$@FwLOVariable(annee#2024)

$@FwLOVariable(numProg#181)

$@FwLOVariable(libelleProg#Prévention des risques)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Prévention des risques technologiques et des pollutions

0

60 372 005

60 372 005

0

62 310 216

62 310 216

09 – Contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection

57 036 316

13 253 740

70 290 056

57 036 316

17 953 740

74 990 056

10 – Prévention des risques naturels et hydrauliques

0

37 799 037

37 799 037

0

37 799 037

37 799 037

11 – Gestion de l'après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisations et expropriations sur les sites

0

42 068 275

42 068 275

0

42 068 275

42 068 275

12 – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

0

879 000 000

879 000 000

0

879 000 000

879 000 000

13 – Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS)

0

32 066 117

32 066 117

0

32 066 117

32 066 117

14 – Fonds de prévention des risques naturels majeurs

0

205 000 000

205 000 000

0

200 000 000

200 000 000

Total

57 036 316

1 269 559 174

1 326 595 490

57 036 316

1 271 197 385

1 328 233 701




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+138 062

+42 411

+180 473

 

 

+180 473

+180 473

Financement du transfert de 2 ETPT "post Fukushima" de l'IRSN vers l'ASN

181 ►

+138 062

+42 411

+180 473

 

 

+180 473

+180 473

Transferts sortants

 

 

 

-1 580 473

-1 580 473

-1 580 473

-1 580 473

Financement du transfert de 2 ETPT "post Fukushima" de l'IRSN vers l'ASN

► 181

 

 

 

-180 473

-180 473

-180 473

-180 473

P181 v P217 Renforcement des moyens du SG pour amélioration qualité service rendu

► 217

 

 

 

-1 400 000

-1 400 000

-1 400 000

-1 400 000

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+6,00

 

Transfert ETPT sûreté nucléaire CEA vers ASN

172 ►

+2,00

 

Transfert IRSN ASN - réinternalisation emplois

190 ►

+4,00

 

Transferts sortants

 

 

 

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2023

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2024

Effet des
mesures de
transfert
pour 2024

Effet des
corrections
techniques
pour 2024

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2024

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2023 sur 2024

dont impact
des schémas
d'emplois
2024 sur 2024

Plafond
demandé
pour 2024

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1052 - Catégorie A

394,00

0,00

+4,00

+0,01

+6,99

+1,99

+5,00

405,00

1053 - Catégorie B

33,00

0,00

+2,00

0,00

0,00

0,00

0,00

35,00

1054 - Catégorie C

30,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

30,00

Total

457,00

0,00

+6,00

+0,01

+6,99

+1,99

+5,00

470,00

 

L’action 9 du programme 181 regroupe la totalité des emplois et des dépenses de personnel de l’ASN. Les dépenses de personnel comprennent la masse salariale nécessaire à la paye des fonctionnaires et contractuels (liée au plafond d’emplois) de l’ASN (rémunérations d’activité, cotisations et contributions sociales, prestations et allocations diverses) et les crédits destinés au remboursement des conventions de mise à disposition d’agents auprès de l’ASN par divers organismes (notamment le CEA, l’IRSN, l’ANDRA…).


En 2024, le plafond d’emplois de l’ASN s’élèvera donc à 470 ETPT. Cette évolution résulte des éléments suivants :

  • un schéma d’emplois positif de +10 ETP valorisés pour 2024 à +5 ETPT ;

  • l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2023 sur 2024 de +2 ETPT ;

  • le transfert de 6 ETPT (= 6 ETP), depuis l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Ce transfert depuis le plafond d’emplois de ces deux établissements publics vers celui de l’ASN s’inscrit dans le cadre de l’application des conventions de mobilité signées respectivement le 28 octobre 2011 entre l’ASN et l’IRSN et le 26 avril 2021 entre l’ASN et le CEA. Ces conventions disposent que lors du départ de certains agents mis à disposition de l’ASN, leurs postes sont transférés dans le plafond d’emplois autorisé de l’ASN.


Afin de déterminerles effectifs globaux de l’ASN, il convient de tenir compte des agents mis à disposition principalement par l’IRSN, le CEA, l’AP-HP, l’ANDRA. Ces agents, conformément aux règles applicables au décompte des emplois de l’État, ne sont pas intégrés dans le plafond d’emplois de l’ASN mais dans celui de l’organisme d’origine . Pour information, le nombre des agents mis à disposition devrait s’établir fin 2023 à 56, portant l’effectif total de l’ASN à 520 agents.


S’agissant des emplois inclus dans le plafond d’emplois (470 ETPT), la déclinaison par catégorie d’emplois s’effectue de la manière suivante :

  • 86,2 % d’agents de catégorie A ;

  • 7,4 % d’agents de catégorie B ;

  • 6,4 % d’agents de catégorie C.


 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Catégorie A

55,00

8,00

7,00

65,00

17,00

7,00

+10,00

Catégorie B

7,00

2,00

7,00

7,00

0,00

7,00

0,00

Catégorie C

8,00

1,00

7,00

8,00

0,00

7,00

0,00

Total

70,00

11,00

80,00

17,00

+10,00

 

Le tableau ci-dessus relatif à l’évolution des emplois fait état d’un schéma d’emplois de +10 ETP. Cette évolution des emplois ne tient pas compte :

- du transfert de 6 emplois depuis l’IRSN et le CEA vers l’ASN ;

- des entrées et sorties des agents mis à disposition auprès de l’ASN par divers organismes.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2023

PLF 2024

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2024

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2023 sur 2024

dont impact
du schéma
d'emplois
2024 sur 2024

Administration centrale

252,00

259,00

+6,00

0,00

0,01

+2,99

+1,99

+1,00

Services régionaux

203,00

211,00

0,00

0,00

0,00

+4,00

0,00

+4,00

Services à l'étranger

2,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

457,00

470,00

+6,00

0,00

0,01

+6,99

+1,99

+5,00


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2024

Administration centrale

+5,00

255,00

Services régionaux

+5,00

208,00

Services à l'étranger

0,00

0,00

Total

+10,00

463,00


A côté des entités du siège, l’ASN dispose de onze divisions territoriales lui permettant d’exercer ses missions de contrôle sur l’ensemble du territoire. Les divisions réalisent l’essentiel du contrôle direct des installations nucléaires, du transport de substances radioactives et des activités du nucléaire de proximité. Compétentes sur une ou plusieurs régions administratives, les onze divisions territoriales de l’ASN sont implantées dans les DREAL (Bordeaux, Caen, Châlons-en-Champagne, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Orléans et Strasbourg) à l’exception de la division de Paris installée dans les locaux du siège de l’ASN.

Par ailleurs, une direction d’administration centrale de l’ASN, la direction des équipements sous pression, est implantée en région, à Dijon.

 

Le schéma d’emplois présenté dans le tableau ci-dessus (10 ETP) ne tient pas compte des 6 emplois transférés.


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

01 – Prévention des risques technologiques et des pollutions

0,00

09 – Contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection

470,00

10 – Prévention des risques naturels et hydrauliques

0,00

11 – Gestion de l'après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisations et expropriations sur les sites

0,00

12 – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

0,00

13 – Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS)

0,00

14 – Fonds de prévention des risques naturels majeurs

0,00

Total

470,00

 

L’intégralité des emplois de l’ASN sont inscrits sur l’action 09 du programme 181.

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2023-2024

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

2,00

0,00

0,01

 

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs partiellement gérés


(inclus dans le plafond d’emplois)


(ETP ou effectifs physiques)

463,00


Effectifs gérants

9,00

1,94 %


administrant et gérant

5,00

1,07 %


organisant la formation

2,00

0,43 %


consacrés aux conditions de travail

1,00

0,22 %


consacrés au pilotage et à la politique des compétences

1,00

0,22 %




Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

intégralement gérés

partiellement gérés
(agents en détachement entrant,
en MAD sortante et PNA)

intégralement gérés
(CLD, disponibilité, etc.)

partiellement gérés
(agents en détachement sortant
et en MAD entrante)

0,00 %

100,00 %

0 %

100,00 %


L’ASN prend en charge la gestion de premier niveau de l’ensemble de son personnel (affectations, régime de travail, gestion des absences, formation, etc.). La gestion sur le plan réglementaire (avancements, mobilités, etc.) est assurée par les gestionnaires des corps des ministères d’origine des personnels considérés.


Il en est de même pour le suivi de la paie et de l’ensemble des actes associés (maladie, accidents de travail, etc.) qui sont assurés par les services du ministère de l’économie et des finances dans le cadre d’une délégation de gestion.


L’ASN contribue, en lien avec les établissements concernés, à la gestion des salariés mis à disposition.


 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2023

PLF 2024

Rémunération d'activité

38 772 373

40 961 815

Cotisations et contributions sociales

14 815 070

15 861 921

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

10 709 785

11 075 000

    – Civils (y.c. ATI)

10 709 785

11 075 000

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

4 105 285

4 786 921

Prestations sociales et allocations diverses

201 433

212 580

Total en titre 2

53 788 876

57 036 316

Total en titre 2 hors CAS Pensions

43 079 091

45 961 316

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant prévisionnel des crédits afférents aux allocations de retour à l’emploi est évalué à 10 000 €.

Concernant la contribution de l’État employeur au compte d’affectation spéciale « Pensions », cette dernière est estimée pour 2024 à 11,08 M€ au titre des pensions des personnels civils et de l’allocation temporaire d’invalidité (environ 40 k€).

 

Il est à noter également que le titre 2 de l’ASN intègre les crédits destinés au remboursement des conventions de mise à disposition d’agents auprès de l’ASN par divers organismes pour un montant budgété à 8 M€.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2023 retraitée

34,62

Prévision Exécution 2023 hors CAS Pensions

42,62

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023–2024

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

-8,00

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-0,12

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

-7,88

Impact du schéma d'emplois

1,00

EAP schéma d'emplois 2023

0,45

Schéma d'emplois 2024

0,55

Mesures catégorielles

0,50

Mesures générales

0,34

Rebasage de la GIPA

0,00

Variation du point de la fonction publique

0,34

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

1,30

GVT positif

1,40

GVT négatif

-0,10

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

0,18

Indemnisation des jours de CET

0,13

Mesures de restructurations

0,00

Autres

0,04

Autres variations des dépenses de personnel

8,02

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,02

Autres

8,00

Total

45,96

 

Le tableau ci-dessus décompose la masse salariale de l’ASN selon les principaux facteurs d’évolution. La rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » correspond au montant prévisionnel de la fongibilité technique asymétrique technique nécessaire pour permettre le remboursement des personnels mis à disposition auprès de l’ASN. Ce montant, budgétisé sur le titre 2 à hauteur de 8 M€, fait l’objet en cours de gestion d’un mouvement de fongibilité afin de procéder sur le titre 3 au remboursement des organismes qui assurent la paie des personnels concernés.

Par ailleurs, le montant des crédits de titre 2 prévu pour 2024 tient compte des mesures salariales mises en œuvre par le Gouvernement dont, notamment, la revalorisation du point fonction publique de 1,5 % au 1er juillet 2023.


glissement vieillesse-technicitÉ


L’impact du « Glissement – Vieillesse – Technicité » (GVT) est lié à l’incidence des avancements, promotions, transformations ou examens professionnels d’une part, et à l’effet dû aux recrutements d’intervenants qualifiés, essentiellement en catégorie A. Ainsi, le GVT solde de l’ASN s’élève à environ 1,3 M€. Il se décompose de la manière suivante :

- un GVT positif de l’ordre de 1,4 M€

- un GVT négatif de l’ordre de ‑0,1 M€.

Le GVT positif représente 2,4 % de la masse salariale et le GVT négatif représente 0,2 % de la masse salariale.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Catégorie A

68 988

77 606

71 111

38 042

41 022

36 757

Catégorie B

38 927

49 933

48 105

25 822

31 228

27 627

Catégorie C

31 116

38 807

40 028

22 339

24 118

25 274

 

L’estimation des coûts entrée/sortie repose sur l’actualisation des coûts constatés au cours de l’exercice 2022. Les coûts moyens des agents de catégories B et C ne sont pas significatifs en raison du faible nombre de mouvements concernés.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2024

Coût

Coût
en année
pleine

Mesures statutaires

298 294

300 938

Mesure de revalorisation salariale (5 points supplémentaires)

463

toutes

tous

01-2024

12

295 650

295 650

Mesure de revalorisation salariale pour les bas salaires (points supplémentaires)

7

B et C

07-2024

6

2 644

5 288

Mesures indemnitaires

200 000

200 000

Développement de la politique indemnitaire d’attractivité

 

01-2024

12

200 000

200 000

Total

498 294

500 938

 

Les mesures catégorielles intègrent une mesure de développement de la politique indemnitaire d’attractivité (200 000 €), ainsi que les mesures gouvernementales d’attribution de 5 points d’indice supplémentaires à tous les agents (295 650 €) et de points supplémentaires pour les bas salaires (2 644 €).


 

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Prévision
Titre 3

Prévision
Titre 5

Total

Restauration

200

250 000

 

250 000

Logement

20

30 000

 

30 000

Famille, vacances

10

11 000

 

11 000

Mutuelles, associations

 

 

 

 

Prévention / secours

520

250 000

 

250 000

Autres

520

8 000

 

8 000

Total

549 000

 

549 000

 

Pour assurer à ses agents des prestations d’action sociale, l’ASN a conclu avec les ministères économiques et financiers une convention de prestations de service et une convention de gestion en matière de ressources humaines qui contient un volet « action sociale ».

Les personnels de l’ASN bénéficient de l’ensemble des prestations d’action sociale individuelles, notamment subventions interministérielles pour séjour d’enfants, allocation pour enfants handicapés, aide à la scolarité, petite enfance etc. dans les mêmes conditions que les agents des ministères économiques et financiers.

Ils bénéficient également des prestations d’action sociale en matière de séjours de vacances (colonies de vacances, séjours d’enfants, tourisme social), de logement, d’aides et de prêts. Ces prestations sont prises en charge dans le cadre de conventions passées avec des associations qui mettent en œuvre l’action sociale pour les ministères économiques et financiers. Ces dépenses sont financées sur les crédits hors titre 2 du programme 181.


Par ailleurs, pour assurer la restauration collective de l’ensemble de ses personnels en fonction au siège de l’ASN à Montrouge, l’ASN a conclu une convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens avec l’association des utilisateurs du restaurant interentreprises le Palatis. Le montant indiqué dans le tableau ci-dessus correspond strictement à la dépense prévisionnelle pour les agents du siège de l’ASN.

En outre, l’ASN assure les prestations de surveillance médicale (300.000 €) pour ses agents (surveillance médicale pour les agents exposés aux rayonnements ionisants et médecine de prévention). Ces prestations concernent tous les agents en poste à l’ASN (fonctionnaires, contractuels et agents mis à disposition). Des ateliers sur la qualité de vie au travail sont également organisés.

Enfin, l’ASN alloue une subvention à l’association qui regroupe l’ensemble de ses personnels pour leur permettre de mettre en œuvre notamment des actions culturelles, sportives et sociales (ligne « Autres » dans le tableau ci-dessus).


 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques

 

   GUNENV Phase 2

 

Année de lancement du projet

2022

Financement

P181 et P113

Zone fonctionnelle principale

Non renseigné

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2021
et années
précédentes

2022
Exécution

2023
Prévision

2024
Prévision

2025
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

7,55

7,55

6,04

6,04

13,97

13,97

27,56

27,56

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

1,03

1,03

3,34

3,34

5,08

5,08

9,45

9,45

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

8,58

8,58

9,38

9,38

19,05

19,05

37,01

37,01

 

 

 

Contrats de projets État-Région (CPER)

Génération 2015-2020

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement
réalisées en 2015-2020

Crédits
de paiement
réalisés au 31/12/2023

Crédits
de paiement
demandés pour 2024

CP sur engagements
à couvrir après 2024

10 Prévention des risques naturels et hydrauliques

1 550 000

 

1 058 467

61 500

 

14 Fonds de prévention des risques naturels majeurs

492 325 231

 

294 958 626

13 417 169

13 417 169

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

742 285 000

 

523 580 460

34 487 357

52 037 891

Total

1 236 160 231

987 590 612

819 597 553

47 966 026

65 455 060


 

Génération 2021-2027

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement
engagées au 31/12/2023

Crédits
de paiement
réalisés au 31/12/2023

Autorisations
d'engagement
demandées pour 2024

Crédits
de paiement
demandés pour 2024

CP sur engagements
à couvrir après 2024

14 Fonds de prévention des risques naturels majeurs

476 581 000

260 388 234

184 595 458

54 048 191

61 531 819

68 309 148

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

866 889 000

357 743 524

107 981 752

129 424 557

91 845 899

287 340 430

Total

1 343 470 000

618 131 758

292 577 210

183 472 748

153 377 718

355 649 578


 

Total des crédits de paiement pour ce programme

Génération

CP demandés
pour 2024

CP sur engagements
à couvrir après 2024

Génération 2015-2020

47 966 026

65 455 060

Génération 2021-2027

153 377 718

355 649 578

Génération -

201 343 744

421 104 638


 


Pour ce qui concerne les actions 10 et 14 du programme 181, les montants renseignés dans le cadre des CPER proviennent d’une enquête effectuée auprès des BOP régionaux en janvier 2023.

