

98 572 793

 

31 616 430

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024

 

 

CP 2024 demandés
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024
 

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP au-delà de 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

 

90,97 %

 

8,13 %

 

0,70 %

 

0,20 %

 

 

Justification par action

ACTION     (1,1 %)

10 – Fonctionnement des services

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

14 366 736

14 366 736

0

Crédits de paiement

0

14 566 060

14 566 060

0


Les crédits de fonctionnement des services portés par l’action 10 sont destinés à couvrir :

  • l’ensemble du fonctionnement courant des services centraux des ministères sociaux et de Saint-Pierre-et-Miquelon ;

  • l’organisation logistique par les D(R)EETS de concours médicaux et paramédicaux ;

  • l’accompagnement en administration centrale par des prestataires pour la modernisation des services des ministères sociaux ;

  • les frais de justice et de réparations civiles du ministère des Solidarités et des Familles et du ministère de la santé et de la prévention ; ;

  • et les prestations d’expertise destinées au pilotage de la sécurité sociale.




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

14 366 736

14 566 060

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

14 366 736

14 566 060

Total

14 366 736

14 566 060

 

Fonctionnement courant des services : 11 M€ en AE et 11,2 M€ en CP


Dépenses de fonctionnement courant des services

AE

CP

Administration centrale

 9 703 566

 9 893 287

Services déconcentrés

1 276 908

1 282 045

Total

10 980 474

11 175 332


En administration centrale, ces crédits financent l’ensemble des frais de fonctionnement courant des directions et cabinets (secteur travail et emploi compris). Ils couvrent des dépenses logistiques et administratives variées : achat de matériel et de fournitures de bureau hors numérique, frais de déplacement, de correspondance, de représentation et de réception, abonnements et documentation, reprographie, audiovisuel, achat de carburants, réparation et entretien des mobiliers et des véhicules.


Les crédits sont à la baisse par rapport à la LFI 2023 de ‑2,6 M€ en AE et de ‑3,1 M€ en CP sous l’effet des éléments suivants :

  • une mesure de tendanciel au titre du débasage des crédits obtenus en LFI 2023 au titre des aménagements sur le site de TODS et du site qui accueillera la DNUM (‑2,6 M€ en AE et – 3,1 M€ en CP) ;

  • un transfert sortant au titre du sac à dos de fonctionnement courant des agents du Conseil national d’accès aux origines personnelles (CNAOP) transférés au Groupement d’intérêt public France Enfance Protégée (FEP) : ‑20 100 € en AE et CP.


En 2024, comme en 2023 avec les dépenses d’aménagements relatives au site TODS, les crédits de fonctionnement courant des services seront mobilisés dans le cadre de l’aménagement (achat de mobilier et déménagement) du nouveau site qui accueillera la DNUM.


Pour les services déconcentrés, ces crédits financent :

  • pour l’ensemble d’entre eux : les frais d’organisation de sessions de concours dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et hors VAE, du secteur social et paramédical ;

  • pour la Direction de la cohésion sociale, du travail et de l’emploi et de la population (DCSTEP) de Saint-Pierre et Miquelon : l’ensemble du fonctionnement courant pour ses agents et ceux de l’Agence territoriale de santé (ATS). Par exception, elle prend en charge également les dépenses de fonctionnement courant des agents du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et du ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques qu’elle héberge dans ses locaux.


Pour mémoire, depuis 2017 pour la métropole et depuis 2020 pour l’outre-mer, les crédits de fonctionnement courant des services de l’État placés sous l’autorité des préfets ont été mutualisés. Ils sont aujourd’hui portés par le programme 354 « Administration territoriale de l’État », piloté par le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer.


Modernisation des services : 2,4 M€ en AE et CP


Ces crédits sont destinés à financer des prestations externes d’ordre intellectuel (appui, conseils, etc.), auxquelles les services des ministères sociaux (secteur travail inclus) sont appelés à recourir pour des opérations de modernisation et de simplification de l’action publique.


Ces prestations concernent en priorité :

  •  des opérations d’accompagnement des réformes d’organisation de l’administration ou de ses modes de travail ou de simplification des procédures au bénéfice des usagers ou des agents ;

  • la diffusion des méthodes innovantes et de nouveaux usages collaboratifs, notamment à l’occasion du réaménagement des espaces de travail du ministère ;

  • la rénovation des organigrammes des directions ou la mise en qualité de processus, notamment RH ;

  • l’amélioration de la relation aux usagers pour les D(R)EETS dans le cadre du programme interministériel Service public + ;

  • la mise en œuvre du service public d’information en santé (SPIS).


Elles peuvent également répondre à des besoins d’expertise externe identifiés par les directions.



Frais de justice et de réparations civiles : 0,4 M€ en AE et en CP

Les frais de contentieux, et de manière générale les réparations civiles, concernent principalement :

  • les mises en cause de la responsabilité de l’État dans le cadre du pilotage des politiques de sécurité sociale, en particulier les contentieux relatifs à la protection sociale ;

  • la protection fonctionnelle des agents publics poursuivis devant les juridictions pénales ou civiles (honoraires d’avocats, condamnations civiles) ;

  • les préjudices subis par les agents des services de l’administration sanitaire et sociale (contentieux de personnels).



Pilotage de la sécurité sociale : 0,6 M€ en AE et CP


Ces crédits permettent de financer principalement l’achat de statistiques sur les médicaments pour le Comité économique des produits de santé (CEPS), ainsi que l’informatisation de ses procédures de gestion. Le CEPS contribue à l’élaboration de la politique du médicament et notamment à la fixation de ses prix, au suivi des dépenses et à la régulation financière du marché.


Ces crédits permettent également de participer à des actions de modernisation en matière de sécurité sociale.


Ségur du numérique (fonds de concours, hors PLF)


Les dispositifs mis en œuvre au titre du Ségur du numérique sont financés par fonds de concours. Les principales dépenses prévues pour 2024 par la Délégation du numérique en santé (DNS) au titre du fonctionnement du Ségur du numérique et du pilotage de la nouvelle feuille de route porteront sur :

  • l’accompagnement, par une équipe de consultants spécialistes de la transformation publique en santé, de la direction du programme Ségur ;

  • l’accompagnement, par une équipe de consultants experts des SI de santé;

  • l’accompagnement de la direction du programme médico-social ;

  • l’accompagnement dans le domaine des usages numériques et du déploiement de Mon espace santé ;

  • l’inclusion numérique avec des financements destinés à accélérer massivement les actions d’inclusion en lien avec les maisons France Services et les associations de la médiation numérique ;

  • l’appui aux activités internationales en lien avec le Ségur et la feuille de route.

