$@FwLOVariable(annee#2024)

$@FwLOVariable(numProg#205)

$@FwLOVariable(libelleProg#Affaires maritimes, pêche et aquaculture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Surveillance et sûreté maritimes

0

40 814 365

40 814 365

0

36 183 569

36 183 569

02 – Emplois et formations maritimes

0

34 760 041

34 760 041

0

36 458 259

36 458 259

03 – Innovation et flotte de commerce

0

105 283 676

105 283 676

0

105 283 676

105 283 676

04 – Action interministérielle de la mer

0

38 786 933

38 786 933

0

18 118 409

18 118 409

05 – Soutien et systèmes d'information

0

11 019 292

11 019 292

0

11 612 924

11 612 924

07 – Pêche et aquaculture

0

50 507 188

50 507 188

0

47 216 757

47 216 757

08 – Planification et économie bleue

0

19 661 509

19 661 509

0

19 661 509

19 661 509

Total

0

300 833 004

300 833 004

0

274 535 103

274 535 103




Évolution du périmètre du programme

   Principales évolutions

Le périmètre du programme 205 est inchangé par rapport à la LFI 2023.

 

   Modifications de maquette

Bien que le périmètre du programme 205 soit inchangé, il est à noter la bascule de 3 activités du programme 205 de l’action 1 vers les actions 3 et 5 par rapport à la LFI 2023.


Ces activités sont les suivantes :

  • Activité « Contrôle des navires - fonctionnement » basculée de l’action 1 à l’action 3 ;

  • Activité « Contrôle des navires - investissement » basculée de l’action 1 à l’action 3 ;

  • Activité « BEA Mer » basculée de l’action 1 à l’action 5.


 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+3 548 900

+3 548 900

+3 548 900

+3 548 900

Financement des emplois "Pêche" de FranceAgriMer

149 ►

 

 

 

+3 264 000

+3 264 000

+3 264 000

+3 264 000

Transfert des capitaineries des ports décentralisés vers la DGAMPA - clause de revoyure

203 ►

 

 

 

+284 900

+284 900

+284 900

+284 900

Transferts sortants

 

 

 

-160 000

-160 000

-160 000

-160 000

P205 v P217 Renforcement des moyens du SG pour amélioration qualité service rendu

► 217

 

 

 

-160 000

-160 000

-160 000

-160 000

 

Dans le cadre du PLF 2024, les transferts de crédits en base impactant le programme 205 sont les suivants :

  • transfert entrant en provenance du programme 203 d’un montant de 284 900 € destinés à couvrir les dépenses de développement des système d’information des capitaineries (action 1);

  • transfert entrant en provenance du programme 149 d’un montant de 3 264 000 € en AE et CP destinés au financement de la masse salariale et des frais de fonctionnement de 32 ETPT affectés à des missions pêche au sein de FranceAgriMer demeurés sur ce programme en 2023 (action 7);

  • transfert sortant vers le programme 217 d’un montant de 160 000 € correspondant à la contribution du programme 205 au renforcement des moyens du secrétariat général du pôle ministériel pour les sites de la Défense (action 5).

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2023

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2022
(RAP 2022)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2022 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

44 116 595

 

41 771 076

 

279 307 153

 

288 255 182

 

81 358 024

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP 2026

 

CP au-delà de 2026

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2023

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2024
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE antérieures à 2024

81 358 024

 

43 024 090
0

 

30 022 740

 

8 311 194

 

0

 

AE nouvelles pour 2024
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2024
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE nouvelles en 2024

300 833 004
12 250 000

 

231 511 013
12 250 000

 

39 755 824

 

26 486 728

 

3 079 439

 

Totaux

 

286 785 103

 

69 778 564

 

34 797 922

 

3 079 439

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024

 

 

CP 2024 demandés
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024
 

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP au-delà de 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

 

77,86 %

 

12,70 %

 

8,46 %

 

0,98 %

 

 

Justification par action

ACTION     (13,6 %)

01 – Surveillance et sûreté maritimes

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

40 814 365

40 814 365

9 750 000

Crédits de paiement

0

36 183 569

36 183 569

9 750 000


L’action 1 porte les crédits relatifs à la sécurité et de la sûreté maritime. Ces missions s’exercent principalement au titre de conventions internationales ratifiées par la France, notamment pour ce qui concerne la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS) et la prévention des pollutions marines (MARPOL).


En tant qu’État côtier, la France sécurise, avec le réseau des phares et balises (plus de 6 000 en métropole et outre-mer), les routes de navigation et les approches portuaires. Elle exerce une sauvegarde et une surveillance de la navigation maritime le long de ses côtes.


Elle organise la réception des alertes de détresse et la coordination de la recherche et du sauvetage maritime avec le réseau des centres opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) ainsi que la surveillance de la circulation maritime dans les zones de séparation de trafic, principalement en Manche et à la pointe bretonne.


Enfin, elle assure à destination des marins et usagers de la mer la diffusion de l’information nautique y compris les données météorologiques.


Toutes natures de crédits confondues, les crédits de l’action 1 se ventilent ainsi entre les sous-actions :




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

13 402 660

13 402 660

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

13 402 660

13 402 660

Dépenses d’investissement

15 925 535

11 294 739

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

15 925 535

11 294 739

Dépenses d’intervention

11 486 170

11 486 170

Transferts aux autres collectivités

11 486 170

11 486 170

Total

40 814 365

36 183 569

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Surveillance du trafic maritime (CROSS) : 4,39 M€ en AE et CP

Les CROSS exercent une veille radioélectrique permanente et gèrent les appels du numéro d’urgence 196. Ils reçoivent et traitent les alertes de détresse et coordonnent les interventions de recherche et de sauvetage en cas de sinistre avéré. Ce sont aussi des centres d’assistance maritimes, de diffusion des renseignements de sécurité maritime, de surveillance de la navigation et du trafic maritime et des pollutions marines. Véritable guichet unique, le CROSS est un service intégré qui mutualise entre toutes les missions qu’il réalise ses coûts de fonctionnement.

Le fonctionnement courant des sept CROSS de métropole et de l’outre-mer (Martinique et Réunion) ainsi que des deux centres spécialisés du Pacifique (Nouméa et Papeete) est financé par des crédits délégués aux directions interrégionales de la mer, directions de la mer outre-mer et services des affaires maritimes.

Ces crédits incluent les dépenses de maintien en condition opérationnelle (MCO) des équipements radars (6 radars côtiers), de télécommunications et des systèmes d’information et d’exploitation, permettant de répondre aux obligations de rapportage institués par plusieurs directives européennes. Il est à noter que les CROSS opèrent un réseau public comprenant 80 sites où sont installés plus de 400 équipements radioélectriques afin de protéger et garantir les communications entre les navires.

Ce budget supporte également les dépenses réalisées par le biais de conventions et de partenariats, telle l’accord avec le Royaume-Uni pour la diffusion en Manche des renseignements de sécurité maritime par Navtex (à partir de la station anglaise de Niton).

Il prévoit par ailleurs le financement du fonctionnement du centre français de traitement des alertes de détresse COSPAS-SARSAT (FMCC – French Mission Control Centre) et la contribution annuelle de la France au fonctionnement du centre spécialisé de Nouméa, dans le cadre de la convention signée avec l’office des postes et télécommunications (OPT) de Nouvelle-Calédonie.


Signalisation maritime : 7,84 M€ en AE et CP

L’Armement des Phares et Balises (APB) assure l’ensemble des opérations de transport et de manutention pour les établissements de signalisation maritime (ESM) en mer.

Le budget de fonctionnement de l’APB (4 M€ en AE et CP) représente des dépenses liées à l’exploitation des navires, aux prestations des sociétés de classification indispensables au renouvellement du permis de navigation, à la formation du personnel, aux achats et remplacements de matériels de protection individuelle ainsi qu’aux dépenses de fonctionnement du siège de l’APB situé à Quimper.

Cette ligne de crédits porte également les dépenses de fonctionnement des services locaux des Phares et Balises de métropole et d’outre-mer qui permettent le fonctionnement et le maintien en conditions opérationnelles des 6 100 établissements de signalisation maritime. Ils prévoient l’achat de matériaux de génie civil pour les réparations courantes, l’entretien des ateliers techniques et des bâtiments, l’acquisition des moyens de fonctionnement et d’équipement des agents (véhicules techniques, équipements de protection individuels des personnels, etc.). Ils couvrent également la formation des agents. Le financement des opérations lourdes de rénovation des édifices vétustes, de travaux de génie civil et de remplacement de pièces de structures est prévu. Il s’agit également, dans certains cas précis et limités, d’opérations patrimoniales sur les phares et maisons feux visant à accompagner leur préservation, leur transfert et leur reconversion, avec une stratégie de valorisation visant à favoriser le partage et la conservation des ouvrages historiques (grands phares du littoral).

