Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Dispositifs de contrôle | 0 | 201 451 683 | 201 451 683 | 0 | 201 451 683 | 201 451 683 |
02 – Centre national de traitement | 0 | 89 501 893 | 89 501 893 | 0 | 89 501 893 | 89 501 893 |
03 – Soutien au programme | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 |
04 – Système d'information Education routière et permis de conduire | 0 | 42 600 000 | 42 600 000 | 0 | 42 600 000 | 42 600 000 |
Total | 0 | 339 640 000 | 339 640 000 | 0 | 339 640 000 | 339 640 000 |
Évolution du périmètre du programme
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transferts entrants |
|
|
|
|
|
|
| |
Transferts sortants |
|
|
| -310 000 | -310 000 | -310 000 | -310 000 | |
Transfert de l'application ICAM (infocentre des amendes). | ► 156 |
|
|
| -310 000 | -310 000 | -310 000 | -310 000 |
Mesures de périmètre
0,31 M€ en AE et en CP sont transférés du programme 751 vers le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » au titre de l’application ICAM (Infocentre des amendes).
Grands projets informatiques
ERPC
La modernisation du système d’information de l’éducation routière et du permis de conduire vise à répondre à quatre enjeux stratégique fixés par le Délégué à la Sécurité Routière : développer la communication et les échanges avec les parties prenantes, assurer une approche continue de bout en bout, garantir la robustesse et la sécurité du SI et être simple tant sur les démarches qu’en usage. La modernisation comporte aussi des enjeux techniques : l’urbanisation du système d’information, l’amélioration des méthodes de développement et de maintenance du SI et le décommissionnement des anciennes briques techniques en fin de vie.
Année de lancement du projet | 2019 |
Financement | P751 |
Zone fonctionnelle principale | Sécurité Circulation Routière |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | Total | ||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 47,02 | 47,02 | 15,81 | 13,84 | 6,00 | 6,00 | 3,00 | 3,00 | 0,00 | 0,00 | 71,83 | 69,86 |
Titre 2 | 3,10 | 3,10 | 0,98 | 0,98 | 0,98 | 0,98 | 0,98 | 0,98 | 0,00 | 0,00 | 6,04 | 6,04 |
Total | 50,12 | 50,12 | 16,79 | 14,82 | 6,98 | 6,98 | 3,98 | 3,98 | 0,00 | 0,00 | 77,87 | 75,90 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 71,33 | 0,00 | -100,00 |
Durée totale en mois | 56 | 0 | -100,00 |
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2023 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023 |
| Évaluation des |
191 048 573 |
| 0 |
| 339 950 000 |
| 369 119 096 |
| 191 226 554 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP 2026 |
| CP au-delà de 2026 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP 2026 |
| Estimation des CP |
191 226 554 |
| 65 240 000 |
| 44 890 000 |
| 31 300 000 |
| 49 796 554 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2024 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP 2026 |
| Estimation des CP |
339 640 000 |
| 274 400 000 |
| 31 690 000 |
| 18 000 000 |
| 15 550 000 |
| ||||||||
Totaux |
| 339 640 000 |
| 76 580 000 |
| 49 300 000 |
| 65 346 554 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024 | ||||||
|
| CP 2024 demandés |
| CP 2025 |
| CP 2026 |
| CP au-delà de 2026 |
|
| 80,79 % |
| 9,33 % |
| 5,30 % |
| 4,58 % |
Les restes à payer concernent principalement les dépenses de maintenance, de déploiement et de pilotage des dispositifs de contrôle automatisé.
ACTION (59,3 %)
01 – Dispositifs de contrôle |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 201 451 683 | 201 451 683 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 201 451 683 | 201 451 683 | 0 |
Cette action porte les crédits demandés en vue de maintenir et de moderniser le parc d’équipements de contrôle automatisé.
