$@FwLOVariable(annee#2024)

$@FwLOVariable(numProg#180)

$@FwLOVariable(libelleProg#Presse et médias)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

Évolution de la maquette de performance

Récapitulation des objectifs et des indicateurs de performance

Objectif 1 : Contribuer au développement de l’Agence France-Presse et à la qualité de sa gestion

Indicateur 1.1 : Développement de produits et de marchés à fort potentiel de croissance

Indicateur 1.2 : Croissance des charges

Objectif 2 : Veiller au maintien du pluralisme de la presse

Indicateur 2.1 : Diffusion de la presse

Objectif 3 : Améliorer le ciblage et l’efficacité des dispositifs d’aide

Indicateur 3.1 : Taux de portage de la presse d’abonnés

Indicateur 3.2 : Effet de levier des aides directes d’investissement à la presse

Indicateur 3.3 : Part de l’aide publique globale accordée à la presse d’information politique et générale

Objectif 4 : Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité

Indicateur 4.1 : Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l’expression radiophonique


OBJECTIF    

1 – Contribuer au développement de l'Agence France-Presse et à la qualité de sa gestion

 

Deux indicateurs permettent de mesurer le degré de réalisation du contrat d’objectifs et de moyens (COM) de l’Agence France-Presse (AFP).

 

Le premier indicateur rend compte de l’accomplissement par l’Agence de ses missions d’intérêt général : enrichir la production de l’information, pour mieux répondre au besoin d’images en développant la vidéo notamment, et accroître son rayonnement mondial. Cette mesure s’effectue à travers deux sous-indicateurs : la croissance du chiffre d’affaires vidéo et celle du chiffre d’affaires dans les régions hors Europe.

 

Le deuxième indicateur est un indicateur de gestion mesurant la croissance des charges d’exploitation du groupe AFP, afin de s’assurer de leur correcte maîtrise.


INDICATEUR        

1.1 – Développement de produits et de marchés à fort potentiel de croissance

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Croissance du chiffre d'affaires vidéo

%

8,7

12,8

0,1

Non connu

Non connu

Non connu

Croissance du chiffre d'affaires dans les régions hors Europe

%

7,4

6,9

-3,3

Non connu

Non connu

Non connu

 

Précisions méthodologiques


L’indicateur est exprimé en pourcentage d’évolution annuelle des chiffres d’affaires concernés. Ce pourcentage correspond à l’évolution entre le réalisé de l’année N‑1 et l’estimé de l’année N. La cible 2023 est ainsi le pourcentage d’évolution entre le chiffre d’affaires réalisé en 2022 et le chiffre d’affaires estimé 2023 réalisé à partir des données à fin juin 2023. Comme l’AFP produit et commercialise ses services sur l’ensemble des continents, ses revenus sont sensibles à la fluctuation des taux de change. Les données présentées sont donc à taux de change comparables (moyenne à fin juin 2023).

Le chiffre d’affaires vidéo n’inclut pas les produits engendrés par Factstory (ex-AFP Services).

Le chiffre d’affaires des régions hors Europe exclut la France, l’Europe, et les filiales allemandes.

L’AFP enregistre des opérations dans 90 devises différentes environ, chaque opération étant convertie en euros selon le taux constaté de la devise concernée au moment où l’écriture est enregistrée. Les taux de croissance (2020, 2021 et 2022) indiqués dans le tableau ci-dessus sont calculés avec les taux de change constatés les années correspondantes. Or, une comparaison non faussée de la cible 2023 par rapport aux années précédentes ne peut se faire qu’en recalculant l’ensemble des réalisations passées à partir des taux de change moyens constatés en 2023. Les fluctuations de taux de change constituent donc un élément significatif d’écart d’une année sur l’autre.