 

ACTION     (5,2 %)

11 – Systèmes d'information

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

65 273 291

65 273 291

0

Crédits de paiement

0

64 188 235

64 188 235

0


Cette action regroupe l’ensemble des crédits destinés aux systèmes d’information (SI) des ministères sociaux, à l’exception :

  • des crédits relatifs aux applicatifs métiers relevant des politiques publiques du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, portés par le programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » ;

  • des crédits de bureautique, pour les dépenses effectuées par les services déconcentrés, qui relèvent du programme 354 « Administration territoriale de l’État ».


Ces crédits sont pilotés par la Direction du numérique (DNUM) qui accompagne les directions d’administration centrale et les agences régionales de santé (ARS) dans la mise en œuvre du plan de transformation numérique des ministères sociaux.


Ils permettent de financer les dépenses suivantes :

  • infrastructures : réseaux, téléphonie, messagerie, visioconférence et webconférence, sécurité informatique dont la prévention des risques cyber, accès distants, hébergement et exploitation des applications ;

  • achats de matériels et logiciels pour l’environnement de travail numérique des agents, support utilisateurs (pour l’administration centrale) ;

  • développement et maintenance d’applications, produits numériques, sites web et plateformes collaboratives, ainsi que les systèmes d’informations mutualisés des agences régionales de santé (ARS).


Les crédits de fonctionnement dédiés aux dépenses numériques intègrent en 2024 :

  • d’une part, une diminution tendancielle des crédits obtenus en LFI 2023 au titre des opérations de déménagement sur le site de la tour Olivier de Serres (1 364 815 € en AE et 2 420 549 € en CP) ;

  • d’autre part, une mesure nouvelle de 2 M € en AE et en CP permettant d’accompagner l’évolution des systèmes d’information des ministères sociaux dans un contexte de besoins en services d’infrastructures et en applicatifs en forte croissance.


Ces crédits évoluent par ailleurs en 2023 également sous l’effet du transfert sortant vers le programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » des ministères de la Santé et de la Prévention au titre de la contribution « Systèmes d’information » du ministère au transfert des agents du Conseil national d’accès aux origines personnelles (CNAOP) au Groupement d’intérêt public France Enfance Protégée (FEP) (9 595 € en AE et CP).


Ainsi, les crédits de l’action 11 s’élèvent pour 2023 à 65 273 291 € en AE et 64 188 235 € en CP et se répartissent comme suit :



PLF 2024


AE

CP

Systèmes d’information

65 273 291

64 188 235

Bureautique

14 699 597

14 450 034

Infrastructure

25 564 516

25 130 494

Applicatifs

23 008 065

22 617 445

Mutualisé

639 113

628 262

Financement du SPIS

1 362 000

1 362 000


Services bureautiques et infrastructures (40,3 M€ en AE et 39,5 M€ en CP)


28 M€ de dépenses sont dédiés au fonctionnement et au maintien en condition opérationnelle (MCO) des infrastructures et de la bureautique.

Le solde est consacré à l’accélération de la poursuite des chantiers de modernisation et de sécurisation des SI des ministères sociaux. Dans ce cadre, les principales actions menées en 2024 poursuivront les chantiers déjà initiés précédemment et qui s’articulent autour :

  • de la fiabilisation et la sécurisation des infrastructures eu égard à la menace cyber croissante ;

  • de la réponse aux demandes de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) qui intensifie ses exigences en matière de sécurité et de renforcement de l’outillage sécurité face aux nouvelles menaces ;

  • de la transformation de l’environnement de travail des agents vers un modèle cloud conformément à la circulaire n° 6282-SG du 5 juillet 2021 relative à la doctrine d’utilisation de l’informatique en nuage par l’État ;

  • et de la modernisation, la fiabilisation et la sécurisation de l’environnement de travail numérique des agents dans le cadre d’une infrastructure cloud sécurisé, en lien avec l’ANSSI. L’extension au champ santé/solidarité va permettre de rentabiliser les investissements qui ont été opérés depuis 2021 en la matière.


Services applicatifs (23 M€ en AE et CP)


Ces crédits auront pour objectifs :

  • de développer des applicatifs et produits numériques dans le domaine de la santé et de la cohésion sociale ;

  • de développer des interfaces de connexion entre les systèmes d’information, d’ouvrir les données, d’assurer leur sécurité/conformité et d’accompagner les usages de la data, de financer l’outil de sécurité et de protection des postes de travail ;

  • de mettre en conformité avec la doctrine cloud de l’État (l’objectif de la mesure est de financer les évolutions technologiques et l’externalisation de l’hébergement des SI) ;

  • de lutter contre l’obsolescence des applications pour améliorer la sécurité des applications ;

  • et d’accompagner la transformation numérique (dématérialisation, optimisation, automatisation et outils collaboratifs).


Conformément à la circulaire de la Première ministre du 7 février 2023 relative au pilotage et à l’encadrement du recours aux prestations intellectuelles informatiques, les ministères sociaux vont recruter des développeurs internes pour amplifier et sécuriser la transformation numérique des ministères sociaux dans le cadre d’un objectif de maîtrise accrue de la dépense.


Services mutualisés (0,6 M€ en AE et CP)


Ces crédits regroupent principalement les activités de gouvernance et stratégie, de qualification des opportunités technologiques, d’évolution des compétences au profit des nouveaux métiers du numérique, et d’animation des réseaux territoriaux.


Ces crédits seront utilisés pour accompagner la transformation numérique des ministères sociaux. Ils financeront en 2024 la poursuite des actions suivantes : les demandes sur la dématérialisation (par exemple le programme « démarches simplifiées ») et la gestion des données, la qualification de nouvelles technologies (notamment le RPA : automatisation robotisée des processus) en appui opérationnel des politiques publiques, ainsi que des actions de mise en conformité avec le règlement général sur la protection des données (RGPD).


Enfin, comme en 2023, 1,4 M€ sont prévus pour le financement de projets informatiques en lien avec le Service public d’information en santé (SPIS).




