$@FwLOVariable(annee#2024)

$@FwLOVariable(numProg#224)

$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien aux politiques du ministère de la culture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

06 – Action culturelle internationale

0

9 974 895

9 974 895

0

9 974 895

9 974 895

07 – Fonctions de soutien du ministère

733 781 426

102 425 493

836 206 919

733 781 426

100 499 044

834 280 470

Total

733 781 426

112 400 388

846 181 814

733 781 426

110 473 939

844 255 365




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+1 295 248

+490 525

+1 785 773

 

 

+1 785 773

+1 785 773

Ecoles nationales supérieures d'architecture. Transfert de 5 ETPT et des crédits associés

150 ►

+250 000

+185 000

+435 000

 

 

+435 000

+435 000

Mesures reconventionnelles 2024 issues de la loi de programmation pour la recherche

150 ►

+150 000

 

+150 000

 

 

+150 000

+150 000

Campagne 2023 de titularisation des enseignants-chercheurs en ENSA

361 ►

+895 248

+305 525

+1 200 773

 

 

+1 200 773

+1 200 773

Transferts sortants

-3 734 979

-262 630

-3 997 609

-253 947

-253 947

-4 251 556

-4 251 556

Crédits catégoriels - Mesures de remontées de socles - EPMOO

► 175

-233 754

 

-233 754

 

 

-233 754

-233 754

Crédits catégoriels - Mesures de remontées de socles - BnF

► 334

-970 823

 

-970 823

 

 

-970 823

-970 823

Crédits catégoriels - EP Musée du Louvre

► 175

-926 496

-24 411

-950 907

 

 

-950 907

-950 907

Crédits catégoriels - Mesures de remontées de socles - CMN

► 175

-297 120

 

-297 120

 

 

-297 120

-297 120

Crédits catégoriels - Mesures de remontées de socles - EP Versailles

► 175

-503 718

 

-503 718

 

 

-503 718

-503 718

Crédits catégoriels - Mesures de remontées de socles - INP

► 361

-5 888

 

-5 888

 

 

-5 888

-5 888

Transfert complémentaire à la délégation de gestion du Mobilier National

► 131

-751 781

-238 219

-990 000

 

 

-990 000

-990 000

Crédits catégoriels - Mesures de remontées de socles - CNL

► 334

-2 494

 

-2 494

 

 

-2 494

-2 494

Transferts en crédits du programme 224 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-103 947

-103 947

-103 947

-103 947

Médecine de prévention pour les SCN

► 175

 

 

 

-150 000

-150 000

-150 000

-150 000

Transfert en base Hors T2 P131

► 131

-42 905

 

-42 905

 

 

-42 905

-42 905

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+32,00

 

Ecoles nationales supérieures d'architecture. Transfert de 5 ETPT et des crédits associés

150 ►

+5,00

 

Campagne 2023 de titularisation des enseignants-chercheurs en ENSA

361 ►

+17,00

 

Création de 10 emplois en ENSA par redéploiement

175 ►

+10,00

 

Transferts sortants

-4,00

 

Transfert de 4 emplois - CAPA

► 175

-4,00

 

 

Le solde des transferts concernant le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » s’élève à ‑2 465 783 € en AE et CP et à +28 ETPT.


Les transferts entrants (T2 et hors T2) dans le programme atteignent un total de 1 785 773 € en AE et CP et 32 ETPT ; ils concernent :

  • 435 000 € en AE et en CP transférés depuis le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « Recherche et enseignement supérieur » correspondant au transfert de 5 ETPT au titre du renforcement des moyens alloués aux Écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) ;

  • 150 000 € en AE et en CP transférés depuis le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « Recherche et enseignement supérieur », au titre des mesures reconventionnelles 2023-2024 prévues par la loi pluriannuelle pour la recherche (LPPR 2021-2030) ;

  • 1 200 773 € en AE et en CP transférés depuis le programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » de la mission « Culture », suite au protocole de titularisation des enseignants des Écoles nationales supérieures d’architecture intervenu en 2022, soit 17 ETPT.


Les transferts sortants (T2 et hors T2) du programme atteignent un total de -4 251 556 € en AE et en CP et 4 ETPT ; ils concernent :

  • 233 754 € en AE et en CP transférés au programme 175 « Patrimoines » de la mission « Culture » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur de l’Établissement public du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie (EPMOO) ;

  • 970 823 € en AE et en CP sont transférés au programme 334 « Livre et industries culturelles » de la mission « Médias, livre et industries culturelles » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur de la Bibliothèque nationale de France (BNF) ;

  • 950 907 € en AE et en CP transférés au programme 175 « Patrimoines » de la mission « Culture » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur de l’établissement public du Musée du Louvre ;

  • 297 120 € en AE et en CP transférés au programme 175 « Patrimoines » de la mission « Culture » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur du Centre des monuments nationaux (CMN) ;

  • 503 718 € en AE et en CP sont transférés au programme 175 « Patrimoines » de la mission « Culture » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur de l’établissement public du Musée et domaine du Château de Versailles ;

  • 42 905 € en AE et en CP transférés au programme 131 « Création » de la mission « Culture » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur de l’établissement public du Mobilier National ;

  • 5 888 € en AE et en CP sont transférés au programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » de la mission « Culture » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur de l’Institut national du Patrimoine (INP) ;

  • 990 000 € en AE et en CP sont transférés au programme 131 « Création » de la mission « Culture » au titre d’un transfert complémentaire dans le cadre de la délégation de gestion de l’établissement public du Mobilier National – Manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie – Ateliers-conservatoires d’Alençon et du Puy-en-Velay ;

  • 2 494 € en AE et en CP sont transférés au programme 334 « Livre et industries culturelles » de la mission « Médias, livre et industries culturelle » au titre de la consolidation des mesures indemnitaires en faveur du Centre national du Livre (CNL) ;

  • 103 947 € en AE et en CP transférés au programme 148 « Fonction publique » de la mission « Transformation et fonction publiques », au titre de la participation ministérielle au financement de la plateforme MENTOR ;

  • 150 000 € en AE et en CP transférés au programme 175 « Patrimoines » de la mission « Culture » au titre de la médecine de prévention pour les Services à compétences nationales (SCN).