Extra-budgétaires jusqu’en 2020, les crédits du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) sont budgétisés depuis 2021 sur l’action 14 du programme 181 créée à cet effet. La mobilisation des crédits de l’action 14 FPRNM se poursuit dans le cadre des CPER de la génération 2021-2027. Onze CPER étaient signés à la mi-juillet 2023 (Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Pays de la Loire, Centre Val de Loire, Bretagne, Provence Alpes Côte d’Azur, Île-de-France, Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine). Les projets de CPER Normandie et Corse sont en cours de signature ou de négociation. L’évaluation des données couvre le périmètre de l’ensemble des CPER de la génération 2021-2027 mais est susceptible d’évoluer par la suite.

Ces crédits contribuent essentiellement à la prévision et à la prévention des inondations, dont les études et travaux de confortement des digues domaniales de l’État et des actions contractualisées au titre de programmes d’actions de prévention des inondations, ainsi qu’à la prévention des risques naturels terrestres (notamment des études et travaux de confortement de cavités souterraines).


En ce qui concerne les CPER 2015-2020 de l’ADEME, le taux d’engagement en fin d’exercice s’élève à 93 % soit un montant engagé total de 692 M€ déduction faite des montants désengagés (50 M€). Près de 35 % de ces montants concernent le fonds chaleur, environ 25 % le fonds économie circulaire et 22 % le programme bâtiment. En matière de crédits de paiement, le taux d’exécution prévisionnel à fin 2023 est estimé à 76 % avec des engagements à couvrir jusqu’en 2027.

La mobilisation des interventions de l’agence se poursuit dans le cadre de la nouvelle génération des contrats (2021-2027) dont les premiers ont été signés depuis le premier semestre 2022. Les données du tableau ci-dessus sont donc prévisionnelles à ce stade et basées d’une part sur les montants effectivement déjà contractualisés, d’autre part, sur les montants prévisionnels repris dans les mandats de négociation adressés aux préfets de région.



 

Contrat de convergence et de transformation (CCT)

Contrat de convergence et de transformation 2019-2022

 

Consommation au 31/12/2023

Prévision 2024

2025 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

14 Fonds de prévention des risques naturels majeurs

62 825 828

38 955 886

38 955 886

6 981 521

6 981 521

 

La Réunion

1 413 332

2 548 377

2 548 377

 

 

 

Martinique

28 873 332

22 500 318

22 500 318

3 186 507

3 186 507

 

Mayotte

783 332

613 318

613 318

170 014

170 014

 

Guyane

2 500

2 500

2 500

 

 

 

Guadeloupe

31 753 332

13 291 373

13 291 373

3 625 000

3 625 000

 

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

63 649 424

66 516 430

31 002 273

 

13 790 896

14 806 976

Guadeloupe

15 487 901

15 487 901

6 774 128

 

4 895 691

2 990 098

Guyane

7 750 000

7 750 000

3 907 490

 

530 366

1 538 599

Mayotte

3 125 000

5 350 883

2 661 969

 

1 406 612

894 433

Saint-Pierre-et-Miquelon

500 000

500 000

189 410

 

66 810

192 780

La Réunion

19 886 523

20 527 646

11 105 061

 

3 911 017

4 201 023

Martinique

16 900 000

16 900 000

6 364 215

 

2 980 400

4 990 043

Total

126 475 252

105 472 316

69 958 159

6 981 521

20 772 417

14 806 976


 

 

Les crédits du FPRNM contribuent au financement des contrats de convergence et de transformation (CCT) qui ont succédé aux CPER en outre-mer depuis le 1er janvier 2019 et dont le délai d’exécution a été prolongé jusqu’à la fin 2023.

Les montants renseignés proviennent d’une enquête effectuée auprès des BOP ultramarins au cours du premier semestre 2023.

Ces crédits concernent essentiellement des études et travaux de prévention des inondations, dont les actions contractualisées au titre de programmes d’actions de prévention des inondations, ainsi que la prévention du risque sismique aux Antilles.

Des actions de prévention des risques naturels, notamment pour le risque sismique, et les financements correspondants sur l’action 14 FPRNM seront inscrits dans les futurs contrats de convergence et de transformation 2024-2027, actuellement en cours d’élaboration.

 

Pour l’ADEME, tous les contrats de convergence et de transformation ont donné lieu à un avenant de prolongation d’un an sur 2023. Dans le cadre des CCT 2019-2023, les engagements de l’ADEME en 2023 sont estimés à 10,1 M€. À fin 2023, le montant prévisionnel engagé est attendu à hauteur de 66 M€, soit un taux d’exécution de 104 %. Ce taux d’exécution supérieur à 100 % s’explique par un dépassement de l’enveloppe contractualisée dans la contribution de l’ADEME aux CCT de Mayotte et la Réunion. Près de 65 % des engagements concernent le fonds économie circulaire, suivi des approches territoriales (environ 17 % des AE). En matière de crédits de paiement, le taux d’exécution à fin 2022 était de 26 %. Son estimation à fin 2023 est en nette progression avec un taux de paiement prévisionnel de 47 % à cette échéance et un solde d’engagements à couvrir jusqu’en 2027.

 


 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2023

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2022
(RAP 2022)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2022 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

802 316 770

 

0

 

1 110 188 650

 

1 162 324 939

 

750 180 480

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP 2026

 

CP au-delà de 2026

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2023

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2024
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE antérieures à 2024

750 180 480

 

228 448 372
1 109 600

 

187 545 120

 

187 545 120

 

145 532 268

 

AE nouvelles pour 2024
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2024
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE nouvelles en 2024

1 269 559 174
4 379 000

 

1 042 749 013
4 379 000

 

114 260 325

 

76 173 550

 

36 376 286

 

Totaux

 

1 276 685 985

 

301 805 445

 

263 718 670

 

181 908 554

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024

 

 

CP 2024 demandés
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024
 

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP au-delà de 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

 

82,20 %

 

8,97 %

 

5,98 %

 

2,86 %

 

L’échéancier du PAP 2024 comptabilise les crédits du Fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM), dont la budgétisation sur l’action 14 du programme 181 est intervenue en 2021 avec la reprise d’engagements antérieurs qui n’étaient pas soldés au 31/12/2020.

L’apurement des engagements antérieurs à 2024 intègre notamment les dépenses liées au FPRNM ainsi que celles liées au bail du siège de l’ASN, dont le loyer est pris en charge par le programme 181 depuis son renouvellement signé et engagé en 2021 pour une durée ferme de 9 ans.

Les CP 2024 hors FDC sont en majorité programmés sur les nouvelles AE prévues au PLF 2024. L’intégralité des subventions 2024 des opérateurs du programme est en effet comptabilisée en AE=CP (subventions pour charges de service public et transfert de titre 6 au bénéfice de Météo-France), auxquels s’ajoutent les crédits de fonctionnement de l’action 11 destinés au financement des travaux réalisés par le BRGM pour la mise en sécurité de sites miniers.

Pour ce qui concerne les crédits de Fonds de concours, les crédits de paiement sont pour partie prévus pour l’apurement d’AE antérieures à 2024 et pour partie programmés sur les AE 2024. Ce décalage entre les AE et les CP concerne plus particulièrement le FDC PLGN dont l’exécution s’inscrit dans un cadre pluriannuel.

 

 

 

 

Justification par action

ACTION     (4,6 %)

01 – Prévention des risques technologiques et des pollutions

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

60 372 005

60 372 005

3 900 000

Crédits de paiement

0

62 310 216

62 310 216

3 900 000


La prévention des risques technologiques et des pollutions  intègre la lutte contre les pollutions générées par les installations industrielles et agricoles (réduction des rejets, en particulier toxiques, mise en œuvre de la directive européenne IED relative aux émissions industrielles sur les installations les plus importantes), les mesures visant à prévenir les accidents et en réduire les éventuelles conséquences, en particulier la phase opérationnelle des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) créés par la loi sur les risques de 2003 et dont les enjeux humains et financiers peuvent être importants, avec l’exécution de mesures foncières, de mesures alternatives, de mesures supplémentaires de réduction des risques et de l’accompagnement des riverains pour la réalisation des travaux de renforcement.

Ces actions s’inscrivent en cohérence avec les grandes orientations de sobriété énergétique et hydrique, ainsi que d’évolution des activités industrielles pour favoriser une économie décarbonnée.

Elle met en œuvre :

  • des dispositifs de contrôle s’agissant de la prévention des accidents ou des émissions diffuses, liés notamment aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), aux explosifs, au transport de matières dangereuses, aux appareils à pression, aux canalisations à risques, notamment le gaz, mais également aux industries extractives ;

  • des réformes des cadres réglementaires ayant pour objectif la simplification des procédures, une meilleure prévention (endommagements liés aux travaux à proximité de réseaux, canalisations de transport, distribution et utilisation domestique du gaz, plan de modernisation des installations industrielles…) et l’accroissement des contrôles sur place ;

  • des mesures d’investigation environnementale visant à prévenir et remédier aux conséquences des pollutions de sols faisant suite à une activité industrielle dont le responsable est défaillant ou ne peut plus être recherché pour financer la dépollution ;

  • les orientations stratégiques prioritaires de l’inspection des installations classées de janvier 2023 ;

  • le plan d’actions de septembre 2020 de la ministre de la transition écologique tirant les leçons de l’accident industriel de Lubrizol ;

  • le plan « eau » présenté par le Président de la République le 30 mars 2023, notamment son volet d’accompagnement des industriels vers la sobriété hydrique.

  • l’action gouvernementale en matière de santé-environnement, notamment pour les produits chimiques (stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, nanomatériaux, biocides, produits phytosanitaires…), la mise en œuvre du 4e plan national Santé Environnement pour la période 2021-2025, ainsi que le pilotage et la mise en œuvre de certaines actions du plan du 17 janvier 2023 visant à réduire les risques liés aux substances per- ou polyfluoroalkyles (PFAS) . Les PFAS sont des molécules très persistantes, largement répandues dans l’environnement et représentent un enjeu de santé publique ;

  • des actions de prévention et de réduction du bruit (cartographies, plans de prévention du bruit dans l’environnement…), des nuisances lumineuses et des risques qui pourraient survenir du fait du développement de nouvelles applications ou technologies (dits « risques émergents » tels que les OGM, les champs électromagnétiques, les nanomatériaux);

  • des mesures de réduction de la production de déchets et de développement de leur valorisation (réutilisation, recyclage, valorisation énergétique), avec la poursuite de la concertation et de la publication des derniers textes réglementaires d’application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire promulguée en février 2020, notamment pour mettre en œuvre de nouvelles filières à responsabilité élargie des producteurs.


La DGPR assure par ailleurs l’instruction des « transferts transfrontaliers de déchets ». Le décret du 25 mars 2021 relatif à la traçabilité des déchets, des terres excavées et des sédiments a généralisé au 1er janvier 2022 l’usage du registre électronique pour les déchets, terres excavées et sédiments à travers le « RNDTS » et de la dématérialisation des bordereaux de déchets dangereux et/ou polluants organiques persistants (POP) grâce à la plateforme « Trackdéchets ».


La maîtrise des effets des produits chimiques et des déchets sur l’environnement et la santé suppose, en amont, de prévenir la production de déchets et de favoriser l’éco-conception des produits, d’évaluer la dangerosité et l’impact des substances et produits chimiques puis de définir et mettre en œuvre l’encadrement de la mise sur le marché de certains produits et, le cas échéant, des mesures d’interdiction ou de restriction d’usage de certaines substances. En aval, il s’agit de veiller à développer la réutilisation et le recyclage, en particulier par la création de filières de traitements de produits en fin de vie et de maîtriser les impacts du traitement des déchets.


Dans le domaine santé-environnement, les actions relevant du Plan National Santé Environnement (PNSE) lancé en mai 2021 permettront, en s’appuyant sur les opérateurs du ministère (Anses, Ineris, Cerema, BRGM, Ademe, etc.) d’améliorer les connaissances sur les risques, de réduire les expositions (air intérieur, nanomatériaux, lumière artificielle, ondes et champs électromagnétiques, bruit, sols pollués, etc.), de mieux informer les citoyens (outil numérique Recosanté, site 1000 premiers jours de Santé publique France, plaquette d’information sur l’utilisation des produits biocides à destination des propriétaires d’animaux domestiques, etc.) et de mobiliser l’ensemble des parties prenantes à chaque échelle du territoire, pour un environnement plus favorable à la santé au sens d’une seule santé (approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes).


La mise en œuvre de cette action mobilise la direction générale de la prévention des risques et les services déconcentrés : DREAL/DRIEAT/DEAL/DGTM, DD(ETS)PP, DDT(M) et les préfectures. Les établissements publics ou opérateurs sous tutelle ou cotutelle du MTECT qui interviennent dans le cadre de cette action sont l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER), l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).


La mise en œuvre de cette action implique également le Laboratoire national d’essais (LNE) ainsi que des associations loi 1901 comme le Centre d’information et de documentation sur le bruit (CIDB), le Centre de documentation de recherche et d’expérimentations (CEDRE), l’Institut français des formateurs risques majeurs et protection de l’environnement (IFFORME), ARMINES et les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA).

Elle repose enfin sur la contribution d’autres organismes comme l’Association française de normalisation (AFNOR) ou l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI).


Prévision de recettes en attribution de produits relative à cette action

La prévision de recettes est de 3 900 000 € et concerne :

- l’attribution de produits « Communication inter-filières » à hauteur d’environ 3 900 000 € en AE et CP.

En application de l’article L. 541-10-2-1 du code de l’environnement, l’article R. 541-171 du même code prévoit l’instauration d’une redevance prévue auprès des producteurs en systèmes individuels et des éco-organismes en contrepartie de prestations d’études, de création, de production, de diffusion et d’évaluation des actions de communications fournies par le ministère chargé de l’environnement. En conséquence, il a été créé en 2021 l’ADP « Communication inter-filières » rattachée au programme 181 « prévention des risques » dans le cadre de ses missions de prévention et de gestion des déchets. Le montant des rattachements attendus pour 2024 est estimé à 3 900 000 €.



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

37 247 709

37 247 709

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

25 065 141

25 065 141

Subventions pour charges de service public

12 182 568

12 182 568

Dépenses d’intervention

23 124 296

25 062 507

Transferts aux entreprises

6 998 358

9 496 359

Transferts aux collectivités territoriales

13 428 758

12 868 968

Transferts aux autres collectivités

2 697 180

2 697 180

Total

60 372 005

62 310 216

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel


25 065 141


25 065 141

Subvention pour charges de service public

12 182 568

12 182 568

Total

37 247 709

37 247 709


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Santé, Environnement – et économie circulaire

7 859 377

7 859 377

Risques technologiques


17 205 764


17 205 764

TOTAL


25 065 141


25 065 141

Santé - Environnement et économie circulaire


Amélioration de la qualité de l’environnement sonore – prévention des risques liés aux agents physiques (ondes électromagnétiques, pollutions lumineuses) :

Il s’agira de soutenir l’action d’expertise, de proposition et de communication du Conseil national du bruit (CNB), instance de conseil et de concertation placée auprès du MTECT et de poursuivre la maintenance technique des sonomètres dont disposent les agences régionales de santé (ARS).

Il s’agira également de conduire diverses études sur les ondes électromagnétiques ainsi que sur la pollution lumineuse (cartographie des points lumineux à partir d’un standard national, cartographie nationale de l’exposition de la population aux ondes électromagnétiques).

Concernant la prévention du bruit dans l’environnement, la poursuite de la mise en œuvre de la directive européenne sur le bruit dans l’environnement s’effectue dans un contexte de contentieux européen. La 4e échéance se poursuivra par la réalisation des plans de prévention du bruit dans l’environnement demandés par cette même directive européenne mais également, si nécessaire, par la substitution aux agglomérations défaillantes par l’État pour la réalisation des cartes de bruit stratégiques non réalisées. Des études, notamment pour l’encadrement du bruit des infrastructures de transport ferroviaire, seront réalisées. Enfin, l’expérimentation sur le développement de radars sonores capables de contrôler automatiquement le niveau sonore des véhicules à moteur sera poursuivie, avec l’objectif de pouvoir dresser des contraventions au premier semestre 2024.


Gestion des risques chroniques - Santé environnement :

Il s’agira de poursuivre le financement des modalités de production des avis et recommandations dans le cadre de la gestion des risques liés aux biotechnologies mises en place depuis le 1er janvier 2022.

Des crédits seront délégués aux régions pour l’élaboration et la mise en œuvre des Plans Régionaux en Santé Environnement 4 (PRSE4) élaborés localement notamment dans le cadre des appels à projets.