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

63 911 291

62 826 235

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

63 911 291

62 826 235

Dépenses d’intervention

1 362 000

1 362 000

Transferts aux autres collectivités

1 362 000

1 362 000

Total

65 273 291

64 188 235

 

 

ACTION     (3,3 %)

12 – Affaires immobilières

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

41 898 031

41 898 031

0

Crédits de paiement

0

101 240 526

101 240 526

0


Les crédits de cette action financent l’ensemble des dépenses immobilières de l’administration centrale des ministères sociaux et de la DCSTEP de Saint-Pierre et Miquelon. Il s’agit des loyers privés, de la maintenance, de la mise en conformité et de la remise en état des locaux, des charges locatives, des taxes, de l’installation d’équipements techniques et des dépenses d’entretien.


Les crédits de l’administration centrale


Les crédits de l’action 12 destinés à l’administration centrale sont répartis comme suit pour 2024 :


Administration centrale

AE

CP

1. Dépenses liées aux loyers

10 283 054

39 343 279

2. Autres dépenses d’immobilier

31 557 145

61 839 425

dont dépenses d’acquisition, construction (SPSI : opération Malakoff)

3 568 421

35 694 737

Dont dépenses d’exploitation et d’entretien du patrimoine immobilier

27 988 724

26 144 688

Total des dépenses

41 840 199

101 182 704


Pour mémoire, depuis la LFI 2018, les crédits et dépenses immobiliers d’administration centrale concernent l’ensemble des secteurs des ministères sociaux (travail/emploi et santé/solidarité).


Les dépenses locatives


Les crédits destinés à couvrir ces dépenses en 2024 évoluent par rapport à 2023 au réel des besoins induits par les baux en cours.


L’impossibilité de renouveler les baux des sites de Montparnasse (fin du bail en mars 2023) et de Mirabeau (fin du bail en décembre 2024) a conduit les ministères sociaux à rechercher deux nouveaux sites, dans l’attente de la livraison du nouveau site à Malakoff prévue en septembre 2027.


Un premier site a été trouvé : il s’agit de la Tour Olivier de Serre (TODS) situé dans Paris dans la rue éponyme. Le bail a été signé en 2022 et l’installation dans les locaux se fait progressivement depuis avril 2023.


Un second site est recherché pour héberger la Direction du numérique des ministères sociaux (DNUM). La prise à bail est prévue fin 2023 pour un emménagement à l’automne 2024.


Dépenses d’exploitation et d’entretien du patrimoine immobilier


Pour 2024, les crédits d’exploitation et d’entretien de l’administration centrale s’établissent à 28 M€ en AE et 26,1 M€ en CP. Ces crédits portent d’une part les dépenses de fluides, de nettoyage et de gardiennage, de maintenance et de taxes et d’autre part des crédits alloués spécifiquement à certaines opérations de travaux de maintenance.


Ce poste évolue globalement de +1,5 M€ en AE et ‑5,5 M€ en CP par rapport à la LFI 2023 au titre des éléments suivants :

  • ‑7,9 M€ en AE et ‑8,9 M€ en CP au titre des dépenses d’installation et d’aménagement sur le site TODS ;

  • +6,2 M€ en AE et en CP au titre des dépenses d’installation et d’aménagement sur le futur site dédié à la DNUM ;

  • +3,2 M€ en AE et CP au titres des dépenses de fluides ;

  • ‑6 M€ en CP au titre de l’opération de l’Hôtel du Châtelet dont les travaux de rénovation sont à ce stade repoussés.


Par ailleurs, 2 M€ en AE et en CP seront dédiés en 2024 à la poursuite d’un plan pluriannuel de gros entretien et renouvellement (GER) pour le site de Duquesne, initié en 2020. Ce GER s’articule autour de quatre axes : structures et clos/couvert, équipements techniques, aménagements intérieurs et aménagements extérieurs. Même si le programme a pris du retard en raison du contexte sanitaire, le besoin pluriannuel restera le même, compte tenu de son montant global de 50 M€, répartis sur les 25 prochaines années avec pour priorité donnée aux remplacements des équipements énergivores et à la gestion technique du bâtiment. Ce poste de dépenses fait l’objet d’une attention particulière car il présente un levier important pour faire face à la crise énergétique.


Enfin ce poste de dépenses évolue également sous l’effet du transfert sortant au titre du sac à dos des dépenses immobilières des agents du Conseil national d’accès aux origines personnelles (CNAOP) transférés au Groupement d’intérêt public France Enfance Protégée (FEP) : ‑12 667 € en AE et CP.


Les dépenses d’acquisition, construction


Conformément aux orientations de la politique immobilière de l’État, la stratégie immobilière des ministères sociaux prévoit, s’agissant de l’administration centrale, l’abandon des sites locatifs occupés par certains de ses services centraux et leur regroupement au sein d’un immeuble à construire sur une emprise domaniale, sise sur la commune de Malakoff, par réutilisation de l’ancien site de l’Insee à proximité de la porte de Vanves.


Le projet prévoit en outre l’édification par l’État, sur 60 % de sa parcelle, d’une construction neuve de 35 000 m² maximum de surfaces de planchers (SDP), après déconstruction des bâtiments existants. En effet, ce projet a été conçu pour intégrer le projet de la ville comprenant des aménagements paysagers et la construction d’un groupe scolaire dans le cadre de la rénovation urbaine entreprise par la commune de Malakoff et l’établissement public territorial Grand Paris Vallée Sud. Dans ce cadre, il est constaté que la réhabilitation de l’existant ne permet pas la bonne réalisation du programme de l’État ni de celui envisagé par les collectivités territoriales.


Le projet comporte par ailleurs des ambitions environnementales fortes et est exemplaire en matière de respect des politiques d’économie d’énergie et de développement durable. Il est réalisé via un marché global de performance, associant conception, réalisation et entretien maintenance.


A l’issue d’une procédure de dialogue compétitif avec les soumissionnaires et la tenue d’un dernier jury mi-juillet 2022, le représentant du pouvoir adjudicateur a choisi un projet lauréat. Après une phase de mise au point du marché, sa notification a eu lieu au second semestre 2022. Le début de la mise en œuvre de la phase de déconstruction a commencé au premier trimestre 2023.


Les besoins sont estimés à 3 568 421 € en AE et 35 694 737 € en CP pour 2024.