 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2023

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2024

Effet des
mesures de
transfert
pour 2024

Effet des
corrections
techniques
pour 2024

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2024

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2023 sur 2024

dont impact
des schémas
d'emplois
2024 sur 2024

Plafond
demandé
pour 2024

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1005 - Filière administrative

3 764,58

0,00

+11,00

0,00

+38,30

-9,58

+47,88

3 813,88

1006 - Filière technique et d'enseignement

2 348,00

0,00

+17,00

0,00

+4,94

0,00

+4,94

2 369,94

1007 - Filière d'accueil, de surveillance et magasinage

982,00

0,00

0,00

0,00

-18,10

+2,00

-20,10

963,90

1008 - Filière scientifique

2 016,22

0,00

0,00

0,00

-1,14

+7,58

-8,72

2 015,08

Total

9 110,80

0,00

+28,00

0,00

+24,00

0,00

+24,00

9 162,80

 

La totalité des emplois et crédits de titre 2 du ministère est regroupée sur le seul programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture » et sur la seule action 07 « Fonctions de soutien du ministère ».


Le plafond d’emploi du ministère s’établit pour 2024 à 9 163 ETPT, en hausse de +52 ETPT par rapport au plafond d’emplois autorisé en loi de finance initiale pour 2023. Cette variation résulte des opérations suivantes :

  • l’impact en 2024 du schéma d’emplois 2024 à hauteur de +24 ETPT ;

  • le solde des transferts entrants et sortants à hauteur de +28 ETPT.


 Les transferts ayant une incidence sur le plafond d’emplois sont les suivants :


Les transferts entrants représentent 32 ETPT et se décomposent comme suit :

  • 17 ETPT transférés depuis le programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » de la mission « Culture » au titre du protocole de titularisation des enseignants des Écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) pour la campagne 2023 ;

  • 10 ETPT transférés depuis le programme 175 « Patrimoines » de la mission « Culture », pour répondre aux besoins de moyens complémentaires dans les Écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA);

  • 5 ETPT transférés depuis le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « Recherche et enseignement supérieur » destinés au renforcement des moyens alloués aux Écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA).


Les transferts sortants représentent ‑4 ETPT et se décomposent comme suit :

  • ‑4 ETPT transférés vers le programme 175 « Patrimoine » de la mission « Culture » pour régulariser les supports de poste qui étaient jusqu’à présent mis à disposition de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine (CAPA)

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Filière administrative

510,00

131,59

6,30

587,00

313,37

6,20

+77,00

Filière technique et d'enseignement

141,00

63,83

7,90

139,00

72,64

7,40

-2,00

Filière d'accueil, de surveillance et magasinage

116,00

67,73

5,90

91,00

29,67

6,60

-25,00

Filière scientifique

171,00

77,60

6,20

143,00

58,33

5,60

-28,00

Total

938,00

340,75

960,00

474,01

+22,00

 

Le schéma d’emplois du ministère pour 2024 s’établit à +22 ETP, correspondant au solde des créations et suppressions de postes suivantes :

  • 10 ETP au titre de la réinternalisation d’emplois dans le secteur numérique ;

  • 5 ETP destinés au renforcement des missions de la Direction générale des médias et des industries culturelles ;

  • 3 ETP pour la mission de préfiguration de la Maison du dessin de presse ;

  • 2 ETP pour la mission de préfiguration de la Maison des Mondes africains ;

  • 1 ETP au titre de la création de la cellule « provenance » visant à améliorer la sécurité des acquisitions réalisées par les musées nationaux ;

  • 3 ETP au titre du renforcement des effectifs et des moyens alloués au délégué à l’encadrement supérieur de l’État.

  • ‑2 ETP correspondants aux emplois temporaires créés en PLF 2023 pour l’organisation des Jeux Olympiques Paris 2024, dont les départs s’effectueront au second semestre 2024.


Hypothèses de sorties

Les prévisions de départs en retraite pour 2024 sont calculées en prenant en compte les départs en retraite constatés sur les trois dernières années, appliquées à la population de l’année en cours.


Hypothèses d’entrées

Les prévisions d’entrées sont établies sur la base des entrées constatées sur les trois dernières années et tiennent compte du schéma d’emplois ministériel. Le nombre de primo-recrutements est estimé pour 2024 à 427 ETP, correspondant à 47 % du volume des entrées prévues, en augmentation par rapport à 2023 du fait de la hausse des recrutements d’agents contractuels.


Hypothèses des mois moyens

Le ministère de la Culture prévoit une réalisation moyenne des entrées au mois de juin, sauf pour la filière technique et enseignement laquelle est prévue pour le mois de juillet en raison des dates de concours plus tardives.

Du point de vue des sorties, celles-ci sont prévues en moyenne début du mois de juin également, sauf pour la filière technique et enseignement, laquelle est prévue pour le mois de juillet.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2023

PLF 2024

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2024

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2023 sur 2024

dont impact
du schéma
d'emplois
2024 sur 2024

Administration centrale

1 474,80

1 497,80

0,00

0,00

-1,00

+24,00

0,00

+24,00

Services régionaux

2 399,00

2 400,00

0,00

0,00

1,00

0,00

0,00

0,00

Opérateurs

3 466,00

3 501,00

+28,00

0,00

7,00

0,00

0,00

0,00

Services à l'étranger

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

1 771,00

1 764,00

0,00

0,00

-7,00

0,00

0,00

0,00

Total

9 110,80

9 162,80

+28,00

0,00

0,00

+24,00

0,00

+24,00


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2024

Administration centrale

+23,00

1 497,80

Services régionaux

-1,00

2 400,00

Opérateurs

0,00

3 501,00

Services à l'étranger

0,00

1 764,00

Autres

0,00

0,00

Total

+22,00

9 162,80


Service

LFI 2023

PLF 2024

dont mesures de transfert

dont mesures de périmètre

dont corrections techniques

Impact des SE pour 2024

dont EAP du SE 2023 sur 2024

dont SE 2024 sur 2024

Administration centrale

1 474,80

1 497,80

0

0

‑1

24

0

24

Services régionaux - DRAC 

2 399,00

2 400,00

0

0

1

0

0

0

Opérateurs

3 466,00

3 501,00

28

0

7

0

0

0

Services à compétence nationale

1 383,00

1 376,00

0

0

‑7

0

0

0

Archives départementales

252,00

252,00

0

0

0

0

0

0

Bibliothèques municipales classées

102,00

102,00

0

0

0

0

0

0

Élèves fonctionnaires

34,00

34,00

0

0

0

0

0

0

Total

9 110,80

9 162,80

28

0

0

24

0

24


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

06 – Action culturelle internationale

0,00

07 – Fonctions de soutien du ministère

9 162,80

Total

9 162,80

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2023-2024

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

209,00

3,62

1,66

 

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2023

PLF 2024

Rémunération d'activité

431 738 043

451 643 750

Cotisations et contributions sociales

276 125 363

275 040 156

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

197 308 477

194 076 710

    – Civils (y.c. ATI)

197 308 477

194 076 710

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

78 816 886

80 963 446

Prestations sociales et allocations diverses

5 620 692

7 097 520

Total en titre 2

713 484 098

733 781 426

Total en titre 2 hors CAS Pensions

516 175 621

539 704 716

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le taux de cotisation employeur au titre des pensions de retraite des personnels civils est fixé à 74,60 % pour 2024, dont 0,32 % au titre du financement des allocations temporaires d’invalidité. Le montant prévisionnel d’allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) est de 1,5 M€ pour 300 bénéficiaires.

