Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Protection animale | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 |
Total | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 |
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2023 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023 |
| Évaluation des |
0 |
| 0 |
| 1 000 000 |
| 1 000 000 |
| 0 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP 2026 |
| CP au-delà de 2026 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP 2026 |
| Estimation des CP |
0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2024 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP 2026 |
| Estimation des CP |
1 000 000 |
| 1 000 000 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 1 000 000 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024 | ||||||
|
| CP 2024 demandés |
| CP 2025 |
| CP 2026 |
| CP au-delà de 2026 |
|
| 100,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
ACTION (100,0 %)
01 – Protection animale |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 | 0 |
L’amélioration du bien-être animal et la lutte contre la maltraitance sont des attentes sociétales de plus en plus fortes et une priorité pour le Gouvernement. Les dispositifs législatifs et réglementaires ont évolué à la suite de l’adoption de la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes. Ces avancées législatives et réglementaires sont également confortées par des moyens importants alloués par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire via le plan de relance.
Dans le cadre de la loi de finances pour 2023, les parlementaires ont adopté un programme doté d’1 M€ permettant aux associations de protection des animaux de toutes espèces de bénéficier de soutiens.
Les cas de maltraitance animale concernent une minorité des professionnels et des particuliers mais toutes les catégories d’animaux, notamment les équidés et les carnivores domestiques. Ils constituent toutefois et de manière croissante un sujet de premier plan parmi les préoccupations des détenteurs d’animaux et de l’opinion publique vis-à-vis de l’animal. Les conséquences de chaque cas en matière d’image, mais aussi de moyens humains et financiers à mobiliser peuvent s’avérer très lourdes pour les acteurs impliqués dans leur gestion. Ils sont le plus souvent associés à une souffrance humaine qui doit également être prise en compte.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 500 000 | 500 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 500 000 | 500 000 |
Dépenses d’intervention | 500 000 | 500 000 |
Transferts aux autres collectivités | 500 000 | 500 000 |
Total | 1 000 000 | 1 000 000 |
Dépenses de fonctionnement : 500 000 € AE=CP
Les opérations de retrait d’animaux maltraités en application de l’article L. 214-23 du Code rural et de la pêche maritime, engendrent deux types de frais : 1. Les frais relatifs à la capture et au transport des animaux ainsi que les frais vétérinaires qui interviennent dans la perspective du retrait (expertise, soins, euthanasie, etc.) ; 2. Les frais de garde, dits frais conservatoires, pour l’hébergement, abreuvement, soins et alimentation des animaux après le retrait des animaux. Ces animaux sont pris en charge par les associations de protection animale (APA) qui œuvrent de concert avec l’État.
Depuis quelques années, le nombre d’animaux concernés augmente, générant un coût de plus en plus important qui met en difficulté financière certaines APA. L’enveloppe budgétaire du programme 382 permettra de couvrir en partie, à la demande des APA, des frais relatifs à la capture et au transport des animaux ainsi que les frais vétérinaires qui interviennent dans la perspective du retrait (expertise, soins, euthanasie, etc.). De plus, l’enveloppe budgétaire permettrait une prise en charge des frais de garde pour les animaux de rente, et ce jusqu’à l’ordonnance de placement des animaux (article 99-1 du code de procédure pénale).
Dépenses d’intervention : 500 000 € AE=CP
Au regard de l’augmentation du nombre d’animaux concernés par des opérations de retrait depuis quelques années, générant un coût de plus en plus important qui met en difficulté financière certaines associations de protection animale, il a été acté de mettre en place des actions qui permettront de stabiliser le coût de la prise en charge par ces associations. Parmi ces actions, des conventions seront établies avec les associations de protection animale nationales œuvrant au quotidien pour l’appui des services de l’État. A titre d’exemple, les trois principales associations partenaires de l’État dans le cadre des retraits d’animaux maltraités sont la Société protectrice des animaux (SPA), la Fondation Brigitte Bardot et l’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir (OABA). La SPA et la Fondation Brigitte Bardot font déjà l’objet d’une convention avec le MASA dans le cadre du plan France Relance, pour encourager le renforcement de leurs activités et le partage de leurs expertises à des structures locales accueillant des animaux de compagnie. Les conventions qui s’inscriront dans le programme 382 viseront à amplifier l’action déjà menée.