Conformément aux orientations fixées, en 2024, le parc des radars dont le taux de disponibilité est désormais proche de la cible de 93 % sera stabilisé autour de 4 600 radars au 31 décembre 2024, dont un maximum de 3 560 radars simultanément actifs (hors zones urbaines).
Ce parc est constitué de :
400 radars fixes (dispositifs de contrôle du respect des vitesses limites autorisées) ;
700 radars discriminants (radars fixes permettant de distinguer les vitesses des véhicules légers de celle des poids lourds) ;
500 radars mobiles « embarqués/débarqués » (dispositifs de contrôle embarqués dans des véhicules banalisés mis à disposition des forces de l’ordre, et permettant des contrôles en mode embarqué ou débarqué, véhicule à l’arrêt) dont 50 équipements simultanément actifs ;
400 voitures radars sont déployées dont plus de 50 % auront une conduite externalisée. Le parc de voitures radars continue à suivre une logique de volume constant permettant le contrôle de 150 véhicules simultanément ;
800 radars autonomes de chantiers (radars semi-fixes destinés à assurer un contrôle des vitesses dans les zones de chantier ou de danger temporaire et déplaçables sur divers emplacements prévus à cet effet) dont un maximum de 700 radars actifs simultanément ;
30 radars vitesse moyenne, aussi appelés radars tronçons (radars permettant de mesurer la vitesse moyenne d’un véhicule sur un tronçon de route de plusieurs kilomètres) ;
30 radars passages à niveau (radars permettant de sanctionner les franchissements illicites de passages à niveau). Ce parc est en décroissance régulière ;
1 500 radars tourelles actifs dans 1500 cabines (le dispositif de contrôle est installé dans une tourelle fixe afin de contrôler le franchissement feux rouges ou la vitesse) ;
1 000 itinéraires, pour un total de 12 000 kilomètres, dont 2 000 emplacements de radars autonomes.
S’agissant des zones urbaines, le parc des radars feux rouges est en décroissance régulière pour obsolescence technique et a vocation à être progressivement remplacé par des radars urbains. Le choix de déploiements des radars urbains sera toutefois dépendant des choix des collectivités territoriales à la suite des possibilités offertes par la loi 3DS.
Par ailleurs, la délégation à la sécurité routière gère parallèlement un parc de radars pédagogiques (880 environ), qui signalent aux automobilistes leur vitesse, sans sanctionner les éventuelles infractions.
La dotation prévue pour 2024 doit permettre de financer les dépenses liées :
au déploiement des nouveaux dispositifs de contrôle : modernisation d’une partie du parc existant, acquisition de radars mobiles de nouvelle génération (avec notamment l’acquisition de nouveaux véhicules dans lesquels ils sont installés), acquisition de radars déplaçables tels les radars chantiers qui permettent de répondre plus rapidement aux besoins exprimés par les préfets;
à leur maintien en condition opérationnelle : opérations de maintenance préventive et curative et traitement du vandalisme qui demeure à un niveau élevé;
au pilotage des dispositifs de contrôle : suivi du bon déroulement des déploiements et de la maintenance des dispositifs de contrôle.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 155 151 683 | 155 151 683 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 155 151 683 | 155 151 683 |
Dépenses d’investissement | 46 300 000 | 46 300 000 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 46 300 000 | 46 300 000 |
Total | 201 451 683 | 201 451 683 |
1. Maintien en condition opérationnelle des dispositifs de contrôle (99,71 M€ en AE et en CP)
Ce poste permet d’assurer :
l’entretien des dispositifs en place (maintenance) et leur vérification réglementaire ;
leur maintenance curative pour faire face aux pannes et aux accidents ;
leur adaptation aux évolutions logicielles ;
la réparation, voire le remplacement des radars vandalisés ;
le déplacement stratégique des radars ou de la modification de l’implantation des radars en fonction de l’évolution de l’accidentalité routière ;
l’externalisation de la conduite des véhicules contenant les radars mobiles (déploiement progressif par région).