 

 ÉVOLUTION DE LA DÉPENSE DE PERSONNEL

Le montant des dépenses de personnel de ce programme s’élève à 733,8 M€ (CAS pensions compris, à périmètre courant), soit une hausse de 20,3 M€ (+2,8 %) par rapport à la LFI 2023. A périmètre constant, sans tenir compte du solde des transferts, cette hausse est de +26 M€ (+4,9 %) par rapport à la LFI 2023, à 757 M€ (CAS pensions compris).

Cette variation (CAS Pensions compris) s’explique principalement par :

  • les effets en 2024 de la hausse de la valeur du point d’indice intervenue en 2023 (3,1 M€) et des autres mesures issues du rendez-vous salarial de juin 2023 (3,1 M€) ;

  • les mesures catégorielles, avec une enveloppe de 9,67 M€, dont 5,5 M€ au titre des mesures nouvelles ;

  • la valorisation du schéma d’emplois pour 2024, correspondant à +7 ETP sur les +22 ETP prévus en PLF (+0,7 M€ en PLF), les autres emplois faisant l’objet d’une valorisation en gestion 2024 ;

  • le solde du glissement vieillesse technicité (GVT) de +2,1 M€ ;

  • l’impact des mesures de transfert à ‑2,21 M€ dont ‑2,44 M€ € hors CAS Pensions, et +227 895 € au titre du CAS Pensions.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2023 retraitée

518,62

Prévision Exécution 2023 hors CAS Pensions

522,20

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2023–2024

-2,44

Débasage de dépenses au profil atypique :

-1,14

    – GIPA

-1,49

    – Indemnisation des jours de CET

-2,15

    – Mesures de restructurations

-0,10

    – Autres

2,61

Impact du schéma d'emplois

0,59

EAP schéma d'emplois 2023

-0,08

Schéma d'emplois 2024

0,67

Mesures catégorielles

9,67

Mesures générales

6,32

Rebasage de la GIPA

1,49

Variation du point de la fonction publique

3,12

Mesures bas salaires

1,71

GVT solde

2,06

GVT positif

6,13

GVT négatif

-4,07

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

-0,12

Indemnisation des jours de CET

2,40

Mesures de restructurations

0,10

Autres

-2,63

Autres variations des dépenses de personnel

2,57

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,10

Autres

2,47

Total

539,70

 

La ligne « Socle exécution 2023 retraitée » qui correspond au socle des dépenses de personnel de l’année 2023 est chiffrée à 518 620 443 €. Il s’agit du montant de la prévision d’exécution de l’année 2023 (522 197 251 €) retraitée ensuite :

  • des dépenses et recettes au profil atypique de 2023, telles que le rachat des jours de compte épargne temps (‑2 154 151 €) ;

  • de la reconduction de la mesure de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA, ‑1 492 925 €) ;

  • des mesures indemnitaires d’accompagnement à la mobilité, dites « de restructuration » (‑100 000 €) ;

  • des remboursements de mise à disposition (2 610 000 €) ;

  • des mesures de transfert, pour un solde de ‑2 439 731 €.


L’impact du schéma d’emplois est estimé à 585 298 €. Ce montant comprend l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2023 sur 2024 (‑81 402 €) ainsi que l’impact prévu au titre du schéma d’emplois 2024 (+666 701 €).


La ligne « Mesures générales » reprend les mesures bas salaires, la mesure de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), pour environ 1 906 agents bénéficiaires, et l’extension en année pleine de l’augmentation du point de la fonction publique intervenue au 1er juillet 2022 (6 320 827 €).


Le glissement vieillesse technicité (GVT) solde s’élève à 2 064 724 € hors CAS Pensions, soit 0,4 % de la masse salariale du programme. Le GVT positif (6 130 459 € hors CAS Pensions, soit 1,1 % de la masse salariale) est compensé pour partie par le différentiel de rémunération entre les sortants et les entrants (GVT négatif, pour un montant de – 4 065 734 € hors CAS Pensions, soit 0,7 % de la masse salariale du programme).


La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » correspond à des atténuations de dépenses et reprend les rubriques du socle d’exécution 2023 en se fondant sur les hypothèses de reconduction du rachat de jours sur les comptes épargne temps constaté en exécution 2022 (2 403 868 €) et des mesures indemnitaires de restructuration (100 000 €). La ligne « Autres » (‑2 626 903 €) correspond aux rétablissements de crédits (remboursement des mises à disposition, soit ‑3 226 903 €) ainsi qu’au dispositif des ruptures conventionnelles (+600 000 €).


Les « Autres variations des dépenses de personnel » comprennent certaines mesures issues des rendez-vous salariaux 

(942 615 € au titre de la hausse de la prise en charge des titres de transport) et la valorisation des emplois dans les écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) qui ont fait l’objet d’un transfert d’ ETPT en provenance du programme 175, ainsi que l’augmentation des dépenses d’apprentissage, en lien avec les cibles de recrutement fixées en interministériel.



Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Filière administrative

43 363

54 067

44 615

36 514

46 295

37 784

Filière technique et d'enseignement

40 880

48 704

48 232

34 208

40 928

40 541

Filière d'accueil, de surveillance et magasinage

33 809

37 828

35 740

28 971

32 569

30 627

Filière scientifique

53 543

68 966

65 284

45 800

59 305

55 738

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2024

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

4 166 486

4 545 257

Effet EAP de la réforme statutaire des enseignants des ENSA

 

A

Professeurs et maîtres de conférence

12-2023

11

2 322 554

2 533 695

Effet EAP du plan de rattrapage indemnitaire 2023

 

A

Architectes urbanistes de l’État, bibliothécaires, chefs de travaux d’art, conservateurs du patrimoine, conservateurs des bibliothèques, ingénieurs de recherche, ingénieurs d’études, ingénieurs des services culturels ICCEAC

12-2023

11

1 843 932

2 011 562

Mesures statutaires

3 600 000

3 600 000

Réforme du cadre de gestion des contractuels

 

A, B, C

Agents contractuels

01-2024

12

3 600 000

3 600 000

Mesures indemnitaires

1 900 000

1 900 000

Plan de rattrapage indemnitaire

 

A

01-2024

12

500 000

500 000

Régime indemnitaire des enseignants chercheurs des ENSA

 

A

Professeurs et maîtres de conférence

01-2024

12

1 400 000

1 400 000

Total

9 666 486

10 045 257

 

Le financement des mesures catégorielles en faveur des agents du ministère de la Culture s’élève pour 2024 à 9.6 M€ dont 5.5 M€ de mesures nouvelles, qui seront destinées au financement des mesures suivantes :


  • la mise en œuvre de la revalorisation de la rémunération des agents contractuels dans le cadre du chantier de refonte des cadres de gestion ;

  • la poursuite du plan de rattrapage indemnitaire ;

  • la revalorisation de la prime liée au grade pour les enseignants chercheurs des écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA), avec un alignement progressif sur le régime indemnitaire des enseignants chercheurs relevant du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche.


 

   Action sociale - Hors titre 2

Les dépenses hors titre 2 de l’action sociale sont détaillées dans la justification au premier euro du programme 224 hors titre 2.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2023

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2022
(RAP 2022)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2022 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2022
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023
+ Reports 2022 vers 2023
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2023

35 133 235

 

0

 

102 070 752

 

102 388 261

 

37 346 948

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP 2026

 

CP au-delà de 2026

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2023

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2024
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE antérieures à 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE antérieures à 2024

37 346 948

 

36 420 499
0

 

17 380 744

 

8 078 631

 

5 943 787

 

AE nouvelles pour 2024
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2024
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP 2026
sur AE nouvelles en 2024

 

Estimation des CP
au-delà de 2026
sur AE nouvelles en 2024

112 400 388
0

 

74 053 440
1 000 000

 

35 323 745

 

2 023 203

 

0

 

Totaux

 

111 473 939

 

52 704 489

 

10 101 834

 

5 943 787

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024

 

 

CP 2024 demandés
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024
 

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

CP au-delà de 2026
sur AE nouvelles
en 2024 / AE 2024

 

 

66,77 %

 

31,43 %

 

1,80 %

 

0,00 %

 

 

Justification par action

ACTION     (1,2 %)

06 – Action culturelle internationale

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

9 974 895

9 974 895

0

Crédits de paiement

0

9 974 895

9 974 895

0


Afin de porter la stratégie renouvelée du ministère en matière d’action européenne et internationale, les crédits de l’action 6 sont renforcés de +1,9 M€ en 2024 pour atteindre au total 9,97 M€


Cette augmentation des crédits permettra la mise en œuvre d’un plan d’action ambitieux en faveur des pays africains. Ce partenariat renouvelé s’inscrit dans le cadre des initiatives d’apaisement des mémoires et de l’agenda transformationnel avec l’Afrique portés par le président de la République.

Dès 2024, cette mesure nouvelle développera notamment trois projets de grande envergure :


Le financement de la Maison des mondes africains (MansA) : +0,8 M€ en 2024 (estimation)

La Maison des mondes africains a vocation à être un lieu pluridisciplinaire de création, de rassemblement, de découverte, d’information et d’innovation, ouvert à tous les débats. Tournée vers le continent africain et ses diasporas, établies en France et de par le monde, la Maison se veut un lieu de référence pour tous ceux qui s’intéressent à l’Afrique et/ou souhaitent y mener des projets. Sa préfiguratrice, Élisabeth Gomis, a piloté l’organisation du prochain sommet Création Africa dédié aux industries culturelles et créatives du 6 au 8 octobre 2023 à Paris.

La création de cette maison est en cours de finalisation notamment dans son volet budgétaire. La répartition financière entre les ministères n’est pas encore définie et le montant, ici indiqué, reste donc estimatif.


Le fonds franco-allemand pour la recherche de provenance de biens culturels d’Afrique sub-saharienne conservés dans les institutions culturelles françaises et allemandes : +0,3 M€ en 2024

Le 22 janvier 2023, les gouvernements français et allemands ont signé une déclaration d’intention afin de créer conjointement un fonds de recherche de provenance. Ce fonds a pour objectif de soutenir des projets transfrontaliers de recherche collaborative, entre des institutions patrimoniales allemandes et françaises et des institutions scientifiques ou universitaires, portant sur la provenance d’objets culturels d’Afrique subsaharienne détenus dans les collections.


Questions mémorielles et fonds pour la circulation des œuvres en Afrique : +0,8 M€ en 2024

A la suite de l’annonce par le président de la République lors du nouveau sommet Afrique-France d’octobre 2021 (Montpellier), le ministère met en place un fonds pour la circulation des œuvres afin de renforcer les actions en faveur du patrimoine avec l’Afrique, pour contribuer à la mise en réseau entre musées du continent africain mais aussi entre musées français et africains. Ce fonds est complété par des programmes de formation, pilotés par le ministère, à destination des professionnels des musées et de conservation africains et centrés autour des questions d’organisation d’expositions temporaires et de conservation.


De manière générale, l’action européenne et internationale du ministère de la Culture s’articule autour de quatre axes prioritaires :


Promotion de la diversité culturelle et linguistique : 0,5 M€

Le ministère de la Culture, en étroite collaboration avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), promeut la diversité culturelle et les droits fondamentaux au sein des instances européennes et internationales. Il défend notamment ses engagements auprès de l’UNESCO (FIDC : 50 k€ ; CNFU : 70 k€), de l’Organisation internationale de la Francophonie (180 k€).


Apaisement des mémoires et agenda transformationnel avec l’Afrique : 2,5 M€ (dont 1,9 M€ de mesure nouvelle)

En complément des projets qui seront développés grâce à la mesure nouvelle 2024 détaillées ci-dessus (Maison des mondes africains, fonds franco-allemand pour la recherche de provenance de biens culturels, fonds pour la circulation des œuvres en Afrique), le ministère de la Culture maintient son soutien aux projets traitant des questions mémorielles amorcé dans une moindre mesure en 2023. Le ministère soutient plus particulièrement la création artistique dans le cadre de la commission mixte franco-camerounaise pluridisciplinaire sur le rôle et l’engagement de la France au Cameroun dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition 1945-1971 (100 k€) ainsi que le renouveau des relations avec l’Algérie via le soutien à des résidences d’artistes algériens en France.