Des accords-cadres de fourniture de matériels sont également conclus par l’administration centrale afin de bénéficier de conditions tarifaires plus avantageuses et de mener une politique technique d’harmonisation des matériels. Ils sont exécutés par les services du littoral afin de prendre en compte les aspects opérationnels inhérents à ces achats. Il s’agit notamment des marchés de fournitures de chaînes, de pièces détachées de bouées, de systèmes de cartes électroniques, d’équipements de gestion d’énergie, de sources lumineuses nouvelles générations.


Systèmes d’information « Surveillance maritime » : 0,87 M€ en AE et CP

Ces crédits sont destinés à assurer le maintien en condition opérationnelle des systèmes d’information relatifs à la surveillance maritime, au suivi des matières dangereuses et à l’échange de données avec les autres États membres.


Capitaineries des ports : 0,30 M€ en AE et CP

Dans le cadre de la création de la DGAMPA, l’organisation et le fonctionnement des capitaineries, des ports où l’autorité investie du pouvoir de police portuaire est exercée par l’État, ont fait l’objet d’un transfert au profit de la nouvelle direction générale.

0,30 M€ sont destinés à couvrir les dépenses de fonctionnement « métiers » des 28 capitaineries concernées réparties sur le territoire métropolitain et ultramarin où exercent 177 agents en charge de missions de sécurité et de police.



DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


Surveillance du trafic maritime (CROSS) : 6,29 M€ en AE et 3,36 M€ en CP

Portées ces dernières années par les crédits du plan de relance, les dépenses d’investissement sont essentielles pour maintenir en état les CROSS et leurs équipements associés.

Les crédits de cette ligne devront permettre de financer, notamment, la rénovation de la tour du Stiff (tour béton de 70 mètres construite en 1980) sur l’île d’Ouessant (29). Particulièrement exposée aux intempéries, cette tour constitue l’unique moyen de surveillance et de communication du large de la pointe du Finistère pour garantir la sécurité de la navigation et la prévention des pollutions marines.


Signalisation maritime : 7,63 M€ en AE et 5,94 M€ en CP

Pour ce qui concerne l’APB, ces crédits sont destinés en premier lieu aux travaux de gros entretiens (carénage, rénovation motorisation, travaux sur installations hydrauliques, etc.), interventions nécessaires pour éviter des traitements curatifs plus coûteux pouvant impliquer des immobilisations prolongées des baliseurs et plates-formes de chantier.

En second lieu, le plan de modernisation des affaires maritimes présente un volet important en matière de moyens nautiques de l’APB. Il s’agit de remplacer 17 unités par 9 navires polyvalents, performants tant sur le plan technique que sur le plan environnemental. Les opérations de renouvellement de la flotte des affaires maritimes se poursuivront en 2024 avec le renouvellement d’un nouveau baliseur côtier (Saint-Nazaire) à hauteur de 5 M€.

Les autres crédits d’investissements concernent les opérations de remise à niveau, d’amélioration des technologies et de modernisation des infrastructures et matériels des établissements de signalisation maritime (ESM), qui nécessitent l’acquisition de pièces techniques importantes (optiques de phares, systèmes de solarisation, pylônes, etc.). De plus, les programmes et technologies en service requièrent également des opérations de maintenance et des mises à jour. Dans le cadre du plan de modernisation des affaires maritimes, des actions d’investissement sur des technologies d’avenir seront menées, afin de positionner la France dans les pays les plus avancés en matière de nouvelles formes de signalisation maritime. Il s’agit :

  • de la poursuite du plan quinquennal de déploiement d’un système d’identification automatique des aides à la navigation les plus sensibles porté par le réseau interministériel de l’État (RIE) ;

  • de poursuivre le remplacement des soubassements à mercure des phares par des systèmes innovants;

  • de doter les services d’un outil de pilotage de leur activité performant et efficace. Le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) apporte une expertise dans le domaine maritime et réalise, pour le compte des Phares et Balises, les études, documentations et veilles relatives aux systèmes d’information, au patrimoine, et à l’amélioration des matériels (efficience, moindre coût environnemental, modernisation des automatismes, des systèmes énergétiques, des optiques des phares) et de la gestion du parc des ESM;

  • De doter les usagers de nouveaux outils d’aides à la navigation disponibles facilement (sur tablettes) et accessibles (aides à la lecture du balisage, informations sur sa disponibilité etc.). Le développement de tels outils se poursuit en coopération avec le Service hydrographie et océanographique de la marine (SHOM) et l’office français de la biodiversité (OFB).


Systèmes d’information « Surveillance maritime » : 2 M€ en AE et CP

La DGAMPA assure la maîtrise d’ouvrage du guichet unique maritime et portuaire (GUMP) tel que prévu par le règlement UE 2019-1239. Il constituera l’interface entre le navire et le port pour satisfaire aux obligations déclaratives d’entrée et de sortie du port. Il est fondamental pour ne pas compromettre le traitement des escales et engendrer de lourdes conséquences pour l’exploitation des ports, le transport des personnes et le transit des marchandises.

Le règlement prévoit une mise en service opérationnel en août 2025. La conception et le développement de ce système de première importance sont estimés à 2 M€ sur l’exercice 2024.

Le GUMP est un chantier majeur de simplification administrative afin d’accompagner la compétitivité des ports et l’efficience du transport maritime.



DÉPENSES D’INTERVENTION


Signalisation maritime : 0,99 M€ en AE et CP

Ces crédits sont dédiés à une convention passée avec le CEREMA ainsi qu’au financement de la restauration du phare de Cordouan.


Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) : 10,50 M€ en AE et CP

La société nationale de sauvetage en mer (SNSM), association reconnue d’utilité publique, est un partenaire indispensable de l’État pour la réalisation de la mission de secours en mer.

Elle recevra en 2024 un montant de subvention ajusté en fonction de la progression du produit des taxes affectées à l’association (fraction de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel et de la taxe « éolienne »).


 

ACTION     (11,6 %)

02 – Emplois et formations maritimes

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

34 760 041

34 760 041

0

Crédits de paiement

0

36 458 259

36 458 259

0


Le programme apporte un soutien financier aux structures de formation secondaire maritime (CAP-BAC professionnel BTS) dispensée dans les 12 lycées professionnels maritimes (LPM) ainsi que dans les centres agréés en outre-mer. Ces structures préparent essentiellement aux métiers de la pêche et à quelques métiers du transport maritime. Chaque LPM dispose d’une offre de baccalauréat professionnel en 3 ans. Les lycées disposent également de classes de BTS.


La formation supérieure est assurée au sein de l’école nationale supérieure maritime (ENSM), opérateur du programme, qui prépare principalement aux carrières d’officier de la marine marchande et délivre le titre d’ingénieur.


Le programme porte par ailleurs une action sociale et médicale en faveur des marins et futurs marins. Des bourses d’enseignement sont versées à certains élèves des LPM.


Le programme finance également le fonctionnement du service de santé des gens de mer, qui assure la médecine de santé au travail des marins et qui a la responsabilité de délivrer les certificats d’aptitude pour embarquer.


Enfin, l’action vise le soutien aux associations d’accueil des marins dans les ports, ou qui agissent pour aider les marins sans emploi, dans le cadre des dispositions prévues par la convention du travail maritime de l’organisation internationale du travail. Les moyens consacrés à ce soutien constituent un complément au financement principal qui est issu d’une partie des taxes portuaires.


Toutes natures de crédits confondues, les crédits de l’action 2 se ventilent ainsi entre les sous-actions :



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

25 850 000

25 848 717

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

800 000

798 717

Subventions pour charges de service public

25 050 000

25 050 000

Dépenses d’investissement

990 041

2 689 542

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

990 041

689 542

Subventions pour charges d'investissement

 

2 000 000

Dépenses d’intervention

7 920 000

7 920 000

Transferts aux ménages

1 090 000

1 090 000

Transferts aux collectivités territoriales

6 620 000

6 620 000

Transferts aux autres collectivités

210 000

210 000

Total

34 760 041

36 458 259

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Formation initiale des marins - École nationale supérieure maritime (ENSM) : 25,05 M€ en AE et CP

L’École nationale supérieure maritime (ENSM), unique opérateur du programme, reçoit une subvention pour charges de service public de 25,05 M€ en AE et CP.