Ces dépenses sont exécutées sur le titre 3 (dépenses de fonctionnement) et se répartissent comme suit :
(en M€) | AE | CP |
Maintien en condition opérationnelle et vie du parc des radars fixes | 26,2 | 26,2 |
Maintien en condition opérationnelle des radars mobiles | 12,75 | 12,75 |
Maintien en condition opérationnelle des radars déplaçables | 27,11 | 27,11 |
Déplacement des radars déplaçables | 6,20 | 6,20 |
Prestations de conduite des équipements mobiles | 22,20 | 22,20 |
Coûts récurrents du SI et des télécoms | 5,20 | 5,20 |
Maintien en condition opérationnelle | 99,71 | 99,71 |
2. Déploiement de nouveaux dispositifs de contrôle en remplacement de dispositifs anciens (46,3 M€ en AE et en CP)
Le déploiement des radars tourelle s’achève. Toutefois, ce type d’équipement est encore fortement vandalisé.
S’agissant du radar urbain, fin 2023, les expérimentations réussies auront permis, sur la partie sud du territoire et plus récemment sur la partie nord du territoire, de rendre possible un déploiement généralisé d’équipement. Toutefois, la cible à atteindre est dépendante des choix à venir des collectivités territoriales conformément aux possibilités offertes par la loi 3DS.
Le parc de radars autonomes sera porté à 800 équipements fin 2024. Ces matériels subissent de fortes dégradations, les quantités produites peuvent servir à remplacer des radars détruits (jusqu’à une centaine par an). Tous ne seront pas déployés simultanément.
S’agissant des voitures radars à conduite externalisée, il est prévu, selon les priorités opérationnelles, d’entamer le déploiement dans tout ou partie des 4 régions restantes en métropole (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Occitanie) au plus tôt en 2024.
Le développement du système d’information sera poursuivi en 2024 afin de permettre l’optimisation des multiples déplacements des radars déplaçables et d’optimiser la définition des missions des voitures radars à conduite externalisée.
Ces dépenses sont exécutées sur le titre 5 (dépenses d’investissement) et se répartissent comme suit :
(en M€) | AE | CP |
Acquisition et déploiement d’équipements fixes (dont dév.) | 4 | 4 |
Acquisition et déploiement d’équipements mobiles | 10 | 10 |
Acquisition et déploiement d’équipements déplaçables | 22 | 22 |
Construction du SI du DCA et déploiements télécom | 5,30 | 5,30 |
Prestations et moyens d’essai pour l’homologation | 2 | 2 |
Déploiement de dispositifs de signalisation | 3 | 3 |
Déploiement | 46,30 | 46,30 |
3. Pilotage du déploiement et du maintien en condition opérationnelle (55,44 M€ en AE et en CP)
Le pilotage du déploiement et du maintien en condition opérationnelle se décline en trois grandes actions :
la gestion du déploiement et de la maintenance des dispositifs au quotidien par chacun des équipementiers, incluant notamment une présence permanente au centre national de traitement de Rennes pour la supervision des dispositifs ;
la maintenance et la supervision des télécommunications par un prestataire afin d’assurer l’effectivité des transmissions des messages d’infraction au Centre national de traitement de Rennes ;
l’assistance à maîtrise d’ouvrage confiée à des prestataires chargés de coordonner les différents acteurs de la plupart des marchés, d’assurer le suivi financier ainsi que celui des stocks des pièces de rechange.
