$@FwLOVariable(annee#2024)

$@FwLOVariable(numProg#421)

$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF    

1 – Développer l'innovation pédagogique

 


INDICATEUR        

1.1 – Part de la population étudiante et enseignante impliquée dans des projets financés par le PIA

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Part des élèves et des étudiants impliqués dans des projets financés par le PIA sur la population totale étudiante

%

Sans objet

7,5

10

13

17

20

Part du personnel enseignant (scolaire et supérieur) impliqué dans des projets financés par le PIA sur la population enseignante totale

%

Sans objet

15

17

26

30

35

 

Précisions méthodologiques

Source des données : CDC et ANR (données recueillies auprès des porteurs de projets) / Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) pour la population totale étudiante et enseignante (RESR) 2023 sur les enseignements, la formation et la recherche)


Mode de calcul :

Le périmètre de l’indicateur couvre les dispositifs suivants :

- « Campus des métiers et des qualifications » (CMQ) et « Campus connectés » pour l’action « Territoires d’innovation pédagogique » pour le PIA 3. Le public cible dans ce cadre concerne davantage les élèves du secondaire pour les CMQ et les premiers cycles étudiants pour les campus connectés ;

- Les actions « Nouveaux cursus à l’université » (NCU), « Écoles universitaires de recherche », et « Programmes prioritaires de recherche » ciblent les étudiants en master ou les doctorants.

Les données relatives à ces actions sont rapportées au nombre total d’élèves et d’étudiants (secondaire et supérieur) et enseignants (même périmètre).

Justification des cibles

Cet indicateur vise avant tout à témoigner du fait que les actions du PIA 3 orientées vers l’innovation pédagogique et la transformation de l’enseignement supérieur accompagnent un nombre substantiel d’élèves, d’étudiants et de personnel enseignant. Les cibles fixées initialement en 2025 sont étendues à 2026 et sont rapportées au nombre d’élèves du second degré et d’étudiants (8,5 M€) et de personnel enseignant (env 558 k€) de la rentrée scolaire 2023.

 

OBJECTIF    

2 – Intégrer et soutenir l'excellence de la recherche et enseignement supérieur

 


INDICATEUR        

2.1 – Evolution des établissements d'enseignement supérieur français les mieux classés dans le classement de l'Université de Leiden

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Evolution du rang moyen des 10 universités françaises les mieux classées fin 2010 en fonction du nombre de leurs publications les plus citées

Nombre (rang)

122

126

130

130

130

130

Part des étudiants diplômés en France par l’une des 200 premières universités mondiales (selon le classement de Leiden)

%

23

22

25

21

21

21

 

Précisions méthodologiques

Cet indicateur permet de prendre en compte l’effet des regroupements universitaires soutenus par les investissements d’avenir à la fois d’un point de vue quantitatif (addition des productions parmi les plus citées des universités qui se réunissent) et qualitatif (augmentation pour chaque université du nombre de ses publications les plus citées). Il mesure également l’impact des politiques de développement et de regroupement des universités françaises de classe mondiale sur la population diplômée.

Source des données : CWTS,DEPP et SGPI

Le premier indicateur correspond au classement moyen des 10 meilleurs établissements français (universités et écoles) établi par le Center for Scientific and Technological Studies (CWTS) de l’Université de Leiden des années 2011/12, 2013 à 2018 et années suivantes ; sont pris en compte les classements des 10 meilleures universités françaises qui apparaissaient dans le classement 2011/12 construit sur le nombre de publications de la période 2005-2009 en compte de présence figurant dans les 10 % les plus citées. En cas de fusion impliquant l’une de ces universités, le classement de la nouvelle université est pris en compte.

Le second indicateur pour l’année n donne la part des diplômes de licence, de master et de doctorat attribués l’année n‑2 par un établissement français d’enseignement supérieur figurant dans les 200 premiers du classement mondial de l’université de Leiden cette année n‑2. Ce classement repose sur le nombre de publications parmi les 10 % les plus citées au monde. Pour l’année de classement n, sont pris en compte les classements publiés l’année n et basés sur les publications des années n‑5 à n‑2 et sur les citations comptées jusqu’à la fin de l’année n‑1 (à l’exception du premier classement 2012 qui repose sur les publications des années 2005 à 2009 et sur les citations comptées jusqu’à la fin 2010). Le nombre d’étudiants diplômés correspond au chiffre de l’année universitaire n‑3/n‑2 par l’une des 200 premières universités ou écoles françaises identifiées dans le classement de l’année n.