Aides et protection du monde maritime : 0,80 M€ en AE et CP

Des crédits sont destinés aux opérations de communication vis-à-vis des marins concernant les titres et formations. Les titres des marins délivrés doivent être revalidés tous les 5 ans, et 50 000 titres sont délivrés chaque année, avec une tendance à la hausse à la suite de l’évolution des obligations liées à la convention internationale de l’organisation maritime internationale, notamment l’incorporation du secteur de la pêche. Un processus de numérisation des titres a été initié dans le cadre de la simplification des démarches administratives dans les secteurs maritimes (Comité interministériel de la mer de 2014) et permet de ne plus avoir recours à l’imprimerie nationale, qui était chargée de l’édition des titres. La prochaine étape de modernisation consistera en la dématérialisation du processus de délivrance des titres.

Dans le cadre d’une convention pluriannuelle, le financement du centre de consultations médicales maritimes (CCMM) permet de mettre à disposition un service permanent et gratuit pour les navigants, de consultations et d’assistance télé-médicales pour tout navire en mer. Le CCMM assure pour la France, depuis 1983 (environ 3 000 téléconsultations réalisées), une prestation d’assistance, le plus souvent par satellite, avec transmission d’images, d’électrocardiogrammes et de vidéos. La réponse médicale est assurée en continu par les médecins dont l’activité est dédiée au CCMM aux heures ouvrables, par le médecin régulateur du SAMU aux autres moments et, si besoin, par le médecin d’astreinte. Divers praticiens sont régulièrement sollicités pour formuler des avis spécialisés.



DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


Formation initiale des marins - École nationale supérieure maritime (ENSM) : 2 M€ en CP

L’école bénéficie également d’une subvention d’investissement de 2 M€ en CP conformément à l’orientation donnée à l’issue du Fontenoy du maritime d’augmenter le nombre d’officiers de la marine marchande (AE budgétées en LFI 2023).


Aides et protection du monde maritime : 0,99 M€ en AE et 0,69 M€ en CP

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de modernisation des affaires maritimes, sont programmées les dépenses nécessaires à la poursuite de la dématérialisation généralisée des procédures « gens de mer/formation » : adaptations nécessaires au portail à destination des armateurs, refonte des applications Agenda et développement des modules de dématérialisation tournés vers les usagers (applications dans le domaine de la formation maritime : Item et Amfore). Il s’agit de s’adapter aux besoins des utilisateurs, et développer de nouvelles télé-procédures. Ces applications contribuent également à la simplification de la relation usager/administration, et sécurisent le processus de formation et de délivrance des titres (simplification et sécurisation des échanges d’informations, planification des sessions, inscription des candidats, enregistrement du suivi et de l’acquisition des modules de formation).

Pour les armateurs, ces applications représentent un vecteur de réforme du permis d’armement, avec de nouvelles modalités de déclaration des équipages par les armateurs, le principe de contrôles a posteriori, dans le respect du principe « Dites-le-nous une fois ».

Le service de santé des gens de mer (SSGM) a la responsabilité de délivrer les certificats d’aptitude pour embarquer. Il assure la médecine de santé au travail des marins. Les crédits permettent le fonctionnement du SSGM, organisé en 44 points de consultations sur le littoral métropolitain et des Outre-mer, chaque équipe couvrant un secteur plus ou moins étendu en fonction du nombre de marins et des distances à parcourir. Ces crédits servent également à l’achat de tests et de matériels médicaux. Des crédits sont prévus pour la maintenance du système d’information médical du SSGM.


DÉPENSES D’INTERVENTION


Formation initiale des marins - Lycées professionnels maritimes et autres centres de formation : 6,71 M€ en AE et CP

La formation initiale des marins est dispensée par les lycées professionnels maritimes (LPM), et des centres outre-mer et privés.

Les subventions (4,59 M€ en AE et en CP) aux douze lycées professionnels maritimes (LPM) permettent d’assurer les obligations du face-à-face pédagogique, la mise en œuvre des stages professionnels destinés aux élèves et rendus obligatoires par les obligations de sécurité à bord des navires (lutte contre l’incendie, communications radio,formations médicales, gestion des situations d’urgence, etc.). Ces subventions sont revues à la hausse afin d’intégrer les revalorisations du point d’indice.

En complément de ces subventions versées aux LPM, 1 M€ en AE et CP sera consacré au financement de la gratification des périodes de formation en milieu professionnel mise en place dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle.

Des crédits (0,09 M€ en AE et CP) sont également destinés à la formation continue des personnels des LPM (dans les domaines techniques, évolutions de la réglementation, soutien à l’organisation de formateurs internes pour encourager le travail en réseau dans le cadre des stages obligatoires prévus au référentiel des baccalauréats professionnels maritimes).

Des crédits (0,72 M€ en AE et CP) sont également employés pour subventionner les établissements offrant une formation maritime secondaire agréée en l’absence de LPM, notamment en outre-mer où cinq établissements accueillent environ 600 élèves chaque rentrée. Des établissements privés d’enseignement maritime agréés en métropole sont également concernés par cette action.

Enfin, diverses autres subventions sont versées à des organismes de formation, notamment à l’Unité de concours et d’examens maritimes (UCEM), qui organise les examens maritimes (0,042 M€ en AE et CP).


Formation initiale des marins - Aides aux élèves des LPM : 0,90 M€ en AE et CP


Le financement des aides aux élèves boursiers des LPM, dont la proportion dépasse régulièrement les 50 % dans l’enseignement maritime secondaire (contre environ 36 % dans les établissements d’enseignement gérés par le ministère de l’Éducation nationale), représente une priorité de l’action. Les barèmes applicables sont identiques à ceux qui existent dans l’éducation nationale et dans les lycées professionnels agricoles.

Des crédits sont également utilisés pour assurer la présence d’assistantes sociales au sein des établissements, dans des missions médico-sociales, notamment la prévention contre les addictions.

Cette ligne de dépenses a été augmentée de 0,20 M€ en 2024 sous enveloppe. Cette augmentation est effective dès 2023 pour répondre au besoin et à la revalorisation des bourses à compter de la campagne 2023/2024, notamment concernant les bourses de l’enseignement supérieur maritime court.


Formation continue des marins : 0,19 M€ en AE et CP

Ces crédits concernent essentiellement les subventions accordées dans le cadre de la formation continue via l’agence de services et de paiement (ASP) afin de couvrir la rémunération d’environ 250 stagiaires chaque année et de près de 1 250 mois de stage de formation continue. La subvention versée par l’intermédiaire de l’ASP sert à rémunérer les formations continues des demandeurs d’emploi qui ont épuisé toutes les autres voies possibles de prise en charge de leur formation. Ces dépenses sont comptabilisées par année civile mais courent sur 18 mois.


Aides et protection du monde maritime : 0,12 M€ en AE et CP

Des subventions sont destinées aux associations d’accueil des marins dans les ports dans le cadre des dispositions prévues par la convention du travail maritime de l’Organisation internationale du travail (0,05 M€) en vue notamment de soutenir plusieurs dépenses d’investissement en matériel nécessaires à ces associations, ou encore de l’abondement du fonds de solidarité destinés aux marins abandonnés (0,03 M€) et plus globalement aux associations de marins (0,04 M€).

 

ACTION     (35,0 %)

03 – Innovation et flotte de commerce

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

105 283 676

105 283 676

0

Crédits de paiement

0

105 283 676

105 283 676

0


Le transport maritime est une activité confrontée à une concurrence internationale particulièrement vive. Dans sa volonté de soutenir cette activité, l’État s’est assigné un triple objectif à travers les aides budgétaires à la flotte de commerce :

  • renforcer la compétitivité économique des entreprises de transport maritime face à la concurrence internationale et, par conséquent, maintenir et développer les activités maritimes dont le centre de décision effectif est situé sur le territoire français ;

  • soutenir l’emploi maritime par des dispositifs d’allègement de cotisations sociales ;

  • favoriser la qualité du pavillon français et l’amélioration de la sécurité maritime grâce au renouvellement et à la modernisation de la flotte de commerce.


Les crédits de l’action 3 sont alloués (i) à la prise en charge des pensions et retraites de la Compagnie générale maritime et financière (CGMF), (ii) à deux dispositifs de soutien à la flotte (exonérations de cotisations patronales et remboursement de cotisations salariales), (iii) ainsi qu’au contrôle des navires au titre de l’État du port.


(i) La contribution du programme 205 à la compagnie générale maritime et financière (CGMF) – dont l’unique actionnaire est l’État – est destinée au financement :

  • de la caisse de retraite de la CGMF, dans le but d’apporter un complément de retraite aux personnels de l’ancienne compagnie générale maritime (CGM) privatisée en 1996 et de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) liquidée en 2015 ;

  • du comité de gestion des risques d’accidents du travail (CGRAT), pour le paiement des rentes d’accident de travail et de trajet des personnels de l’ancienne CGM.