Les crédits destinés aux services déconcentrés


La quasi-totalité des crédits immobiliers des services déconcentrés des ministères sociaux a été transférée au programme 354 « Administration territoriale de l’État ». Les crédits restants (57 832 € en AE et 57 822 € en CP) couvrent les dépenses effectuées par la Direction de la cohésion sociale, du travail, de l’emploi et de la population (DCSTEP) de Saint-Pierre et Miquelon.



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

38 329 610

65 545 789

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

38 329 610

65 545 789

Dépenses d’investissement

3 568 421

35 694 737

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

3 568 421

35 694 737

Total

41 898 031

101 240 526

 

 

ACTION     (1,0 %)

14 – Communication

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

12 585 444

12 585 444

0

Crédits de paiement

0

12 585 444

12 585 444

0


Cette action porte les dépenses de communication du ministère de la Santé et de la Prévention, du ministère des Solidarités et des Familles et de la Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance.


Communication (12,6 M€ en AE et CP)


Les crédits inscrits sur l’action 14 augmentent de 2,75 M€ en AE et en CP par rapport à la LFI 2023 sous l’effet :

  • d’une mesure de tendanciel à hauteur de – 0,25 M€ en AE et en CP au titre du débasage des crédits obtenus en LFI 2023 pour des dépenses de communication interne afin d’accompagner la mise en œuvre de la nouvelle organisation immobilière du ministère ;

  • d’une mesure nouvelle à hauteur de +3 M€ en AE et en CP destinée au financement d’un plan de communication pour l’attractivité dans les métiers du soin et du social. 

Les dépenses de communication peuvent être réparties en deux catégories :


  1. Les dépenses transversales et d’appui à l’activité des services 


Elles sont récurrentes et recouvrent la production et la diffusion de documents imprimés ou en ligne (tels le projet annuel de loi de financement de la sécurité sociale, les dossiers de presse thématiques), la fourniture de services audiovisuels et photographiques, les abonnements à des services d’agence de presse ou de veille média, les dépenses de communication interne des ministères sociaux, la gestion des sites internet et des comptes des ministères sur les réseaux sociaux (maintenance, évolutions techniques, production de contenus), les dépenses relatives à l’organisation de colloques ou à la participation à des salons professionnels. En 2024, des dépenses nouvelles de marquage des sites internet et de mise en accessibilité des outils de communication viendront augmenter la part des dépenses transversales. Enfin, dans la continuité du chantier lancé en 2022, les sites internet des ministères sociaux feront l’objet d’une refonte. Cette refonte motivée à la fois par des raisons techniques (accessibilité, obsolescence de l’outil de gestion de contenus) et éditoriale (optimisation du parcours utilisateur, du traitement éditorial et du référencement) prendra également en compte la redéfinition des périmètres ministériels.


  1. Les dépenses de communication destinées à accompagner les réformes et faire connaître les politiques publiques des domaines sanitaire et social


Dans le domaine de la santé et de la prévention, ces dépenses viseront à :

    • faire connaître les dispositifs d’accès aux soins ;

    • poursuivre la communication sur le service public d’information en santé (SPIS) qui au travers du site sante.fr permet la diffusion gratuite et la plus large des informations relatives à la santé et aux produits de santé ;

    • favoriser l’adoption d’une démarche de prévention en santé, notamment en faisant connaître les rendez-vous de prévention aux grandes étapes de la vie et en incitant professionnels de santé et citoyens à se mobiliser ;

    • mieux faire connaître les métiers du soin et de l’accompagnement, développer leur attractivité et susciter des vocations, en particulier auprès des jeunes sur le point de s’orienter dans une formation initiale et des adultes qui chercheraient à se reconvertir par le biais d’une formation continue.


Dans le domaine de l’enfance, ces dépenses permettront de poursuivre la sensibilisation de l’opinion sur les violences faites aux enfants pour permettre une vraie prise de conscience, susciter un changement de comportement et sortir du silence.



Communication sur le Ségur du numérique en santé :


Les actions entreprises au titre du Ségur numérique sont financées par fonds de concours.

Les actions porteront en 2024 notamment sur le soutien au dispositif de financement à l’équipement. Il aura pour objectif de cibler en particulier les professionnels de santé et les établissements de santé qui pourront bénéficier de la vague 2 du dispositif d’« achat pour compte » mis en œuvre par l’État.




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

12 585 444

12 585 444

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

12 585 444

12 585 444

Total

12 585 444

12 585 444

 

 

ACTION     (0,3 %)

15 – Affaires européennes et internationales

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

3 890 793

3 890 793

0

Crédits de paiement

0

3 889 956

3 889 956

0



Cette action regroupe les crédits nécessaires aux missions de coopération et d’activités européennes et internationales, qui consistent notamment à :

  • Préparer, piloter et coordonner les orientations stratégiques et les positions des ministères sociaux, à la fois dans le champ multilatéral et dans les relations bilatérales ;

  • coordonner les activités européennes et internationales des directions opérationnelles de manière à garantir la cohérence des analyses et des propositions ;

  • veiller à la représentation des ministères sociaux et à la défense des positions françaises ou les assurer elle-même dans les instances européennes et internationales ainsi qu’au Conseil de l’Europe et au G20 / G7 ;

  • piloter le réseau des conseillers pour les affaires sociales (CAS) en poste dans les ambassades ou représentations / missions permanentes de la France (auprès de l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé, l’Organisation internationale du travail).


Ces dépenses sont réalisées sous l’autorité de la Délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI).


Après deux années fortement marquées par la crise sanitaire mondiale de la COVID‑19 (2020-2021), puis une année 2022 marquée par la Présidence française de l’Union Européenne au 1er semestre, la DAEI a retrouvé progressivement la totalité de ses missions traditionnelles décrites ci-dessus.


Les crédits de fonctionnement de l’action 15 s’élèvent en 2024 à 290 793 € en AE et 289 956 € en CP. Ils permettront principalement de couvrir :

  • des dépenses récurrentes liées à l’action de la Délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI), principalement dans le cadre de l’organisation de rencontres européennes et internationales (réunions ministérielles bilatérales, accueil de délégations étrangères, organisation de séminaires, de conférences, etc.) ;

  • des dépenses récurrentes liées aux gratifications des stagiaires placés auprès des conseillers aux affaires sociales (CAS), basés au sein des ambassades dans le monde (10 implantations en 2023) et aux changements de résidence des CAS, ainsi que de manière résiduelle des dépenses non prises en charge dans le cadre du transfert en base en LFI 2019 des frais de fonctionnement des CAS (missions, déplacements et charges communes) au programme 105 « Action de la France en Europe et dans le Monde ».