Mobilités artistiques et professionnelles : 4,5 M€

L’accueil des cultures étrangères en France constitue l’un des piliers de la politique internationale du ministère de la Culture. Il se traduit notamment par son accompagnement financier des saisons culturelles croisées opérées par l’Institut français (saison de la Lituanie en France : 600 k€) ou encore les résidences dédiées aux artistes étrangers portées par l’association des centres culturels de rencontre (programme Odyssée de l’ACCR : 150 k€).


Les échanges professionnels et les mobilités des acteurs culturels sont soutenus par le ministère de la Culture grâce au dispositif Courants du monde, unique au monde par son ampleur. Déclinés en 4 programmes distincts – Résidence culture, Parcours de Collection, Itinéraire culture et Séjour Culture – ces dispositifs permettent de tisser des liens entre structures et entre professionnels français et étrangers. Chaque programme accompagne les professionnels étrangers selon le projet professionnel qu’ils développent avec leurs homologues français (1 M €).


Par ailleurs pour répondre aux crises internationales qui se succèdent (guerre civile en Syrie, explosion du port de Beyrouth, retour des Talibans au pouvoir en Afghanistan, guerre en Ukraine), le ministère de la Culture a développé, ces dernières années, une politique de soutien et d’accueil des artistes, professionnels de la culture et de l’information contraints de fuir leur pays via des partenariats pérennes dédiés : Association des Artistes en exil : 300 k€ ; Cité internationale des Arts de Paris : 350 k€ ; Maison des journalistes : 50 k€ ou encore le programme PAUSE du Collège de France.


Coopération des acteurs culturels français en Europe et dans le monde : 2,5 M€

Le ministère de la Culture accompagne les acteurs culturels français dans leur projection à l’international, que ce soit à travers de l’ingénierie culturelle, ou le soutien à la diffusion et l’exportation des secteurs culturels et créatifs.


Pour ce faire, il peut s’appuyer sur des structures relais qui peuvent orienter ou conseiller les acteurs culturels dans leurs démarches. Ainsi le ministère soutient Relais culture Europe, bureau du programme Europe créative en France chargé d’accompagner les structures françaises dans leur recherche de financements européens (450 k€), l’Agence Erasmus France afin que les établissements d’enseignement culture bénéficient d’un accompagnement adapté dans leurs projets européens (50 k€). Depuis 2022, le ministère a mis en place un appel à projets dédié pour accompagner la projection internationale des opérateurs nationaux à promouvoir leur savoir-faire à l’étranger et favoriser la structuration des partenariats sur des zones géographiques stratégiques pour le ministère comme l’Afrique, l’Asie et le Proche et Moyen-Orient (500 k€).


Afin de soutenir la présence et la diffusion de la culture française à l’étranger, le ministère affirme son soutien à la diffusion des secteurs culturels et créatifs français en Europe et à l’international via le dispositif des relais spécialisés présents au sein du réseau culturel français à l’étranger (0,48 M€), aux programmes Résidences sur mesure et IF Export portés par l’Institut français, au projet Villa Albertine aux États-Unis (0,15 M€) ou encore Transculture en Europe (0,30 M€) mais aussi via son soutien à l’action internationale de l’ONDA (0,23 M€).


Enfin, après un premier cycle de financement (2017-2022) de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH), le gouvernement a confirmé le renouvellement de la participation de la France dans ce mécanisme dont elle a été à l’initiative. Un nouveau cycle de financement a été ouvert sur la période 2023-2027, avec une contribution inchangée du ministère de la Culture de 9 M$ sur trois ans (3 M$ par an au taux de change en vigueur à date), avec un effet levier attendu important.




 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

9 974 895

9 974 895

Transferts aux autres collectivités

9 974 895

9 974 895

Total

9 974 895

9 974 895

 

 

ACTION     (98,8 %)

07 – Fonctions de soutien du ministère

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

733 781 426

102 425 493

836 206 919

0

Crédits de paiement

733 781 426

100 499 044

834 280 470

1 000 000


Les dépenses de fonctionnement de l’action 7 sont principalement des crédits centraux car les moyens de fonctionnement des DRAC et des DAC (sauf crédits formations métiers et crédits liés aux spécificités des services) sont depuis 2017, pour les DRAC et la DAC Martinique, et depuis 2020 pour les autres DAC, gérés sur le BOP interministériel 354 « Administration territoriale de l’État ».


Cette action regroupe l’ensemble des moyens financiers consacrés aux fonctions de soutien de l’administration centrale et des services déconcentrés, hors périmètre transféré au ministère de l’intérieur « Administration territoriale de l’État ».


Elle regroupe également la masse salariale en titre 2 de l’ensemble du ministère.


Les crédits hors titre 2 de l’action 7 sont des dépenses contraintes et obligatoires car relevant d’obligations réglementaires ou contractuelles (baux, impôts et taxes, assurance, marchés de fonctionnement ou d’investissement).


Hors titre 2, les crédits de l’action 7 sont en progression de 10,18 M€ en AE et en CP par rapport à 2023 avant transferts.


Ces moyens nouveaux sont mobilisés afin de renforcer les politiques suivantes :

  • 2,50 M€ en faveur de l’accompagnement social des agents du ministère et de la qualité de vie au travail ;

  • 3,60 M€ en faveur de la stratégie numérique du ministère, et plus particulièrement de la mise en place d’une infrastructure de données et du déploiement du plan stratégique cybersécurité ;

  • 2,50 M€ destinés à renforcer les moyens de fonctionnement des sites du ministère au regard des nouveaux besoins liés aux caractéristiques des nouveaux locaux ;

  • 1,24 M€ qui seront mobilisés au titre de la prise en compte de l’inflation en particulier en ce qui concerne les fluides ;

  • Enfin, 0,34 M€ destinés à socler le financement de l’augmentation de la valeur du point d’indice fonction publique de 2022 pour l’OPPIC.


253 947 € en AE et en CP seront transférés vers le programme 175 tels que 

  • 150 000 € afin de permettre la prise en charge de convention de médecine de prévention par certains services à compétence nationale relevant de la direction générale des patrimoines ;

  • 103 947 € vers le programme 148 dans le cadre du financement eu recours du programme MENTOR.