La baisse annuelle des crédits est liée à la diminution progressive du nombre des ayants-droits puisque ce régime n’admet plus de nouveaux pensionnaires.


(ii) Le dispositif d’exonération de cotisations patronales prévu à l’article L.5553-11 du code des transports s’adresse aux entreprises employant des gens de mer affiliés à l’établissement national des invalides de la marine (ENIM), sur des navires de commerce battant pavillon français, ou communautaire, ou de l’Espace économique européen, affectés à des activités de transport maritime, et soumis à concurrence internationale.

Ce dernier consiste en la compensation, auprès des caisses d’assurance sociale (UNEDIC, ACOSS, ENIM) de :

  • l’exonération des cotisations patronales relatives à la maladie, la vieillesse ;

  • l’exonération des cotisations patronales relatives aux allocations familiales ;

  • l’exonération des cotisations sociales patronales relatives à l’assurance chômage.

L’augmentation des crédits alloués à ce dispositif témoigne de la dynamique de l’emploi de marins français, et de l’accroissement de la flotte sous pavillon français.


(iii) Le dispositif de soutien aux entreprises d’armement maritime (SEAM) mis en place pour trois ans (2022 à 2024) à compter du 1er janvier 2022, complète le dispositif précité. Ce dernier reconduit et élargit l’aide gouvernementale exceptionnelle accordée en 2021 aux entreprises d’armement maritime effectuant du transport international de passagers. Le SEAM a été conçu comme une mesure de compétitivité et de soutien à l’emploi, en période de sortie de crise, au bénéfice du secteur maritime. Cette aide s’adosse au dispositif d’exonération des cotisations patronales détaillé ci-dessus, et constitue un versement direct et semestriel aux entreprises éligibles d’un montant équivalent aux cotisations salariales (part ENIM, CSG-CRDS) dont elles s’acquittent.


Par ailleurs, le Comité interministériel de la mer (CIMER) de 2022 a acté l’affiliation obligatoire à l’ENIM de l’ensemble des gens de mer résidents en France et embarqués sur des navires immatriculés au registre de Wallis-et-Futuna du pavillon français. Cette mesure rend éligibles aux dispositifs d’exonération de cotisations patronales et de SEAM près de 250 personnels employés par des armateurs à la croisière. L’affiliation de ces marins génère un surcoût indirect pour l’action 3 (l’affiliation à l’ENIM ouvrant le bénéfice potentiel des dispositifs de soutien cités en (ii) et (iii), réparti entre les deux dispositifs précités.


Enfin, depuis 2023, l’action 3 porte les crédits relatifs au contrôle des navires au titre de l’État en port. Le Memorandum d’entente de Paris et la directive européenne 2009/16/CE prévoient en effet l’obligation pour chaque État membre d’effectuer un nombre déterminé d’inspections des navires battant pavillon étranger faisant escale dans les ports de cet État.


Toutes natures de crédits confondues, les crédits de l’action 3 se ventilent ainsi entre les sous-actions :






 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

860 180

860 180

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

860 180

860 180

Dépenses d’intervention

104 423 496

104 423 496

Transferts aux entreprises

104 423 496

104 423 496

Transferts aux autres collectivités

 

 

Total

105 283 676

105 283 676

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Contrôle des navires : 0,86 M€ en AE et CP

Ces crédits portent les dépenses de fonctionnement des 16 centres de sécurité des navires (CSN) répartis sur le littoral, services en charge du contrôle de l’État du pavillon et de l’État du port gérés au niveau des services déconcentrés.

Il s’agit des dépenses en matière d’immobilier (loyers et charges, énergie), de frais de mission des agents ainsi que des dépenses d’analyses en laboratoire (contrôle des émissions d’oxydes de soufre des carburants par exemple). Ils incluent également des actions internationales ou centralisées pour le contrôle des navires. L’adhésion annuelle aux trois memoranda régionaux (ou MoU pour memorandum of understanding : accords entre nations maritimes visant à harmoniser les contrôles des navires) MoU Paris, MoU Océan Indien et MoU Caraïbes, relatifs à l’organisation et à l’harmonisation des contrôles des navires étrangers dans les ports français, est l’opportunité de mettre en commun les données internationales de suivi des navires, et identifier plus efficacement ceux devant faire l’objet d’inspections approfondies. En particulier, l’adhésion au MoU de Paris donne accès à la base THETIS pour le contrôle des navires (obligations communautaires, directive 2009/16/CE). Les actions centralisées permettent également de conduire les marchés nationaux d’analyses pour les hydrocarbures et les eaux de ballast, que les services locaux utilisent. Enfin, le maintien en conditions opérationnelles de la base « GINA » (système de gestion des inspections des navires sous pavillon français), où sont enregistrés 10 000 navires professionnels français, permet également de planifier les visites et contrôles réalisés. La base doit être mise à jour pour tenir compte des évolutions réglementaires qui impactent les modalités de visite et la délivrance des certificats. Elle doit également être modernisée pour faciliter le travail des agents et optimiser le suivi des missions par les services en charge du contrôle de l’activité et de la stratégie. Il est également prévu que cette application puisse fournir des certificats dématérialisés aux usagers.



DÉPENSES D’INTERVENTION


Compléments retraites et rentes d’accidents du travail (CGMF) : 6,78 M€ en AE et CP

La compagnie générale maritime et financière (CGMF) est une société en charge du portage et de la gestion des engagements financiers et sociaux de la compagnie générale maritime (CGM) et de la société nationale maritime Corse-Méditerranée (SNCM). La contribution du programme à la CGMF est destinée au financement :

  • de la caisse de retraite de la CGMF, afin de permettre aux pensionnés de percevoir les mêmes retraites que celles prévues par le protocole n° 1 du 24 avril 1979 et n° 2 du 16 mai 1979 conclu par l’État et la CGMF ;

  • du comité de gestion des risques d’accidents du travail (CGRAT), prenant en charge les rentes d’accidents du travail survenus avant 1979.


Dispositifs d’aide à la flotte de commerce (ENIM, ACOSS, UNEDIC) : 67,44 M€ en AE et CP

L’exonération des contributions patronales au bénéfice des armateurs en situation de concurrence internationale pour leurs navires battant pavillon français et communautaire, est prévue par l’article L. 5553-11 du code des transports.

L’exonération porte sur les contributions patronales suivantes :

  • Cotisations « vieillesse et prévoyance » (ENIM pour le volet ultramarin et ACOSS pour le volet métropolitain);

  • Cotisations « chômage » auprès de l’UNEDIC;

  • Cotisations « allocations familiales » auprès de l’ACOSS.


Dispositif de soutien à l’emploi maritime : 30,20 M€ en AE et CP

Le dispositif de soutien aux entreprises d’armement maritime (SEAM) est reconduit en 2024 et son montant est revalorisé pour être porté à 30,20 M€. Ce montant intègre les armements de Wallis et Futuna à hauteur de 1,5 M€.


 

ACTION     (12,9 %)

04 – Action interministérielle de la mer

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

38 786 933

38 786 933

0

Crédits de paiement

0

18 118 409

18 118 409

0


L’action civile de l’État en mer (AEM) revêt des formes diverses : police, réglementation des pêches, sécurité maritime, sauvegarde des personnes et des biens, missions techniques. Les 45 missions assignées à l’AEM sont prises en charge, à des degrés divers, par une dizaine de ministères. Le ministère chargé de la mer participe à plus de 40 missions, et en coordonne une quinzaine. Dans ce cadre, les services relevant de la direction des affaires maritimes mettent en œuvre les politiques relatives :

  • au contrôle et à la surveillance des activités maritimes : les affaires maritimes sont habilitées au titre de l’ensemble des polices spéciales en mer (police des pêches, police de la navigation, de la sécurité des navires, des épaves, police de l’environnement) et agissent pour le compte des différents ministères intéressés. Cette mission connaît une montée en puissance importante depuis 2015 ;

  • au contrôle de l’environnement marin : police encore jeune mais en pleine expansion depuis 2015 ;

  • au contrôle et à la surveillance des pêches maritimes : depuis ces dernières années, faisant suite notamment à la montée en puissance de l’Agence européenne de contrôle des pêches (AECP) et compte tenu d’exigences communautaires réglementaires de plus en plus importantes, la mission de contrôles des pêches s’est renforcée.


Dans ce contexte, les personnels et les unités du dispositif de contrôle et de surveillance des affaires maritimes (DCS) jouissent d’un statut d’acteurs incontournables du contrôle des pêches en mer comme à terre, en particulier dans le cadre des plans de contrôles conjoints communautaires (cabillaud, thon rouge) mis en œuvre sous l’égide de l’AECP et impliquant les différents États membres concernés par ces pêcheries sensibles.