Les crédits d’intervention de l’action 15 couvrent le financement d’actions de coopération internationale pour un montant en 2024 de 3 600 000 € en AE et en CP comprenant :

  • les programmes de coopération entre la France et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour un montant de contributions volontaires évaluées à 400 000 €. Ces programmes relèvent des conventions annuelles et pluriannuelles conclues aux termes de l’accord cadre couvrant la période 2020-2025 ;

  • les programmes de coopération entre la France et l’Organisation internationale du travail (OIT), pour un montant de contributions volontaires évaluées à 2 500 000 €. Ces programmes relèvent des conventions annuelles et pluriannuelles conclues aux termes de l’accord cadre couvrant la période 2020-2024 ;

  • les programmes de coopération complémentaires entre la France et l’OCDE ou d’autres organisations internationales (dans le cadre par exemple d’actions spécifiques G7/G20) en fonction des priorités politiques identifiées en 2024, pour un montant de 200 000 € ;

  • les contributions versées à Expertise France dans le cadre de projets « santé » dûment identifiés, pour un montant maximum de 500 000 € en AE et en CP. Pour mémoire, Expertise France est l’agence de coopération technique internationale regroupant les acteurs français de l’expertise technique internationale.





 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

290 793

289 956

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

290 793

289 956

Dépenses d’intervention

3 600 000

3 600 000

Transferts aux autres collectivités

3 600 000

3 600 000

Total

3 890 793

3 889 956

 

 

ACTION     (1,0 %)

16 – Statistiques, études et recherche

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

11 973 151

11 973 151

0

Crédits de paiement

0

11 241 480

11 241 480

0


Cette action regroupe les dépenses liées à la collecte et à la production de statistiques, à la réalisation d’études, de recherches, de travaux de synthèse et de coordination, ainsi qu’aux activités de valorisation de ces travaux (publication, diffusion, colloques, séminaires), dans les domaines de la santé et de la solidarité. Ces dépenses sont réalisées en administration centrale par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) ou en administration déconcentrée par les D(R)EETS.

 

  1. Les dépenses de fonctionnement concernent les études et statistiques (A) et les dépenses informatiques liées à la production de statistiques (B)

 

  1. Études et statistiques

 

Les dépenses relatives aux études et aux statistiques des secteurs de la santé et de la solidarité dépendent du programme de travail arrêté chaque année après concertation avec l’ensemble des partenaires du ministère.

 

  • Dans le domaine de la santé :

Outre les activités récurrentes annuelles, sont notamment prévues en 2024 : 

  • les opérations de l’observatoire national du suicide pour expertiser de nouveaux gisements de données et coordonner leur production et les études et recherche les exploitant ;

  • le financement du fonctionnement du comité d’audit SNDS (système national des données de santé), destiné à réaliser des audits en sous-traitance pour s’assurer de l’utilisation des données de santé dans le cadre règlementaire fixé (300 k€). La Drees est chargée de la gouvernance des données de santé et le comité d’audit présidé par le HFDS ne dispose pas d’un budget propre ;

  • la cinquième édition du panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale ;

  • le lancement des tests en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) de la 4e édition de l’enquête de santé européenne EHIS (European Health Interview Survey) qui sera conduite en 2025. Cette enquête menée tous les 6 ans dans l’ensemble des pays de l’Union européenne permet notamment de mesurer l’évolution de l’état de santé des populations et ses déterminants (alimentation, activité physique et sportive, corpulence, tabac, alcool) ou les recours aux soins. Elle permet aussi de positionner la France en Europe au regard de grands indicateurs de santé. En outre, elle éclaire des questions spécifiques au système français d’assurance santé ou au non-recours aux soins. Pour la première fois en 2019, l’enquête a été étendue aux cinq DROM ;

  • des études quantitatives et qualitatives sur la complémentaire santé solidaire (CSS), dans la continuité de celles que menait l’ancien Fonds CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire). La complémentaire santé solidaire vise à lutter contre les inégalités d’accès aux soins, en garantissant aux plus modestes l’accès à une complémentaire santé de qualité. La DREES contribue de façon essentielle à l’évaluation de cette politique publique, en produisant régulièrement des estimations du non-recours à ce dispositif (valorisées dans les rapports annuels de la complémentaire santé solidaire).

 

  • Dans le domaine de la solidarité :

Outre les activités récurrentes annuelles, les travaux suivants sont prévus en 2024 :

  • la poursuite de l’enquête « Autonomie », exceptionnelle par son ampleur et menée en partenariat avec de multiples institutions, couvrira en 2024 les établissements d’hébergement pour personnes âgées, les établissements d’hébergement de la protection de l’enfance ainsi que les prisons ;

  • la préparation de l’enquête sur l’action sociale des communes et intercommunalités (ASCO) qui sera conduite en 2025-2026 et qui couvrira un vaste panel : communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines, métropoles et syndicats d’agglomération nouvelle ;

  • la réédition d’une grande enquête nationale sur les personnes sans domicile à l’horizon 2025 pour laquelle les phases de test ont débuté en 2022 et se poursuivent ;

  • la préparation de l’enquête « Famille » pilotée par l’INSEE permettant de cerner dans toute leur diversité les situations familiales en France, sur la base d’un échantillon de 400 000 ménages résidant en France (y compris Mayotte) et combinant précision des résultats, déclinaisons régionales et analyses de situations rares. L’enquête Famille est une source stratégique pour apporter des éléments de cadrage solides pour éclairer les politiques familiales. L’enquête 2025 constituera la huitième édition de cette enquête depuis 1954 ;

  • la participation à l’enquête « Conditions de travail, risques psychosociaux », sur le volet relatif aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, qui sera pilotée en 2024 par la DARES ;

  • la poursuite des travaux visant à améliorer et compléter le dispositif d’observation statistique des acteurs œuvrant dans les sphères sociale et médico-sociale (notamment la collecte des données des données individuelles des conseils départementaux dans tous les champs de l’aide sociale) ;

  • des investissements méthodologiques visant à améliorer la capacité des modèles de micro-simulation à évaluer les effets de réformes sociales et fiscales arbitrées ou en cours d’élaboration.