De manière plus spécifique, l’action vise également à réduire l’exposition de la population et de l’environnement aux perturbateurs endocriniens, dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième Stratégie Nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE2). Les principales mesures phares de la SNPE2, sur lesquelles la Direction générale de la prévention des risques est particulièrement mobilisée sont :

- l’extension à d’autres âges de la vie du site d’information sur les produits chimiques « agir pour bébé » et la poursuite des campagnes d’informations grand public sur ces sujets ;

- la mise en place d’un portail permettant d’accéder à l’ensemble des données publiques existantes relatives à la contamination de l’environnement par les perturbateurs endocriniens.


Enfin, la DGPR assure le pilotage et la mise en œuvre de certaines actions du plan visant à réduire les risques liés aux substances per- ou polyfluoroalkyles (PFAS) rendu public par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires le 17 janvier 2023. Les PFAS sont des molécules très persistantes, largement répandues dans l’environnement et représentent un enjeu de santé publique. Compte tenu de la présence ubiquitaire de ces molécules dans des objets du quotidien ou dans des procédés industriels ou artisanaux, il est nécessaire de lancer des études afin de mieux comprendre le comportement de ces molécules dans l’environnement et les principales sources de contamination de l’environnement.


Mise en œuvre des réglementations sur les produits chimiques et impact des produits et déchets :

Les financements nécessités par la mise en œuvre des réglementations sur les produits chimiques et l’impact des produits et déchets sont mobilisés de la façon suivante :


1. Évaluation des produits et substances chimiques :

Le budget comporte les actions dédiées à la mise en œuvre récurrente des réglementations sur les produits chimiques et l’impact des produits et déchets. Par ailleurs, il est indispensable de poursuivre et d’accroître l’expertise des effets sur la santé et l’environnement de l’emploi des substances chimiques, en application des réglementations sur les substances chimiques (REACH) et biocides. Le grand nombre d’entreprises concernées, notamment des PME, appelle un travail continu d’information et de soutien aux entreprises.

Un soutien sera apporté aux études, par exemple dans le cadre du Plan national recherche Environnement Santé Travail (PNR-EST) afin de progresser sur la connaissance de l’impact des substances chimiques sur l’environnement et la santé humaine ainsi que leur mécanisme d’action.

De plus, la mise en œuvre équitable de la réglementation suppose un système de contrôle efficace. Le MTECT mobilise les DREAL et coordonne les contrôles interministériels. À ce titre, le renouvellement en 2020 de la convention qui le lie à la direction générale des douanes et droits indirects et au service commun des laboratoires, permet la réalisation des analyses en laboratoire d’échantillons prélevés par les inspecteurs (recherche de substances réglementées).

Enfin, des actions de contrôles spécifiques auront lieu chez les opérateurs manipulant des fluides frigorigènes, et les distributeurs d’équipements pré-chargés en fluides hydrofluorocarbures (HFC) afin de contribuer aux objectifs climatiques de la France. Une action est également prévue pour détecter des annonces frauduleuses de vente de fluides frigorigènes illégaux sur les market places, considérant la recrudescence constatée d’activités illégales liées aux fluides frigorigènes en raison du durcissement de la réglementation.

Enfin, plusieurs opérations seront également à financer :

- maintenance et évolution des systèmes d’information mis à la disposition des entreprises et du grand public (r-nano pour la déclaration des substances à l’état nanoparticulaire, application CERTIBIOCIDE) ;

- travaux de la plate-forme Pepper de statut public-privé de validation des méthodes de test de caractérisation des perturbateurs endocriniens, qui a été développée dans le cadre de la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE2). Outre l’enjeu de santé-environnement, il s’agit de favoriser la compétitivité de l’industrie en sécurisant les innovations (c’est-à-dire en mettant en place des outils lui permettant de tester plus tôt l’innocuité des solutions développées), en soutenant une filière française de laboratoires BPL (bonnes pratiques de laboratoires) et la place de la France dans les dispositifs internationaux ;

- mise en œuvre du quatrième plan national santé environnement (PNSE4, « mon environnement, ma santé »), notamment l’outil Recosanté.


2. Prévention recyclage déchets et économie circulaire :

Les principaux enjeux dans ce domaine s’inscrivent dans le cadre plus général de la politique d’économie circulaire mise en avant par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, la feuille de route pour l’économie circulaire publiée par le Gouvernement le 23 avril 2018 et la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020. La feuille de route et la loi « anti-gaspillage » précisent les objectifs à atteindre en matière de prévention et de réduction des déchets : réduire la production de déchets des ménages et des entreprises, augmenter le recyclage en tendant notamment vers le 100 % de plastique recyclé et visant la fin des emballages en plastique à usage unique d’ici 2040, favoriser le développement de la valorisation organique des déchets, réduire de moitié à l’horizon 2025 les quantités de déchets orientées vers le stockage, impliquer l’ensemble des acteurs.

Les priorités de contrôle, dans la continuité des instructions ministérielles, doivent se poursuivre vis-à-vis des établissements de traitement des déchets, en mettant un accent particulier – conformément au Programme Stratégique de l’Inspection – sur la lutte contre les filières et sites illégaux de gestion des déchets, conformément à la circulaire conjointe de la direction générale de la gendarmerie nationale, de la direction générale de la police nationale et le ministère de l’outre-mer.

Sur un plan administratif, l’application de gestion et d’instruction par internet du suivi des transferts internationaux de déchets doit être poursuivie et améliorée dans le cadre de la mise en place du pôle national chargé du contrôle des transferts transfrontaliers des déchets et de l’augmentation des transferts transfrontaliers. En matière de planification, les services déconcentrés poursuivent leur soutien aux collectivités, dans le cadre de la mise en place des plans régionaux sur les déchets exigés dans le cadre de loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).


Concernant la traçabilité des déchets dangereux et/ou polluants organiques persistants (POP), la dématérialisation des bordereaux de suivi est obligatoire depuis 2022 par le biais de l’outil Trackdéchets pour les déchets dangereux et amiantés (développé par la fabrique du numérique du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires jusque mai 2023, dorénavant au BRGM). Des travaux d’amélioration continue sont effectués pour faciliter l’application de la réglementation auprès des acteurs concernés. . Pour les bordereaux de déchets de fluides frigorigènes et de déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés (DASRIA), des travaux de développement spécifiques ont été lancés en 2022 pour assurer une dématérialisation progressive en 2023.

S’agissant du registre national des déchets, terres excavées et sédiments (RNDTS) développé par le BRGM, les acteurs concernés par la transmission de leurs registres internes au registre national peuvent depuis 2022 remplir leurs obligations à travers différents types d’interconnexion à partir d’applications internes existantes ou directement par la plate-forme en ligne. Les développements de 2023 et 2024 s’adressent à la fois aux déclarants par l’amélioration continue des fonctionnalités et aux personnes habilitées des administrations publiques pour un accès encadré des données pour des finalités d’inspection ou d’observations statistiques.


Risques technologiques

Inspection des installations classées :

Les crédits sont consacrés aux actions d’animation et de pilotage de l’inspection des installations classées à l’échelon national ou local : formations métier des inspecteurs, poursuite du développement et de la maintenance du système d’information des installations classées (GUNenv), mise à disposition d’informations, actions de communication (colloques, édition de documents d’information…) ou études sur la maîtrise des risques ou les pollutions des sols.

Ces crédits contribuent au maintien et à la modernisation des conditions d’action de l’inspection. Les nouveaux changements de procédure annoncés, dans la suite de la loi « industrie verte », concernant la manière de conduire l’instruction des autorisations environnementales, ainsi que le recrutement nécessaire dans les rangs de l’inspection des installations classées rendent d’autant plus nécessaires les efforts de formation initiale et continue inclus dans le programme stratégique de l’inspection.

La dématérialisation des procédures, initiée par la mise en place de la télédéclaration des installations classées, a été étendue aux autorisations environnementales en 2020, puis aux procédures d’enregistrement et de déclaration (téléprocédure rénovée) en 2022. L’autorisation environnementale a également intégré les travaux miniers depuis le 1er juillet 2023. Une procédure embarquée sera également ajoutée au sein de l’autorisation environnementale concernant les alignements d’arbres pour les sites concernés. D’autres travaux ont été menés en 2023, avec le développement d’un outil de vérification des rapports de visites d’inspection, en cours d’expérimentation en vue d’un déploiement à l’automne 2023, permettant ainsi d’appuyer l’ensemble de la chaîne de l’inspection dans des processus de validation performants. Des travaux sont également engagés concernant la reprise de données de l’outil de saisie GUP (ministère de l’intérieur et des outre-mer) pour les sites à déclaration, en vue d’un basculement à moyen terme de cette centaine de bases de données vers l’outil unique GUNenv.


En 2024, plusieurs travaux préparatoires à des déploiements d’outils complexes seront menés, par exemple :

- la téléprocédure dédiée aux modifications des conditions d’exploitation pour les autorisations environnementales,

- la téléprocédure liée aux déclarations des accidents et des pollutions pour les établissements industriels et agricoles.

La procédure d’Autorisation environnementale sera également remise à jour afin d’intégrer les modifications de séquencement de l’instruction prévues par la loi « industrie verte ».

Des déploiements seront également réalisés pour intégrer les deux procédures embarquées de l’autorisation environnementale concernant les activités dans les espaces maritimes (notamment l’éolien en mer) et de leurs intérêts protégés.

Le développement de rapports et d’indicateurs sera poursuivi pour faciliter le rapportage dans le cadre de la déclinaison des politiques publiques sur le terrain. .


D’autres actions de modernisation des systèmes d’information métiers plus thématiques sont également nécessaires, en particulier :

- l’amélioration continue du logiciel GEREP, indispensable pour le rapportage au titre du règlement européen E-PRTR (registre des rejets et transferts de polluants). Cette plateforme de déclaration, qui a fait l’objet d’une refonte en 2020, intègre des améliorations de fonctionnalités chaque année, en fonction des besoins exprimés par les utilisateurs, afin de faciliter les rapportages au niveau européen, d’assurer l’accessibilité du site à tous, de garantir sa sécurité mais aussi de simplifier et fiabiliser les données renseignées par les industriels ;

- la refonte ergonomique, fonctionnelle et technique de la plateforme numérique nationale de Gestion Informatisée des Données d’Autosurveillance Fréquente (GIDAF) lancée en 2022, sera mise en ligne en septembre 2023. Des compléments et améliorations fonctionnelles seront encore nécessaires courant 2024. GIDAF permet aux industriels d’y déclarer leurs données d’autosurveillance et à l’inspection de les suivre ;

- la réalisation d’une base de données sur l’éolien « OREOL » permettant de partager l’avancement des projets et leurs caractéristiques fines avec l’ensemble des parties prenantes. Cette base est en cours de constitution. Elle devra être encore améliorée en 2024.


Prévention des risques technologiques

Le coût de fonctionnement des PPRT est évalué à 3,5 M€ en AE et 9 M€ en CP pour 2023. Les crédits sont consacrés à :

- la concertation autour des sites à risque (fonctionnement des commissions de suivi de site (CSS) mises en place par la loi du 30 juillet 2003). Au total, près de 400 CSS ont été progressivement mises en place ;

- l’accompagnement dans la mise en œuvre des mesures prescrites par les PPRT déjà approuvés. Il porte principalement sur l’accompagnement des riverains particuliers dans la réalisation des travaux de renforcement prescrits. Les marchés passés dans ce cadre rendent actuellement 12 000 logements éligibles à ce dispositif sur un total d’environ 16 000 logements. Ces crédits peuvent également se répartir sur le titre 6, lorsque le titulaire du marché d’accompagnement est une entreprise ou une collectivité ;

- l’élaboration des derniers PPRT (études techniques de vulnérabilité du bâti, reprographie). 378 PPRT sont en vigueur, 21 PPRT ont été abrogés et 1 PPRT reste à approuver au 1er juillet 2023.


Surveillance de marché des produits à risque et autres activités liées au risque technologique accidentel

Le ministère est chargé de la surveillance de marché de certains produits à risque (artifices de divertissement, matériels à atmosphère explosive dit ATEX, équipements sous pression, citernes et réservoirs mobiles sous pression de transport de matières dangereuses).

L’action finance également le coût des autres actions menées dans le domaine des risques accidentels (développement et maintenance du logiciel de recensement Seveso, études diverses, diffusion d’information et organisation de journées techniques...).


Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN)

Le comité prévu par l’article L. 125-34 du code de l’environnement est financé également par cette action.


Équipements sous pression, gaz et canalisations

Les actions portent sur :

– le recours à des expertises techniques diverses, notamment à la suite d’accidents impliquant des équipements sous pression ;

– les actions d’accompagnement pour le renforcement de la sécurité des travaux effectués à proximité des réseaux à risques, en particulier la gestion et l’amélioration de la plateforme d’examen par QCM pour le contrôle des compétences des intervenants à proximité des réseaux ;

– l’amélioration continue de l’application informatique OISO dans le domaine des équipements sous pression, des canalisations et de la sécurité du gaz, et la mise en œuvre des formations à son utilisation ;

– la gestion et l’amélioration de l’application informatique pour la déclaration de mise en service des équipements sous pression ;

- la participation aux travaux de recherche sur la prévention des risques liés au vieillissement des canalisations (méthodes de surveillance en particulier).


Contentieux :

L’action 1 intègre une dotation pour faire face aux frais de justice liés aux contentieux pendants.


SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Subvention à l’ANSES 

9 405 497

9 405 497

Subvention au BRGM : sites et sols pollués, santé environnement

2 777 071

2 777 071

TOTAL

12 182 568

12 182 568


L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) met en œuvre une expertise scientifique indépendante sur l’ensemble des sujets de santé environnement : air intérieur, nanomatériaux, radiofréquences, amiante, perturbateurs endocriniens, bruit, OGM, PFAS.

L’ANSES apporte son expertise pour les règlements REACH et CLP, agit en tant qu’autorité d’évaluation pour les substances et produits biocides, et dans le cadre de la SNPE2 publie une liste des perturbateurs endocriniens avérés, présumés et suspectés, sur la base des données existantes, évalue en outre le caractère perturbateur endocrinien de 6 à 9 nouvelles substances chaque année.


Par ailleurs, l’ANSES organise annuellement l’appel à projet Environnement-Santé-Travail radiofréquences qui sert à financer des projets de recherche sur cette thématique. Elle poursuit également le financement des programmes d’investigation exploratoires sur la thématique des ondes électro-magnétiques.


Le BRGM contribue à différentes études d’accompagnement de la politique de prévention des sols pollués, des risques chroniques et technologiques du service des risques technologiques, qui mobilisent la plus grande partie de la subvention pour charges de service public.

Ces dernières années, les sujets ont porté sur la révision de la méthodologie des sites et sols pollués, la révision de la série de normes NF X31-620 et du référentiel de certification du domaine sites et sols pollués, sur des appuis méthodologiques pour la mise en œuvre de la directive sur les déchets de l’industrie extractive, sur la normalisation des méthodes de prélèvement et d’analyse des laboratoires, sur les bonnes pratiques de diagnostic, sur la surveillance des eaux souterraines, sur la valorisation des terres excavées polluées, sur la mise à jour de la base de données ActiviPoll (corrélations entre activités et polluants), sur les actions à mener en cas de découverte fortuite d’une pollution, sur le développement de fiches de techniques innovantes, sur la poursuite de la démarche dite « établissements sensibles », sur l’action de réhabilitation des décharges littorales historiques, sur la terminologie dans le domaine des sites et sols pollués, et sur la prise en compte des incertitudes dans les études relatives aux pollutions des sols. Le BRGM a également apporté un appui sur des dossiers particuliers pour lequel le service des risques technologiques avait besoin d’une expertise. Certains travaux se poursuivront en 2024 et d’autres études ou expertises pourront être lancées en fonction des besoins, par exemple pour encadrer les besoins en études hydrogéologiques préalables, pour améliorer les dispositifs de surveillance des sols, pour réaliser des études exploratoires de prise en compte de la biodiversité dans les études de sites et sols pollués, pour participer à une expertise collective sur les indicateurs de qualité des sols, pour appuyer la DGPR sur les discussions relatives au volet sites et sols pollués du projet de directive sur les sols...


Par ailleurs, il s’agit de financer la maintenance et l’évolution de plusieurs systèmes d’information : outil de gestion des données d’autosurveillance fréquentes, outil de reporting sur la directive cadre sur l’eau (eaux de surfaces et eaux souterraines), portail MonAIOT, base de données « InfoSols », qui permet l’information du public par une diffusion dans le portail Géorisques et outil de télédéclaration relatif à la géothermie de minime importance.