Ces dépenses sont exécutées sur le titre 3 (dépenses de fonctionnement) et se répartissent comme suit :
(en M€) | AE | CP |
Pilotage des marchés des équipements fixes | 20,53 | 20,53 |
Pilotage des marchés des équipements mobiles | 5,50 | 5,50 |
Pilotage des marchés des équipements déplaçables | 9,41 | 9,41 |
Pilotage du marché télécom | 2,30 | 2,30 |
AMOA métier | 17 | 17 |
Pilotage de dispositifs de signalisation | 0,70 | 0,70 |
Pilotage | 55,44 | 55,44 |
ACTION (26,4 %)
02 – Centre national de traitement |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 89 501 893 | 89 501 893 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 89 501 893 | 89 501 893 | 0 |
Cette action porte l’ensemble des crédits consacrés au traitement des messages d’infractions constatées par un dispositif de contrôle automatisé et à leur transformation en avis de contravention. Ces crédits sont versés à l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) au travers d’une subvention pour charges de service public (au titre de ses dépenses de personnel et de fonctionnement) et d’une subvention pour charges d’investissement (pour financer ses dépenses d’investissement).
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 74 501 893 | 74 501 893 |
Subventions pour charges de service public | 74 501 893 | 74 501 893 |
Dépenses d’investissement | 15 000 000 | 15 000 000 |
Subventions pour charges d'investissement | 15 000 000 | 15 000 000 |
Total | 89 501 893 | 89 501 893 |
L’ANTAI, établissement public administratif de l’État placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur, a été créée par le décret n° 2011-348 du 29 mars 2011. La présentation détaillée de cet opérateur figure dans le projet annuel de performances du programme 753 « Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers ».
En 2024, le programme 751 prévoit d’allouer à l’ANTAI une dotation globale de 89,5 M€.
Cette dotation est versée pour partie sous la forme d’une subvention pour charges de service public et pour partie sous la forme d’une subvention pour charges d’investissement.
La subvention pour charges de service public s’élève à 74,5 M€, elle permettra à l’ANTAI de couvrir les charges liées :
à l’exploitation des systèmes informatiques ;
aux frais d’éditique et d’affranchissement des avis de contravention relevant du contrôle automatisé : édition, publipostage, routage et affranchissement des avis de contravention, traitement du courrier reçu au CNT dans le cadre des recours émis par des contrevenants ;
au marché de paiement ;
au centre d’appels pour les demandes liées au contrôle automatisé ;
à des dépenses partagées avec le procès-verbal électronique : gestion du bâtiment du centre national de traitement (CNT) de Rennes, pilotage et support (assistance à maîtrise d’ouvrage, fonctionnement courant, immobilier hors CNT…), masse salariale.
La subvention pour charges d’investissement de 15 M€ permettra à l’ANTAI d’assurer la maintenance évolutive de ses applications informatiques afin d’y intégrer de nouvelles fonctions ou d’en améliorer le fonctionnement.
ACTION (1,8 %)
03 – Soutien au programme |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 6 086 424 | 6 086 424 | 0 |
Cette action porte les crédits de fonctionnement des structures dédiées au pilotage du projet de contrôle automatisé, de communication ainsi que les frais de fonctionnement de la Trésorerie du contrôle automatisé.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 6 086 424 | 6 086 424 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 6 086 424 | 6 086 424 |
Total | 6 086 424 | 6 086 424 |
1. Fonctionnement des structures dédiées au pilotage du projet de contrôle automatisé (0,4 M€ en AE et en CP)
Ces dépenses concernent le fonctionnement courant des services du département du contrôle automatisé (DCA) de la DSR pour un montant de 0,4 M€, notamment les frais de déplacements.
2. Communication (0,89 M€ en AE et en CP)
La DSR mobilisera en 2024 une enveloppe de 0,89 M€ pour financer des campagnes de communication nationales sur les dangers de la vitesse au volant, en direction des motocyclistes et des automobilistes, et les vecteurs aggravants d’insécurité routière, notamment les conduites addictives.
La communication constitue un levier de la lutte contre l’accidentalité routière. Elle agit dans un axe de prévention, d’information et d’éducation afin de changer les comportements. Elle permet également de faire la pédagogie de la règle et de favoriser l’acceptabilité sociale des mesures.
3. Frais de fonctionnement de la Trésorerie du contrôle automatisé (4,8 M€ en AE et en CP)
Depuis la LFI 2013, le programme 751 participe aux frais de fonctionnement que supporte la trésorerie du contrôle automatisé au titre de sa mission de recouvrement des amendes des radars.