1.1 Crédits centraux : 78,14 M€ en AE et 76,21 M€ en CP


Titre et catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

733 781 426

733 781 426

Rémunérations d’activité

451 643 750

451 643 750

Cotisations et contributions sociales

275 040 156

275 040 156

Prestations sociales et allocations diverses

7 097 520

7 097 520

Dépenses de fonctionnement

88 676 216

86 749 767

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

76 099 174

74 172 725

Subventions pour charges de service public

12 577 042

12 577 042

Dépenses d’investissement

13 749 277

13 749 277

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

4 479 277

4 479 277

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

9 270 000

9 270 000

Total

836 206 919

834 280 470


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


1. Crédits centraux et déconcentrés



Crédits d’administration centrale : 75,38 M€ en AE et 73,46 M€ en CP


Dépenses immobilières et frais liés aux locaux : 10,78 M€ en AE et 8,78 M€ en CP

Comptent parmi ces dépenses, l’énergie et fluides, les loyers et charges locatives, les taxes sur bâtiments, ainsi que l’ensemble des travaux d’amélioration et d’entretien courant que le ministère doit assumer pour les bâtiments domaniaux qu’il occupe et ainsi que sur les prises à bail dont il disposera encore jusqu’en 2024 (hors entretien lourd relevant du propriétaire et gérés sur d’autres programmes budgétaires).


Le ministère a engagé un important programme pluriannuel de travaux dans le cadre de son resserrement sur trois sites, permettant notamment une modernisation des installations et des bureaux et une remise à niveau des immeubles au plan de la performance énergétique, qui doit se poursuivre sur les prochaines années (passage en led, reprise des isolations et systèmes…).


Une mesure nouvelle de 3,74 M€ en AE et en CP est destinée à réajuster les dépenses immobilières de l’administration centrale notamment pour les marchés et l’entretien du parc immobilier. Elle doit en particulier couvrir les dépenses liées :


  • à la densification de l’administration centrale sur trois sites immobiliers – Valois, Bons-Enfants, Quadrilatère des archives – qui se traduit par une maintenance intensifiée, induite par une sollicitation plus forte des espaces et des équipements ;

  • à la complexité de gestion du futur site du Quadrilatère des archives, site patrimonial remarquable qui, avec ses 10 bâtiments, se distinguera dès 2024 par des opérations d’entretien et de maintenance, en co-activité avec d’autres établissements présents sur le site.

Ces nouvelles dépenses sont inscrites en investissement et pourront être ventilées en exécution entre le fonctionnement et l’investissement.



Crédits de fonctionnement courant : 64,60 M€ en AE et 64,68 M€ en CP


Affaires générales : 13,38 M€ en AE et 13,46 M€ en CP


Ces crédits sont destinés aux dépenses de logistique et de documentation telles que les marchés accueil et surveillance des locaux, les moyens mobiles (l’exploitation du parc automobile d’administration centrale), l’entretien et l’exploitation des bâtiments, travaux d’entretien courant), l’ensemble des moyens de logistique (fournitures de bureau, consommables pour système d’impression, reprographie, affranchissement courrier…). S’ajoutent à cela les frais de représentation, de déplacement et de mission pour l’ensemble des directions générales et du secrétariat général du ministère, la documentation, (revue de presse, veille internet, etc.).

Ces crédits permettent de financer également les dépenses relatives aux affaires juridiques : frais de justice et intérêts moratoires, frais d’honoraires des avocats et des experts, règlements à l’amiable de litiges dans lesquels la responsabilité civile de l’État est engagée. Par ailleurs, ces crédits financent les dépenses de sténotypie et d’études d’usage nécessaires au fonctionnement de la commission copie privée prévue à l’article L. 311-5 du code de la propriété intellectuelle.



Formation, concours et mobilité : 6,99 M€ en AE et en CP

Ces crédits permettent la mise en place d’actions de formation continue pour l’accompagnement des personnels ainsi que l’organisation des concours et examens. Ces formations sont organisées par le bureau de la formation professionnelle et du développement des compétences et le bureau du recrutement, des concours, des métiers et de l’évolution professionnelle du Secrétariat général et par les directions générales : la direction générale des patrimoines et de l’architecture (DGPA), la direction générale de la création artistique (DGCA) et la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC).

Ces crédits sont également destinés à prendre en charge la formation des apprentis dans le cadre du plan de développement de l’apprentissage dans la fonction publique de l’État. Ces moyens sont renforcés de 1,70 M€ en AE et en CP en 2024 afin de mettre en œuvre la circulaire de la Première ministre du 10 mars 2023 relative au développement de l’apprentissage dans la fonction publique.

Les crédits de formation qui permettent également d’accompagner les agents aux nouvelles modalités de travail : accompagnement au travail à distance et au management à distance (effort de formation), aménagement et accompagnement aux nouveaux espaces de travail favorisant le mode projet (mixte travail à distance et présentiel), évolution des outils numériques.


Action sociale, handicap et prévention : 7,71 M€ en AE et en CP

En 2023, trois nouvelles conventions passées avec les partenaires bailleurs ont permis la livraison de 13 logements supplémentaires. En 2024, le ministère poursuit son action en faveur du logement social afin de répondre aux besoins des agents par la passation de nouvelles conventions ;

A la suite du renouvellement du référencement et à l’issue d’une procédure d’appel d’offres, le ministère de la Culture a sélectionné, en lien avec le ministère de l’Éducation nationale, trois organismes : CNP Assurance, Intériale et MGEN. La ligne « Mutuelle, Associations » du tableau intègre le montant du transfert intergénérationnel. Elle inclut également les subventions versées aux associations de personnel du ministère.

En application de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, le ministère effectue chaque année une déclaration annuelle et verse au Fonds d’insertion aux personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) une contribution calculée en fonction du différentiel entre les effectifs employés et l’objectif de 6 %. La politique volontariste des recrutements, les aménagements de poste et le recours aux établissements et services d’aide par le travail (ESAT) seront poursuivis. La mise en place d’un réseau handicap permettra de renforcer l’accompagnement des agents et de favoriser le recours à ces établissements (ESAT).

Les dépenses de restauration collective intègrent l’augmentation de la prestation interministérielle de restauration, les effets induits par l’inflation sur le prix des denrées alimentaires et le renouvellement de deux marchés de restauration collective passés par le ministère pour les agents rémunérés sur le titre 2 du programme 224.

Elles permettent en outre de financer de manière pérenne à hauteur de 0,25 M€, l’attribution de tickets restaurant aux agents en fonction dans des services qui ne bénéficient pas d’un recours à un dispositif de restauration administrative (UDAP ou dans certains SCN patrimoniaux).

Par ailleurs, le site de Pierrefitte des Archives nationales bénéficiera en 2024 d’un restaurant ouvert aux agents et aux visiteurs et 0,30 M€ seront ainsi consacrés à la prise en charge de la part employeur de l’accès des agents du ministère à ce service.