Le BRGM intervient également dans le domaine « santé environnement et économie circulaire » et mobilise à ce titre ses ressources afin de couvrir par exemple, les actions relatives à la cartographie des affleurements d’amiante ainsi que les travaux de modélisation de la pollution des sols à la chlordécone. En outre, l’expertise du BRGM est incontournable en matière de prévention et de recyclage des déchets, afin d’optimiser la gestion des centres de stockage des déchets, que ce soit pour adapter les exigences portant sur les conditions d’exploitation de certains centres ou pour préciser les attendus techniques de la surveillance environnementale des centres en post exploitation. Cette expertise s’inscrit également dans le cadre du déploiement de l’économie circulaire avec des travaux attendus sur la gestion et l’utilisation des terres excavées non polluées et sur la modélisation des impacts environnementaux liés à la réutilisation de matériaux alternatifs issus du BTP.


DÉPENSES D’INtervention



Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux entreprises

6 998 358

9 496 359

Transferts aux collectivités territoriales

13 428 758

12 868 968

Transferts aux autres collectivités

2 697 180

2 697 180

TOTAL

23 124 296

25 062 507



TRANSFERT AUX ENTREPRISES



Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Santé – Environnement et économie circulaire

1 497 167

1 497 167

Risques technologiques

5 501 191

7 999 192

TOTAL

6 998 358

9 496 359


Santé- Environnement et économie circulaire


Gestion des risques chroniques : Santé environnement : 

Il s’agit de poursuivre la mise en œuvre du programme national de bio-surveillance élaboré par Santé Publique France (notamment d’assurer la mise en œuvre de l’étude Albane), et de l’étude de l’alimentation totale (EAT3) de l’Anses pour évaluer l’exposition de la population française par la voie alimentaire.



Risques technologiques


Plan de prévention des risques technologiques :

La loi du 30 juillet 2003 prévoit la mise en œuvre sur le site industriel, au-delà des exigences usuelles de la réglementation, des mesures supplémentaires (financées par l’industriel à l’origine des risques, les collectivités locales et l’État). Depuis 2015, pour les entreprises localisées dans le périmètre des mesures foncières du PPRT, celles-ci peuvent mettre en place des mesures dites « alternatives », venant en alternative aux mesures foncières si celles-ci coûtent moins cher que les mesures foncières qu’elles permettent d’éviter. À ce jour, pour les PPRT approuvés, l’ensemble des mesures identifiées a fait l’objet de conventions de financement.


TRANSFERT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Risques technologiques

13 428 758

12 868 968

TOTAL

13 428 758

12 868 968


Risques technologiques


Plan de prévention des risques technologiques :

L’article L. 515-19-1 du code de l’environnement prévoit un financement par l’État, les collectivités territoriales et les industriels à l’origine du risque, des mesures de délaissement et d’expropriation prises en application des PPRT (dites mesures foncières). La circulaire du 3 mai 2007, fixant le pourcentage de financement de l’État aux mesures foncières décidées dans le cadre du PPRT, prévoit trois niveaux possibles selon les cas de figure, de 25 %, 33 % et 40 % du coût total.

Par ailleurs, un dispositif de financement par défaut a été voté dans le cadre de la LFI 2012, prévoyant une participation forfaitaire d’un tiers de chaque partie appelée au financement dès lors qu’une année s’est écoulée après l’approbation du PPRT sans que les co-financeurs ne signent de convention prévoyant une participation respective différente. Il est attendu qu’en moyenne sur le territoire, la participation de l’État sera en fin de compte d’un tiers des montants nécessaires.

Les montants sont néanmoins très différents sur l’ensemble des 378 PPRT approuvés en vigueur (près de la moitié d’entre eux n’impliquent aucune mesure foncière tandis que quelques dizaines de plans coûteront in fine plusieurs dizaines de millions d’euros).


TRANSFERT AUX AUTRES COLLECTIVITÉS


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Subvention aux associations dans le domaine Santé -Environnement et économie circulaire

1 072 833

1 072 833

Subvention aux associations dans le domaine des risques technologiques

1 624 347

1 624 347

TOTAL

2 697 180

2 697 180


Santé- Environnement et économie circulaire :


Il s’agira de poursuivre le subventionnement des associations sur l’ensemble des axes des politiques publiques conduites par le P181 dans le domaine « Santé-Environnement et économie circulaire ».

C’est ainsi que les associations impliquées dans la mise en œuvre du plan national santé environnement (WECF – Women in Europe for a Common Future, FNE – France Nature Environnement, Humanité et biodiversité etc.), celles impliquées dans la sensibilisation des différents acteurs à la prévention et à la réduction de la production de déchets bénéficieront de subventions en fonction de leur demande et des crédits disponibles.

Certaines associations sont par ailleurs subventionnées afin de permettre leurs participations aux instances de dialogue mises en place dans le cadre des filières « REP » et la concertation des plans régionaux de prévention et de gestion des déchets ainsi que les groupes de travail mis en place dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route pour l’économie circulaire.


Enfin, des aides spécifiques pourront être apportées afin de favoriser le développement d’alternatives aux pesticides respectueuses de l’environnement et de la santé humaine.

Les associations du domaine « bruit et agents physiques » accompagnent des initiatives en vue de l’amélioration de la qualité de l’environnement sonore (CIDB…), de la prévention des pollutions lumineuses et dans le domaine des ondes électromagnétiques, et à ce titre peuvent prétendre également à des subventions.


Risques technologiques :


- Subvention aux associations dans le domaine des installations classées et des risques chroniques 

Des subventions aux organismes telles que l’association IMPEL (Implementation and Enforcement of Environmental Law) et l’AFNOR permettent de contribuer à leurs travaux, notamment dans le domaine de la normalisation en matière d’installations classées et de formalisation du retour d’expérience. Les crédits versés au Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (CITEPA) contribuent au rapportage européen au titre de la gestion électronique du registre des émissions polluantes (GEREP).


- Subvention aux associations dans le domaine des risques technologiques :

Le budget alloué correspond principalement aux subventions des secrétariats permanents pour la prévention des pollutions industrielles (SPPPI) mis en place pour favoriser la concertation autour des sites à risque. 13 SPPPI sont actifs. Par ailleurs, des subventions sont attribuées à des associations jouant un rôle majeur dans la diffusion et l’appropriation de la culture du risque, telle l’association AMARIS (association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs). La convention d’Helsinki rentre également dans ce cadre.

Par ailleurs, la DGPR contribue au financement d’associations environnementales lorsqu’elles interviennent dans le domaine des risques technologiques (FNE, Robin des Bois...).

 

ACTION     (5,3 %)

09 – Contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

57 036 316

13 253 740

70 290 056

39 000

Crédits de paiement

57 036 316

17 953 740

74 990 056

39 000


Cette action a pour finalité d’assurer la protection des personnes et de l’environnement contre les risques liés aux activités nucléaires nécessite un contrôle efficace, adapté et performant des installations et activités mettant en œuvre ou utilisant des rayonnements ionisants (installations nucléaires de base, transports des matières radioactives, gestion des déchets radioactifs, installations médicales, installations de recherche…).

 

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est une autorité administrative indépendante créée par la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN », désormais codifiée au code de l’environnement par l’ordonnance n° 2012-6 du 5 janvier 2012 modifiant les livres Ier et Ve du code de l’environnement). Elle est chargée, au nom de l’État, du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les personnes et l’environnement des risques liés aux activités nucléaires civiles. Elle informe le public et contribue à des choix de société éclairés.

 

Le parc d’installations et d’activités contrôlé par l’ASN est l’un des plus importants et des plus diversifiés au monde. Il regroupe notamment un ensemble standardisé de réacteurs, l’ensemble des installations du cycle du combustible, des installations de recherche, des installations de gestion des déchets radioactifs, incluant des usines quasiment uniques au monde. L’ASN assure de plus le contrôle de plusieurs milliers d’installations ou d’activités où sont utilisées des sources de rayonnements ionisants à des fins médicales, industrielles ou de recherche. L’ASN contrôle enfin le transport des matières radioactives, pour lesquelles plusieurs centaines de milliers d’expéditions sont réalisées annuellement sur le territoire national.

L’ASN est également chargée de la veille en radioprotection, ce qui la conduit, avec l’appui de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), à organiser la surveillance radiologique de l’environnement et la surveillance des expositions des travailleurs et de la population aux rayonnements ionisants, en particulier les expositions médicales et les expositions au radon.

 

L’ASN exerce sa mission de contrôle en utilisant, de façon complémentaire et adaptée à chaque situation, l’encadrement réglementaire et les décisions individuelles, l’inspection et, si nécessaire, les actions de coercition, afin que soient maîtrisés au mieux les risques des activités nucléaires pour les personnes et l’environnement. L’ASN dispose des pouvoirs lui permettant de sanctionner les infractions et de prendre toute mesure nécessaire en cas d’urgence.

 

L’ASN prend en compte les observations des « parties prenantes » (citoyens, exploitants, experts) dans le cadre de son processus de décision.

Tant en France qu’au plan international, l’ASN, conduit une stratégie pour renforcer la sûreté nucléaire et la radioprotection.

Aujourd’hui, l’ASN est confrontée à des enjeux de sûreté majeurs :

  • la finalisation de la construction du réacteur EPR sur le site de Flamanville et l’instruction de sa mise en service ;

  • le lancement des projets EPR 2 et des fabrications associées ;

  • les travaux liés au développement des petits réacteurs modulaires (SMR) ;

  • le vieillissement des centrales nucléaires et les travaux à mener dans le cadre de la poursuite de fonctionnement des réacteurs au-delà de 50 ans voire de 60 ans ;

  • les problématiques de saturation des entreposages de combustible usé et les dysfonctionnements rencontrés par certaines usines du cycle du combustible ;

  • le développement du projet de stockage géologique profond de déchets radioactifs CIGEO ;

  • la nécessité de trouver des solutions concrètes et sûres de gestion des déchets et des installations nucléaires historiques ;

  • le phénomène de corrosion sous contrainte, constatée sur plusieurs réacteurs en fonctionnement.

 

Les actions engagées en matière de contrôle de la radioprotection, notamment dans le domaine médical, doivent être aussi confortées. Ces enjeux continueront d’être abordés dans un cadre de transparence et de participation du public accrues.

 

Organisation

 

L’ASN possède un collège de cinq commissaires nommés par décret, à raison de trois, dont son président, par le Président de la République, un par le Président de l’Assemblée nationale et un par le Président du Sénat. Le mandat de chaque membre du collège est de six ans non renouvelable. Le collège élabore la stratégie de l’ASN en matière de contrôle dans le domaine de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, il définit la politique générale de l’ASN et prend les décisions majeures.

 

À cet effet, l’ASN a mis en œuvre et poursuit son plan stratégique pluriannuel 2023-2027, structuré en quatre axes :

  • partager la vision de l’ASN et ses enjeux à court, moyen et long terme ;

  • renforcer la connaissance des risques et être porteur, avec les autres acteurs concernés, d’une culture de sécurité et de radioprotection ;

  • adapter le contrôle effectué par l’ASN à un contexte nouveau ;

  • réussir les transformations internes pour rendre l’ASN plus attractive et efficiente.

 

Le directeur général de l’ASN, sous l’autorité du président, organise et dirige les services centraux de l’ASN et ses onze divisions territoriales.

 

Le code de l’environnement prévoit, dans son article L. 592-14, que le président de l’ASN est chargé de l’ordonnancement et de la liquidation de la taxe sur les installations nucléaires de base (INB) et des taxes additionnelles sur les déchets radioactifs. Par ailleurs, en application des dispositions de l’article 58 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, l’ASN assure également l’ordonnancement et la liquidation de la contribution spéciale exigible jusqu’à la date d’autorisation de création du centre de stockage en couche géologique profonde.

 

Prévision de recettes fonds de concours et attribution de produits relative à cette action

La prévision de recettes est de 39 000 €. Elle concerne :

  • le fonds de concours ASN : 23-1-1-846 - contributions de l’Union européenne à des actions de coopération dans le domaine de la sécurité nucléaire à hauteur de 30 000 € en AE et CP. L’évaluation du produit 2024 repose essentiellement sur les reversements à l’ASN des crédits en provenance de l’association HERCA (regroupant les autorités de radioprotection européennes) au titre des dépenses de fonctionnement de ladite association, supportées par l’ASN. L’instruction de nouveaux projets dans le cadre de coopérations internationales pourraient modifier l’évaluation prévisionnelle.

  • l’attribution de produits ASN : 23-2-2-063 - rémunération de prestations fournies par l’Autorité de sûreté nucléaire, à hauteur de 9 000 € au titre de la convention particulière de coopération entre la Polynésie française et l’ASN. Cette prévision initiale pourra évoluer en fonction des expertises qui pourraient être réalisées par l’ASN.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

57 036 316

57 036 316

Rémunérations d’activité

40 961 815

40 961 815

Cotisations et contributions sociales

15 861 921

15 861 921

Prestations sociales et allocations diverses

212 580

212 580

Dépenses de fonctionnement

11 753 740

16 453 740

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 753 740

16 453 740

Dépenses d’investissement

100 000

100 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

100 000

100 000

Dépenses d’intervention

1 400 000

1 400 000

Transferts aux autres collectivités

1 400 000

1 400 000

Total

70 290 056

74 990 056

 

L’ASN comprend un siège et 11 divisions territoriales, lesquelles sont installées dans les locaux des directions régionales de l’aménagement et du logement (DREAL) et au siège de l’ASN pour la division de Paris.


Les moyens budgétaires de l’ASN sont répartis sur différents programmes concourant à plusieurs politiques publiques. Un certain nombre de charges relatives au fonctionnement de l’ASN (siège et divisions territoriales) sont intégrées dans les programmes supports du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique (programme 218), du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (programme 217) et du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer (programme 354 – administration territoriale de l’État). La part budgétaire de l’ASN sur ces différents programmes, tant en matière d’actes réalisés pour l’ASN que de crédits, ne peut être connue avec précision en raison du caractère global et mutualisé de ces programmes.


Enfin, en application des dispositions de l’article L. 592-14 du code de l’environnement, « l’ASN est consultée par le Gouvernement sur la part de la subvention de l’État à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire correspondant à la mission d’appui technique apporté par cet institut à l’autorité. Une convention conclue entre l’autorité et l’institut règle les modalités de cet appui technique » (programme 190).


Dépenses de fonctionnement


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 753 740

16 453 740

Depuis 2012, les services centraux franciliens de l’ASN rejoints par la division de Paris sont regroupés au siège de Montrouge. Le bail du siège, renouvelé et engagé en 2021 pour une durée ferme de 9 ans explique l’écart entre les autorisations d’engagement et les crédits de paiement constaté dans le tableau ci-dessus.


Par ailleurs, l’ASN poursuit sa politique d’optimisation de ses moyens afin de pouvoir continuer à assurer ses missions au regard des ressources allouées. Cette politique d’optimisation concerne tous les postes de dépenses : marchés, investissements ayant pour incidence de réduire les coûts récurrents, réexamen de ses procédures…

Les moyens prévus au titre du PLF 2024 permettent à l’ASN de prendre en charge les dépenses recensées dans le tableau ci-dessous.




Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Information du public

1 600 000

1 600 000

Dépenses informatiques et de télécommunications

4 400 000

4 400 000

Expertises de sûreté et de radioprotection

400 000

400 000

Fonctionnement des divisions territoriales de l’ASN

1 200 000

1 200 000

Formation

500 000

500 000

Fonctionnement opérationnel

3 453 740

8 153 740

Remboursement des personnels MAD (hors fongibilité)

200 000

200 000

TOTAL

11 753 740

16 453 740


Information du public

L’ASN a une mission d’information du public sur la sûreté nucléaire et la radioprotection. Ainsi, le code de l’environnement précise notamment, dans son article L. 592-1 que l’ASN participe à l’information du public dans les domaines de sa compétence.

L’ASN conduit une politique active d’information du public. Ainsi, elle publie sur son site internet www.asn.fr l’ensemble des lettres adressées aux exploitants d’installations nucléaires de base (INB) et les lettres d’inspection de radiothérapie. L’ASN publie également la revue « Contrôle » ainsi que la lettre mensuelle d’information de l’ASN destinée aux relais d’opinions.


L’ASN élabore et diffuse chaque année son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et la radioprotection en France. Ce rapport, qui fait le point sur l’état de sûreté nucléaire et de radioprotection des installations et activités contrôlées, permet à l’ASN de rendre compte de ses actions et de présenter les grands dossiers et enjeux à venir. Conformément à la loi « Transparence et à la Sûreté en matière Nucléaire (TSN) », l’ASN présente son rapport annuel à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ainsi qu’à plusieurs commissions parlementaires.


Les crédits de communication permettront notamment l’organisation de manifestations impliquant les parties prenantes (élus, professionnels, associations, administrations…), les conférences de presse, la conception, l’impression et la diffusion des différentes publications de l’ASN, la mise en place des actions de formation à la communication des agents de l’ASN, la stratégie numérique (infrastructures, applications, gestion des données, transformation numérique).


Dépenses informatiques et de télécommunication

La gestion et le partage de la connaissance et de l’information constituent un fondement de la réussite des missions de l’ASN. Dans ce contexte, l’ASN assure l’hébergement, l’exploitation et la maintenance de son système d’information, ainsi que la gestion et le développement de son site Internet, de sa messagerie et de son centre de crise.