Le dispositif de contrôle et de surveillance s’articule autour de deux composantes, d’une part un dispositif hauturier composé à partir de 2022 de quatre patrouilleurs basés en métropole, ainsi que d’un cinquième patrouilleur basé à La Réunion (l’Osiris II) dédié à la surveillance des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et d’autre part, un réseau d’unités littorales des affaires maritimes (ULAM) qui, à l’échelon départemental à terre et en mer, participent au contrôle des activités maritimes côtières dans leur diversité. L’ensemble de ces moyens nautiques assure des missions de surveillance et contrôle des pêches (60 % de l’activité), selon une réglementation européenne très évolutive et prégnante, ainsi que d’autres missions de surveillance (environnement marin, navigation, activités de plaisance) et prévention des pollutions, assistance et sauvetage en mer (40 % de l’activité).

Le dispositif entre aussi dans le cadre du plan de modernisation AM2027. D’une manière générale, l’ensemble des contrôles est organisé par ciblage grâce à deux centres opérationnels : le centre national de surveillance des pêches (CNSP) et le centre d’appui au contrôle de l’environnement marin (CACEM). Une start-up d’État constituée de 5 personnes travaille à la réalisation d’un tel système basé sur l’analyse de données numériques (Projet « MonitorFish - MonitorEnv »). L’outil de rapportage des activités des unités du DCS y contribue également (« RapportNav »).


Le « dispositif POLMAR » (POLlution MARine) est une organisation instituée en France en 1978, à la suite de la catastrophe de l’Amoco Cadiz sur les côtes de Bretagne, et a été renforcée depuis les accidents de l’Érika (1999) et du Prestige (2002) afin de mieux lutter contre la pollution et renforcer la coordination. Le dispositif Polmar comprend un volet marin ORSEC Polmar/Mer activé par les préfets maritimes lorsqu’une intervention en mer est nécessaire, et un volet terrestre ORSEC Polmar/Terre activé par les préfets des départements concernés par la pollution, sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, en cas de pollution importante sur le littoral ou menaçant de l’atteindre. L’action du programme vise dans le cadre Polmar/Terre, d’une part, au renouvellement et à l’entretien des stocks des centres de stockage de matériels de lutte anti-pollution (8 centres interdépartementaux en métropole et 6 centres outre-mer nécessitent un entretien régulier des bâtiments, matériels), et d’autre part, à soutenir l’action des préfets et des maires, responsables de la préparation et de la conduite de la lutte antipollution. A ce titre, le programme finance l’organisation d’exercices et d’actions de formation et de sensibilisation à destination des élus et des administrations territoriales.

La modernisation du dispositif, au programme du projet AM 2022 et AM 2027, a abouti en 2020 à la création d’un pôle national d’expertise Polmar/Terre, positionné à Brest, dont la mission est d’appuyer l’action de l’ensemble des autorités et intervenants concernés par la lutte contre les pollutions marines depuis la terre. Dans un souci d’efficience opérationnelle et logistique, et du fait également de la raréfaction des moyens humains disponibles, il est nécessaire de concentrer la gestion (connaissance, maintenance et logistique) des matériels POLMAR Terre sur un nombre plus réduit d’implantations.

Cette concentration implique à partir de 2023 des transferts de matériels, ainsi que des investissements immobiliers conséquents pour permettre le renforcement des capacités de stockage et d’intervention de certains centres POLMAR. Un programme d’investissement sur 5 ans a également été défini pour moderniser certains matériels vieillissants et pour adapter la composition des stocks à l’évolution des besoins de protection, tels qu’ils sont définis dans les plans POLMAR Terre départementaux. Ce programme permettra également d’acquérir des matériels innovants de protection et de récupération.


Toutes natures de crédits confondues, les crédits de l’action 4 se ventilent ainsi entre les sous-actions :



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

8 635 103

8 635 103

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

8 635 103

8 635 103

Dépenses d’investissement

29 975 648

9 307 124

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

29 975 648

9 307 124

Dépenses d’intervention

176 182

176 182

Transferts aux autres collectivités

176 182

176 182

Total

38 786 933

18 118 409

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

 

Dispositif de contrôle et de surveillance (DCS) : 7,10 M€ en AE et CP

Les services du littoral (unités littorales des affaires maritimes des DDTM, ou navires hauturiers des directions interrégionales de la mer) bénéficient d’une dotation évaluée par catégorie de navires en fonction de leur coût de fonctionnement et d’entretien.

Des crédits sont ouverts pour des actions transversales concernant la formation et le maintien des compétences des agents, l’achat d’équipements divers, le financement de la communication satellitaire entre le CROSS ETEL et les patrouilleurs basés en métropole, ainsi que la maintenance des systèmes d’information pour le contrôle des pêches. Un marché multi-attributaire pluriannuel de surveillance des pêches par drone aérien a été notifié en 2020, et le lancement d’un nouveau marché de communication satellitaire pour les patrouilleurs est à l’étude. Ces crédits sont également utilisés pour le fonctionnement du patrouilleur austral OSIRIS.

Par ailleurs, des moyens sont consacrés aux services en charge des cultures marines dans les DML (moyens de fonctionnement et investissements pour le contrôle des cultures marines - conchyliculture par exemple - ou pour les contrôles en cas de crise sanitaire).

Il est à noter que 1,2 M€ en AE et CP de cette ligne de dépenses doit permettre de couvrir la contribution du programme 205 à l’affrètement de deux navires de sauvetage pour la Manche mer du Nord décidé en RIM le 30 novembre 2022 et reconduit en 2024.

 

Plan Polmar terre : 1,54 M€ en AE et CP

Le fonctionnement des centres interdépartementaux de stockage, notamment l’entretien des bâtiments (rénovation de hangars pour abriter les matériels et les protéger de la chaleur excessive comme de l’humidité, réfection des toitures, aménagement des abords et aires de stockage, aménagements des locaux), permet de maintenir les matériels en conditions de fonctionnement, en cas de nécessité.

Les centres peuvent également acquérir de petits matériels pour les centres sur marchés nationaux (marché d’équipements et de protections individuelles, petits outillages) ou par commandes locales (palettes, bacs de stockage, racks de rangement).

 

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

Dispositif de contrôle et de surveillance (DCS) : 27,16 M€ en AE et 7,10 M€ en CP

Ces dépenses d’investissement permettent le renouvellement des moyens nautiques du DCS (ULAM ou unités littorales des affaires maritimes, patrouilleurs) et l’acquisition d’un nouveau patrouilleur hauturier des affaires maritimes.

Ce nouveau patrouilleur, pour lequel seront mobilisés 25 M€ en AE et 5 M€ en CP, est destiné à remplacer le patrouilleur des affaires maritimes (PAM) IRIS désormais obsolète. Cette acquisition finalise le plan de modernisation et réorganisation du dispositif de contrôle et de surveillance hauturier des affaires maritimes, avec l’atteinte de la cible à quatre navires patrouilleurs efficients, en métropole. Il permettra, notamment, le respect par la France de ses obligations européennes en matière de police des pêches et la montée en puissance continue des enjeux en matière de police de l’environnement marin.

 

 

Plan Polmar terre : 2,82 M€ en AE et 2,21 M€ en CP

Les centres de stockage peuvent bénéficier des marchés nationaux concernant l’acquisition de matériels techniques spécifiques : barrages flottants anti-pollution (barrages à réserve de flottaison), matériels spécialisés (récupérateurs pour produits visqueux, pompes), matériels de conditionnement (enrouleurs pour les barrages gonflables, conteneurs pour les barrages à réserve de flottaison), matériels de manutention et de transport (chariots-élévateurs, véhicules utilitaires, embarcations).

Au-delà des investissements traditionnels, l’année 2024 sera consacrée à la réorganisation des implantations POLMAR Terre avec, notamment deux projets immobiliers visant à moderniser les infrastructures : celui du Verdon en DIRM SA et celui d’Ajaccio en DML Corse.

 

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Plan Polmar terre : 0,18 M€ en AE et CP

Une subvention est accordée au centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE).

 

ACTION     (3,7 %)

05 – Soutien et systèmes d'information

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

11 019 292

11 019 292

500 000

Crédits de paiement

0

11 612 924

11 612 924

500 000


Cette action assure le soutien global à l’ensemble du programme. Elle contribue également au volet d’action sur le financement d’opérations liées aux ressources humaines.