Ces dépenses concernent :
• le commissionnement bancaire (2,91 M€ en AE et en CP) ;
• l’affranchissement (0,57 M€ en AE et en CP) ;
• les frais d’huissiers (1,32 M€ en AE et en CP)
ACTION (12,5 %)
04 – Système d'information Education routière et permis de conduire |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 42 600 000 | 42 600 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 42 600 000 | 42 600 000 | 0 |
La modernisation et le fonctionnement de l’écosystème de l’éducation routière et du permis de conduire, vise à regrouper à la fois le système RDVpermis dédié à la gestion des examens, complété des applications satellites (recensement des agréments des autos écoles, centre de sensibilisation à la sécurité routière, animateurs…) ainsi que le système national des permis de conduire, qui gère les droits à conduire et le dispositif du permis à points.
Le dispositif du permis de conduire à points, instauré en 1992, constitue un instrument privilégié de la politique de prévention et de lutte contre l’insécurité routière et fait partie intégrante du système de formation et de suivi de l’évolution des comportements des conducteurs.
L’intérêt pédagogique du permis à points reste conditionné par la qualité des informations effectivement délivrées aux conducteurs responsables d’infractions donnant lieu à un retrait de points. À ce titre, le Code de la route prévoit l’envoi de différents types de courriers destinés à assurer la meilleure information possible de chaque titulaire du permis de conduire quant au nombre de points affectés à son dossier et à la validité de ses droits à conduire.
Ces courriers sont édités à partir des données traitées par l’application réglementaire « système national des permis de conduire (SNPC) », qui comporte toutes les informations nécessaires à la gestion des droits à conduire (mode d’obtention d’un droit à conduire, restrictions administratives à la suite d’un avis médical, mesures administratives et judiciaires, retraits et restitutions de points…).
En 2024, les crédits de cette action ont pour objet de financer :
• l’édition et l’affranchissement des courriers destinés aux conducteurs, titulaires du permis de conduire français, dans des conditions comparables à la situation actuelle ;
• les dépenses liées à la mise en œuvre de la dématérialisation des duplicatas des décisions portant injonction de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière, ou l’invalidation du permis de conduire ;
• les dépenses de fonctionnement liées à la maintenance de l’application SNPC ;
• les dépenses de modernisation de l’ensemble de l’écosystème de l’éducation routière et du permis de conduire.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 29 150 000 | 29 150 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 29 150 000 | 29 150 000 |
Dépenses d’investissement | 13 450 000 | 13 450 000 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 13 450 000 | 13 450 000 |
Total | 42 600 000 | 42 600 000 |
1) Lettres de retrait et de restitution de points (20,9 M€ en AE et en CP)
Le montant des dépenses destinées à l’éditique (matérielle ou numérique) et à l’affranchissement des lettres de retrait et de restitution de points est évalué à 20,9 M€ pour 2024. Ces dépenses seront exécutées sur le titre 3.
Les besoins 2024 se fondent sur la nécessité d’éditer et d’expédier par voie postale ou dématérialisée 18 millions de lettres, soit 5 millions de lettres de retrait de points et 13 millions de lettres de restitution de points. Cette prévision prend en compte le parc de radars déployés sur le territoire national et le nombre d’infractions constatées.
Cette volumétrie a été impactée à compter de juillet 2023 par une modification opérée dans le système du contrôle automatisé, géré par l’agence nationale du traitement automatisé des infractions ; désormais la transmission des infractions dans le SNPC, lorsque l’amende a été payée, est réduite de 2 mois à 1 jour, pour une meilleure lisibilité du décompte des points pour les titulaires du permis de conduire. De même, les amendes majorées sont transmises dans le délai de 2 mois au lieu de 3 mois. Cette réduction des délais s’est opérée conformément à la réglementation prévue aux articles 529 et suivant du code de procédure pénale.