 

Les services déconcentrés établissent également leur programme annuel d’études et de statistiques sur les thématiques médico-sociales ou sociales locales. Ces travaux peuvent être financés au titre de l’action 16, notamment dans le cadre des plateformes régionales d’observation sociale.

 

 

B) Informatique liée à la production statistique

 

La DREES assume également des dépenses informatiques directement liées à ses missions. Le développement des opérations informatiques statistiques comporte l’utilisation renforcée des technologies Web, ainsi que la mise à disposition d’outils de lancement, de gestion et de suivi des enquêtes. Les crédits se répartissent entre assistance à maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre informatiques, maintenance des systèmes d’information, acquisition et droit d’usage de logiciels informatiques.

 

En 2024, ces crédits permettront notamment de financer les actions en lien avec la nouvelle responsabilité d’administrateur ministériel des données, des algorithmes et des codes (AMDAC) confiée à la DREES. Ces actions visent à développer la mise à disposition de jeux de données en open data et de datavisualisations, pour permettre aux spécialistes (chercheurs, acteurs de l’innovation…) de s’en saisir et de mener des travaux de recherche complémentaires. La DREES poursuivra par ailleurs sa politique d’ouverture de codes et les activités autour du Big Data en santé.

 

Par ailleurs, en 2024, la DREES prévoit le déploiement du projet ESTRADD commencé en septembre 2022 qui vise à fournir à la DREES et à la DARES un environnement de calcul complet basé sur des bulles sécurisées fournies par le partenaire qu’est le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD). Ce projet permettra notamment d’intégrer les contraintes réglementaires générales de l’activité et les obligations spécifiques de sécurité d’accès, d’améliorer et simplifier les conditions de fourniture de données par nos partenaires institutionnels, d’améliorer l’administration des données, des outils de travail des agents et de répondre aux besoins de ressources informatiques importantes liés à la hausse du volume des données, à l’augmentation des performances de traitement qu’elle engendre, et à l’introduction de l’intelligence artificielle.

 

 

2. Les dépenses d’intervention concernent notamment le soutien à la recherche

 

L’utilisation des crédits d’intervention est liée au mode de réalisation des études et recherches pilotées par la DREES. Elles sont confiées à des opérateurs par des conventions pluriannuelles d’objectifs ou à des organismes de recherche et des équipes universitaires grâce à des subventions versées après appel à recherches, le plus souvent en partenariat avec des organismes publics. Ce mode de réalisation garantit la mutualisation des données et le partage de la propriété intellectuelle.

 

En 2024, la DREES financera un ensemble de recherches sur le thème « La protection sociale et la crise environnementale ». Si la question environnementale est présente dans le débat public, sous des formes variées, depuis longtemps, les rapports entre la protection sociale et la crise écologique ont encore été peu traités, malgré un intérêt croissant pour ces questions, comme en témoignent la mission d’information du Sénat ou le séminaire Soutenabilités de France Stratégie. Plusieurs institutions ont également manifesté un intérêt pour ce thème, parmi lesquelles le Haut Conseil pour le financement de la protection sociale et le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie.

 

Elle financera également des projets de recherche pour éclairer les thématiques prioritaires des politiques sociales et médico-sociales telles que les trajectoires professionnelles dans le secteur social, les profils et parcours des proches aidants, ceux des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), l’hébergement et les personnes sans domicile, l’impact de la chirurgie ambulatoire sur la qualité des soins et les effets du genre et de l’âge sur l’activité des médecins.

 

 

 

 


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

10 473 151

10 141 480

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 473 151

10 141 480

Dépenses d’intervention

1 500 000

1 100 000

Transferts aux autres collectivités

1 500 000

1 100 000

Total

11 973 151

11 241 480

 

 

ACTION     (50,2 %)

17 – Financement des agences régionales de santé

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

630 220 316

630 220 316

0

Crédits de paiement

0

630 220 316

630 220 316

0


Cette action recouvre la subvention pour charges de service public versée aux agences régionales de santé (ARS).



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

621 781 144

621 781 144

Subventions pour charges de service public

621 781 144

621 781 144

Dépenses d’investissement

8 439 172

8 439 172

Subventions pour charges d'investissement

8 439 172

8 439 172

Total

630 220 316

630 220 316

 

La subvention pour charges de service public versée aux ARS permet de financer les dépenses de personnel et de fonctionnement des agences. En plus de la subvention versée par l’État, les ARS reçoivent, pour leur fonctionnement, des contributions des régimes obligatoires de l’assurance-maladie. Leur budget et leurs missions sont présentés dans la partie « Opérateurs ».


Conformément à la loi organique n° 2021-1836 du 28 décembre 2021 relative à la modernisation des finances publiques de l’État, les ARS bénéficient depuis 2023 d’une subvention pour charges d’investissement distincte de la subvention pour charge de service public. Celle-ci est destinée à retracer les subventions accordées par l’État à ses opérateurs aux fins de financement de leurs investissements consécutifs à l’exécution de politiques publiques confiées par l’État.


L’introduction de cette disposition vise à mieux identifier l’ensemble des dépenses d’investissement de l’État.


Le montant de la subvention pour charges de service public (SCSP) du programme 124 inscrit en projet de loi de finances pour 2024 s’établit à 621 781 144 €. Par rapport à 2023, les moyens octroyés augmentent de 7,6 M€ :

  • Des moyens nouveaux sont prévus à hauteur de 0,4 M€ en AE et en CP (0,3 M€ portés par l’État et le complément par les crédits de la sécurité sociale). Ils financent un schéma d’emplois positif à hauteur de 10 ETP (soit 5 ETPT en 2024) au titre du renforcement des contrôles dans le champ du handicap ;

  • Des mesures tendancielles à hauteur de 7,3 M€ en AE et en CP (dont 5,8 M€ financés par l’État et le complément par les crédits de la sécurité sociale), incluant notamment :

    •  les dépenses de masse salariale au titre du glissement vieillesse technicité pour un montant de 3,7 M€ en AE et en CP (dont 2,9 M€, financés par l’État) ;

    •  l’extension en année pleine des 45 ETP issus du schéma d’emploi 2023 des ARS (soit 22,5 ETPT en 2024), pour un montant de 1,7 M€ en AE et en CP (dont 1,4 M€ financés par l’État) afin de renforcer les missions autonomie, veille et sécurité sanitaire des agences ;

    •  l’attribution de moyens humains supplémentaires dans plusieurs ARS pour un montant de 0,9 M€ en AE et en CP (dont 0,7 M€ financés par l’État), dans le cadre de l’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques 2024 en France.