Le système d’information de l’ASN a été profondément transformé ces dernières années, afin de le rendre plus efficace. Un plan d’optimisation des moyens a permis à l’ASN d’internaliser l’essentiel de ses serveurs, de développer la télédéclaration et les outils de reporting, d’internaliser et de développer la visioconférence et l’accès en mobilité à distance ainsi que de moderniser son centre de crise, tout en réduisant ses coûts de fonctionnement.

Les crédits destinés à prendre en charge ce domaine d’action fondamental pour son fonctionnement permettront notamment le financement et le développement des outils informatiques nécessaires aux métiers de l’ASN, en particulier le système d’information et ses applications périphériques et le pilotage des prestations externes nécessaires au fonctionnement quotidien de l’ASN (infrastructures réseau, système d’information, infogérance, messagerie et moyens de communications). Différents projets structurants sont conduits dans ce secteur, il s’agit notamment des travaux relatifs au plan de continuité informatique, à la transformation numérique et au déploiement d’un nouveau système de gestion documentaire (SI de l’ASN).


Expertises de sûreté et de radioprotection

Au titre de l’article L. 592-14 du code de l’environnement, l’IRSN conduit, pour le compte de l’ASN, des missions d’expertise et de recherche en matière de sûreté nucléaire, de sûreté des transports de matières radioactives et fissiles et de protection de l’homme et de l’environnement contre les rayonnements ionisants. La subvention perçue à ce titre par l’IRSN est inscrite sur le programme 190 « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Le montant de l’appui technique de l’IRSN à l’ASN s’élève à environ 83 M€.

En complément, l’ASN dispose de crédits d’étude et d’expertise sur le programme 181 afin de diversifier davantage ses sources d’expertises, parallèlement à celles menées par l’IRSN, et de bénéficier d’autres compétences spécifiques.


Fonctionnement des divisions territoriales de l’ASN

Les crédits de fonctionnement des divisions territoriales de l’ASN qui correspondent à des dépenses directes et identifiables sont, depuis le 1er janvier 2012, pris en compte sur l’action 9 du programme 181. Ces crédits sont destinés à financer les prestations liées au fonctionnement général, aux fournitures, à la communication, aux abonnements, à l’informatique, aux télécommunications, au mobilier et aux déplacements des agents.

Ils permettent aux 11 divisions territoriales de l’ASN, hébergées dans les locaux des (DREAL) et du siège de l’ASN pour la division de Paris, de disposer de moyens propres pour exercer leurs missions.

La gestion de ces moyens est fixée par une convention nationale entre la direction générale de la prévention des risques (DGPR), l’ASN et les 9 DREAL concernées. Elle fixe le mode de gestion des crédits concernés, le dialogue de gestion qui préside à leur répartition et le périmètre des dépenses prises en charge.


Formation

La compétence des personnels est un gage de crédibilité pour les décisions prises par l’ASN. Son plan de formation vise à la professionnalisation des agents dans des domaines très spécifiques comme celui du nucléaire ou de la radioprotection et lui permet de disposer individuellement et collectivement des compétences générales et spécifiques nécessaires à la mission d’inspection ou à l’analyse des événements (REX). Il contribue à l’unité et à la cohérence de l’action de l’ASN conduite au sein des différentes entités. Le dispositif de formation vise également le maintien du niveau de compétences transverses (ou interministérielles) de l’ensemble du personnel, la finalité étant de garantir aux agents des possibilités de mobilité et de permettre des évolutions de carrière.

L’ASN consacre une part importante de ses ressources à la formation de ses agents. Ces formations sont indispensables pour habiliter, dans les cœurs de métiers de l’ASN, les agents en tant qu’inspecteurs de la sûreté nucléaire, de la radioprotection ou du travail, en tant qu’auditeurs ou agents chargés du contrôle des équipements sous pression.


Le montant des crédits consacrés à la formation inscrits en prévision dans ce programme annuel de performance (0,5 M€) ne concerne que l’acquisition de prestations de formation à des organismes extérieurs à l’ASN. En coûts complets (prestations, valorisation du coût salarial des formateurs et du secteur Formation de l’ASN), l’effort global de formation s’est élevé en 2022 à 2,06 M€, soit environ 4,8 % de la masse salariale de l’ASN.


Fonctionnement opérationnel

Les crédits de fonctionnement opérationnel de l’ASN permettent le financement de diverses prestations telles que le paiement du loyer de l’ASN (exécuté en gestion sur le P181 depuis le renouvellement du bail en 2021), l’organisation de l’action sociale au profit de ses agents, notamment, les conditions de restauration au travail, le suivi médical, l’achat de dosimètres…

En outre, en gestion, une partie des crédits du fonctionnement opérationnel de l’ASN (environ 1 M€) font notamment l’objet d’un transfert vers le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » des ministères économiques et financiers. En effet, ces services assurent dans le cadre d’une convention de prestations de services certaines prestations notamment en matière de fonctionnement courant (frais de missions et de représentation, frais de traduction).


Par ailleurs, l’ASN a signé des conventions particulières avec les associations qui mettent en œuvre les prestations d’action sociale pour les agents du MEFSIN afin de permettre à ses agents de bénéficier des mêmes prestations.


Remboursement des personnels mis à disposition

Depuis la LFI 2012 et à la suite de l’accident de Fukushima, l’ASN bénéficie d’une mesure exceptionnelle de mise à disposition de personnels par l’IRSN afin de renforcer son expertise. La dépense afférente à ce contingent, initialement fixé à 22 agents mis à disposition, mais dont l’effectif a été réduit depuis lors, par l’effet des départs (cf. les dépenses de personnel) à 2 personnels , est financée sur les crédits hors titre 2 du programme 181.


Elle permet de compléter la prise en charge financière afférente au remboursement des personnels mis à disposition, dont l’essentiel est assuré à partir des crédits inscrits sur le titre 2 par des mouvements de fongibilité asymétrique technique du titre 2 vers le hors titre 2 du programme 181. En effet, afin de permettre le remboursement des conventions de mise à disposition de personnels par divers établissements (IRSN, CEA, ANDRA, AP-HP…) auprès de l’ASN, une enveloppe de 8 M€ est budgétisée sur le titre 2 de l’action 9 du programme 181.


Dépenses d’investissement


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

100 000

100 000


Les investissements de l’ASN concernent notamment les achats de véhicules pour les services du siège et les divisions territoriales.



Dépenses d’intervention


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux autres collectivités

1 400 000

1 400 000


Les crédits d’intervention de l’ASN permettent en premier lieu de financer les actions d’information du public conduites par diverses structures (association pour le contrôle de la radioprotection dans l’ouest, European nuclear safety regulators group, institut français des formateurs risques majeurs, société française de radioprotection, centre d’étude sur l’évaluation de la protection dans le domaine nucléaire) mais aussi de subventionner les commissions locales d’information (CLI).


En effet, l’article L. 125-17 du code de l’environnement prévoit la création de CLI auprès des INB. Ces commissions sont chargées d’une mission générale de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d’impact des installations qui les concernent sur les personnes et l’environnement. Elles sont amenées à effectuer des études et expertises.

L’obligation réglementaire induite par le décret n° 2008-251 du 12 mars 2008 de créer et faire fonctionner les commissions a conduit à les généraliser (une quarantaine actuellement) et à développer leur activité.

Par ailleurs, l’ASN apporte un soutien à des actions conduites par des associations ou d’autres organismes dans le champ de ses missions. Il en est ainsi notamment pour les actions développées par l’ANCCLI (Association nationale des comités et commissions locales d’information).


L’ASN organise également sur ses crédits de fonctionnement, la conférence annuelle des CLI et alloue aussi des subventions à des organisations ou à des organismes, internationaux notamment, participant au contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

Parmi les crédits d’intervention prévus pour 2024, les transferts au bénéfice des CLI et de l’ANCCLI s’élèvent à 1 295 000 € en AE et en CP.


 

ACTION     (2,8 %)

10 – Prévention des risques naturels et hydrauliques

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

37 799 037

37 799 037

440 000

Crédits de paiement

0

37 799 037

37 799 037

1 549 600


La prévention des risques naturels et hydrauliques vise à assurer la sécurité des personnes et des biens face à des catastrophes naturelles telles que les inondations, les submersions marines, les mouvements de terrain, les avalanches, les séismes, les éruptions volcaniques, les feux de forêt, les cyclones, etc. Elle consiste notamment à anticiper les événements prévisibles et à en atténuer les effets. Cette politique, qui s’articule avec la politique de sécurité civile, permet de préserver des vies humaines, de réduire le coût des dommages aux biens et aux activités économiques.


A titre d’exemple, une étude faite par l’OCDE en 2014 a montré l’impact économique considérable d’une crue majeure en région Île-de-France qui toucherait directement et indirectement près de 5 millions de citoyens et de nombreuses entreprises. Les dommages d’une telle catastrophe ont été estimés à hauteur de 3 à 30 milliards d’euros pour les seuls dommages directs selon les scénarios d’inondation, assortis d’une réduction significative du PIB qui atteindrait sur cinq ans de 1,5 à 58,5 milliards d’euros soit de 0,1 à 3 % en cumulé. Le coût a atteint 2 milliards d’euros pour le cyclone IRMA qui représente à lui seul le sinistre le plus important en termes de montant à indemniser depuis la mise en œuvre du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.

La prévention comprend ainsi différents types de mesures et actions, à la fois d’ordre régalien et d’accompagnement des collectivités territoriales.


La politique de prévention des risques naturels et hydrauliques comprend plusieurs composantes :

- l’amélioration de la connaissance des risques et sa diffusion par le développement de la culture du risque et de l’information préventive ;

- la réalisation de travaux de réduction de la vulnérabilité via un accompagnement des collectivités ou à destination des particuliers ;

- la mise en œuvre de la directive européenne 2007/60/CE relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation ;

- le renforcement du contrôle de la sécurité des barrages et ouvrages hydrauliques ;

- la surveillance des cours d’eau et la prévision des crues, avec notamment les services Vigicrues et Vigicrues Flash diffusés sur Internet et sur ordiphone pour les crues ;

- la poursuite de la réalisation ou de la révision des plans de prévention des risques naturels (PPRN).


La mise en œuvre de ces actions mobilise la direction générale de la prévention des risques (DGPR) du MTECT, les DREAL/DEAL/DRIEAT/DGTM au niveau régional, et les DDT(M) au niveau départemental. Les services de l’État accompagnent les acteurs locaux qui réalisent les projets de prévention sur leurs territoires afin de réduire les conséquences dommageables des phénomènes naturels. La diffusion d’informations (dossier départemental des risques majeurs, informations acquéreurs locataires…), préventivement aux événements, permet le développement de la culture du risque pour mieux préparer nos concitoyens à réagir face aux événements dommageables et à leurs conséquences et faciliter ainsi le retour à la vie normale.


Dans le domaine du risque d’inondation, les événements de ces dernières années (crues de la Seine de 2017/2018, crues de 2018 dans l’Aude, tempête Alex dans les Alpes-Maritimes en 2020) ont montré l’efficacité du dispositif de surveillance et de prévision mis en place par l’État (Vigicrues et Vigicrues Flash) mais aussi des points d’amélioration à poursuivre : le renouvellement, la sécurisation et l’adaptation du réseau hydrométrique sont ainsi conduits de façon permanente avec le développement de modèles plus performants. En outre, un projet ambitieux est lancé visant à couvrir par la vigilance sur les crues l’intégralité des cours d’eau du territoire pour fournir une information de vigilance à tous les citoyens vivant en zone inondable (17 millions d’habitants à 2030 contre 8,5 millions aujourd’hui), Au-delà de la vigilance et de la prévision des crues, la DGPR porte la mise en œuvre du 3e cycle de la directive européenne « Inondation ».


La mise en œuvre de la prévention de ces risques s’appuie sur de nombreux établissements publics sous tutelle ou cotutelle du MTECT comme l’INRAE, le BRGM, l’INERIS, l’ONF, l’Université Gustave Eiffel, le CEREMA, l’IGN et Météo-France ainsi que des associations.


Le financement de la prévention des risques naturels et hydrauliques sur l’action 10 du programme 181 est complété par les crédits du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) portés par l’action 14 à la suite de la budgétisation du fonds intervenue en 2021. L’utilisation des crédits du FPRNM est encadrée par les articles L. 561-3 et D. 561-12-1 à D. 561-12-11 du code de l’environnement. Les crédits de l’action 10 permettent de financer des actions essentielles à la prévention des risques naturels ne relevant pas de ce cadre législatif et réglementaire, c’est par exemple le cas de la sécurité des ouvrages hydrauliques.


Prévision de recettes de fonds de concours et d’attributions de produit :


Pour cette action, la prévision de recette pour 2023 est de 440 000 € en AE et 1 549 600 € en CP. Elle concerne :


- le fonds de concours Plan Loire grandeur nature (PLGN) : 23-1-2-824 -Participations aux études, acquisitions et travaux relatifs à la protection de la nature et de l’environnement, et à la prévention et à la lutte contre les pollutions (AE préalables).

Les prévisions de recettes pour 2024 s’élèvent à 1 109 600 € en CP. Il s’agit de travaux dont les conventions de financement s’inscrivent dans le cadre du plan Loire V telles que :

  • Travaux val d’Authion,

  • Fiabilisation val de Nevers.


- l’attribution de produits 23-2-2-00204 - Prestations fournies à des tiers dans le domaine de la prévention des risques.

Le montant de cette recette prévu à hauteur de 440 000 € en AE et CP, s’inscrit dans le cadre de la convention liant l’Établissement Public Loire et l’État pour la gestion des barrages de Villerest et Naussac, qui a été renouvelée le 22 février 2021 pour une durée de 5 ans.




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

25 749 037

25 749 037

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 539 590

17 539 590

Subventions pour charges de service public

8 209 447

8 209 447

Dépenses d’investissement

4 020 000

4 020 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

3 520 000

3 520 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

500 000

500 000

Dépenses d’intervention

8 030 000

8 030 000

Transferts aux collectivités territoriales

1 000 000

1 000 000

Transferts aux autres collectivités

7 030 000

7 030 000

Total

37 799 037

37 799 037

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 539 590

17 539 590

Subventions pour charges de service public

8 209 447

8 209 447

Total

25 749 037

25 749 037


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Prévention des risques naturels

2 141 002

2 141 002

Prévention des risques hydrauliques

15 398 588

15 398 588

Total Fonctionnement courant

17 539 590

17 539 590


PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS

Les crédits de fonctionnement courant programmés pour la prévention des risques naturels financent les actions suivantes :


- Connaissance, surveillance et information préventive sur les risques naturels

Les crédits prévus répondent aux besoins des services déconcentrés dans la conduite des actions régaliennes de l’État pour :

- la réalisation d’études locales (zones à risques ne relevant pas d’un PPRN) ;

- la réalisation de retours d’expérience post événements dommageables ;

- la surveillance de sites sensibles soumis à des mouvements de terrain, de glaciers et zones périglaciaires et ne pouvant pas être traités par des travaux de prévention ou protection à ce stade ;


Des crédits sont également programmés pour :

- l’acquisition de données et leur diffusion dans le cadre des observatoires régionaux des risques naturels ;

- la valorisation des données et connaissances des observatoires volcaniques et sismologiques en outre-mer ;


PRÉVENTION DES RISQUES HYDRAULIQUES


Les crédits de fonctionnement courant programmés pour la prévention des risques hydrauliques financent les actions suivantes :


- Contrôle de sécurité des ouvrages hydrauliques et amélioration de la connaissance

Les crédits prévus contribuent à l’amélioration de la connaissance générale relative aux risques liés aux ouvrages hydrauliques et à l’information des gestionnaires d’ouvrages.


- Fonctionnement du service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations (SCHAPI), des services de prévision des crues (SPC) et d’ydrométrie en DREAL

Les dépenses sont consacrées à la réalisation des missions obligatoires de l’État en matière de surveillance hydrométrique des cours d’eau (données mises à disposition via l’HydroPortail) et de prévision des crues (procédure de vigilance « crues »). Ces missions sont assurées au quotidien par 35 agents de l’État pour le service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations (SCHAPI) et 450 agents répartis sur le territoire national dans une vingtaine de services déconcentrés.

Les actions menées permettent :

- d’assurer au quotidien les missions de production, de validation et de diffusion des données observées, ainsi que de publication de la carte de vigilance VIGICRUES a minima 2 fois par jour, 7 jours sur 7 et de prévisions associées en période de crues ;

- de piloter le développement, l’évolution, l’hébergement, la maintenance et l’infogérance d’outils nationaux mis en place par le SCHAPI et leur déploiement au profit de l’ensemble des services de prévision des crues et d’hydrométrie ;

- d’assurer le développement de nouveaux services, notamment en portant le projet, d’ici 2030, d’assurer la vigilance crues sur tous les cours d’eau du territoire (110 000 km environ), contre les 23 000 km représentés par les principaux cours d’eau actuellement surveillés ;

- d’animer des programmes de recherche et de développements opérationnels avec divers laboratoires et partenaires scientifiques et techniques.