Justification des cibles

Concernant le sous-indicateur « Croissance du chiffre d’affaires vidéo », retraité des effets de change, la croissance de la vidéo estimée en 2023 par rapport à 2022 devrait être de +0,1 % et atteindre 26,1 M€. L’année 2022 a bénéficié d’une écriture comptable de reprise de provision qui a généré une surperformance. Celle-ci n’est pas reconductible en 2023 ce qui explique la croissance modérée. Cependant, la vidéo reste au cœur de la stratégie de développement de l’Agence. Elle a bénéficié de la mise en place fin 2017 de nouvelles régies de vidéo live à Hong Kong et Washington afin de couvrir tous les fuseaux horaires, de l’augmentation des effectifs de la régie de Paris et de la diffusion de la vidéo live par Internet. Elle devrait continuer à progresser dans le futur, en raison notamment de l’accroissement des moyens et des investissements de l’Agence dans ce domaine.


À taux de change similaires, le chiffre d’affaires du groupe hors France et hors Europe devrait être en déclin de ‑3,3 % par rapport à 2022, passant de 69,8 M€ en 2022 à 67,5 M€ en 2023 (aux taux de change moyens à fin juin 2023). Cette décroissance est concentrée exclusivement sur la filiale Factstory (‑26,7 %) qui avait conquis, en 2022, et pour une année seulement, un très gros client digital (plus de 2 M€). Les régions Amérique Latine, Moyen-Orient et Asie sont en croissance de respectivement +6,1 %, +2,3 % et +0,6 % grâce au développement de la vérification digitale et aux bons résultats de la vidéo. Les régions Afrique et Amérique du nord finiraient l’année en recul de respectivement ‑3,5 % et ‑0,2 %.


Les cibles pour les années 2024 et suivantes ne sont à ce jour pas définies, dans l’attente de la signature du nouveau contrat d’objectifs et de moyens de l’AFP pour la période 2024-2028.


Sources des données : AFP


 

INDICATEUR        

1.2 – Croissance des charges

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Croissance des charges d'exploitation brutes

%

5,0

3,8

0,3

Non connu

Non connu

Non connu

 

Précisions méthodologiques

Préambule : les données renseignées pour la prévision 2023 sont des estimations basées sur la projection du COM. Elles sont susceptibles de fortement varier. Enfin, les taux utilisés pour ces prévisions sont ceux utilisés lors de la réalisation du COM à savoir les taux du 31/12/2018.

Justification des cibles

L’évolution des charges d’exploitation entre 2022 et l’estimé 2023 devrait aboutir à une quasi-stabilité : +0,3 %. De gros efforts de gestion (notamment sur les délais de remplacement des postes vacants) permettent de compenser partiellement les effets de l’inflation mondiale sur les charges de personnel (+1,9 %). Par ailleurs, et contrairement aux deux dernières années, 2023 est une année sans événement sportif international majeur.


Les cibles pour les années 2024 et suivantes ne sont à ce jour pas définies, dans l’attente de la signature du nouveau contrat d’objectifs et de moyens de l’AFP pour la période 2024-2028.


Sources des données : AFP

 

OBJECTIF     mission

2 – Veiller au maintien du pluralisme de la presse

 

Cet objectif est décliné à travers un indicateur qui vise, d’une part à mesurer l’impact des aides sur les titres de presse d’information politique et générale à travers l’évolution de leur diffusion et, d’autre part, à comparer cette évolution avec le développement de la consultation des sites d’actualité et d’information généraliste.


INDICATEUR    mission    

2.1 – Diffusion de la presse

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Diffusion de la presse écrite d'IPG nationale et locale (quotidiens payants et gratuits et magazines hebdomadaires)

base 100 en 2007

63,3

60,7

59,9

53,4

50

47

Nombre total de visites des sites d'actualité / information généraliste

Nombre (en milliard)

23

24,2

26

24

24

24

 

Précisions méthodologiques

Le premier sous-indicateur représente la diffusion de l’ensemble des quotidiens payants et gratuits d’information politique et générale (IPG), nationaux et locaux, et des hebdomadaires d’IPG, nationaux et locaux. Il est mesuré en indice et sur une base 100 en 2007, année précédant l’apparition de la crise de 2008, pour apporter une parfaite lisibilité des évolutions de la presse d’IPG. Les prévisions et la cible sont établies à partir de régressions linéaires simples en projections à court terme. La régression linéaire a été effectuée à partir de 2009 et non 2007, pour exclure le pic de diffusion observable en 2008, qui pouvait fausser la trajectoire baissière à l’œuvre.