Le budget de l’action sociale inclue également des actions en vue de faciliter la conciliation vie privée et vie professionnelle notamment la garde d’enfants qui bénéficie d’une mesure nouvelle de 0,30 M€ afin de mettre en place un dispositif de réservation de place en crèche ainsi que le déploiement d’une convention de mise à disposition d’assistants sociaux au bénéfice des services et agents situés en région.

Enfin, les crédits d’action sociale intègrent également le financement des actions menées en faveur de la sécurité au travail. Outre les dépenses liées à la médecine statutaire et de prévention, le ministère renforcera les dispositifs d’écoute et de signalement existants pour améliorer la santé et les conditions de travail des agents. Le ministère expérimentera également la mise en œuvre d’un baromètre social afin d’assurer les meilleures conditions pour les agents.


Numérique : 30,62 M€ en AE et en CP

Cette dotation permet d’exploiter et moderniser le système d’information du ministère de la Culture ainsi que d’accompagner la transformation numérique du monde culturel. Ces crédits incluent notamment les moyens consacrés aux infrastructures numériques du ministère (réseaux, serveurs, équipements, logiciels bureautique et assistance informatique), la maintenance et l’amélioration continue des sites internet et des logiciels métiers ou encore les dispositifs d’appui à la transformation numérique portés par le service du numérique. Ils incluent également les moyens destinés à préparer les nouvelles applications (études préalables, assistance à la conduite de projet, aides au déploiement) liées à la refonte en cours du système d’information du ministère.

Cette dotation inclut par ailleurs les moyens dédiés à la mise en œuvre de la feuille de route ministérielle pour favoriser la circulation, la valorisation et la réutilisation des données et des contenus culturels. Ces crédits incluent notamment le programme national de numérisation et de valorisation des contenus (PNV) en cours de généralisation et qui s’opère sous la forme de crédits décentralisés dans les directions régionales des affaires culturelles (DRAC) à hauteur de 0,2 M€ en AE et CP par DRAC et par an, soit un total de 2,4 M€ en AE et en CP.


En 2024, les crédits de fonctionnement sur le numérique augmentent de 3,6 M€ en AE et en CP, dont 2 M€ au titre de la trajectoire budgétaire pluriannuelle. Leur niveau permet de poursuivre la refonte du système d’information existant afin de répondre aux enjeux d’agilité, de dématérialisation, d’accessibilité et de sécurité, tout en stabilisant la sécurisation et la modernisation de l’environnement numérique de travail des agents grâce aux investissements réalisés depuis 2021, ainsi que préalablement en 2020 par des ouvertures de crédits exceptionnelles liés à la crise sanitaire.

En 2024, ces crédits nouveaux sont destinés à deux objectifs stratégiques prioritaires :

  • Le développement de l’infrastructure de données du ministère. Positionnée au cœur de la nouvelle architecture applicative du système d’information, cette infrastructure a pour objectif de répondre à tous les cas d’usage de stockage, traitement, exposition et interrogation des données. A moyen terme et conformément à la feuille de route « Données et contenus culturels » publiée en septembre 2021, l’objectif est de rendre opérationnelles la valorisation et l’exploitation effective des données culturelles, en mutualisant et rationalisant les dispositifs de collecte ainsi qu’en développant la mise à disposition des données en interne et auprès des partenaires et usagers. Les moyens nouveaux accordés en 2023 (2 M€ en AE et en CP) ont ainsi permis de construire le socle et développer un premier cas d’usage avec la construction d’un service de visualisation des données de la culture (VIDOC) permettant à l’ensemble des équipes du ministère de construire des tableaux de bord automatiques en réutilisant l’ensemble des données disponibles dans le SI du ministère (finance, RH, fréquentation, démarches, etc.). En 2024, les crédits nouveaux permettront de continuer et d’accélérer les travaux sur le suivi économique des secteurs culturels, ainsi que d’initier la mise en place d’une base patrimoniale de référence, outil commun à l’ensemble des services patrimoniaux pour gérer les informations scientifiques et techniques des biens culturels ;

  • La construction d’une offre de service opérationnelle sur la transformation numérique et la cybersécurité, à destination prioritairement des établissements du ministère. Celle-ci fait suite à la démarche de stratégie numérique culturelle engagée en 2022 par le ministère, ainsi qu’aux consultations publiques organisées dans ce cadre et ayant réuni plus de 2000 participants. Les premières briques de cette offre de service ont été expérimentées en 2023 avec la mise en place d’un fonds de transformation numérique et cybersécurité, d’une offre d’accompagnement en stratégie et organisation numérique ou encore d’une animation de communautés numériques transversales permettant les retours d’expérience, le partage de bonnes pratiques et la mutualisation des réflexions et des projets.


Par ailleurs, le décret du 8 avril 2022 et de la RIM du 21 novembre 2022 relatif à la sécurité numérique de l’État a pour conséquence immédiate une forte accélération de la mise en sécurité des parcs applicatifs numériques ministériels, et la nécessité d’en homologuer l’intégralité d’ici juin 2024. Ces homologations étant prononcées pour une durée maximale de 3 ans (et parfois moins), ce travail devra en outre être reconduit en permanence.


De manière plus générale, un plan stratégique cybersécurité pluriannuel a été adopté par le ministère en octobre 2022. Outre l’homologation de l’ensemble des applications du ministère, ce plan stratégique comprend 25 projets regroupés en 7 programmes, et prévoit notamment la création d’un centre ministériel d’alerte et de réponse aux incidents de sécurité (CSIRT) associant les établissements sous tutelle du ministère ou encore le déploiement d’une infrastructure de reprise et de continuité d’activité informatique.

La mesure de 1,50 M€ vient renforcer les moyens consacrés à la mise en œuvre de ce plan stratégique cybersécurité afin d’en garantir le calendrier.


Communication : 4 M€ en AE et en CP 

Ces crédits sont principalement engagés pour l’organisation et la coordination de manifestations nationales récurrentes, telles que la « Fête de la musique », les « Journées européennes du patrimoine », « la Nuit européenne des musées », les « Rendez-vous aux jardins », ou les « Journées nationales de l’Architecture ». Ils permettent également d’organiser des opérations de communication liées à l’agenda du ministre (assises, conférences de presse, rencontres, etc.), mais aussi de prendre en charge des opérations de communications des services du ministère. Ces crédits assurent en outre la promotion des actions du ministère dans le cadre de salons thématiques.

Ce budget comprend, par ailleurs, des dépenses nécessaires au fonctionnement quotidien d’un service d’information et de communication : frais de création, production et montage, graphisme et impression, frais de vidéo et frais de veille.