Elle contient également une partie du financement de la démarche de transformation numérique entamée depuis 2021 pour assurer un service numérique aux usagers, pour valoriser les données maritimes et adopter les nouveaux modes de conception des systèmes d’informations avec plus d’agilité et de dynamique collective.


Cette démarche comprend 5 volets :

  1. La transformation de relations avec les usagers internes et externes, la mise en place d’outils numériques respectant les nouvelles exigences en matière de relation et de satisfaction des usagers. Ce volet se concrétise à terme par l’Espace Numérique maritime (ENM) qui constitue le projet central de la stratégie numérique de la DGAMPA ;

  2. La maîtrise, la diffusion et la valorisation des données dont la DGAMPA est dépositaire, avec la mise en place d’un portail d’usage des données et d’une gouvernance adaptée aux besoins. Ce volet se concrétise dans le Portail des Usages des Données Maritimes (PUDM) ;

  3. La transformation technologique du système d’information maritime pour faciliter la maîtrise des données et pour garantir la conformité aux recommandations interministérielles, notamment en matière d’hébergement, avec le projet de rénovation du cœur technologique du SI (RCT) ;

  4. La transformation de l’organisation, en intégrant les nouvelles façons de concevoir un système d’information, notamment les méthodes de design et d’agilité, l’organisation en mode projet ainsi que la montée en compétence des agents et cadres en matière de numérique, avec le projet « DSI de demain » ;

  5. Le développement de dispositifs d’innovation numérique, permettant d’aider les métiers à faire émerger des idées innovantes et pertinentes, et à les développer en tant que de besoin, avec la mise en place d’un format « atelier numérique de la mer », reprenant et poursuivant les initiatives existantes, notamment via les projets EIG.


Cette action porte également les crédits de fonctionnement du bureau enquête accident (BEA–mer) qui réalise les enquêtes techniques sur les événements de mer et préconise des recommandations afin de renforcer la sécurité maritime.


Toutes natures de crédits confondues, les crédits de l’action 5 se ventilent ainsi entre les sous-actions :



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

9 266 100

9 859 732

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

9 266 100

9 859 732

Dépenses d’investissement

1 544 681

1 544 681

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

1 544 681

1 544 681

Dépenses d’intervention

208 511

208 511

Transferts aux ménages

208 511

208 511

Total

11 019 292

11 612 924

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Dépenses communes au programme : 7,34 M€ en AE et 7,93 M€ en CP

Ces dépenses incluent le coût de fonctionnement courant des services déconcentrés de métropole et d’outre-mer, soit quatre directions inter-régionales (DIRM) en métropole, quatre directions de la mer (DM) en outre-mer, et quatre services en collectivités d’outre-mer. Le budget de fonctionnement support de l’administration centrale comprend les dépenses relevant de la direction des affaires maritimes ou mutualisées :

  • Dépenses nationales : déplacements des agents de l’administration centrale (nombreuses missions à l’étranger), études et frais divers (certification qualité), remboursement des personnels mis à disposition. Il s’agit également du fonctionnement du guichet unique du registre international français (RIF) basé à Marseille (loyer, fonctionnement courant, frais de déplacements) ;

  • Dépenses mutualisées : l’administration centrale prend également à sa charge, pour l’ensemble du programme, les crédits des frais de changement de résidence des agents mutés sur un poste relevant des services des affaires maritimes, au départ de la métropole ou de l’outre-mer, ainsi que les congés bonifiés et frais liés au dialogue social.

Sont également concernés les dépenses de fonctionnement des entités rattachées au programme :

  • L’école nationale de sécurité et d’administration de la mer (ENSAM) qui assure la formation entre autres des administrateurs des affaires maritimes et dispense également des formations maritimes pour un public plus large aux agents de différents ministères ;

  • Le centre de valorisation des ressources humaines (CVRH) qui participe à la formation des agents ;

  • La direction des services informatiques (DSI) de Saint-Malo qui assure le maintien en condition opérationnelle, l’hébergement et le développement des systèmes d’informations de la DGAMPA.

Enfin, une enveloppe de 1,5 M€ en AE et CP sur cette ligne de dépense est prévue pour financer la préparation de « L’année de la mer » qui s’inscrit dans le cadre de la Conférence sur les Océans - Nations Unies (UNOC) qui se tiendra à Nice en 2025.



Dépenses relatives au développement des systèmes d’information : 1,88 M€ en AE et CP

Elles supportent les dépenses SI du programme communes avec par exemple le déploiement du RIE (Réseau interministériel de l’État), le paiement des licences, des études, des applicatifs de la flotte de commerce et des frais d’archivage (dématérialisation de la donnée).


Bureau Enquête Accident en mer : 0,05 M€ en AE et CP

Cette dotation permet au BEA Mer d’assurer son fonctionnement technique : matériel, expertise, études et honoraires. L’application de la directive européenne relative aux principes fondamentaux régissant les enquêtes sur les accidents dans le secteur des transports maritimes entraîne des contraintes pour le BEA Mer.



DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


Dépenses relatives au développement des systèmes d’information : 1,54 M€ en AE et CP

La démarche de transformation numérique de l’administration maritime nécessite des dépenses d’investissement portées sur cette ligne de dépense.

En 2024, la priorité sera donnée à la cyberdéfense et à la valorisation de la donnée pour lesquelles une enveloppe spécifique de 0,80 M€ sera consacrée.


DÉPENSES D’INTERVENTION


Dépenses communes au programme : 0,21 M€ en AE et CP

Ces crédits sont provisionnés afin de pouvoir régler les dossiers des ayants-droits de la SNSM décédés en 2018.




 

ACTION     (16,8 %)

07 – Pêche et aquaculture

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

50 507 188

50 507 188

2 000 000

Crédits de paiement

0

47 216 757

47 216 757

2 000 000


Les objectifs de l’action 7 relative aux secteurs de la pêche et de l’aquaculture s’inscrivent dans le cadre des objectifs généraux de la politique commune de la pêche (PCP). La PCP vise à garantir la durabilité de la pêche et de l’aquaculture sur le plan environnemental, économique et social, et à offrir aux citoyens de l’Union européenne une source de produits alimentaires sains, sûrs et durables. Elle a pour but de dynamiser le secteur de la pêche et de l’aquaculture et d’assurer un niveau de vie équitable aux professionnels qui en vivent. La PCP comporte ainsi quatre grands domaines d’action : Gestion des pêches, Politique internationale, Marchés et politique commerciale, et Financement de la politique FEAMP 2014 - 2020 et FEAMPA 2021-2027. L’aquaculture s’inscrit dans les grands principes de la PCP relatifs à la durabilité des activités et son développement est cadré par des orientations dédiées « pour une aquaculture européenne durable et compétitive. »

Le programme finance ainsi l’acquisition de connaissances scientifiques et de données qui conditionnent la mise en œuvre de cette politique commune, ainsi que les moyens spécifiques au contrôle des pêches, en particulier en matière de systèmes d’information. Il participe également de la volonté accrue de renforcer la souveraineté alimentaire de la France en matière de produits de la pêche et de l’aquaculture, à travers l’accompagnement des filières.

La mise en œuvre de la politique des pêches maritimes et de l’aquaculture est ainsi soutenue par un outil financier européen, le Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche (FEAMP) auquel succède le Fonds européen des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (FEAMPA), dont le ministère chargé de la politique des pêches maritimes et de l’aquaculture est autorité de gestion.

La nouvelle programmation, qui couvre la période 2021-2027, a été simplifiée en permettant aux États membres de concentrer le soutien sur leurs priorités stratégiques en choisissant un « menu » d’actions éligibles. Le cadre proposé combine de nouveaux instruments avec des programmes modernisés qui visent à concrétiser efficacement les priorités de l’UE et à répondre aux nouvelles difficultés. En France, les crédits du programme 205 assurent la majorité des contreparties financières nationales.

Enfin la mise en œuvre de la PCP et des fonds européens s’appuie, dans le cadre de la politique maritime, sur des services locaux, directions interrégionales de la mer (DIRM), directions de la mer (DM) et délégations à la mer et au littoral (DML) des directions départementales des territoires et de la mer (DDTM) ainsi que sur les opérateurs tels que l’Agence des Services et des Paiements (ASP) et FranceAgriMer.