Le projet de loi de finances pour 2024 n’intègre en revanche pas de majoration de la SCSP au titre des conséquences sur 2024 des mesures salariales pour la fonction publique annoncées en juillet 2023 (montant estimé pour 2024 à 11,6 M€ en AE et en CP). Le tendanciel prévoit néanmoins la couverture de ces mesures à partir de 2025.


Le montant de la subvention pour charges d’investissement (SCI) du programme 124 inscrit en projet de loi de finances pour 2024 s’établit à 8,4 M€. Ce montant estimatif reconduit les recettes inscrites par les ARS au titre de la SCI dans les budgets initiaux 2023.




 

ACTION     (22,8 %)

18 – Personnels mettant en oeuvre les politiques sociales et de la santé

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

286 668 854

0

286 668 854

0

Crédits de paiement

286 668 854

0

286 668 854

0


Les crédits de l’action 18 couvrent la rémunération des agents qui mettent en œuvre, en administration centrale et en services déconcentrés, les politiques sociales et de santé.

Leur nombre est estimé à 3 124,14 ETPT, soit 62 % du plafond d’emplois autorisé pour 2024.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

286 668 854

286 668 854

Rémunérations d’activité

188 469 074

188 469 074

Cotisations et contributions sociales

95 724 171

95 724 171

Prestations sociales et allocations diverses

2 475 609

2 475 609

Total

286 668 854

286 668 854

 

 

ACTION     (1,2 %)

20 – Personnels mettant en oeuvre les politiques pour les droits des femmes

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

14 760 870

0

14 760 870

0

Crédits de paiement

14 760 870

0

14 760 870

0


Les crédits de l’action 20 couvrent la rémunération des agents qui mettent en œuvre, en administration centrale et en services déconcentrés, les politiques pour les droits des femmes et pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Leur nombre est estimé à 161 ETPT, soit 3,2 % du plafond d’emplois autorisé pour 2024.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

14 760 870

14 760 870

Rémunérations d’activité

9 391 363

9 391 363

Cotisations et contributions sociales

5 280 062

5 280 062

Prestations sociales et allocations diverses

89 445

89 445

Total

14 760 870

14 760 870

 

 

ACTION     (4,2 %)

21 – Personnels mettant en œuvre les politiques de la ville, du logement et de l'hébergement

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

52 578 231

0

52 578 231

0

Crédits de paiement

52 578 231

0

52 578 231

0


Les crédits de l’action 21 couvrent la rémunération des agents qui mettent en œuvre, en administration centrale et en services déconcentrés, les politiques de la ville, du logement et de l’hébergement.

Leur nombre est estimé à 678,92 ETPT, soit 13,5 % du plafond d’emplois autorisé pour 2024.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

52 578 231

52 578 231

Rémunérations d’activité

32 800 236

32 800 236

Cotisations et contributions sociales

19 481 973

19 481 973

Prestations sociales et allocations diverses

296 022

296 022

Total

52 578 231

52 578 231

 

 

ACTION     (7,5 %)

22 – Personnels transversaux et de soutien

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

94 028 242

0

94 028 242

0

Crédits de paiement

94 028 242

0

94 028 242

0


Les crédits de l’action 22 couvrent la rémunération des agents qui concourent, en administration centrale et en services déconcentrés, aux fonctions transversales et de soutien.

Leur nombre est estimé à 1 075,51 ETPT, soit 21,3 % du plafond d’emplois autorisé pour 2024.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

94 028 242

94 028 242

Rémunérations d’activité

61 668 138

61 668 138

Cotisations et contributions sociales

31 441 959

31 441 959

Prestations sociales et allocations diverses

918 145

918 145

Total

94 028 242

94 028 242

 

 

ACTION     (2,1 %)

23 – Politique des ressources humaines

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

26 842 178

26 842 178

120 000

Crédits de paiement

0

26 883 720

26 883 720

120 000


Cette action regroupe les moyens destinés à financer l’ensemble des dépenses de personnel suivantes, hors masse salariale :

  • les dépenses de recrutement, formation et d’action sociale de l’ensemble des personnels rémunérés par le programme 124 ;

  • les frais liés à la médecine de prévention, les actions liées aux conditions de travail ainsi que les actions relevant de l’égalité professionnelle, la diversité et l’inclusion ;

  • les dépenses de remboursement des personnels mis à disposition et de gratification des stagiaires ;

  • les dépenses d’accompagnement du management et des réorganisations des services.


Ces dépenses sont réalisées en administration centrale par la Direction des ressources humaines (DRH) ou en administration déconcentrée par les D(R)EETS.


Les crédits inscrits sur l’action 23 diminuent de -‑5 002 € en AE et en CP par rapport à la LFI 2023 sous l’effet des transferts suivants :


  • Un transfert sortant au titre de la contribution « politique RH » du ministère au transfert des agents du Conseil national d’accès aux origines personnelles (CNAOP) au Groupement d’intérêt public France Enfance Protégée (FEP) à hauteur de ‑764 € en AE et en CP ;

  • Un transfert sortant au titre de l’adhésion de l’Office national d’indemnisation des victimes des accidents médicaux (ONIAM) à l’action sociale interministérielle à hauteur de ‑4 238 € en AE et en CP.





 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

26 842 178

26 883 720

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

26 842 178

26 883 720

Total

26 842 178

26 883 720

 

L’action sociale (4,2 M€ en AE et 4,3 M€ en CP)


La justification des crédits d’action sociale est décrite dans la partie « dépenses de personnel » portant sur les crédits d’action sociale – hors titre 2.


La formation (3 M€ en AE et en CP)


Ces crédits financent, s’agissant de la formation continue :

  • l’offre ministérielle pilotée par la DRH à destination de l’administration centrale (y compris l’administration du travail s’agissant de la formation transverse) et des services territoriaux ;

  • l’offre régionale « métier » mise en œuvre par les DREETS (la formation régionale transverse est portée par le programme 354 « Administration territoriale de l’État »).

Ils financent également les dépenses de formation initiale et statutaire des cadres de l’État, délivrée par l’École des hautes études en santé publique pour le secteur sanitaire et social.