Le développement de partenariats (essentiellement médias audiovisuels ou presse écrite) permet de réaliser d’importantes économies, notamment en achat d’espaces publicitaires. Des partenariats financiers et de compétences viennent compléter les besoins en dépenses de communication sans grever les crédits du ministère de la Culture.


Crédits d’études : 1,90 M€ en AE et en CP

Ces crédits permettent de réaliser chaque année entre vingt et trente études et recherches sur des thématiques socio-culturelles ou transversales, comme l’économie de la culture ou l’emploi. A titre d’exemples, parmi les études récemment publiées, on peut citer celles sur les pratiques culturelles des Français dans les cinq territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte) - territoires couverts pour la première fois en 2019-2020 par l’enquête décennale du ministère-, les chiffres clés de la culture , les analyses conjoncturelles trimestrielles du chiffre d’affaires de la culture ou encore des ouvrages de recherche comme récemment sur « 40 ans de musiques hip-hop » ou sur « l’éducation artistique et culturelle ».

Outre la production de connaissances utiles aux décideurs publics, ces opérations contribuent à la structuration d’un champ académique autour des questions culturelles en alimentant les sciences sociales avec des projets mobilisateurs de recherche. Le ministère de la Culture, via son service d’études et de recherche (DEPSD), finance et encadre directement des projets de recherche sur lesquels il intervient comme coproducteur, assurant ainsi une actualisation des problématiques qu’il suit au sein de la communauté académique. Ces initiatives permettent de renouveler les forces disponibles du côté de la recherche et d’inciter la communauté à travailler sur les sujets qui font l’actualité du ministère.

Parallèlement à ces travaux d’études et de recherche, le département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation pilote plusieurs dispositifs de suivi : un dispositif annuel d’observation des lieux et sites patrimoniaux qui compile des données relatives à la fréquentation de 1200 musées collectés via une enquête annuelle, un dispositif mensuel de suivi de la fréquentation d’un échantillon restreint d’établissements patrimoniaux, un système d’information ad hoc (SIBIL) initié à la mi 2018 et conçu pour l’observation du spectacle vivant. En complément, il commandite régulièrement des enquêtes auprès de prestataires externes, certaines menées sur un rythme annuel (l’enquête « à l’écoute des visiteurs » par exemple), d’autres menées ponctuellement (enquêtes récentes sur les pratiques culturelles des Français dans le contexte de la crise sanitaire par exemple).



Crédits déconcentrés : 0,72 M€ en AE et en CP

Ces crédits correspondent aux dépenses de fonctionnement courant des services déconcentrés non pris en compte sur le périmètre du programme 354 « Administration territoriale de l’État » telles que : les crédits formations métiers et les crédits liés aux spécificités des DRAC et DAC (documentation, communication et études propres aux métiers de la Culture, informatique ; etc).

Par ailleurs, 2,40 M€ seront déconcentrés en gestion au titre le programme national de numérisation et de valorisation des contenus (PNV).


En gestion 2024 seront également déconcentrées en gestion, certains crédits sociaux tels que les frais de restauration collective, les dépenses liées au financement dans le domaine de la santé et de lé sécurité au travail (convention de médecine de prévention par exemple), les prises en charge des frais des agents en situation de handicap, les indemnités de stages, etc. pour un montant de l’ordre de 2 M€.



2. Subventions pour charges de service public : 12,58 M€ en AE et en CP, dont une mesure nouvelle de 0,34 M€ destinée à socler le financement des effets de l’augmentation de la valeur du point en 2022.


Ces crédits sont destinés à l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC). La justification au premier euro des crédits de l’OPPIC est détaillée dans la partie opérateurs du PAP.


En application d’un principe de destination des crédits, ceux relatifs aux opérations d’investissement sous convention de mandat sont ventilés entre les différentes actions concourant à chacun des quatre programmes de la mission « Culture » et au programme 334 « Livre et industries culturelles » de la mission « Médias, livres et industries culturelles » (cf. actions concernées).




DÉPENSES D’INVESTISSEMENT


La dotation des crédits d’investissement informatique permet de maintenir la dotation d’investissement au niveau de la dotation 2023 et ainsi participer à la stratégie décrite supra.


La dotation des crédits d’investissement hors informatique (4,48 M€) est destinée à permettre, en administration centrale, la prise en charge des dépenses de gros entretien des locaux ainsi que les travaux de rénovation des logements de fonction, soit 1 M€ en AE et en CP


Les crédits du plan de rénovation du parc des logements de fonction du ministère et de ses opérateurs, soit 468 logements de fonction répartis sur de très nombreux sites tels que les châteaux de Versailles, de Fontainebleau, de Compiègne, la manufacture des Gobelins à Paris, des monuments historiques, des musées, certaines écoles d’enseignement supérieur... Compte tenu de l’état sanitaire, parfois très dégradé, des logements dans certains établissements ou services à compétence nationale, le ministère a engagé, en 2017, un plan pluriannuel de rénovation, d’accessibilité, de dépollution et de mise aux normes de ces logements. Ce plan doté d’un montant annuel d’un million d’euros permet de co-financer ces travaux avec les établissements et services concernés, il sera poursuivi en 2024.

Une mesure nouvelle de 2,5 M€ en AE et en CP est également destinée à réajuster les dépenses immobilières de l’administration centrale notamment pour les marchés et l’entretien du parc immobilier (cf. supra).


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

733 781 426

733 781 426

Rémunérations d’activité

451 643 750

451 643 750

Cotisations et contributions sociales

275 040 156

275 040 156

Prestations sociales et allocations diverses

7 097 520

7 097 520

Dépenses de fonctionnement

88 676 216

86 749 767

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

76 099 174

74 172 725

Subventions pour charges de service public

12 577 042

12 577 042

Dépenses d’investissement

13 749 277

13 749 277

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

4 479 277

4 479 277

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

9 270 000

9 270 000

Total

836 206 919

834 280 470

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2023

PLF 2024

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

OPPIC - Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture (P224)

12 215 741

12 215 741

12 577 042

12 577 042

Subventions pour charges de service public

12 215 741

12 215 741

12 577 042

12 577 042

Total

12 215 741

12 215 741

12 577 042

12 577 042

Total des subventions pour charges de service public

12 215 741

12 215 741

12 577 042

12 577 042

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

0

0

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2023

PLF 2024

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

OPPIC - Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture

 

 

125

4

 

4

 

 

129

2

 

2

Total ETPT

 

 

125

4

 

4

 

 

129

2

 

2


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2023

125

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2023

 

Impact du schéma d'emplois 2024

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

4

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2024


Rappel du schéma d’emplois 2024 en ETP

129