Toutes natures de crédits confondues, les crédits de l’action 7 se ventilent ainsi entre les sous-actions :




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

17 257 800

17 257 800

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 593 800

11 593 800

Subventions pour charges de service public

5 664 000

5 664 000

Dépenses d’investissement

2 500 000

2 500 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

2 500 000

2 500 000

Dépenses d’intervention

30 749 388

27 458 957

Transferts aux entreprises

27 689 388

24 398 957

Transferts aux collectivités territoriales

 

 

Transferts aux autres collectivités

3 060 000

3 060 000

Dépenses d’opérations financières

 

 

Dotations en fonds propres

 

 

Total

50 507 188

47 216 757

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Suivi scientifique et données : 4,64 M€ en AE et CP

Il consiste à assurer le suivi des ressources halieutiques dans les conditions exigées par la réglementation européenne par la collecte de données et les expertises scientifiques. Les financements prévus sur cette sous-action sont indispensables aux évaluations et aux études nécessaires à la conduite de la politique des pêches et à la définition des positions de la France dans les négociations européennes et internationales. La mise en œuvre de ces actions répond à des obligations de l’UE pour les États membres (risques de contentieux pour manquement). Cette partie du suivi scientifique et données bénéficie de financements de l’UE, dans le cadre du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP et FEAMPA). En tant que maître d’ouvrage, la DGAMPA est susceptible de recevoir des subventions européennes sous forme de fonds de concours, en remboursement des dépenses préalablement payées.


Appui technique : 4,65 M€ en AE et CP

Ces crédits permettent d’accompagner la mise en place du fonds par l’autorité de gestion (DGAMPA). Il s’agit de frais de gestion, d’instruction, de contrôle et de paiement, supportés majoritairement par l’Agence de service et de paiement (ASP) qui reste autorité de certification et par FranceAgriMer (FAM) qui devient organisme payeur dans le cadre du FEAMPA. Ces frais de gestion sont ajustés en tenant compte d’une facturation sur la base des coûts complets et sont estimés à 1,48 M€.

Ils couvrent également :

  • La partie fonctionnement de la convention ayant pour objet la participation de l’État au financement des caisses chômage intempéries (CGIA). Le CNPMEM est le Comité national des pêches maritimes et élevages marins, qui est un regroupement de comités régionaux de pêche (0,15 M€) ;

  • La partie des frais de fonctionnement de la convention relative au concours apporté par le secrétariat d’État à la mer à FranceAgriMer via une subvention pour charges de service public (3,66 M€) ;

  • Les provisions pour litiges et condamnations en justice. En effet, les activités de pêche donnent fréquemment lieux à des instances en justice, à ce titre le programme conserve une réserve en vue de dépenses éventuelles en la matière (0,39 M€).


Contrôle des pêches : 7,81 M€ en AE et CP

La DGAMPA assure le pilotage du contrôle des pêche qui est un outil essentiel de mise en œuvre de la PCP. La DGAMPA est maître d’ouvrage pour ce qui concerne les systèmes d’informations. Depuis 2014, le financement du contrôle des pêches est entré dans le champ du FEAMP. La DGAMPA est susceptible de recevoir des subventions européennes sous forme de fonds de concours, en remboursement des dépenses préalablement payées.

Cette enveloppe finance également les systèmes d’information de gestion des pêches et de l’aquaculture. Ces systèmes doivent être particulièrement innovants et performants pour répondre aux obligations réglementaires : à la croisée entre information de consommation des quotas, suivi des contrôles alimentant la connaissance scientifique des stocks, ils sont soumis à des exigences d’interopérabilité entre opérateurs nationaux et européens, de fiabilité et d’accès continu pour les services.

Depuis 2015, un plan d’action sur la qualité des données déclaratives est mis en place à la demande de la Commission européenne à la suite d’un audit sur le contrôle des pêches en 2010 et 2011. Parmi les actions de pilotage du contrôle, il faut citer la mise en place de l’obligation de traçabilité qui permettra à terme au consommateur de disposer d’informations sur l’origine des produits qu’il consomme, « de la mer jusqu’à l’assiette » ; à noter également le suivi de la nouvelle obligation de débarquement des captures jusque-là rejetées. De même, la lutte contre la pêche INN (illégale, non déclarée, non réglementée) implique un renforcement des mesures de contrôle des captures sur zones non européennes aux fins d’importation dans l’UE.


Les interventions socio-économiques : 0,15 M€ en AE et CP

Elles couvrent la participation de l’État au financement des caisses chômage intempéries (article 49 du décret n° 92 - 335 du 30 mars 1992). Les caisses de chômage intempéries sont des systèmes de garantie financière auxquels peuvent adhérer tous les marins actifs embarqués à bord d’un navire de pêche. L’État verse une subvention s’ajoutant à la contribution du pêcheur. Ce système permet de couvrir l’absence de revenu en cas d’intempéries et de diminuer la prise de risque des marins (moins de sorties par gros temps), ce métier restant l’un des plus accidentogènes en France.



DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


Contrôle des pêches : 2,50 M€ en AE et CP

Cette enveloppe finance les dépenses d’investissement nécessaires au développement des systèmes d’information de gestion des pêches et de l’aquaculture.



DÉPENSES D’INTERVENTION


Suivi scientifique et données : 6 M€ en AE et CP

Afin de mener les études scientifiques et collecter des données, la DGAMPA s’appuie également sur l’IFREMER. Ces études sont régies par des conventions lui permettant de s’appuyer sur des données scientifiques actualisées et une connaissance approfondie du milieu, afin de mener les négociations au niveau européen. L’Ifremer poursuit ses travaux liés à la collecte des données et l’appui au système d’informations des pêches et aquaculture (SIPA), à l’expertise halieutique et l’appui à l’élaboration des politiques publiques, à des actions engagées dans le cadre de partenariats scientifiques-pêcheurs ou visant, par exemple, à mieux comprendre les phénomènes de mortalité observées dans la filière conchylicole (mortalités ostréicoles, mytilicoles).

Par ailleurs, ces crédits sont consacrés à la mise en place de conventions pour le versement de subventions à diverses structures professionnelles au titre de leur expertise sur les données statistiques et scientifiques.

Il est à souligner que les moyens dédiés à la collecte et l’analyse des données halieutiques font l’objet d’un financement complémentaire en 2024 de +2,85 M€.


Appui technique : 1,06 M€ en AE et CP

Ces crédits seront dédiés au financement des contributions de la France aux organisations internationales et aux conseils consultatifs régionaux européens.


Les interventions socio-économiques : 5,34 M€ en AE et CP

Elles couvrent la participation de l’État au financement des caisses chômage intempéries (article 49 du décret n° 92 - 335 du 30 mars 1992). Les caisses de chômage intempéries sont des systèmes de garantie financière auxquels peuvent adhérer tous les marins actifs embarqués à bord d’un navire de pêche. L’État verse une subvention s’ajoutant à la contribution du pêcheur. Ce système permet de couvrir l’absence de revenu en cas d’intempéries et de diminuer la prise de risque des marins (moins de sorties par gros temps), ce métier restant l’un des plus accidentogènes en France.


Les interventions économiques non cofinancées par l’UE : 4,03 M€ en AE et CP

Chaque année est budgété à ce niveau un montant qui doit contribuer à financer le projet de renouvellement de la flotte de pêche dans les DOM, ainsi que l’aide exceptionnelle en soutien au secteur de la petite pêche aux Antilles. En fonction du rythme de dépôt et de complétude des dossiers en cours d’année, les enveloppes varient sur la consommation des crédits sur chacune de ces deux mesures.


Les interventions économiques cofinancées par l’UE : 14,32 M€ en AE et 11,03 M€ en CP

Il s’agit des contreparties nationales (CPN) du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP et FEAMPA).

Leur versement est délégué à FAM et à l’ASP, à l’exception des dépenses en maîtrise d’ouvrage, réalisées par la DGAMPA. Le nouveau FEAMPA s’inscrit dans le cadre financier pluriannuel 2021-2027. Le cadre proposé combine de nouveaux instruments avec des programmes modernisés qui visent à concrétiser efficacement les priorités de l’UE et à répondre aux nouvelles difficultés.



 

ACTION     (6,5 %)

08 – Planification et économie bleue

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

19 661 509

19 661 509

0

Crédits de paiement

0

19 661 509

19 661 509

0


Le Secrétariat d’État à la Mer met en œuvre la planification maritime spatiale dans une approche de gestion intégrée en application des directives européennes DCSMM et planification maritime. Cette planification se met en œuvre à deux niveaux. Au niveau national, la Stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML) représente un plan d’action stratégique à décliner opérationnellement dans chaque façade de métropole ou bassin d’outre-mer. Au niveau des façades maritimes, les documents stratégiques de façades (DSF) représentent le vecteur opérationnel de la SNML avec des objectifs revus tous les six ans. Ils sont également des instruments de la mise en œuvre de la directive planification de l’espace marin transposée en droit français. Ces documents, au nombre de huit, ont donné lieu jusqu’à présent à une phase de concertation importante avec les différents usagers de la mer, et sont soumis à une évaluation environnementale préalable (confiées à des bureaux d’études spécialisées). La planification maritime revêt aujourd’hui une importance stratégique pour respecter les objectifs de transition énergétique en France qui passent en partie par le développement de l’éolien maritime.