Des crédits sont également consacrés à l’adaptation des appareils de mesure du service VIGICRUES aux nouvelles exigences techniques en matière de collecte et transmission des données.


- Entretien des digues domaniales de l’État

Les crédits prévus permettent de financer l’entretien et la surveillance des digues domaniales appartenant à l’État. Les digues du bassin de la Loire (550 km qui protègent 300 000 habitants et 14 000 entreprises) sont principalement concernées. A cela s’ajoute l’entretien des digues littorales. Cette mission de sécurité incombe à la DGPR et met en jeu la responsabilité de l’État en tant que propriétaire de ces ouvrages. La gestion des digues domaniales sera transférée aux autorités compétentes en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations au plus tard le 28 janvier 2024.


SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC





Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Connaissance et surveillance sur les risques naturels et hydrauliques

Subvention ONF

4 893 002

4 893 002

Subvention BRGM

1 185 188

1 185 188

Subvention INRAE

2 131 257

2 131 257

Total Subventions pour charges de service public

8 209 447

8 209 447




Connaissance et surveillance sur les risques naturels et hydrauliques – Subventions opérateurs


La DGPR s’appuie sur un réseau d’opérateurs (BRGM, INRAE et ONF) dont les interventions contribuent à :

  • l’acquisition de connaissances sur les risques naturels terrestres et les impacts du changement climatiques sur ces risques pour définir des mesures d’adaptation à envisager, développer des outils et élaborer des guides ;

  • l’appui technique au SCHAPI sur des démarches nationales innovantes dans les domaines de la prévision des crues et de l’hydrométrie, en vue de l’amélioration des outils et des méthodes ;

  • l’appui technique national mis en place par le MTECT/DGPR au profit des services régionaux (DREAL) pour leur mission de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques d’une part et d’autre part au développement de méthodes et d’outils d’évaluation du risque engendré par ces ouvrages ;

  • la poursuite du développement de méthodes de connaissances des débits, la capitalisation des connaissances dans le domaine du ruissellement, le développement de méthodes pour la cartographie des zones inondables, et l’expertise des analyses économiques menées dans le cadre des programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI).


La subvention de l’ONF est revalorisée de 300 k€ en AE/CP pour 2024, pour conforter l’expertise et surtout renforcer prioritairement les capacités d’action du service de restauration des terrains en montagne (RTM) sur les sites déjà identifiés à risques et sur la prise en compte des risques d’origines glaciaire et périglaciaire (ROGP), qui vont s’accroître en raison du changement climatique.


Par ailleurs, la subvention pour charges de service public attribuée à l’INERIS, dans le cadre de l’action 13 du programme 181, couvre les besoins dans les domaines :

  • des cavités souterraines par des études sur leur évolution et leur détection, l’information et les méthodes de prise en compte de ces risques dans l’urbanisme et l’aménagement ;

  • de l’évaluation et la maîtrise des risques naturels liés aux mouvements de terrain et aux anciennes exploitations des ressources du sous-sol.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

3 520 000

3 520 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

500 000

500 000

Total

4 020 000

4 020 000



DÉPENSES POUR IMMOBILISATIONS CORPORELLES


PRÉVENTION DES RISQUES HYDRAULIQUES


- Modernisation du réseau de mesures pour la prévision des inondations (hydrométrie)

Les crédits sont dédiés en grande majorité aux équipements et moyens techniques des services de prévision des crues, des unités d’hydrométrie ainsi qu’au développement des systèmes d’informations opérationnels du SCHAPI, identifiés dans les plans d’actions quadriennaux 2021-2024.


Ils sont consacrés à la mise à niveau ou au remplacement des matériels de mesures vétustes ou détruits lors de crues sur le réseau hydrographique (23 000 km), au remplacement de véhicules ou équipements spéciaux répondant aux normes de sécurité pour effectuer les mesures de débits dans les cours d’eau, au développement de modèles de prévisions calés sur les caractéristiques propres des cours d’eau et à la réalisation de cartographie de zones inondées potentielles afin d’assurer la vigilance crues (VIGICRUES) utilisée notamment par les préfets pour l’alerte aux populations.


- Sécurité et contrôle des ouvrages hydrauliques

Les dépenses prévues permettent la poursuite des actions engagées pour l’amélioration de la capitalisation et la fiabilité des données relatives aux ouvrages hydrauliques de protection, et en particulier pour l’amélioration des fonctionnalités du système d’informations sur les ouvrages hydrauliques (SIOUH).


- Acquisitions de données dans le cadre du troisième cycle de la directive européenne 2007/60/EC relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation

Les dépenses prévues répondent aux besoins d’expertises et d’études dans le cadre de la mise à jour des plans de gestion des risques d’inondation (PGRI) qui incombent à l’État tous les 6 ans en application des dispositions prévues par L.566-3 du code de l’environnement.


DÉPENSES POUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLES


PRÉVENTION DES RISQUES HYDRAULIQUES


- Équipements pour la surveillance des niveaux marins (volet submersion marine)

Les crédits prévus servent aux investissements en matériel (contribution financière aux réseaux de houlographes ou d’autres dispositifs) pour améliorer la connaissance, la surveillance du littoral et pour compléter, renforcer le dispositif existant en cas de crise.



DÉPENSES D’INTERVENTION



Catégorie

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Transferts aux collectivités territoriales

1 000 000

1 000 000

Transferts aux autres collectivités

7 030 000

7 030 000

Total

8 030 000

8 030 000



TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES




Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Prévention des risques naturels

Travaux urgents de prévention / protection des risques naturels

1 000 000

1 000 000

Total Transferts aux collectivités territoriales

1 000 000

1 000 000


Travaux urgents de prévention / protection des risques naturels :

Cette enveloppe est programmée pour financer les éventuels travaux urgents de prévention ou de protection contre les risques naturels pour les collectivités territoriales qui ne peuvent bénéficier des crédits du FPRNM car non couvertes par un plan de prévention des risques naturels (PPRN).



TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS





Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Prévention des risques naturels

Culture du risque, sensibilisation et information sur les risques naturels

1 200 000

1 200 000

Sous-total risques naturels

1 200 000

1 200 000

Prévention des risques hydrauliques

Subvention Météo-France (équipements radars, pluviomètres, et expertises)

3 850 000

3 850 000

Accompagnement du 3e cycle de la directive inondation

980 000

980 000

Étude sur les submersions marines

1 000 000

1 000 000

Sous-total risques hydrauliques

5 830 000

5 830 000

Total Transferts aux autres collectivités

7 030 000

7 030 000



Culture du risque, sensibilisation et information sur les risques naturels

Les crédits prévus contribuent, sous forme de subventions à des associations, des organismes de formation et des partenaires, à des actions ciblées de sensibilisation des collectivités territoriales, des populations et des professionnels de la construction aux risques naturels.


Subvention à Météo-France (équipements et expertises) :

Les crédits prévus sont dédiés au financement de plusieurs conventions en cours avec Météo-France ayant pour objectifs :

- un appui en études et expertises ;

- la modernisation des moyens d’observation de la pluie (radar et stations de mesure in situ) ;

- l’amélioration des produits de prévision météorologique fournis par Météo-France et leur adaptation à l’évolution du linéaire de cours d’eau surveillé par l’État ;

- la coopération avec l’établissement, dans les domaines de la prévision des crues, des risques côtiers, de l’impact du changement climatique sur les hydro-systèmes et autres sujets d’intérêt commun. 


Accompagnement du troisième cycle de la directive inondation :

Les crédits prévus contribuent à l’accompagnement et au suivi de l’élaboration des outils et méthodes des risques d’inondation dans le cadre du 3e cycle relatif à la directive inondation et à la finalisation des stratégies locales de gestion des risques d’inondation (SLGRI). Ils sont également consacrés au développement de la mise en œuvre de la politique de gestion des inondations via un soutien financier apporté à plusieurs partenaires et associations.


Étude sur les submersions marines pour le développement de la connaissance :

Les crédits prévus financent notamment plusieurs conventions en cours avec le SHOM pour des études sur les submersions marines et des études locales notamment de cartographie 3D du littoral. Ces études permettent de développer des modèles de prévision plus précis pour les submersions marines en bordure du littoral, et des actions de prévention.


 

ACTION     (3,2 %)

11 – Gestion de l'après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisations et expropriations sur les sites

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

42 068 275

42 068 275

0

Crédits de paiement

0

42 068 275

42 068 275

0


L’État prend les mesures nécessaires pour que la sécurité des personnes et des biens et la protection de l’environnement soient assurées après l’exploitation minière, en particulier en cas de disparition de l’ancien exploitant. Basée sur le triptyque « anticipation, prévention et traitement », l’action de l’État s’appuie sur :

  • GEODERIS, groupement d’intérêt public (GIP) entre l’État, le bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) et l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) pour évaluer les risques présentés par les anciennes exploitations minières ;

  • le Département de prévention et de sécurité minière (DPSM), département spécifique au sein du BRGM, pour la surveillance des anciens sites miniers, la gestion des installations hydrauliques de sécurité et la réalisation de travaux de mise en sécurité.


Dans une optique de développement des territoires touchés par l’activité minière passée, il est important de déterminer les conditions de prise en compte des risques miniers résiduels (notamment par l’adoption de plans de prévention des risques miniers) dans l’aménagement et l’urbanisme des territoires concernés. Les études d’aléas les plus prioritaires et nécessaires sur les risques miniers et les mouvements de terrain sont pratiquement toutes terminées. En tant que de besoin, des études complémentaires peuvent être menées afin d’affiner le diagnostic et les recommandations associées. En 2024 les études environnementales relatives aux dépôts de déchets de l’industrie extractive, à la suite de l’inventaire réalisé en 2012 dans le cadre de la directive sur les déchets de l’industrie extractive seront toutes finalisées. L’année 2024 sera placée sous le signe de la réalisation des secteurs d’informations sur le sols (SIS) miniers pour garder la mémoire des pollutions résiduelles.

Un inventaire et une caractérisation des rejets miniers complétés par une caractérisation des sédiments situés en aval de ces rejets sur l’ensemble du territoire national métropolitain, à la fois pour les mines polymétalliques et les exploitations de charbon, seront également établis d’ici à fin 2024. L’objectif final étant de permettre aux services de l’État de mieux gérer les problématiques de pollution du milieu naturel par les exhaures minières.


L’action vise à limiter le plus possible les séquelles éventuelles des anciennes exploitations minières sur la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement en surveillant régulièrement les anciens sites miniers, en gérant les installations hydrauliques de sécurité transférées à l’État par les anciens exploitants à la fin des concessions minières et, si nécessaire, en supprimant les risques miniers résiduels par des travaux de mise en sécurité (comblement de cavités, création d’exutoires empêchant la remontée de nappes d’eau, dépollution des sols, captage de gaz de mine par exemple). Lorsque la suppression des risques n’est pas possible ou trop coûteuse, des mesures de nature à prévenir les conséquences dommageables pour les personnes ou les biens ou l’apparition de désordres d’origine minière peuvent être mises en œuvre comme, par exemple, l’expropriation d’immeubles d’habitation dans le cas où l’aléa minier menace gravement la sécurité des personnes ou encore l’installation de dispositifs de surveillance ou l’interdiction d’accès à certains sites.


En cas de disparition ou de défaillance de l’ancien exploitant minier, l’État est, de par l’article L. 155-3 du code minier, le garant de la réparation des dommages dus aux anciennes activités minières (travaux de réparation ou indemnisation). L’État répond ainsi à une demande forte des victimes de dommages.


L’État assume également directement certaines des obligations de Charbonnages de France, conformément aux dispositions du décret n° 2007-1806 du 21 décembre 2007 prononçant la liquidation de cet établissement public.

Par ailleurs, l’État s’attache, avec la mise en place de plans de prévention des risques miniers (PPRM), à ce que les documents d’urbanisme soient compatibles avec l’existence d’anciennes exploitations minières et avec les risques afférents.


Services rendus par l’action

Le territoire français a été couvert par environ 5 000 concessions minières, très anciennes pour certaines, ce qui ne permet pas de disposer de toutes les informations nécessaires sur l’étendue précise des activités d’extraction. L’action de l’État consiste donc à identifier les sites à risque, à évaluer et cartographier les risques, les porter à la connaissance des communes concernées et à mettre en œuvre les dispositions nécessaires de sa compétence, comme des plans de prévention des risques miniers, permettant un développement de l’urbanisme compatible avec ces risques ou, lorsque les risques le nécessitent, des mesures d’expropriation.

Cette action consiste aussi, pour la mise en sécurité des anciens sites miniers, à mettre en place les crédits nécessaires pour établir des diagnostics, proposer des méthodes de traitement et, le cas échéant, réaliser ces travaux de mise en sécurité.

Cette action consiste également à élaborer le cadre juridique, à apporter une expertise technique et à mettre en place les crédits nécessaires à l’indemnisation, en cas de survenance de dommage minier.


Mise en œuvre de l’action

Les travaux de mise en sécurité par l’État concernent notamment les concessions dites « orphelines ». Il s’agit de concessions pour lesquelles l’exploitant a disparu sans que les mesures de sécurisation des ouvrages, qui lui incombaient, n’aient été réalisées lors de l’arrêt des travaux miniers. Ces mesures peuvent aussi porter sur les sites sur lesquels la surveillance post-travaux a été transférée à l’État, sur la sécurité ou la stabilité des digues, des verses ou des terrils, sur la mise en sécurité des carreaux miniers, la maîtrise des émissions de gaz toxiques ou explosibles. L’État prend également en charge, par la procédure de travaux d’office, les mesures imposées aux exploitants défaillants.

En matière d’indemnisation des dommages miniers, l’État est garant de la réparation des dommages en cas de défaillance ou de disparition du responsable.

En cas de risques graves pour la sécurité des personnes, les biens exposés aux risques peuvent être expropriés lorsque les moyens de sauvegarde et de protection des populations s’avèrent plus coûteux que l’expropriation.


Organisation et mise en place

L’action est coordonnée au niveau central par le service des risques technologiques de la direction générale de la prévention des risques. Celle-ci s’appuie, au niveau local, sur les services déconcentrés (DREAL), qui exercent les missions de police des mines et qui mettent en œuvre les différentes actions.

Le groupement d’intérêt public GEODERIS (qui regroupe des compétences du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) et l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) apporte un appui à l’administration en menant des études et des expertises sur le comportement des ouvrages miniers et leur impact en surface.

Depuis 2006, le BRGM est chargé, au travers d’un département dédié, le département prévention et sécurité minière (DPSM), d’assurer pour le compte de l’État les missions de surveillance des anciens sites miniers, de gestion des installations hydrauliques de sécurité, et de maîtrise d’ouvrage déléguée des travaux de mise en sécurité.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

39 702 241

39 702 241

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

8 180 000

8 180 000

Subventions pour charges de service public

31 522 241

31 522 241

Dépenses d’investissement

866 034

866 034

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

866 034

866 034

Dépenses d’intervention

1 500 000

1 500 000

Transferts aux ménages

1 500 000

1 500 000

Total

42 068 275

42 068 275

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement courant

180 000

180 000

Travaux de mise en sécurité



8 000 000



8 000 000

Total



8 180 000



8 180 000



Dépenses de fonctionnement courant 

L’État s’est donné comme objectif d’établir un « état des lieux » systématique de l’après-mine en France en identifiant méthodiquement les aléas miniers sur tout le territoire afin de prendre, pour les risques qui restent à caractériser, les mesures de sauvegarde éventuelles qui s’imposent. Sur les zones à aléas, selon l’évaluation des enjeux, c’est-à-dire de la présence d’infrastructures ou personnes susceptibles d’être soumises à ces aléas, les préfets peuvent prescrire un plan de prévention des risques miniers (PPRM). Lorsque des mesures techniques de mise en sécurité ne seront pas raisonnablement envisageables ou suffisantes, les PPRM peuvent prévoir des restrictions d’urbanisme sur les zones où subsisteront des risques miniers significatifs.

Les crédits du programme 181 financent les frais d’études, de cartographie et de reproduction nécessaires à l’élaboration des PPRM.

Fin août 2023, 54 PPRM ont été approuvés, dont 4 sont en cours de révision. 4 PPRM sont en cours d’élaboration et devraient être approuvés dans les prochaines années. Par ailleurs, à la suite de la détermination ou la révision d’aléas dans certains secteurs, la prescription de nouveaux PPRM (en particulier dans le bassin de Provence) ou la révision de PPRM déjà approuvés (en particulier en Lorraine) pourraient être envisagées dans les prochaines années. Le coût de réalisation d’un PPRM est évalué entre 30 000 et 50 000 €, la dépense annuelle prévisible est de 180 000 €.