Le financement du coût pédagogique de la formation des apprentis recrutés par les ministères sociaux, en administration centrale et en D(R)EETS (pour les seuls apprentis affectés sur des missions « politiques publiques ») représente une part importante de ces crédits (1,5 M€). Les ministères sociaux poursuivent l’action engagée concernant le recrutement d’apprentis (co-financement DGAFP à partir de 2023).


Les ministères sociaux contribuent également au financement du programme interministériel MENTOR qui consiste à mettre à disposition une plateforme et une offre interministérielle de formation à l’appui des politiques publiques.


Le remboursement à leur employeur d’origine de la rémunération des personnels mis à disposition du ministère et la gratification des stagiaires (16,6 M€ en AE et 16,8 M€ en CP)


L’essentiel de cette dépense porte sur le remboursement à leur employeur d’origine de la rémunération des personnels mis à disposition du ministère par d’autres administrations ou venant du secteur privé. Cette dépense permet d’accueillir des personnels dont les compétences techniques ou métiers sur les politiques publiques conduites par les directions d’administration centrale sont particulièrement recherchées, notamment dans les domaines de la sécurité sociale, de la politique hospitalière et de la sécurité sanitaire.


De façon résiduelle ce poste intègre également les dépenses relatives au versement à l’Agence de services et de paiement (ASP) de la subvention au titre de la prise en charge de la prestation de subsistance des volontaires du service civique recrutés dans les services déconcentrés des ministères sociaux.


L’accompagnement du management et des organisations (3 M€ en AE et 2,8 M€ en CP)


Ces crédits visent à accompagner, sur le plan des ressources humaines, les réorganisations en administration centrale et dans les services territoriaux au travers de mesures d’accompagnements collectifs et individuels des agents, de la mise en place de bilans de compétence, de formations des agents (conseillers en évolution professionnelle, agents en transition professionnelle, etc.), du recours à des consultants et à des experts de la transformation.


Ces crédits sont destinés également à la poursuite de l’accompagnement de la réforme de l’organisation territoriale de l’État (OTE), et aussi, à l’accompagnement individuel des parcours professionnels par la formation des conseillers en évolution professionnelle, au financement de formations d’adaptation à l’emploi, aux formations managériales. Il s’agit également d’actions d’accompagnement du management et des collectifs en administration centrale, dans le cadre de réorganisations des services. 



 

ACTION

26 – Formations à des métiers de la santé et du soin

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

0

0

0

Crédits de paiement

0

38 963 000

38 963 000

0


Dans le cadre du Ségur de la santé et de France Relance, l’État s’est engagé à financer 16 000 nouvelles places dont la création de 6 600 places au sein des instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) afin de permettre de faire face à des besoins de recrutement importants, en établissement de soins comme à domicile, afin d’assurer notamment la prise en charge du grand âge.


Ce financement a été initialement porté par le programme 364 « Cohésion », créé provisoirement dans le cadre du plan de relance. Il a fait l’objet de conventions entre les présidents de région et les ministères sociaux représentés par la Direction des finances, des achats et des services (DFAS) pour financer la première année ou les deux premières années de la formation de trois ans initiée à la rentrée 2021 ou la rentrée 2022. Le financement restant de la durée de trois ans de ces formations est porté quant à lui par le programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ».



Pour 2024, 39 M€ en CP sont inscrits sur l’action 26 « Formations à des métiers de la santé et du soin » afin de poursuivre notamment la participation de l’État au financement de la création de ces places, les AE correspondantes ayant déjà été engagées en 2022.


Ces crédits sont placés sous la responsabilité de la DFAS du secrétariat général des ministères sociaux qui les exécute dans le cadre d’un pilotage renforcé avec la Direction générale de l’offre de soins (DGOS).





 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

 

38 963 000

Transferts aux collectivités territoriales

 

38 963 000

Total

 

38 963 000

 

DÉPENSES D’INTERVENTION


Les dépenses d’intervention s’élèvent en 2024 à 38 963 000 € en CP.


La durée de formation dans les instituts de formation sanitaire et sociale étant de trois ans, ces crédits permettent aux régions de continuer à financer les places ouvertes en IFSI, au titre du plan de relance, des rentrées 2021 et 2022.


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2023

PLF 2024

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ARS - Agences régionales de santé (P124)

624 156 446

624 156 446

630 220 316

630 220 316

Subvention pour charges de service public

615 375 779

615 375 779

621 781 144

621 781 144

Subvention pour charges d'investissement

8 780 667

8 780 667

8 439 172

8 439 172

Total

624 156 446

624 156 446

630 220 316

630 220 316

Total des subventions pour charges de service public

615 375 779

615 375 779

621 781 144

621 781 144

Total des subventions pour charges d'investissement

8 780 667

8 780 667

8 439 172

8 439 172

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2023

PLF 2024

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ARS - Agences régionales de santé

 

 

8 298

 

 

 

 

 

8 342

 

 

 

Total ETPT

 

 

8 298

 

 

 

 

 

8 342

 

 

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2023

8 298

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2023

24

Impact du schéma d'emplois 2024

5

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

15

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2024


Rappel du schéma d’emplois 2024 en ETP

8 342
 
 
10

 

Les ARS emploient du personnel aux statuts divers : fonctionnaires, contractuels de droit public et agents de droit privé régis par les conventions collectives applicables au personnel des organismes de sécurité sociale. En 2021, ces derniers représentaient environ 19 % des effectifs sous-plafond du groupe ARS, tandis que les contractuels de droit public et les fonctionnaires représentaient environ 81 % des effectifs. Concernant les fonctionnaires, 43 % sont des agents de catégorie A, 35 % de catégorie B et 22 % de catégorie C. Les effectifs comprennent des agents administratifs, mais aussi des agents relevant de corps techniques, médicaux, paramédicaux et sociaux.


Le plafond d’emplois des ARS augmente de 44 ETPT entre la LFI 2023 et la LFI 2024 compte tenu des mesures suivantes :

  • +24 ETPT, traduisant l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2023 des ARS pour renforcer les missions autonomie et veille et sécurité sanitaire des agences, et les renforts pour la préparation des JOP ;

  • +5 ETPT au titre du schéma d’emploi 2024 (correspondant à 10 ETP en 2024) au titre du renforcement des contrôles dans le champ du handicap ;

  • +15 ETPT au titre d’une correction technique du plafond d’emplois 2024, notamment pour un renfort complémentaire dédié aux JOP (+11,5 ETPT).