 

 

Depuis le PLF 2017, la fréquentation des sites en ligne d’actualité et d’information généraliste est comptabilisée non seulement sur les terminaux fixes (ordinateurs), mais aussi sur les terminaux mobiles (sites web consultés sur téléphones portables ou tablettes et aussi applications pour mobiles et tablettes). Les prévisions et la cible sont établies à partir de progressions linéaires simples en projections à court terme sur la base de résultats observés de façon récente. La progression de ces nouveaux produits est régulière et le recul nécessaire pour l’établissement de projections à court terme est suffisant mais implique une réserve quant au strict établissement de la cible.

 

Source des données : Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM)

 

Justification des cibles

Le premier indicateur (2.1.1) mesure l’évolution de la diffusion de la presse IPG. Les résultats de cet indicateur ont été fortement impactés par la pandémie et par les périodes de confinement en 2020. En 2021, la diffusion de la presse IPG s’est maintenue mais en 2022, elle a repris sa tendance baissière à des niveaux équivalents à ceux constatés avant la crise sanitaire (‑4,3 % en 2022).


Le sous-indicateur 2.1.2 quantifie l’évolution du nombre de visites des sites d’actualité ou d’information généraliste. La lecture de la presse en ligne est comptabilisée sur les sites web fixes (ordinateurs) et mobiles (téléphones portables) ainsi que les applications pour mobiles et tablettes.

Ces dernières années, une progression croissante de la fréquentation des services de presse en ligne était observée avec une très forte hausse en 2020, liée au contexte sanitaire. Après une baisse en 2021, la fréquentation des sites d’actualité et d’information généraliste a augmenté de +5,2 % entre 2021 et 2022 (ne retrouvant pas son niveau de fréquentation de 2020 - 3,4 %). Cette hausse s’explique par une très forte actualité en 2022 (guerre en Ukraine, élection présidentielle, …).


 

OBJECTIF    

3 – Améliorer le ciblage et l'efficacité des dispositifs d'aide

 

Dans un contexte budgétaire contraint, la recherche de l’efficacité et du meilleur ciblage des dispositifs d’aide constitue naturellement une exigence majeure, qui est au cœur de la démarche conduite dans le cadre du programme 180 « Presse et médias ». Deux indicateurs s’efforcent de mesurer le degré d’atteinte de cet objectif, concernant les dispositifs de soutien à la presse écrite, inscrits (pour ce qui concerne les aides directes) à l’action 2 « Aides à la presse » du programme.

 

L’indicateur 3.1 mesure l’effet de la réforme du transport de la presse postée et portée dont l’objectif est d’inciter les acteurs de la filière à utiliser plus largement le portage pour la distribution des titres d’information politique et générale à leurs abonnés.

 

L’indicateur 3.2 mesure l’effet de levier des aides à la mutation et à la modernisation industrielle de la presse imprimée et des aides aux innovations technologiques de la presse en ligne, accordées dans le cadre du fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP).

 

L’indicateur 3.3 mesure la part des aides attribuées chaque année aux titres d’information politique et générale, rapportée à l’ensemble des aides directes.


INDICATEUR        

3.1 – Taux de portage de la presse d'abonnés

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Taux de portage de la presse d'abonnés

%

71

71

81

73

74

75

 

Précisions méthodologiques

L’indicateur présente la part des titres de presse d’information politique et générale distribués aux abonnés par portage sur l’ensemble des titres de presse d’information politique et générale distribués aux abonnés par portage ou par voie postale.

Justification des cibles

L’évolution des cibles répond à trois facteurs : une correction du champ des publications prises en compte, le décalage d’un an de l’entrée en vigueur de la réforme et l’évolution de l’équilibre économique du secteur.