Travaux de mise en sécurité (DPSM)

Les travaux de mise en sécurité réalisés par le Département de prévention et de sécurité minière (DPSM) du BRGM concernent à la fois :

– la réalisation d’opérations nouvelles ou ponctuelles, du fait de l’apparition des désordres ou d’aléas, ou découlant de la surveillance réalisée par le DPSM ;

– des opérations récurrentes ou d’opérations d’ampleur dont la planification permet un étalement, comme certaines opérations de maintenance non courantes, telles la rénovation lourde de stations de relevage ou de traitement des eaux, ou la construction de nouvelles stations (dans les anciens bassins houillers notamment) ;

– des besoins nouveaux liés à l’inventaire des dépôts de déchets de l’industrie extractive, engagé en 2010 pour répondre aux exigences de la directive 2006/21/CE. Depuis les premières études rendues en 2014, des besoins de travaux pour la gestion et la mise en sécurité d’anciens dépôts de déchets de l’industrie extractives ont été identifiés sur plusieurs sites (Pontgibaud, Sentein, Giat, Saint-Martin-la-Sauveté, Mirabel, Abbaretz, etc.).


Par ailleurs, plusieurs études complémentaires ou plan de gestion sur des sites sensibles (Mirabel, Auzelles, Huelgoat-Poulahouen, Molèdes) ont été rendues ou sont toujours en cours durant le premier semestre 2023, mettant en évidence la nécessité de réaliser des travaux complémentaires non identifiés jusqu’à présent, ce qui s’est traduit par la mise en œuvre d’une convention de travaux complémentaires pour un montant de 900 k€.


Le DPSM a déjà identifié plus de 34 M€ de travaux à réaliser entre 2022 et 2025, auxquels pourront s’ajouter des travaux supplémentaires (autres études environnementales menées par GEODERIS, études concernant le site de Salsigne menées par le DPSM).


SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

GEODERIS

6 522 226

6 522 226

DPSM

25 000 015

25 000 015

Total

31 522 241

31 522 241


GEODERIS :

Il s’agit d’assurer le financement des études réalisées par le GIP GEODERIS en matière d’expertise technique pour l’État dans le domaine des risques présentés par les anciennes exploitations minières.

Le détail de l’action de GEODERIS figure dans la partie « opérateurs ».


DPSM - fonctionnement

Le département de prévention et de sécurité minière (DPSM), créé en 2006 au sein du BRGM, assure, pour le compte de l’État, des missions opérationnelles d’après-mine, notamment à travers les activités de surveillance, de prévention et de mise en sécurité des sites miniers. La subvention allouée au DPSM finance les activités de surveillance des anciens sites miniers, de gestion des installations hydrauliques de sécurité, du système d’information après-mine, des archives minières, la fourniture du renseignement minier et la fonction d’appui à l’après-mine (personnels, moyens logistiques et techniques).


Les activités du DPSM ont été étendues au fil des années, au fur et à mesure de l’arrêt des travaux miniers (Charbonnages de France, Salsigne, Bassin Ferrifère Lorrain, Mines de potasse d’Alsace (MDPA)). Depuis 2017 et jusqu’à l’horizon 2025 environ, de nouvelles surveillances lui ont été ou seront transférées, du fait de la fin des concessions dites « perpétuelles ». Cet accroissement de la charge et l’augmentation des coûts de l’énergie se traduisent par une revalorisation progressive de la subvention pour charges de service public de l’opérateur, qui est ainsi portée à 25 M€ pour 2024.


Les charges de surveillances opérationnelles peuvent se subdiviser en trois domaines :

- les équipements actifs de sécurité (désalinisation de la nappe d’Alsace, surveillance micro-sismique, stations de relevage des eaux (SRE) du Nord, installations de pompage et de traitement des eaux), qui représentent entre 65 et 70 % des charges, dont les coûts peuvent être très dépendants du climat (pluviométrie notamment pour les SRE) ;

- la surveillance passive des sites (inspections, données environnementales…), qui contribue à environ 20 à 25 % des charges opérationnelles ;

- les autres activités indirectes, dont les études, la gestion des nouvelles installations et les missions connexes (renseignement minier, archives, foncier, gestion du vandalisme), qui se répartissent sur les 5 à 10 % restants.


L’activité après-mine en 2024 et les crédits nécessaires à sa conduite sont évalués à partir du périmètre d’intervention des années précédentes et des transferts de surveillance et d’installations hydrauliques de sécurité à venir. On peut souligner notamment :

- la surveillance et la gestion d’environ 1973 « objets » en 2023 (1951 en 2022) : cavités, terrils en combustion, stations de relevage et de traitement des eaux, puits, galeries, piézomètres ;

- les opérations de remise en état de certaines stations de relevage des eaux du Nord ;

- les opérations de mise en place des forages de rabattement de la nappe du Bassin Houiller et Ferrifère Lorrain ;

- le déploiement de la mission et des adaptations à la demande du public (archives, renseignement minier, numérisation et mise en ligne de l’information, etc.) ;

- l’accroissement prévisible des tâches liées à la protection de l’environnement, sous l’influence de la réglementation, et d’une plus forte attente du public local (cas de l’ancien site minier et industriel de Salsigne notamment).

Le travail régulier de réexamen des optimisations possibles pour les surveillances a permis, au cours des années précédentes, une réduction importante des coûts de fonctionnement (2 M€ depuis 2013) hors transfert de nouvelles surveillances.

Des transferts de surveillance et d’installations hydrauliques de sécurité interviennent depuis 2017. En effet, les anciennes concessions dites « perpétuelles » sont arrivées à échéance fin 2018, et ont entraîné ou entraîneront, à l’issue des procédures d’arrêt de travaux, le transfert à l’État et donc au DPSM, en application des articles L. 163-9 et L. 174-2 du code minier, d’installations hydrauliques de sécurité et de surveillance, en contrepartie d’une soulte versée par l’ancien exploitant.

Plus d’une trentaine de concessions (comprenant notamment celles d’Orano) sont concernées par de tels transferts, qui entraîneront des coûts de fonctionnement supplémentaires annuels estimés à ce jour à 1,2 M€ en 2023. Les soultes sont reversées au budget général de l’État et non au DPSM.

Par ailleurs, il convient de mentionner l’avenir incertain de la société RECYLEX, actuellement en redressement judiciaire, et de la société GEOPETROL.

En 2023, le DPSM emploie 91 ETPT, chiffre qui devrait légèrement augmenter en 2024 (94,5 ETPT) pour permettre la prise en charge de la surveillance et des installations hydrauliques de sécurité qui lui seront transférées. La baisse « naturelle », avec le départ en retraite des anciens agents de Charbonnages de France mis à disposition du DPSM par l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), et la reprise de la mobilité des agents BRGM (en interne BRGM ou vers l’extérieur), après une année 2020 plus calme en raison des confinements liés au COVID, est ainsi compensée par le recrutement de nouveaux agents du BRGM et permet d’accompagner les évolutions d’activité du DPSM. Sa progressivité permet d’assurer la poursuite de compagnonnage et du transfert du savoir-faire, engagée depuis plusieurs années et indispensable pour la gestion des risques résiduels lorsque les compétences des anciens mineurs de Charbonnages de France auront disparu.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

866 034

866 034


EXPROPRIATIONS 

En fonction de l’étude des aléas miniers, et plus généralement de la survenue de désordres ayant une cause minière, il peut apparaître nécessaire d’exproprier des maisons d’habitations menacées par des risques inhérents aux anciennes exploitations minières. L’article L. 174-6 du code minier prévoit que l’État peut exproprier les biens exposés à des risques miniers menaçant gravement la sécurité des personnes lorsque les moyens de sauvegarde et de protection des populations s’avèrent plus coûteux que l’expropriation.


Les principales expropriations ont été réalisées, notamment à la suite de l’inventaire national des aléas « mouvements de terrains », au début des années 2000. Ceci a nécessité de mobiliser un montant d’indemnisation de plusieurs dizaines de millions d’euros. Dans les prochaines années, le nombre d’immeubles concernés sera vraisemblablement limité, de l’ordre de quelques habitations (2 à 3 nouvelles procédures d’expropriations totales ou partielles lancées chaque année), hors cas découlant de l’accident géothermique de Lochwiller.


Plusieurs procédures d’expropriations sont d’ores et déjà en cours, notamment à la suite du désordre survenu sur un immeuble commercial situé dans une zone d’activité commerciale de la commune de Saint-Étienne.


Par ailleurs, le rapport du CGE et du CGEDD relatif à l’accident de Lochwiller recommande fortement d’exproprier ou d’acquérir à l’amiable une vingtaine de propriétés, dont certaines ont déjà été indemnisées pour tout ou partie par le fonds de garantie assurances obligatoires de dommages (FGAO), afin de couper les arrivées d’eau dans cette zone, en parallèle de la réalisation des pompages mis en place par le DPSM, pour faire cesser les dommages. Les habitants attendant de trouver ou de se faire construire un nouveau logement, ces acquisitions s’échelonneront sur les prochaines années.


DÉPENSES D’INTERVENTION

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux ménages

1 500 000

1 500 000

Total

1 500 000

1 500 000




Indemnisations 

Sans limite de durée, l’exploitant reste civilement responsable des dommages causés par son activité. Si l’exploitant est défaillant ou a disparu, l’État est garant de la réparation de ces dommages (en particulier article L. 155-3 du code minier). Par ailleurs, l’article L. 421-17 du code des assurances prévoit la pré-indemnisation des victimes des dommages résultant d’une activité minière sur une habitation principale par le fonds de garantie assurances obligatoires de dommages (FGAO). À ce titre, le FGAO est subrogé dans les droits des victimes pour entamer toute action récursoire envers l’État ou l’exploitant, dans la limite de la prescription décennale, et se retournera vers l’État pour obtenir le remboursement des indemnisations qu’il a versées. À ce jour, le FGAO a versé plus de 6 M€ encore non recouvrés, pour pré-indemniser des victimes de dommages. Si les recours menés par le FGAO envers les responsables des dommages n’aboutissent pas, l’État, en tant que garant en dernier ressort de la réparation des dommages, devra alors rembourser le FGAO des sommes versées par ce dernier.


Les crédits nécessaires à ces indemnisations sont par nature estimatifs puisqu’ils dépendent de la survenue d’un dommage minier. Ils ne sont mobilisés que dans la limite de l’éligibilité des demandes. À partir de l’historique du coût des indemnisations réalisées au cours des dernières années (indemnisations en Lorraine notamment) et de certains dommages survenus (indemnisation pour perte d’exploitation et pour le rachat du bâtiment faisant suite au désordre survenu sur un immeuble commercial dans la ZAC de Saint-Étienne notamment), les besoins en indemnisations demeureront au cours des prochaines années. Les estimations du coût du seul sinistre de Lochwiller, ville où un forage géothermique défectueux a causé des mouvements de terrain d’ampleur, sont de 8 à 10 M€ (dont plus de 5 déjà pré-indemnisés par le FGAO).



L’introduction de la définition du dommage miniers ainsi que l’élargissement de la définition des intérêts protégés dans le cadre de la réforme du code minier ont été votés le 20 juillet 2021 dans le cadre de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets. Cette mesure, prévue par la loi « Climat et résilience » et par l’ordonnance associée, pourra avoir à terme un impact sur le montant des indemnisations.

 

ACTION     (66,3 %)

12 – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

879 000 000

879 000 000

0

Crédits de paiement

0

879 000 000

879 000 000

0


L’ADEME est un acteur essentiel de la transition écologique et énergétique. Dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie, de la loi relative à l’énergie et au climat ainsi que de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, l’ADEME contribue à la réalisation des objectifs du plan climat et de la feuille de route économie circulaire auxquels ses actions participent notamment au travers du fonds chaleur et du fonds économie circulaire. Les crédits inscrits sur le programme 181 pour le financement de l’agence en 2024 permettront également de garantir les interventions de l’opérateur sur les sites et sols pollués et de développer les différents fonds d’intervention (air, mobilité, friches, décharges littorales menacées par le recul du trait de côte, impact environnemental des entreprises…).


Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à la disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets de recherche, d’études et d’investissements en matière de gestion et de valorisation des déchets, de préservation des sols, d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, de qualité de l’air, d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets.


Depuis la loi de finances pour 2018, les actions de l’agence sont financées par une dotation budgétaire du programme 181. Ce choix permet de construire une trajectoire budgétaire crédible pour l’ADEME, propre à assurer le financement des reste-à-payer issus des engagements antérieurs et à maintenir l’action de l’agence à un niveau élevé en faveur de la transition écologique et solidaire.


Ce mode de financement présente également l’avantage d’une plus grande souplesse en termes de trésorerie infra-annuelle ainsi qu’une meilleure lisibilité du budget général et des dépenses publiques afférentes aux politiques publiques dont chaque ministre est chargé de rendre compte au Parlement.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

879 000 000

879 000 000

Subventions pour charges de service public

879 000 000

879 000 000

Total

879 000 000

879 000 000

 

Des éléments de justification complémentaires figurent dans la partie « Opérateurs » du projet annuel de performance du programme 181 pour 2024.

 

ACTION     (2,4 %)

13 – Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS)

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

32 066 117

32 066 117

0

Crédits de paiement

0

32 066 117

32 066 117

0


L’INERIS est l’expert public national de référence reconnu au niveau européen, opérateur de l’État qui a pour mission la maîtrise des risques industriels et environnementaux, hors nucléaire et radioprotection. Son modèle, fondé sur une forte synergie entre recherche (20 % du budget), appui aux politiques publiques (50 % du budget), services aux entreprises et certification (30 % du budget), lui permet de faire progresser la réglementation mais aussi les pratiques, en forte interaction avec la réalité du terrain. Il bénéficie d’installations expérimentales à grande échelle, souvent uniques en France, couplées à une forte expertise en modélisation numérique.Ce modèle est conforté par des règles déontologiques strictes et une démarche d’ouverture à la société.

 

L’INERIS intervient sur plusieurs des domaines de compétence de sa tutelle en particulier la prévention des risques technologiques et industriels, la prévention des risques naturels de mouvements de terrains et d’inondations liés aux ouvrages hydrauliques ainsi que dans les domaines de la qualité de l’air.

 

La subvention pour charges de service public (SCSP) de l’INERIS, s’inscrit dans une action unique du programme, depuis la LFI 2021.

 

L’INERIS contribue également à la réalisation de la recherche sur l’évaluation et la prévention des risques technologiques et des pollutions, au titre du programme 190 « recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de l’aménagement durables ».


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

32 066 117

32 066 117

Subventions pour charges de service public

32 066 117

32 066 117

Total

32 066 117

32 066 117

 

 

Créé par le décret n° 90-1089 du 7 décembre 1990, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministre chargé de l’environnement. L’INERIS intervient sur plusieurs des domaines de compétence de sa tutelle en particulier la prévention des risques technologiques et industriels, la prévention des risques naturels de mouvements de terrains et d’inondations liés aux ouvrages hydrauliques.

 

L’INERIS contribue également à la réalisation de la recherche sur l’évaluation et la prévention des risques technologiques et des pollutions, au titre du programme 190 « recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de l’aménagement durables ».

 

L’exercice 2024 est la quatrième année de mise en œuvre du 5e contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’INERIS, COP qui couvre la période 2021-2025. Ce document s’inscrit dans la continuité du précédent COP en se basant sur la revue des activités qui a été conduite en 2019. Ce COP est structuré à partir des orientations stratégiques et des objectifs construits à partir des trois thématiques de la revue des activités (et des 16 activités clés) :

- maîtriser les risques liés à la transition énergétique et à l’économie circulaire ;

- comprendre et maîtriser les risques à l’échelle d’un site industriel et d’un territoire ;

- caractériser les dangers des substances et leurs impacts sur l’homme et la biodiversité via l’air, l’eau et les sols.

 

Dans ce contexte, il est prévu une augmentation de 2 M€ de la SCSP afin de réaliser les missions régaliennes que sa tutelle lui a demandé d’accomplir.

 

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

 Subvention à l’INERIS

32 066 117

32 066 117

 

Des éléments de justification complémentaires figurent dans la partie « Opérateurs » du projet annuel de performance du programme 181 pour 2024.

 

 

 

 

 

ACTION     (15,5 %)

14 – Fonds de prévention des risques naturels majeurs

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

205 000 000

205 000 000

0

Crédits de paiement

0

200 000 000

200 000 000

0


Le Fonds de prévention des risques naturels (FPRNM, dit « fonds Barnier ») est budgétisé sur le programme 181 depuis 2021. Ses crédits sont désormais regroupés au sein de l’action 14 intitulée « Fonds de prévention des risques naturels majeurs ».


Ses ressources plafonnées avant la budgétisation à 131,5 M€ (hors frais d’assiette), ont été sensiblement augmentées depuis 2021. Pour 2024, une stabilisation de la dotation FPRNM est demandée à hauteur de 205 M€ en AE et 200 M€ en CP.