En lien avec les ministères de la Transition énergétique et de la Transition écologique, le ministère met en œuvre une refonte des outils de spatialisation des données, notamment avec le site géolittoral. Le CEREMA apporte son appui à la DGAMPA et aux services déconcentrés. Le ministère porte également des actions de soutien à des projets internationaux participant à une meilleure connaissance et plus grande protection des océans, à l’instar du projet Mercator qui permet une modélisation numérique de l’océan. Il suit et apporte son soutien à différents projets concourants à l’innovation maritime.

Enfin, il a été mis en place en 2022 un fonds d’intervention maritime destiné à apporter un soutien financier à des projets maritimes qui ne trouvaient pas de financement dans le cadre européen et national existant. Des appels à projets annuels permettent ainsi de financer des projets participant au traitement des épaves, à la sauvegarde du patrimoine maritime, à la formation maritime, au transport vert, etc. Il est reconduit en 2024.


Quant à la navigation de plaisance maritime et fluviale et aux loisirs nautiques, le Secrétariat d’État à la Mer met en place des outils de connaissance du secteur et adapte la réglementation pour le développement de cette filière. L’enjeu économique de la filière nautique est important pour l’ensemble du territoire : sur le plan de la construction, la France est le premier constructeur de bateaux de plaisance en Europe et le second au niveau mondial.

Pour l’activité de la plaisance tant privée que professionnelle, la filière représente une activité cruciale pour les régions littorales (PACA avec le yachting, la côte atlantique, la Bretagne etc.) compte tenu de l’étendue de notre littoral et il s’agit d’une activité économique et créatrice d’emploi non exportable. Pour faciliter le développement de l’activité, un important travail de dématérialisation des procédures est entrepris pour simplifier les démarches administratives des usagers dans la gestion de leur bateau. Le référentiel des règles et mesures de sécurité des activités de plaisance et de nautisme évolue régulièrement afin de l’adapter à la technique, aux pratiques et en responsabilisant les pratiquants. La communication est également un enjeu majeur des politiques publiques dans ce secteur : la filière des activités nautiques est hétérogène et représente un public important (de l’ordre de 5 millions de plaisanciers réguliers et plus de 15 millions de pratiquants réguliers ou occasionnels du nautisme). Une procédure d’externalisation des épreuves du permis de conduire les bateaux à démultiplier les possibilités de passer les épreuves pour les usages.

En outre, depuis le 1er janvier 2022, la DGAMPA a repris la compétence fiscale exercée jusqu’à cette date par les douanes ; elle gère l’ex Droit annuel de francisation et de navigation et le Droit de passeport, devenu la Taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel.

Concernant la connaissance du secteur, le ministère développe des bases d’informations, permettant la constitution de données précises. Ainsi, il a créé un observatoire des ports de plaisance français maritimes et eaux intérieures qui réalise régulièrement des études sur l’activité de ces ports. Ces études permettent d’éclairer les décideurs et les pouvoirs publics sur les évolutions du secteur. Dans le domaine de l’accidentologie, l’ouverture des données a fait l’objet d’un effort particulier notamment avec le système national d’observation de la sécurité des activités nautiques (SNOSAN). Il s’agit d’un observatoire interministériel créé en juillet 2015. Il vise à mieux connaître les caractéristiques des accidents relatifs à la plaisance et aux sports nautiques, à des fins de prévention. Tous les ans, un bilan annuel de l’accidentologie est publié.



Toutes natures de crédits confondues, les crédits de l’action 8 se ventilent ainsi entre les sous-actions :




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

2 900 232

2 900 232

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

2 900 232

2 900 232

Dépenses d’investissement

740 000

740 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

740 000

740 000

Dépenses d’intervention

16 021 277

16 021 277

Transferts aux collectivités territoriales

5 000 000

5 000 000

Transferts aux autres collectivités

11 021 277

11 021 277

Total

19 661 509

19 661 509

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

 

Coordination mer et littoral : 1,76 M€ en AE et CP

Ces crédits supportent les besoins de fonctionnement relatifs à la mise en œuvre de la planification maritime.

En 2024, une enveloppe spécifique de 0,80 M€ sera dédiée à la mise en place des documents stratégiques de façade.

 

 

Plaisance et littoral : 1,14 M€ en AE et CP

Des crédits sont alloués à la gestion de la base du questionnaire pour l’examen des permis plaisance, au financement de brochures et de campagnes d’information relatives à la sécurité des activités nautiques, ainsi que la participation aux manifestations ayant trait au nautisme. Ces crédits servent également à disposer de données fiables sur la filière (observatoire des ports de plaisance et de l’accidentologie).

Ces crédits supportent également les dépenses de fonctionnement du site GUFIP (Guichet unique fiscalité plaisance) de Saint-Malo, ainsi que les coûts de perception de la taxe plaisance.

 

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

Plaisance et littoral : 0,74 M€ en AE et CP

Dans le cadre du plan de modernisation des affaires maritimes, des crédits sont destinés à la poursuite de la modernisation du système d’immatriculation des navires dans le cadre du portail « démarches plaisance » et l’extension de ses fonctionnalités par l’intégration du registre des bateaux fluviaux.

En outre, les crédits sont employés pour le maintien en condition opérationnelle des systèmes informatiques qui sont en pleine mutation (SIMBA, PUMA) pour l’intégration des différentes bases de données plaisance fluviales et maritimes.

 

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Coordination mer et littoral : 16 M€ en AE et CP

Ces crédits concernent le fonds d’intervention maritime (FIM).

Sous la responsabilité de la direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA), le FIM a pour objectif d’accompagner les projets des partenaires locaux et de concrétiser les actions identifiées par les travaux de planification maritime à l’échelle des façades et des bassins ultra-marins.

Ce dispositif, mis en place en 2022, s’inscrit désormais dans la durée et rencontre un succès grandissant avec un nombre de plus en plus important de dossiers déposés lors des appels à projet.

 

Plaisance et littoral : 0,02 M€ en AE et CP

Cette ligne de dépense vise à subventionner les associations qui œuvrent dans le domaine de la plaisance.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2023

PLF 2024

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

FranceAgriMer (P149)

98 957

98 957

17 982 957

14 692 526

Subventions pour charges de service public

0

0

3 664 000

3 664 000

Dotations en fonds propres

98 957

98 957

0

0

Transferts

0

0

14 318 957

11 028 526

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

14 820 000

16 720 000

0

0

Dotations en fonds propres

100 000

100 000

0

0

Transferts

14 720 000

16 620 000

0

0

ENSM - Ecole nationale supérieure maritime (P205)

24 250 000

24 250 000

25 050 000

27 050 000

Subventions pour charges de service public

24 250 000

24 250 000

25 050 000

25 050 000

Subventions pour charges d'investissement

0

0

0

2 000 000

ENIM - Etablissement national des invalides de la marine (P197)

42 623 496

42 623 496

5 400 000

5 400 000

Transferts

42 623 496

42 623 496

5 400 000

5 400 000

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172)

4 140 000

3 050 000

3 916 000

3 916 000

Subventions pour charges de service public

400 000

400 000

2 000 000

2 000 000

Transferts

3 740 000

2 650 000

1 916 000

1 916 000

Total

85 932 453

86 742 453

52 348 957

51 058 526

Total des subventions pour charges de service public

24 650 000

24 650 000

30 714 000

30 714 000

Total des dotations en fonds propres

198 957

198 957

0

0

Total des transferts

61 083 496

61 893 496

21 634 957

18 344 526

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

0

2 000 000

 

A noter que l’ENSM bénéficie, depuis 2023, de l’octroi d’une subvention pour charges d’investissement à hauteur de 5,5 M€, versée sur 2023, 2024 et 2025 qui n’a pas fait l’objet d’une ventilation dans le tableau ci-dessus au moment du PLF 2023. La trajectoire de cette subvention se décompose ainsi :

  • 2023 : 5,5 M€ en AE et 2 M€ en CP ;

  • 2024 : 2 M€ en CP ;

  • 2025 : 1,5 M€ en CP.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2023

PLF 2024

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ENSM - Ecole nationale supérieure maritime

 

 

237

16

 

 

 

 

237

 

 

 

Total ETPT

 

 

237

16

 

 

 

 

237

 

 

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2023

237

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2023

 

Impact du schéma d'emplois 2024

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2024


Rappel du schéma d’emplois 2024 en ETP

237