Fonctionnement du bureau national des droits à conduire :
Au titre de 2024, il est prévu de consacrer 0,1 M€ en AE et CP aux dépenses de fonctionnement du bureau national des droits à conduire. Ces dépenses, destinées notamment à la numérisation des preuves de notification des courriers d’invalidation du permis de conduire pour solde nul de points, ou des injonctions de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière, ainsi que la destruction des courriers non distribués, seront exécutées sur le titre 3.
2) Système d’information de l’éducation routière et du permis de conduire (SI-ERPC) (21,7 M€ en AE et en CP)
La modernisation du système d’information de l’éducation routière et du permis de conduire (SI ERPC) est engagée depuis 2020. Ce projet, approuvé par la Direction du numérique de l’État en 2019, repose sur un marché public dédié et vise à répondre au développement rapide des usages numériques, au risque d’obsolescence des différentes applications (SNPC, PGA, SPD, RESPER, AURIGE, APEP, RAFAEL, ICER, etc) et à la raréfaction des compétences disponibles pour le maintien en conditions opérationnelles de technologies vieillissantes. L’aboutissement de ce programme est indispensable pour disposer d’un système à l’état de l’art, plus évolutif et apte à répondre aux nouveaux enjeux de sécurité routière.
Enfin, et dans l’attente de l’achèvement de la refonte du SI ERPC, les crédits permettront également de financer les dépenses de maintenance courante et évolutive du système national du permis de conduire (SNPC) : automatisation de certaines procédures, permis dématérialisé, mise en œuvre des accès au système national des permis de conduire prévus par le code de la route (les magistrats, les employeurs de transport public de marchandises et de voyageurs…).
La modernisation et le fonctionnement de l’écosystème de l’éducation routière et du permis de conduire, regroupant à la fois le SNPC, mais également RDVpermis dédié à la gestion des examens..) nécessitent en 2024 les dépenses suivantes :
Dépenses de tierce maintenance applicative : 1,7 M€ en AE et en CP ;
Dépenses de maintien en condition opérationnelle et d’hébergement : 2,55 M€ en AE et en CP ;
Dépenses de conduite du projet d’évolution : 4 M€ en AE et en CP ;
Dépenses de mise en œuvre du projet d’évolution : 13,45 M€ en AE et en CP. Ces dépenses portent sur la modernisation du SI du permis de conduire et notamment le déploiement progressif du dispositif Rdv permis (plateforme de réservation permettant aux écoles de conduite et aux candidats libres de réserver en ligne des places d’examen).
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| LFI 2023 | PLF 2024 | ||
---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
ANTAI - Agence nationale de traitement automatisé des infractions (P753) | 89 811 893 | 89 811 893 | 89 501 893 | 89 501 893 |
Subventions pour charges de service public | 74 811 893 | 74 811 893 | 74 501 893 | 74 501 893 |
Subventions pour charges d'investissement | 15 000 000 | 15 000 000 | 15 000 000 | 15 000 000 |
Total | 89 811 893 | 89 811 893 | 89 501 893 | 89 501 893 |
Total des subventions pour charges de service public | 74 811 893 | 74 811 893 | 74 501 893 | 74 501 893 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions pour charges d'investissement | 15 000 000 | 15 000 000 | 15 000 000 | 15 000 000 |
En 2023, le programme 751 prévoit d’allouer à l’ANTAI une dotation globale de 89,5 M€.
Cette dotation est versée pour partie sous la forme d’une subvention pour charges de service public et pour partie sous la forme d’une subvention pour charges d’investissement.
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
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Emplois sous plafond 2023 |
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Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2023 |
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Impact du schéma d'emplois 2024 |
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Solde des transferts T2/T3 |
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Solde des transferts internes |
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Solde des mesures de périmètre |
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Corrections techniques |
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Abattements techniques |
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Emplois sous plafond PLF 2024 | |