Les principaux axes de financement des crédits FPRNM concernent :

  • les plans d’actions portés par les collectivités locales, pour les études et actions de prévention des risques naturels notamment celles s’inscrivant dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI), les stratégies territoriales pour la prévention des risques en montagne (STePRIM) et les plans d’actions et de prévention des cavités (PAPRICA) ;

  • les études et travaux de mise aux normes sismiques des bâtiments publics dans le cadre du plan séisme Antilles (PSA) ;

  • les mesures individuelles de réduction de la vulnérabilité ainsi que les acquisitions amiables de biens menacés ou sinistrés ou expropriations lorsqu’aucun accord avec le propriétaire ne peut être trouvé ;

  • la connaissance et l’évaluation des risques naturels pour l’élaboration de PPRN, l’information préventive réglementaire et la culture du risque ;

  • la mise en conformité des digues domaniales notamment dans le cadre des plans grands fleuves.


Concernant l’Outre-mer, territoires particulièrement exposés au risque sismique, l’efficacité du plan séisme Antilles (PSA) a été renforcée, notamment via un accroissement des aides du FPRNM, depuis 2019. Une troisième phase du PSA est entrée en vigueur en 2021.


Le périmètre des dépenses éligibles au FPRNM est défini par des dispositions législatives et réglementaires du code de l’environnement.


Ces AE et CP ventilés selon les 5 sous-actions du FPRNM se répartissent selon l’estimation ci-après :







Prévisions de dépenses

Intitulés des sous-actions

Mesures FPRNM correspondantes

en AE

en CP

1- Plans d’action portés par les collectivités territoriales

- Études et actions de prévention des collectivités territoriales (EAPCT)

- Études et travaux de réduction de la vulnérabilité dans un programme d’action de prévention des inondations (RVPAPI)- Expérimentation « mieux reconstruire après inondation » (nouvelle mesure désignée sous le sigle MIRAPI) 


86 600 000


81 000 000

2- Plan séisme Antilles

- Études et actions de prévention des collectivités territoriales (périmètre comprenant tout type d’action sous le sigle EAPCT)

- Travaux de confortement parasismiques des HLM aux Antilles, études et travaux de prévention du risque sismique pour les bâtiments, équipements et installations nécessaires au fonctionnement des services départementaux d’incendie et de secours aux Antilles

- Études et travaux de prévention du risque sismique pour les immeubles domaniaux utiles à la gestion de crise aux Antilles

- Études et travaux réduction de la vulnérabilité dans le cadre du plan séismes Antilles (nouvelle mesure désignée sous le sigle RVPSA) 


29 400 000


25 500 000

3- Mesures individuelles réduction de la vulnérabilité (hors plan d’action)

- Études et travaux de réduction de la vulnérabilité imposés par un PPRN

- Opération de reconnaissance et travaux de comblement ou traitement des cavités souterraines et des marnières 

- Démolition des locaux à usage d’habitation édifiés sans droit ni titre dans une zone exposée à un risque naturel prévisible et aide aux occupants dans les départements et régions d’Outre-Mer 

- Acquisition amiable de biens exposés ou sinistrés y compris mesures annexes 

- Expropriations y compris mesures annexes 

- Évacuation temporaire et relogement 


29 900 000


37 900 000

4- Connaissance et évaluation des risques naturels (hors plan d’action)

-Élaboration et mise à jour des cartes des surfaces inondables et des cartes des risques d’inondation, préparation et élaboration des plans de prévention des risques naturels et actions d’information préventive sur les risques majeurs 


29 700 000


25 200 000

5- Mise en conformité des digues domaniales

- Études et travaux de mise en conformité des digues domaniales de protection contre les crues et les submersions marines


29 400 000


30 400 000

TOTAL


205 000 000

200 000 000




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

26 850 000

19 900 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

26 850 000

19 900 000

Dépenses d’investissement

8 250 000

10 950 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

8 250 000

10 950 000

Dépenses d’intervention

169 900 000

169 150 000

Transferts aux ménages

8 150 000

5 750 000

Transferts aux entreprises

15 850 000

24 150 000

Transferts aux collectivités territoriales

136 200 000

126 100 000

Transferts aux autres collectivités

9 700 000

13 150 000

Total

205 000 000

200 000 000

 

dépenses de fonctionnement


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel


26 850 000


19 900 000

Total


26 850 000


19 900 000


Élaboration des plans de prévention des risques naturels (PPRN), information préventive et cartographie des risques d’inondation

Les crédits prévus concernent l’ensemble de la démarche relative à l’élaboration et la révision des PPRN (acquisitions de données, études…), les actions d’information préventive à la charge de l’État, l’information préventive réglementaire de l’État et la mise à jour des cartes des surfaces inondables prévues par l’article L.566-6 du code de l’environnement dans le cadre de la directive européenne inondation.


Démolition et mise en sécurité des parcelles acquises par l’État

Ces crédits permettent de financer les mesures annexes (démolitions, diagnostics, mise en sécurité…) des parcelles acquises par l’État au titre des mesures d’acquisition ou d’expropriation de biens situés en zone à risque et menaçant gravement les vies humaines (les frais liés à l’achat du bien sont comptabilisés parmi les dépenses d’investissement).


Études et travaux de confortement des digues domaniales

Les crédits prévus bénéficient aux ouvrages assurant une fonction de protection pour les personnes exposées à un risque d’inondation ou de submersion marine et dont l’État est propriétaire. La gestion des 850 km de digues domaniales (soit environ un dixième du parc français des ouvrages de protection) sera transférée aux autorités compétentes en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI) au plus tard le 28 janvier 2024.

Le FPRNM contribue au transfert en gestion de ces digues conformément aux dispositions de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM).


Campagnes de prévention

Les crédits prévus permettent de financer les campagnes nationales de prévention : la campagne pluie-inondation dans l’Hexagone et sa déclinaison dans les territoires ultra-marins, la campagne de prévention feux de forêt et celle relative aux obligations légales de débroussaillement. L’année 2024 verra la poursuite de la mise en œuvre des actions définies en 2023 à la suite des grands incendies de forêt de l’été 2022, en y intégrant les nouvelles dispositions de la loi de juillet 2023 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie.



dépenses d’ INVESTISSEMENT


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État


8 250 000


10 950 000

Total


8 250 000


10 950 000




DÉPENSES POUR IMMOBILISATIONS CORPORELLES



Acquisitions ou expropriations de biens et relogement portés par l’État

Les mesures d’acquisitions amiables et d’expropriations constituent un poste prioritaire d’utilisation des ressources du fonds. Elles concernent des biens des personnes physiques ou morales propriétaires, exposés à un risque menaçant gravement des vies humaines, et pour lesquels l’acquisition/expropriation est moins coûteuse que les moyens de sauvegarde et de protection des populations.


Pour ces mesures, les besoins sont révélés par l’identification principalement en cours d’année de situations répondant à ces critères.


La programmation pour les opérations réalisées par l’État repose sur l’avancement des programmes d’acquisitions ou expropriations déjà connus ainsi que sur la reconduction des dépenses moyennes constatées ces dernières années. D’autres acquisitions ou expropriations réalisées quant à elles par les collectivités locales sont comptabilisées en dépenses d’intervention.


Opérations de prévention du risque sismique pour les immeubles domaniaux utiles à la gestion de crise

Ces crédits prévus sont dédiés aux opérations de renforcement parasismique des immeubles domaniaux utiles à la gestion de crise situés en Guadeloupe et Martinique. Ces opérations s’inscrivent dans le cadre du plan séisme Antilles (PSA).




dépenses d’intervention

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux ménages


8 150 000


5 750 000

Transfert aux entreprises


15 850 000


24 150 000

Transfert aux collectivités territoriales



136 200 000



126 100 000

Transferts aux autres collectivités


9 700 000


13 150 000

Total



169 900 000



169 150 000


TRANSFERTS AUX MÉNAGES


Études et travaux de réduction de la vulnérabilité pour les biens des particuliers

Les crédits prévus sont dédiés au financement des études et travaux de réduction de la vulnérabilité pour les biens à usage d’habitations imposés par un PPRN approuvé, identifiés par un diagnostic dans le cadre d’un PAPI ou s’inscrivant dans le cadre du plan séisme Antilles (PSA).


Ce dispositif de financement est destiné à inciter à la mise en œuvre des mesures nécessaires pour réduire la vulnérabilité des personnes et des biens dont la situation, au regard des risques encourus, n’appelle pas de mesures de protection collective ou d’acquisition ou d’expropriation préventive ou qui ne sont pas éligibles au financement d’une telle mesure.


Des crédits sont également mobilisables pour la reconnaissance et le traitement des cavités souterraines représentant une menace grave pour les vies humaines.


Par ailleurs, le FPRNM peut également prendre en charge les frais de relogement temporaire des personnes évacuées dans le cadre des procédures d’acquisitions ou d’expropriations portées par l’État.


TRANSFERTS AUX ENTREPRISES


Études et travaux de réduction de la vulnérabilité des entreprises

Les financements décrits en transferts aux ménages peuvent également bénéficier aux entreprises de moins de vingt salariés. Le taux de subvention a été augmenté par décret en 2023 afin d’inciter les bénéficiaires potentiels à réaliser des travaux et à mieux correspondre aux prix constatés pour ceux-ci.


Études et travaux de confortement parasismique aux Antilles pour les HLM

Par ailleurs, ces crédits financent les études et travaux de confortement parasismique des HLM dans le cadre du plan séisme Antilles (PSA).


Financement des établissements publics fonciers (EPF) pour les acquisitions amiables

Enfin, les crédits mobilisés dans cette catégorie concernent le financement des EPF, qui ont le statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), pour l’acquisition amiable des biens gravement menacés ou sinistrés, au bénéfice des collectivités.


TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES


Études et actions de prévention dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par une collectivité territoriale

Ces crédits sont dédiés au soutien financier des actions de prévention/protection des risques naturels réalisées par les collectivités territoriales. Il s’agit du principal poste de dépenses du FPRNM (de l’ordre de 50 %).

Les subventions identifiées se décomposent en quatre ensembles d’actions :

  • le financement des études et actions de prévention du risque inondation, mis en œuvre principalement à travers les programmes d’action de prévention des inondations (PAPI), et les plans grands fleuves (PGF) ;

  • le financement d’opérations de mise en conformité sur les digues domaniales transférées en gestion aux collectivités, le plus souvent dans un plan Grand Fleuve, en particulier le Plan Loire Grandeur Nature (PLGN) ;

  • le financement des études et actions de prévention du risque sismique à travers le renforcement parasismique ou la reconstruction d’établissements scolaires dans le cadre du plan séisme Antilles ;

  • le financement des études et actions de prévention des risques naturels terrestres (mouvements de terrain, chutes de blocs, avalanches) et pouvant s’inscrire dans le cadre de StePRIM « stratégie pour la prévention des risques en montagne » ou programme d’actions de prévention des risques cavités (PAPRICA).

La priorité est donnée aux opérations s’inscrivant dans une démarche globale de prévention des risques, et ayant fait l’objet d’une analyse coût-avantages qui en démontre la pertinence.


Acquisitions ou expropriations de biens et relogement portés par les collectivités

Les crédits sont dédiés aux acquisitions amiables, expropriations, mesures annexes (démolition, mise en sécurité, diagnostics…) et frais de relogement qui sont portés par les collectivités locales. Les critères d’éligibilité sont identiques aux acquisitions et expropriations portées par l’État ou par les EPF (cf. supra).


Une part des crédits est mobilisée pour la poursuite des acquisitions ou expropriations de biens dans les Alpes-Maritimes à la suite de la tempête Alex de l’automne 2020.


TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS


Études et travaux de prévention du risque sismique sur les SDIS

Les crédits sont consacrés au financement des opérations de confortement parasismique des services départementaux d’incendies et de secours (SDIS) aux Antilles dans le cadre du plan séisme Antilles (PSA).


Études de connaissance des risques réalisées par certains établissements publics

Les crédits subventionnent des études de connaissance des risques réalisées par certains établissements publics administratifs (EPA).


Développement de la culture du risque en partenariat avec certaines associations

La mobilisation de ces crédits finance notamment le partenariat de long terme avec une association nationale sur le développement de la culture du risque, mesure identifiée dans le plan d’actions ministériel « Tous résilients face aux risques » en métropole comme en outre-mer, avec l’organisation en particulier de la journée nationale de la résilience inscrite dans le cadre de la journée internationale de la prévention des risques de catastrophe de l’ONU.


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2023

PLF 2024

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206)

9 405 497

9 405 497

9 405 497

9 405 497

Subventions pour charges de service public

9 405 497

9 405 497

9 405 497

9 405 497

Météo-France (P159)

3 850 000

3 850 000

3 850 000

3 850 000

Transferts

3 850 000

3 850 000

3 850 000

3 850 000

INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172)

2 131 257

2 131 257

2 131 257

2 131 257

Subventions pour charges de service public

2 131 257

2 131 257

2 131 257

2 131 257

GEODERIS (P181)

6 522 226

6 522 226

6 522 226

6 522 226

Subventions pour charges de service public

6 522 226

6 522 226

6 522 226

6 522 226

INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques (P181)

30 066 117

30 066 117

32 066 117

32 066 117

Subventions pour charges de service public

30 066 117

30 066 117

32 066 117

32 066 117

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (P181)

700 000 000

700 000 000

879 000 000

879 000 000

Subventions pour charges de service public

700 000 000

700 000 000

879 000 000

879 000 000

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

28 146 107

28 146 107

28 962 274

28 962 274

Subventions pour charges de service public

28 146 107

28 146 107

28 962 274

28 962 274

ONF - Office national des forêts (P149)

4 593 002

4 593 002

4 893 002

4 893 002

Subventions pour charges de service public

4 593 002

4 593 002

4 893 002

4 893 002

Total

784 714 206

784 714 206

966 830 373

966 830 373

Total des subventions pour charges de service public

780 864 206

780 864 206

962 980 373

962 980 373

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

3 850 000

3 850 000

3 850 000

3 850 000

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

0

0

 

Les financements apportés par ce programme aux opérateurs sont décrits dans la justification au premier euro. En dehors des trois opérateurs directement rattachés au programme (GEODERIS, INERIS, ADEME), les financements se rapportent à des opérateurs intervenant pour partie de leurs missions dans le champ de la prévention des risques :

  • ANSES : actions relatives à la qualité de l’air intérieur, aux nanomatériaux, aux radiofréquences, à l’amiante, aux perturbateurs endocriniens, au bruit, aux OGM, aux substances PFAS, aux règlements REACH et CLP et à l’évaluation des substances et produits biocides ;

  • CEREMA : les actions 2024 et leur financement seront déterminés en gestion ;

  • Météo-France : modernisation des moyens d’observation de la pluie (radar et stations de mesure in situ) nécessaires pour améliorer la prévision des crues ;

  • INRAE : appui à la prévision opérationnelle des crues et capitalisation des connaissances dans le domaine des inondations ;

  • BRGM : outre les missions du Département de prévention et de sécurité minière impliquant la gestion des installations hydrauliques de sécurité dans le cadre de l’après-mine (voir la justification au premier euro de l’action 11), interventions dans le domaine des mouvements de terrain, effondrements des cavités souterraines, séismes, volcanisme, maintenance d’outils informatiques, affleurements d’amiante, pollution des sols à la chlordécone, etc. Le BRGM assure en outre la maîtrise d’œuvre du site https ://www.georisques.gouv.fr, plateforme permettant de mieux connaître les risques sur le territoire et de fournir une information fiable aux acquéreurs d’un bien immobilier et aux locataires sous forme d’un état des risques englobant l’ensemble des risques naturels, technologiques ou miniers ainsi que les pollutions et nuisances sonores. Le transfert des charges de surveillance des anciennes concessions minières dites « perpétuelles » initié en 2021 et poursuivi sur plusieurs années entraîne des coûts de fonctionnement supplémentaires pour l’opérateur, qui nécessitent une augmentation de la subvention pour charges de service public dont tient compte la programmation 2024.

  • ONF : risques en montagne (avalanche, glaciers, risque torrentiel, mouvements de terrain), risques littoraux et incendies de forêts. Une revalorisation de la subvention est programmée pour 2024, pour conforter l’expertise et surtout renforcer prioritairement les capacités d’action du service de restauration des terrains en montagne (RTM) sur les sites déjà identifiés à risques et sur la prise en compte des risques d’origines glaciaire et périglaciaire (ROGP), qui vont s’accroître en raison du changement climatique.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2023

PLF 2024

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

 

 

966

268

 

40

 

 

1 065

270

 

45

GEODERIS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques

 

 

487

45

 

19

 

 

489

47

 

19

Total ETPT

 

 

1 453

313

 

59

 

 

1 554

317

 

64


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2023

1 453

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2023

 

Impact du schéma d'emplois 2024

101

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2024


Rappel du schéma d’emplois 2024 en ETP

1 554
 
 
101

 

Le schéma d’emploi des opérateurs du programme est de +101 ETP, soit +99 ETP pour l’ADEME et +2 ETP pour l’INERIS.