 

Source des données : DGMIC, La Poste

 

INDICATEUR        

3.2 – Effet de levier des aides directes d'investissement à la presse

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Effet de levier de l'aide à l'investissement du fonds stratégique pour le développement de la presse

%

2,5

2,8

3,6

3,2

3,3

3,3

 

Précisions méthodologiques

L’effet de levier des aides à l’investissement attribuées dans le cadre du fonds stratégique pour le développement de la presse – FSDP (aide auxopérations de modernisation industrielle de la presse imprimée et aide aux innovations technologiques de la presse en ligne) est mesuré par le ratioentre le montant total des projets soutenus et le montant des aides attribuées pour soutenir ces projets.


Source des données : DGMIC

Justification des cibles

L’écart entre la cible 2023 et le réalisé 2022 s’explique par l’achèvement du plan de relance et avec cela, la fin des taux majorés qui entraînaient logiquement un effet de levier plus faible. L’effet levier prévisionnel pour 2024 correspond au réalisé au 8 août 2023, lui-même calculé sur la base du rapport entre le montant des investissements prévisionnels et les aides attribuées.

 

Source des données  : DGMIC

 

INDICATEUR        

3.3 – Part de l'aide publique globale accordée à la presse d'information politique et générale

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Aides directes aux éditeurs de presse (programme "Presse et médias")

%

99

98

99

99

99

99

 

Précisions méthodologiques

L’indicateur est mesuré par le rapport entre le montant des aides accordées à la presse d’information politique et générale et le montant total des aides. Les aides directes prises en compte sont les suivantes : les aides à la distribution hors transport postal (aide au portage, aide à la modernisation de la distribution de la presse quotidienne nationale), les aides au pluralisme (aide aux publications nationales d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires, aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux à faibles ressources de petites annonces, aide au pluralisme de la presse périodique régionale et locale) et le fonds stratégique pour le développement de la presse.

Les bourses d’émergence du Fonds de soutien a l’émergence et à l’innovation dans la presse n’ont pas été comptabilisées, étant donné qu’elles peuvent être attribuées à des titres qui n’ont pas encore l’homologation de la CPPAP.

 

Source des données  : DGMIC

Justification des cibles

L’indicateur mesure la part que représentent les aides attribuées aux titres d’information politique et générale au sein des aides à la presse écrite. Les aides directes sont, conformément à leur ambition, bien plus ciblées sur la presse d’information politique et générale que les aides indirectes.

 

En 2022, 98 % des aides directes ont ainsi profité aux titres d’information politique et générale, ce qui correspond entièrement à l’objectif fixé pour 2022. La prévision est sensiblement la même pour 2023 et les années suivantes. Cette proportion s’explique par le fait que la plupart des aides du programme 180 sont exclusivement destinées aux titres IPG, à l’exception d’un faible volet du FSDP et du FSEIP.

 

 

 

OBJECTIF    

4 – Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité

 

Le soutien prévu à l’article 80 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication vise à aider les radios qui accomplissent une mission sociale de proximité. Cette aide publique est versée dans le cadre du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER), dont les crédits sont rattachés depuis la LFI 2017 au programme 180 « Presse et médias ».

 

Depuis l’entrée en vigueur, le 28 février 2007, du décret n° 2006-1067 du 25 août 2006 portant réforme de la gestion du fonds, les services de radio peuvent se voir accorder trois subventions à caractère automatique (subvention d’installation, subvention d’exploitation et subvention d’équipement) ainsi qu’une subvention à caractère sélectif (subvention sélective à l’action radiophonique). La réforme du décret régissant le FSER, effective depuis le début de l’année 2015, vise à renforcer la sélectivité des aides et à redéployer les financements vers les radios les plus actives dans la communication sociale de proximité. Le dispositif de soutien prévoit désormais :

  • de conditionner l’octroi de la subvention automatique d’exploitation à l’implantation locale effective de chaque service radiophonique pour lequel elle est demandée, vérifiée au moyen de critères objectifs ;

  • de recentrer la subvention sélective à l’action radiophonique sur les radios qui remplissent le mieux leur mission de communication sociale de proximité, en subordonnant sa délivrance à la réalisation d’actions culturelles et éducatives et d’actions en faveur de l’intégration, de la lutte contre les discriminations, de l’environnement et du développement local (les autres critères devenant complémentaires).