Justification des cibles

L’ensemble des universités françaises classées dans le Top 200 a bénéficié de financements dans le cadre des différents programmes investissements d’avenir (IDEX ou ISITE, Labex, Équipex…) depuis plus de 10 ans. Ces financements ont contribué à la transformation structurelle de ces établissements et à la définition de leur signature scientifique. Du point de vue du volume d’étudiants diplômés, le classement intègre désormais les établissements publics expérimentaux. L’évolution de ces derniers ainsi que les efforts des établissements français dans la compétition internationale permet d’envisager un maintien de la part des étudiants diplômés en France par l’une des deux cents premières universités mondiales (2.1.2). En revanche, le pic démographique est désormais au niveau master : le volume d’étudiants est en baisse pour le niveau L pour les années à venir. Avec Sorbonne Université, Paris Saclay, Paris Cité, PSL et Aix Marseille Université, la France compte cinq établissements parmi les 200 premières universités mondiales du point de vue de l’impact des publications. Cela permet un scénario de maintien quant à l’évolution des indicateurs 2.1.1 et 2.2 pour 2024 à 2026, évitant une régression liée à la compétition exacerbée entre grandes universités de recherche. Les évolutions de méthodologies de classement, mais surtout les modalités de fonctionnement de France 2030, notamment l’investissement massif qu’il a permis sur les ONR (difficilement perceptible au travers de ces données), incitent par ailleurs à une révision des différents indicateurs quant à la mesure du soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche.

 

INDICATEUR        

2.2 – Evolution de la part de la production scientifique issue des IDEX et ISITE

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Part des publications issues des IDEX-ISITE dans les 10 % de publications mondiales les plus citées

74,5

73

80

72

71

70

 

Précisions méthodologiques

Source des données : classement Leiden ; décisions du Premier ministre de sélection des IdEx et ISITE

Cet indicateur permet de mesurer sur le long terme la politique de soutien aux universités intensives en recherche à travers l’action IdEx mais aussi à travers les actions LabEx, IDEFI – indirectement - et, à plus long terme, Grandes universités de recherche - directement.

Il est construit à partir des données du Center for Science and Technologies Studies (CWTS) de l’Université de Leiden pour le dénombrement des publications et des citations (en compte de présence). L’indicateur de l’année n correspond à la part exprimée en pour mille des publications issues d’un établissement partie prenante d’un IdEx publiées entre les années n‑5 et n‑2 qui appartiennent aux 10 % les plus citées au monde. L’appartenance de l’établissement à l’IdEx est enregistrée à la date du 1er janvier de l’année n. La construction de l’indicateur ISITE est identique. L’utilisation de la base de données du CWTS peut conduire à une légère surestimation de ces parts du fait de publications dont les auteurs peuvent appartenir à deux IdEx ou ISITE différents.

Justification des cibles

L’accélération de la recherche en France, soutenue par le PIA3, limite les capacités du plan à progresser encore dans la part des publications scientifiques pour les sites IDEX et ISITE. Le plan va permettre, encore, de conserver cette part pour les années à venir.

 

OBJECTIF    

3 – Ouvrir les établissements à de nouveaux modes de gestion

 


INDICATEUR        

3.1 – Part des cofinancements dans la gestion des équipements structurants soutenus par le PIA

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2021

2022

2023
(Cible PAP 2023)

2024
(Cible)

2025
(Cible)

2026
(Cible)

Part des cofinancements dans le financement total

%

26,8

28,6

38

33

33

33

 

Précisions méthodologiques

Source des données : Système d’information du SGPI (SISE)

 

Mode de calcul : montant des cofinancements (publics et privés) rapporté au montant du financement total en dotations consommables des EQUIPEX

 

Justification des cibles

Les montants présentés correspondent au cofinancement des EQUIPEX des 3 PIA rapporté à leur financement total (montant contractualisé en dotations consommables au titre des équipements +cofinancements). Ils se stabilisent à 1/3 (400 M€ de cofinancements pour 1,2 Md€ contractualisés). L’ensemble des projets étant à présent contractualisés, la cible devrait se maintenir sur la durée du PIA 3.