 

En 2023, le FSER a été adapté afin de mettre en place un accompagnement supplémentaire pour les radios associatives diffusant à la fois en FM et en DAB+ (à hauteur de 5 % de la subvention d’exploitation).

 

L’objectif « Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité » associé à l’action 6 « Soutien à l’expression radiophonique locale » du programme 180 traduit la volonté d’encourager les radios associatives à amplifier leurs efforts qualitatifs dans des domaines particulièrement essentiels au maintien de la cohésion nationale.

 

L’indicateur 4.1 « Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l’expression radiophonique » rattaché à cet objectif s’attache à mesurer l’impact de la subvention sélective au regard de la réforme de 2015 qui a renforcé la sélectivité des aides octroyées. Le sous-indicateur retenu correspond au montant total de subventions sélectives rapporté au budget annuel du FSER.

 

Cet indicateur est complété par des indicateurs de suivi supplémentaires, non assortis de cibles mais dont l’évolution permet d’éclairer le Parlement.

 

Part des radios bénéficiant d’une subvention sélective (indicateur de suivi)

 

La subvention sélective est conçue comme un outil incitatif, spécialement dédié au développement de la mission de communication sociale de proximité des radios associatives. La réforme du décret régissant le FSER, effective depuis le début de l’année 2015, a permis notamment de mettre fin à l’augmentation du nombre de bénéficiaires de la subvention sélective directement liée au critère de la part de programmes produits par la radio demandeuse, constatée de 2007 à 2014. En effet, la part des radios bénéficiant d’une subvention sélective, qui s’élevait à 90,6 % en 2014, est passée à 55,6 % en 2022 avec 411 subventions sélectives accordées, traduisant des résultats conformes à l’objectif de sélectivité renforcée fixé par la réforme de 2015.

 

Part moyenne des ressources propres des radios locales associatives au sein de leur chiffre d’affaires (indicateur de suivi)

 

Cet indicateur traduit la volonté d’inciter les radios bénéficiaires de l’aide (plus de 700) à développer leurs ressources propres pour les rendre moins dépendantes des subventions publiques attribuées par le FSER. L’indicateur retenu rend compte des efforts effectués par les radios pour diversifier leurs ressources propres, entendues ici comme l’ensemble des ressources autres que celles provenant du FSER. Symétriquement, il permet de prendre la mesure de l’importance de l’aide versée aux radios associatives.

 

Depuis plusieurs années, la part moyenne des ressources propres des radios associatives tend à se stabiliser autour de 60 % : les documents budgétaires fournis par les radios traduisent en effet leurs difficultés à diversifier davantage leurs sources de financement et reflètent en outre une tendance à la diminution de certaines ressources, notamment les subventions publiques autres que celles provenant du FSER.

 


INDICATEUR        

4.1 – Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l'expression radiophonique

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l'expression radiophonique

%

20

21,74

20

20

20

20

 

Précisions méthodologiques

La part des subventions sélectives au sein du FSER correspond au montant total de subventions sélectives rapporté au budget annuel du FSER.


Source des données : DGMIC

Justification des cibles

La part du budget du FSER consacrée aux subventions sélectives traduit le caractère incitatif du dispositif étant souligné que cette part doit rester limitée, sauf à remettre en cause le principe de soutien automatique aux radios. Le montant consacré aux subventions sélectives correspond au solde des crédits disponibles une fois l’ensemble des aides automatiques accordées. En 2022, le renforcement de la dotation du FSER (33,1 M€) a permis d’obtenir des résultats en progression, avec une part des subventions sélectives plus forte (21,7 %) que celle visée en cible : 20 % (contre 20 % en 2021).

 

Le renforcement de la dotation du FSER en 2023 et en PLF 2024 (35,7 M€) devrait permettre de maintenir cette cible malgré l’augmentation constante du nombre de radios bénéficiaires et la mise en place, depuis 2023, d’un accompagnement supplémentaire pour les radios diffusant à la fois en FM et en DAB+.